Tag: environnement

  • Objectif : avoir uniquement des emballages recyclables à l’horizon 2025

    Objectif : avoir uniquement des emballages recyclables à l’horizon 2025

    Un système efficace pour le recyclage des emballages des boissons

     

    Le système de garantie-retour (SGR) est un instrument efficace pour renforcer le tri sélectif et notamment pour aider à recycler les emballages des boissons. C’est un mécanisme par lequel les différentes parties de la chaîne production – consommation – recyclage mettent en place un système permettant à retourner les emballages en plastique en échange d’une petite somme argent, appelée « garantie ». Concrètement, en s’achetant une boisson en bouteille en plastique le consommateur paye, à part le prix du produit, une autre petite somme qui lui sera retournée au moment où il dépose l’emballage pour le faire recycler. Histoire d’empêcher que les bouteilles en plastique arrivent dans les décharges publiques ou dans la nature.

     

    « Viens faire la ronde du recyclage ! » C’est sous ce slogan, que cette opération se déroule en Roumanie.

     

    Un nouveau centre de recyclage, ultra moderne, à Brasov

     

    Récemment, un 3e centre de recyclage du « système garantie-retour » a ouvert ses portes à Brasov, au centre de la Roumanie. Il s’étale sur 3 300 m² et il est doté d’équipements de dernière génération pour le traitement des emballages, dont des machines à compter les PET et les canettes d’aluminium, des machines pour compter les emballages en verre, des dépôts pour stocker le verre et autres.

     

    Présent à l’inauguration, le ministre de l’Environnement, Mircea Fechet, a précisé que les 3 centres ouverts jusqu’ici pouvaient collecter 1,7 milliards d’emballages par an, soit 3 fois de plus que le total des emballages introduits sur le marché dans le système SGR.

     

    Mircea Fechet : « D’ici la fin de l’année, seuls les emballages du type SGR devraient rester sur le marché. En nature – je ne sais pas si ce sera cette année, mais jusqu’à la fin de l’année prochaine, je m’attends à ce qu’il n’y ait plus de champs remplis de PET. Nous avons inauguré le 3e centre de tri sélectif. C’est quelque chose d’extraordinaire, puisqu’il s’agit d’emplois verts nouvellement crées, d’investissements de plusieurs millions d’euros, et, ce qui est le plus important, il s’agit d’un parcours que nous avons assumé qui est dans la bonne voie. Le système garantie-retour a aidé à collecter 30 000 emballages en décembre dernier, 2 millions – en janvier et environ 20 millions – en février. Voilà donc, on a eu une croissance exponentielle : près de 80 millions de PET, canettes d’aluminium et bouteilles en verre. Nous avons réussi à franchir le seuil de 3 millions d’emballages collectés par jour. Essayez d’imaginer cela en nature : 3 millions de déchets en plastique dans la forêt ou au bord d’un lac… Aujourd’hui, ils sont 3 millions de déchets en plastique qui ont été ramenés là où il faut : à l’usine de recyclage. Et puis, ces centres de tri sélectif font aussi d’autres types d’investissements. Je suis extrêmement optimiste et j’attends l’ouverture des futurs centres. »

     

    On compte sur la bienveillance de la population 

     

    Mais, au fait, qu’est-ce qui se passe avec les emballages qui ne sont pas collectés ?

     

    Le ministre de l’Environnement, Mircea Fechet ajoute : « Je ne vais pas insister sur la somme de la garantie. A mon avis elle suffit. Je sais que certains Roumains préfèrent y renoncer et jeter les bouteilles à la poubelle. Mais je suis persuadé qu’en fin de compte cet emballage-là finira par être récupéré par une autre personne qui l’emmènera au recyclage, avant que le déchet arrive dans une décharge ou en nature. C’est ce qui se passe dans tous les pays où le système de garantie-retour a été mis en place ».

     

    En Roumanie, ce système a été lancé le 30 novembre 2023. A compter de ce moment-là le prix d’une boisson en bouteille de 100 ml à 3 litres a augmenté de 50 bani, qui seront retournés au moment où la bouteille est déposée dans un dispositif de recyclage, installé dans les différents magasins. Pas besoin d’avoir le ticket, il suffit de placer l’emballage dans le dispositif pour recevoir la somme qui lui correspond. Objectif : avoir uniquement des emballages recyclables à l’horizon 2025.

    (trad. Valentina Beleavski)

  • Un budget record pour des voitures moins polluantes

    Un budget record pour des voitures moins polluantes

    Un parc automobile national vieilli

     

    Selon les statistiques, la Roumanie possède toujours un parc automobile national vieilli, dominé par des voitures anciennes et polluantes, dont la plupart ont été importées d’occasion depuis les pays d’Occident. Et cela fait des années que les autorités tentent d’améliorer l’état des choses par un programme appelé « le Tacot » qui offre des primes à la casse aux Roumains qui souhaitent remplacer leur vieille voiture par une autre flambant neuve et moins polluante. Il est encourageant d’observer que les ventes de véhicules électriques n’ont fait qu’augmenter. De 38 unités seulement en 2016, à plus de 2 400 en 2020. En 2021 les Roumains en on acheté plus de 10 000 et en 2023, plus de 11 000. Le long de toutes ces années, l’Etat a subventionné l’achat de plus de 38 000 véhicules électriques. Le ministère de l’environnement de Bucarest a lancé ce mardi une nouvelle édition du programme de renouvellement du parc automobile destinée exclusivement à l’achat de véhicules hybrides plug-in et électriques. L’enveloppe allouée est de quelque 200 millions d’euros, un montant record dont bénéficieront tant les personnes morales que les institutions d’Etat. Les fonds se sont épuisés en moins de deux heures depuis le lancement du programme, conformément aux chiffres analysées par la presse économique roumaine.

     

    La première auto électrique produite en Roumanie

     

    L’édition de cette année du programme le Tacot a été inaugurée par le ministre de l’environnement, Mircea Fechet, dans le cadre d’une visite aux usines Ford Otosan à Craiova (sud), premier producteur de véhicules électriques de Roumanie. Mircea Fechet : « Et parce que nous évoquons ce budget record d’un milliard de lei, il est lié à un autre élément de nouveauté, tout aussi important, respectivement le fait que c’ici en Roumanie, aux usines Ford, que sera produite prochainement la première auto électrique de Roumanie. C’est une nouvelle extraordinaire pour la qualité de l’air de Roumanie et aussi une nouvelle extraordinaire, j’en suis sûr pour l’économie roumaine en général », a déclaré le ministre Fechet. Celui-ci est également convaincu qu’une des principales raisons pour lesquelles les Roumains ont choisi d’acheter un véhicule électrique a été le fait que l’Etat leur avait accordé des bonus.

     

    La société turco-américaine Ford Otosan est un investisseur stratégique dans la région et une de ses usines les moins polluantes est celle de Craiova – affirme pour sa part le président de Ford Otosan România, Mujdat Tiryaki. Conformément aux statistiques fournies par le producteur, toutes les 61 secondes, une voiture sort des portes des usines de Craiova, où se produisent également un millier de moteurs par jour.

     

    Et c’est également à Craiova que le président de l’Administration du fonds de l’environnement, Laurenţiu Neculaescu, a précisé que le programme de renouvellement du parc automobile vient de fêter son 20e anniversaire. Au cours de ces deux décennies le ministère de l’environnement a subventionné l’achat de plus de 700 000 voitures neuves.

  • Le flash – 28.02.2024

    Le flash – 28.02.2024

    Elections – Le premier tour des élections présidentielles de Roumanie se déroulera le 15 septembre et le second, si nécessaire le 29 septembre. La décision a été adoptée mardi par la coalition gouvernementale PSD-PNL, qui a renoncé à l’idée de l’organiser le scrutin législatif le long de deux jours pour les Roumains qui vivent à l’extérieur du pays, parce que cette variante aurait transgressé le droit constitutionnel des personnes à l’intérieur du pays, qui se rendent aux urnes durant un seul jour. Selon des sources politiques, la coalition a décidé de porter la fermeture des bureaux de vote de 21 heures actuelles à 22 heures et dans certains cas même jusqu’à 24 heures. Rappelons-le, les élections pour le Parlement européen se dérouleront le 9 juin, en même temps que les élections locales. Et c’est également cette année, en décembre que les Roumains sont appelés aux urnes pour élire leurs sénateurs et députés.

     

    Environnement – La Roumanie a besoin d’un pacte national censé rendre la protection de l’environnement une priorité, a déclaré le président roumain, Klaus Iohannis, dans le cadre d’une réunion avec plusieurs ONGs du domaine. Il a dit que la protection de l’environnement ne devrait pas être négligée et a souligné qu’elle influence directement la qualité de la vie, la santé et la sécurité des citoyens. M Iohannis a affirmé que les mesures dans le domaine de l’accès à l’énergie devraient soutenir les consommateurs les plus vulnérables par les investissements qui réduisent simultanément les factures et la pollution. Selon le président roumain, au moins une partie de la technologie verte utilisée dans les nouveaux investissements devraient être fabriquée en Roumanie, pour générer de nouveaux emplois et de la plus-value dans l’économie nationale. Il a également précisé qu’il était essentiel que la législation nationale facilite une transition verte ordonnée et équitable et a souligné que le Parlement avait une responsabilité majeure à ce sujet. Pour sa part, le chef du cabinet de Bucarest, Marcel Ciolacu a plaidé pour des partenariats entre le secteur public et la société civile dans le domaine de la protection de l’environnement. Le premier ministre a souligné le rôle des ONGs dans ce domaine et a affirmé que le développement durable, la lutte contre les effets des changements climatiques, la réhabilitation et la protection de la nature, mais aussi l’éducation devraient être les piliers sur lesquels la Roumanie devrait évoluer.

     

    Drogue – La Chambre des Députés de Bucarest a adopté un projet de loi qui prévoit la création d’un registre national des personnes ayant commis des infractions du domaine du trafic de drogue, similaire à celui des agresseurs sexuels, qui existe déjà. Les personnes inscrites dans ce registre risquent des peines allant de 3 mois à 2 ans, s’ils ne communiquent périodiquement aux institutions spécialisées plusieurs informations sur leurs déplacements dans la localité ou s’ils changent de domicile. L’année dernière, les procureurs du Parquet antimafia et antiterroriste traitaient plus de 26 000 dossiers ayant comme objet le trafic de substances interdites. Selon les statistiques, au niveau communautaire en 2022, la Roumanie était en dessous de la moyenne européenne pour ce qui est de la consommation de la majorité des types de drogue.

     

    Chorales – Les chorales d’enfants de la radio publique roumaine et de la radiodiffusion bulgare se produiront ensemble jeudi à la Salle de Concerts de la Radiodiffusion roumaine. C’est pour la première fois que ces deux chorales donnes un concert ensemble et son programme est vraiment spectaculaire. Cet événement est une partie du programme de coopération internationale des deux radios publiques. Le même jour, la Chorale d’enfants de la radiodiffusion bulgare ouvrira la réception organisée par l’ambassade de Bulgarie à Bucarest à l’occasion de la Fête nationale de ce pays, le 3 mars.

     

    Incendie – Deux ressortissants roumains sont décédés dans l’incendie qui a eu lieu la semaine dernière dans la ville espagnole de Valence – a annoncé mardi en soirée le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Les deux personnes avaient initialement été portées disparues. Les autorités roumaines maintiennent le contact avec celles espagnoles et avec les ressortissants roumains touchés par l’incendie qui ont demandé l’assistance consulaire. L’incendie dévastatrice a détruit un immeuble à 14 étages et a tué 10 personnes.

     

    Météo – Températures de beaucoup plus élevées que les moyennes pluriannuelles aujourd’hui en Roumanie. Les maxima iront de 9 à 21 degrés. Le soleil brille à Bucarest ou le mercure des thermomètres montre les 9 degrés en ce moment.

     

    Handball – La Roumanie affronte la Croatie, aujourd’hui à domicile dans le premier groupe des préliminaires de l’Euro de handball féminin – EHF EURO 2024. Le match retour aura lieu dimanche à Koprivnica. Les deux équipes s’affrontent pour occuper la première place dans le groupe, puisqu’elles ont le même nombre de points, à savoir 4, mais sont séparées par une différence de buts (43 à 24). La Roumanie et la Croatie sont suivies par la Grèce et par la Bosnie-Herzégovine. Par ailleurs, mardi en soirée, le CS Dinamo Bucarest a battu CSM Constanţa (sud-est) sur le score de 33 à 25, dans un match du 4e groupe principal de la compétition masculine de handball EHF European League. L’équipe qui remportera le groupe se qualifie directement aux quarts de finale de la compétition.

  • Objectif UE 2030 : 100 villes neutres d’un point de vue climatique

    Objectif UE 2030 : 100 villes neutres d’un point de vue climatique

    Améliorer les zones urbaines pour atteindre la neutralité climatique

     

    M100 est un hub roumain créé pour soutenir une nouvelle mission de l’UE : avoir 100 villes neutres d’un point de vue climatique d’ici 2030. Objectif : appuyer, promouvoir et mettre en valeur une centaine de villes européennes dans leur parcours vers la neutralité climatique. Autant dire que les zones urbaines jouent un rôle fondamental dans l’atteinte de la neutralité climatique à l’horizon 2050, car c’est là que les stratégies bas-carbone pour le secteur énergétique, les transports, l’urbanisme et même l’agriculture coexistent et se croisent.

     

    Parmi les 100 villes sélectionnées par la CE pour participer à cette mission ambitieuse, trois villes roumaines doivent relever le défi : Bucarest, la capitale, par son 2e arrondissement, Suceava (nord-est) et Cluj-Napoca (centre-ouest). Aux 100 villes des 27 Etats-membres de l’Union se sont jointes 12 autres situées dans des pays associés ou ayant le potentiel d’être associés au programme Horizon Europe, de la neutralité climatique.

     

     

    La priorité : avoir une stratégie cohérente

     

    Quant à la Roumanie, on aimerait bien que les 3 villes mentionnées ne soient pas les seules, affirme Ovidiu Cîmpean, secrétaire d’Etat au sein du ministère des investissements et des Projets européens:

    « Je crois qu’avant tout, nous avons besoin d’une stratégie qui soit menée à bout de manière cohérente. On a aussi besoin de financement. Pour ce faire, nous sommes en train de construire au niveau national une mission similaire à celle européenne, pour une centaine de villes roumaines neutres d’un point de vue climatique. Il existe déjà un partenariat entre 6 ministères qui se sont mis d’accord pour atteindre cet objectif. A commencer par cette année 2024, nous lancerons un appel pour 10 autres villes qui souhaitent être appuyées pour devenir climatiquement neutres. Nous essayons d’attirer un financement de plus d’un milliard d’euros d’ici 2030, d’avoir des appels aux candidatures chaque année pour des projets à mettre en place dans ces villes, justement dans cette idée avoir de les plans d’action cohérents concernant le climat ». 

     

     

    Comment atteindre cet objectif ? Voici quelques exemples.

     

    Réduire les émissions de gaz à effet de serre en utilisant de l’énergie provenant de sources renouvelables. Le soleil, le vent et les eaux nous aideront à illuminer nos habitations à des coûts financiers et environnementaux beaucoup plus réduits que les combustibles fossiles.

     

    Plus encore, les logements connectés à l’énergie verte aideront à faire diminuer notre empreinte personnelle de carbone. Puis, un tiers des émissions de dioxyde de carbone de l’UE sont produites par les immeubles et pourraient être éliminées par la modernisation de ceux-ci.

     

    Une attention accrue est nécessaire aussi pour les nouveaux ensembles résidentiels, en leur imposant des normes spéciales en matière de patrimoine construit. Par exemple, dans le 2e arrondissement de Bucarest l’on investit massivement dans des projets censés améliorer efficacité thermique des immeubles déjà construits et l’on tente à offrir aux gens tout ce dont ils ont besoin à une distance maximum de 15 minutes à pied.

     

    Enfin, pour réduire la dépendance des Bucarestois aux voitures personnelles, la municipalité a créé 36 km de pistes cyclables qui relient les zones résidentielles aux moyens de transport en commun.

     

    Prenons aussi l’exemple de Cluj-Napoca, où l’on envisage de créer des quartiers résidentiels sans émissions de carbones à l’aide de la technologie Digital Twin. C’est la compagnie NetZeroCities a remporté l’appel d’offres et qui contribuera à l’objectif général de Cluj de devenir une ville aussi efficace énergétiquement que possible.

    Et c’est toujours Cluj-Napoca qui a promis, à l’horizon 2030, de planter 100 000 arbres et de réhabiliter les rives de la rivière de Someș, pour que cette zone devienne le pilier de la mobilité durable de la ville.

     

    Autant de projets environnementaux ambitieux à mettre en place dans les 6 années qui nous séparent encore de l’année 2030.  (trad. Valentina Beleavski)

  • Mesures visant l’efficacité énergétique

    Mesures visant l’efficacité énergétique

    En ce début d’année électorale marquée par tous les
    quatre types d’élections qui peuvent être organisées en Roumanie, le ministre
    de l’environnement, le libéral Mircea Fechet, compte
    parmi les hommes politiques les plus visibles et apparemment les plus actifs. Farouche
    partisan de l’efficacité énergétique, il a annoncé le lancement d’un tout
    nouveau programme-pilote visant à remplacer les poêles à bois et qui bénéficiera
    d’un budget d’une centaine de millions d’euros.




    Le gouvernement financera l’achat de poêles à bois modernes, efficaces et
    moins polluantes




    Mentionnons que dans le
    milieu rural, la vaste majorité des maisons sont toujours chauffées au bois à
    l’aide de poêles en terre cuite. Le financement est accordé aux personnes qui
    souhaitent acheter de poêles dont le rendement est d’au moins 80% et dont les
    émissions polluantes sont très réduites. Le programme vise à réduire tant les
    dépenses des Roumains que la pollution atmosphérique. Les bénéficiaires sont
    les habitants du milieu rural des 28 départements des régions de montagne du
    pays. Le ministère financera à hauteur de 70% les coûts de remplacement d’un
    telle poêle à bois dans la limite des 2 000 euros par bénéficiaire. Selon les
    chiffres officiels cités par le ministre, ce jeudi, dans une intervention en
    direct sur la radio publique roumaine, l’efficacité moyenne des poêles qui
    utilisent la biomasse solide, c’est-à-dire du bois, va de 20 à 40%, en fonction
    de l’âge du dispositif de chauffage et de ses paramètres. Aujourd’hui, dit M
    Fechet, il y a des technologies qui peuvent transformer une buche en 80%
    chaleur et seulement 20% fumée.




    Des panneaux photovoltaïques sur
    tous les toits du pays




    Le ministre également a
    promis que le programme qui subventionne l’installation de panneaux photovoltaïques
    bénéficiera cette année d’une enveloppe de quelque 400 millions d’euros et que
    les autorités ne s’arrêteraient que lorsque tous les toits du pays seraient
    recouverts de tels panneaux. Egalement au micro de la radio publique roumaine, Mircea
    Fechet a reconnu que pour le moment aucune solution n’avait été identifiée pour
    subventionner l’installation de panneaux solaires sur les toits des immeubles
    collectifs à plusieurs étages, puisque ceux-ci sont assez vieux, sont un espace
    commun et il est difficile de décider lequel des appartements a le droit de
    bénéficier en priorité de la potentielle production d’énergie. Le ministre affirme
    que désormais la priorité du programme est l’installation de panneaux
    photovoltaïques sur les toits des maisons, des supermarchés et des entrepôts,
    après quoi il promet de chercher des solutions pour installer des panneaux sur
    les toits des HLMs.




    30 000 euros de subvention par fermier pour le remplacement des tracteurs
    et des outillages agricoles




    Le ministre de l’environnement
    a également annoncé un programme visant à financer le remplacement des
    tracteurs et des outillages agricoles. Les fermiers pourraient bénéficier d’une
    aide de 30 000 euros pour l’achat d’équipements nouveaux, plus efficaces
    et moins polluants. Egalement cette
    semaine, le ministre Fechet a participé à Bruxelles, aux côtés de ses
    homologues d’autres Etats membres de l’UE au Conseil Environnement, organisé
    par la présidence tournante belge de l’Union. Il a déclaré que la Roumanie
    s’était alignée aux efforts de l’Union de promouvoir l’économie circulaire et
    d’autres objectifs de développement durable, qui contribuent à la croissance
    économique et à la création de nouveaux emplois.


    (trad. Alex Diaconescu)

  • 25.11.2023 (mise à jour)

    25.11.2023 (mise à jour)

    Céréales – La Roumanie a assumé un rôle particulièrement important dans le transit des céréales ukrainiennes vers les marchés internationaux et elle est toujours solidaire avec l’Ukraine, a déclaré samedi le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, dans une intervention enligne au Sommet de Kiev relatif à la sécurité alimentaire mondiale. Plus de 60% du total des exportations ukrainiennes de produits agricoles sont passées par les corridors de transport de Roumanie, a dit le chef du gouvernement de Bucarest. Il a ajouté que durant la période qui suit, les autorités de Bucarest visaient à augmenter la capacité de transport avec le soutien direct des partenaires internationaux et de l’Union Européenne. M Ciolacu a condamné les attaques illégales et injustifiées de la Russie en Ukraine, qui constituent des crimes de guerre, ainsi que les bombardements russes à proximité avec la frontière avec la Roumanie qui touchent l’infrastructure nécessaire au transport des céréales sur les marchés internationaux.

    Baia Mare – Le maire de la ville de Baia Mare, dans le nord-ouest, Cătălin Cherecheș, s’est enfui vendredi de Roumanie quelques heures avant d’être condamné à cinq ans de prison ferme pour corruption, ont annoncé ce samedi la Police roumaine aux frontières. Celui-ci aurait traversé la frontière en tant que passager dans un taxi et aurait utilisé les documents d’identité d’un membre de sa famille qui lui ressemblait physiquement. L’agent de la police aux frontières qui a vérifié ses documents est actuellement poursuivi.

    Corruption – En Roumanie, la commission
    juridique du Sénat doit répondre jusqu’à mercredi à la demande de la Direction
    nationale anticorruption visant le déclenchement des poursuites pénales dans le
    cas de l’ex premier ministre, actuellement sénateur libéral, Florin Cîţu. Il est accusé d’abus de fonction, dans le dossier de l’achat des vaccins anti-covid durant la pandémie. Les leaders du PSD et du PNL (qui constituent l’alliance gouvernementale) ont fait savoir que les parlementaires de leurs partis voteraient en faveur de la levée de l’immunité de Florin Cîţu. Les anciens ministres de la Santé de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) – de Vlad Voiculescu et Ioana Mihaila sont accusés d’abus de fonction dans le même dossier, mais c’est au président Klaus Iohannis de donner son accord en faveur de la levée de leur immunité. Selon les procureurs, les trois responsables auraient décidé de l’achat de de 52 millions de doses de vaccins de plus que le nécessaire réel, provoquant ainsi un préjudice à l’Etat de plus d’un milliard d’euros.

    Gaudeamus – Malgré une météo particulièrement mauvaise, les passionnés de la lecture ont été nombreux à visiter ce samedi le Salon du livre Gaudeamus Radio România. Dans le pavillon central du centre d’exposition Romexpo de Bucarest, le public a été attiré par l’offre éditoriale, par les rabais considérables mais aussi par les principaux événements au programme du jour. Le pavillon de la Radio publique roumaine a accueilli par exemple un atelier de BD, déroulé en présence de l’écrivaine Ana Blandiana et le lancement de deux livres pour enfants. Egalement au sujet des lancements de livre, aujourd’hui la journaliste de RRI Monica Ghita -Stoica a lancé son volume « Il était une fois à la radio (1928-1938) ». Le livre vise les étudiants et les spécialistes philologues, aux journalistes, aux sociologues ainsi qu’au grand public qui souhaite découvrir quelle était la place de la Roumanie dans le secteur de la communication radiophonique internationale de 1928 à 1938. La 30e édition du Salon international du livre Gaudeamus Radio Roumanie, le plus vieil événement de ce genre du pays fermera ses portes dimanche.

    Environnement – L’Etat roumain propose le financement le plus important de l’Union européenne pour l’achat de voitures électriques et hybrides, a déclaré vendredi le secrétaire d’Etat du ministère de l’environnement, des eaux et des forêts, Bogdan Balanişcu. Il s’agit de tickets de valeur qui pourraient dépasser les 10 000 euros, pour un citoyen roumain qui souhaite s’acheter une voiture électrique. Le programme vise à faire sortir des routes quelque 250 mille voitures anciennes, afin de réduire la pollution que ces vieilles voitures créent, a expliqué le dignitaire. Selon les derniers chiffres envoyés par le ministère de l’Intérieur, quelque 8 000 véhicules à zéro émission de carbone ont été immatriculés en Roumanie durant le premier semestre de l’année 2023.

    Météo – La
    météo s’est dégradée dramatiquement ce weekend à travers le pays. Jusqu’à
    dimanche les températures ne dépasseront plus les 10 degrés. Des pluies et des
    chutes de neige sont attendues sur toutes les régions, y compris à Bucarest.
    D’ailleurs les météorologues ont émis deux alertes l’une code orange et l’autre
    code jaune valable le long de ce weekend sur le nord, mais aussi sur le sud-est
    des régions où des tempêtes de neige sont attendues. 5 degrés sous la pluie en ce moment à
    Bucarest.

  • 24.11.2023 (mise à jour)

    24.11.2023 (mise à jour)

    Corruption – A Bucarest, les leaders du PSD et du PNL (qui constituent l’alliance gouvernementale) ont fait savoir que les parlementaires de leurs partis voteraient en faveur de la levée de l’immunité de l’ancien premier ministre, actuellement sénateur libéral Florin Cîţu, pour que les procureurs anticorruption puissent mener leur enquête dans le dossier des acquisitions des doses de vaccin anticovid durant la pandémie. Les anciens ministres de la Santé de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) – de Vlad Voiculescu et Ioana Mihaila sont accusés d’abus de fonction dans le même dossier. C’est au président Klaus Iohannis de donner son accord en faveur de la levée de leur immunité. Les procureurs estiment que les 3 auraient approuvé l’acquisition d’un nombre trop grand de doses de vaccin, causant un préjudice d’un milliard d’euros à l’Etat. Plus encore, ceux-ci auraient pu refuser les dizaines de millions de doses réservées au niveau de l’UE, sans que la Roumanie se voie obligée de payer des pénalités, précisent encore les procureurs. Les rachats de vaccins ont eu lieu à une période dominée par les incertitudes concernant l’évolution de la pandémie, la disponibilité de la production et la nécessité de refaire vacciner la population, a expliqué de son côté l’ancien ministre de la Santé, Vlad Voiculescu. Néanmoins il tient pour coupable l’ancien premier ministre, Florin Cîţu, pour l’approbation des acquisitions. Ce dernier, affirme pour sa part que l’ensemble de son activité s’est déroulée sous le signe de la bonne foi et dans le respect de la loi.

    Gaza – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a précisé que suite aux efforts complexes entrepris par la Cellule de crise interinstitutionnelle, par l’Ambassade de Roumanie au Caire et par l’Office de représentation de la Roumanie à Ramallah, 12 ressortissants roumains et membres de leurs familles évacués de la Bande de Gaza ont été transportés en Roumanie à bord d’un vol opéré par la compagnie nationale aérienne Tarom. Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi l’acte normatif portant sur l’octroi d’une aide financière aux ressortissants roumains rapatriés depuis la Bande de Gaza. Par conséquent, à compter de décembre, les rapatriés recevront de l’argent de la part de l’Etat roumain pour la nourriture, de logement et autre besoins courants. Concrètement, chaque personne rapatriée aura droit à 600 lei (120 euros) pour la nourriture. Une famille comptant entre 1 et 5 membres recevra aussi 2 000 lei (500 euros) pour le logement et les autres dépenses, alors qu’une famille ayant plus de 5 membres bénéficiera de 3000 lei (600 euros). Cette aide financière sera accordée pour une période de quatre mois.

    Environnement – L’Etat roumain propose le financement le plus important de l’Union européenne pour l’achat de voitures électriques et hybrides, a déclaré vendredi le secrétaire d’Etat du ministère de l’environnement, des eaux et des forêts, Bogdan Balanişcu. Il s’agit de tickets de valeur qui pourraient dépasser les 10 000 euros, pour un citoyen roumain qui souhaite s’acheter une voiture électrique. Le programme vise à faire sortir des routes quelque 250 mille voitures anciennes, afin de réduire la pollution que ces vieilles voitures créent, a expliqué le dignitaire. Selon les derniers chiffres envoyés par le ministère de l’Intérieur, quelque 8 000 véhicules à zéro émission de carbone ont été immatriculés en Roumanie durant le premier semestre de l’année 2023.

    Timisoara – Nadia Murad, Prix Nobel de la Paix en 2018, est désormais membre de la communauté académique de Timişoara, après avoir reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université de l’Ouest de Timişoara. Vendue en 2014 par le Daesh en tant qu’esclave et ayant perdu presque l’ensemble de sa famille, Nadia Murad est la première femme qui a eu le courage et la force de caractère de dévoiler les atrocités commises par le Daesh en Irak. Elle a parlé à Timişoara non seulement des souffrances des personnes enlevés par l’Etat Islamique, mais aussi de la manière dont elle tente d’améliore la vie de la communauté des Yazid dont elle fait partie. Nadia Murad, 30 ans, est la 5e lauréate d’un Prix Nobel à se rendre à Timişoara sur invitation de l’Université de l’Ouest, dans le cadre du programme de la Capitale européenne de la culture.

    Chisinau – Le Parlement de Chisinau a approuvé vendredi, en deuxième lecture, les modifications législatives sur l’application des mesures restrictives internationales, recommandées par la Commission européenne dans le cadre des négociations d’adhésion du pays à l’Union. Selon le ministre des Affaires Etrangères moldave, Nicu Popescu, la République de Moldova s’est alignée aux quatre paquets de sanctions sur six qui visent d’une manière ou d’une autre des citoyens ou des personnes juridiques de la Fédération de Russie. Il a déclaré que des responsables de Chisinau, avec le soutien des partenaires, continuera à faire des efforts de limiter les tentatives de déstabiliser le pays. La diplomatie russe a dénoncé cette décision et accusé les autorités moldaves de vouloir complètement détruire les relations bilatérales.

    Météo – La météo devrait se dégrader dramatiquement ce weekend à travers le pays. Après des maxima de 15 degrés ce vendredi, jusqu’à dimanche les températures ne dépasseront pas les 6 degrés. Des pluies et des chutes de neige sont attendues sur toutes les régions, y compris à Bucarest. D’ailleurs les météorologues ont émis deux alertes l’une code orange et l’autre code jaune valable le long de ce weekend sur le nord, mais aussi sur le sud-est des régions où des tempêtes de neige sont attendues.

  • Le programme « le tacot local » 

    Le programme « le tacot local » 

    C’est à commencer par ce lundi que les propriétaires de vielles voitures peuvent s’inscrire dans le programme « le tacot local » et envoyer leurs véhicules à la casse en échange d’une prime. Pourtant, le programme a mal commencé puisqu’après quelques minutes seulement depuis son lancement, l’application mise en place par l’Administration du Fonds de l’environnement s’est bloquée. Les problèmes ont été pourtant rapidement remédiés et le ministre de l’environnement, Mircea Fechet, affirme que déjà certaines localités ont épuisé le budget alloué à ce programme. Rien que durant le premier jour, plus de 12 mille tickets de valeur ont été émis. 500 mairies se sont inscrites dans le programme et le budget alloué s’élève à 48 millions d’euros.

    Le mécanisme est assez simple : les propriétaires qui décident d’envoyer à la casse un véhicule ancien qui respecte la norme de pollution Euro 3 ou inférieure recevront quelque 3000 lei soit 600 euros en liquide. Sur ce montant 2 400 lei sont assurés par le ministère de l’Environnement et 600 de la part des autorités locales. La différence principale par rapport au programme de renouvellement du parc automobile national, le programme « le tacot » qui se déroule depuis une bonne vingtaine d’années, c’est que « le tacot local » n’offre pas un rabais sur le prix de catalogue d’une voiture nouvelle, mais une prime en argent.

    Le premier pas est la création d’un compte sur le site de l’administration du Fonds de l’environnement, www.afm.ro, et uniquement après la vérification des conditions d’éligibilité, le demandeur sera admis. Ces conditions sont un âge du véhicule d’au moins 15 ans, le domicile dans la localité où le paiement se réalisera et le paiement à jour des taxes et des impôts. Le propriétaire doit aussi vérifier si l’unité administrative – commune, ville, municipalité, arrondissement – participe à ce programme. Les autorités comptent sur l’envoi à la casse de 100 000 véhicules anciens et surtout polluants. Le public peut s’inscrire à ce programme jusqu’au 31 août ou dans la limité du budget alloué.

    Selon l’Association européenne des producteurs d’automobiles, à la fin 2021, la Roumanie détenait un des parcs automobiles les plus anciens d’Europe avec un âge moyen de 15,1 ans, dépassé pourtant par la République Tchèque (15,6 ans), l’Estonie (16,8 ans) et Grèce (17 ans). Au pôle opposé se situent le Luxemburg (7,6 ans), le Danemark (8,5 ans) si l’Autriche (8,7 ans). Selon la Direction générale des permis de conduire et d’immatriculations, (DGPCI), à la fin 2022, la Roumanie comptait 7,8 millions d’automobiles, dont un tiers (2,4 millions) âgés de plus de 20 ans et 2,3 millions âgés de 16 à 20 ans. Sur le total des autos circulant sur les routes de Roumanie, seules 1 million et demie sont sorties des portes des usines ces dix dernières années.

    Les Roumains préfèrent notamment les véhicules diesel, avec plus de 50% de voitures roulant au gasoil et les voitures les plus achetées sont celles de la marque Volkswagen et Dacia, dont ces dernières étant produites aux usines de Mioveni, dans le sud, détenues par le groupe français Renault. Rappelons aussi qu’à la fin 2022, plus de 24 mille véhicules électriques roulaient en Roumanie, soit le double par rapport à l’année précédente.

  • 31.07.2023

    31.07.2023

    Fiscalité – De nouveaux pourparlers se déroulent aujourd’hui au sein du gouvernement de Bucarest sur le thème du paquet de modifications fiscales censées équilibrer le budget. Le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu doit a rencontré le ministre des Finances, Marcel Boloș pour parcourir une étude du Fisc relative à la collecte des recettes budgétaires. La coalition PSD-PNL négocie la majoration de certaines taxes et l’élimination de plusieurs facilités fiscales, ainsi que la suppression de 200 000 postes non-occupés dans l’administration, parallèlement avec la réduction des dépenses des ministères. Selon le premier ministre, les modifications fiscales s’appliqueront en trois étapes, à compter du 1er septembre, du 1er octobre et du 1er janvier 2024.

    Navire école – Le navire école Mircea de la marine militaire roumaine, est arrivé aujourd’hui sur le Port militaire de Constanta en mer Noire, après une marche d’instruction de 28 jours. 64 cadets en 2e année de l’Académie navale « Mircea le vieux » se sont trouvés à bord du voilier, aux côtés de dix étudiants étrangers d’académies navales partenaires de Bulgarie, Pologne, Turquie, Lettonie, Italie et Espagne. Le navire-école Mircea a effectué des escales dans les ports de Pirée en Grèce, Tarant en Italie et Izmir en Turquie et parcouru au total 2 200 miles marins.

    Vienne – L’Opéra National de Bucarest a donné un concert en première pour rendre hommage au grand compositeur et violoniste roumain Ciprian Porumbescu dans la fameuse salle Musikverein à Vienne, qui accueille normalement le concert du Nouvel An. L’année 2023 a été dédiée à ce musicien roumain, né il y a 170 ans et décédé il y a 140 ans. Le spectacle a été composé exclusivement d’œuvres de Ciprian Porumbescu : « Crai nou » (Le nouveau prince) – le premier spectacle roumain d’opérette, « Balada » (La Balade), « Rapsodia Română » (La rapsodie roumaine) et « Tatăl Nostru » (Notre Père). L’interprétation a appartenu à l’orchestre de l’opéra national de Bucarest, sous la baguette de Daniel Jinga, et aux invités spéciaux de la soirée : le musicien et compositeur roumain Gheorghe Zamfir, virtuose de la flûte de Pan et la soliste Maria Coman.

    FOTE – Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a félicité les sportifs et les entraineurs roumains qui ont participé au Festival Olympique de la jeunesse européenne d’été déroulé en Slovénie à Maribor. Selon le chef du cabinet de Bucarest, la Roumanie a confirmé qu’elle redevenait une force mondiale, puisque ses sportifs ont terminé la compétition avec 20 médailles, un résultat comparable à celui de la France, qui a finit troisième dans le classement final. « Leur résultat est la re-confirmation du travail, du talent, et de la fierté de démontrer au monde que nous sommes un pays qui, malgré les difficultés, sait toujours comment il faut cultiver l’esprit nécessaire aux grands champions », a dit le premier ministre. La Roumanie a obtenu au Festival olympique de la jeunesse européenne sa meilleure performance après celles de 1995 à Bath et 2003 à Paris.

    Tacot – Coup d’envoi aujourd’hui du programme « le tacot local », un nouvel instrument par le biais duquel les autorités roumaines se proposent d’éliminer des routes roumaines les vieilles voitures polluantes. En effet, les propriétaires de ces véhicules se verront accorder une prime de 600 euros s’ils décident de les envoyer à la casse. Le budget est assuré à hauteur de 80 % par le ministère de l’environnement alors que les mairies y contribuent avec 20%. Ce programme se déroule jusqu’au 31 août dans la limite du budget alloué par le ministère de l’environnement, soit quelque 50 millions d’euros. Les autorités compter éliminer des routes roumaines quelque 100 000 véhicules polluants.

    Météo – Températures à la baisse sur la majorité des régions de la Roumanie. Une importante instabilité est présente sur la moitié est, où les phénomènes orageux sont présents. Sur le reste du territoire, le ciel est partiellement couvert et des pluies sont signalées en montagne. Les maxima vont de 22 à 29 degrés. 21 degrés et un ciel couvert en ce moment à Bucarest.

  • 10.07.2023

    10.07.2023

    OTAN
    – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participera mardi et mercredi, au
    sommet de l’OTAN, de Vilnius, en Lituanie. Une occasion pour le responsable de
    Bucarest de réitérer l’appui à l’Ukraine et aux efforts déployés par ce pays,
    mais aussi par d’autres partenaires vulnérables de la région, notamment la
    Moldavie, pour rejoindre l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’OTAN leur offrira
    des engagements supplémentaires, aussi bien d’ordre politique, que pratique.
    Par ailleurs, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé
    s’attendre à ce que la majorité des pays alliés s’engagent à accroître leurs
    budgets de la défense à plus de 2%, à partir de 2024. Onze pays alliés dont la
    Roumanie ont déjà accompli cet engagement. A la veille du sommet, le président
    turc, Recep Tayyip Erdoğan rencontre le premier ministre suédois, Ulf
    Kristersson, dans une tentative de débloquer l’adhésion de la Suède. Ce lundi,
    le président américain, Joe Biden, fait une visite éclair à Londres pour des
    pourparlers avec le roi Charles III et le chef du gouvernement britannique,
    Rishi Sunak.










    Enquête
    – Les autorités roumaines annoncent des contrôles dans les foyers pour
    personnes âgées, mineurs ou personnes handicapées, à travers le pays. Les
    établissements seront vérifiés et leurs agréments seront attentivement
    examinés, a fait savoir le premier ministre, Marcel Ciolacu, qui a demandé que
    tous ceux qui se font coupables de maltraitance soient punis. Puisque les
    institutions renvoient la responsabilité, il faut changer le système de la Sécurité
    sociale. Les déclarations de M. Ciolacu surviennent après que le Parquet
    anti-mafia eut déclenché une enquête dans trois foyers pour personnes âgées
    basés sur Voluntari et Afumati, deux localités proches de Bucarest, contre des
    individus qui maltraitaient les résidents.


    Santé
    – Les fonctionnaires de la Sécurité sociale de Roumanie suspendent leur travail
    aujourd’hui, deux heures durant, pour protester contre les salaires trop bas et
    la suppression des postes. Interrogé par la presse, un des leaders syndicaux a
    affirmé que les salariés de la Sécu sont complètement démotivés, débordés et
    mal rémunérés. Les salaires sont restés à leur niveau de 2017. Le budget de 54
    milliards de lei, soit presque 11 millions d’euros dont dispose la Sécurité
    sociale couvre les traitements pour deux millions de malades graves et
    chroniques. N’empêche, ces dernières années, 1200 postes ont été supprimés.




















    Renseignement – Le Parlement roumain se réunit ce lundi en session
    extraordinaire pour déclarer vacant le fauteuil de directeur du Service roumain
    de Renseignements. Un geste nécessaire après que le chef du Service, Eduard
    Hellvig, a démissionné au début de la semaine dernière, au bout de 8 ans de
    mandat. A l’heure où l’on parle, la direction des Services secrets est assurée
    par son directeur adjoint, le général Razvan Ionescu. En 2015, Eduard Hellvig a
    pris les rênes du SRI après la démission de George Maior. Mentionnons que le
    chef du Services roumain des Renseignements est désigné par le président roumain,
    approuvé par les commissions de contrôle du Sénat et de la Chambre des députés
    et voté par le Parlement, réuni en séance plénière.




    Pitesti
    – Le mémorial de la Prison communiste de Pitesti sera inclus sur la liste des
    monuments historiques de Roumanie. L’annonce a été faite par la ministre de la
    Culture, Raluca Turcan, qui s’engage à signer bientôt une décision en ce sens.
    Elle affirme soutenir l’idée que l’ancienne prison communiste constitue le
    sujet d’un dossier d’évaluation pour être inscrite, par la suite, au patrimoine
    mondial de l’UNESCO. Ouverte de 1941 à 1977, le pénitenciaire mentionné est
    connu pour avoir accueilli de 1949 à 1951, l’Expérimentation Pitesti, le plus
    ample programme detransformation du
    psychisme humain par la torture, au point d’obliger les éventuels opposants
    politiques à devenir eux-mêmes des tortionnaires. Cette expérience a pris fin
    en septembre 1951 et à partir de ce moment-là et jusqu’en 1977, l’endroit a
    servi de prison pour les détenus politiques et de droit commun. Le musée
    mémorial a été inauguré en 2014 et il continue à proposer au public des
    expositions, des événements culturels et des programmes éducationnels sur des
    thèmes rattachés aux prisons communistes.












    Environnement – Le ministre roumain de l’Environnement, Mircea
    Fechet, participe lundi et mardi, à la réunion informelle de ses homologues
    européens qui se déroule à Valladolid, en Espagne. L’Exécutif européen transmet
    que l’Europe devrait poursuivre ses efforts pour améliorer la qualité de l’air
    et protéger davantage ses citoyens et l’environnement. Les discussions seront
    dominées par des sujets tels l’utilisation des technologies de pointe dans
    l’industrie et la stimulation de l’inovation dans la fabrication des engrais
    chimiques durables et inofensifs. A l’agenda des pourparlers figurent aussi
    l’amélioration du management des eaux, le traitement des eaux usées, la baisse
    de la pollution et la promotion de la circularité.


    INS -
    Au premier trimestre de cette année, le total des revenus moyens mensuels des
    ménages roumains a été de 7000 lei, soit plus de 1400, de 5,2% de plus que le
    montant enregistré au dernier trimestre de 2022, informe INS. Sur les trois
    premiers mois de l’année en cours, une famille roumaine a dépensé, en moyenne,
    plus de 1200 euros, soit 85,6% de ses revenus, de 2,5% de moins qu’au dernier
    trimestre de l’année dernière. Sur l’ensemble des dépenses, les plus
    significatives ont été représentées par les impôts et les contributions
    sociales, suivis par les produits alimentaires et les charges.
























    Neversea
    – Le rideau est tombé dimanche soir sur la cinquième édition du festival
    Neversea, le plus grand festival de musique électronique d’Europe, à avoir lieu
    sur une plage. Presque 280.000 spectateurs, de tous les coins du monde, sont
    venus pour applaudir les artistes qui se sont succédés sur les scènes du
    festival, quatre jours et quatre nuits. Un accent particulier a été mis sur la
    sécurité publique. Selon le correspondant Radio Roumanie, 26 personnes ont été
    interpellées par la police qui les a prises en position de drogue. Par
    ailleurs, 90 personnes ont nécessité l’intervention des ambulanciers.












    Météo
    – Le temps continue à se réchauffer et les températures seront élevées
    notamment dans les régions du sud-ouest. Le ciel demeure variable,
    partiellement couvert. Le vent souffle légèrement et les températures vont de
    27 à 34 degrés. 31 degrés et un beau soleil à midi, à Bucarest.



  • Le Programme « La maison verte photovoltaïque »

    Le Programme « La maison verte photovoltaïque »

    C’est à partir de ce 2 mai que les entreprises qui installent de tels systèmes alternatifs d’énergie peuvent s’inscrire au programme gouvernemental. Ensuite, les personnes physiques ou morales qui souhaitent bénéficier des 20 mille lei (soit 4 mille euros) offerts par l’État pour l’installation de panneaux photovoltaïques peuvent commencer les procédures bureaucratiques.



    Le ministre de l’Environnement, Tánczos Barna, estime que les fonds déjà alloués pourraient être doublés, pour que 150,000 maisons puissent être équipées de panneaux photovoltaïques jusqu’à la fin de l’année. La condition nécessaire est d’y avoir suffisamment d’installateurs de panneaux solaires pour s’inscrire au programme. Explications avec le ministre Tánczos Barna : « Le tout commence par l’inscription au programme des entreprises qui installent les panneaux photovoltaïques. En principe, le 15 mai, nous ouvrons la session d’inscription des demandeurs de financement pour la première euro-région. Nous avons divisé la réception des demandes de financement en périodes distinctes, en fonction des euro-régions, afin que la pression sur le système informatique diminue et, si nous pouvons obtenir l’accord de la Commission européenne, avec M. Boloş (le ministre des Investissements et des projets européens), nous aurons la possibilité de doubler cette année le budget alloué à ce programme et atteindre les 150,000 systèmes installés en 2023. » a déclaré le ministre Tánczos Barna.



    Ceux qui souhaitent obtenir un financement dans cette nouvelle étape du programme « La maison verte photovoltaïque » doivent prouver que la maison est inscrite au cadastre et qu’elle n’a pas de dettes envers les budgets locaux et de l’État. S’y ajoute une condition nouvelle : l’adresse sur la carte d’identité du demandeur de financement doit absolument correspondre à celle de l’endroit où a lieu l’installation. Donc impossible d’installer des panneaux solaires subventionnées par l’Etat sur des résidences secondaires ou en location. Afin de réserver la subvention de l’État, cette année, les demandeurs s’inscriront eux-mêmes (et non plus par l’intermédiaire des entreprises qui installent des panneaux photovoltaïques) dans l’application informatique de l’Administration du fonds pour l’environnement.



    En installant des systèmes de panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité, ils pourront couvrir leurs besoins de consommation, mais aussi verser le surplus au réseau national. Les bénéficiaires obtiennent un financement jusqu’à 90 % du montant total des dépenses éligibles, dans la limite de 4 mille euros pour des systèmes de panneaux photovoltaïques d’une puissance d’au moins 3 kW. Le coût total de ce système, qui est le moins cher d’ailleurs, tourne autour des 5 mille euros, donc les Roumains paient de leur poche mille euros seulement.



    Le budget total alloué est de 2 milliards de lei (soit environ 500 millions d’euros), ce qui couvre quelque 100,000 bénéficiaires. Qu’ils accèdent à l’aide de l’État ou décident d’installer des systèmes alternatifs d’énergie verte sur leurs propres frais, les Roumains semblent de plus en plus intéressés par l’indépendance énergétique. Surtout après la flambée des prix de l’électricité et du gaz naturel, la demande de panneaux solaires a carrément explosé.

  • Des fonds publics aux programmes environnementaux

    Des fonds publics aux programmes environnementaux

    Le gouvernement de Bucarest vient d’approuver le budget de l’Administration du Fonds de l’environnement, ce qui permettra le donner le coup d’envoi du programme de renouvellement du parc automobile national avant la fin du mois en cours. Les deux programmes par le biais desquels les Roumains peuvent envoyer leurs voitures anciennes à la casse et bénéficier d’une réduction du prix de catalogue d’une voiture flambant neuve, soit à moteur thermique soit hybride ou électrique, bénéficie d’un budget majoré s’élevant cette année à plus de 300 millions d’euros.

    Pourtant, l’édition 2023 de ces programmes gouvernementaux introduit deux changements majeurs par rapport aux années précédentes. Le programme « Le tacot classique », par le biais duquel les bénéficiaires peuvent s’acheter toujours des voitures à moteur thermique mais aux émissions carbone plus réduites propose une prime à la casse de 1400 euros, par rapport à 1200 euros offerts l’année dernière, afin de compenser pour un taux d’inflation de près de 16% enregistré fin 2022. Au total, les Roumains peuvent utiliser deux primes à la casse et bénéficier d’un rabais de près de 3 000 euros, soit le quart du prix d’une Dacia Logan ou d’une citadine, mais toujours en prix de base, sans trop d’options.

    Le programme « Le tacot plus », propose, lui, un rabais de près d’onze mille euros du prix d’une voiture électrique. Cette année, le ministère de l’Environnement a pourtant introduit un seuil maximum du prix du véhicule de 75 000 euros, donc le rabais ne s’applique pas aux véhicules électriques de luxe. A ces deux programmes vient s’ajouter un autre appelé « Le tacot local » et qui sera mis en place en collaboration avec les municipalités. Son budget de près de 50 millions d’euros sera assuré en grande partie par le Fonds pour l’environnement, alors que les municipalités en couvriront 20%. Tout propriétaire d’un véhicule vieux de plus de 15 ans pourra l’envoyer à la casse afin de bénéficier d’un montant d’un peu plus de 600 euros. Evidemment, ce programme vise à retirer des routes et surtout des espaces publics les voitures délabrées et abandonnées.

    D’autres programmes environnementaux bénéficieront de financements de la part du gouvernement roumain cette année. Le programme d’aménagement des pistes cyclables dispose d’un budget de 10 millions d’euros. 15 millions d’euros ont également été alloués au programme qui encourage les Roumains à remplacer leur électroménager, selon le modèle du programme « Le tacot ». Un autre programme particulièrement attendu cette année est celui appelé « La maison verte » qui subventionne l’installation de panneaux photovoltaïques sur les maisons individuelles. C’est un programme dont le nombre de bénéficiaires ne fait qu’augmenter, annonce Nicolae Ciuca, le premier ministre roumain : « Au niveau du gouvernement, nous avons décidé de doubler le financement alloué à ces projets. Quelque 2 milliards d’euros iront à l’installation de panneaux photovoltaïques afin de porter le nombre de bénéficiaires à 80 000 », a déclaré le premier ministre roumain.

    Et si on vient de mentionner l’énergie, disons aussi que la compagnie Public Power Corp, le fournisseur historique et principal d’électricité en Grèce, a racheté les opérations roumaines du géant énergétique italien Enel pour 1,26 milliards d’euros. De l’avis des experts, c’est par des couts de productions réduits, que la Public Power Corp compte doubler sa production d’électricité de sources renouvelables, vu qu’en Grèce elle a été obligée de réduire sa part de marché. Avec 3 millions de clients actuellement, Enel est un des plus importants acteurs du marché énergétique de Roumanie, où la compagnie était présente depuis 2005. Par cette transaction, la compagnie grecque, qui compte au total 6 millions de clients, renforcera sa position géostratégique dans la région des Balkans, pour devenir le principal acteur de l’Europe du sud-est. (trad. Alex Diaconescu)

  • 06.03.2023

    06.03.2023

    Tokyo – Coup d’envoi aujourd’hui de la visite de trois jours que le président roumain, Klaus Iohannis, fait au Japon. Il a rencontré déjà les présidents des deux Chambres du Parlement nippon Hidehisa Otsuji, et respectivement Hiroyuki Hosoda. Les pourparlers ont porté sur le partenariat stratégique roumano-japonais et sur la situation sécuritaire régionale. Le partenariat stratégique ouvre de nouvelles opportunités de coopération dans les secteurs économique, commercial, de la recherche et de l’innovation, ont souligné les responsables japonais. Côté situation sécuritaire, ceux-ci ont souligné le fait que les deux Etats partageaient la même vision et la même approche et ont apprécié les actions et les efforts de la Roumanie de soutenir l’Ukraine, tant pour ce qui est de la situation des réfugiés que du transit des céréales. Mardi Klaus Iohannis sera reçu par l’empereur Naruhito. Le chef de l’Etat roumain et le premier ministre Fumio Kishida doivent signer à Tokyo une déclaration commune de partenariat stratégique, le fruit de cinq ans de consultations et de négociations à ce sujet.Après sa visite au Japon, Klaus Iohannis fera aussi une visite d’Etat au Singapour, la première d’un président roumain dans ce pays en 20 ans. Elle vise l’inauguration de plusieurs projets bilatéraux d’investissements alors que la Roumanie est le troisième fournisseur européen de services informatiques au Singapour.

    Motion – La Chambre des Députés doit débattre aujourd’hui de la motion simple à l’encontre du ministre du Travail, Marius Budăi, déposée par les élus de l’USR et par ceux du Parti de la Force de la Droite, tandis que le vote est prévu pour mardi. Initialement, la motion simple aurait dû être débattue la semaine dernière mais le vote a été reprogrammé à la demande du ministre qui était en visite en Espagne. Le ministre du Travail est accusé de ne pas avoir élaboré un projet correct d’élimination des régimes spéciaux de retraites et remettre constamment à plus tard la décision de supprimer ces privilèges. Les débats se déroulent alors que le projet visant les régimes spéciaux de retraites figure depuis un certain temps à l’ordre du jour du Parlement, mais actuellement les élus nationaux attendent que le ministère des Finances réalise une évaluation de l’impact budgétaire de cette mesure.

    Canal – Les experts de Roumanie et d’Ukraine se réunissent aujourd’hui pour décider d’un plan de mesures concernant le canal de Bâstroe sur le bras Chilia du Danube. Les travaux devraient commencer le 15 mars et devraient s’étendre sur une dizaine de jours. Et c’est également à Bucarest que sont attendus des responsables européens qui devraient collecter des informations sur le terrain dans ce dossier. Les autorités de Bucarest craignent que les travaux de dragage déroulés par l’Ukraine puissent avoir des conséquences négatives sur les écosystèmes du delta du Danube. Bâstroe ne fait pas partie du réseau européen de transport et ces travaux permettraient le transit des navires marchants de grande capacité. Conformément aux traités internationaux, le canal Sulina est l’unique ouvert au trafic maritime de marchandises dans le delta du Danube.

    TikTok – Les autorités roumaines envisagent d’interdire l’application TikTok installée sur les téléphones de travail des salariés des institutions publiques. Cette décision suit des mesures similaires adoptées par le Parlement européen et par la Commission européenne à cause des problèmes de sécurité cybernétique. Le ministre de la recherche, de l’innovation et de la numérisation, Sebastian Burduja, a récemment déclaré que l’interdiction de l’utiliser l’application chinoise est envisagée dans toutes les institutions de l’Etat. TikTok pourrait être interdit aussi aux Etats Unis. Les républicains ont déposé au congrès un projet de loi qui pourrait donner au président américain l’autorité d’interdire complètement cette application.

    Météo – Temps doux en ce début mars en Roumanie, notamment sur le sud et le sud-est. Ciel couvert sur l’ouest le centre et le nord, où des pluies sont attendues, notamment durant cet après-midi. Des précipitations mixtes – pluie/neige – sont attendus sur le nord, le centre, mais aussi sur l’est alors qu’en montagne des chutes de neige sont attendues. Les maximas vont de 4 à 13 degrés avec 9 degrés à Bucarest.

    Education – Les projets de prochaines lois de l’éducation nationale feront prochainement l’objet d’une procédure d’adoption. Les projets qui font toujours l’objet d’un débat public suscitent des réactions multiples de la part des associations d’élèves et de parents. Le Conseil national des élèves et la Fédération nationale des parents demandent de supprimer les examens d’admission au lycée qui aux termes des nouveaux lois pourraient être tenus afin de remplir 60% des places disponibles et critiques le ministère de l’éducation pour son refus d’analyser leurs propositions. Selon les représentants des élèves et des parents, une telle procédure d’admission au lycée ne fera qu’accentuer les différences entre les élèves et risque de provoquer un accès inéquitable des élèves aux lycées. Selon la ministre de tutelle, Ligia Deca, les principaux objectifs des nouvelles lois de l’éducation sont la qualité de l’enseignement et la réduction de l’analphabétisme fonctionnel.

  • SUMAL, le Système d’Information Intégré pour le suivi des matériaux en bois, après deux ans d’activi

    SUMAL, le Système d’Information Intégré pour le suivi des matériaux en bois, après deux ans d’activi

    Il y a deux ans, SUMAL 2.0, – le Système d’Information intégré pour le suivi des matériaux en bois – a été mis en place en Roumanie. Le système fournit des informations sur la provenance, la circulation et la commercialisation des matériaux en bois, sur le régime des installations de stockage du bois et des installations de transformation du bois rond. Ce système a été créé comme un outil contre l’exploitation forestière illégale. Les militants écologistes et les organisations non gouvernementales ont remarqué le fait que les forêts roumaines disparaissent à un rythme alarmant et qu’en l’absence de mesures adéquates, six hectares sont défrichés toutes les heures. Selon les responsables de Bucarest, le système aurait prouvé son efficacité, car au cours des deux dernières années, il n’y a eu aucune coupe illégale de bois sur de grandes surfaces.

    Lors d’une conférence professionnelle des gestionnaires et propriétaires forestiers du département de Harghita (dans l’est de la Transylvanie), organisée fin janvier, le ministre de l’Environnement, Tanczos Barna, a déclaré que le système informatique SUMAL 2 était le système de traçabilité le plus complexe d’Europe, ayant prouvé à la fois son efficacité et son utilité dans la lutte contre les exploitations illégales de bois. Outre les éléments de traçabilité et de suivi de l’exploitation de la masse ligneuse, du transport et de la transformation du bois, le système fournit également un aperçu fidèle et à jour des activités forestières en Roumanie.

    Le ministre de l’Environnement a souligné qu’au cours des deux années de fonctionnement du système SUMAL, le plus grand défi dans le domaine forestier était de regagner la crédibilité de la Roumanie devant les institutions européennes. Cette déclaration a été faite dans le contexte où la Commission européenne a lancé une procédure d’infraction contre la Roumanie à cause des nombreuses années d’exploitation forestière illégale. Selon Agerpres, le ministre de l’Environnement, Tanczos Barna, a déclaré : « 2023 sera la première année au cours de laquelle les zones touchées, en particulier par l’exploitation forestière illégale, seront restaurées dans les sites Natura 2000 que nous avons surveillés, évalués, inventoriés et présentés à la Commission européenne et où nous commencerons les premières restaurations d’habitats forestiers. Ces engagements représenteront probablement une autre étude de cas pour l’Europe, dans la perspective de nouvelles ambitions de la Commission européenne de restaurer 30% des habitats perdus en Europe au cours des 50 à 70 dernières années. À cet égard, une nouvelle réglementation est en préparation en Europe, et je suis persuadé que la Roumanie en sera un exemple. »

    Le but de SUMAL 2.0, le système de suivi du chemin du bois des forêts aux entrepôts, est d’éliminer toute confusion liée à la quantité et au type de matériau de bois transporté. Les transporteurs doivent télécharger dans le système des photos montrant la quantité de bois quittant la forêt et de celle entrant dans les entrepôts ou dans les usines de traitement. Tout transport de masse de bois, du point de chargement au point de déchargement, peut être suivi par GPS, éliminant ainsi la possibilité que le moyen de transport, disposant d’un seul avis, puisse être utilisé à plusieurs reprises. Une autre particularité du système SUMAL est que l’on peut y voir les volumes de bois de tous les entrepôts du pays. De plus, les quantités de bois dans les entrepôts sont automatiquement mises à jour par SUMAL 2.0, éliminant ainsi la possibilité que certains volumes de masse de bois fassent l’objet de transactions illégales et disparaissent du système. (Trad. Rada Stănică)

  • Bilan de la COP 27

    Bilan de la COP 27

    La Conférence des Nations-Unies sur le climat, accueillie cette année à
    Charm El-Cheikh, en Égypte, n’a vraiment pas eu de chance. Eclipsée par une
    actualité brûlante, marquée par une multitude de crises, dont les plus
    pressantes s’avèrent être la crise de l’énergie et celle de l’alimentation, la
    lutte contre le réchauffement climatique semble avoir été jetée aux oubliettes.
    Il aurait pourtant fallu s’assurer à l’occasion de la mise en application
    entière et sans tarder de l’Accord de Paris sur le climat, celui-là même qui
    avait semblé un moment pouvoir garantir la limitation de la hausse des
    températures à 1,5°.

    Objectif essentiel à en croire les spécialistes, qui n’arrêtent
    pas d’avertir qu’aller au-delà de ce seuil équivaudrait à laisser le changement
    climatique échapper à tout contrôle. Pourtant, pas moins de 200 pays se sont
    fait représenter dans la belle ville balnéaire située au bord de la mer Rouge,
    après une année marquée par des inondations dévastatrices, des vagues de
    chaleur sans précédent, des incendies de forêts, et des tempêtes d’une violence
    inhabituelle. Une année marquée aussi par le retour en force du charbon, guerre
    en Ukraine oblige, alors que le Groupe intergouvernemental d’experts sur
    l’évolution du climat (GIEC) plaidait pour une réduction de 45% des gaz à effet
    de serre avant 2030, et cela juste pour pouvoir se ranger sur les objectifs assumés
    dans le cadre de l’Accord de Paris. Quoi qu’il en soit, une chose
    est sûre : L’été 2022 a été l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe. Plus de 15.000 décès
    imputés à la canicule ont ainsi été enregistrés sur le continent européen. « Les
    changements climatiques tuent déjà, mais agir aujourd’hui c’est prévenir les
    hécatombes de demain », préviennent les experts de l’OMS, qui imputent aux
    effets de la canicule pas moins de 148.000 décès survenus ces 50 dernières années
    en Europe.


    Selon un rapport de l’ONU, le continent
    européen serait le plus touché par la hausse des températures, soit deux fois
    plus que la moyenne globale durant ces 30 dernières années. Roxana Bojariu, expert
    climatologue, explique sur nos ondes les raisons de cette situation : « En effet, les gaz à
    effet de serre se déplacent dans l’atmosphère. Et l’Europe en est touchée
    davantage à cause de toute une série de facteurs de nature locale. L’agriculture
    européenne sera dès lors gravement impactée, surtout dans le sud de l’Europe, à
    cause d’une réduction significative des quantités d’eau disponibles. Les pays
    du bassin méditerranéen en souffriront davantage. On a pu déjà le constater
    cette année. La hausse des températures accélère le phénomène d’évaporation de
    l’eau du sol. A cela s’ajoute la baisse des précipitations durant l’été. Ces
    deux phénomènes réunis feront qu’à l’horizon 2050 des terrains agricoles situés
    dans certaines régions d’Espagne, d’Italie, voire de France, deviendront
    inutilisables. La Roumanie n’est pas épargnée, loin s’en faut, même si les
    effets à atteindre ne semblent pas avoir la même ampleur ».



    Le
    nord de l’Europe n’est pas non plus épargné, la fonte des neiges et de la glace
    des régions arctiques générant un effet boule de neige. Roxana Bojariu constate même
    que ce sont ces régions, qui chauffent trois fois plus rapidement que le reste du
    monde, qui tirent la moyenne européenne vers le haut. A l’occasion de la COP27, António
    Guterres, secrétaire-général de l’ONU, n’avait d’ailleurs pas hésité à affirmer :
    « L’humanité a le choix : coopérer ou périr. Il s’agit soit d’un
    pacte de solidarité climatique, soit d’un pacte de suicide collectif ». Et ce n’est
    pas le leader de la Maison Blanche qui l’aurait contredit. Joe Biden avait en
    effet appelé « tous les pays à faire plus » pour réduire leurs
    émissions de gaz à effet de serre. « La crise climatique concerne la
    sécurité des êtres humains, la sécurité économique, la sécurité nationale et la
    vie même de la planète », avait ensuite poursuivi le leader américain,
    avant de mettre en avant les efforts que les Etats-Unis avaient par ailleurs
    consenti.


    A l’occasion de
    son discours, le président roumain Klaus Iohannis avait
    tiré la sonnette d’alarme sur les effets globaux que la guerre en Ukraine ne
    manque pas de produire. Et de plaider pour que l’insécurité énergétique, la
    crise alimentaire, ou encore l’instabilité économique ne nous fassent pas
    oublier les dangers engendrés par le changement climatique. Klaus Iohannis : « La Roumanie appuie
    pleinement le leadership que l’Europe avait endossé pour tenter de limiter les
    changements climatiques, tout comme notre engagement commun de réduire les
    émissions nettes des gaz à effet de serre. Il nous faut assurer une transition
    climatique réfléchie, bénéfique, basée sur un investissement conséquent en
    matière de recherche et développement, d’innovation, basée sur le développement
    des énergies vertes, et sur la création de nouveaux emplois ».



    Le
    président roumain n’avait pas manqué de souligner par ailleurs l’engagement
    résolu des jeunes roumains
    dans cette bataille du climat, ce qui représente une source d’inspiration pour
    nous tous, selon ses mots.


    (Trad. Ionut Jugureanu)