Tag: environnement

  • 03.12.2013

    03.12.2013

    Budget — Le projet de budget 2014 reflète la réalité économique et sociale actuelle en Roumanie et le programme politique de l’Union sociale libérale, l’alliance qui a remporté les élections en 2012. C’est ce qu’a déclaré ce mardi au plénum du Parlement de Bucarest, le premier ministre Victor Ponta. D’après lui, le principal objectif du projet de budget 2014 est celui que la croissance économique soit visible sur les revenus de chaque citoyen. Le chef du gouvernement a également évoqué quelques mesures concrètes prévues au budget 2014, dont l’indexation de toutes les pensions de retraite, la hausse du SMIC et du RMI, et la baisse des contributions à la sécurité sociale. Par contre, l’opposition se dit mécontente de n’avoir pas réussi à faire adopter les amendements qui auraient entraîné, selon elle, la relance économique.



    Accord — Le FMI surveille les évolutions de Roumanie et attend que les autorités de Bucarest décident si elles souhaitent modifier les politiques nécessaires pour assurer la cible de déficit fixée. La prise de position du FMI, soit un des trois bailleurs de fonds internationaux de la Roumanie, aux côtés de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, intervient suite au refus du président de la République, Traian Basescu, de signer le mémorandum avec ces institutions financières. Pour sa part, la Commission européenne estime que c’est à la Roumanie de décider si elle souhaite poursuivre le programme agréé.



    Corruption — La Roumanie arrive 69e sur un total de 177 pays et territoires étudiés au classement 2013 des pays les plus corrompus au monde, avec un indice de perception de la corruption de 43 sur 100, indique le rapport de l’organisation Transparency International rendu public ce mardi à Berlin. Selon le document, l’Italie et le Koweït ont un indice similaire à celui de la Roumanie. Lindice est compris entre zéro pour un pays perçu comme hautement corrompu et 100 pour un pays considéré comme très vertueux. Les pays les mieux notés sont le Danemark et la Nouvelle Zélande, avec un score de 91, suivis par la Finlande et la Suède. Au pôle opposé on retrouve l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Transparency International établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics de ces pays.



    Visas — Le taux de refus de visas pour les Roumains qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis a reculé jusqu’à 11,5% dans l’année fiscale 2012-2013, contre 17% dans la période précédente, selon les données publiées sur le site du Département d’Etat. Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’annonce et espéré que cette tendance se poursuivrait à l’avenir aussi. Selon le ministère de Bucarest, la baisse du taux de refus des demandes de visas par les Roumains ainsi qu’une éventuelle adoption par le Congrès américain d’un acte réglementaire qui modifie les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient jouer un rôle important dans la suppression, aussitôt que possible, du régime des visas aux Etats-Unis, soit un objectif de Bucarest.



    OTAN — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, participe deux jours durant à Bruxelles à la réunion des chefs de diplomaties des Etats membres de l’Alliance nord-atlantique. A l’agenda des discussions figurent des sujets tels les préparatifs du sommet de 2014 au Royaume Uni, le rôle de l’Alliance après la fin des opérations en Afghanistan, le renforcement de la relation transatlantique, le développement des partenariats et la poursuite de la politique des « portes ouvertes ». D’autres rencontres auront lieu également en présence d’autres Etats partenaires de l’Alliance, à savoir la Russie et la Géorgie.



    Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement et des changements climatiques, Rovana Plumb sera reçue ce mardi à Londres par l’héritier de la couronne britannique, le prince Charles. La ministre roumaine fait une visite de trois jours au Royaume-Uni afin d’élargir les projets d’environnement de la Roumanie et les faire intégrer dans des programmes européens, voire globaux. A Londres, Rovana Plumb doit également avoir des entretiens avec son homologue britannique, Edward Davey, et à la Chambre des Lords.



    Littérature — Parvenu à sa 6e édition, le Festival International de Littérature Bucarest se déroule jusqu’au 6 décembre sous la devise « Re-writting the map of Europe ». Y participent des noms importants de la littérature universelle contemporaine ainsi que de jeunes écrivains roumains. Parmi les invités étrangers figurent la Britannique Sarah Dunant — romancière, critique littéraire et réalisatrice d’émissions de radio et de télévision, une des auteures les plus prisées en Europe et aux Etats-Unis et Zeruya Shalev, l’écrivaine israélienne la plus réputée du moment. L’événement de Bucarest est le plus important festival international indépendant de littérature de Roumanie.

  • 01.11.2013

    01.11.2013

    Radio Roumanie 85 – C’est l’anniversaire de Radio Roumanie, qui fête ses 85 ans, en ce premier novembre. Avec ses quatre chaînes nationales, neuf stations régionales, une chaîne internationales en douze langues, Radio Roumanie est un des modèles à succès parmi les services publics européens. Radio Roumanie représente « la source d’informations la plus crédible du pays, étant leader d’audience et une institution stable d’un point de vue financier », affirmait le premier ministre roumain, Victor Ponta, dans un message à l’occasion de cet anniversaire. Radio Roumanie Internationale marque cet anniversaire par un changement du format de ses émissions, allant vers plus de dynamique et de confort d’écoute, mais aussi par un nouvel habillage sonore, comme vous avez pu le constater.



    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice a rejeté vendredi la demande des procureurs anticorruption visant l’arrestation de l’homme d’affaires Justin Paraschiv accusé dans un dossier d’évasion fiscale, dont le préjudice estimé va de 50 à 70 millions d’euros. L’arrêt n’est pas définitif et peut être attaqué par recours. 16 personnes, dont une procureure près cette même Haute Cour, ont déjà été placées en détention, dans ce dossier dit « du réseau de la viande », comme l’appellent les médias. Celui-ci visait au monopole de la production et de la commercialisation des produits à base de viande par le biais de sociétés fantômes, tout en éludant le versement des taxes et des impôts au budget de l’Etat. Dans ce même dossier, un sénateur social-démocrate est poursuivi pour trafic d’influence.



    Migration – La Roumanie a été désignée par la République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone) en tant qu’Etat mentor dans un projet ciblé sur la protection des réfugiés, annonce l’Inspection Générale des Migrations (IGI) de Bucarest. Financé par l’Union Européenne, co-financé et mis en oeuvre par le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies, le projet se déroule pendant deux ans étant orienté vers l’amélioration des procédures d’asile et de protection des réfugiés dans six pays : Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Moldova et Ukraine. Une délégation du Bureau de Migration et d’Asile de la République de Moldova s’est trouvée ces jours-ci à Bucarest pour soutenir la coopération entre les autorités roumaines et celles moldaves.



    Romgaz – La cotation en bourse de 15% des actions du groupe gazier roumain d’Etat, Romgaz, a été un succès, a déclaré ce vendredi le ministre délégué à l’énergie, Constantin Niţă, à la fin de la période de souscription. Les actions ont été mises en vente au prix de 9 dollars 25 cents par unité, le montant total se chiffrant à 534 millions de dollars. Cette cotation à la bourse britannique était une première pour la Roumanie, qui avait proposé ce paquet d’actions de Romgaz à la transaction boursière à la fois à Bucarest et à Londres. Le groupe roumain exploite la moitié des réserves de gaz roumain, étant le plus important producteur et fournisseur spécialisé du pays.



    Contrôle – Les autorités sanitaires roumaines poursuivent les contrôles et les vérifications chez un fabricant de viande de bœuf en boîte, après que de la viande chevaline a été découverte par les autorités britanniques, dans des lots de conserves importées au Royaume-Uni. Si la fraude se confirme, les responsables risquent de lourdes sanctions, a indiqué le chef de l’Agence sanitaire-vétérinaire roumaine, Vladimir Mănăstireanu.



    Environnement – La ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, se rendra du 2 au 5 novembre en visite en Israël où elle doit rencontrer son homologue israélien Amir Perez. Les pourparlers visent la gestion des situations d’urgence, le management et le contrôle des eaux, le suivi de la pollution et l’évaluation de l’impact sur l’environnement. Rovana Plumb participera également à la conférence internationale des femmes « Leader Post 2015 » ainsi qu’à celle sur les « Objectifs de l’Agenda de Développement Durable ; assurer la position centrale à l’égalité de genre et à l’émancipation des femmes », événement organisé sous l’égide de l’ONU. Dans le cadre de cette conférence, la deuxième session plénière sera présidée par la ministre roumaine de l’Environnement.



    Tennis – La Roumaine Simona Halep, 22 ans, joue ce samedi dans les demi-finales du tournois de tennis de Sofia, doté de prix d’un montant total de 750 mille dollars. Dans les premières étapes, elle a dépassé la Française Alizé Cornet, la Russe Anastasia Pavliutchenkova et l’Ukrainienne Elina Svitolina. Suite à ces victoires, Simona Halep devient la première joueuse roumaine de tennis qui remporte, en une seule année, des prix dépassant un million de dollars. En se qualifiant dans les demi-finales de Sofia, elle termine cette année sur la 11e place du classement WTA, tout en étant 14e au classement mondial.

  • A la Une de la presse roumaine du 31.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 31.10.2013

    Correctif budgétaire et d’éventuelles nouvelles taxes, rejet par les parlementaires roumains d’un Parquet européen anti-fraude aux fonds européens, avenir des micro-centrales hydrauliques, documentaire roumano-britannique consacré à la protection de l’environnement de Roumanie — voilà quelques uns des sujets traités par la presse bucarestoise de ce jeudi.


  • 14.10.2013 (mise à jour)

    14.10.2013 (mise à jour)

    Energie – La Commission européenne a publié lundi la liste des quelque 250 projets prioritaires pour l’infrastructure de transport énergétique transeuropéenne pour la période 2014-2020. Selon le commissaire européen chargé de l’énergie, Günther Ottinger, la Commission devrait allouer près de six milliards à leur mise en œuvre dans les sept prochaines années ; l’argent sera disponible sous la forme de subventions effectives, prêts ou garanties bancaires. La Roumanie est impliquée dans plusieurs de ces projets. Il s’agit notamment de l’Interconnexion Azerbaïdjan-Géorgie-Roumanie visant l’acheminement du gaz azerbaïdjanais en Europe, du projet de gazoduc reliant la Bulgarie à l’Autriche via la Roumanie et la Hongrie, ainsi que du projet White Stream de construction d’une pipeline sous-marine entre la Roumanie et la Géorgie. D’autres projets impliquant la Roumanie, concernent l’amélioration des capacités de transport de l’électricité depuis et en Bulgarie et en Serbie.



    Fraude – Le nombre des fraudes aux fonds européens s’est triplé en 2012 par rapport à 2010, la plupart des malversations étant recensées dans le secteur privé, apprend-on d’une étude de la Société académique de Roumanie, publié lundi. Selon le texte, 60 cas d’escroquerie impliquant des compagnies privées ont été révélés par les enquêteurs, contre une trentaine seulement engageant des autorités publiques. L’étude fait également le compte-rendu des méthodes pour frauder les fonds européens ; parmi elles — les faux documents et déclarations, la tromperie, le changement de la destination de l’argent. Le rapport de la Société académique de Roumanie utilise des données fournies par le Département de lutte anti-fraude et par le Parquet anticorruption de Roumanie.



    Savoir-faire – Le manque de savoir-faire technique ou décisionnel est un des principaux obstacles auquel se heurtent les Roumains et les Bulgares dans la préparation de projets éligibles pour les subventions de l’UE, peut-on lire dans un rapport de la Banque européenne pour les investissements, la Banque mondiale, et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Le document remarque également les retards et les tergiversations administratifs répétés, intervenus dans le processus de validation des projets. Notons que le taux d’absorption des fonds communautaires était de 23,7% en septembre dernier, selon les chiffres du ministère des Fonds européens de Bucarest.



    Environnement – Les Etats membres de lUE ont accepté lundi de différer un vote sur la réduction des rejets de CO2 des voitures a 95 grammes par kilomètre en 2020 pour tenter de trouver un accord satisfaisant pour lAllemagne, informe l’AFP. La demande présentée par lAllemagne prévoyait de permettre aux constructeurs de ne réaliser que 80% de lobjectif de réduction en 2020 et darriver par étapes a 100% en 2024. Dans le même temps, les ministres de l’environnement des 28, dont la Roumaine Rovana Plumb, se sont penchés sur les modifications à apporter au règlement du transfert des déchets.

  • 06.08.2013

    06.08.2013

    Croissance – La Banque centrale de la Roumanie a amélioré sa prévision de croissance pour l’année en cours à plus de 2%, suite à l’évolution des exportations, de la production industrielle et à une bonne année agricole, a annoncé le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu. D’autre part, entrée en vigueur de la décision de l’institution d’abaisser son taux directeur à 4,5% – le plus bas jusqu’à maintenant. Selon Mugur Isărescu, la décision a été prise afin de donner un coup de pouce au crédit. Le gouverneur a exprimé son espoir qu’à partir de septembre, la baisse du taux directeur soit perceptible dans les taux d’intérêt pratiqués par les banques pour le crédit.



    Salaire – En Roumanie, le salaire moyen net s’est chiffré, en juin dernier, à un peu plus de 1600 lei, l’équivalent de 360 euros, selon les données publiées par l’Institut national des statistiques. Les meilleurs revenus ont été constatés dans l’extraction du pétrole et du gaz — environ 900 euros, et les plus bas — dans le domaine de l’hôtellerie — restauration, 200 euros. Par rapport à juin 2012, le salaire moyen net a connu un bond de 3,5%.



    Sondage – Selon un sondage d’opinion rendu public aujourd’hui, 43% des Roumains sont favorables à l’indépendance énergétique du pays, même si cela peut entraîner certains risques pour l’environnement. Ils pensent que la baisse des prix et la création de nouveaux emplois compteraient parmi les effets positifs de l’indépendance énergétique. En échange, 36,5% des sujets questionnés préfèrent que la Roumanie ne soit pas indépendante du point de vue énergétique, si cela peut présenter des risques pour l’environnement.



    Justice – L’ancien député social-démocrate Gabriel Bivolaru, retenu par les procureurs roumains, a été placé en détention provisoire pour 29 jours. Il est accusé de vol de produits pétroliers, d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. En 2004, Gabriel Bivolaru avait été condamné à 5 années de prison ferme pour avoir porté un préjudice de 50 millions d’euros à une banque. Il a bénéficié d’une libération conditionnelle pour bonne conduite en 2007, deux années plus tôt que prévu.



    Festival – Le nouveau long métrage du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu Quand le soir tombe sur Bucarest ou Métabolisme” sera présenté en première mondiale à la 66ème édition du Festival de film de Locarno, en Suisse qui se déroulera du 7 au 17 août. Selon un communiqué de la CE, le film roumain figure parmi les 4 longs métrages dans la sélection officielle du festival ayant bénéficie d’un financement européen à travers le programme MEDIA. Parmi les nombreux invités de prestige, mentionnons Faye Dunaway, Jacqueline Bisset, Anna Karina, Douglas Trumbull, Werner Herzog et Otar Iosseliani.



    Football – La championne de Roumanie au football, Steaua Bucarest, joue ce soir à domicile contre Dinamo Tbilissi, dans le match retour du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. Dans le match aller, Steaua s’est imposé 2 à 0, et l’équipe a de grandes chances de se qualifier pour l’étape des éliminations directes, où elle devrait être tête de série. Dans l’autre compétition continentale, l’Europa League, trois autres représentantes de la Roumanie – Petrolul Ploieşti, Pandurii Tg. Jiu et Astra Giurgiu rencontreront Vitesse Arnhem (Pays-Bas), Hapoel Tel-Aviv (Israël), et respectivement AS Trencin (Slovaquie).

  • Les bâtiments du futur, toujours plus verts

    Les bâtiments du futur, toujours plus verts

    Il existe en Roumanie 65 projets d’immeubles efficients du point de vue énergétique et avec un faible impact sur l’environnement, selon un rapport réalisé récemment par le Conseil roumain pour les bâtiments verts en partenariat avec la société NAI Roumanie. Sur ces 65, 17 sont certifiés à l’international, alors que 48 immeubles, qui bénéficient d’un audit énergétique, sont de classe A. Les immeubles identifiés représentent, par leur surface construite, 5% de l’ensemble des bâtiments réalisés entre 1990 et 2013. Ils sont à Bucarest et aussi en province, notamment dans les grandes villes.



    La mairie du 1er arrondissement a une contribution importante au développement des bâtiments verts à Bucarest. Ion Brad, président du Conseil local, précise : « Nous avons promu, dès 2006, le lancement de l’isolation thermique des immeubles locatifs et 410 ont déjà été finalisés. 200 sont en travaux, et 200 autres seront terminés jusqu’à la fin 2013 et encore 200 pour 2014. En tout et pour tout — 1000 immeubles. L’idée, c’est de réduire les consommations énergétiques et la hausse du niveau de gaz carbonique dans l’atmosphère. Le mois dernier, nous avons adopté un projet de décision suite auquel toutes les écoles du 1er arrondissement — là où cela est possible — auront des panneaux photovoltaïques afin d’assurer l’éclairage, soit d’autres panneaux censés produire l’énergie thermique nécessaire soit pour l’eau chaude, soit pour le chauffage… »



    Une grande partie des bâtiments verts de Roumanie sont à retrouver à Bucarest. Crystal Tower est à coup sûr un des plus intéressants, étant primé par l’Association des professionnels Green Building d’Europe Centrale et de l’Est pour la certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method). C’est l’instrument le plus ancien et le plus important d’évaluation des bâtiments verts au niveau international, lancé en 1990, au Royaume Uni.



    Mihaela Dràghici, représentante de Crystal Tower : « Le projet Crystal Tower est le premier du pays certifié BREEAM au niveau Excellent. Avec un design architectural moderne, sophistiqué et élégant et un accent particulier mis sur la protection de l’environnement, et la faible consommation d’énergie. Le bâtiment dispose d’éléments spéciaux de technologie, la plupart introduits en première en Roumanie. Je mentionnerais ici le mur double avec système intelligent de jalousies contrôlé par des témoins solaires incorporés. Ce système est conçu pour la protection solaire et l’isolation thermique. Ensuite, le système de ventilation VRV2 ou encore le système BMS (Building Management System) de dernière génération qui contrôle, assure le suivi et optimise les facilités du bâtiment. Le projet Crystal Tower n’est pas seulement une construction verte, c’est aussi une construction très sûre, la structure de résistance étant de type BAR, en béton à armature rigide. C’est même un des bâtiments les plus sûrs de Roumanie, conçu pour résister à des séismes allant jusqu’à 8,5 sur l’échelle ouverte de Richter. »



    Conçu de manière à satisfaire aux besoins et exigences aussi bien des compagnies que des particuliers, le bâtiment offre un large éventail de services et facilités: espaces de bureaux, de conférences, restaurant, bars et cafés, au 15e étage, centre de remise en forme, au 14e, parkings, quatre niveaux souterrains et un héliport sur le toit. Crystal Tower est, d’ailleurs, l’unique édifice privé de Roumanie à disposer de cette dernière facilité. La législation roumaine autorise la diminution de la taxe sur les immeubles dont la construction ou la reconstruction reposent sur les technologies vertes.



    La représentante de RoGBC, Luiza Manolea, envisage de solliciter la réduction de ces impôts justement pour stimuler la construction de ce type de bâtiments : « Nous proposons deux types de réduction d’impôt : principale et supplémentaire. Les réductions principales sont accordées sur la base de la certification internationale et de la classe de performance énergétique. Celles supplémentaires visent d’autres critères tels les émissions d’oxyde d’azote des centrales de chauffage, la consommation d’eau potable – car moins on en consomme, et plus on engrange de points de réduction de la taxe sur les immeubles -, la gestion des eaux pluviales ou encore l’inspection thermographique indiquant le niveau de sécurité de l’immeuble ».



    Les spécialistes affirment que la libéralisation du prix de l’énergie est susceptible de stimuler la construction de bâtiments verts. En théorie, d’ici la fin 2020, tous les nouveaux édifices devraient rentrer dans la catégorie zéro-énergie, ce qui se traduit par zéro consommation d’énergie et zéro émission de dioxyde de carbone. (trad. : Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose)

  • 05.03.2013

    05.03.2013


    Schengen – L’entrée de la Roumanie dans Schengen, reportée depuis deux ans – fait l’objet des discussions ce mardi entre le président roumain, Traian Basescu, le premier ministre, Victor Ponta, le ministre des Affaires étrangères, Titus Corlàtean et le ministre de l’Intérieur, Radu Stroe. Les autorités de Bucarest envisagent un changement de stratégie dans ce domaine, dans le contexte de l’opposition exprimée par certains Etats européens à l’entrée de la Roumanie dans l’espace de libre circulation.






    Visite – En visite officielle en Roumanie, le chef de la diplomatie hongroise, Janos Martonyi, doit rencontrer ce mardi le premier ministre roumain, Victor Ponta, et les présidents des deux Chambres du parlement de Bucarest. La Roumanie et la Hongrie sont intéressées par le maintien du partenariat stratégique entre les deux pays. C’est ce qu’a déclaré lundi, le ministre hongrois des Affaires étrangères, à l’issue de ses entretiens avec son homologue roumain, Titus Corlatean. Pour sa part, le chef de la diplomatie roumaine a estimé que le partenariat stratégique reflétait les relations de bon voisinage et de coopération entre les deux pays.




    Entretiens – La ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, s’entretient ce mardi à Bruxelles avec 4 commissaires européens. A l’ordre du jour : le schéma de commercialisation des certificats d’émissions de gaz à effet de serre et les politiques concernant les changements climatiques et l’énergie. La ministre roumaine doit rencontrer le Commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos, le commissaire à l’Environnement, Janez Potocnik, la commissaire au Changement climatique, Connie Hedegaard et celui à la Politique régionale, Johannes Hahn. Les pourparlers prévus ce mardi porteront aussi sur la stratégie de développement du Delta du Danube.






    Motion – La motion simple lancée par l’opposition démocrate-libérale est soumise ce mardi au vote de la Chambre des Députés de Bucarest. Le document critique le gouvernement pour la situation des Usines chimiques Oltchim Râmnicu Valcea, dans le sud de la Roumanie, comptant parmi les plus importantes en Europe de l’Est. Les signataires de la motion réclament la démission des ministres des Finances, Daniel Chitoiu, et de l’Economie, Varujan Vosganian, qu’ils tiennent pour responsables de l’insolvabilité de ces usines et de la stagnation du processus de privatisation. Les Usines chimiques ont accumulé des dettes de plusieurs centaines de millions d’euros. Le gouvernement a essayé l’automne dernier à vendre le paquet majoritaire d’actions, mais la privatisation a échoué.






    Automobile – Le constructeur automobile Dacia, détenu par le groupe français Renault, a lancé ce mardi, à Genève, la nouvelle Logan MCV et la série limitée Duster Aventure. La Logan MCV a 5 places, un coffre de 573 litres, de nouveaux moteurs essence TCe 90 et diesel. Le Duster Aventure est équipé d’une rampe de feux amovibles sur le toit et d’un GPS Garmin. Il sera commercialisé dans 16 pays, à partir du mois d’avril. En 2012, Dacia a lancé les nouvelles Logan, Sandero et Sandero Stepway.

  • Aires protégées en Roumanie

    Aires protégées en Roumanie


    Les aires protégées sont les moyens les plus utilisés dans la conservation de la biodiversité, la Roumanie détenant un patrimoine naturel de la plus haute valeur. Des 11 régions bio-géographiques identifiées en Europe, la Roumanie en dispose de 6, à savoir : région continentale, alpine, panonique, pontique et de steppe.La diversité de la flore et de la faune consiste dans l’existence d’étendus habitats forestiers et alpines inaltérées associées à la chaîne montagneuse des Carpates ainsi que dans l’existence des populations de loups, ours, chamois et lynx, estimées comme les plus nombreuses d’Europe. Des milliers d’espèces de plantes, en bonne mesure des monuments naturels, tels le pivoine roumain, le bleuet alpin, « le soulier de la Princesse », l’edelweiss, la tulipe taché, la jonquille sauvage , la tulipe des Cazane et le lys sylvestre revêtent les clairières et les pâturages des versants abruptes et ensoleillés des Carpates. Pratiquement, nous avons à faire au dernier refuge européen des animaux et des plantes menacés par la disparition.


    Pour une meilleure protection de cette richesse naturelle, depuis, déjà, 1932 les premières aires protégées ont fait leur apparition qui, actuellement, couvrent 7% de la superficie du pays. Adam Cràciunescu, directeur général de la Régie Nationale des Forêts ROMSILVA, principal administrateur des aires protégées de Roumanie est d’avis que : « Des 28 parcs nationaux et naturels, sans y compter le Delta du Danube, 23 sont administrés par des structures spécialisées subordonnées à la Régie Nationale. La superficie des 23 parcs est de plus de 858 000 hectares dont le fond forestier est de 556 000 hectares. La superficie des parcs administrés par la Régie représente 80% de la superficie totale des parcs nationaux et naturels déclarés à l’échelon national jusqu’à l’heure actuelle, situation qui se maintiendra ainsi, au moins dans le proche avenir. ROMSILVA demeure un acteur important du domaine pour administrer ces parc naturels en nationaux de Roumanie. »


    Même si la Roumanie bénéficie d’une grande richesse naturelle, les aires naturelles protégées ne sont pas suffisamment financées. C’est la raison pour laquelle depuis quelques années l’administration des parcs nationaux et naturels du portefeuille de ROMSILVA a été décentralisée du point de vue juridique pour permettre aux administrations des parcs d’accéder davantage les fonds gouvernementaux et européens comme explique Adam Cràciunescu : « Compte tenu des conditions d’éligibilité imposées pour accéder les fonds européens, la régie a été tenue d’appliquer cette manière d’organisation et d’administration des parcs même si cela implique des complications dans la manière d’allocation des ressources financières nécessaires au bon déroulement de l’activité. Il convient de mentionner le fait que dans le cadre du Programme Opérationnel Sectoriel d’Environnement, la Régie a, déjà, 25 programmes avalisés pour un financement totalisant 110 millions de lei (plus de 25 millions d’euros). Deux projets ont été finalisé tandis que les autres sont en train d’être achevés. Dans la plupart des administrations on a institué des centres de visitation pour la population de la zone respective et pour offrir aux citoyens le plus de détails possibles sur ces parcs de Roumanie. »


    A partir de 2006, la protection de la nature dans les Carpates est soutenue par l’organisation internationale du Réseau des Aires Protégées des Carpates (CNPA). Pour une étroite coopération et pour faciliter des échanges entre les 7 pays des Carpates, CNPA va coordonner des projets communs pour médier les échanges entre les aires protégées des Carpates, des activités de conscientisation des écosystèmes fragiles de l’ensemble de la chaîne montagneuse et contribuer par des mesures concrètes, telle le réseau écologique, pour offrir, ainsi, plus de chances de survie aux espèces menacées. Adam Cràciunescu détaille : « Beau nombre d’administrations sont, actuellement, des partenaires ou, même, des leaders dans la protection internationale. Nous participons à de nombreuses rencontres à l’échelon européen avec les administrations des parcs semblables d’Italie, d’Allemagne, d’Autriche et de Hongrie. La réplique des modèles crées ces dernières années par les administrations des autres aires protégées a été réalisée tant pour les nouvelles structures instituées à l’échelon national que pour certaines parties, par exemple le management financier européen, au niveau des autres pays de la Convention Carpatique qui comprend la Serbie, la Pologne, l’Ukraine, la Slovaquie, la Tchéquie et la Hongrie. ROMSILVA a été, également, contactée par les autorités de la République de Moldova pour accorder le consulting en matière de programme d’organisation et de développement du système des aires protégées de ce pays. »


    On peut distinguer du réseau national d’aires protégées le Delta du Danube, tant du point de vue de sa superficie (580 000 hectares) qu’au niveau de la diversité biologique ayant un triple statut international : Réserve de la Biosphère, Site RAMSAR (zone humide d’importance internationale) et Site du Patrimoine Mondial Naturel et Culturel. La Roumanie détient, également, 12 zones humides protégées par La Convention RAMSAR et représente une contribution importante au Réseau Ecologique NATURE 2000 en matière de conservation des habitats et des oiseaux sauvages. (trad.: Costin Grigore)

  • Comment applique-t-on «  le timbre d’environnement » ?

    Comment applique-t-on « le timbre d’environnement » ?


    Imposée par les autorités roumaines en 2007 afin de procéder au renouveau du parc auto, la taxe de première immatriculation, de pollution ou d’environnement — comme a-t-elle été appelée successivement – a souffert plusieurs modifications jusqu’à présent. La dernière version de celle-ci est apparue ce mardi dernier, après l’aval du gouvernement roumain, qui introduit le timbre d’environnement pour les voitures ayant tout au plus 8+1 places, taxe qui entrera en vigueur le 15 mars prochain. Pour les autres catégories de véhicules, les règles actuelles demeurent valables.


    La nouveauté vis-à-vis du projet présenté il y a un mois est que cette taxe augmente pour les voitures à moteur diesel Euro 3 et Euro 4, les autorités estimant que les émissions polluantes y sont plus élevées. Ceux qui ont déjà payé la taxe d’environnement sous ses différentes formes n’en sont pas affectés car ils sont exempts de payer le timbre d’environnement. Quant aux voitures immatriculées avant 2007, le timbre d’environnement ne sera payé qu’en cas de vente. La nouvelle formule de calcul ne prend pas essentiellement en compte la capacité cylindrique du moteur mais les émissions de dioxyde de carbonne. Selon les données présentées par le Ministère de l’Environnement, le montant à payer diminue de 60% pour les voitures Euro 2, de 80% pour celles Euro 1 et de quelques 90% pour les non-Euro, comme détaille la ministre Rovana Plumb : « On tient compte, aussi, de l’élément de dépréciation, respectivement les années de fonctionnement. Plus une voiture est ancienne, plus le restant de sa vie est plus court et, donc, elle pollue moins, compte tenu du fait que le timbre d’environnement n’est payé qu’une fois et couvre toute la durée de vie de la voiture. »


    Selon la ministre, si les taxes demeuraient au même niveau pour les véhicules non-Euro, Euro 1 et Euro 2, un blocage aurait été crée pour leur vente. Le timbre d’environnement observe le principe que le pollueur paye, dit Rovana Plumb, et que celui-ci frappe assez fort le motorisations Euro 3 et euro 4 qui forment la plupart des voitures d’occasion achetées par les Roumains. Dans leur cas, la taxe augmente de 10% à 15%, même si, selon les spécialistes, leur moteurs sont moins polluants que les non-Euro ou Euro 1 et 2. La nouvelle taxe facilite l’acquisition de voitures très anciennes et n’encouragent point le renouveau du parc auto – affirment les producteurs .


    Le nouveau timbre d’environnement porte, également, atteinte aux voitures à moteur diesel qui payeront une taxe accrue vis-à-vis de celles à essence. Dans le cas de voitures anciennes de 7-8 ans, la différence de cette taxe peut s’élever, même, à 50%. La nouveauté est que celui qui immatricule une voiture électrique touche une prime, un euro ticket de 2500 euros. Néanmoins , les spécialistes attirent l’attention sur le fait que cette mesure n’aura pas un gros impacte sur le marché, dans les circonstances où les prix en sont assez élevés et, plus que cela, il est difficile d’alimenter ces voitures électriques. En janvier 2012, il n’y avaient que 10 voitures électriques en Roumanie. (trad.: Costin Grigore)