Tag: environnement

  • Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature

    Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature

    L’initiative « Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature » est lancée par la Société Ornithologique Roumaine et vise à rapprocher les générations futures de l’environnement. Plus concrètement, le projet a pour objectif de promouvoir l’éducation écologique dans les écoles primaires et les maternelles à travers des activités interactives.

     

    Stimuler la curiosité et l’amour des enfants pour la nature

     

    Selon Andreea Oprea, responsable de communication, le rôle de ces activités est de stimuler la curiosité et l’amour des enfants pour la nature et la biodiversité :

      « On veut rapprocher les générations futures de la nature et les sensibiliser davantage, car on observe une déconnexion, aussi bien chez les adultes que chez les enfants. On se rend compte que nous ne sommes plus proches de la nature, qu’on ne comprend plus ce qu’elle représente, ni ce que la biodiversité signifie. Pour ainsi dire, on ne peut pas aimer et donc vouloir protéger ce que l’on ne connait pas. Il faut donc d’abord comprendre et connaître pour pouvoir protéger. C’est justement pour inciter les enfants à découvrir la cyclicité de la nature à chaque saison, que notre programme s’étale sur toute l’année scolaire. En général, les inscriptions ouvrent en septembre, et toutes les institutions d’enseignement, qu’il s’agisse de maternelles, d’écoles ou même des Centres publics de loisirs pour enfants, peuvent s’inscrire à ce programme. »

     

    Des formations préalables pour les enseignants

     

    Après l’inscription, la participation est gratuite, et c’est la Société Ornithologique qui fournit tous les matériaux nécessaires. Avant de démmarer les activités, des formations sont également organisées expliquer le règlement aux enseignants.

     

    Andreea Oprea, précise que ce règlement a été simplifié au fil des ans, et que le programme « Écoles primaires et maternelles respectueses de la nature » n’a pas cessé de se développer depuis son apparition :

     « D’une année à l’autre, les enseignants et les enfants qui nous rejoignent sont de plus en plus nombreux. Il faut préciser que depuis deux ou trois ans, nous sommes présents dans chaque département et que, par  conséquent, au moins une école primaire ou maternelle de chaque département participe au programme. Ce qui est très important. Nous sommes une ONG — bien que nous portions le nom de “Société” — et sans les enseignants, nous n’aurions pas pu atteindre un si grand nombre d’enfants. L’éducation à la nature est essentielle, et nous pensons qu’elle doit commencer dès le plus jeune âge. Nous proposons des activités simples et saisonnières. Par exemple, en hiver, une activité obligatoire du programme c’est de nourrir les oiseaux. Nous apprenons aux enfants dès leur plus jeune âge que les oiseaux doivent être nourris avec des ressources naturelles. Nous leur posons une question très simple : les oiseaux trouveraient-ils du pain ou des produits de boulangerie dans la nature, si nous n’étions pas là ? Non. Alors, si l’on observe ce qu’ils mangent sans notre aide, on constate qu’ils ne consomment pas de pain. Les enfants apprennent à nourrir les oiseaux avec des graines crues de tournesol. Ils apprennent également à observer la nature, car en hiver, on peut aussi voir quelles espèces d’oiseaux viennent à la mangeoire. »

     

    Un accent est mis sur l’éducation pratique

     

    Grâce à ce programme, les élèves, les enseignants et les parents sont activement impliqués dans le processus de protection de la nature. Chaque école inscrite au programme a l’opportunité de développer ses propres activités à partir de la liste proposée, de participer aux concours de créativité centrés sur la nature, et de remporter des prix qui encouragent l’acquisition de nouvelles connaissances sur l’environnement. L’accent est mis sur l’éducation pratique, et les enfants participent à des activités en pleine nature, apprenant ainsi à la respecter et à la protéger. Tout cela, dans l’espoir que bientôt la plupart  des écoles et maternelles de Roumanie seront respectueuses de la nature. (Trad. Rada Stanica)

  • La semaine du 21 au 27 octobre 2024

    La semaine du 21 au 27 octobre 2024

    Début de la campagne présidentielle

     

    La campagne électorale pour les élections présidentielles en Roumanie a débuté jeudi soir à minuit et se terminera le 23 novembre au matin. 14 candidats sont en lice pour la plus haute fonction de l’État – 10 soutenus par des partis politiques et 4 indépendants. Le vote du premier tour aura lieu dans tout le pays le dimanche 24 novembre entre 7h00 et 21h00. S’il y a des électeurs dans la file d’attente ou dans l’isoloir à la fermeture des bureaux de vote, le président du bureau de vote peut ordonner une prolongation du vote jusqu’à 23h59, heure à laquelle le système sera clôturé automatiquement. Les électeurs ne peuvent voter que dans la localité où ils ont leur domicile ou leur résidence et, à Bucarest, que dans le secteur où ils sont inscrits sur les listes permanentes. L’adresse du bureau de vote de l’électeur se trouve sur le site web de l’Autorité électorale permanente. Les électeurs qui se trouvent dans une autre localité peuvent voter dans n’importe quel bureau de vote et seront inscrits sur les listes complémentaires. Les citoyens roumains domiciliés ou résidant à l’étranger peuvent voter soit par correspondance, s’ils ont choisi cette option, soit dans n’importe quel bureau de vote organisé dans le pays ou à l’étranger. Le deuxième tour des élections présidentielles est prévu pour le 8 décembre. Entre les deux tours, les élections législatives se tiendront le 1er décembre, jour de la Fête nationale roumaine.

    La Roumanie et les elections en République de Moldova

     

    « Le destin de la République de Moldova devrait être décidé par ses seuls citoyens », a déclaré lundi le président roumain Klaus Iohannis, qui s’est félicité du vote exprimé la veille lors du référendum sur l’intégration européenne et des élections présidentielles dans le pays voisin. 50,46 % des participants au référendum – validé par la Commission électorale centrale de Chisinau – ont répondu « OUI » à la question « Êtes-vous favorable à la modification de la Constitution pour permettre à la République de Moldova d’adhérer à l’Union européenne ? ». La présidente pro-européenne sortante, Maia Sandu, qui brigue un nouveau mandat, a obtenu plus de 42 % des voix au premier tour de la présidentielle, tandis que le candidat du parti socialiste pro-russe, Alexandr Stoianoglo, a recueilli près de 26 % des suffrages. Les deux candidats s’affronteront lors du second tour décisif le 3 novembre. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest s’est félicité de l’organisation des élections présidentielles et du référendum en République de Moldova, un scrutin qui s’est déroulé selon des normes démocratiques élevées, mais s’est déclaré préoccupé par l’ingérence de la Russie, d’une ampleur, d’une complexité et d’une toxicité sans précédent, qui a été constatée dès la période précédant les élections.

     

    Le président roumain en visite officielle au Monténégro

     

    Vers la fin de son mandat en tant que président de la Roumanie, Klaus Iohannis a effectué, mercredi, une visite officielle au Monténégro, où il a discuté avec son homologue Jakov Milatović du parcours européen de ce pays, que la Roumanie soutient fermement. La Roumanie appuie le processus d’élargissement de l’Union européenne pour y inclure les partenaires des Balkans occidentaux et les États candidats du voisinage oriental – a déclaré le président monténégrin. Selon ce dernier, cette politique représente le meilleur investissement pour la consolidation démocratique de l’Europe. Les deux chefs d’Etat ont également analysé les moyens de faire croître les investissements et les échanges commerciaux bilatéraux et ont parlé de la coopération de leurs pays au sein de l’OTAN, tant en ce qui concerne la région de la mer Noire et le soutien à l’Ukraine, que le renforcement du flanc Est.

    Par ailleurs, des cérémonies militaires ont été programmées dans le pays, vendredi, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Armée roumaine, dans les bases militaires des théâtres d’opérations où des militaires roumains sont déployés, dans les États où la Roumanie a envoyé des attachés accrédités de défense, ainsi que dans les cimetières et aux monuments des soldats roumains en Autriche, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, République tchèque, République de Moldova, Slovaquie et Hongrie.

     

    De prévisions moins optimistes pour l’économie roumaine

     

    Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse cette semaine ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie pour cette année, passant des 2,8 %, selon les chiffres d’avril dernier, à 1,9 %. En revanche, pour 2025, le FMI prévoit une progression de 3,3 %. L’inflation annuelle moyenne devrait atteindre 5,3 % à la fin de cette année et 3,6 % l’année prochaine, tandis que le taux de chômage devrait rester à 5,6 % et baisser à 5,4 % en 2025. Cette semaine également, la Chambre des députés de Bucarest a adopté, en tant que chambre décisionnelle, le projet de loi sur le salaire minimum. La loi transpose une directive européenne visant à améliorer les conditions de travail et de vie des employés. Selon l’acte normatif, le salaire de base minimum brut garanti sera fixé annuellement, avec une mise à jour périodique, après consultation des syndicats et des organisations patronales représentatives au niveau national, et il tiendra compte du coût de la vie et des indicateurs économiques et sociaux.

     

    Aide européenne pour les agriculteurs roumains

     

    La Commission européenne a approuvé, jeudi, un programme d’aide d’État pour les agriculteurs roumains touchés par la sécheresse. Au total 400 millions d’euros seront accordés pour les dégâts survenus entre septembre 2023 et août 2024. Les fonds sont destinés aux agriculteurs qui ont subi des pertes sur une ou plusieurs des 39 types de cultures sélectionnées. Pour être éligibles à cette aide, les producteurs doivent démontrer avoir perdu plus de 30 % de leurs récoltes. Le montant maximal de l’aide est de 200 euros par hectare pour une perte de 100 %. Rien que cette année, le gouvernement estime qu’environ 2 millions d’hectares ont été affectés par la sécheresse.

  • Soutien financier aux agriculteurs roumains touchés par la sécheresse

    Soutien financier aux agriculteurs roumains touchés par la sécheresse

    La Commission européenne a approuvé un régime d’aide d’État en faveur des agriculteurs roumains touchés par la sécheresse. Les fonds, d’un montant total de 400 millions d’euros, seront accordés pour les pertes subies entre septembre 2023 et août 2024. À la suite de l’analyse effectuée, l’exécutif bruxellois a estimé que le régime était nécessaire et adéquat pour indemniser les agriculteurs roumains des pertes subies en raison de ce phénomène climatique extrême.

     

    Une incidence limitée sur la concurrence entre états membres

    En outre, la Commission a estimé que le régime d’aide était proportionné, car il se limite au minimum nécessaire et n’a qu’une incidence limitée sur la concurrence et les échanges entre les États membres. Sur la base de ces considérations, la Commission a approuvé l’aide à la Roumanie conformément aux règles de l’UE en matière d’aides d’État. Elle est destinée aux producteurs agricoles qui ont subi des pertes pour un ou plusieurs des trente-neuf types de cultures sélectionnés par la Commission. Par exemple, le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, le colza, les tournesols ou encore le maïs – des cultures qui ont été touchées par une grave sécheresse après l’automne 2023.

     

    Quelles conditions remplir ?

    Pour bénéficier de ce type d’aide, les producteurs agricoles doivent démontrer qu’ils ont perdu plus de trente pour cent de leurs récoltes, et le soutien financier sera obtenu par le biais de subventions directes. Le montant maximal de l’aide est de 200 euros par hectare pour une perte de 100 % et les paiements seront effectués avant le 31 décembre. En Roumanie, les autorités ont déjà informé les agriculteurs qu’ils pouvaient soumettre leurs demandes et leurs rapports de dommages aux directions départementales de l’agriculture jusqu’au 29 octobre. D’autre part, il y a deux semaines, les autorités de Bucarest ont décidé que les agriculteurs touchés par la sécheresse qui ont conclu des contrats de crédit ou de location pourront demander la suspension des dettes et des paiements échelonnés aux banques jusqu’au 1er août 2025, s’ils remplissent deux conditions. Ceux qui demandent la suspension doivent disposer d’un rapport montrant que le degré de calamité était d’au moins 50 % et que l’intérêt facturé par le créancier est supérieur à 2,5 % + ROBOR pour les prêts en lei et à 2 % + EURIBOR pour les prêts en devises étrangères. En outre, les agriculteurs pourront contracter des prêts entièrement garantis par l’État à des conditions favorables pour payer leurs dettes en cours.

     

    L’heure est grave

    Malheureusement, la situation est critique. Rien que cette année, par exemple, le gouvernement de Bucarest estime que quelque deux millions d’hectares ont été touchés par la sécheresse et envisage d’accorder des compensations financières aux propriétaires. Mais il y aura aussi des pertes pour les agriculteurs qui ont réussi à récolter leurs cultures, car certains lots de maïs ont déjà été refusés à l’exportation en raison de maladies liées à la sécheresse. Les calculs montrent également que la Roumanie perd chaque année un millier d’hectares de terres arables à cause de la désertification. Le ministère de l’environnement craint une désertification totale du sud du pays dans les 50 prochaines années.

  • Edition 2024 du Gala Green Report

    Edition 2024 du Gala Green Report

    Le Gala Green Report se veut une initiative censée reconnaître et récompenser les mérites des entreprises locales, des autorités et du public large dans la lutte contre les menaces environnementales mondiales. Comme tous les ans, l’édition 2024, la quatrième de l’événement, intitulée Water, Elixir of Life, s’est déroulé sous un thème symbolisant la relation métaphorique de l’homme avec la nature. L’édition de cette année a été donc dédiée à l’eau, source de la vie. Ecoutons Raluca Fiser, présidente de l’association Green Revolution, l’organisatrice de l’événement :

     

    « Le Gala est une démarche de la publication Green Report, qui met depuis 17 années en avant non seulement les problématiques auxquelles est confrontée la protection de l’environnement en Roumanie, mais aussi les opportunités, les bonnes choses qui se passent en Roumanie et en dehors de la Roumanie en ce domaine. Car en matière de protection de l’environnement, sachez qu’il y a aussi des innovations, des gens qui agissent, qui font bouger les lignes dans le bon sens. Certes, à la base l’on parle des entreprises qui ont leurs intérêts, qui ont un souci de rentabilité, qui doivent faire face à la concurrence, mais qui malgré tout intègrent diverses composantes en matière de protection de l’environnement. Alors, lorsque l’un des principaux objectifs d’un projet vise la protection de l’environnement, nous nous y intéressons et nous essayons de le mettre en évidence, de le promouvoir autant que l’on peut ».

     

    Le Gala Green Report offre en effet une vraie reconnaissance aux initiatives environnementales remarquables mises en œuvre en Roumanie, des initiatives censées inspirer d’autres acteurs économiques. Le souci de transparence de la compétition se traduit forcément par l’impartialité du jury. Aussi, les sponsors de l’événement ne pourront pas présenter leurs propres projets dans la compétition. Mais pourquoi le Gala avait-il choisi l’eau comme thème pour son édition 2024 ? Raluca Fiser, présidente de l’association Green Revolution explique :

    « Il n’a jamais été plus urgent qu’aujourd’hui de parler de ces problèmes qui relèvent de l’accès à l’eau. Lorsque nous avons commencé à parler de l’environnement, nous parlions de changements climatiques. Or, aujourd’hui nous nous retrouvons devant une crise climatique. Et je pense qu’il est important de nous appuyer sur l’éducation, informer et sensibiliser le public large face aux défis auxquels nous sommes confrontés, non seulement en Roumanie, mais encore au niveau global. Parler de l’impact de l’eau sur nos vies c’est mettre en évidence que l’eau potable ne représente que 3% de l’eau totale qui est utilisée dans le monde entier, et que donc chaque goutte est importante, et que chaque geste que nous faisons pour économiser l’eau compte. D’où le thème de cette édition. »

     

    Vu le nombre de projets mis en lice en provenance de la société civile, l’événement connaît un véritable succès. Raluca Fiser :

     

    « Nous n’avons pas de catégorie réservée aux ONG. Nous avons choisi 11 catégories d’excellence, en privilégiant de mettre à l’honneur des campagnes environnementales et des innovations environnementales, des solutions relevant du concept d’économie circulaire ou encore l’utilisation durable de diverses ressources, pour que tous les acteurs, qu’ils proviennent du monde associatif, du monde des entreprises ou encore les autorités publiques puissent faire valoir, mettre en avant et faire reconnaître leurs initiatives. Les initiatives issues du monde associatif viennent concurrencer les initiatives des autres, ce qui est une excellente chose, car nous voyons que la société civile roumaine devient de plus en plus compétitive et qu’elle professionnalise son approche dans la mise en œuvre de projets environnementaux. »

     

    Sur le site Web de l’événement, gala.green-report.ro, nous découvrons toutes les catégories mises à l’honneur à l’occasion du gala de cette année, de l’éducation environnementale et jusqu’au financement des projets environnementaux. Raluca Fiser :

     

     

    « Nous parlons d’excellence dans le financement des projets environnementaux, de l’efficacité énergétique, de l’innovation environnementale, de l’administration publique. Cette dernière est une catégorie à part entière, et je vous avoue souhaiter voir émerger davantage de projets proposés par les autorités locales. L’économie circulaire est un autre domaine que nous regardons très attentivement et où il y a de nombreux projets proposés chaque année, des campagnes environnementales, de l’excellence dans la gestion de la consommation d’eau, de l’excellence dans les transports durables, dans l’agriculture durable, dans les projets de préservation du patrimoine et puis surtout, parce que je pense que c’est l’une des catégories les plus importantes de mon point de vue, l’excellence dans l’éducation à l’environnement. »

     

    Mais l’association Green Report réalise à son tour plusieurs projets destinés au grand public. Dont notamment le podcast Green Report, que nous découvrons avec Raluca Fiser :

     

    « Dans notre podcast, nous tentons d’aborder l’ensemble des sujets environnementaux, populariser ces thématiques, les aborder d’une manière pratique. Voyez-vous, lorsque nous parlons de l’économie circulaire, il ne s’agit pas juste de faire comprendre de quoi il retourne, mais voyons aussi comment nous pourrions appliquer dans notre vie quotidienne les bonnes habitudes. Ensuite, nous avons les conférences Green Report et, enfin, les projets lancés par l’association Green Revolution. Parmi eux, je mentionnerais avec une grande fierté notre projet de partage de vélos, qui fêtera bientôt 17 ans d’existence. Grâce à ce projet, 1,8 millions d’utilisateurs uniques ont pris le vélo comme moyen de transport alternatif. »

     

    La conclusion est que la responsabilité en matière de protection de l’environnement nous appartient à tous. Raluca Fiser :

     

    « Il s’agit d’un effort commun de tout un chacun. D’une prise de conscience certes, mais qui doit produire des actes. Il nous faut agir. Et j’estime que ce Gala a le mérite de mettre en avant les gens qui agissent en matière de protection de l’environnement. Mais c’est à nous tous de le faire. »

    Le jury de ce gala est composé de spécialistes de tous bords, de dirigeants de grandes entreprises, d’experts en durabilité, de gens capables d’évaluer les projets soumis en fonction de leur impact sur l’environnement, de leur degré d’innovation et de leur impact sur le long terme. (Trad Ionut Jugureanu)

     

     

  • Appel à la protection des loups

    Appel à la protection des loups

    Les loups sont revenus de manière remarquable dans les paysages de la Roumanie et de l’Union européenne, grâce à la protection stricte qui leur a été accordée par la Directive Habitats du 1992. Ces prédateurs jouent un rôle clé dans le maintien de la biodiversité et de la santé des écosystèmes. Par exemple, ils contrôlent les populations de cerfs et de sangliers, ce qui favorise d’autres espèces animales et végétales. Ils jouent également un rôle de nettoyeurs au sein de leurs écosystèmes et aident à freiner la propagation de la peste porcine. Ils peuvent ainsi améliorer l’état des habitats et contribuer à la restauration des processus naturels, et par conséquent des écosystèmes.

     

    Cependant, en dépit des nombreux bénéfices que les loups apportent, leur retour s’accompagne également de certains défis, notamment pour les agriculteurs et les propriétaires de terrains. L’absence de ces carnivores dans les paysages européens pendant 150 ans a marqué une période où la question de la coexistence et des mesures nécessaires pour vivre en sécurité en leur présence n’avait pas besoin d’être envisagée. À présent, la question légitime qui se pose est de savoir à quel point ces mesures sont bien comprises et promues par les parties prenantes. Selon un communiqué de World Wild Fund Roumanie, les loups ont longtemps été victimes de calomnies, sans pour autant avoir une véritable compréhension de leur rôle crucial dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes. Dès que les populations de loups sont revenues en Europe, ils ont de nouveau été perçus comme une menace, tout en oubliant qu’eux aussi sont des habitants natifs du continent.

     

    Cristian-Remus Papp est le coordinateur du Département des espèces sauvages chez WWF-Roumanie. Il nous a expliqué que la majorité des États-membres de l’UE ont convenu d’adopter la proposition de la Commission européenne visant à réduire le statut de protection du loup en vertu de la Convention de Berne :

     

    Cristian-Remus Papp : « La Convention de Berne est la convention la plus ancienne qui traite de la protection et de la conservation de la biodiversité. Adoptée en 1979, elle a eu plusieurs tentatives – par exemple en 2002, puis en 2005 – de réduire le niveau de protection de différentes espèces. Même en 2022 une telle réduction avait été envisagée pour le loup, mais les arguments étaient toujours contre. L’année dérnière, la Commission européenne a commandé une étude à l’échelle européenne pour évaluer la coexistence avec les loups, identifier les principales causes des conflits, leur ampleur, et les montants versés en compensation. La conclusion a été que le loup ne constitue pas une menace, contrairement aux discours politiques. Certes, il existe des conflits, notamment là où les mesures de prévention des incidents ne sont pas mises en place, mais les chiffres penchent plutôt en faveur du loup. Par conséquent, nous ne devrions pas prendre une décision aussi radicale. »

     

    World Wild Fund Roumanie explique que ce changement ouvre la porte au sacrifice des loups comme fausse solution au problème de la prédation des animaux domestiques, ce qui va complètement à l’encontre de l’engagement de l’Europe à protéger et restaurer la biodiversité. La décision a été adoptée après que l’Allemagne a changé de manière inattendue sa position, passant de l’abstention à un soutien pour la proposition, à la dernière minute.

     

    Selon le World Wildlife Fund Roumanie, les États membres de l’Union européenne ont décidé d’ignorer les appels de plus de 300 organisations de la société civile et de centaines de milliers de citoyens, qui les encourageaient à suivre les recommandations scientifiques et à renforcer leurs actions pour favoriser la coexistence entre humains et grands carnivores grâce à des mesures préventives. (trad. Rada Stanica)

  • 09.10.2024 (mise à jour)

    09.10.2024 (mise à jour)

    République de Moldova – Le Parlement européen a adopté ce mercredi, à une large majorité, une résolution sur le renforcement de la résilience de la République de Moldova à l’approche des prochaines élections présidentielles et du référendum sur l’adhésion du pays à l’UE du 20 octobre. La résolution condamne les activités malveillantes, l’ingérence et les opérations hybrides menées par la Russie, par des oligarques pro-russes et des acteurs locaux parrainés par la Russie visant à saper le processus électoral, la sécurité, la souveraineté et les fondements démocratiques de la République de Moldova. Dans le même temps, les députés accusent la Russie d’alimenter les divisions au sein de la société moldave et de tenter de faire dérailler la trajectoire pro-européenne de l’État.

    La Roumanie se tiendra aux côtés de la République de Moldova, soutenant fermement son intégration dans l’Union européenne, a déclaré le président du Sénat de Bucarest, Nicolae Ciucă. Il a rencontré le président de la République de Moldova, Maia Sandu, à Chisinau mercredi. « Le vote du Parlement européen, qui soutient fortement le parcours européen de la République de Moldova, est une étape essentielle pour l’avenir européen de nos frères de l’autre côté du Prut », a déclaré Nicolae Ciuca. Selon lui, la rencontre avec Maia Sandu a été l’occasion de réaffirmer le plein soutien aux réformes engagées dans le pays voisin.

     

    Sécheresse – Le gouvernement de Bucarest a adopté mercredi deux mesures pour soutenir les agriculteurs touchés par la sécheresse : une compensation financière et la suspension des remboursements de prêts en cours et en suspens jusqu’en août 2025. Une décision motivée par les dégâts causés aux cultures de plus de 230 000 producteurs agricoles suite à la sécheresse qui a sévit entre septembre 2023 et août 2024. Le montant de l’aide s’élève à 1 000 lei pour chaque hectare dont au moins 30 % de la surface a été touchée. Le budget de ce régime d’aide d’État s’élève à deux milliards de lei.

     

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest a approuvé ce mercredi un projet de loi sur la création du Centre d’excellence pour l’administration publique en matière de développement durable. Selon une déclaration publiée par l’exécutif, le Centre facilitera la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour le développement durable de la Roumanie à l’horizon 2030 et sera établi sur les piliers de la recherche, de l’éducation et du dialogue sur le développement durable. Le projet de loi doit être soumis au Parlement pour débat et approbation.

     

    Liban – 58 ressortissants roumains et les membres de leur famille en situation de vulnérabilité, ont été assistés dans leur rapatriement depuis le Liban et ont été transportés ce mercredi en Roumanie à bord d’un avion appartenant à l’armée de l’air roumaine. Selon le Ministère des Affaires étrangères, ils ont été assistés par le personnel de l’ambassade de Roumanie à Beyrouth et par deux équipes consulaires mobiles de l’unité de réaction rapide du Ministère des Affaires étrangères afin de délivrer les documents de voyage et d’accomplir toutes les formalités nécessaires à l’embarquement. Jusqu’à présent, 270 citoyens roumains et les membres de leur famille ont été évacués du Liban. Le Ministère des Affaires étrangères rappelle qu’un avertissement de niveau 8/9 – « Évitez tout voyage » – est en vigueur depuis octobre 2023.

     

    Egypte – La ministre roumaine des Affaires Etrangères, Luminiţa Odobescu, a rencontré ce mercredi la Ministre de la Planification, du développement économique et de la coopération internationale d’Egypte, Rania Al-Mashat. Les deux ministres ont réaffirmé l’intérêt commun pour consolider le dialogue et la coopération roumano-égyptienne sur le plan des relations bilatérales, mais aussi sur des thèmes visant les évolutions régionales et internationales. Luminiţa Odobescu a salué  les efforts de l’Egypte pour assurer la paix et la stabilité au Proche Orient et en Afrique, et remercié le pays pour le soutien accordé par les autorités égyptiennes aux opérations de rapatriement des citoyens roumains de la Bande de Gaza. La responsable roumaine a réitéré le soutien que la Roumanie accorde au Partenariat stratégique et compréhensif entre l’UE et l’Egypte. La Ministre égyptienne qui assure la co-présidence du Comité mixte de coopération économique, technique et scientifique entre les deux pays, a fait part de l’intérêt de son pays pour le développement des relations économiques et sectorielles avec la Roumanie. Elle a également évoqué les efforts du gouvernement égyptien pour développer les partenariats économiques internationaux et la gestion efficace des effets sur le plan économique des crises régionaux.

     

    Prostitution – La Chambre des Députés de Bucarest a adopté mardi un projet de loi qui sanctionne par une peine de 7 à 15 ans de prison ferme les personnes qui déterminent ou facilitent la prostitution ou qui obtiennent des bénéfices patrimoniaux suite à la pratique de la prostitution par une ou plusieurs personnes mineures. S’y ajoute l’interdiction d’exercer plusieurs droits. Des peines allant de 10 à 20 ans de prison ferme viseront l’inculpé qui a déjà commis d’autres infractions qui transgressent la liberté ou l’intégrité sexuelle, des faits de pornographie infantile, traite des êtres humains, de mineurs ou proxénétisme. Conformément à la décision des députés roumains, l’Etat accordera de l’assistance juridique gratuite et des compensations financières aux victimes de la traite de personnes, des infractions domestiques ou à grande violence.

     

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Jaqueline Cristian a été éliminée au deuxième tour du tournoi WTA 1 000 de Wuhan (Chine). Cristian a été battue 6-2, 6-4 par la Chinoise Qinwen Zheng, championne olympique à Paris. Les deux joueuses sont à égalité 2-2 dans les matchs directs. Mercredi également, la paire roumano-espagnole Monica Niculescu/Cristina Bucșa s’est inclinée 4-6, 0-6, 10-8 face à la paire Ana Danilina (Kazakhstan)/Irina Hromaceva (Russie).

     

    Météo – Il fait chaud sur la plupart du pays. Le ciel est variable avec quelques nuages sur la moitié ouest du territoire. Quelques pluies sont signalées sur l’ouest, le sud-ouest, le nord-ouest et le centre. Les maxima iront de 20 à 26 degrés. 26 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • L’UE apporte son aide aux victimes des inondations

    L’UE apporte son aide aux victimes des inondations

    Le bilan des inondations provoquées par la tempête Boris en Europe centrale et orientale s’élève déjà à plusieurs dizaines de morts. Bien que les pluies aient généralement cessé, les inondations continuent de menacer les agglomérations de la région. Ces dernières ont également causé d’importants dégâts matériels, estimés à plusieurs milliards d’euros, selon une analyse d’une société d’investissement. En Roumanie, certains experts ont estimé que le montant des dégâts dépasserait le milliard d’euros. Mais d’autres affirment que ce chiffre est optimiste et que l’ampleur des pertes pourrait doubler voire tripler.

     

    Les chiffres inquiétants de la Banque mondiales

    L’année dernière encore, une analyse de la Banque mondiale évaluait à 1,7 milliard d’euros les dommages annuels moyens causés par les inondations en Roumanie. Aujourd’hui, sept personnes sont mortes et plus de 6 500 habitations ont été endommagées par la tempête Boris. Le gouvernement roumain a affecté environ 20 millions d’euros à l’aide immédiate aux familles touchées. Bien qu’un système d’assurance obligatoire soit en place, dans les zones sinistrées de Galati et Vaslui (sud-est), qui ont été les plus touchées par les inondations, le taux d’assurance est d’environ 7 %, soit un tiers de la moyenne nationale de 23 %. La présidente de la

     

    10 milliards de d’euros de l’UE en aide aux sinistrés

    Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé jeudi l’octroi d’une aide de 10 milliards d’euros au titre du Fonds de cohésion de l’UE pour les pays d’Europe centrale, dont la Roumanie, touchés par les inondations. Elle a déclaré que l’UE disposait de deux sources d’aide potentielles – le Fonds de cohésion et le Fonds de solidarité – qu’elle pouvait utiliser pour contribuer au financement des réparations et de la reconstruction.

     

    Une résolution du Parlement européen pour faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes

    Jeudi également, à Strasbourg, le Parlement européen a adopté une résolution exprimant son inquiétude face à l’intensité et à la fréquence croissantes des phénomènes météorologiques extrêmes sur le continent et dans le monde, ainsi que son mécontentement face aux récentes coupes budgétaires dans le mécanisme de protection civile de l’UE. Dans le document sur les inondations dévastatrices en Autriche, en République tchèque, en Allemagne, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie et en Slovaquie, les députés appellent à un financement suffisant et actualisé pour accroître la préparation et améliorer le renforcement des capacités, en particulier dans la perspective du prochain budget pluriannuel de l’UE. Ils souhaitent également que le Fonds de solidarité soit « proportionnel à l’augmentation du nombre et de la gravité des catastrophes naturelles en Europe », invitent la Commission à accélérer la mobilisation des fonds pour les pays touchés et demandent que d’autres types d’aide technique et financière soient mis à disposition. Rien qu’au cours des 30 dernières années, soulignent les médias, les inondations en Europe ont touché 5,5 millions de personnes, tué près de 3 000 personnes et causé des dommages économiques d’une valeur totale de plus de 170 milliards d’euros.

  • 17.09.2024

    17.09.2024

    Inondations – Le gouvernement de Bucarest a approuvé un soutien financier direct à la population touchée par les inondations qui ont frappé l’est du pays. Elles ont tué sept personnes et touché près de 6 500 immeubles. Les hydrologues affirment que le danger des inondations est toujours présent et ont émis des alertes code rouge, orange et jaune pour les rivières des départements déjà touchés par les pluies torrentielles et les inondations. Il y a encore des habitants des lieux qui ont passé la nuit dans les abris aménagés par les autorités locales et les forces du ministère de l’Intérieur ont été renforcées avec du personnel des Inspections des situations d’urgences d’autres départements. Ils disposent de véhicules et de camions pompe pour évacuer l’eau et la boue qui inonde toujours les maisons. Entre temps, les autorités ont commencé à distribuer aux sinistrés de l’eau et des vivres provenant tant des réserves de l’Etat que de dons faits suite à des initiatives privées ou de la mobilisation citoyenne et d’entreprises. La croix rouge a également déployé dans la région des camions chargés d’eau et d’aliments.

     

    Climat – La Roumanie se propose d’atteindre la neutralité climatique avant 2045 et devancer ainsi la date butoir établie pour 2050, selon la nouvelle version du plan national intégré dans le domaine de l’énergie et des changements climatiques. Ce qui plus est, les autorités de Bucarest souhaitent qu’à l’horizon 2030, la Roumanie puisse assurer 38% de sa consommation d’énergie de sources renouvelables. Le ministère de l’Energie a annoncé mardi dans un communiqué qu’il avait publié des politiques et des mesures supplémentaires visant la hausse du taux des sources renouvelables du mix énergétique national, la réduction significative des émissions de gaz à effet de serre et la mise en place de solutions novatrices dans tous les secteurs économiques. Le plan révisé inclut aussi des mesures de réduction des émissions dans les secteurs essentiels tels l’énergie, les transports, le logement et l’industrie et souhaite à mettre en place des solutions technologiques avancées, telles l’utilisation de l’hydrogène renouvelable et l’efficacité énergétique.

     

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie débat aujourd’hui de la saisine déposée par la Haute Cour de Cassation et de Justice au sujet de ce que la presse appelle La loi des fugitifs. Adoptée en novembre 2023 par la Chambre des Députés, la Loi prévoit que les personnes condamnées définitivement qui ne se rendent pas dans un délai de sept jours à la Police, seraient poursuivies en tant que fugitives et risquent des peines allant de 6 mois à 3 ans de prison ferme. Selon la Haute Cour, cette loi transgresse le droit à un procès équitable et celui à la liberté individuelle. A la peine appliquée aux infractions d’évasion s’ajoute aussi la peine qui n’a pas été purgée au moment de la fuite, lit-on encore dans l’acte normatif. Sorin Oprescu, ex-édile en chef de la Capitale et Alina Bica, ancienne cheffe de la Direction d’investigation des faits de terrorisme et de crime organisé figurent sur la liste de personnes condamnées en Roumanie mais qui sont actuellement en cavale à l’étranger. L’Italie et la Grèce sont les pays préférés des fugitifs roumains.

     

    Commission européenne – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a présenté aujourd’hui la nouvelle équipe de commissaires européens. La proposition de la Roumanie pour un des 27 postes de commissaires, l’ex ministre des fonds européens et actuelle député européenne, Roxana Mînzatu, a été désignée Commissaire à l’occupation de la main d’œuvre, aux droits sociaux et à l’éducation. Ensuite, les commissaires élus par Ursula von der Leyen seront auditionnés par les eurodéputés et s’ils reçoivent des avis positifs, le plénum du Législatif européen doit voter l’ensemble de l’équipe. Dans ce contexte dominé par de longues procédures, la nouvelle commission pourrait commencer son mandat plus tard que prévu, même au moi de décembre.

     

    Coopération militaire – La Chambre des Députés de Bucarest a adopté le projet législatif portant sur un accord de coopération dans le domaine militaire entre la Roumanie et la République de Moldova. Aux termes du document, les deux Etats s’engagent à se soutenir dans tous les aspects relatifs à la formation et à la participation à des missions et à des opérations multinationales sous l’égide de l’ONU, de l’OSCE, de l’OTAN et de l’UE. Le député Daniel Gheorghe a déclaré que l’administration de Chisinau devrait renoncer à la neutralité qui la tient captive dans l’espace ex-soviétique et l’accord avec la Roumanie est un pas en avant dans la voie vers la standardisation de l’espace nord-atlantique. L’accord de ratification intervient alors que la République de Moldova se prépare à participer avec des militaires à l’opération déroulée par l’UE en Bosnie-Herzégovine, EUFOR, Althea, dans le cadre du contingent roumain.

     

    Musique – La 19e édition du Concours international de musique classique « George Enescu », se déroule à Bucarest jusqu’au 27 septembre sous le haut patronage du président roumain et il réunit 667 musiciens âgés de 13 à 35 ans, soit un nombre record. Initié en 1958, le Concours international « George Enescu », est un des plus importants événements de ce genre au monde puisqu’il offre aux jeunes musiciens une plate-forme sur laquelle ils peuvent se faire connaitre dans le monde. Le long des années, le concours a consolidé la position de la Roumanie sur la scène culturelle mondiale puisqu’il est l’unique concours de Roumanie affilié à la Fédération mondiale des concours internationaux de musique classiques. C’est grâce à cet événement que de nombreux musiciens talentueux ont été découverts et qu’ils sont devenus des artistes de renom. Parmi les producteurs de l’événement figure aussi la Société roumaine de radiodiffusion.

     

    Festival – La 12e édition du Festival de musique du film de Bucarest se poursuit jusqu’au 22 septembre dans un nouveau concept qui propose au public des soirées de concerts en centre-ville. Les styles varient du classique au jazz, en passant par la musique de film et le pop-fusion. A l’affiche figurent des centaines d’artistes et d’orchestres de renom du monde. Organisé par la municipalité de Bucarest par le biais du centre culturel Arcub, le festival se déroule en marge de la fête de la ville de Bucarest qui marque les 565 années de la première attestation de la ville.

     

    Météo – Températures à la hausse sur la majorité des régions de Roumanie et des maximas qui tournent autour des moyennes de la saison. Quelques pluies sont toujours au rendez-vous sur le sud, l’est, le centre, le nord et en montagne. Les maxima vont de 17 à 25 degrés. 22 degrés et du soleil à Bucarest.

     

  • Le jour du dépassement. Les ressources de la planète, en danger.

    Le jour du dépassement. Les ressources de la planète, en danger.

    Une date qui ne cesse d’avancer

     

    Les ressources de la planète ne cessent de diminuer, c’est une réalité. Pour éveiller les consciences au sujet de ce phénomène qui nous concerne tous, le Jour du dépassement de la Terre est marqué chaque année.

    C’est date évolue tous les ans en fonction de la consommation. Et cette année elle a été marquée le 1er août. C’est dire que cette fois-ci l’équivalent des besoins annuels totaux de l’humanité en ressources naturelles a été consommé en seulement sept mois.

     

    A comparer avec 2023, cette date a avancé d’un seul jour, mais à comparer avec 1970, elle a avancé de 5 mois. Ce décalage d’un jour entre 2023 et 2024 s’explique par une légère baisse des émissions de carbone, qui a toutefois été contrebalancée par un taux plus réduit d’absorption du carbone par les océans. Concrètement, bien que l’humanité ait produit monis d’émissions de carbone, les océans ont eu la même capacité d’absorption, d’où le résultat négatif.

     

    On est encore loin de nos objectifs environnementaux de 2030

     

    Et même si la tendance mondiale du dépassement a atteint un niveau de plateau cette dernière décennie, l’humanité ne cesse de perdre du terrain dans cette course aux ressources. En fait, nos actions nous éloignent des objectifs fixés pour l’année 2030, à savoir : protéger 30 % des océans, des terrains et des eaux douces de la planète et réduire d’environ 45 % les émissions de carbone au niveau mondial, par rapport à 2010. Et pourtant, cette mesure de la décarbonation pourrait influencer à elle seule de 22 jours la date du Jour du dépassement, dans les 6 années à venir.

     

    Des éco-gestes pour tous

     

    Bogdan Constantinescu, expert du recyclage, a dressé une liste des 15 actions que chacun d’entre nous peut faire pour contribuer à mieux protéger les ressources de notre planète :

     

    « La prévention est une des actions les plus importantes. Au moment où l’on fait ses courses, vaut mieux avoir une liste de tout ce que l’on veut acheter et nous demander très sérieusement si on a vraiment besoin de tout cela dans la période à venir. Deuxièmement, toujours en faisant nos courses, il faut opter pour des produits en vrac et éviter les produits emballés si possible. S’il faut quand même acheter un produit emballé, alors il faudrait chercher les emballages propices à l’environnement, que l’on peut réutiliser ou recycler par la suite. Pour ce qui est des déchets biodégradables, au moment où l’on arrive à générer ce type déchets, il faut faire attention au gaspillage alimentaire. Mieux vaut préparer une quantité de nourriture suffisante pour nous et nos proches et réutiliser le reste pour en faire d’autres plats. Sinon, ce qui reste devrait être utilisé à proximité. C’est-à-dire que si nous avons un jardin ou si l’on habite dans un immeuble en ville, on peut transformer les restes de café, d’orange ou de pomme en compost par exemple. Autre chose très importante : il faut trier nos déchets. Ou bien il faut faire attention à la manière dont l’électricité est consommée quand les appareils électroniques ne sont pas en fonction, en se procurant un interrupteur par exemple. Toujours côté énergie, il faut utiliser les ampoules LED. Attention aussi à la climatisation ou autres sources de chauffage ou refroidissement ! Fermez bien les portes pour ne pas gaspiller l’énergie consommée. Voilà donc, autant de normes pour avoir un comportement respectueux de l’environnement. En général, c’est bien de chercher de nouveaux défis, chercher tout le temps de nouvelles manières de réduire la consommation. Et cela aura aussi un impact bénéfique sur votre portefeuilles, par seulement sur l’environnement, je vous assure ! » 

     

    La journée du dépassement est un moment de tirer la sonnette d’alarme quant aux besoins de notre planète. C’est aussi un moment de faire appel à toutes et à tous de chercher des solutions pro-actives afin d’empêcher la catastrophe environnementale, puisque les ressources de la planète finiront un beau jour… mais c’est encore à nous de décider quand et comment. (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • La reforestation, une solution contre la désertification du sud de la Roumanie

    La reforestation, une solution contre la désertification du sud de la Roumanie

    De la désertification de la région d’Olténie et des récoltes plus faibles, aux tornades dans le Bărăgan et à la détérioration du delta du Danube, la Roumanie n’est pas épargnée par les effets du changement climatique. Partout sur la planète, le climat subit un changement accéléré et inquiétant, et la Roumanie n’y fait pas exception. Bien que d’une année à l’autre, les différences ne soient pas très marquantes, les changements climatiques deviennent évidents lorsque l’on regarde en arrière. Par exemple, dans les années 1970, les vagues de chaleur étaient beaucoup plus rares et les étés n’étaient pas aussi chauds, tandis que les hivers étaient très froids et enneigés, à l’inverse des hivers secs actuels.

     

    Le problème de l’environnement a toujours été, sans aucun doute, une question de sécurité nationale, déclare Mircea Fechet, ministre de l’Environnement : « Lorsque nous parlons d’environnement, nous parlons de changement climatique, et c’est une question de sécurité nationale, sachant par exemple que nous perdons 1 000 hectares de terres arables chaque année dans le sud de la Roumanie. Je ne vois pas comment cela pourrait ne pas l’être, lorsque nous constatons qu’il est nécessaire de gérer correctement la ressource en eau douce de la Roumanie, et je ne fais pas seulement référence aux ressources de surface, mais surtout à l’eau souterraine. Il n’est presque pas nécessaire de travailler au ministère pour remarquer qu’à chaque fois que je me rends dans une communauté à travers le pays, que ce soit dans mon département de Bacău ou dans d’autres départements, la première question qui m’est posée concerne presque toujours le même sujet : les gens n’ont plus d’eau. Si les puits s’asséchaient autrefois tous les 10 ou 20 ans, maintenant, chaque été, ils sont à sec. Vivre sans eau n’est pas seulement terrible, c’est impossible. Des communautés entières sont confrontées à ce phénomène de manque d’eau et s’adaptent comme elles le peuvent. Je pense que nous sommes obligés d’en parler et de dire que, si nous ne faisons rien, dans 50 ans, le sud de la Roumanie sera complètement désertifié. Si nous ne faisons rien, dans 20 ans, nous aurons un climat similaire à celui de la Grèce, ce qui, au premier abord, peut sembler agréable pour certains. Cependant, cela s’accompagne de nombreux inconvénients, car un climat aride signifie des pertes massives pour l’agriculture, des vagues de chaleur et des habitants qui vont beaucoup souffrir. »

     

    Les modifications substantielles du climat en Roumanie peuvent aussi menacer la santé humaine par un effet souvent négligé, bien qu’il puisse être très dangereux : la favorisation de l’apparition et du développement des maladies tropicales. Le paludisme est une maladie aiguë et fébrile, causée par un parasite transmis par les piqûres de moustiques du genre Anopheles, couramment rencontré en Afrique. En plus de l’augmentation des cas importés, les facteurs climatiques pourraient donc entraîner la réapparition du paludisme en Roumanie. Pas moins de cinq espèces de moustiques Anopheles sont répandues sur le territoire roumain, et l’augmentation des températures favorisera leur développement, leur permettant de se reproduire même dans les zones montagneuses.

     

    Cependant, le premier pas dans la lutte contre le changement climatique est la reforestation, déclare Mircea Fechet, ministre de l’Environnement : « En Roumanie, nous ne devrions certainement pas en arriver là, et c’est pourquoi nous utilisons tous les outils à notre disposition pour l’instant, le plus accessible étant le reboisement du sud de la Roumanie. Je suis toujours ravi lorsque mes collègues m’informent qu’ils ont trouvé 60 ou 100 hectares supplémentaires à reboiser. Nous avons désormais un protocole avec l’Agence des domaines de l’État, par lequel nous essayons d’identifier 20 000 hectares de terres dégradées, des terres sur le point d’être désertifiées, afin de les reboiser et de les sauver à la dernière minute. »

     

    Dans le sud de la Roumanie et dans les départements touchés par le phénomène de désertification, jusqu’à mille hectares de terres arables sont perdus chaque année. En Olténie, l’un des départements les plus affectés, plus de 60 % de la population vit actuellement de l’agriculture.

    22(Trad. Rada Stanica)

  • Nouvelles de plus en plus inquiétantes au sujet du réchauffement climatique

    Nouvelles de plus en plus inquiétantes au sujet du réchauffement climatique

    L’homme, seul responsable du réchauffement climatique, représente le même « danger » pour notre planète que « la météorite qui a exterminé les dinosaures ». C’est bien par ces mots que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait démarré son allocution prononcée à New York à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. « Dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. Nous sommes la météorite. Nous ne sommes pas seulement en danger, nous sommes le danger même », a martelé António Guterres, prenant à partie notamment le secteur des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), « les parrains du chaos climatique » comme il les a nommés. Réitérant son appel à taxer les bénéfices du secteur pour financer la lutte contre le réchauffement climatique, il a même avancé l’idée d’interdire la publicité des sociétés travaillant dans le domaine des énergies fossiles. « C’est un moment critique pour le climat », a souligné le Secrétaire général de l’ONU, exhortant l’humanité « à se diriger vers la bretelle de sortie de l’autoroute qui mène à l’enfer », dans le contexte où les pays signataires de l’Accord de Paris doivent se donner avant la fin de l’année de nouveaux objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre :

    « Nous jouons à la roulette russe avec la planète. Mais nous devons quitter cette autoroute de l’enfer climatique. Et la vérité est que nous avons le contrôle. La limite de 1,5 degrés Celsius est encore possible. »

     

    Le Secrétaire général de l’ONU a également exhorté les pays riches à s’engager à abandonner le charbon d’ici 2030

    Nous sommes à un moment de vérité, la bataille pour une planète vivante sera gagnée ou perdue cette décennie, selon António Guterres, qui a appelé les dirigeants du monde à prendre des mesures immédiates, notamment en réduisant considérablement la pollution liée au réchauffement climatique et en stoppant tout nouveau projet d’exploitation du charbon. Le Secrétaire général de l’ONU a également exhorté les pays riches à s’engager à abandonner le charbon d’ici 2030, à réduire la consommation du pétrole et du gaz de 60 % d’ici 2035, et à accroître les flux financiers vers les pays les plus pauvres et les plus vulnérables au climat. « Nous ne pouvons pas accepter un avenir où l’on voit les riches protégés dans des bulles climatisées tandis que le reste de l’humanité se voit secoué par des conditions météorologiques extrêmes dans des territoires invivables », a-t-il ajouté.

    Et la vision du Secrétaire général de l’ONU est étayée par des données statistiques irréfutables. En effet, plus de 60.000 personnes sont mortes à cause de la chaleur l’année dernière en Europe, et les chercheurs tablent sur un nombre de 100.000 victimes annuelles d’ici 2040, en l’absence de mesures supplémentaires.

     

    Selon l’annonce du service Copernicus, l’accélération du réchauffement climatique bat de nouveaux records

    Dans une interview pour la chaîne Euronews, Carlo Buontempo, directeur du service de surveillance du climat de l’UE Copernicus, ne mâche pas ses mots :

    « Les décès causés par la chaleur ont augmenté en Europe de 30 % au cours des 20 dernières années. Et la situation est directement liée à l’augmentation des températures, aux périodes caniculaires, aux vagues de chaleur, qui deviennent de plus en plus intenses et étendues. Nous devrions nous attendre à une augmentation conséquente des températures, certainement au cours des cinq prochaines années. »

    Selon l’annonce faite par le service Copernicus au mois de juin dernier, l’accélération du réchauffement climatique bat de nouveaux records, traduits pour la première fois par le dépassement des températures moyennes enregistrées pendant 12 mois consécutifs. La vague de chaleur qui dure depuis un an est « choquante mais pas surprenante » compte tenu du changement climatique provoqué par l’homme, a déclaré Carlo Buontempo, qui n’hésite pas à avertir que le pire est devant nous, à moins de réduire la pollution liée à l’utilisation des énergies fossiles. Les données de Copernicus ont montré que tous les mois depuis le mois de juillet 2023 ont été enregistrées des températures supérieures d’au moins 1,5° par rapport aux températures de l’époque préindustrielle. Considérées comme la principale cause du changement climatique, les émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion de énergies fossiles ont atteint des niveaux record l’année dernière, et cela au fi des accords mondiaux visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre et une expansion rapide des énergies renouvelables. La planète se réchauffe et la chaleur entraîne davantage de précipitations et la fonte des glaces, ce qui ne tarde pas de provoquer des phénomènes météo extrêmes, qui provoquent de gros dégâts au secteur agricole, qui poussent les populations affectées à prendre le chemin de l’émigration, et qui affectent grandement l’état de santé de la population mondiale, avertissent de concert les experts. Les dernières données montrent que le monde est « loin » de pouvoir atteindre l’objectif clé de l’Accord mondial de Paris de 2015, soit celui de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

    La Terre se réchauffe à un rythme effréné et les températures font sauter tous les records précédents, préviennent les experts. Des nouvelles études concluent par ailleurs que les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront plus fréquents et que la sauvegarde de la biodiversité se trouve en grand danger. L’intensité des vagues de chaleur « mortelles », des inondations, des ouragans et d’autres événements climatiques extrêmes se sont déjà aggravés, et la tendance inquiète les spécialistes. Pourtant, « dépasser le seuil climatique de 1,5°C n’agit pas comme un interrupteur qui allume toutes sortes de calamités climatiques, mais chaque petit réchauffement supplémentaire concoure à aggraver la donne », l’on peut lire sur le site de l’Administration américaine de l’atmosphère et des océans. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Recompenser les courageux

    Recompenser les courageux

    Ce printemps, Agent Green, une ONG qui se consacre aux problématiques environnementales, a fêté son 15e anniversaire. Depuis sa création, Agent Green a fait campagne pour la protection des espaces verts, a lutté contre l’exploitation forestière illégale et a mené des campagnes de lobbying en faveur des droits des animaux. Ses actions dérangent souvent divers intérêts politiques et économiques et les activistes doivent en payer le prix.

     

    Gabriel Paun, un activiste contre la mafia forestière

     

    Par exemple, le fondateur de l’association, Gabriel Păun a été blessé lors d’altercations avec des membres de la « mafia forestière » alors qu’il cherchait à documenter et entraver la coupe illégale d’arbres. Ainsi, en Roumanie, faire campagne contre certaines atteintes à l’environnement est devenu une question de courage extrême. Or le courage mérite d’être reconnu et, pourquoi pas, récompensé ! C’est ce qu’a pensé Gabriel Păun lorsque, pour célébrer le 15e anniversaire d’Agent Green, il a organisé le Gala du courage afin de décerner 10 prix à des activistes civiques, et pas seulement dans le domaine de l’environnement.

     

    Célèbrer le courrage dans divers domaines

     

    « Je voulais montrer que je ne suis pas seul, mais en même temps attirer l’attention sur le fait que l’activisme civique risque de rester une activité solitaire ». C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’intention du Gala du courage, mais son objectif est plus large, comme l’explique Gabriel Păun lui-même : « Il devrait être naturel d’exercer le courage dont nous sommes tous dotés, mais je vois de moins en moins ce courage exprimé et mis en pratique. Cela me donne le sentiment que, au moins dans mon domaine, celui de la conservation de la nature, les choses deviennent, sinon impossibles, du moins difficiles. Une organisation non gouvernementale doit être le porte-parole de toute une société. Mais si la société est silencieuse, si elle est tombée dans le désespoir, le mépris et la non-implication, alors sa voix disparaît. Je l’ai constaté en discutant avec des personnes d’autres secteurs de la société, c’est-à-dire dans tous les secteurs de la société qui sont confrontés au même problème. C’est ainsi que j’ai eu l’idée du Gala du courage, où nous avons célébré le courage de personnes plus ou moins connues agissante dans divers domaines : l’éducation, la science, l’art, la culture, l’activisme, le journalisme. Cet événement a été couronné de succès, au-delà des espérances. »

     

    Les courageux de l’année

    La cérémonie s’est déroulée à l’Athénée roumain, au son de des violoncelles de l’ensemble Violoncelissimo dirigé par le président de la Philarmonie de Bucarest, Marin Cazacu et les diplômes ont été créés par l’artiste visuel Dan Perjovski. Qui étaient les lauréats ? Gabriel Păun nous en présente certains : « Nous avons tout d’abord fait monter sur scène une actrice rom, Alina Serban, qui a prononcé un discours absolument magnifique. Elle m’a rempli d’émotion et a été félicitée par le réalisateur Cristian Mungiu, qui a réalisé le célèbre film RMN, un film qui non seulement vaut la peine d’être vu, mais qui doit l’être parce qu’il met en évidence la discrimination ethnique en Roumanie. Nous avons également tendu la main à la communauté LGBTQ, car là aussi, nous sommes encore confrontés à des mentalités rétrogrades et il reste beaucoup à faire. Nous avons également encouragé le journalisme environnemental, afin de nous rapprocher de notre domaine, et nous avons récompensé Ramona Țintea, avec qui nous avons réalisé de nombreux reportages environnementaux sur les forêts, les aliments empoisonnés, les décharges illégales et bien d’autres sujets. Nous avons rendu hommage à Stefan Neagu, un héros des forêts. Nous avons l’habitude d’entendre mon nom ou celui d’autres activistes ou journalistes courageux qui dénoncent des actes répréhensibles, mais il y a aussi des scientifiques, des chercheurs de l’ombre qui sont en train de révolutionner les forêts. Stefan Neagu est à l’origine du célèbre inventaire forestier national qui nous dit combien de forêts poussent en un an, mais aussi combien nous en perdons en même temps sans laisser de traces. Mais ce n’est pas tout. Il a mis en cause un ancien secrétaire d’État aux forêts auprès du ministère de l’environnement. Deux heures après ses révélations, il était licencié sans autre forme de procès. C’est sans précédent et je ne pense pas qu’un activiste ou un journaliste ait réussi à le faire. »

     

    Une cuillère pour éteindre un grand feu

     

    Parmi les lauréats, le poète Radu Vancu a reçu le prix du courage pour la paix, la coopération et l’anti-fanatisme. Radu Vancu démontre ainsi que même les écrivains et les intellectuels soutiennent l’engagement civique, comme le regretté écrivain israélien Amos Oz, qui a mentionné pour la première fois l’”Ordre de la cuillère”, devenu le symbole du Gala du courage à Bucarest. Radu Vancu nous en dit plus sur Amos Oz : « Je ne pense pas qu’il imaginait que cela deviendrait un véritable ordre comme c’est le cas aujourd’hui, mais il l’a institué comme une proposition en 2004, dans un livre dont le titre pourrait très bien faire office de logo du Gala du Courage. « Comment guérir un fanatique » est un livre extraordinaire, dans lequel Oz dit notamment ceci : il y a fondamentalement trois types de réaction à une catastrophe, par exemple un incendie. La première réaction consiste à suivre son instinct de conservation, à s’enfuir et à laisser brûler ceux qui ne peuvent pas s’enfuir. La deuxième réaction est d’envoyer une lettre de protestation à son journal préféré. Et la troisième réaction, pour ceux qui n’ont pas accès aux plateformes médiatiques, journaux, télévision et autres, est de prendre un seau, une tasse, un verre, une cuillère à café, tout ce qui est à portée de main, de prendre de l’eau et de venir éteindre le feu. Nous sommes nombreux et beaucoup de cuillères peuvent éteindre de grands incendies. Et il a dit : « Je propose que nous instituions l’ordre de la cuillère, que nous portions éventuellement une cuillère à la boutonnière, ceux d’entre nous qui sont prêts à donner quelques grammes de leur altruisme pour d’autres êtres humains, en essayant de sauver ce qui peut l’être. » »

     

    L’ordre de la cuillère

     

    En 2006, une institution suédoise a même repris cette idée de la coalition de petits gestes pour créer une force puissante et a créé l’« Ordre de la cuillère » qui se porte au revers du manteau et que l’association Agent Green a importé à Bucarest. Radu Vancu poursuit : « J’ai parlé de cet ordre de la cuillère dans mon discours d’ouverture du festival de littérature d’Odessa, en exil à Bucarest. Gabriel Păun a entendu mes propos sur l’Ordre de la cuillère et a eu la merveilleuse idée de proposer la création d’un Ordre de la cuillère lors du Gala du courage. Il est également venu avec des cuillères en argent ornées d’edelweiss, le symbole d’Agent Green. Et nous avons proposé la création de l’Ordre de la Cuillère en Roumanie, parce que nous avons fait un peu d’arithmétique élémentaire. 20 millions de Roumains multipliés par une cuillère de 10 ml chacun, c’est deux cents tonnes d’eau, de quoi éteindre de grands incendies. Il y a suffisamment de courage et d’humanité en Roumanie pour éteindre de grands incendies. »
    …a déclaré le poète Radu Vancu, celui qui s’est vu décerner le prix du courage pour la paix, la coopération et l’anti-fanatisme décerné par l’ONG Agent Green dans le cadre d’un Gala du courage.

  • 13.06.2024 (mise à jour)

    13.06.2024 (mise à jour)

    Gouvernement – Le gouvernement roumain a approuvé jeudi un projet de décret d’urgence visant le financement par le Fonds de l’Environnement de projets de développement de l’infrastructure de management intégré des déchets. Les bénéficiaires des projets sont des associations de développement intercommunautaire organisés au niveau des départements et d’autres structures.  Toute une série de projets ont pris des retards et leurs bénéficiaires ont proposé de remettre leur financement au prochain exercice financier. Cette démarche est de nature à soutenir la mise en place des projets déroulés par les autorités publiques locales. Elle vise à assurer le financement des investissements qui complètent les systèmes de management intégré des déchets, lit-on dans un communiqué. Jeudi également, le gouvernement de Bucarest a approuvé de nouvelles normes de prévention des cyberattaques contre les établissements de santé et la création d’un registre unique de tous les hôpitaux et de toutes les cliniques. Par ailleurs, le gouvernement a également adopté un décret d’urgence qui rend possible le monitoring par le biais de bracelets électroniques des personnes sous contrôle judiciaire ou assignés à domicile, ainsi que des personnes mises en liberté conditionnelle.

     

    Fête des héros – Le ministère roumain de la Défense a organisé ce jeudi des cérémonies militaires et religieuses dédiées à la Journée des Héros dans les grandes garnisons du pays, aux mausolées des héros et aux cimetières d’honneur. Les noms des héros roumains tombés sur les champs d’honneur de l’armée roumaine ou dans les missions accomplies sur les théâtres d’opérations ont été symboliquement prononcés. « Nous faisons part de notre reconnaissance envers les héros qui ont survécu aux horreurs de la Seconde guerre mondiale, envers ceux qui se sont opposés à la dictature communiste et qui ont combattu pour la liberté durant la Révolution de décembre 1989, contribuant d’une manière décisive au renversement du régime totalitaire de Roumanie », c’est le message rendu public par le président roumain, Klaus Iohannis. Il a exprimé son appréciation envers celles et ceux qui font actuellement partie du système de défense. En signe de reconnaissance aux héros de la patrie tombés sur les champs d’honneur durant la première guerre mondiale, les autorités de l’Etat roumain ont décidé en 1920 que la Journée des Héros serait une fête nationale, célébrée le jour de l’Ascension. En 1990, cette tradition de l’entre-deux-guerres a été renouvelée. Les chrétiens orthodoxes (majoritaires) et les gréco-catholiques célèbrent ce jeudi l’Ascension du Seigneur, le moment où Jésus-Christ est monté au ciel depuis le Mont des Oliviers à Jérusalem, 40 jours après Sa Résurrection.

     

    Météo – Températures à la baisse vendredi en Roumanie avec des maxima allant de 21 à 27 degrés. Les pluies seront présentes surtout sur le sud et le sud-est. Les pluies et orages seront également présents à Bucarest. Les maxima monteront jusqu’à 25 degrés dans la Capitale roumaine.

     

  • Des nids artificiels au bénéfice du faucon sacre

    Des nids artificiels au bénéfice du faucon sacre

    60 nids artificiels seront placés en haut des piliers haute tension au sud du pays, a annoncé la Société roumaine d’Ornithologie. Les premiers neuf nids ont d’ores et déjà été montés à mi-avril dans plusieurs endroits de la région du Dobroudja, ainsi que le Bărăgan et dans le sud de la Valachie, fruit du partenariat entre Société roumaine d’Ornithologie et Transelectrica.

     

    Protéger cette espèce menacée en Roumanie

     

    La mesure fait partie d’un projet international de conservation du faucon sacre, une espèce en menacée en Roumanie et en Bulgarie. Cette mesure de conservation est nécessaire vu que, selon observations faites dans d’autres parties de l’aréal occupé par le faucon sacre, l’absence des lieux de nidification empêche la reproduction de l’espèce, d’autant que l’espèce ne construit pas ses propres nids, mais occupent les nids d’autres espèces. Le nid artificiel, fabriqué en aluminium sur la base d’un modèle utilisé dans d’autres projets similaires implantés en Europe, compte un volume de 0,2 mètres cubes et pèse près de 8 kg. Bon à savoir, le nid artificiel peut également être convoité par d’autres espèces d’oiseaux de proie, en particulier par le faucon crécerelle et la buse féroce, cette dernière confectionnant son propre nid à l’intérieur du nid d’aluminium. Des spécialistes ont par ailleurs remarqué que ces nids peuvent également être occupés par le corbeau freux, voire par le grand corbeau, espèce commune de la région de Dobroudja ains qu’en Bulgarie.

     

    Les nids offrent en outre un lieu de nidification permanent, alors que les nids naturels se voient périodiquement supprimés pour éviter le risque de les voir endommager les lignes électriques. Autre avantage de l’emplacement des nids artificiels : les lignes électriques protègent les poussins contre le braconnage dans le nid, une menace qui pèse lourdement sur de nombreuses espèces d’oiseaux de rapace, y compris pour le faucon sacre. De plus, la pollution produite par l’activité humaine est éloignée des nids, ce qui augmente les chances de reproduction de l’espèce.

     

    La présence du faucon dans une région confirme la richesse de son écosystème, de l’habitat dans son ensemble

     

    Alida Barbu, de la Société roumaine d’ornithologie, explique la mise que représente la conservation de cette espèce :

    « La conservation de toute espèce est importante. Mais il est essentiel à ce que nous concentrions nos efforts pour tenter de sauver les espèces menacées, certaines en voie de disparition. Parce qu’un écosystème appauvri devient plus vulnérable aux changements. Il est donc essentiel à ce que l’on redouble les efforts consentis, ne fut-ce qu’au niveau européen, d’accroître le nombre d’exemplaires de faucon sacre. L’on compte deux sous-espèces de faucon sacre chez nous, dans le sud-est et dans l’ouest de la Roumanie. Et l’importance du faucon sacre pour l’écosystème réside dans le fait qu’il s’agit d’un prédateur spécialisé, situé en haut de la chaîne trophique. Sa présence dans une région confirme la richesse de son écosystème, de l’habitat dans son ensemble. »

     

     

    Au cours des mois suivants, l’action se poursuivra dans la même zone, l’emplacement des nids artificiels couvrant les sites Natura 2000 couverts par le projet Life for Falcons ainsi que les zones situées à proximité de ces sites. Le projet, censé « garantir la restauration de la population du faucon sacre, cette espèce menacée en Bulgarie et dans le sud de la Roumanie » s’étend sur 5 années, et bénéficie d’une participation financière du programme LIFE de l’Union européenne. Parmi les espèces de faucons présentes en Roumanie, les exemplaires de faucon sacre sont si rares que nous pourrions les compter sur les doigts des deux mains, nous informe le site de la Société roumaine d’ornithologie.

     

    Les exemplaires de faucon sacre sont si rares que nous pourrions les compter sur les doigts des deux mains

     

    L’espèce nidifie dans les régions arides, de steppe, du sud et de l’est du continent européen, privilégiant les espaces ouverts, qui comptent des zones de bois et des pâturages. Grand et fort autant qu’agile et rapide, très agressif et persévérant dans la poursuite de sa proie, le faucon sacre appelle l’admiration de tous ceux qui ont la chance d’observer ses prouesses.

     

    Depuis 2004, la Société roumaine d’ornithologie a développé plusieurs projets censés assurer la conservation de l’espèce. Cependant, après deux décennies de surveillance constante du nombre d’exemplaires force est de constater que des mesures de préservation active s’avèrent indispensables pour assurer sa survie. Le projet actuel poursuit quatre objectifs : protéger le faucon sacre contre le braconnage, l’empoisonnement et les chocs électriques, améliorer son accès aux ressources alimentaires, protéger les zones de nidification et soutenir les communautés locales. (Trad. Ionut Jugureanu)

     

     

  • “La ronde du recyclage”

    “La ronde du recyclage”

    Comment ça marche

     

    Les Roumains sont les mauvais élèves du recyclage en Europe. L’Union européenne ayant demandé à tous les États membres d’atteindre un taux de 55 % d’ici à 2025, la Roumanie a lancé, à la fin de l’année dernière, le système de garantie-retour (SGR), le plus grand projet national d’économie circulaire à l’heure actuelle, dans l’espoir de redresser au moins partiellement la situation.

     

    Les « rouages » du système sont les 19 millions de Roumains : chaque citoyen paie une garantie de 50 bani (environ 10 centimes d’euro) lorsqu’il achète une boisson dans un emballage en verre, en plastique ou en métal d’une contenance maximale de 3 litres. Après avoir été vidé, l’emballage marqué SGR peut être rapporté à n’importe quel point de collecte mis à disposition chez les détaillants. En échange de l’emballage vide, le consommateur reçoit le montant de la garantie initialement payée, soit en espèces, soit sous la forme d’un bon d’achat. L’ambition des autorités est de retirer chaque année du marché environ 7 milliards de ces emballages qui, après comptage, tri et compactage, seront vendus à des recycleurs.

     

    Géré par RetuRo, le système de garantie-retour est donc considéré comme l’un des leviers importants afin d’atteindre les objectifs de collecte et de recyclage fixés par l’Union européenne. Sa mise en œuvre devrait également avoir un effet bénéfique significatif sur le comportement des Roumains en matière de recyclage.

     

    “La ronde du recyclage”

     

    Mihaela Frăsineanu, conseillère d’État auprès du Premier ministre, explique d’où vient le nom du projet « La ronde du recyclage » et évoque les autres avantages du SGR :

    « La ronde est une danse traditionnelle moldave, mais c’est aussi le symbole du cercle, un symbole que l’on retrouve également sur le logo de RetuRo et allons un peu plus loin ! C’est le symbole du plus grand projet d’économie circulaire en Roumanie ! C’est le symbole d’un projet qui implique plus de 19 millions de personnes et c’est avant tout le symbole de notre responsabilité envers l’environnement. Même en s’arrêtant au fait que nous rendons le pays plus propre, c’est quand même déjà un pas en avant extrêmement important ! Mais au-delà, il y a des choses que l’on ne voit pas du premier coup d’œil. Nous ne voyons pas que nous parlons d’optimisation des ressources, nous ne voyons pas que nous parlons de réduire notre empreinte carbone. Nous ne voyons pas que nous parlons également d’efficacité en termes de ressources humaines. Nous ne voyons pas que nous parlons également des ressources financières impliquées et de la responsabilité financière. Nous parlons enfin d’une responsabilité sociale et d’une responsabilité économique. » 

     

    Quatre grands centres régionaux de recyclage déjà inaugurés

     

    Le 13 mai, RetuRO a inauguré un nouveau centre régional de comptage et de tri des emballages garantis près de Bucarest, à Otopeni. Il s’agit du quatrième centre de ce type après ceux de Cluj, de Brasov et de Timis. D’une superficie de 10 000 mètres carrés et doté d’équipements de pointe, le nouveau centre a une capacité annuelle de comptage d’environ 900 millions d’emballages et une capacité de tri et de traitement par type de matériau (PET, métal, verre) deux fois plus importante, soit 1,8 milliard d’emballages.

     

    « Le système de garantie de retour est dans une dynamique permanente, les Roumains retournent de plus en plus d’emballages et l’évolution que nous enregistrons en permanence reflète de plus en plus l’implication des consommateurs. Au cours des trois prochains mois, nous prévoyons d’ouvrir d’autres centres de comptage et de tri dans les départements de Dolj, de Bacau et de Prahova » – précise Gemma Webb, PDG et présidente du conseil d’administration de RetuRO.

     

    Le coulisses du projet

     

    Alice Nichita, de l’Association des producteurs de boissons non alcoolisées pour le développement durable, ajoute :

    « Très peu de Systèmes de Garantie-Retour existants ont déjà inauguré leur quatrième centre, et nous l’avons inauguré moins de six mois après le lancement du système. Je ne pense pas qu’il y ait un autre programme qui dispose de 10 centres de collecte et de tri comme RetuRo devrait en avoir à l’issue de sa première année d’activité. Il s’agit d’un projet ambitieux qui a toutes les chances de réussir. Il y a eu beaucoup d’étapes, en effet, parce que de tels projets ne sont pas des sprints ou des tests, ce sont des choses qu’il faut construire efficacement dès le premier jour et ne pas renoncer aux principes, et ces principes, nous voulons les voir mis en œuvre et porter leurs fruits. Et je suis fier de vous dire que lorsque nous recevons des demandes de collègues d’autres pays, en particulier d’Europe occidentale, qui souhaitent apprendre de nous, venir ici en visite de travail, voir quelles sont les étapes et les leçons que nous avons apprises au cours de ce projet, cela nous rend très fiers et nous honore».

     

     

    La République de Moldova est l’un des pays intéressés par la reprise de cette bonne pratique roumaine.

     

    Sergiu Lazarenco, ministre de l’environnement à Chisinau affirme :

    « Nous souhaitons que le Système de Garantie-Retour soit opérationnel en République de Moldova d’ici 2027. Nous sommes conscients que la mise en œuvre de ce système implique des défis et des responsabilités considérables, mais il est certain qu’en mettant en œuvre ce système, les citoyens deviendront plus responsables, l’environnement deviendra plus propre, nous développerons l’économie circulaire, nous créerons de nouvelles opportunités de développement économique et, plus important encore, nous créerons également de nouveaux emplois. Je suis très heureux de constater que les citoyens des deux pays sont de plus en plus conscients et préoccupés par les questions environnementales. C’est ce qui nous pousse à être encore plus déterminés, à entreprendre des politiques et des actions environnementales compliquées mais nécessaires. Nous ne pouvons plus retarder la mise en œuvre des réformes environnementales. En investissant dans des projets environnementaux, nous investissons dans l’avenir !”

     

    Pour et contre ce système

     

    Pour l’instant, tous les commerçants roumains n’ont pas adhéré au Système de Garantie de Retour ou certains de ceux qui l’ont fait veulent déjà quitter la « ronde du recyclage », invoquant une transition difficile. Et pour cause. Parfois, les machines de recyclage sur place ne fonctionnent pas ou bien elles sont pleines ou elles ne lisent pas les codes-barres des emballages à retourner. Plus encore, les petits magasins de quartier ne disposent pas d’un espace de stockage adéquat pour les canettes ou bouteilles vides en attendant que les machines les ramassent. Quant aux clients, certains sont mécontents de ne pas pouvoir utiliser les tickets qu’ils reçoivent dans n’importe quel magasin, mais seulement dans celui où ils ont recyclé. Mais malgré les difficultés inhérentes à toute nouvelle initiative, le Système de Garantie-Retour n’a cessé de croître depuis ses débuts en novembre 2023. En voici un exemple. Pour le seul mois d’avril, 160 millions d’emballages ont été collectés et l’ambition des autorités est de franchir la barre des 200 millions en un seul mois. Cela signifie, avec l’aide de 19 millions de Roumains, on espère avoir bientôt autant de cartons de boissons en moins dans les décharges, les lits des rivières et les forêts. (trad. Clémence Lheureux)