Entre temps, le ministère de l’environnement envisage d’introduire une nouvelle taxe de pollution, suite à l’invasion de voitures d’occasion en 2017. Enfin, le gaspillage de l’argent public nous rapproche à grands pas d’une crise économique.
Entre temps, le ministère de l’environnement envisage d’introduire une nouvelle taxe de pollution, suite à l’invasion de voitures d’occasion en 2017. Enfin, le gaspillage de l’argent public nous rapproche à grands pas d’une crise économique.
Budget — Le projet de loi sur le budget de l’Etat de Roumanie pourrait être soumis au Parlement au début du mois d’octobre, a annoncé le premier ministre, Mihai Tudose. Il s’est entretenu à ce sujet avec les leaders de la coalition gouvernementale, à savoir le social-démocrate Liviu Dragnea et le libéral-démocrate Călin Popescu-Tăriceanu, qui dirigent les deux Chambres du Législatif. Le chef du cabinet de Bucarest a précisé qu’en dépit des prémisses économiques favorables, il est nécessaire que le Parlement élabore un paquet normatif, afin d’assurer la stabilité économique du pays. Il a mentionné, en ce sens, la loi de la grille de salaire unique dans le secteur public, la baisse de l’impôt sur le revenu, de 16% à 10% et la diminution des contributions sociales.
Justice — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a fait savoir qu’il allait examiner les points de vue exprimés dans l’espace public au sujet de ses propositions de modification des lois régissant ce domaine. Il a affirmé souhaiter l’organisation d’un ample débat avant l’adoption de ces actes normatifs. Vivement critiqué par l’opposition, la presse et la société civile, le projet législatif en question stipule entre autres que le président du pays ne nommera plus les chefs de la Direction nationale anti-corruption et de la Direction dinvestigation des délits liés au crime organisé et au terrorisme, que l’inspection judiciaire sera désormais du ressort du ministère de la Justice et que l’ancienneté prise en compte lorsqu’il s’agit de la promotion des magistrats dans la hiérarchie professionnelle sera elle aussi révisée.
Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement, Graţiela Gavrilescu, a fait savoir que la collecte sélective des déchets deviendrait obligatoire. Elle a précisé qu’un plan national de gestion des déchets serait bientôt finalisé et approuvé par le gouvernement. En Roumanie, la collecte sélective se situe à moins de 5%, ce qui place le pays en dernière position dans le classement européen.
Tourisme — Les hôtels et les pensions touristiques de Roumanie pourraient être obligés d’introduire les données personnelles de leurs clients dans un nouveau système informatique. Cette disposition figure dans le projet de loi sur le tourisme, soumis au débat public par le ministère du domaine. Hormis les données personnelles des touristes roumains et étrangers, les hôteliers devraient également introduire des informations portant sur les moyens de paiement utilisés pour régler le séjour et l’agence de voyage où les touristes ont acheté leurs billets. Selon le ministère du Tourisme, cela permettra de connaître exactement le taux d’occupation des hôtels et des pensions, ainsi que leurs recettes et préviendra l’évasion fiscale.
Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud. Le temps sera même caniculaire dans l’ouest et le sud-ouest du pays. Le ciel sera variable, temporairement nuageux sur le nord, le nord-est et le centre, où l’on attend aussi des pluies. Les températures maximales atteindront 36 degrés.
Budget — Le projet de loi sur le budget de l’Etat de Roumanie pourrait être soumis au Parlement au début du mois d’octobre, a annoncé le premier ministre, Mihai Tudose. Il s’est entretenu à ce sujet avec les leaders de la coalition gouvernementale, à savoir le social-démocrate Liviu Dragnea et le libéral-démocrate Călin Popescu-Tăriceanu, qui dirigent les deux Chambres du Législatif. Le chef du cabinet de Bucarest a précisé qu’en dépit des prémisses économiques favorables, il est nécessaire que le Parlement élabore un paquet normatif, afin d’assurer la stabilité économique du pays. Il a mentionné, en ce sens, la loi de la grille de salaire unique dans le secteur public, la baisse de l’impôt sur le revenu, de 16% à 10% et la diminution des contributions sociales.
Justice — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a fait savoir qu’il allait examiner les points de vue exprimés dans l’espace public au sujet de ses propositions de modification des lois régissant ce domaine. Il a affirmé souhaiter l’organisation d’un ample débat avant l’adoption de ces actes normatifs. Vivement critiqué par l’opposition, la presse et la société civile, le projet législatif en question stipule entre autres que le président du pays ne nommera plus les chefs de la Direction nationale anti-corruption et de la Direction dinvestigation des délits liés au crime organisé et au terrorisme, que l’inspection judiciaire sera désormais du ressort du ministère de la Justice et que l’ancienneté prise en compte lorsqu’il s’agit de la promotion des magistrats dans la hiérarchie professionnelle sera elle aussi révisée.
Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement, Graţiela Gavrilescu, a fait savoir que la collecte sélective des déchets deviendrait obligatoire. Elle a précisé qu’un plan national de gestion des déchets serait bientôt finalisé et approuvé par le gouvernement. En Roumanie, la collecte sélective se situe à moins de 5%, ce qui place le pays en dernière position dans le classement européen.
Canoë — Les sportifs roumains Victor Mihalachi et Leonid Carp ont décroché l’argent, samedi, à lépreuve du C2 500 m, lors des Championnats du monde de canoë-kayak de Racice (République tchèque). Mihalachi et Carp ont été devancés par les Russes Ivan Shtyl et Viktor Melantev. La troisième place est revenue aux Italiens originaires de République de Moldova Sergiu et Nicolae Crăciun.
Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n.2 mondiale, rencontrera la Russe Maria Sharapova au premier tour de l’US Open, dernier Grand Chelem de l’année, qui débutera lundi sur les arènes Flushing Meadows, à New York. Halep, deuxième favorite du tournoi, est parvenue en demi-finales en 2015 et puis en quarts de finale en 2016 à New York. Sharapova, qui a regagné le circuit en avril dernier après avoir été suspendue quinze mois pour dopage, a remporté le titre de l’US Open en 2006. Elle a bénéficié dune invitation (wild-card) pour jouer cette année à Flushing Meadows. Selon le tirage au sort, la Roumaine Monica Niculescu (58e WTA) disputera le match du premier tour contre Kristina Mladenovic (14e mondiale). Ana Bogdan (127e WTA) devrait rencontrer l’Américaine Taylor Townsend (119e WTA), elle aussi bénéficiaire d’un wild-card. Irina Begu (57e WTA) et Sorana Cîrstea (53e WTA) affronteront au premier tour des adversaires ayant obtenu la qualification, respectivement la Néerlandaise Lesley Kerkhove (170e WTA et l’Ukrainienne Katerina Kozlova (115e WTA. Une autre joueuse roumaine, Mihaela Buzărnescu (133e WTA), qui figure pour la première fois au tableau principal d’un tournoi de Grand Chelem, rencontrera la Danoise Caroline Wozniacki (5e WTA). Au simple messieurs, le Roumain Marius Copil, qui en est à sa première participation au tableau principal américain, rencontrera le Français Jo-Wilfried Tsonga (12e ATP).
Météo — Il fait généralement beau sur l’ensemble du pays. Les températures maximales iront de 25 à 35 degrés. Il faisait 27 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.
Les Carpates roumaines abritent de nombreux ours. Lorsqu’ils deviennent trop nombreux et que leur population soit trop dense, les animaux quittent les forêts pour descendre dans les villes se trouvant au pied des montagnes, où, souvent, ils causent des dégâts. Chaque année, on rapporte des cas où des ours ont attaqué des bergers qui accompagnaient les troupeaux ou les personnes qui cueillaient des fruits des bois ou travaillaient leurs terres. Des fois, les ours entrent dans les fermes où ils causent de sérieux dégâts. Par exemple, l’année dernière, l’Agence pour la protection de l’environnement de Harghita (Transylvanie) faisait état de 176 attaques par les animaux sauvages, dont la plupart étaient des ours. Depuis le début de cette année, au même département de Harghita des dizaines d’animaux ont été tués et 4 personnes ont été hospitalisées après avoir affronté un animal sauvage. Si bien que les autorités locales ne disposent pas des capacités légales d’intervention et demandent l’approbation d’urgence des dérogations à la loi portant sur la capture des ours.
Détails, avec Borboly Csaba, président du Conseil Départemental de Harghita : « La situation est très grave, non seulement à Harghita, mais aussi au départements de Covasna, Mures, Brasov, Arges et Prahova vu la croissance des effectifs d’ours. Par exemple, à Harghita, la population d’ours a augmenté de 15% par rapport à l’année dernière. L’espace ne leur suffit plus. Selon les spécialistes, un seul ours aurait besoin d’au moins 1000 hectares de forêt pour avoir une bonne vie en toute tranquillité. Par conséquent les ours descendent dans les villes, dans les rues, dans les cours des fermes, dans les champs et, malheureusement, bon nombre d’entre eux attaquent les gens. Ils tuent les animaux des fermes, détruisent les arbres fruitiers, les ruches d’abeilles. C’est donc un très grand problème. Il faudrait trouver des solutions pour contrôler ce surpeuplement. Le problème n’est pas causé par les défrichements. Au contraire, au département de Harghita, l’aire des forêts s’est élargie ces dernières années, donc le problème est d’autre nature. Nous avons demandé au Ministère de l’Environnement d’intervenir d’urgence parce que la vie de gens est en danger. »
Voici maintenant quelques solutions proposées par les autorités de Harghita, département où les effectifs d’ours sont 4 fois plus grands que la capacité du fonds cynégétique.
Borboly Csaba : « Il faut approuver au plus vite, par décret ministériel, les quotas d’abattage, modifier la législation, car, à l’heure actuelle, les animaux sauvages sont protégés par la loi, alors que les gens ne bénéficient d’aucun droit. Si quelqu’un est blessé ou reste avec un handicap après avoir été attaque, la loi n’offre aucun appui. Donc il faut réglementer les droits de l’homme dans le cas d’un conflit avec un animal sauvage de taille moyenne. Ce n’est pas valable uniquement pour la Roumanie, mais pour l’ensemble de l’Europe. Moi, je suis membre du Comité des Régions, où j’ai déjà avancé un rapport censé modifier la directive portant sur les espèces protégées, de sorte que le conflit entre l’homme et l’animal sauvage soit réglementé aussi par la législation européenne. Ensuite, il faudrait rembourser d’urgence les dégâts causés par ces animaux. Nous devons coordonner nos actions avec celles des associations environnementales, avec les chasseurs et les spécialistes afin de trouver des solutions viables et réelles, pour pouvoir au moins faire le décompte des ours qui vivent dans nos forêts, parce qu’à l’heure actuelle personne ne peut dire exactement combien d’ours nous avons en Roumanie. En même temps, il faut décider des mesures à prendre à l’égard des ours qui causent des dégâts. Chez nous, il n’y a pas de compensations pour les aires protégées du réseau Natura 2000. Par contre, dans d’autres pays on offre 200 euros par hectare pour que les fermiers puissent prendre des mesures de précaution. Comme vous voyez, il y a nombre de solutions à ce problème. »
Avant de terminer, précisons aussi que les départements de Covasna, Harghita, Mureş et Braşov (en Transylvanie) réunissent plus de 80% de la population totale d’ours de Roumanie, dont la moitié est à retrouver dans les forêts des départements de Harghita et Covasna. (Trad. Valentina Beleavski)
La Roumanie aurait beaucoup de mal à remettre en place un système interdisant aux voitures anciennes de circuler au centre-ville, une idée de triste souvenir pour ses habitants. Il faut savoir que du temps de Ceauşescu, il y avait ce type de circulation alternée. A cette époque, les propriétaires de véhicules se voyaient attribuer un quota de 40 litres de carburant par mois. En plus, il fallait faire la queue pour les avoir, quand il y en avait. Imaginez comment une telle mesure serait accueillie ici !
L’OMS a averti que les particules émises dans l’atmosphère par les voitures, les centrales électriques et autres tuent 3 millions de personnes à travers le monde. En fait, selon un rapport de l’OMS, 92% des habitants de la planète vivent à des endroits où le niveau de qualité de l’air ambiant ne respecte pas les imites de pureté établies par l’organisation mondiale.La Chine, l’Inde et la Russie sont les pays où le plus de gens sont morts suite à la pollution de l’air. Mais Bucarest ne se porte pas très bien non plus au chapitre pollution. La ville est suffoquée par le trafic, la poussière et les déchets.
L’Agence européenne pour l’environnement a estimé que la Roumanie enregistrait en 2013 28.000 décès prématurés suite à la pollution de l’air. Parmi les principales sources de pollution de l’air en Roumanie, Greenpeace liste le fait de brûler les combustibles fossiles dans le secteur énergétique, les activités industrielles, le transport routier, les chantiers du bâtiment, les haldes et les dépôts de déchets industriels et les décharges publiques, les systèmes de chauffage individuels. Ainsi, les estimations pour 2012 indiquaient que 11,6% de tous les décès dans le monde étaient associés à la pollution de l’air extérieur et à la pollution de l’air intérieur.
La Commission européenne pourrait infliger à Bucarest des amendes importantes parce que le réseau de suivi de la qualité de l’air n’est pas fonctionnel à 100%, la municipalité n’a pas élaboré le Plan pour la qualité de l’air, des pistes pour les vélos n’ont pas été construites, ni des couloirs réservés aux transports publics, et la gestion des déchets pose un grand problème. Bucarest est dans une procédure de pré-infraction. Ce sont surtout les particules fines en suspension qui polluent le plus dans la capitale roumaine. Si on entre dans la procédure d’infraction, l’amende est de 1,7 millions d’euros, et ultérieurement jusqu’à 120.000 euros par jour, jusqu’à ce que la situation trouve une solution.
Selon une étude pour l’année 2015, Bucarest occupait la 6e place parmi 174 villes du monde, avec une congestion de 43%, en hausse de 2% par rapport à l’année précédente. Cet indice montre combien les chauffeurs passent de temps en plus de la normale dans le trafic, par rapport à un trafic sans blocages. Les lundis, entre 8 et 9h du matin, le taux de congestion est de 91%. Vendredi entre 17h et 18h, le taux de congestion atteint 94%. Les 5 places avant Bucarest sont occupées par des villes ayant beaucoup plus d’habitants – Rio de Janeiro, Mexico City, Bangkok, Istanbul et Moscou.
Comment en est-on arrivé là ? Alors que d’autres capitales européennes ont investi massivement dans les transports publics et le transport alternatif, Bucarest est à l’opposé. Au sujet de la gestion des déchets, il faut remarquer que le tri sélectif ne se fait pas. La municipalité se proposait de construire un incinérateur. Oui, mais il faudra l’alimenter en quantités de déchets triés, et cela ne se fait pas. Ailleurs en Roumanie où le tri sélectif est organisé, les opérateurs ferment boutique parce que les habitants ne sont pas assez consciencieux. La Roumanie ne souhaite pas, non plus, importer des déchets. La pollution avec de la poussière à Bucarest est causée par les terrains laissés en friche et les chantiers abandonnés ainsi que par le nettoyage superficiel de la partie carrossable. En plus, l’élimination du timbre d’environnement permet qu’un nombre impressionnant de tacots très polluants entrent en Roumanie. Tous ces aspects demandent à être remédiés. Merci de votre intérêt, Mme Hacart.
L’économie
et les finances sont les sujets fédérateurs des quotidiens roumains. Alors que
l’économie connaît une croissance spectaculaire, la crise de personnel
s’intensifie et oblige certains entrepreneurs à embaucher des lycéens. Sur
cette toile de fond, le gouvernement envisage de subventionner un salaire
minimum pour les jeunes diplômés d’université. Mais pour que de telles
initiatives soient soutenables, il faut majorer les taxes et accises.
Famille — Les députés roumains ont donné leur feu vert, à une large majorité de voix, à une initiative citoyenne visant à modifier la Constitution dans le sens d’une redéfinition précise de la famille. Celle-ci devrait être le résultat du mariage librement consenti entre un homme et une femme — et non plus entre deux époux, comme acté actuellement — ayant des statuts égaux ainsi que des droits et des devoirs d’élever et d’éduquer des enfants. Ce projet doit être débattu et voté par la Chambre haute du Parlement. S’il passe du Sénat aussi, la modification de la Constitution doit être soumise à l’approbation des Roumains, qui seront appelés à s’exprimer à l’occasion d’un référendum.
Grève — Les employés de la Garde roumaine de l’environnement ont déclenché mercredi une grève générale illimitée. Ils protestent contre les inégalités salariales dans ce secteur, alors que leurs rémunérations n’ont pas été mises à jour depuis 2009. Durant ce mouvement, les commissaires de l’environnement ne travaillent plus avec le public et ils ne se déplacent pas sur le terrain pour effectuer les contrôles habituels. Cette grève générale intervient après que, le 26 avril dernier, les salariés de la Garde de l’environnement avaient arrêté le travail pendant deux heures, une action qui n’a pourtant pas amené les responsables gouvernementaux à trouver des solutions à leurs problèmes, précisent les syndicats du secteur. Ceux-ci affirment que la grève sera suspendue au moment où un dialogue véritable s’engage entre les salariés de la Garde de l’environnement et les décideurs de l’exécutif.
Economie — L’économie roumaine devrait croître cette année de 4%, a fait savoir la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui révise ainsi à la hausse ses prévisions de novembre dernier, chiffrées à 3,7%. Il s’agira de la plus forte croissance parmi les Etats européens membres de cette institution financière. Cependant, cette avancée du PIB devrait ralentir en 2018 jusqu’à 3,5%, met en garde la BERD. C’est la consommation interne qui continuera à doper la croissance roumaine, appuyée par la majoration du salaire minimum et des revenus du secteur public. En 2017, les dépenses gouvernementales resteront à un niveau élevé, la limite rouge du déficit budgétaire de 3%, stipulée par les traités européens, pouvant être dépassée, indique encore la BERD. Le FMI avait lui aussi révisé à la hausse ses prévisions de croissance pour la Roumanie, de 3,8% à 4,2% en 2017. Cependant le gouvernement de Bucarest avait envisagé et fondé sa construction budgétaire sur une progression économique de 5,2%.
Santé — Le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog, vient de participer, à Malte, à la troisième table ronde des responsables de la Santé publique des Etats membres de l’UE avec les représentants des grandes compagnies pharmaceutiques européennes. Ils ont convenu d’accroître la qualité, l’efficacité et la durabilité des systèmes sanitaires de leurs pays ainsi que d’améliorer les conditions pour la recherche et l’innovation dans ce secteur. Dans le même contexte, les participants ont signé une déclaration commune qui souligne la nécessité de garantir l’accès des patients à de nouveaux médicaments ainsi qu’à des thérapies et traitements innovateurs, précise un communiqué du ministère de la Santé de Bucarest. Rappelons, dans ce contexte, que ce dernier avait temporairement suspendu les exportations intracommunautaires de vaccins combinés, sur la toile de fond de l’épidémie de rougeole qui sévit dans l’ouest de la Roumanie, 5000 personnes malades étant recensées jusqu’à présent, dont une vingtaine ont perdu la vie.
Diplomatie — Le renforcement et la dynamisation de toutes les composantes du Partenariat stratégique roumano-américain, lancé il y a 20 ans, sont essentiels pour la coopération entre Bucarest et Washington, ont convenu le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, et le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, lors d’une conversation téléphonique mardi. Teodor Melescanu s’est félicité, à l’occasion, pour « l’excellent niveau » de la collaboration bilatérale en matière de sécurité et de défense, soulignant l’importance de la présence américaine et alliée dans la région, apprend-on par un communiqué de la diplomatie bucarestoise. Il a également mis en exergue les démarches conjointes des gouvernements roumain et américain pour étoffer aussi la dimension économique et commerciale de cette relation.
Royauté — La Roumanie marque le Jour de la royauté, lié à trois événements essentiels de l’histoire moderne du pays. Le 10 mai 1866, le prince Carol, issu de la famille allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, prêtait serment en tant que voïvode roumain. Le 10 mai 1877, le même Carol I proclamait l’indépendance de la Roumanie par rapport à l’Empire ottoman, tandis que le 10 mai 1881 il se faisait couronner en tant que roi du pays. Le jour de 10 mai a été la fête nationale de la Roumanie jusqu’à l’avènement du régime communiste qui a contraint Mihai I, dernier souverain roumain, à abdiquer et à s’exiler. Ce dernier n’a pu rentrer au pays qu’après la révolution de 1989. Nonagénaire et gravement malade, l’ex-roi Michel s’est retiré, il y a un an, de la vie publique, sa fille aînée, la princesse Margarita, étant désormais la gardienne de la Couronne.
Eurovision — Dix pays se sont qualifiés mardi soir pour la finale de l’Eurovision de la chanson 2017, qui sera accueillie samedi par la capitale ukrainienne Kiev. Il s’agit d’Arménie, Azerbaïdjan, Australie, Belgique, Chypre, Grèce, Pologne, Portugal, République de Moldova et Suède. Les représentants de la Roumanie, entrent en compétition dans la seconde demi-finale, jeudi. Il s’agit d’Ilinca et Alex Florea qui se proposent de séduire les Européens avec leur tube « Yodel It ». Au total, 42 pays espèrent décrocher, cette année, le trophée de l’Eurovision de la chanson, qui fête en 2017 ses 60 ans d’existence. La Roumanie y a participé à 19 reprises, depuis 1994, ses meilleures performances étant une troisième et une quatrième place.
Météo — Il fait frais, voire froid en Roumanie, par rapport aux normales de saison. Les maximales de la journée vont de 9 à 19 degrés. Le ciel est couvert et il pleut sur le sud, le sud-est et le centre du pays. Plus que cela, il neige en montagne, notamment sur les hauteurs. Une vigilance jaune contre les crues est en vigueur dans le sud, le centre et l’est de la Roumanie, où les pluies diluviennes de ces derniers jours ont endommagé des centaines d’habitations. A midi, à Bucarest, il y avait 7degrés.
Le bison dEurope, le plus grand mammifère terrestre du continent, a beaucoup souffert en raison du braconnage et de la fragmentation de son habitat. Disparu de la nature dEurope Occidentale dès le 11e siècle, seulement 50 exemplaires de bisons dEurope ont survécu à travers le monde. A compter de la deuxième moitié du 20e siècle, les bisons ont été peu à peu réintroduits dans plusieurs forêts du continent.
Après une absence denviron 200 ans, le bison dEurope est rentré aussi en Roumanie. En 1958, la première réserve a été fondée à Silvut, près de Hateg, dans le centre-ouest de la Roumanie. Dix ans plus tard, une autre réserve fut inaugurée dans le Parc naturel de Vânatori Neamt. Elle fut suivie, en 1983, par la réserve de Bucsani, au comté de Dâmbovita, dans le sud du pays, qui possède actuellement une des plus nombreuses populations de bisons dEurope de tout le pays, à savoir 32 animaux adultes et 5 petits.
En 2008, une autre réserve a été fondée dans la commune de Vama Buzaului, alors quen 2012, les ONGs World Wildlife Fund (le Fonds mondial pour la nature) Roumanie et Rewilding Europe ont démarré une initiative visant à réintroduire les bisons dans le massif de Ţarcu. La première étape de ce projet a eu lieu en 2014. Dès lors, chaque printemps, des bisons sont transportés depuis des centres de reproduction et des réserves naturelles de pays tels la Belgique, lAllemagne, lItalie et la Suède. Le projet vise également à repeupler en bisons des Monts Poiana Rusca, adjacents au Massif de Ţarcu.
A présent il y a 25 bisons en liberté dans le Massif de Ţarcu et 29 tels animaux dans les autres forêts de la région de Moldavie, dans lest du pays. Depuis pas moins de six ans, le Parc naturel de Vânatori Neamt mène un projet visant à mettre en liberté ces mammifères.
Sebastian Catanoiu, directeur du parc : « Cest lunique endroit du pays où les bisons dEurope se trouvent aussi en état de liberté complet, partiel et en captivité. Nous avons 7 bisons dans notre jardin zoologique qui peuvent être vus par le public tout le temps, 13 animaux dans des enclos dacclimatation, en semi-liberté, où on les prépare pour la mise en liberté, et 29 en liberté. Sur ces derniers, quatre ont été introduits dans la nature ce printemps. Depuis six ans déjà, nous mettons chaque année des bisons en liberté.
Ces six dernières années, les bisons ont exploré quelques 60 mille hectares et dépassé les limites du parc. Certains des ces animaux sont arrivés près du lac de retenue de Bicaz, dautres sont arrivés dans le comté de Suceava. Les bisons dEurope en semi-liberté disposent dun espace de 180 hectares entouré par un enclos. On les prépare à la nature sauvage et cest pourquoi on les nourrit uniquement durant lhiver. En été, ils doivent se nourrir avec les ressources qui se trouvent dans cet espace, parce quune fois libérés ils doivent savoir utiliser la flore et les ressources de nourriture disponibles sur le terrain.
Je peux vous dire que sur les 29 bisons dEurope qui se trouvent actuellement dans la nature sauvage, six sont nés en liberté, cest-à-dire quils nont jamais eu de contact avec lHomme. Ils sont sauvages à 100%. »
Hormis la Réserve de bisons, près du Parc naturel de Vânatori Neamt il y a aussi une réserve appelée « la Forêt dargent ». Sétendant sur quelque 2,4 hectares et composée surtout de bouleaux, cette forêt est formée darbres âgés de plus de 100 ans, auxquels sajoutent des plantes plus jeunes, entre 20 et 50 ans.
Et cest dans la même région que se trouve la réserve forestière « le Bois de cuivre », sétendant sur 10,2 hectares et formé principalement de chênes rouvres, mais aussi despèces de plantes dune rare beauté. Une autre réserve naturelle est « la Forêt démeraude », soit la réserve de chênes « Dumbrava », qui sétend sur 56,6 hectares, avec des chênes séculaires et plus de 200 espèces de plantes vasculaires.
Vama Buzaului est une localité pittoresque aux pieds des Monts Ciucas du comté de Brasov. Cest ici que se trouve la plus récente réserve de bisons de Roumanie, des animaux qui seront réintroduits dans la nature sauvage les années à venir, explique Tiberiu Chirilas, maire de la localité de Vama Buzaului : « Cette réserve a deux composantes. Comme toute réserve naturelle, son but est de sauver cette espèce et de repeupler la région avec ces animaux, alors que la deuxième composante est le tourisme qui fonctionne avec succès. Lannée dernière par exemple, environ 14 mille personnes ont franchi son seuil. La réserve a été fondée fin 2008, à partir dune dizaine dexemplaires et actuellement, elle a quelque 37 bisons.
Plusieurs ONGs et autres institutions nous ont demandé de leur fournir des bisons dEurope pour quils soient remis en liberté dans dautres régions de la Roumanie. Nous avons par exemple une demande de la part de WWF Roumanie pour une opération de ce genre dans le comté de Caras-Severin, dans le sud-ouest. Le Parc de Vânatori Neamt a également fait une demande similaire.
Nous avons actuellement 11 hectares et nous envisageons élargir cette réserve sur une superficie supplémentaire de 80 hectares. En effet cette extension de la réserve nest pas uniquement nécessaire en raison de la multiplication des bisons, mais elle vise aussi à améliorer le processus de libération de ces animaux dans la nature. Cet espace de 80 hectares sera pour les bisons une sorte de zone de semi-liberté, visant à les préparer à être remis en liberté. »
A laide des fonds européens, le maire de Vama Buzaului souhaiterait mettre à la disposition des touristes plusieurs gîtes ruraux. Les vacanciers pourront participer à toutes les activités quotidiennes des familles de la région et découvrir les produits du terroir : « Jaimerais que les gîtes ruraux de Vama Buzaului se développent pour accueillir les touristes qui passent par cette Réserve, parce que dans la même région il y a aussi la cascade Urlatoarea, des itinéraires touristiques qui mènent au Mont Ciucas, il y a aussi lancienne douane de la frontière entre les Principautés de Moldavie et de Valachie. Nous souhaitons dailleurs créer un musée de la Douane de Buzau. »
Le massif de Ciucas fait partie des Carpates de Courbure et se fait remarquer par ses rochers spécifiques, mais aussi par une biodiversité remarquable. Nous y trouvons 22 habitats dintérêt communautaire, plus de 1200 espèces de plantes, quelques milliers dhectares de forêts vierges, soit 22% du total du fonds forestier de Roumanie. (trad. : Alex Diaconescu)
Terre — Journée internationale de la Terre nourricière, ce 22 avril. Il s’agit d’un des événements environnementaux les plus connus à travers le monde, organisé à l’initiative des NU. Cette journée « nous rappelle l’interdépendance qui existe entre l’être humain, les autres espèces vivantes et la planète sur laquelle nous vivons tous », explique l’organisation mondiale dans un communiqué. C’est pourquoi, le thème de cette année est précisément « l’environnement et l’éducation aux changements climatiques », un sujet qui sera au cœur d’une campagne planétaire d’éducation qui devrait se dérouler durant les trois prochaines années. Celle-ci est censée « permettre de développer une conscience citoyenne, qui demandera des législations et des politiques en faveur du climat, qui elles-mêmes favoriseront des technologies et des emplois verts », précisent encore les Nations Unies. En Roumanie, cet événement est marqué par une journée portes ouvertes au Musée national de la géologie de Bucarest, mais aussi par de nombreuses activités éducatives pour les petits, des expositions, des ateliers et des concours environnementaux.
Alarme — Moins de la moitié du territoire roumain est couvert par les signaux acoustiques des sirènes d’alarme, a fait savoir l’Inspection roumaine pour les situations d’urgence, suite à l’exercice national d’alerte déroulé cette semaine. Selon les données déjà recueillies, des centaines de sirènes n’ont pas pu être testées à cause de disfonctionnements techniques ou du manque de personnel spécialisé pour les manipuler. A Bucarest, moins d’un quart du nombre total de ces engins se sont avérées opérationnelles, a révélé l’exercice. De ce fait, l’Inspection pour les situations d’urgence et le ministère des Communications ont annoncé qu’ils sont en train d’étudier la création d’un système alternatif pour informer les citoyens en cas de catastrophe naturelle, d’accident technologique ou de conflit armé. Les avertissements par texto sont envisagés, alors que la quasi-totalité des Roumains disposent d’un téléphone portable, des pourparlers en ce sens avec les opérateurs de téléphonie mobile devant se dérouler jusqu’à la mi-mai, a précisé le ministre des Communications, Augustin Jianu.
Exercice — Un détachement de militaires roumains du Bataillon 307 d’infanterie marine participe à l’exercice multinational « Summer Shield », accueilli par la Lettonie. Les Roumains s’entraîneront aux côtés d’un millier de militaires du pays hôte mais aussi des autres pays baltes, Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Luxembourg, Bulgarie, Slovaquie, Allemagne et Suisse. Ils participeront à des exercices d’appui à l’artillerie, d’exploration aérienne, de génie militaire, de défense contre les armes de destruction massive. Organisé en Lettonie depuis 2004, « Summer Shield » a été intégré au portefeuille de manœuvres de l’OTAN en 2014, après l’annexion de la Crimée par la Russie.
Tennis — L’équipe féminine de tennis de la Roumanie rencontre ce week-end à domicile la sélection similaire du Royaume Uni, dans les barrages du 2e Groupe mondial de la Fed Cup. Les matchs sont prévus les 22 et 23 avril, à Mamaia, au bord de la mer Noire. L’équipe de la Roumanie est composée de Simona Halep (5e WTA), Irina-Camelia Begu (33e WTA), Monica Niculescu (47e WTA) et Sorana Cîrstea (61e WTA). La Grande Bretagne a deux joueuses individuelles dans le top 100 : Johanna Konta (10e WTA) et Heather Watson (72e WTA). La Roumanie et le Royaume Uni se sont rencontrés cinq fois dans la Fed Cup ; les Roumaines ont remporté la victoire quatre fois.
La compétition s’ouvre toutefois dans un climat tendu. Le capitaine non joueur de l’équipe roumaine de la Fed Cup, l’ex-tennisman Ilie Nastase, a provoqué une âpre controverse après avoir tenu des propos diffamatoires et racistes à l’égard de Serena Williams et après avoir eu un comportement inapproprié face à Anne Keothavong, capitaine non joueur de la sélection britannique. La Fédération internationale de tennis a ouvert une enquête à ce sujet.
Météo — Le temps reste plus froid que la normale de saison, en Roumanie. Le ciel est couvert et il pleut à verse sur le nord, l’ouest et le centre du pays. Les montagnes ont une allure hivernale et la couche de poudreuse est alimentée par de nouvelles chutes de neige et par la giboulée. Les tempêtes de neige de ces derniers jours ont bloqué plusieurs routes nationales, notamment du nord-ouest. Des milliers d’habitations des régions orientales ont été privées d’électricité, alors que le trafic ferroviaire et aérien a été sérieusement perturbé, les ports à la mer Noire étant, eux, fermés. Les températures de ce samedi doivent s’encadrer entre 7 et 15 degrés avec une petite dizaine de degrés, à midi, dans la capitale roumaine, où le soleil brille sur un ciel entièrement dégagé.
Canada — Le Canada et la Roumanie marquent ce lundi le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques au niveau d’ambassade entre les deux pays. L’événement intervient alors que le Canada lève l’obligation de visa pour les Roumains et les Bulgares, à compter du 1er décembre 2017, ce qui contribuera au renforcement des relations bilatérales et une meilleure mise à profit « potentiel de coopération transatlantique », lit-on dans un communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères. La levée des visas canadiens pour les ressortissants des deux pays a été une des conditions posées par l’UE pour donner son feu vert à l’Accord économique et commercial entre ses Etats membres et Ottawa. La Roumanie et le Canada collaborent très étroitement au sein de l’OTAN ainsi dans tous les domaines du mouvement francophone. Près de 200 mille Roumains vivent actuellement au Canada, soit une des communautés roumanophones les plus importantes au monde.
Ministres – Le président roumain Klaus Iohannis a signé aujourdhui les décrets de nomination des nouveaux ministres chargés de lEnvironnement et de la relation avec le Parlement. Selon administration présidentielle de Bucarest, la cérémonie dinvestiture des nouveaux ministres est prévue toujours pour ce lundi. Partenaire dans le cadre de la coalition gouvernementale menée par le Parti Social-Démocrate (PSD), lAlliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) a proposé Gratiela Gavrilescu aux fonctions de ministre de lenvironnement et vice-premier ministre. Jusquici, Mme Gavrilescu était la ministre chargée de la relation avec le Parlement du cabinet dirigé par le social-démocrate Sorin Grindeanu. Elle sera remplacée par Viorel Ilie, leader du groupe des sénateurs de lAlliance des libéraux et des démocrates. Il y a une semaine, cette alliance avait décidé de retirer lappui politique pour le co-président de la formation Daniel Constantin, vice-premier ministre et ministre de lEnvironnement, sur la toile de fonds des disputes entre celui-ci et lautre co-président libéral-démocrate, le président du Senat, Calin Popescu Tariceanu.
Frontières – La police roumaine a fait savoir quelle allait renforcer à partir de vendredi les contrôles à lentrée et à la sortie du pays. Toutes les personnes qui franchissent les frontières roumaines seront vérifiées dans des bases de données nationales et internationales. Par conséquent, le temps dattente à la frontière sera prolongé, précise la police dans un communiqué de presse. Selon le document, le 7 avril marque lentrée en vigueur dune modification du code des frontières de lespace Schengen, adoptée par le Parlement européen et le Conseil de lEurope. Son but est de renforcer la sécurité de lUE et de ses citoyens. La police roumaine aux frontières affirme avoir pris toutes les mesures nécessaires afin de réduire le temps dattente et dassurer un contrôle opératif. De même, elle investit tous ses efforts pour avoir un équilibre entre la sécurité des citoyens et la fluidité du trafic de voyageurs.
TVA – Le ministre roumain du Tourisme, Mircea Titus Dobre, doit présenter ce lundi au ministère des Finances les documents nécessaires en vue de la réduction de la TVA à 9% pour les agences de voyage. Il affirme que cette mesure est censée encourager les affaires du domaine et espère quelle engendrera une baisse du prix des paquets touristiques. Le ministre roumain a toutefois précisé que les agences de voyage devraient patienter un peu avant de bénéficier dune TVA de 9%, puisquil fallait obtenir aussi laccord de la Commission européenne.
Exercice – 3 navires roumains avec 200 militaires à bord et deux navires turcs participent à compter daujourdhui, en Mer Noire, à lexercice conjoint « Létoile de mer ». Lobjectif en est daccroître le degré dinteropérabilité entre les marins des deux pays.
Haltérophiles – Les haltérophiles roumaines Monica Csengeri et Elena Ramona Andries ont remporté dimanche 5 médailles, dont deux dor, aux Championnat dEurope dHaltérophilie déroulés à Split, en Croatie. A larraché, catégorie des 48 kilos, Monica Csengeri a remporté lor et Elena Andries – le bronze. A lépaulé-jeté, Monica Csengeri a reçu la médaille dargent. Elle sest classée en 2e position du classement, alors que sa compatriote, Elena Andries – en a occupé la 3e place. La Roumanie était représentée au Championnat dEurope dHaltérophilie de Croatie par une délégation de 13 sportifs.
Hockey – La sélection masculine roumaine de hockey sur glace joue ce lundi contre la Belgique dans le cadre du Groupe A, deuxième division du Championnat du monde, qui aura lieu à Galati, ville port sur le Danube, dans le sud-est de la Roumanie. Mardi, la Roumanie affrontera la Serbie, puis, jeudi – lIslande, vendredi – lAutriche et, pas en dernier lieu lEspagne – dimanche prochain. Rappelons-le, lannée dernière, la Roumanie a occupé la dernière place du groupe B de la première division, étant déclassée au Groupe A de la 2e division.
Météo – Nous avons du beau temps sur la plupart du territoire en ce début de semaine. Les températures maximales, assez élevées pour cette période de lannée, iront de 17 à 25 degrés, mais ne elles ne devraient pas dépasser les 13 degrés sur le littoral. 18 degrés et du soleil à midi à Bucarest.
Sommet — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, se trouve à Rome. Il y participera, samedi, au Sommet de l’UE, où sera adoptée une Déclaration sur l’avenir de l’Union. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, la Roumanie plaidera pour une Europe plus forte, consolidée. En début du mois, Bucarest a transmis aux Etats membres un document présentant sa position. « Il faut exprimer clairement le fait qu’il n’y a aucune alternative à une solution européenne qui place au centre des actions de l’Union la stabilité de nos économies et de nos sociétés, ainsi que la prospérité de nos citoyens », lit-on dans le document. A l’agenda des dirigeants européens figurent une rencontre, vendredi soir, avec le Pape François.
Attentat — Le bilan de l’attaque terroriste de Londres s’est alourdi à 4 morts et une cinquantaine de blessés de 12 nationalités, dont deux Roumains. Le jeune homme a déjà quitté l’hôpital, alors que la jeune femme, sa partenaire de vie, est toujours dans un état critique, mais on signale quelques évolutions positives, précise l’ambassade de Roumanie à Londres. La jeune femme avait plongé dans la rivière de Tamise au moment où l’agresseur a foncé en voiture sur les piétons se trouvant sur le pont de Westminster. La police britannique a annoncé que l’auteur de l’attaque a été le citoyen britannique Khalid Masood, 52 ans. Il avait été mis en examen par le passé, mais pas pour des infractions liées au terrorisme. Le groupe terroriste Etat Islamique a revendiqué l’attentat. A Bucarest, le président, Klaus Iohannis, a discuté jeudi au téléphone avec la première ministre britannique, Theresa May, de l’attentat terroriste qui a eu lieu à Londres, près du siège du Parlement britannique. Le chef de l’Etat a condamné fermement l’attaque et a exprimé toute sa solidarité avec le Royaume Uni. Pour sa part, le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu a précisé que, par le biais de l’Ambassade roumaine de Londres, son gouvernement suivait l’évolution de l’état de santé des deux Roumains blessés. Dans un message posté sur Twitter, l’ambassadeur britannique à Bucarest, Paul Brummel, a remercié les Roumains pour leurs réactions.
Financement — Le gouvernement de Bucarest financera cette année des projets et des programmes de protection de l’environnement dont la valeur s’élève à 220 millions d’euros. Aux dires du ministre de l’Environnement, Daniel Constantin, le budget 2017 de l’Administration du Fonds pour l’environnement sera utilisé pour mettre en œuvre 11 mesures, parmi lesquelles le renouvellement du parc automobile national, le programme d’encouragement de l’achat de voitures hybrides et électriques, le programme « La Maison verte », qui encourage les Roumains à installer des systèmes de chauffage utilisant des énergies renouvelables, ainsi que le programme de protection des ressources d’eau. Le Fonds pour l’environnement financera également le reboisement des terrains dégradés et la reconstruction écologique, ainsi que le programme de gestion des déchets. L’Administration du Fond pour l’environnement est la principale institution qui assure l’appui financier aux programmes et projets de protection de l’environnement, conformément au principe pollueur-payeur.
Crédits — La Banque nationale de Roumanie a fait savoir, vendredi, que les arriérés des crédits accordés aux compagnies et aux particuliers totalisaient, fin février, plus de 13,6 milliards de lei (soit quelque 3 milliards d’euros), un chiffre inférieur de 35% à celui enregistré à la même période de l’année dernière. Les arriérés en monnaie nationale, le leu, s’élevaient à plus de 6 milliards de lei (soit environ 1,3 milliards d’euros). Par ailleurs, près de 5 milliards de lei ( soit un peu plus de 1miliard d’euros) du montant total des arriérés étaient enregistrés à Bucarest, la capitale. Enfin, au mois de janvier, on dénombrait près de 650 mille débiteurs, personnes physiques, en situation de retard de paiement des mensualités de plus de 30 jours.
Frégate — La frégate française « La Fayette » est arrivée vendredi dans le Port de Constanta (sud-est) pour participer à des exercices en Mer Noire aux côtés de navires roumains similaires. Les marins français et roumains renforceront leurs habiletés à mettre en œuvre des procédures standard d’opération au sein de l’OTAN, suivant des scénarios censés assurer la liberté de navigation et le trafic maritime. Lundi, la frégate française participera à un exercice visant au renforcement de l’interopérabilité avec la Marine roumaine. Le programme comporte entre autres des exercices de combat et de tir contre des cibles aériennes, maritimes et terrestres. Entrée en service en 1996, la frégate « La Fayette » dispose de missiles antinavire et de capacités de défense anti-aérienne, ainsi que d’un vaste arsenal d’auto-défense. A bord, on trouve un hélicoptère Panther qui élargit encore plus le rayon d’action du navire.
Sommet — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe ce vendredi au Sommet de l’Union européenne de Rome, où sera adoptée une Déclaration sur l’avenir de l’Union. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, la Roumanie plaidera pour une Union plus forte, consolidée. En début du mois, Bucarest a transmis aux Etats membres un document présentant sa position. « Il faut exprimer clairement le fait qu’il n’y a aucune alternative à une solution européenne qui place au entre des actions de l’Union la stabilité de nos économies et de nos sociétés ainsi que la prospérité de nos citoyens », lit-on dans le document. Un autre principe énoncé, c’est de ne pas faire de pas en arrière. Il est essentiel de préserver et de construire sur la base des libertés fondamentales : le Marché intérieur, Schengen, l’euro, la politique de cohésion et l’élargissement, est-il dit dans le document.
Attentat — Selon les plus récentes données de la police britannique, le bilan de l’attaque terroriste de Londres est arrivé à 4 morts, suite au décès, jeudi soir, d’un homme de 75 ans. S’y ajoutent quelque 50 blessés de 12 nationalités, dont deux Roumains. Le jeune homme a déjà quitté l’hôpital, alors que la jeune femme, sa partenaire de vie, est toujours en état critique. Elle avait plongé dans la rivière de Tamise au moment où l’agresseur a foncé en voiture sur les piétons se trouvant sur le pont de Westminster. La police britannique a annoncé que l’auteur de l’attaque a été le citoyen britannique Khalid Masood, 52 ans. Il avait été mis en examen par le passé, mais pas pour des infractions liées au terrorisme. Le groupe terroriste Etat Islamique a revendiqué l’attentat. A Bucarest, le président, Klaus Iohannis, a discuté jeudi au téléphone avec la première ministre britannique, Theresa May, de l’attentat terroriste qui a eu lieu à Londres, près du siège du Parlement britannique. Le chef de l’Etat a condamné fermement l’attaque et a exprimé toute sa solidarité avec le Royaume Uni. Pour sa part, le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu a précisé que, par le biais de l’Ambassade roumaine de Londres, son gouvernement suivait l’évolution de l’état de santé des deux Roumains blessés. Dans un message posté sur Twitter, l’ambassadeur britannique à Bucarest, Paul Brummel, a remercié les Roumains pour leurs réactions.
Environnement — Le gouvernement de Bucarest financera cette année des projets et des programmes de protection de l’environnement dont la valeur s’élève à 220 millions d’euros. Aux dires du ministre de l’Environnement Daniel Constantin, le budget 2017 de l’Administration du Fonds d’environnement sera utilisé pour mettre en œuvre 11 mesures parmi lesquelles le renouvellement du parc automobile national, le programme d’encouragement de l’achat de voitures hybrides et électriques, le programme « la Maison verte », qui encourage les Roumains à installer des systèmes de chauffage utilisant des énergies renouvelables, ainsi que le programme de protection des ressources d’eau. Le Fonds d’environnement financera également le reboisement des terrains dégradés et la reconstruction écologique, ainsi que le programme de gestion des déchets. L’Administration du Fond d’environnement est la principale institution qui assure l’appui financier aux programmes et projets de protection de l’environnement, conformément au principe pollueur-payeur.
Frégate — La frégate française « La Fayette » arrive ce vendredi dans le Port de Constanta (sud-est) pour participer à des exercices en Mer Noire aux côtés de navires roumains similaires. Les marins français et roumains renforceront leurs habilités de mettre en œuvre des procédures standard d’opération au sein de l’OTAN, suivant des scénarios censés assurer la liberté de navigation et le trafic maritime. Lundi, la frégate française participera à un exercice censé renforcer l’interopérabilité avec la Marine roumaine. Le programme comporte entre autre des exercices de tir et de combat contre des cibles aériennes, maritimes et terrestre. Entrée en service en 1996, la frégate « La Fayette » dispose de missiles antinavire et de capacités de défense anti-aérienne, ainsi que d’un vaste arsenal d’auto-défense. A bord on trouve un hélicoptère Panther qui élargit encore plus le rayon d’action du navire.
Tennis — 4 joueuses roumaines de tennis tentent de se qualifier aujourd’hui au 3e tour du tournoi « Premier Mandatory » de Miami, aux Etats-Unis. Sorana Cârstea joue contre Anastasija Sevastova De Lettonie (25e WTA). Patricia Tig affrontera Kristina Mladenovic de France, 18e au classement WTA. La meilleure joueuse roumaine du moment, Simona Halep, doit affronter, elle, Naomi Osaka, 48e WTA. Enfin Irina Begu, tête de série n° 28, affrontera Lara Arruabarrena (d’Espagne, 48e WTA).
Football — La sélection nationale de football de Roumanie se trouve aujourd’hui à Cluj (nord-ouest) pour préparer le match de dimanche soir avec le Danemark, dans le Groupe E des préliminaires de la Coupe du Monde 2018, qui aura lieu en Russie. Après une victoire décisive, 5 buts à 0, contre l’Arménie, deux matchs nuls, 1 partout, avec le Monténégro, un match aller nul contre le Kazakhstan, et un défaite catégorique face à la Pologne, les Roumains occupent la 4 place du Groupe, ayant réuni 5 points seulement.
Londres – La police britannique a arrêté ce jeudi sept personnes en lien avec l’attentat près du Parlement de Londres qui a fait trois morts outre l’assaillant, selon un bilan revu a la baisse, et dans lequel la piste islamiste est privilégiée. Les trois victimes sont un policier de 48 ans, un homme d’une cinquantaine d’année et une femme d’une quarantaine d’années. Plusieurs médias britanniques ont fait état d’une opération de police d’envergure à Birmingham, au centre du pays, liée à l’auteur présumé de l’attaque. La deuxième ville du Royaume-Uni est un fief des islamistes britanniques. 7 personnes blessées dans cette attaque sont actuellement hospitalisées dans un état critique. Parmi elles, une jeune Roumanie, fauchée par la voiture de l’assaillant sur le pont de Westminster et qui est par la suite tombée dans les eaux de la Tamise. Bucarest, aux côtés de la communauté internationale, a fermement condamné l’attentat qui a eu lieu dans la capitale britannique.
Bucarest – Les gouvernements de Bucarest et de Chisinau se réunissent aujourd’hui à Piatra-Neamt, dans le nord-est de la Roumanie. Les délégations dirigées par le premier ministre roumain Sorin Grindeanu et moldave Pavel Filip évalueront l’état des projets communs que les deux pays déroulent actuellement et identifieront de nouvelles initiatives de collaboration. A l’agenda de la réunion : les opportunités d’investissements roumains en République de Moldova, ainsi que les possibilités de poursuivre la collaboration bilatérale dans les domaines informatique, des finances, de la Justice et des Affaires intérieures. « La relation entre la Roumanie et la République de Moldova est spéciale. Nous continuerons à soutenir le développement et la modernisation de la République de Moldova ainsi que son parcours européen » a déclaré M Grindeanu. Les pourparlers avec son homologue moldave, le pro-européen Pavel Filip, se déroulent alors que la semaine dernière le président de la République de Moldova, le socialiste pro-russe, Igor Dodon a effectué une nouvelle visite à Moscou. Le chef de l’Etat moldave souhaite dénoncer les accords d’association et de libre échange avec l’UE et renforcer les relations avec l’Union Eurasiatique, menée par Russie.
Washington
– 69 ministres des Affaires Etrangères, parmi lesquels le chef de la diplomatie
roumaine Teodor Melescanu ont participé à Washington au premier sommet de la
coalition internationale de lutte contre DAESH, organisé par l’administration
de Donald Trump. Le principal objectif de la réunion est l’évaluation des
progrès réalisés en vue d’arrêter les actions du groupe terroriste de l’Etat
islamique, avec un accent particulier sur l’assistance humanitaire et les
mesures de stabilisation post-conflit des zones libérées de sous l’occupation
djihadiste. Les débats ont été présidés par le secrétaire d’Etat américain Rex
Tillerson, qui a également annoncé un plan de création de zones provisoires de
stabilité en Irak et en Syrie, deux nations ravagées par les guerres.
Auparavant, le président Donald Trump a soutenu à plusieurs reprises l’idée des
zones sûres en tant que moyen de mettre fin à l’afflux de réfugiés en
Europe.
Grève – Retour à la normale du trafic ferroviaire en Roumanie. Mercredi, des protestations spontanées ont eu lieu dans plusieurs gares de Roumanie pour provoquer des retards chiffrés à plusieurs centaines de minutes. Les négociations avec les syndicats des cheminots se poursuivent aujourd’hui au Ministère des Transports. Aujourd’hui c’est le tour des représentants des salariés de la société CFR Calatori/CFR Voyageurs de négocier avec les autorités après un round de négociations déroulé hier avec les syndicalistes de la société CFR Infrastructure. Ils ont obtenu des majorations de salaires et le prolongement des Conventions collectives pour un mois supplémentaire. Les cheminots continueront à recevoir également une série de bonus, des tickets restaurant et des aides sociales.
Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest financera cette année des projets et des programmes de protection de l’environnement dont la valeur s’élève à 220 millions d’euros. Aux dires du ministre de l’environnement Daniel Constantin, le budget 2017de l’Administration du Fond de l’environnement sera utilisé pour mettre en œuvre 11 mesures parmi lesquelles le programme de renouvellement du parc automobile national, le programme d’encouragement de l’achat de voitures hybrides et électriques, le programme « la maison verte », qui encourage les Roumains à installer des systèmes de chauffage utilisant l’énergie renouvelable, ainsi que le programme de protection des ressources d’eau. Le Fonds de l’environnement financera également le reboisement des terrains dégradés et la reconstruction écologique, ainsi que le programme de gestion des déchets. L’Administration du fond de l’environnement est la principale institution qui assure l’appui financier aux programmes et projets de protection de l’environnement, conformément au principe du pollueur-payeur.
Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cârstea, (64e au classement WTA) a vaincu Monica Puig du Puerto Rico, 40e mondiale et s’est qualifiée au second tour du tournoi « Premier Mandatory » de Miami, aux Etats-Unis. Dans l’étape suivante de la compétition, Sorana Cârstea rencontrera Anastasija Sevastova, (No 25 WTA). Une autre roumaine, Patricia Tig (no 95 WTA) a également vaincu la Britannique Heather Watson du Royaume-Uni, no 108 mondiale. Dans le prochain round, la sportive roumaine rencontrera Kristina Mladenovici de France, 18e au classement WTA. La meilleure joueuse roumaine du moment Simona Halep doit affronter Naomi Osaka, 48e WTA dans le second tour du même tournoi. Irina Begu, tête de série no 28 affrontera dans la même phase de la compétition Lara Arruabarrena( d’Espagne, 48e WTA).
Alors que l’économie mondiale est de plus en plus polluante, le Parlement européen a récemment adopté plusieurs documents stipulant une hausse du pourcentage de déchets recyclables. En effet, le taux de déchets recyclés doit passer de 44% à présent à 70% jusqu’en 2030. Pour les emballages, comme le papier et le carton, le plastique, le verre, le métal et le bois, les députés européens proposent un recyclage à hauteur de 80% jusqu’en 2030, avec des objectifs intermédiaires pour chaque matériau jusqu’en 2025.
Les Etats membres ont-ils la capacité de se conformer à ces cibles ambitieuses ? Les représentants de la Roumanie sont plutôt sceptiques. L’eurodéputé Marian-Jean Marinescu, du Parti populaire européen, explique : « En tant que citoyen, je souhaite voir ce pourcentage augmenter, parce que nous souhaitons tous vivre dans un environnement plus propre. En même temps, il convient pourtant de considérer aussi les possibilités, d’être réalistes, même s’il faudrait essayer de faire plus. »
Concernant la situation de la Roumanie, Maria Grapini, députée européenne de la part de l’Alliance progressiste des socialistes et des démocrates, constate : « Ce qui pose problème, c’est, d’une part, qu’il existe moins de technologie et d’investissements dans la technologie de recyclage en Roumanie, et de l’autre, qu’il y a un manque au budget pour pouvoir faire ces investissements. Et je pense que 2025 est très proche pour des cibles qui sont très, très élevées. »
« La problématique des déchets est très importante, nous devons nous occuper des procédures d’infraction. Il faut adapter notre modèle de développement économique, aller vers plus de vert », déclarait, à la fin de son mandat, l’ancienne ministre de l’Environnement, des Eaux et des Forêts, Cristiana Paşca-Palmer. Le nouveau titulaire de ce portefeuille, Daniel Constantin, annonce que la Commission européenne a déclenché 10 procédures d’infraction à l’encontre de la Roumanie : « Nous avons trois villes qui sont actuellement en procédure d’infraction, parce que le niveau de pollution s’est accru : Bucarest, Iaşi et Braşov. Nous travaillons avec les administrations respectives pour essayer de résoudre cela. Malheureusement, c’est dans le domaine de l’environnement que la Roumanie a le plus de problèmes par rapport à la Commission européenne. Beaucoup de délais-limite échus, beaucoup d’actions auxquelles nous nous sommes engagés mais que nous n’avons pas menées à bonne fin, c’est cela qui nous a attiré jusqu’ici pas moins de dix procédures d’infraction, donc de mise sous surveillance en ces matières. Cela concerne principalement deux grandes catégories : les déchets et la pollution. »
En raison des déchetteries non conformes, une procédure est pendante à la Cour européenne de Justice et Bucarest risque de se voir infliger des pénalités. (trad. : Ligia Mihaiescu)