Tag: Etats-Unis

  • 29.01.2020

    29.01.2020

    Projet
    de loi
    – Le gouvernement libéral de Bucarest engage aujourd’hui
    sa responsabilité sur le projet de loi qui vise à revenir à deux tours de
    scrutin pour l’élection des maires. Le Parti national libéral affirme qu’il
    vise ainsi à assurer une meilleure représentativité des élus locaux. L’exécutif
    a finalisé le projet de loi hier, après avoir accepté plusieurs
    amendements au projet initial. Parmi les modifications apportées, l’on compte
    le droit de voter à son adresse de domicile pour les personnes qui ont enregistré
    une nouvelle résidence plus de 60 jours avant la date du scrutin. Aussi, le
    nombre de signatures requises pour s’inscrire comme candidat indépendant a été
    réduit de 1% des électeurs à 0,5%. Le Part social-démocrate, en opposition, affirme
    que les lois électorales ne peuvent pas être modifiées moins d’une année avant
    le scrutin et a annoncé son intention de déposer une motion de censure contre
    le gouvernement. Les sociaux-démocrates déclarent d’ailleurs que la motion
    concernera toute l’activité du cabinet Orban. Depuis son arrivée au pouvoir en
    novembre dernier, le gouvernement de Ludovic Orban a engagé plusieurs fois sa
    responsabilité, y compris pour faire approuver le projet de budget pour cette
    année.






    Education – La réforme de l’éducation roumaine fait un pas en avant : quatre
    documents de politique publique ont été lancés aujourd’hui à Bucarest, élaborés
    dans le cadre du projet « La Roumanie éduquée » du président Klaus
    Iohannis. Rédigés par les experts de l’Organisation pour la coopération et le
    développement économique, avec le soutien financier de la Commission européenne,
    les papiers abordent chacun des sujets importants : la carrière des
    enseignants, la gestion des établissements scolaires, l’égalité dans le système
    éducatif et l’accès à une éducation précoce de qualité. Ces documents sont des
    plus importants, selon le chef de l’Etat, car ils offrent aux décisionnaires du
    domaine de l’éducation des points de repère utiles pour améliorer la qualité du
    processus éducatif. Klaus Iohannis soutient que de nouvelles approches dans la
    sélection et la formation des enseignants sont nécessaires. D’après le
    président roumain, il faut aussi regarder différemment le management dans l’éducation.
    Un dirigeant d’établissement ne devrait pas faire un travail purement administratif,
    mais plutôt faire preuve de qualités de leader et d’esprit d’initiative.


















    Géopolitique – Bucarest a pris
    acte du plan de paix américain pour le Proche Orient et il est en train de l’analyser,
    a annoncé le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, dans un
    message posté sur un réseau social. Le ministre a précisé que la Roumanie
    soutenait la solution des deux Etats pour assurer une paix et sécurité
    durables, mais aussi que notre pays voudra participer au dialogue européen et
    promouvoir les efforts diplomatiques de tous les partenaires concernés. Le
    président américain Donald Trump a présenté mardi son plan pour résoudre le
    conflit israélo-palestinien, qui propose une solution « réaliste à deux
    Etats », mais qui a déjà été rejeté par les Palestiniens. Le document
    reconnaît Jérusalem comme capitale indivisible d’Israël, mais aussi la souveraineté
    d’Israël sur les colonies dans les territoires palestiniens occupés. Le
    président américain a évoqué la création d’une capitale palestinienne dans Jérusalem-Est.
    Le texte contient aussi des garanties de sécurité pour Israël, il promet de stimuler
    les investissements économiques pour les Palestiniens et insiste sur le
    désarmement d’Hamas et sur la démilitarisation de la bande de Gaza. Le plan de
    Donald Trump a suscité de nombreuses réactions internationales, des réserves, voir des
    critiques. L’Union européenne a réaffirmé son engagement « ferme »
    en faveur d’une « solution négociée et viable à deux Etats ».








    Bruxelles – L’eurodéputé roumain
    Siegfried
    Mureşan, vice président du Groupe du Parti populaire européen et responsable des
    budgets, a été élu rapporteur du Parlement européen sur le financement du Pacte
    vert européen. En tant que rapporteur, Siegfried Mureşan va coordonner la
    position du législatif communautaire quant au plan d’investissements du Pacte
    proposé par la Commission européenne. Ce programme devrait générer des
    investissements de 1.000 milliards d’euros dans le bloc communautaire sur les
    10 années à venir, afin d’atteindre les objectifs climatiques de l’Union. L’argent
    sera issu d’aides non remboursables provenant du budget de l’UE, de prêts de la
    Banque européenne d’investissements garantis avec le budget européen, mais
    aussi de cofinancements nationaux pour les projets européens ou autres types de
    prêts.






    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a reçu
    l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Adrian Zuckerman, pour travailler sur
    les priorités communes aux deux pays en 2020. Les deux responsables ont aussi touché
    à la coopération dans le domaine de la défense et de la sécurité. Bogdan
    Aurescu a réaffirmé l’importance d’une croissance de la présence militaire
    américaine en Roumanie pour renforcer la capacité de défense et de découragement
    du flanc est de l’OTAN.




    Tennis – Quatrième favorite de l’Open d’Australie, la joueuse roumaine Simona
    Halep s’est qualifiée dans les demi-finales de la compétition pour affronter
    jeudi l’espagnole Garbine Muguruza (32e mondiale). Halep a battu mercredi
    l’estonienne Anett Kontaveit, score 6-1, 6-1, alors que Muguruza a battu 7-5, 6-3
    la joueuse russe Anastasia Pavliucenkova (30e au classement WTA). Halep et
    Muguruza ont chacune remporté un tournoi du Grand Chelem, à Roland Garros et
    respectivement à Wimbledon. L’espagnole a gagné trois des cinq matchs joués
    contre Halep. Dans l’autre demi-finale, l’Australienne Ashleigh Barty (numéro 1
    mondiale) affronte l’américaine Sofia Kenin (15e WTA).




    Météo – Le temps est morose, mais plus chaud qu’habituellement à ce moment de
    l’année. Les maximales vont de 1 à 11°C, avec 7°C à midi à Bucarest.

  • L’Iran, dans l’œil du cyclone

    L’Iran, dans l’œil du cyclone

    Les gens sont descendus dans les rues de Téhéran et des autres grandes villes iraniennes criant leur colère contre les autorités et exigeant la démission du dictateur, allusion à l’ayatollah Ali Khamenei.

    Les autorités iraniennes, pour leur part, ont essayé de se dédouaner en invoquant le temps nécessaire à l’enquête. Selon le porte-parole du gouvernement, Ali Rabii, les premières informations parvenues ne faisaient aucun lien entre le tir de roquettes et l’accident de l’avion de ligne. Selon les autorités iraniennes, tout avait été la faute des Etats-Unis, qui avaient provoqué l’escalade dans la région, après l’attentat meurtrier du 3 janvier passé contre le général iranien Qasem Soleimani, artisan des opérations extérieures menées par les Gardiens de la Révolution. Téhéran, qui a promis de venger la mort du général, avait lancé, peu de temps après, plusieurs roquettes sur Bagdad, dont certaines ont visé la Zone verte, où siège de l’ambassade américaine. De fait, l’attentat contre Soleimani, considéré le numéro 2 dans la hiérarchie du pouvoir à Téhéran, était censé mettre fin à la guerre et n’envisageait pas d’en provoquer une nouvelle, selon les dires du président américain, Donald Trump.

    Invité au micro de Radio Roumanie, Ovidiu Raeţchi, analyste politique spécialisé dans le Moyen orient, explicite la position de l’Iran : « Les preuves étayées après l’accident rendaient insoutenable la thèse initiale de Téhéran. Vous savez, les Iraniens sont très sensibles aux manifestations de la souffrance, à l’instar des shiites qui se définissent ainsi de par leur religion, par leur rapport à la souffrance, face à une mort injuste. Leur révolte est donc une révolte réelle, qui va au-delà des supputations laissant entendre l’intérêt des adversaires d’Iran à provoquer un soulèvement populaire contre le régime. Je présage une année trouble en Iran, une année marquée par des révoltes contre le régime. Vous savez, le peuple iranien est fait de gens éduqués, sensibles à la souffrance, à l’injustice. Et leurs leaders doivent faire très attention, parce qu’ils sont justement arrivés au pouvoir en 1979, surfant sur cette vague de révolte populaire soulevée par les injustices du Shah. Et ils comprennent d’ailleurs que les États-Unis, Israël, peut-être l’Occident, peut-être la Russie et la Chine, ont tout intérêt à provoquer un soulèvement populaire contre le régime des ayatollahs. Car ce régime a tendu ses tentacules dans tout le Moyen Orient, autour de l’Arabie Saoudite, autour d’Israël. Et le moyen le plus aisé de s’en défaire, ce serait de lui couper la tête. Parce que, contrer autrement l’influence iranienne dans la région prendrait des années. Et, alors, le plus facile semble être d’essayer d’encourager un changement de régime en Iran même. Il reste à voir quelle serait toutefois l’attitude de la Russie ou de la Chine. Pour ma part, je pense que la Russie aurait tout à gagner, à moyen et long terme, d’un changement de régime en Iran. La Chine, c’est différent. Elle ne devrait pas voir d’un bon œil un accroissement de l’influence américaine dans la région, et il se peut que la Chine privilégie le statu quo actuel ».

    A Téhéran même, le président Hassan Rohani a invoqué la solidarité nationale, tout en appelant à un changement de paradigme à la tête du régime et dans la manière dont l’Iran est gouverné. Il a implicitement reconnu la responsabilité du régime dans la tragédie de l’avion ukrainien. Toute la question est de savoir si cette crise a été juste un feu de paille ou le début d’une révolte de grande envergure. Et quelle serait l’attitude des Etats-Unis.

    L’analyste politique Ovidiu Raeţchi précise : « Le style Trump, dévoilé aussi lors de la crise coréenne, laisse entrevoir une issue négociée. Le tout est de savoir si l’Iran est prêt à négocier avec les Etats-Unis, sur fond de tensions internes. D’un autre côté, le régime iranien pourrait miser sur une déstabilisation de la région, pour se maintenir au pouvoir. Parce qu’il dispose des moyens pour essayer de provoquer ce genre d’issue, qui lui permettrait de s’accrocher au pouvoir. Mais les Iraniens protestent surtout contre la baisse de leur niveau de vie. L’Iran traverse une crise économique grave, et les gens protestaient déjà dans la rue l’automne passé pour cette raison. »

    D’éventuelles négociations porteront à coup sûr la refonte de l’accord nucléaire, selon Ovidiu Raeţchi. Téhéran devrait accepter des limites très claires et un contrôle accru de ses installations. Il devrait aussi abandonner sa politique d’influence agressive dans l’espace shiite, tout cela en échange d’un allègement, voire d’une suppression des sanctions internationales auquel il est soumis. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • La crise au Moyen Orient vue depuis Bucarest

    La crise au Moyen Orient vue depuis Bucarest

    Attendu avec impatience, le discours de mercredi soir du président américain Donald Trump a effacé en quelque sorte les craintes les plus sombres. Une confrontation militaire au Moyen Orient n’est pas imminente et les Etats – Unis se disent ouverts aux négociations en vue d’un nouvel accord avec l’Iran, pays dont les capacités nucléaires sont bien connues. Cette déclaration du locataire de la Maison Blanche arrive dans un moment très tendu, après que les Etats-Unis aient tué le général iranien Qassem Soleimani. Mercredi, Donald Trump a aussi fait part de son intention d’imposer de sanctions économiques supplémentaires à l’Iran. Il a appelé l’OTAN à s’impliquer davantage au Moyen Orient et en Europe, demandant en même temps à la Chine et à la Russie de renoncer à l’accord nucléaire conclu avec Téhéran en 2015 et de se mettre d’accord pour une nouvelle collaboration. « Washington souhaite faire la paix avec ceux qui le veulent », a conclu le leader américain son allocution à la Maison Blanche.

    Toutefois, les attaques contre des bases militaires américaines d’Irak lancées avant ce discours ont agité les esprits partout dans le monde, y compris en Roumanie, Bucarest décidant de transférer temporairement les 14 militaires roumains se trouvant dans ce pays. Les responsables de Bucarest ont fait appel à une approche calme et diplomatique de la crise.

    Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a déclaré : « La Roumanie réitère fermement son appel à la désescalade. Nous pouvons vous informer aussi que les militaires roumains faisant partie de la coalition contre DAESH n’ont pas été touchés par les frappes, ce qui est une bonne nouvelle. De même, vu que plusieurs missiles ont visé aussi la région d’Erbil, où vit une communauté d’environ 180 Roumains, par le biais du Consulat général de la Roumanie à Erbil nous avons confirmé le fait que les ressortissants roumains ne sont pas affectés par ces évolutions. »

    Roxana Diaconescu est une Roumaine qui vit depuis près d’un an dans la zone. Elle a 35 ans, elle est en train de travailler sur son doctorat en sciences politiques et fait partie d’une ONG qui déroule des programmes humanitaires. Voici ce qu’elle a raconté pour Radio Roumanie : « Je ne peux pas dire que j’ai ressenti l’attaque iranienne, bien que j’habite pas loin de la base militaire, sise dans le cadre de l’aéroport. Je n’ai pas entendu les tirs. Je n’ai rien su en fait, avant le matin lorsque j’ai lu les infos. Ce fut une journée de travail normale, je suis allée au bureau, mon enfant est allé à l’école. Tout le monde s’inquiète en quelque sorte pour ce qui pourrait arriver, tout le monde se demande si les Etats-Unis vont oui ou non riposter. Pour l’instant les ONG n’ont pas commencé à rapatrier leurs expats d’Irak.»

    Il est important de rassurer l’opinion publique, ajoute à son tour le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciucă. Bucarest suit de près et analyse la situation au Moyen Orient, pour pouvoir prendre les mesures nécessaires au niveau institutionnel, a-t-il encore précisé. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 08.01.2020

    08.01.2020

    Orient – L’attaque aux missiles par l’Iran, contre deux bases militaires
    américaines d’Irak pourrait détériorer sérieusement la situation de sécurité
    dans la région, écrit sur Twitter le ministère roumain des Affaires étrangères.
    La Roumanie réitère son appel ferme à réduire les tensions, lit-on dans le même
    message. Selon le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, les
    militaires roumains qui font partie de la coalition internationale de la zone
    n’ont pas été touchés par ces attaques, ni les quelque 180 ressortissants
    roumains qui forment la communauté roumaine de la région irakienne d’Erbil,
    visée elle aussi par des attaques. L’Iran a tiré mercredi des
    missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak en représailles
    à l’assassinat par Washington de son puissant général Qassem Soleimani, note
    l’APF. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei a qualifié
    l’opération de gifle en pleine face des Etats-Unis. Il a demandé
    que la mort du général Soleimani soit vengée, affirmant que « Les actions
    militaires du genre ne sont pas suffisantes pour cette affaire », lit-on
    sur l’AFP. L’UE a fait appel à l’arrêt immédiat
    de l’utilisation des armes dans le conflit entre l’Iran et les Etats Unis,
    exhortant les deux pays à faire des efforts pour reprendre le dialogue.


    Visite – Le premier ministre libéral Ludovic Orban poursuit sa visite à Bruxelles. Il s’est entretenu aujourd’hui avec le président du Parlement européen, David Sassoli, sur la mise en place de l’accord sur la lutte contre les changements climatiques. L’occasion pour la Roumanie de demander aux autorités européennes de permettre à chaque Etat-membre d’accéder les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Egalement à l’agenda de la visite ce mercredi : des entrevues avec le président du Groupe PPE, Manfred Weber, et avec les leaders d’autres groupes parlementaires, dont le Roumain Dacian Ciolos chef du groupe Renew Europe. Le premier ministre doit aussi discuter avec les vice-présidents de la Commission Européenne et avec la commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Valean. Au programme également, des rencontres avec des députés européens de Roumanie.

    Dépenses – Dans les foyers européens, le taux correspondant au transport sur l’ensemble des dépenses totales de consommation a baissé entre 2008 et 2018. C’est la Roumanie qui enregistre la baisse la plus importante soit de 15 à 11%. C’est ce que constate un nouveau rapport d’Eurostat, l’office statistique de l’UE. La Roumanie est devancée par la République tchèque, avec 10,4% et par la Croatie, avec 9,7%. Au pôle opposé, soit les pays dont les habitants allouent les plus d’argent au transport, l’on retrouve la Slovénie (près de 17%), ainsi que la Lituanie et le Luxembourg (les deux avec 15,8%). Sur l’ensemble de l’UE, après les dépenses destinées au logement, qui comptent pour 24% du total, c’est le transport qui arrive en 2e position, suivi par les aliments et les boissons non alcoolisées.

    Holocauste – 40 leaders du monde, dont le président roumain Klaus Iohannis, participeront le 23 janvier au 5e Forum Mondial de l’Holocauste, consacré à « La mémoire de l’Holocauste, (et) la lutte contre l’antisémitisme ». Ils sont attendus à Yad Vashem, en Israël. L’événement marquera les 75 ans écoulés depuis la libération du camp d’Auschwitz, ainsi que la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste.

    Météo – Il fait toujours froid en Roumanie, très froid même, notamment dans le centre où les températures minimales ont atteint les -20 degrés. Le brouillard est signalé dans le sud-ouest et le centre. Le vent est plus fort sur le relief, mais aussi sur le sud-est du pays. Les températures maximales de ce mercredi iront de -2 à 6 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest

    Nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest

    Le nouvel ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, a remis samedi la copie de ses lettres de créance au ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. A cette occasion, le chef de la diplomatie roumaine a évoqué la solidité du Partenariat stratégique bilatéral, notamment après lentretien du mois daoût du président roumain Klaus Iohannis avec le leader de la Maison blanche, Donald Trump, lorsque ce partenariat a été élargi à dautres domaines prioritaires dintérêt commun.


    Le ministre Aurescu a souligné la nécessité de poursuivre la pleine mise en œuvre des décisions stratégiques adoptées, y compris dans le domaine de la sécurité énergétique et de la 5G. Par ailleurs, le chef de la diplomatie de Bucarest a rappelé lobjectif fort important pour les citoyens roumains relatif à linclusion du pays dans le Programme Visa Waiver. Ce programme permet aux habitants de certains pays de voyager sans visa aux Etats-Unis à des fins touristiques ou d’affaires pendant 90 jours maximum. Les Roumains comptent parmi les peuples européens les plus pro-transatlantiques et pro-américains et Bucarest agit constamment au sein de lUE et de lOTAN pour renforcer le lien transatlantique, a encore affirmé le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu.


    A son tour, le nouvel ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, a déclaré que les Etats – Unis étaient le meilleur ami de la Roumanie et apprécié la remarquable transformation du pays durant les trois décennies écoulées depuis la Révolution anticommuniste de 1989.


    Confirmé dans ses fonctions le 20 novembre dernier, par le Sénat américain, lavocat Adrian Zuckerman est né en Roumanie et parle couramment le roumain. Il a émigré aux Etats-Unis avec sa famille quand il avait 10 ans. Adrian Zuckerman remplacera Hans Klemm, nommé ambassadeur des Etats Unis à Bucarest en septembre 2015. (Trad.Mariana Tudose)

  • L’OTAN s’adapte pour répondre aux défis mondiaux

    L’OTAN s’adapte pour répondre aux défis mondiaux

    L’Alliance de l’Atlantique Nord est l’organisation internationale qui s’est adapté le plus rapidement aux changements du monde et ce processus d’adaptation devrait être perpétuel, affirme le Roumain Mircea Geoana, l’adjoint au secrétaire général de l’OTAN. Dans une interview accordée à la radio publique roumaine une semaine avant le sommet de Londres, qui marque le 70e anniversaire de la création de l’OTAN, Mircea Geoana a évoqué les récentes critiques du président français Emmanuel Macron qui a affirmé que l’OTAN ne pouvait plus compter sur l’appui des Etats-Unis. Selon lui, la récente réunion à Paris entre le chef de l’Alliance Jens Stoltenberg et le président français Emmanuel Macron a tiré au clair plusieurs problèmes. Mircea Geoana : « Entre alliés, lorsqu’il y a des opinions divergentes, il faut en parler directement et cette réunion a servi à son but. Les deux leaders ont eu des pourparlers francs, ouverts, appuyés sur des arguments. La France est un pays très important, tant au sein de l’OTAN que de l’UE, alors que pour la Roumanie c’est un allié et partenaire très important. Rien de ce que l’UE bâtit en termes de politique de défense ne nuit à l’OTAN, tant qu’il existe une complémentarité entre les résultats. » a précisé Mircea Geoana.

    Il a également expliqué les changements mondiaux qui peuvent avoir lieu au sein de l’Alliance, notamment en réponse aux propos sur « la mort cérébrale de l’OTAN », énoncés par le président français Emmanuel Macron. Mircea Geaonă : « Nous sommes une alliance qui s’est adaptée plus rapidement aux évolutions dans le monde que toute autre organisation internationale. Le sujet sur lequel il faut insister, c’est la nécessité des leaders de l’Alliance d’échanger sur le renforcement de la dimension politique de l’Alliance. Si nous souhaitons vraiment nous adapter en tant qu’institutions de l’Occident démocratique aux changements du monde, nous devons préserver une forte relations transatlantique, renforçant le pilier européen de l’OTAN, dont avec une Union européenne plus robuste. La santé de l’Alliance est actuellement impeccable, mais si le monde autour de nous change, il faut que nous changions aussi, et ce processus d’adaptation est pratiquement incessant. » a déclaré Mircea Geoana.

    Hormis la France, l’Allemagne soutient aussi la réforme de l’Alliance, vu que l’administration Donald Trump a décidé de réduire la contribution des Etats-Unis au budget de l’OTAN. Le président américain a dit que « l’alliance est obsolète » et appelé les alliés européens à allouer davantage d’argent à la défense commune. Les Etats Unis assurent actuellement 22,1% du budget total de 2,37 milliards d’euros en 2019. L’Allemagne compte pour 14,7% et a annoncé qu’elle devrait majorer sa contribution, alors que la France contribue avec 10,5% du budget de l’OTAN. Membre de l’Alliance Atlantique depuis 2004, la Roumanie alloue déjà 2% de son PIB à la défense, aux termes de l’engagement faits par tout les Etats membres.

  • La semaine du 18 au 24 novembre

    La semaine du 18 au 24 novembre

    Les Roumains sont appelés aux urnes pour élire leur futur président


    Pour les Roumains de Roumanie et du monde, c’est le weekend du second tour du scrutin présidentiel. Les deux candidats restés en lice sont l’actuel président Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et l’ex-première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila. Les électeurs se trouvant à l’étranger, notamment en Nouvelle Zélande et en Australie ont commencé à voter vendredi matin, alors que les derniers à voter seront les Roumains établis sur la côte ouest des Etats-Unis, où les bureaux de vote fermeront lundi à 7 heures du matin, heure de Bucarest. Comme ce fut le cas aussi au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger ont 3 jours à leur disposition pour élire leur futur président et 835 bureaux de vote, soit presque le double par rapport aux scrutins des années précédentes. La plupart de ces bureaux se trouvent en Espagne, en Italie, en Grande Bretagne et en France. En Roumanie, la population ayant le droit de vote est appelée aux urnes uniquement le dimanche 24 novembre. Pour rappel, le taux de participation lors du premier tour du scrutin présidentiel a été de 51,19%, soit un des plus faibles jamais enregistrés en Roumanie. En revanche, les Roumains de l’étranger ont voté en très grand nombre, ils ont été plus de 675.000 à se rendre aux urnes, un chiffre record pour la diaspora.



    Minimum historique de la monnaie nationale


    La monnaie nationale roumaine, le leu a dépassé cette semaine le seuil psychologique de 4,77 lei pour un euro, soit son plus bas historique. Le leu suit cette tendance à la dépréciation depuis environ deux mois et demi. Lévolution du taux de change de ces derniers temps est un miroir de léconomie roumaine, a déclaré pour Radio Roumanie Dan Suciu, porte – parole de la Banque centrale. Et lui de préciser que la dépréciation du leu sexplique notamment par la hausse du volume des importations et donc par le déficit commercial. Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, déclarait, au début de ce mois, lorsque le taux de change variait entre 4,72 – 4,76 que ces variations nétaient pas importantes par comparaison avec le forint hongrois ou le zloty polonais. Les experts tablent sur un taux de change de plus de 4, 82 lei pour un euro en 2020. Cela se traduira par des hausses de prix, allant des taux d’intérêt pour les prêts en euros jusquaux charges communes et aux prix immobiliers.



    Clôture des auditions des 26 commissaires européens désignés


    Le vote dinvestiture de la nouvelle Commission européenne est prévu pour le 27 novembre en session plénière du Parlement européen à Strasbourg, a fait savoir, lors dune conférence de presse, David Sassoli, président du Parlement européen. La Conférence des présidents du Parlement européen, réunissant le président Sassoli et les dirigeants des groupes politiques, a finalisé jeudi les auditions des 26 commissaires européens désignés. Elle a également donné son feu vert au lancement de la dernière procédure nécessaire pour que le nouvel Exécutif communautaire puisse entamer son mandat le 1er décembre, soit un mois de retard par rapport au calendrier initial. La Commission sera élue à la majorité des suffrages exprimés. Lundi, la Commission aux affaires étrangères du Parlement européen a avalisé le candidat hongrois, Oliver Varhelyi, au poste de commissaire européen à lElargissement. Le 14 novembre les commissions de spécialité avaient donné leur aval au candidat roumain Adina Vălean et à celui français Thierry Breton, désignés aux portefeuilles des Transports et respectivement du Marché intérieur.



    Le nouvel ambassadeur des Etats – Unis à Bucarest


    Lavocat new-yorkais Adrian Zuckerman sera le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, en remplacement de Hans Klemm. Il a été confirmé, mercredi, aux fonctions dambassadeur en Roumanie par le Sénat américain, avec 65 voix pour et 30 contre. Adrian Zuckerman a émigré aux Etats Unis lorsquil avait 10 ans et parle couramment le roumain. En 1984, il a été admis au Barreau de New York. Il a été co-coordinateur du Département national de services immobiliers et aussi pour plusieurs compagnies, étant coordinateur pour des propriétés immobilières auparavant. Actif dans le domaine philanthropique et éducationnel, Adrian Zuckerman est membre du conseil Kids Corp et fait partie du Conseil des diplômés de la New York Law School.



    La Foire du livre Gaudeamus Radio Roumanie


    Bucarest accueille jusquà dimanche la 26e édition de la Foire du livre Gaudeamus-livre dapprentissage, organisée par Radio Roumanie. Cette édition marque le trentième anniversaire de la révolution de 1989 qui a mis fin au régime communiste dans le pays. Lancé il y a un quart de siècle par Radio Roumanie, le projet Gaudeamus Radio Roumanie est devenu un repère solide et constant du marché roumain du livre. Les plus de deux décennies de dialogue entre livre et radio ont diversifié et élargi en permanence les volets de ce projet, qui compte à son palmarès 116 évènements de type exposition, 3.120.000 visiteurs et plus de 13.600 manifestations culturelles. Lactuelle édition a réuni plus de 250 exposants et proposé quelque 900 évènements éditoriaux et professionnels. Le poète Mircea Dinescu, opposant au régime dictatorial et le comédien Ion Caramitru, personnalités emblématiques de la Révolution, ont été coprésidents dhonneur de ce prestigieux événement. Les Trophées Gaudeamus, attribués à trois des exposants et le prix du « Livre le plus convoité » seront accordés suite au vote du public. Quant au Prix dexcellence, décerné à lune des maisons dédition participantes, il sera destiné au financement intégral ou partiel dun projet éditorial dimportance nationale. Parmi les autres distinctions, mentionnons le prix pour la traduction, celui pour léducation ainsi que le prix Miss Lecture, accordé par les organisateurs à la plus belle visiteuse passionnée de livres.

  • Le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest

    Le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest

    Adrian Zuckerman a été confirmé, mercredi, aux fonctions d’ambassadeur en Roumanie par le Sénat américain, avec 65 voix pour et 30 contre. A l’occasion de son audition, le 20 juin dernier, devant le Comité pour les relations étrangères du Sénat américain, le futur ambassadeur a précisé qu’il souhaitait récompenser l’hospitalité américaine par la promotion des intérêts américains en Roumanie. « Si je suis confirmé, je voudrais offrir un soutien constant aux démarches importantes de lutte contre la corruption en Roumanie », a dit Zuckerman. Il a mentionné, dans le même temps, que la coopération militaire constitue l’aspect le plus fort des relations entre Washington et Bucarest. Par ailleurs, Adrian Zuckerman a souligné que la Roumanie, qui a connu une des croissances les plus rapides de l’UE, est riche en ressources naturelles :



    « La Roumanie est riche en forêts, elle est riche du point de vue agricole, riche en minerais, pétrole, gaz et autres ressources naturelles. Récemment, des explorations en mer Noire ont indiqué qu’il existe des réserves substantielles de pétrole et de gaz, qui peuvent soutenir la sécurité énergétique de la Roumanie et de l’Europe. Je fournirai un appui continu aux remarquables efforts de la Roumanie dans la lutte contre la corruption. Lutter contre la corruption et soutenir l’indépendance judiciaire sont des éléments essentiels pour la prospérité et la sécurité de la Roumanie. »



    Adrian Zuckerman a émigré aux Etats Unis lorsqu’il avait 10 ans et parle couramment le roumain. En 1984, il a été admis au Barreau de New York. Il a été co-coordinateur du Département national de services immobiliers et aussi pour plusieurs compagnies, étant coordinateur pour des propriétés immobilières auparavant. Il a également été président d’un jury de sélection judiciaire d’une juridiction civile et d’arbitrage pour le Conseil immobilier de New York. Actif dans le domaine philanthropique et éducationnel, Adrian Zuckerman est membre du conseil Kids Corp et fait partie du Conseil des diplômés de la New York Law School.



    La priorité stratégique de la Roumanie est et restera d’avoir des relations transatlantiques fortes, déclarait le président Klaus Iohannis le 4 juillet dernier, à la réception de l’Ambassade des Etats Unis à l’occasion du 243e anniversaire de la Journée de l’Indépendance. La Déclaration commune relative au Partenariat stratégique pour le XXIe siècle entre la Roumanie et les Etats Unis d’Amérique a été adoptée le 13 septembre 2011. Le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis a été lancé en 1997, à l’occasion de la visite à Bucarest du président des Etats Unis, Bill Clinton.


    (Trad. : Ligia)

  • 18.11.2019

    18.11.2019

    Campagne – C’est la dernière semaine de campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel roumain. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au gouvernement affronte la cheffe de file du PSD, Viorica Dancila. Au premier tour, M Iohannis a décroché quelques 38% des voix alors que son adversaire a remporté 22% des voix. En Roumanie, les élections sont prévues pour ce dimanche le 24 novembre alors qu’à l’extérieur du pays, le scrutin se déroulera le long de trois jours vendredi, samedi et dimanche selon le modèle du premier tour des élections présidentielles.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Adrian Oros, participe ce lundi à Bruxelles à la réunion du Conseil de l’UE sur l’Agriculture et la pêche, dont le sujet principal est le paquet de réformes de la Politique agricole commune d’après 2020. Selon le ministère de l’agriculture de Bucarest, la réunion vise aussi le règlement relatif aux plans stratégiques dans le domaine de la Politique agricole commune, le plan visant le financement, la gestion et le monitoring de la PAC, ainsi que le règlement gérant l’organisation commune des marchés des produits agricoles. Depuis la tribune du parlement roumain, le ministre de l’agriculture déclarait le mois dernier que la priorité de son mandat était le programme national stratégique parce qu’au cours des sept prochaines années, les 20 milliards d’euros offerts à la Roumanie via la Politique agricole commune, constitueront la principale source de financement de l’agriculture autochtone.

    Eurodéputés – Les eurodéputés ont jusqu’à jeudi pour décider des récentes propositions de commissaires européens faites par la Roumanie, par la France et par la Hongrie. Le Royaume-Uni qui a refusé de désigner un commissaire aurait dû donner une réponse officielle jusqu’à vendredi dernier, selon la correspondante de la radio publique roumaine à Bruxelles. Le président du Parlement européen et les leaders des groupes politiques réaliseront une dernière évaluation des trois candidats et décideront de la fin des auditions durant la réunion du 21 novembre. Les candidats désignés par la Roumanie et par la France, Adina Valean aux transports et respectivement Thierry Breton au marché intérieur ont déjà reçu l’avis positif des commissions spécialisées. Le candidat hongrois, Olivér Várhelyi, désigné à l’élargissement et à la politique de voisinage devra répondre ce lundi en écrit aux questions supplémentaires des eurodéputés. Un deuxième refus du candidat hongrois pourrait provoquer de nouveaux retards dans la validation de la nouvelle Commission européenne qui risque de ne pas démarrer son activité comme prévu ce 1er décembre. D’autres problèmes concernent le Royaume-Uni qui a décidé de en pas désigner un candidat, contrairement aux obligations résultant du Traité de l’UE. Et pourtant, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen peut proposer un exécutif communautaire à 27 commissaires en vertu d’un avis juridique selon lequel l’absence d’un commissaire britannique n’empêcherait pas sa nouvelle équipe à assumer ses attributions.

    Washington – Le sénat américain doit voter aujourd’hui de la nomination d’Adrian Zuckerman au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Roumanie, lit-on dans un communiqué paru sur le site de l’institution. M Zuckerman, avocat américain d’origine roumaine, nominé par le président Donald Trump pour ces fonctions, a déjà reçu l’avis du Comité des relations extérieures du Sénat des Etats-Unis. Selon la présentation publiée sur le site de la Maison Blanche, Adrian Zuckerman a émigré aux Etats-Unis à l’âge de 10 ans et il est un locuteur natif de langue roumaine. Il a été admis au barreau newyorkais en 1984 pour devenir ensuite partenaire dans une maison internationale d’avocats.

    Tourisme
    La foire de tourisme la plus importante de Roumanie a fermé ces portes
    dimanche à Bucarest. L’évènement a réuni agences de voyage, tour-opérateurs,
    autorités locales et associations des professionnels du domaine. 230
    entreprises de 16 pays ont proposé des offres pour toutes les saisons, les
    goûts et les portefeuilles et des rabais dépassant même les 50%. Les plus
    recherchés ont été les séjours pour les fêtes d’hiver en Roumanie et à
    l’étranger, mais aussi les vacances d’été sur la côte roumaine et bulgare, les
    voyages dans le delta du Danube, les cures dans les stations thermales et les
    séjours dans des villes touristiques de Roumanie.

    USR – Les membres de l’Union sauvez la Roumanie, troisième parti du Parlement de Bucarest sont appelés à voter enligne jusqu’à mercredi s’ils souhaitent que le président du parti Dan Barna démissionne de ses fonctions. Il a déclaré qu’il avait déjà écrit sa démission, suite aux mécontentements provoqués par son faible résultat au scrutin présidentiel. Rappelons que M Barna a raté l’accès au second tour du scrutin, décrochant quelques 15% des voix. Ce score est inférieur à celui de 22% obtenu par l’Alliance USR-Plus au précédent scrutin, celui pour le parlement européen du 26 mai.

    Marine – La frégate roumaine Regele Ferdinand (Roi Ferdinand) participe jusqu’au 20 novembre à un exercice multinational de lutte anti-sous-marine, organisé en Méditerranée par les forces navales turques, fait savoir l’État-major des Forces navales roumaines. L’équipage du bâtiment de guerre roumain mène des activités d’instruction spécifiques dans les eaux territoriales de la Turquie et dans les eaux internationales adjacentes, aux côtés de camarades de plusieurs pays : Bulgarie, Canada, Grèce, Jordanie, Italie, Mexique, Pakistan, Espagne, Etats-Unis et Turquie. Selon les Forces navales roumaines, la participation de la frégate Regele Ferdinand à cet exercice contribue à l’accroissement de l’interopérabilité entre les marins roumains et ceux des pays partenaires, ainsi qu’à promouvoir le professionnalisme de l’Armée roumaine en milieu international.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie affronte ce soir l’Espagne dans son dernier match du groupe F préliminaire de l’Euro 2020. Vendredi, les Roumains se sont inclinés sur le score de 0 à 2 à Bucarest contre la Suède. Les Espagnols et les Suédois se sont déjà qualifiés alors que les Roumains se situent en troisième position. Ils gardent pourtant l’espoir d’une qualification après le barrage du mois de mars de la Ligue des Nations. Le tirage aux sorts pour l’Euro de foot 2020 aura lieu à Bucarest ce 30 novembre. La capitale roumaine accueillera d’ailleurs quatre matchs du tournoi final, trois dans la phase des groupes et un dans les huitièmes de finale. Par ailleurs, mardi, la sélection des moins de 21 ans de Roumanie rencontre l’Irlande du Nord, dans le 8e groupe des préliminaires de l’Europe 2021.

    Météo – Températures assez élevées pour cette période de l’année en Roumanie. Pourtant la météo est assez morose, avec des pluies sur les Carpates Méridionales et du vent fort sur le relief. Les maxima de la journée vont de 11 à 21 degrés. 16 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 07.10.2019 (mise à jour)

    07.10.2019 (mise à jour)

    Justice — La ministre roumaine de la Justice, Ana Birchall participait ce lundi à Luxembourg aux travaux du Conseil Justice et Affaires intérieures (JAI) — la première réunion formelle de travail des ministres de tutelle des Etats membres de l’UE organisée par la présidence finlandaise du Conseil de l’UE. Deux jours durant, les responsables se penchent sur des sujets tels la lutte contre la corruption, le renforcement de la lutte contre la criminalité transfrontalière par l’intermédiaire d’Eurojust, les preuves électroniques ou encore la création du Parquet européen. S’y ajoutent des débats sur l’adhésion de l’UE à la Cour européenne des droits de l’homme, la lutte contre les discours en ligne incitant à la haine, l’Etat de droit, la protection des données personnelles ou encore la relation entre la démocratie, l’Etat de droit et les droits fondamentaux. En marge du Conseil, la ministre Ana Birchall aura aussi des entrevues avec ses homologues des Etats membres de l’UE.



    Diplomatie — La ministre roumaine des Affaires étrangères, Ramona Mănescu, a eu, lundi, à Bucarest, une rencontre avec l’ambassadeur des Etats Unis en Roumanie, Hans Klemm. A l’occasion, les deux parties ont lancé des consultations à caractère mensuel, afin de passer en revue l’ensemble des thèmes d’intérêt bilatéral. La ministre a réitéré son engagement ferme pour continuer à élargir la coopération entre la Roumanie et les Etats Unis, également par la concrétisation du potentiel engendré par la signature récente du Mémorandum d’accord sur la coopération dans le domaine nucléaire civil. Ramona Mănescu a aussi marqué l’intérêt de la Roumanie de renforcer le dialogue avec les Etats Unis sur tous les thèmes pertinents pour la sécurité régionale, y compris en matière de sécurité de l’alimentation en énergie. Les parties ont souligné l’effet positif des récentes visites à Washington et New York pour dynamiser et approfondir le partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis.



    Transports — Des contrôles seront effectués et des mesures supplémentaires de sécurité du trafic routier seront mises en place, a fait savoir le ministre roumain des Transports, Razvan Cuc. Cette annonce fait suite à un grave accident de la route survenu samedi dans le sud de la Roumanie et qui a fait 10 morts. Un chauffeur de poids lourd se serait endormi au volant entrant en collision frontale avec un minibus. Suite à cet incident, le ministère des Transports souhaite entre autres que les véhicules lourds soient équipés de dispositifs qui ne permettent plus aux chauffeurs de conduire au-delà du nombre d’heures de travail légal. Le ministre Razvan Cuc a également déclaré que des discussions seraient lancées pour mettre en œuvre un programme national en ce sens. A compter de ce lundi donc, un groupe mixte réunissant représentants de la Police et de l’Inspection d’Etat pour le contrôle du trafic routier se penchera sur les tachygraphes pour vérifier si les chauffeurs professionnels respectent — oui ou non — les temps de repos.



    Communications — Plus de la moitié des citoyens européens se disent mal informés sur les menaces numériques, 70% des entreprises détiennent des connaissances minimales en la matière, alors que 80% des compagnies européennes ont déjà été confrontées au moins une fois à un problème de cyber-sécurité. Cette déclaration a été faite ce lundi, à Bucarest, par le ministre roumain des Communications, Alexandru Petrescu, lors d’une conférence spécialisée. Il a également mentionné le fait que les responsables continuaient à investir des ressources significatives pour faire augmenter le niveau des connaissances, pour former et pour renforcer la capacité de prévention et de réponse aux attaques cybernétiques. Pour sa part, la Roumanie a accéléré la diplomatie cybernétique par la signature, cette année, de plusieurs Mémorandums avec des Etas tels Israël, la Pologne ou les Etats-Unis, portant sur la cyber-sécurité des réseaux et des infrastructures de logiciels, de réseaux et de systèmes de communication, y compris les communications en 5G.



    Football — La sélection nationale de football de la Roumanie s’est réunie ce lundi à Bucarest pour préparer les matchs contre les Iles Féroé et la Norvège, prévus le 12 octobre, en déplacement, et respectivement le 15 octobre, à domicile. Ces matches comptent pour les qualifications au Championnat de Europe 2020. L’Espagne est leader de la Poule F, suivie par la Suède, la Roumanie, la Norvège, Malte et les Iles Féroé. Les deux premières classés se verront qualifiées au tournoi final. Le tirage aux sorts pour l’Euro 2020 aura lieu à Bucarest le 30 novembre. De même, la capitale roumaine accueillera 4 matchs de la compétition de l’année prochaine : 3 dans la phase des poules et un dans les 8e de finale. Par ailleurs, la sélection nationale de football des moins de 21 ans de la Roumanie affronte ce jeudi l’Ukraine et le lundi prochain — l’Irlande du Nord, dans les préliminaires de l’Euro 2021. Notons que les jeunes footballeurs roumains se sont qualifiés en première dans les demi-finales du tournoi continental d’Italie et San Marin, cette année.

  • Les dimensions du terrorisme en 2019

    Les dimensions du terrorisme en 2019

    Les attentats perpétrés à New York le 11 septembre 2001 ont représenté un point d’inflexion dans les relations internationales. A ce moment-là, presque 3 000 personnes, dont des Roumains, ont péri en l’espace de quelques minutes, suite au détournement par les 19 terroristes du réseau Al-Qaïda de 4 avions et à l’attaque qui s’est ensuivie contre les Tours jumelles et le Pentagone. Considérés comme les plus sanglants de l’histoire, ces attentats ont changé la face du monde. Invité sur les ondes de Radio Roumanie, le général Decebal Ilina explique les circonstances qui ont mené aux attentats: « L’efficacité d’une attaque terroriste tient à l’élément surprise. C’est pourquoi la première ligne de défense contre le terrorisme, ce sont les services de renseignement. A l’époque, toutefois, et en dépit des infos dont ils disposaient, ces services n’ont pas su prévenir le pire. Car ils disposaient déjà d’un certain nombre d’indices qui auraient pu leur mettre la puce à l’oreille. En dépit de cela, peut-être à cause de leur naïveté, ils n’ont pas agi à temps. Toutefois, ces attentats ont mené à la création d’une coalition internationale des services de renseignement, censée combattre le terrorisme. Par conséquent, un volume important d’informations est actuellement échangé en permanence entre les alliés, chose essentielle pour mieux combattre le défi terroriste. Pour ma part, si je doute de la capacité pédagogique de l’histoire, cela ne veut pas dire qu’elle ne se venge pas, qu’elle ne punit pas ceux qui ignorent ses leçons. Avoir ignoré les signes avant-coureurs a été une erreur monumentale ».

    Le terrorisme ambitionne de produire un effet de panique et d’intimidation générale, un effet qui se voit décuplé par l’utilisation à mauvais escient des médias, dans le but d’atteindre un objectif difficilement réalisable par des moyens démocratiques ou conventionnels. Decebal Ilina pense que l’on est encore loin d’avoir trouvé une parade efficace devant la menace terroriste, et cela en dépit des efforts internationaux menés par les Etats-Unis. Ecoutons-le: « Le terrorisme existe depuis l’Antiquité. Pourtant, l’on s’entête à combattre les effets et d’en ignorer les causes. Parce que, vous savez, les enfants ne naissent pas terroristes, il ne s’agit pas d’une maladie génétique. Ces hommes deviennent des terroristes à cause de l’environnement dans lequel ils baignent. Je pense que le monde serait meilleur si l’on pouvait remplacer ces voies belliqueuses, donc les guerres, par la voie diplomatique. Je pense que le président Trump agit d’une manière autrement plus réaliste, essayant de dialoguer, essayant de retirer ses troupes de la plupart des conflits initiés par ses prédécesseurs. »

    Les statistiques montraient il y a quelques années que le nombre d’attentats terroristes était à la hausse, la plupart des attaques étant perpétrées en Asie du Sud-Est, au Proche et au Moyen Orient, en Afrique du Nord et en Europe de l’Ouest, en France et en Belgique notamment. L’Institut pour l’Economie et la Paix de Sidney, par exemple, avait travaillé sur la base des données disponibles en 2014. Leur étude fait état de 32 mille personnes ayant perdu la vie pendant ces attentats, soit une augmentation de 80% du nombre de victimes en l’espace d’un an. Les pays les plus affectés par le terrorisme en 2014 ont été l’Afghanistan, l’Irak, le Nigeria, le Pakistan et la Syrie. Plus de la moitié sont tombés victimes des deux organisations terroristes : l’Etat Islamique et Boko Haram, cette dernière une organisation terroriste africaine qui agit en grande partie au Nigeria. Al-Qaïda restait encore une menace. Par contre, l’année 2018 verra diminuer considérablement le nombre de victimes des attentats.

    Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, l’expert en terrorisme Matthew Henman en explique les causes, mais aussi pourquoi il faut se méfier de sabler le champagne. En 2016 et 2017, le nombre d’attentats terroristes a augmenté de façon exponentielle, à cause notamment des combats menés contre le groupe terroriste Etat Islamique pour la reprise du contrôle des territoires d’Irak et de Syrie, dans les villes de Mossoul et à Raqqa, mais aussi dans d’autres régions. En 2018 l’intensité de ces combats a diminué, rappelle Matthew Henman, qui estime que la baisse du nombre d’attentats en Syrie et en Irak a été le facteur déterminant pour voir baisser le nombre d’actes de terrorisme au niveau mondial. Cette évolution s’explique en premier lieu par l’affaiblissement de l’Etat Islamique. Par contre, croire que l’Etat Islamique soit hors jeu serait une grande erreur. Le danger persiste, les terroristes sont toujours actifs, non seulement en Syrie et en Irak, mais aussi en Afghanistan, en Afrique de l’Ouest, au Yémen, en Somalie et en Asie du Sud-Est.

    Seul le danger taliban approche en dangerosité celui représenté par l’Etat islamique. Et, en effet, l’année 2018 voit doubler le nombre de victimes des talibans par rapport à l’année précédente, notamment au sein des forces de l’ordre d’Afghanistan. Enfin, depuis le début de cette année, l’on compte déjà 200 victimes tuées et 900 blessées suite à des attentats terroristes, dans la seule ville de Kaboul.(Trad. Ionut Jugureanu)

  • La semaine du 23 au 29 septembre 2019

    La semaine du 23 au 29 septembre 2019

    Le
    président Klaus Iohannis à l’Assemblée générale de l’ONU


    La
    Roumanie fera de son mieux pour répondre d’ici 2030 aux objectifs de
    développement durable de l’Organisation des Nations Unies, s’est engagé le chef
    de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, présent à l’Assemblée générale de l’ONU, à
    New York. Sur l’ensemble des défis à relever par la communauté internationale
    et partagés par la Roumanie, notons l’éradication de la pauvreté,
    l’amélioration de l’éducation, la production d’énergie verte à des prix
    accessibles et des mesures urgentes de lutte contre le changement climatique.
    Touchée dernièrement par les effets adverses du réchauffement climatique, la
    Roumanie a mis en place des programmes de réduction des gaz à effet de serre, a
    tenu à préciser Klaus Iohannis. Et lui de condamner les attaques terroristes et
    de réitérer l’engagement ferme de Bucarest à combattre le terrorisme dans le
    monde. L’occasion pour le leader de Bucarest de rappeler que deux citoyens
    roumains ont récemment été tués dans les attaques des talibans perpétrées à
    Kaboul. Lors d’un entretien organisé en marge de la réunion de New York avec
    ses homologues moldave et ukrainien, Igor Dodon et respectivement, Volodimir
    Zelenski, le chef de l’Etat roumain a réaffirmé le soutien de Bucarest au
    parcours européen de ces deux républiques ex-soviétiques.


    La première ministre Viorica Dăncilă en visite aux Etats-Unis


    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est rendue, elle
    aussi, aux Etats-Unis pour un entretien avec le secrétaire américain de
    l’Energie, Rick Perry, lors duquel les deux parties ont signé un mémorandum de
    coopération dans le secteur du nucléaire civil. Selon un communiqué de presse
    du gouvernement de Bucarest, à New York,
    la cheffe du cabinet roumain a fait part de la détermination de son
    équipe d’œuvrer pour le développement de la composante économique du Partenariat
    stratégique roumano-américain. Lors d’un entretien avec le secrétaire général
    de l’Organisation pour la coopération et de développement économique, Angel
    Gurria, la première ministre, Viorica Dăncilă a affirmé que la Roumanie était
    prête à entamer les négociations d’adhésion à OCDE.


    Une Roumaine à la tête du Parquet européen


    La Roumaine, Laura Codruţa Kövesi, sera à la tête du Parquet
    européen anti-fraude, qui deviendra opérationnel à la fin de l’année prochaine.
    L’ancienne cheffe du Parquet anticorruption de Roumanie est « extrêmement
    compétente et son palmarès dans la lutte contre la corruption s’avère
    impressionnant », a déclaré le président de la Commission des libertés
    civiles de l’Assemblée législative européenne, l’Espagnol Juan Fernando Lopez
    Aguilar, en parlant de Mme Kövesi, considérée comme la femme la plus puissante de
    la scène politique roumaine. Organisme indépendant, le parquet européen anti-fraude
    sera chargé de combattre les crimes contre les intérêts financiers de l’UE,
    comme la corruption et les fraudes transfrontalières à la TVA de plus de 10
    millions d’euros.


    Les incertitudes planent sur la candidature de la Roumanie au
    poste de commissaire européen


    La Roumanie s’est vu administrer une douche froide par Bruxelles:
    la Commission juridique du Parlement européen a rejeté jeudi la candidature de
    l’eurodéputée sociale-démocrate roumaine, Rovana Plumb, au poste de commissaire
    aux Transports. Avec six voix pour, 15 contre et deux abstentions, la Roumaine
    ne pourra plus être auditionnée par la Commission Transports. Rappelons-le, la
    Commission chargée des affaires juridiques du Parlement européen a proposé à
    Mme Plumb, désignée par le gouvernement de Bucarest à intégrer la future CE, à
    participer à une audience extraordinaire afin d’expliquer certains éléments
    contradictoires figurant sur sa déclaration de patrimoine.


    Interconnexion énergétique


    Trois accords sur la mise en place d’un projet d’interconnexion
    des réseaux électriques roumains et moldaves ont été signés jeudi, à Chişinău.
    Au terme de ces documents, la République de Moldova se verra octroyer par la
    BERD un prêt de 60 millions d’euros, auxquels s’ajouteront 40 millions
    supplémentaires offerts par l’UE en guise de garant. L’argent sera utilisé pour
    moderniser le système énergétique, notamment à travers la mise en place d’une
    station censée assurer l’interconnexion des réseaux électriques de Roumanie et
    de la République de Moldova. De cette manière, Chişinău renforcera sa sécurité
    énergétique et diminuera sa dépendance du gaz russe, selon les partenaires
    occidentaux de l’ex république soviétique.


    Les candidats aux futures élections présidentielles


    Les inscriptions des ceux qui souhaitaient candidater au scrutin
    présidentiel du 10 novembre prochain ont pris fin, apprend-on auprès du Bureau électoral central de Roumanie. Les
    principaux candidats sont le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le
    PNL, en opposition, la première ministre sociale-démocrate, Viorica Dăncilă, le
    candidat de l’Alliance USR-PLUS, Dan Barna, Theodor Paleologu du Parti du
    Mouvement populaire, le comédien Mircea Diaconu, candidat de l’Alliance des
    libéraux et des démocrates et du parti Pro Romania et enfin, Kelemen Hunor de
    l’Union démocrate des Magyars de Roumanie. S’y ajoutent des candidats
    indépendants ou soutenus par des formations extra-parlementaires, particulièrement
    discrètes sur la scène politique. Un éventuel second tour aura lieu le 24
    novembre. (Trad. : Ioana Stăncescu)

  • 27.09.2019

    27.09.2019

    Commissaires – La Commission européenne attend une lettre de la part du président du PE, David Sassoli, qui contienne les décisions du Législatif communautaire et les recommandations de la Commission JURI pour les candidats aux postes de commissaire européen proposés par la Roumanie, Rovana Plumb, et par la Hongrie, Laszlo Trocsanyi. Pour des raisons de conflits d’intérêts, ceux-ci n’ont pas reçu jeudi l’aval de la Commission juridique pour se présenter à l’étape suivante de la procédure d’audition, prévue la semaine prochaine. La Roumaine Rovana Plumb était proposée au poste de commissaire européen des Transports elle a dû expliquer plusieurs aspects concernant sa déclaration d’intérêts, liés à un crédit contracté pour financer une campagne électorale. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a demandé à la première ministre Viorica Dancila de retirer d’urgence la candidature de Mme Plumb.

    Antisémitisme – Le gouvernement roumain continuera à lutter contre l’antisémitisme, la xénophobie et l’intolérance, a assuré la première ministre roumaine Viorica Dancila, lors de pourparlers avec Ronald Lauder, le président du World Jewish Committee, avec Arthur Schneier, le Rabbin en chef de New York, et avec Malcolm Hoenlein, vice-président du Congrès Juif Américain. L’occasion pour la responsable roumaine d’affirmer que son exécutif continuerait de garder vive la mémoire de l’Holocauste et de lutter contre le négationnisme, entre autre par la création du Musée national d’histoire des Juifs et de l’Holocauste, mais aussi en développant des programmes d’étude de l’Holocauste. Viorica Dancila a également mis en évidence l’importance du Partenariat Stratégique existant entre la Roumanie et les Etats-Unis, et a présenté les opportunités du milieu des affaires de notre pays, les mesures prises par le gouvernement pour stimuler les investissements étrangers et les projets à mettre sur pied dans le cadre d’un partenariat public-privé.

    Bourse – La Bourse des valeurs de Bucarest a été promue par l’agence FTSE Russell de Marché de frontière au statut de Marché émergent secondaire, ce qui témoigne des progrès enregistrés ces dernières années sur le marché des capitaux de Roumanie. Cela fait environ une dizaine d’années que la Bourse de Bucarest vise ce statut et elle se trouvait sur une liste de suivi. Par ce qualificatif, la Roumanie a désormais accès à des fonds d’investissements 30 fois plus élevés. « C’est une décision historique, le marché roumain des capitaux entre dans un club plus prestigieux des bourses, l’équivalent de la catégorie « investement grade » dont la Roumanie est classée par les agences de notation et il a désormais la chance de contribuer davantage à la capitalisation de l’économie réelle de la Roumanie », a déclaré le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, se trouvant dans une visite de travail aux Etats-Unis. Notons que l’agence FTSE Russell est leader mondial en matière de classification des indices boursiers.

    Démocratie – La Roumanie accueillera en 2020 une réunion ministérielle de la Communauté des Démocraties pour marquer les 20 ans écoulés depuis la signature du cjetant les bases de cette initiative. C’est ce qu’a déclaré la cheffe de la diplomatie roumaine, Ramona Manescu, lors de sa participation, jeudi, à la réunion extraordinaire du Conseil gouverneur de la Communauté des Démocraties, organisée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. La Communauté des démocraties est une structure intergouvernementale au niveau mondial, qui vise à promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour un développement durable, l’accès à la justice pour tous et la création d’institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux. Dans ce contexte, Bucarest encouragera la participation des jeunes dans le processus de prise de décisions, ainsi que l’implication active du secteur privé dans l’atteinte des Objectifs de développement durable, a déclaré la ministre roumaine des AE, Ramona Manescu. La Roumanie compte parmi les 106 Etats de l’ONU à avoir signé la Déclaration de Varsovie, document fondateur de la Communauté des démocraties.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea s’est qualifiée vendredi dans la finale du tournoi WTA de Tachkent, en Ouzbékistan, après avoir dépassé l’Ukrainienne Katarina Zavatska. Tête de série n°8, Sorana Cîrstea affrontera en finale la gagnante du match entre la Belge Alison van Uytvanck et la Tchèque Kristyna Pliskova. C’est la 2e finale que Sorana Cîrstea joue au tournoi WTA Tachkent.

    Météo – Le temps est assez instable aujourd’hui en Roumanie. On attend de la pluie sur la plupart du territoire. Les températures maximales iront de 15 à 25 degrés. 17 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 23.09.2019 (mise à jour)

    23.09.2019 (mise à jour)

    Candidatures – En
    Roumanie, la liste officielle des candidats en lice pour l’élection présidentielle du 10 novembre sera annoncée
    mardi. Le délai de dépôt des candidatures a pris fin dimanche à minuit. Les
    éventuelles contestations peuvent être déposées jusqu’à mercredi à Cour
    Constitutionnelle. Celle-ci examinera les saisines jusqu’à vendredi, 27
    septembre, puis elle fournira la liste finale des candidats. Parmi ceux qui ont
    déposé leur candidature figurent le président sortant, Klaus Iohannis, et la
    première ministre sociale-démocrate, Viorica Dăncilă.

    ONU – Le président Klaus Iohannis représente la
    Roumanie, à New York, à l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les thèmes
    centraux de cette 74-e réunion internationale mentionnons le
    renforcement des efforts multilatéraux de lutte contre la pauvreté, l’éducation
    de qualité, l’action pour le climat et l’inclusion sociale. A cette occasion,
    le chef de l’Etat roumain prononcera la déclaration nationale au plénum de
    l’assemblée générale de l’ONU. Il doit aussi participer au Forum politique de
    haut niveau sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 en matière de développement
    durable. Adopté il y a 4 ans, « L’agenda 2030 » est un programme
    d’action globale qui fait la promotion de l’équilibre dans les domaines
    économique, social et environnemental. Zéro pauvreté et famine, bonne santé et
    bien-être, accès à l’eau propre et à un travail décent sans oublier la
    croissance économique – ce ne sont que quelques-uns des objectifs que les
    leaders mondiaux se proposent d’atteindre à l’horizon 2030. En marge de cette
    assemblée, le président roumain Klaus Iohannis aura aussi plusieurs entretiens
    bilatéraux et participera à la réception organisée à cette occasion par le
    président américain Dondald Trump.






    Visite -
    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a entamé dimanche une visite de
    travail d’une semaine aux Etats-Unis. Elle y est accompagnée par le ministre de
    la Défense, Gabriel Leş, et par celui des Finances, Eugen Teodorovici. La
    cheffe de l’Exécutif de Bucarest a annoncé que l’agenda de cette visite
    comprend un entretien avec le vice-président américain Mike Pence, la
    participation à une réunion consacrée à la lutte contre le terrorisme. Elle a
    également mentionné la signature d’un mémorandum concernant l’énergie et d’un
    document relatif au domaine de la santé avec la Banque mondiale. Le programme
    comprend aussi une rencontre avec des hommes d’affaires, visant notamment à
    présenter les avantages des investissements en Roumanie. La première ministre
    Viorica Dăncilă a aussi précisé qu’elle avait l’intention de rencontrer des
    représentants des communautés roumaines des Etats-Unis.

    Prix
    – Le Complexe national muséal « Astra » de Sibiu (centre de la
    Roumanie) s’est vu attribuer, par l’Académie européenne des musées, le Prix
    « Luigi Micheletti », qui récompense l’implication dans la mise en
    lumière des minorités et de leurs histoires, y compris à travers des festivals,
    spectacles et ateliers pratiques. Le jury européen a notamment apprécié le
    projet « Patrimoine Ouvert », mise en œuvre ces dernières années par
    le Musée Astra. Dix-neuf institutions muséales européennes, dont trois de
    Roumanie, étaient candidates à l’édition 2019 des prix de l’Académie
    européenne des musées, la performance enregistrée par le Complexe national
    muséal « Astra » de Sibiu étant une première pour la Roumanie. La
    cérémonie de remise des prix a eu lieu dans la capitale slovène, Ljubljana, à
    la fin de la semaine dernière.





    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera couvert
    et la pluie arrosera localement l’ouest et le sud de la Roumanie. Mardi, les
    températures de l’après-midi se situeront entre 18° et 25°

  • 23.09.2019

    23.09.2019

    ONU – Le président Klaus Iohannis représente la Roumanie, à New York, à l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les thèmes centraux de cette 74e réunion internationale mentionnons le renforcement des efforts multilatéraux de lutte contre la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action pour le climat et l’inclusion sociale. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain prononcera la déclaration nationale au plénum de l’assemblée générale de l’ONU. Il doit aussi participer au Forum politique de haut niveau sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 en matière de développement durable. Adopté il y a 4 ans, « L’agenda 2030 » est un programme d’action globale qui fait la promotion de l’équilibre dans les domaines économique, social et environnemental. Zéro pauvreté et famine, bonne santé et bien-être, accès à l’eau propre et à un travail décent sans oublier la croissance économique – ce ne sont que quelques-uns des objectifs que les leaders mondiaux se proposent d’atteindre à l’horizon 2030. En marge de cette assemblée, le président roumain Klaus Iohannis aura aussi plusieurs entretiens bilatéraux et participera à la réception organisée à cette occasion par le président américain Dondald Trump.

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a entamé dimanche une visite de travail d’une semaine aux Etats-Unis. Elle y est accompagnée par le ministre de la Défense, Gabriel Leş, et par celui des Finances, Eugen Teodorovici. La cheffe de l’Exécutif de Bucarest a annoncé que l’agenda de cette visite comprend un entretien avec le vice-président américain Mike Pence, la participation à une réunion consacrée à la lutte contre le terrorisme. Elle a également mentionné la signature d’un mémorandum concernant l’énergie et d’un document relatif au domaine de la santé avec la Banque mondiale. Le programme comprend aussi une rencontre avec des hommes d’affaires, visant notamment à présenter les avantages des investissements en Roumanie. La première ministre Viorica Dăncilă a aussi précisé qu’elle avait l’intention de rencontrer des représentants des communautés roumaines des Etats-Unis.

    Conseil Agriculture et Pêche – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, participe ces jours-ci, à Helsinki, à la réunion informelle du Conseil de l’UE Agriculture et Pêche, tenu dans le cadre de la présidence finlandaise de l’UE. A l’agenda l’on retrouve des sujets tels que les manières à encourager les pratiques censées protégér les ressources du sol, la promotion d’une agriculture durable par le stockage du carbone dans le sol ou encore l’importance de stocker le carbone dans le sol dans la lutte contre les changements climatiques. La Roumanie a l’intention d’inclure cette mesure dans son plan stratégique national dans le contexte de la Politique Agricole Commune 2021-2027.

    Elections – Les inscriptions des candidats à l’élection présidentielle du 10 novembre prochain ont pris fin à minuit. La liste officielle des candidats en lice sera annoncée mardi. Les éventuelles contestations peuvent être déposées jusqu’à mercredi à Cour Constitutionnelle. Celle-ci examinera les saisines jusqu’à vendredi, 27 septembre, puis elle fournira la liste finale des candidats. Parmi ceux qui ont déposé leur candidature figurent, le président en exercice, Klaus Iohannis, ou encore la première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila.

    Eurostat – La Roumanie compte parmi les 4 derniers Etats membres de l’UE en matière d’allocations gouvernementales pour les loisirs et le sport, avec 25 euros par tête d’habitant, par rapport à une moyenne européenne de 100 euros. C’est ce que constate un rapport Eurostat pour l’année 2017, publié ce lundi. La Roumanie ne devance que la Slovaquie (23 euros), la Bulgarie (16 euros) et la Croatie (13 euros). A pôle opposé l’on retrouve le Luxembourg qui alloue la somme la plus importante pour les loisirs et le sport, à savoir près de 500 euros par tête d’habitant, suivi par la Suède et la Finlande. Au total, les Etats membres de l’UE ont alloué 51,3 milliards d’euros à la récréation et au sport en 2017, précise la même étude.

    Festival Enescu – Le festival international de musique George Enescu s’est achevé dimanche, après 3 semaines remplies de concerts et d’événements artistiques en tout genre qui ont fait venir en Roumanie des artistes prestigieux du monde entier, des musicologues et des orchestres de renommée mondiale. Dimanche donc, le violoniste roumain Alexandru Tomescu, a eu un récital à Toronto, l’Athénée Roumain de Bucarest a accueilli sur scène l’Orchestre de chambre de Bâle avec une nouvelle représentation de l’opéra Don Giovanni de Mozart. Et c’est toujours Bucarest, la capitale roumaine, qui a accueilli dimanche un second concert de l’orchestre royal d’Amsterdam. Rappelons-le, Radio Roumanie a été coproducteur du festival « George Enescu » depuis ses débuts, en 1958. Cette 24e édition de la manifestation a été aussi la plus ample, car les concerts ont été organisés non seulement à Bucarest, mais aussi dans 10 autres villes roumaines et dans 5 autres pays.

    Météo – Les températures sont à la baisse en ce début de semaine en Roumanie et le ciel est plutôt couver sur le O, le N-O et le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 14 à 27 degrés. 20 degrés à midi à Bucarest.