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  • 29.09.2017 (mise à jour)

    29.09.2017 (mise à jour)

    Conseil européen — Les récentes attaques informatiques contre l’Europe ont également perturbé des activités économiques et provoqué des pertes financières substantielles, a affirmé le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, dans son intervention au Conseil européen informel qui s’est tenu ce vendredi à Tallinn, en Estonie. Le chef de l’Etat roumain a souligné qu’en l’absence d’actions concertées et rapides au niveau européen, les attaques cybernétiques pourraient causer de graves préjudices à l’économie et à la sécurité de l’Union européenne. Le président Iohannis a aussi souligné le besoin de systèmes éducationnels et de formation qui aident les citoyens de l’UE à acquérir les compétences numériques nécessaires pour faire face aux changements et aux défis de la société actuelle et future. Concernant la numérisation des services publics offerts par l’administration centrale et les administrations locales, le président roumain a insisté sur le besoin de maintenir l’unité du projet européen et d’aborder ensemble les différentes initiatives présentes et futures.



    Syndicats – Les syndicats de la Fédération « Solidaritatea sanitară » ont organisé ce vendredi des piquets de grève devant les ministères du Travail et de la Santé de Bucarest, pour la deuxième journée consécutive. Ils participeront aussi à la manifestation organisée par la Confédération syndicale Nationale Cartel Alfa, devant le siège du gouvernement, le 4 octobre prochain. Les syndicats craignent une baisse des revenus des personnels médicaux l’année prochaine, suite à l’entrée en vigueur de la loi unitaire des salaires, et souhaitent le maintien des bonus pour les conditions de travail, des droits aux tickets restaurant et aussi des horaires de travail des médecins. Le ministre de la santé, Florian Bodog, les a assurés qu’il n’y aurait pas de baisses salariales.



    Banques — En Roumanie, l’indice ROBOR qui sert à calculer les intérêts de la majorité des crédits en monnaie nationale (le leu), est de 1,58%, le niveau le plus élevé depuis janvier 2015, indique la Banque nationale. Cet indice, qui représente le taux d’intérêt moyen utilisé pour les prêts interbancaires, connait une croissance accélérée depuis la mi-septembre, ce qui entraînera, affirment les spécialistes, une augmentation des intérêts de certains crédits en monnaie nationale. Par ailleurs, selon la Banque centrale roumaine, les investissements étrangers directs en Roumanie ont dépassé les 4,5 milliards d’euros, leur solde final se chiffrant à 70,1 milliards d’euros au 31 décembre 2016.



    Entretien — Le président du Sénat de la Roumanie, Călin Popescu-Tăriceanu, s’est entretenu vendredi à Bucarest avec le président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Philippe Courard. Au menu des pourparlers — les traditionnelles relations d’amitié entre la Roumanie et la Belgique ainsi que les liens entre les communautés locales des deux pays. Selon un communiqué du Sénat, M. Popescu-Tăriceanu a souligné à cette occasion l’importance des contacts bilatéraux pour la consolidation de la coopération entre Bucarest et Bruxelles et il a apprécié les programmes déroulés en commun dans les domaines de la culture et de l’éducation. A son tour, Philippe Courard a présenté la situation politique, économique et sociale de Belgique ainsi que la perspective des évolutions dans ces domaines ; il a aussi souligné, dans le contexte, l’importance que la classe politique doit attacher à la communication avec les citoyens.



    Politique — Les leaders du Parti social-démocrate (PSD), principale formation politique au pouvoir en Roumanie, se sont réunis ce vendredi à Sucevita (nord-est) pour l’évaluation mensuelle de l’activité du gouvernement dirigé par Mihai Tudose. Ils ont analysé la situation délicate des hôpitaux régionaux de Roumanie, la loi de l’éducation, avec un accent sur les manuels scolaires, et le financement du sport. L’agenda de la réunion a également inclus la situation de l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’énergie (ANRE) et des pertes enregistrées dans le secteur de l’énergie en Roumanie, qui compte parmi les plus élevées d’Europe et qui entraîne la hausse des tarifs pour les consommateurs, ainsi les lois de la justice et la loi du régime de retraite.



    Déclarations — Le sénateur Ron Johnson, président de la Commission « Sécurité intérieure et Affaires gouvernementales » du Sénat des Etats Unis, s’est déclaré favorable à la levée des visas pour les citoyens roumains — informe l’ambassade de Roumanie à Washington. Il a aussi estimé que l’inclusion de la Roumanie dans le programme Visa Waiver renforcerait le niveau de sécurité des deux pays. Le sénateur Ron Johnson a fait ces déclarations lors de sa rencontre avec l’ambassadeur roumain aux Etats Unis, George Cristian Maior, qui lui a remis l’Ordre national Steaua României (L’Etoile de la Roumanie), accordé par le président Klaus Iohannis à l’occasion du 20e anniversaire du Partenariat stratégique bilatéral. L’ambassadeur George Cristian Maior a mis en souligné l’engagement de Bucarest pour une relation transatlantique solide et pour une coopération robuste en matière de défense, consolidée par la présence des forces armées américaines en Roumanie et dans sa région.



    Météo — Il fera frais, samedi, en Roumanie, sous un ciel partiellement couvert. Les maximales du jour se situeront entre 12 et 19°.

  • Schulwesen: Veraltete Prüfungsmethoden sind hinderlich für Flexibilität

    Schulwesen: Veraltete Prüfungsmethoden sind hinderlich für Flexibilität

    Das rumänische Bildungssystem wurde in den letzten 20 Jahren vielfältigen Änderungen ausgesetzt. Die jüngste Änderung betrifft die Überarbeitung der Lehrpläne in den rumänischen Schulen. Nun versucht die rumänische Schule, den Herausforderungen des 21. Jahrhunderts gewachsen zu sein. Eine davon betrifft die Selbstbewertung des Systems, anders gesagt, die Bewertung der Lehrerleistung und die Beurteilung der Ergebnisse der Schüler und Studenten.



    Eine von den rumänischen Behörden in Zusammenarbeit mit der UNICEF und der OECD (der Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung) erarbeiteten Studie nimmt die Evaluation und die Prüfmethoden im Bildungssystem unter die Lupe. Laut dem derzeitig gültigen Bildungsgesetz legen die Schüler im voruniversitären Bildungswesen mehrere Prüfungen ab. Die von ihnen angeeigneten Kenntnisse werden erstmals in der 2. Klasse getestet. Danach müssen sie alle 2 Jahre einen Test zur Beurteilung ihrer Allgemeinkenntnisse schreiben, bis sie schlie‎ßlich in der 8. Klasse eine Abschlussprüfung ablegen. Diese wichtige Prüfung ist unter anderem als Nationale Evaluation bekannt und gilt gleichzeitig als Zulassung ins Gymnasium. Die Nationale Evaluation ist die erste wichtige Schulprüfung im Leben der 14-15- jährigen Kinder. Und wie erwartet löst sie zahlreiche Auseinandersetzungen aus. Dazu Ioana Băltăreţu, Mitglied im Landesschülerrat:



    Unser Landesschülerrat hat festgestellt, dass viel zu oft ein zu hoher Wert auf die Fächer gelegt wird, die Gegenstand der Nationalprüfung sind. In der jetzigen Form fördern diese Prüfungen viel mehr die Fähigkeit, auswendig zu lernen, als die Fähigkeit, selbst zu denken. Etwa 40% der 15-jährigen Schüler in Rumänien sind funktionale Analphabeten — so die Ergebnisse der jüngsten PISA-Studie. Obwohl sie lesen können, verstehen sie den Inhalt der Texte nicht. Denn in der Schule wurde vielmehr das Auswendiglernen gefördert.“




    Kinder und Jugendliche werden regelmä‎ßig während ihrer Schulzeit evaluiert. Sie wünschen sich aber, die Art und Weise, in der sie in der Schule ausgebildet und behandelt werden, selber zu bewerten. Dazu Ioana Băltăreţu:



    Die Einbindung der Schüler im Prozess der internen Evaluation ist weiterhin mangelhaft. Die Schüler schicken zwar einen Vertreter in den Schulrat, in den Bewertungs- und Qualitätsausschuss und in den Ausschuss zur Bekämpfung der Gewalt. In den meisten Fällen kommen sie aber nicht dazu, ihre Meinung zu äu‎ßern. Vermutlich wird der Vertreter der Schüler gar nicht zur Aussprache eingeladen. Es sei unerlässlich, die derzeit gültigen Gesetze zu beachten. Den Schülervertretern sollten ihre Rechte anerkannt und gewährt werden. Die Prüfungen müssen unbedingt viel mehr als eine reine Formalität werden. Denn sie sind ein Mechanismus, der ein hochwertiges Bildungssystem stärken kann. Davon werden alle profitieren.“




    Genau darauf weist auch die von der UNICEF in Zusammenarbeit mit der OECD erarbeiteten Studie Prüfungen und Evaluation im rumänischen Bildungssystem“ hin. Die Wirklichkeit, die in der Studie beschrieben wird, ist nicht gerade befriedigend. Im Vergleich zu 2012 haben die Schüler im Jahr 2015 zwar Fortschritte bei den PISA-Tests verzeichnet. Im Hinblick auf das Kapitel Wissenschaft“ erhielten aber 38,6% der 15-jährigen Kinder Ergebnisse unter dem Level 2, also unter dem bis zum Abschluss der obligatorischen Schulzeit zu erreichenden Grundlevel. Wird dieser Grundlevel nicht erreicht, so ist der Jugendliche unzureichend für eine Wissensgesellschaft vorbereitet. Im Zusammenhang mit all den Prüfungen und Tests stellt sich die Frage, wie den Schülern geholfen werden kann, so dass sie ihre schulische Leistung verbessern. Denn die Prüfungen sollen nicht nur ein Ma‎ß für den Stand der Kenntnisse der Schüler sein. Laut den Autoren der Studie bestünde die Lösung in der Flexibilität des Bildungssystems. Die Schule sollte nicht nur ein Ort für Hochleistungen sein, sondern auch einer der Inklusion. Ein Ort, an dem alle Schüler die notwendigen Fähigkeiten entwickeln und Kenntnisse erwerben können, die auf dem Arbeitsmarkt gefragt sind. Diesbezüglich sei noch Raum für Verbesserungen, so Andreas Schleicher, Direktor bei der OECD.



    Anfang 2000 gab es in Rumänien überhaupt keine unabhängige Behörde zur Bewertung der Schulen. Heute allerdings verfügt Rumänien über ein starkes Zentrum für Evaluation und Bewertung. Das Allerwichtigste ist jedoch, dass Rumänien eines der wenigen Länder in Europa ist, in dem Fortschritte verzeichnet werden. Die neu entwickelten Programme wurden an den Zielsetzungen des 21. Jahrhunderts angepasst. Demnach haben alle Jugendliche die Möglichkeit, ihre Kenntnisse zu vertiefen und Fähigkeiten und eine kritische Denkweise zu entwickeln, um sich erfolgreich an der Gesellschaft der Zukunft zu beteiligen. Doch ist die Theorie leichter als die Praxis. Denn ein Teil der Infrastruktur ist mangelhaft. Manche Lehrkräfte hinken ebenfalls den Bestrebungen im 21. Jahrhundert nach. Die Nationalprüfungen entscheiden immer noch über die Zukunft der Schüler. Doch sie basieren auf rigide akademische Kenntnisse. Die erste wichtige Prüfung dieser Art muss schon mit 14 abgelegt werden. Dieser Ansatz ist veraltet und nicht korrekt, unserer Ansicht nach.“




    Der Bericht der UNICEF und der OECD macht eine klare Empfehlung: Die in den voruniversitären Schuljahren abgelegten Prüfungen sollen einen ausbildenden Charakter haben und keine Ranglisten schaffen — so Erziehungsminister Pavel Năstase.



    Es ist wichtig, die Evaluation — sei es der Schüler, der Lehrkräfte oder der Schulen — aus einem anderen Blickwinkel zu betrachten. Und zwar als eine Chance, Feedback zu bekommen. Als eine Möglichkeit, auf Basis von konkreten Ergebnissen, Ma‎ßnahmen zu treffen, die den Ausbildungsprozess verbessern können. Wir wünschen uns, dass die Lehrkräfte gut vorbereitet sind. Dementsprechend sollten die Lehrer während des Unterrichts, in der Klasse, und nicht wie heute nur durch Prüfungen und anderen schriftlichen Bewertungsmethoden evaluiert werden. Das gleiche gilt auch für die Schüler. Und somit könnte auch der Druck, dem die Schüler derzeit ausgesetzt werden, abnehmen. Diejenigen, die gewöhnlich Schwierigkeiten bei den klassischen Prüfungen haben, würden sich so auch behaupten können. Der Bericht der zwei internationalen Institutionen legt hohen Wert auf die formende Dimension der Evaluation. Denn die Evaluation soll letztendlich auf die Richtungen hinweisen, die noch verbesserungsbedürftig sind. Derzeit legen die Schüler Prüfungen ab, die Ergebnisse werden aber kaum verwertet.“




    Das Bildungsministerium arbeitet bereits an mehreren Programmen für die Evaluation von Schülern und Lehrern. Diese sollen mit europäischen Mitteln gefördert werden.

  • 29.07.2016 (mise à jour)

    29.07.2016 (mise à jour)

    Hymne — Comme tous les 29 juillet depuis 1998, la Roumanie a marqué, ce vendredi, le jour de l’hymne national, qui porte le titre de “Eveille-toi, Roumain”. Composé par Anton Pann sur les vers du poème “Un écho”, signé d Andrei Muresanu et chanté pour la première fois en 1848, il allait être réentendu lors de la révolution anticommuniste de 1989. Plusieurs grandes villes de Roumanie, ainsi que la capitale ont marqué cet événement. A Bucarest, sur la Place du drapeau tricolore, on a célébré un office religieux et organisé un spectacle de musique.



    Justice – Le député roumain Ioan Oltean, membre du Parti national libéral, a été renvoyé devant les juges par les procureurs du Parquet national anti-corruption, aux côtés de Crinuţa Dumitrean, ex-présidente de l’Autorité nationale pour la restitution des propriétés, dans une affaire de dédommagements surévalués accordés pour un terrain situé à Piteşti, chef-lieu du département d’Arges. Selon les procureurs anti-corruption, le préjudice s’élève à près de 100 millions de lei. Huit autres personnes ont été déférées devant la justice dans ce même dossier.



    Corruption — Le vice-gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Bogdan Olteanu, a été assigné à domicile pour 30 jours, étant accusé de trafic d’influence. Les juges de la Haute Cour de cassation et de justice ont rejeté la demande de placement en détention provisoire formulée par les procureurs du Parquet national anticorruption. Entre juillet et novembre 2008, alors qu’il était président de la Chambre des députés du Parlement roumain, de la part du Parti national libéral, Bogdan Olteanu aurait demandé et reçu un million d’euros de l’homme d’affaires Sorin Ovidiu Vîntu, en échange d’appui électoral et de l’installation d’un journaliste bien connu aux fonctions de gouverneur de la Réserve de la biosphère du Delta du Danube. En septembre 2008, le journaliste respectif a effectivement été nommé au poste de gouverneur du delta. Le vice-gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Bogdan Olteanu, a transmis, par lintermédiaire de son avocat, qu’il allait démissionner lundi des fonctions. Membre du Parti national libéral depuis 1991, il est arrivé au poste de gouverneur adjoint de la Banque centrale en 2009. Plusieurs autres personnes sont concernées par cette enquête. La Banque centrale de Roumanie a précisé dans un communiqué que l’enquête visait l’activité de Bogdan Olteanu avant sa nomination au poste de vice-gouverneur.



    Chômage — En juin 2016, la Roumanie a connu une baisse du taux de chômage de 0,2%, le nombre des sans-emplois âgés de 15 à 74 ans étant estimé à quelque 568.000 personnes, selon les chiffres publiés vendredi par l’Institut national de la statistique. Ce dernier annonce également que le taux de chômage parmi les hommes est supérieur à celui des femmes.



    Evaluation — L’agence de notation Fitch a dégradé son évaluation pour les dettes en monnaie locale de la ville de Bucarest de « BBB » ( triple B) à « BBB- » (triple négatif) avec des perspectives stables. Ce changement prend en compte l’évolution de la note du pays, car les évaluations des unités administratives ne sauraient être supérieures à cette dernière, précise Fitch. La semaine dernière, l’agence avait révisé à la baisse sa note pour la dette à long terme en monnaie locale de la Roumanie, qui est désormais toujours « BBB- » (triple B négatif) avec des perspectives stables. Fitch a également confirmé le qualificatif global pour la Roumanie, soit « BBB+ » (triple B positif).



    Drogue — Un ressortissant roumain a été condamné à la peine capitale par pendaison, en Malaisie, pour trafic de drogues. Selon la chaîne de télévision roumaine d’information B1, le Roumain a été arrêté à l’aéroport de Kuala Lumpur alors qu’il transportait un peu plus de 22 kilos d’amphétamines. C’est la deuxième condamnation de ce genre prononcée contre un Roumain en Malaisie, après une affaire similaire, en 2012. Les autorités de Bucarest ont annoncé qu’elles entreprenaient des démarches pour commuer la peine de mort en celle de prison.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud sur la plupart du territoire. La canicule sévira dans le sud et le sud-est, où linconfort thermique sera marqué, lindice température-humidité pouvant dépasser le seuil critique des 80 unités. Les températures maximales iront de 26 à 37 degrés. Dans les régions de montagne, ainsi que sur le nord, l’est et au centre du pays, on attend des pluies à verse accompagnées de phénomènes électriques, d’intensifications de courte durée du vent et même des chutes de grêle. La quantité d’eau tombée dépassera les 20 à 25 l/m².

  • 29.07.2016

    29.07.2016

    Corruption – La Haute Cour de cassation et de justice doit décider ce vendredi si le vice-gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Bogdan Olteanu, est placé en détention provisoire pour 30 jours. Les procureurs anti-corruption l’avaient placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi pour trafic d’influence. Entre juillet et novembre 2008, alors qu’il était président de la Chambre des députés du Parlement roumain de la part du Parti national libéral, Bogdan Olteanu aurait demandé et reçu un million d’euros de la part de l’homme d’affaires, Sorin Ovidiu Vîntu, en échange d’appui électoral et de l’installation d’un journaliste bien connu aux fonctions de gouverneur de la Réserve de la biosphère Delta du Danube. En septembre 2008, le journaliste Liviu Mihaiu, qui travaillait à l’époque au sein du groupe de presse de Sorin Ovidiu Vîntu, a effectivement été nommé à la tête de la Réserve. Plusieurs autres personnes sont visées par cette enquête, selon les médias, dont le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, ancien libéral lui aussi. Membre du Pati national libéral depuis 1991, Bogdan Olteanu est arrivé au poste de gouverneur adjoint de la Banque centrale en 2009. L’institution financière a d’ailleurs tenu à préciser, dans un communiqué, que l’activité de Bogdan Olteanu pour la BNR n’était pas mise en cause.

    Drogue – Un ressortissant roumain a été condamné à la peine capitale par pendaison, en Malaisie, pour trafic de drogues. Selon la chaîne de télévision roumaine d’information B1, le Roumain a été arrêté à l’aéroport de Kuala Lumpur alors qu’il transportait un peu plus de 22 kilos d’amphétamines. C’est la deuxième condamnation de ce genre prononcée contre un Roumain en Malaisie, après une affaire similaire, en 2012. Les autorités de Bucarest ont annoncé qu’elles entreprenaient des démarches pour commuer la peine de mort en peine de prison.


    Evaluation – L’agence de notation Fitch a dégradé son évaluation pour les dettes en monnaie locale de la ville de Bucarest de « BBB » ( triple B) à « BBB- » (triple négatif) avec des perspectives stables. Ce changement prend en compte l’évolution de la note du pays, car les évaluations des unités administratives ne sauraient être supérieures à cette dernière, précise Fitch. La semaine dernière, l’agence avait révisé à la baisse sa note pour la dette à long terme en monnaie locale de la Roumanie, qui est désormais toujours « BBB- » (triple B négatif) avec des perspectives stables. Fitch a également confirmé le qualificatif global pour la Roumanie, soit « BBB+ » (triple B positif).


    Chômage – En juin 2016, la Roumanie a connu une baisse du taux du chômage de 0,2%, le nombre des sans-emplois âgés de 15 à 74 ans étant estimé à quelque 568.000 personnes, selon les chiffres publiés vendredi par l’Institut national de la statistique. Ce dernier annonce également que le taux du chômage parmi les hommes est supérieur à celui des femmes.

    Tennis – La Roumaine Simona Halep, numéro 5 mondiale, a vaincu la Tchèque Karolina Pliskova dans les huitièmes de finale du tournoi de Montréal, au Canada. Finaliste de cette compétition en 2015, Simona Halep doit rencontrer, dans les quarts de finale, la Russe Svetlana Kuznetsova (11e WTA).

    Foot – Dans la première manche de qualification de la Ligue Europa, deux équipes roumaines de foot, Pandurii Târgu-Jiu et Viitorul Constanta, se sont inclinées devant leurs adversaires respectifs. Pandurii a perdu, à domicile, devant le Maccabi Tel Aviv d’Israël, 1 but à 3, alors que Viitorul a été vaincu par les Belges de Gand, 0 buts à 5. En outre, au troisième tour de qualification de la Ligue des Champions, Astra Giurgiu a terminé à égalité (1 partout) à domicile contre les Danois de FC Copenhague, alors que Steaua Bucarest a terminé sur le même score le match contre Sparta Prague, de République Tchèque. Une autre équipe roumaine, le CSMS Iasi a été éliminée par les Croates de Hajduk Split, dans le deuxième tour des préliminaires de la Ligue Europa.

  • L’enseignement roumain sous la loupe

    L’enseignement roumain sous la loupe

    En vertu de l’idée selon laquelle si le système d’éducation nationale fonctionne comme il le faut, la société progressera, tous les ministres du secteur ont essayé de trouvé la formule magique par le biais de laquelle ce domaine, tellement sensible et à implications majeures, puisse se positionner sur la bonne voie. Depuis plus d’une vingtaine d’années, la programme change d’une année à l’autre, des matières d’étude sont éliminées ou introduites, de nouvelles approches sont explorées, mais le résultat est loin de celui escompté puisque les changements fréquents ne font que générer de l’incertitude parmi les élèves, les enseignants et les parents. Cette situation est de plus en plus visible à la veille des examens nationaux, dont la structure a elle aussi été modifiée à maintes reprises ces dernières années.

    Les résultats les plus récents, ceux aux simulations pour l’évaluation des élèves à la fin du collège, c’est-à-dire en huitième année d’études, ont relevé que 44% des participants ont obtenu des notes supérieures à 5 sur 10, par rapport à 50% en 2015. Pour les pessimistes, une réforme du système d’enseignement roumain est presque impossible. Les critiques affirment que celui-ci se serait transformé en un réseau des nombreux défauts. Les manuels mettent l’accent sur la transmission d’informations inutiles qui ne font qu’ennuyer les élèves.

    Ensuite, les enseignants seraient mal formés, en raison notamment nu niveau très bas des salaires et enfin la méthode d’éducation appliquée serait elle aussi poussiéreuse puisqu’elle n’encourage pas la créativité. Les écoliers déplorent eux aussi le nombre d’heures de classe, les disciplines d’étude trop nombreuses et les cartables trop lourds. Les parents sont également obligés de payer des leçons privées parce qu’ils ne sont pas satisfaits du travail fait en classe.

    Et pourtant, les jeunes Roumains continuent d’obtenir des résultats remarquables aux concours internationaux, et de plus en plus de Roumains sont admis aux meilleures universités occidentales. Malheureusement, ces cas constituent des exceptions et non pas la règle. Au sujet des défauts du système roumain d’éducation nationale, l’académicien Solomon Marcus affirmait que « Rien n’est plus important dans l’enseignement que d’inoculer à l’enfant et à l’adolescent le respect de la vie humaine. Lui faire comprendre dès l’âge le plus tendre que l’être humain est la chose la plus précieuse au monde. »

    Pour sa part, le président roumain Klaus Iohannis a proposé une nouvelle réforme censée remédier les problèmes de l’enseignement roumain. A son avis, l’exécutif dispose de tous les leviers nécessaires pour mettre au point un plan qui puisse réformer et moderniser l’enseignement avant l’automne 2018, date à laquelle Bucarest fêtera le centenaire de la Roumanie moderne.

  • 28.02.2016 (mise à jour)

    28.02.2016 (mise à jour)

    Evaluation — Une mission du Fonds monétaire international se rendra à Bucarest du 2 au 15 mars, pour procéder à l’évaluation annuelle de l’économie roumaine. L’équipe d’experts, menée par le nouveau chef pour la Roumanie, Reza Baqir, aura des rencontres avec des représentants des autorités nationales, des partis politiques, des syndicats, des milieux des affaires et académiques, ainsi que du système bancaire. L’évaluation de l’économie est un exercice de suivi obligatoire pour tous les Etats membres du FMI et son résultat sert de fondement pour des recommandations générales de politiques monétaires, financières et économiques, afin d’assurer la stabilité et une évolution positive de l’économie. La Roumanie n’a pas d’accord en déroulement avec le FMI.



    Désignation — L’ancien vice-gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Cristian Popa, a été nommé au poste de vice-président de la Banque européenne d’investissements. Il assumera ses nouvelles fonctions le 1er mars. Dans la structure de la Banque centrale roumaine, M. Popa a coordonné les directions de politique monétaire, prévisions, affaires européennes et stabilité financière. Il a déclaré qu’en sa nouvelle qualité officielle, il espérait appuyer l’implication de la BEI en Roumanie, en Europe et dans le monde.



    Météo — La douceur continue dans les prochaines 24h en Roumanie, les températures de la mi-journée, entre 9 et 19°, allant dépasser les normales de saison. Des pluies éparses sont attendues notamment sur le sud-ouest et dans les régions de montagne.

  • A la une de la presse roumaine – 26.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 26.06.2015

    Jurnalul naţional en ligne est le seul à rappeler que c’est la Fête du Drapeau national ; l’occasion d’organiser plusieurs cérémonies militaires et religieuses, partout dans le pays, indique le quotidien. Adevărul en ligne s’intéresse aujourd’hui à l’histoire, notamment à une civilisation vieille de 6000 ans développée sur le territoire de la Roumanie, la culture Gumelniţa, dont des pièces découvertes récemment ne cessent d’étonner. Impossible d’éviter le sujet Sebastian Ghiţă, le nom d’un député qui est sur toutes les lèvres ces jours-ci en Roumanie, et en une de Gandul.info. Enfin, Evenimentul zilei en sait long sur un procureur qui vendait des tableaux, dont certains étaient des faux



  • La semaine du 25 au 30 mai 2015

    La semaine du 25 au 30 mai 2015

    Conclusion de la mission du FMI et de la CE à Bucarest


    La mission technique des représentants du FMI et de la Commission européenne visant à évaluer le programme financier que la Roumanie déroule actuellement et qui devrait s’achever cet automne, a pris fin mardi. Les entretiens ont porté notamment sur la modification du Code fiscal et les mesures d’allègement préconisées pour le 1er janvier de l’année prochaine. Les experts techniques ont discuté avec le premier ministre, Victor Ponta, et le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, de l’impact de la réduction des taxes et impôts sur les recettes budgétaires. Les experts du FMI et de la Commission européenne devraient revenir à Bucarest fin juin, pour une nouvelle mission d’évaluation du présent accord que la Roumanie souhaite clôturer cet automne.

    Nouveaux débats sur le passage de la Roumanie à l’euro

    Le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu jeudi avec le premier ministre Victor Ponta et le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu, sur le processus d’adhésion de la Roumanie à la zone euro. Selon un communiqué de la présidence de Bucarest, le chef de l’Etat aura également des consultations avec les partis parlementaires dans une tentative d’arriver à un consensus sur ce sujet. Cela favorisera l’adoption d’une stratégie nationale pour le passage à l’euro et d’un calendrier rigoureux de mesures économiques, monétaires, législatives et institutionnelles de sorte que la Roumanie soit préparée le mieux possible. En même temps, les responsables de Bucarest ont décidé de la création d’un Comité de coordination du processus d’adoption de la monnaie unique dont la mission sera de fixer, coordonner et de surveiller les étapes et les responsabilités nécessaires pour atteindre cet objectif. De l’avis du premier ministre Victor Ponta, le passage à la monnaie unique ne doit pas être une mesure imposée; il doit générer un changement dans la mentalité de la population, qui doit comprendre que ce processus comporte aussi certains désavantages.

    Feu vert au programme de développement rural de la Roumanie

    La Commission européenne vient d’approuver le programme de développement rural de la Roumanie pour la période 2014 – 2020. Durant les 7 années à venir, Bucarest disposera de 9,5 milliards d’euros destinés à la mise en œuvre de ce programme. Le montant que la Roumanie s’est vu approuver représente 8,2% du Fonds européen agricole pour le développement rural, le plus important des 24 programmes approuvés ce mardi. L’argent sera utilisé pour promouvoir la compétitivité et restructurer le secteur agricole, protéger l’environnement et lutter contre les changements climatiques, stimuler le développement économique et créer de nouveaux emplois, enfin améliorer la qualité de vie dans les villages roumains. Et c’est toujours cette semaine que le Sénat de Bucarest a rejeté une motion simple déposée par le Parti National Libéral (d’opposition) portant sur la situation de l’agriculture roumaine. Ses initiateurs demandaient la démission du ministre de ressort, et mettaient en lumière les principaux problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs roumains, les plus pauvres de l’UE. Le document attirait aussi l’attention sur le fait que la législation du domaine, en vigueur ces 3 dernières années, était un frein au développement du secteur agricole.

    La Roumanie au sommet du Processus de coopération en Europe du Sud-Est de Tirana

    La Roumanie est prête à contribuer au développement de la coopération régionale – a déclaré le premier ministre Victor Ponta au sommet du Processus de coopération en Europe du Sud-Est de Tirana. La rencontre, qui a réuni des chefs d’Etats et de gouvernements des Etats membres du Processus, s’est déroulée sur la toile de fond de défis à l’adresse de la sécurité en Europe et au Proche Orient. Parmi les principaux thèmes à l’agenda : les évolutions régionales et la perspective européenne des pays des Balkans Occidentaux. Dans ses interventions, le premier ministre roumain a affirmé que la Roumanie était ouverte au développement de certains projets, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’infrastructure et de la sécurité cybernétique. Victor Ponta a réaffirmé le soutien de Bucarest à la poursuite de l’élargissement de l’UE aux pays qui remplissent les critères d’adhésion. Il a estimé que l’Union devait accélérer les négociations d’adhésion avec les autres pays de la région et leur offrir une perspective et une date précises.

    La Roumanie recevra des demandeurs d’asile et des réfugiés hors UE.

    La Roumanie devrait recevoir plus de 1.023 demandeurs d’asile arrivés en Italie et 682 en Grèce, ainsi que 657 réfugiés hors UE qui ont besoin de protection internationale.La Commission européenne a demandé, mercredi, aux Etats de l’Union européenne de prendre en charge, les deux prochaines années, 40.000 candidats à l’asile de Syrie et d’Erythrée arrivés en Grèce et en Italie et de recevoir, pendant la même période de temps, 20.000 réfugiés.La Commission européenne allouera 6 mille euros pour chaque réfugié reçu. 4 critères ont été pris en compte pour cette répartition des réfugiés, à savoir : le PIB, le nombre d’habitants, le taux de chômage et le nombre de demandes d’asile enregistrées antérieurement par le pays respectif – a expliqué le commissaire européen à l’Immigration, Dimitris Avramopoulos. Selon les données fournies par l’Eurostat, en 2014 la Roumanie a accordé l’asile à 460 Syriens, 120 Irakiens et 70 Afghans.

    Steaua Bucarest a remporté le championnat roumain de foot.

    Pour la troisième fois de suite, le club Steaua Bucarest a remporté le championnat roumain de foot, soit le 26e titre de l’histoire de cette équipe. La saison de foot 2014-2015 se termine dimanche avec la finale de la Coupe de Roumanie, qui devrait opposer le même Steaua à l’équipe Universitatea Cluj. Les Bucarestois ont ainsi la possibilité de s’adjuger, en première, tous les trois trophées internes, après avoir décroché ceux de la Coupe de la ligue et du Championnat. (Trad. : Valentina Baleavski, Dominique)

  • 09.02.2015

    09.02.2015

    Négociations — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, et son ministre des Finances, Darius Vâlcov, poursuivent, lundi, à Bucarest, leurs négociations avec la délégation du FMI. Parmi les sujets abordés figurent la restructuration, éventuellement par privatisation, des compagnies du secteur de l’énergie et le gel du calendrier de la libéralisation des tarifs du gaz destiné à la population, une mesure rejetée par les grands bailleurs de fonds. Ce lundi encore, les représentants du FMI et de la CE devraient rencontrer le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et les Commissions du budget et des finances du Parlement. En mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale ont discuté avec les autorités roumaines des dernières évolutions et des priorités des réformes économiques. L’accord préventif actuellement en vigueur, le troisième conclu avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, s’achèvera cet automne et se chiffre à près de 2 milliards d’euros ; son but est de protéger l’économie roumaine des éventuels chocs se manifestant sur les marchés financiers.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe, lundi, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE. A l’agenda des discussions, entre autres, les relations UE – Afrique, la situation en Irak et en Syrie et la lutte contre le terrorisme. Les ministres examineront également la situation en Ukraine du point de vue des mesures à adopter par l’UE compte tenu des dernières évolutions sur le terrain, a informé le MAE de Bucarest. Par ailleurs, la chancelière allemande, Angela Merkel, se trouve aujourd’hui à Washington pour tenter de convaincre Barack Obama de ne pas faire de livraisons darmes à l’Ukraine. Mercredi, un plan de paix pour l’Ukraine sera discuté à Minsk par les leaders russe, ukrainien, français et allemand. A l’heure actuelle, le gouvernement de Kiev est impliqué dans un conflit avec les rebelles pro-russes soldé jusqu’à présent par 1,5 millions de réfugiés et plus de 5.300 morts.



    Décision — Le Parlement de Bucarest doit se prononcer lundi sur les demandes d’approbation des poursuites pénales et du placement en détention provisoire de la députée Elena Udrea, ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme. Les demandes ont été déposées par les procureurs anti-corruption qui accusent Mme Udrea de trafic d’influence, blanchiment d’argent, prise de pots-de-vin et usage de faux dans sa déclaration de patrimoine dans deux affaires en déroulement. Elena Udrea a clamé, à plusieurs reprises, son innocence, se disant victime des malversations du directeur par intérim du SRI, le général Florian Coldea. Ce lundi encore, la direction du Sénat discute de la demande formulée par le Parquet général de placer en détention provisoire avant de déférer à la justice l’ancien juge de la Cour constitutionnelle, Toni Grebla, accusé de corruption. Par ailleurs, le Sénat examine la demande du Parquet général d’approuver les poursuites pénales à l’égard de deux anciens ministres de l’Economie, Varujan Vosganian et Ion Ariton, accusés, le premier, de soutien accordé à un groupe criminel et le second, d’avoir usé de son influence en vue d’une prise illégale d’intérêts. Dans leur cas, la Commission juridique a déjà donné son feu vert aux poursuites pénales.



    Discours — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, présente lundi son premier discours au Parlement depuis la prise de ses fonctions le 21 décembre. Iohannis a déjà rencontré deux fois les représentants des partis politiques. La première entrevue a débouché sur la signature d’un accord politique visant la majoration du financement destiné à l’Armée et la deuxième a porté sur la modification de la loi électorale et de celle portant sur le fonctionnement des partis politiques. A l’issue de ces négociations, Klaus Iohannis déclarait que toutes les prémisses nécessaires étaient réunies pour l’adoption d’ici peu de temps d’une solution législative censée simplifier les procédures visant les demandes de la justice dans le cas des parlementaires.



    Exercices — Des militaires roumains, bulgares, géorgiens, lettons, lituaniens, britanniques et américains participent ce lundi, à Constantza, à la cérémonie d’ouverture de l’exercice annuel dirigé par le Commandement de l’Infanterie marine américaine déployée en Europe et en Afrique. Des exercices communs seront menés en Roumanie, Bulgarie et Croatie. La cérémonie marque la fin de l’exercice multinational « Black Sea Rotational Forces 2014 » déroulé en Roumanie, Bulgarie et Serbie. Ce lundi encore, le destroyer américain USS Cole fera une escale de quatre jours dans le port de Constanţa. Cette visite s’inscrit dans le Partenariat stratégique roumano-américain, dans un esprit de renforcement de la bonne coopération et du niveau de confiance et de sécurité en mer Noire, a fait savoir l’État-major des Forces navales roumaines.



  • La semaine du 03 au 08 février 2014

    La semaine du 03 au 08 février 2014

    Les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale ont achevé leur mission d’évaluation à Bucarest



    La Roumanie a accompli 4 des 5 engagements convenus avec le FMI dans l’intervalle de temps écoulé depuis la dernière évaluation de l’accord de précaution conclu en 2013, a déclaré Andrea Schaechter, chef de la mission de cette institution financière à Bucarest. Le principal problème qui reste à résoudre, ce sont les retards pris par les compagnies publiques à rembourser leurs dettes aux fournisseurs. Par ailleurs, une solution a été trouvée pour trancher la question de la majoration de 7 centimes d’euro de l’accise par litre de carburant, sur laquelle le président de la République Traian Băsescu et le cabinet Victor Ponta ont des points de vue divergents. Cette mesure, qui ne figure pas dans la lettre d’intention envoyée au FMI, sera pourtant appliquée à partir du 1er avril 2014.



    Le premier ministre roumain a également annoncé deux décisions à impact sur l’économie. L’une concerne les titulaires de crédits. Ainsi, les retraités et les salariés dont le revenu mensuel ne dépasse pas les 1.610 lei (soit environ 360 euros) et qui n’ont pas d’arriérés de mensualités supérieurs à 90 jours, pourront bénéficier de la réduction de moitié des mensualités pour une période de deux ans. L’autre décision concerne le secteur privé et entrera en vigueur à compter du 1er juillet prochain. Elle stipule que l’Etat paiera la moitié du montant total des dépenses salariales des sociétés qui créent au moins 20 emplois.




    Modification de la loi électorale de Roumanie



    Les élections pour le Parlement européen auront lieu en Roumanie le 25 mai, tandis que la présidentielle est prévue les 2 et 16 novembre. L’Exécutif de Bucarest a décidé par décret d’urgence de rendre opérationnel le Registre électoral et de modifier la loi sur l’organisation et le déroulement des élections européennes. Le document en question prévoit entre autres que les listes électorales permanentes seront établies par les maires sur la base de ce registre, qui sera utilisé pour tous les types de processus électoraux et non seulement pour les élections parlementaires, comme c’était le cas jusqu’ici.



    Le Registre électoral est constamment mis à jour au niveau des mairies, en y ajoutant les noms des jeunes qui atteignent l’âge de la majorité et en en effaçant ceux des personnes décédées ou ayant perdu le droit de vote. Chaque électeur peut vérifier en ligne son inscription au Registre électoral et solliciter que l’on inscrive dans la base de données son adresse de résidence. C’est le cas aussi des Roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger, ainsi que de ceux se trouvant temporairement en dehors des frontières du pays.





    Le projet de la nouvelle Constitution de la Roumanie



    La Commission parlementaire chargée de réviser la Constitution de la Roumanie a donné son vote final au projet de modification de la loi fondamentale du pays. La modification la plus importante porte sur la séparation des attributions des deux Chambres du Parlement. Ainsi, la Chambre des députés devrait-elle avoir des attributions législatives pour l’essentiel, tandis que les principales responsabilités du Sénat viseront le contrôle et la désignation dans les postes des institutions publiques. Les attributions plus importantes, telles la stratégie de sécurité nationale, incomberont au plénum deux Chambres réunies.



    Par ailleurs, les députés et les sénateurs seront jugés, dans un premier temps, non pas par la Haute Cour de Cassation et de Justice, mais par des tribunaux de première instance. Aux termes du projet de la nouvelle Constitution, le président de la République ou 250 mille citoyens ayant le droit de voter n’auront plus besoin de l’aval du Parlement pour lancer une consultation populaire. Enfin, on a renoncé à l’article autorisant les procureurs à décider de l’écoute téléphonique pour 48 heures en l’absence de l’avis d’un juge.






    Le Service de Télécommunications spéciales subordonné désormais au ministère de l’Intérieur et l’enquête sur l’accident d’avion survenu dans les Monts Apuseni



    Le Parlement roumain a lancé les procédures en vue de l’adoption d’une nouvelle loi d’organisation et de fonctionnement du Service de Télécommunications spéciales. Le gouvernement a donné son avis favorable au projet de loi stipulant que ce Service, subordonné actuellement au Conseil suprême de défense du pays, sera élevé au rang de département et transféré sous le chapeau du ministère de l’Intérieur.



    Ce changement a été opéré suite aux critiques exprimées par l’Exécutif à l’égard de la réaction du Service de Télécommunications spéciales pendant les opérations de secours aux victimes de l’accident d’avion produit dans les Monts Apuseni, le 20 janvier dernier, et qui a fait 2 morts et 5 blessés. Par ailleurs, une commission d’enquête du Sénat doit analyser comment les institutions de l’Etat ont réagi dans ce cas. Le retard pris dans les opérations de recherche et de sauvetage a également été critiqué par la société civile, les médias et les hommes politiques.





    Visite du président roumain en Turquie


    Le président roumain, Traian Băsescu, a fait une visite de deux jours en Turquie. Lors des entretiens avec son homologue d’Ankara, Abdullah Gül, le chef de l’Etat roumain a réaffirmé l’appui de Bucarest aux efforts de la Turquie d’intégrer l’UE. Traian Băsescu a espéré que les échanges commerciaux bilatéraux, chiffrés actuellement à 5 milliards de dollars, doubleraient bientôt. Les deux présidents ont également examiné les possibilités de coopération de leurs pays en vue de la formation des techniciens et du personnel chargé d’entretenir les avions F-16 dont sera dotée l’aviation militaire roumaine.



    Réaction de Bucarest à un incident touchant le seul lycée roumain de Transnistrie



    Les responsables de Bucarest ont critiqué la mise en détention provisoire, par les séparatistes de Transnistrie, du proviseur et de deux employés de l’unique lycée de Tiraspol où l’enseignement est dispensé en roumain. Les personnes en question ont été accusées de contrebande. La Roumanie a qualifié l’incident de «provocation» et demandé à l’OSCE d’intervenir sans tarder. Des pressions ont été exercées à maintes reprises, ces derniers mois, contre les 8 écoles de la région sécessionniste où l’enseignement utilise la graphie latine.




    Présences roumaines aux Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi



    24 sportifs roumains participent à l’édition 2014 des Jeux Olympiques d’hiver, accueillis par la ville balnéaire russe de Sotchi, au bord de la Mer Noire. Ils participeront aux épreuves de 8 disciplines: ski alpin, ski fond, biathlon, saut à ski, patinage artistique, bobsleigh, luge et skeleton. L’actuelle édition des JO d’hiver réunit 3 mille participants de 90 pays de tous les continents. (trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • 04.02.2014 (mise à jour)

    04.02.2014 (mise à jour)

    Evaluation – L’économie roumaine devrait croître de 2,2% cette année, selon les estimations du FMI qui a présenté ce mardi les résultats de la mission conjointe d’évaluation de l’accord de précaution conclu avec Bucarest. La représentante de l’institution financière mondiale pour la Roumanie, Andrea Schaechter, a annoncé, à cette occasion, que le marché du gaz pour les consommateurs industriels sera complètement libéralisé vers la moitié de cette année. Le secteur énergétique roumain est stratégique et peut s’avérer un bon moyen d’attirer des investissements étrangers dans le pays, a-t-elle encore ajouté. Les autorités de Bucarest ont d’ailleurs présenté à la mission du FMI un projet de réorganisation des compagnies énergétiques, de sorte que celles-ci détiennent et exploitent des ressources mixtes, a encore fait savoir Andrea Schaechter, représentante de l’institution financière internationale pour la Roumanie.



    Subventions – La Roumanie dispose de peu d’argent européen pour l’exercice financier 2014-2020, c’est pourquoi ces fonds doivent être scrupuleusement gérés, a affirmé le premier ministre Victor Ponta, lors de la réunion du Comité institutionnel conjoint pour l’Accord de partenariat 2014-2020. Selon lui, dans les 7 ans à venir, le gouvernement va affecter la plupart des fonds structurels et de cohésion à l’infrastructure des transports, aux projets environnementaux, au développement urbain des communautés. Le projet de l’accord de partenariat sera remis à la Commission européenne avant la fin du mois courant, a fait également savoir le ministre chargé des fonds européens, Eugen Teodorovici, ajoutant que les projets des programmes opérationnels que Bucarest veut voir subventionner par les 28 seront soumis à l’exécutif communautaire vers la fin mars.



    Finances — La Banque centrale de Roumanie a baissé ce mardi son taux directeur de 3,75% à 3,5% par an, atteignant ainsi un nouveau plus bas historique. Elle a également décidé de maintenir les taux des réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises étrangères, à respectivement 12 % et 18%. La Banque centrale de Roumanie poursuit ainsi sa politique de diminution du taux de référence, mesure à laquelle elle a recours pour la sixième fois de suite, dans une nouvelle tentative de relancer les crédits.



    Bio — La Roumanie met en avant son agriculture bio dans le cadre du plus important salon spécialisé du monde, BioFach, qui ouvrira ses portes le 12 février à Nürnberg, en Allemagne. Une quarantaine de fermiers roumains y seront présents avec leurs produits phare — céréales, graines oléagineuses, thés, plantes aromatiques, baies des bois, champignons et épices, confitures, produits laitiers et de panification, miel, vins et produits cosmétiques. 2013 a été une année profitable pour les fermiers de l’agriculture bio, qui ont obtenu des récoltes importantes destinées notamment à l’exportation, a fait savoir le président de l’Association des opérateurs spécialisés. Pour cette branche économique, les statistiques recensaient en 2012 quelque 26 mille agriculteurs, qui cultivaient près d’un million d’hectares.



    Coopération — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, et son homologue Miroslav Lajčák ont inauguré lundi deux consulats honoraires de Roumanie dans les localités slovaques de Banska Bystrica et Stara Lubovna. A l’occasion, les deux hommes ont mis en exergue le dialogue politique et diplomatique bilatéral, qu’ils ont jugé « substantiel » et « très dynamique », de même que la coopération dans de nombreux secteurs ou encore l’approche commune dans les dossiers d’intérêt régional et européen. Le ministre roumain des Affaires étrangères, qui fait depuis lundi une visite officielle en Slovaquie, s’est entretenu avec le maire de Bratislava, Milan Ftacnik, qu’il a invité à visiter la capitale roumaine.



    Cancer – Le cancer va continuer à sétendre dans le monde, notamment dans les pays en développement, apprend-on d’un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, cité par l’AFP. Les experts s’attendent à l’apparition de près de 22 millions nouveaux cas annuels à lhorizon 2030, contre 14 millions en 2012. Le nombre de décès devrait, lui aussi, augmenter, passant de 8,2 millions en 2012 à 13 millions en 2030. Le rapport pointe du doigt la prévention déficitaire, estimant que plus de la moitié de ces cancers pourraient être évités “si les connaissances actuelles étaient correctement appliquées”. L’OMS appelle donc les autorités nationales à lutter davantage contre le tabagisme, l’alcoolisme et l’obésité. En Roumanie, près de 80 mille nouveaux cas de cancer sont répertoriés chaque année dans le pays, une cinquantaine de milliers de personnes perdant leur vie à cause de ces maladies.


  • 04.02.2014

    04.02.2014

    Evaluation – L’économie roumaine devrait croître de 2,2% cette année, selon les estimations du FMI qui a présenté ce mardi les résultats de la mission conjointe d’évaluation de l’accord de précaution conclu avec Bucarest. La représentante de l’institution financière mondiale pour la Roumanie, Andrea Schaechter, a annoncé, à cette occasion, que le marché du gaz pour les consommateurs industriels sera complètement libéralisé vers la moitié de cette année. Le secteur énergétique roumain est stratégique et peut s’avérer un bon moyen d’attirer des investissements étrangers dans le pays, a-t-elle encore ajouté. Les autorités de Bucarest ont d’ailleurs présenté à la mission du FMI un projet de réorganisation des compagnies énergétiques, de sorte que celles-ci détiennent et exploitent des ressources mixtes, a encore fait savoir Andrea Schaechter, représentante de l’institution financière internationale pour la Roumanie.



    Subventions – La Roumanie dispose de peu d’argent européen pour l’exercice financier 2014-2020, c’est pourquoi ces fonds doivent être scrupuleusement gérés, a affirmé le premier ministre Victor Ponta, lors de la réunion du Comité institutionnel conjoint pour l’Accord de partenariat 2014-2020. Le projet de ce document sera remis à la Commission européenne avant la fin du mois courant, a fait également savoir le ministre chargé des fonds européens, Eugen Teodorovici, ajoutant que les projets des programmes opérationnels que Bucarest veut voir subventionner par les 28 seront soumis à l’exécutif communautaire vers la fin mars.



    Bio — La Roumanie met en avant son agriculture bio dans le cadre du plus important salon spécialisé du monde, BioFach, qui ouvrira ses portes le 12 février à Nürnberg, en Allemagne. Une quarantaine de fermiers roumains y seront présents avec leurs produits phare — céréales, graines oléagineuses, thés, plantes aromatiques, baies des bois, champignons et épices, confitures, produits laitiers et de panification, miel, vins et produits cosmétiques. 2013 a été une année profitable pour les fermiers de l’agriculture bio, qui ont obtenu des récoltes importantes destinées notamment à l’exportation, a fait savoir le président de l’Association des opérateurs spécialisés. Pour cette branche économique, les statistiques recensaient en 2012 quelque 26 mille agriculteurs, qui cultivaient près d’un million d’hectares.



    Coopération — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, et son homologue Miroslav Lajčák ont inauguré lundi deux consulats honoraires de Roumanie dans les localités slovaques de Banska Bystrica et Stara Lubovna. A l’occasion, les deux hommes ont mis en exergue le dialogue politique et diplomatique bilatéral, qu’ils ont jugé « substantiel » et « très dynamique », de même que la coopération dans de nombreux secteurs ou encore l’approche commune dans les dossiers d’intérêt régional et européen. Le ministre roumain des Affaires étrangères, qui fait depuis lundi une visite officielle en Slovaquie, s’est entretenu avec le maire de Bratislava, Milan Ftacnik, qu’il a invité à visiter la capitale roumaine.



    Cancer – Le cancer va continuer à sétendre dans le monde, notamment dans les pays en développement, apprend-on d’un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, cité par l’AFP. Les experts s’attendent à l’apparition de près de 22 millions nouveaux cas annuels à lhorizon 2030, contre 14 millions en 2012. Le nombre de décès devrait, lui aussi, augmenter, passant de 8,2 millions en 2012 à 13 millions en 2030. Le rapport pointe du doigt la prévention déficitaire, estimant que plus de la moitié de ces cancers pourraient être évités “si les connaissances actuelles étaient correctement appliquées”. L’OMS appelle donc les autorités nationales à lutter davantage contre le tabagisme, l’alcoolisme et l’obésité. En Roumanie, près de 80 mille nouveaux cas de cancer sont répertoriés chaque année dans le pays, une cinquantaine de milliers de personnes perdant leur vie à cause de ces maladies.



    Sport – La sélection roumaine de football en salle s’est inclinée lundi devant l’équipe russe, lors d’un match qui s’est achevé sur le score de 6 buts à 0, dans les quarts de finale du Championnat d’Europe à Anvers, en Belgique. La Roumanie atteint ainsi l’objectif qu’elle s’était fixée — la qualification dans les quarts de finale, soit réitérer ses performances de 2007 et de 2012. Dans leur groupe, les footballeurs roumains finissent ainsi sur la deuxième place, après avoir dépassé la Belgique 6-1, mais perdu devant l’Ukraine, 0-1.

  • Mission du FMI en Roumanie

    Mission du FMI en Roumanie

    Les priorités des réformes économiques et le cadre législatif ayant un impact sur l’économie ont été les sujets dominants des discussions que les représentants des bailleurs de fonds internationaux ont eues à Bucarest, ces deux dernières semaines. La délégation a rencontré le président et le premier ministre, des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’hommes d’affaires, des banques et des organisations de la société civile. C’était une visite d’évaluation de l’accord de type préventif que le comité directeur du FMI a accordé à la Roumanie l’automne dernier — de près de 2 milliards d’euros, pour deux ans — auxquels s’ajoutent deux autres milliards d’euros de la Commission européenne.



    A la fin des discussions, les experts financiers internationaux ont présenté les conclusions et fait quelques recommandations à Bucarest — celles s’absorber le plus possible de fonds européens et de trouver des solutions pour accroître la consommation. Le FMI estime pour cette année une croissance économique de 2,2% pour la Roumanie, après les 2,8% de l’année dernière — soit la plus forte croissance depuis le début de la crise. La bonne année agricole et les exportations comptent parmi les facteurs qui ont déterminé ce résultat, auquel s’ajoutent des importations moindres d’énergie qui ont mené à un déficit du compte courant plus bas.



    Le budget pour 2014 est un budget des investissements, et une des priorités est liée au développement de l’infrastructure, fait apprécié par les représentants des institutions financières. Leur optimisme est également lié aux taux d’intérêt bas, arrivés à des niveaux historiques, dont Bucarest bénéficie pour les prêts qu’il peut souscrire, mais aussi au fait que la Roumanie peut devenir un exportateur d’énergie, ce qui pourrait mener à la création de nouveaux emplois. Une solution a été également trouvée pour un des problèmes en divergence entre le président Traian Băsescu et le gouvernement dirigé par Victor Ponta — celui de l’accise sur les carburants. En cause — une hausse de 7 centimes d’euro, prévue pour le début de l’année en cours et ajournée de 3 mois suite au refus du président de signer le budget de l’Etat 2014. La mesure ne figure pas dans la lettre d’intention au FMI, mais elle sera d’application à partir du 1er avril tant pour l’essence que pour le gazole.



    Le chef de l’exécutif a encore annoncé que le gouvernement avait l’aval des partenaires internationaux pour deux décisions ayant un impact sur l’économie. La première s’adresse aux personnes ayant souscrit des crédits. Ainsi, les retraités ou les salariés ayant des revenus mensuels de 1610 lei tout au plus (soit 360 euros environ), et sans arriérés supérieurs à 90 jours, pourront payer la moitié de la mensualité à la banque pour une période de 2 ans. La réduction ne peut pas dépasser les 500 lei (110 euros environ) par mois. Une autre mesure s’adresse au secteur privé et sera en vigueur à partir du 1er juillet. Dans ce cas, pour les compagnies qui créent au moins 20 emplois, l’Etat paiera la moitié de la valeur totale des frais salariaux. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 22.01.2014

    22.01.2014

    Rapport — L’indépendance de la justice et l’opposition aux mesures anticorruption et d’intégrité continuent à susciter certaines inquiétudes, à Bruxelles, a fait savoir ce mercredi, le porte-parole de la Commission Européenne, Mark Gray. Il a fait cette déclaration, à Bruxelles, dans sa présentation du rapport périodique sur les progrès réalisés par Bucarest en matière de respect de létat de droit et dindépendance de la justice, dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. Aux termes du document, les amendements apportés par les députés roumains au Code pénal ont suscité une vague d’inquiétude, d’autant plus que la Cour constitutionnelle a déclaré tous ces changements comme contraires à la loi. Selon Mark Gray, Bruxelles recommande à la Roumanie d’introduire dans le code de conduite parlementaire une série de dispositions clé censées assurer l’indépendance de la justice. Le rapport félicite l’Agence Nationale pour l’Intégrité et le Parquet National Anticorruption pour leur travail, tandis qu’il critique le Parlement de Bucarest. Quant à la Cour Constitutionnelle, elle est présentée dans le document comme un arbitre très important”.



    Crash — Le premier ministre roumain a décidé de renvoyer le secrétaire d’Etat au Ministère des Affaires Intérieures, Catalin Chiper. La décision intervient deux jours après un accident d’aviation produit dans l’ouest du pays suite auquel deux personnes ont perdu la vie. De l’avis du premier ministre, le Ministère de l’Intérieur, tout comme l’Administration Roumaine des Services de Trafic Aérien et le Service des Télécommunications Spéciales ont avancé trop lentement pour organiser les opérations de secours. Un avion de petite taille, transportant une équipe de médecins, a dû atterrir en catastrophe dans une région de montagne fort accidentée, située à plus de 1.400 mètres d’altitude. Les 5 passagers ont été découverts par un garde-forestier, au bout de plusieurs heures de recherches, menées par les sapeurs-pompiers, les secouristes alpins et les habitants des lieux. Selon la presse, toutes les victimes auraient pu être sauvées si les équipes intervenaient plus rapidement.



    Economie — La mission commune du FMI, de la Banque Mondiale et de lUnion européenne a entamé à Bucarest les discussions avec les autorités roumaines. La troïka a des entretiens à la Banque centrale, au Ministère des Finances, à la Commission nationale des prévisions et au Ministère de l’emploi. Selon les représentants du FMI, les pourparlers seront dominés par les priorités des réformes économiques et le cadre législatif économique. La Roumanie a conclu un accord sur deux ans avec le FMI assorti d’une ligne de crédit de 4 milliards deuros. Pourtant, les autorités roumaines nenvisagent pas de tirer de largent de ce crédit, mais seulement de protéger le pays contre d’éventuels chocs sur les marchés financiers et de l’aider à réduire les coûts de financement.



    Economie — La Roumanie arrive 8ème en Europe de l’Est et en Asie centrale au classement Bloomberg des pays les plus favorables aux affaires. Malgré le meilleur score de la région pour ce qui est du niveau d’intégration au sein de l’économie mondiale, la Roumanie perd du terrain en raison d’autres facteurs pris en compte par Bloomberg: la perpection sur la corruption, la fiscalité excessive, la protection des droits de propriété. Selon le classement, c’est la Pologne qui reste le pays le plus attractif pour les investisseurs. La Roumanie est devancée par la République Tchèque, la Hongrie, Chypre, la Turquie, la Bulgarie et la Russie. La Croatie et la Lituanie occupent la neuvième et respectivement la dixième position.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep a raté sa qualification pour les demi- finales de l’Open d’Australie après sa défaite devant la Slovaque Dominika Cibulkova. La Roumaine se verra récompenser les performances obtenues à Melbourne par un tchèque de 270.000 dollars australiens et 430 points dans le classement WTA. En 2013, Halep a remporté 6 tournois WTA, étant désignée « la joueuse de tennis ayant le plus progressé ». Simona est aussi la première Roumaine à s’être qualifiée dans les quarts de finale de l’Open d’Australie depuis 1997.

  • La mission du FMI à Bucarest

    La mission du FMI à Bucarest

    Une mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale se trouvera à Bucarest jusqu’au 5 février, pour une double mission d’évaluation. Selon le FMI, les pourparlers avec les autorités roumaines viseront les récentes évolutions économiques, la restructuration des compagnies à capital d’Etat, les investissements réalisés avec de l’argent public, le contrôle des arriérées et les mesures visant à compenser la baisse des recettes budgétaires. Ce qui plus est, le FMI souhaite s’assurer que le déficit budgétaire ne dépasse pas la cible établie de 2,2% du PIB, convenue dans l’accord de précaution conclu par la Roumanie l’année dernière.



    Les bailleurs de fonds auraient dû se rendre en Roumanie en décembre 2013, mais leur visite a été remise à plus tard en raison du refus du président Traian Basescu de signer la plus récente lettre d’intention avec le FMI. Le chef de l’Etat s’était opposé à une décision du cabinet et des experts de la troïka d’introduire une accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant, menaçant de ne pas promulguer le budget de l’Etat pour 2014. Le premier ministre Victor Ponta a souligné que ce sujet ne figurait pas à l’agenda des pourparlers avec le FMI, mais il a rappelé que l’accise entrera en vigueur le 1er avril, et son effet fera l’objet d’une analyse après le premier semestre d’application.



    Par ailleurs, les hommes d’affaires de Roumanie réclament du cabinet de Bucarest plus la transparence dans les négociations avec le FMI et demandent l’introduction de mesures de relaxation fiscale, telles l’exonération de l’impôt appliqué sur le profit réinvesti, le financement des programmes qui génèrent des emplois et la réduction de l’impôt sur les salaires. Le secrétaire général de l’Association des hommes d’affaires de Roumanie, Cristian Pârvan : « Nous pensons que dans le cas de ces négociations, afin de pouvoir consolider la perspective de croissance économique de cette année, le cabinet devrait évoquer certaines mesures dans les négociations avec la troïka. Parmi elles figurent l’exemption d’impôt sous condition de réinvestissement — une vieille histoire qui n’a jamais été bien comprise. Cette mesure censée permettre aux entreprises roumaines de consolider leurs finances selon le modèle déjà appliqué dans les multinationales ne fera qu’augmenter le financement des schémas d’appui du milieu des affaires ».



    Le chef du cabinet de Bucarest estime que cette exemption d’impôt pourrait être introduite à partir du 1er juillet, vu qu’en 2013 l’évolution de l’économie roumaine a été positive en termes de croissance économique, de déficit, d’absorption des fonds européens et d’investissements. L’opposition, à savoir le Parti démocrate-libéral, a demandé à l’exécutif de se limiter au déficit convenu avec le FMI par des mesures de croissance économique et de réduction de l’évasion fiscale, et non pas par de nouvelles taxes et impôts. Rappelons que l’accord de précaution conclu par la Roumanie avec le FMI, la Commission européenne et la Banque Mondiale est de 4 milliards d’euros et s’étend sur 2 ans ; ce sont des fonds que le gouvernement entend utiliser uniquement en cas de crise majeure. (trad. : Alex Diaconescu)