Tag: exportations

  • L’apiculture en Roumanie

    L’apiculture en Roumanie

    La Roumanie exporte annuellement 50 — 60% de sa production de miel qui est de 20.000 tonnes environ. 80% des exportations vont vers l’Allemagne, et le reste en Espagne et dans les pays nordiques, en fait dans les zones avec la plus grande consommation de miel. Le président de l’Association des éleveurs d’abeilles de Roumanie, Ioan Fetea, déclare que la Roumanie continue d’exporter du miel en vrac. Il est très difficile d’entrer sur le marché européen avec des produits finis sans avoir des distributeurs sérieux pour les magasins.



    Bien que le secteur apicole roumain soit prêt à faire face à l’exportation de produits emballés, les commanditaires étrangers ne manifestent pas un tel intérêt. Selon l’Association des éleveurs d’abeilles de Roumanie, une des raisons pour lesquelles ces derniers préfèrent acheter du miel en vrac, c’est qu’il est souvent utilisé dans les coupages, étant données ses qualités extraordinaires.



    Ioan Fetea : « La Roumanie a un miel d’une qualité extraordinaire, reconnu et médaillé à tous les salons et congrès ou encore aux colloques internationaux en la matière. Du point de vue de la demande de miel pour le marché roumain, cette dernière est assurée. Nous collaborons, bien entendu, avec tous les importateurs ou au moins avec ceux qui souhaitent importer de Roumanie, qu’il s’agisse de la Chine, des Etats Unis, mais nos partenaires les meilleurs et les plus sérieux, ce sont l’Union européenne et notamment l’Allemagne. Malheureusement, nous ne pouvons pas produire au niveau de la demande de miel, mais il y a aussi un autre paradoxe, c’est que la Roumanie consomme peu de miel, et nous exportons plus de la moitié de la production. Malheureusement encore, selon les statistiques, nous occupons la dernière place pour la consommation de miel, qui se situe entre 450 et 500 grammes par habitant et par an, alors que dans les pays nordiques ou en Allemagne, cette consommation oscille entre 1,5 kg à 2,5 kg. »



    Nous nous sommes entretenus aussi avec deux apiculteurs. Ilie Nistor, médecin vétérinaire : « Le gain est plutôt relatif et il varie en fonction de la production. 2014 fut une année extrêmement défavorable qui nous a mis presque dans l’impossibilité de récupérer l’argent investi dans le déplacement et l’entretien des abeilles. Personnellement, je ne fais pas d’exportation et je vais vous expliquer pourquoi. Tout simplement parce que le miel d’une qualité à même de garantir son exportation est justement celui qu’achète l’Association des Apiculteurs qui dispose de toutes les méthodes censées dénicher les assortiments de miel falsifié. Du coup, si on essaie de commercialiser des produits contrefaits, on risque d’entrer dans le collimateur des procureurs. La principale raison pour laquelle je refuse les exportations est le prix très bas. Surtout qu’en ce qui me concerne, je ne produis que de petites quantités par rapport aux autres: cinq à sept tonnes par an, si les conditions météo sont favorables. Sinon, je n’en obtiens que deux, voire trois tonnes par an. Avec trois tonnes par an, je fais une apiculture de subsistance qui me permet de couvrir les dépenses de ma famille. Comme vous voyez, les exportations de miel ne me rapportent pas beaucoup. »



    A son tour, l’apiculteur Constantin Paslaru de la commune de Beleti- Negresti, dans le département d’Arges, a déploré les conditions défavorables de l’année dernière: « Les affaires ont plutôt traîné, surtout en 2014 quand le profit fut des plus mauvais suite aux conditions météorologiques des plus dures avec des pluies à verse qui sont tombées jour et nuit en empêchant la pollinisation. Des fleurs, il y en a eu, du nectar aussi, mais les pluies ont diminué le rendement. La quantité totale de miel en 2014 s’est située en dessous de celle toutes fleurs en 2013. Je n’exporte pas encore, puisque depuis cinq ans déjà, je me préoccupe surtout de commercialiser mes produits directement vers les consommateurs. Avant, j’avais des intermédiaires, mais depuis cinq ans, je vends le miel directement aux clients et parallèlement, je cherche à accroître le nombre de mes abeilles afin de pouvoir exporter dans un proche avenir. C’est dur, mais je suis optimiste. »



    En ce qui concerne le secteur du miel écologique, celui-ci s’est lancé en force grâce au soutien financier accordé par l’UE au passage vers un système écologique. Pourtant, il convient de mentionner le fait que le soutien disparaît au moment où l’apiculteur finalise sa conversion à la production écologique et obtient le certificat vert.



    Quelque 100.000 familles d’abeilles sont actuellement certifiées en Roumanie et la production de miel écolo a totalisé, dans les années favorables, entre 3000 et 3500 tonnes par an. Les premiers producteurs roumains de miel écologique ont commencé en 2000. Huit années plus tard, leur nombre s’élevait à quelque 600 pour que cette année, ils dépassent les 1200. Avec une production totale de seulement 6 tonnes de miel écologique en 2000, la Roumanie a obtenu 2300 tonnes en 2008 et un 3.500 tonnes en 2014.

  • 19.08.2015 (mise à jour)

    19.08.2015 (mise à jour)

    Corruption – Le premier ministre roumain Victor Ponta a été auditionné ce matin par la Direction nationale anticorruption, dans un dossier de fraude à la centrale énergétique de Rovinari – Turceni, du sud de la Roumanie. Il est accusé de faux en écriture sous seing privé, de complicité dévasion fiscale de façon continue et de blanchiment dargent. Rappelons-le, le 15 juin, le chef du gouvernement devait se présenter devant les procureurs anticorruption pour être auditionné. 10 jours auparavant, le Parquet anticorruption avait annoncé avoir démarré les poursuites pénales à lencontre du premier ministre, pour des faits quil aurait commis à lépoque où il était avocat. Victor Ponta ne sy est pas présenté, car ce jour-même il se trouvait en Turquie pour une intervention chirurgicale au genou. Notons que la même enquête vise aussi lancien ministre social – démocrate des Transports, Dan Sova.





    Salaires – Le fonds du budget dEtat suffisent uniquement pour augmenter les salaires dans le domaine sanitaire, a annoncé le premier ministre roumain Victor Ponta. Cela, dans les conditions où lannée dernière un accord avait été paraphé avec les enseignants visant la majoration des rémunérations dans le domaine de lEducation. Ces précisions surviennent après la décision du gouvernement de majorer de 25% les revenus des personnels de la Santé à partir du 1er octobre prochain, une décision critiquée par lOpposition et suivie par des revendications similaires de la part de certaines autres catégories de salariés du secteur public.





    Commerce – Les exportations roumaines de biens et services se sont montées à 27 milliards deuros au cours des 6 premiers mois de lannée, fait savoir lEurostat. Pendant la même période, les importations ont dépassé les 30 milliards deuros. La balance commerciale a donc été négative, de plus de 3 milliards deuros. Le commerce extérieur de la Roumanie avec les pays non-membres de lUE est relativement équilibré, avec plus de 100 millions deuros, alors que la balance commerciale des échanges avec les Etats membres est toujours négative, approchant les 3 millions et demi deuros.





    Exercice – Larmée américaine conduit pendant 4 semaines un important exercice aérien en Europe auquel participent plus dun millier de parachutistes de pays de lOtan, fait savoir lAFP. Appelé “Swift response 15” (Réponse rapide 15), cet exercice en Allemagne, Bulgarie, Roumanie et Italie représente “lentraînement aéroporté allié le plus important sur le continent depuis la fin de la Guerre froide”, a affirmé le commandement américain ans un communiqué. Il a été “conçu pour (…) démontrer la capacité de lAlliance à se déployer rapidement et à opérer en soutien au maintien dune Europe forte et sûre”.





    Sécurité – Feu vert à la rotation des troupes roumaines qui assurent la sécurité de laéroport de Kandahar, dans le sud de lAfghanistan, soit la plus grande base de la coalition internationale dans ce pays. Les “Dragons Transylvains” du Bataillon Dej (du centre de la Roumanie) poursuivront lactivité déroulée pendant 6 mois par le Bataillon Posada (du sud-est de la Roumanie). Ils participeront à des missions aux côtés de leurs partenaires américains et afghans. Ces derniers doivent assumer graduellement toute la responsabilité de la sécurité de leur pays. La mission de Force internationale dassistance à la sécurité en Afghanistan a pris fin officiellement lannée dernière, après 13 ans de combats dans un pays toujours en proie à une violente insurrection islamiste. Depuis 2001, 3500 militaires de la Force internationale ont péri en Afghanistan. Depuis janvier 2015, il ny reste que 12.500 soldats, dont la mission consiste à aider les troupes afghanes dans leurs confrontations avec les talibans.





    BAC – Poursuite de la deuxième session – dautomne – du bac en Roumanie, par lévaluation des compétences en langues étrangères ce mercredi et des compétences en informatique, jeudi. A partir de lundi, les élèves passeront les épreuves écrites du Bac. Près de 55.000 lycéens se sont inscrits à cette session des examens, dont 38.000 font partie de la promotion de cette année. Dans la première session, plus de 67% des lycéens, environ 106.000, ont réussi leur bac. Le taux de réussite a grimpé de 7% par rapport à lannée dernière. Les résultats aux Bac sont décisifs pour ladmission à la faculté des jeunes et pour leurs chances de trouver un emploi.





    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep est qualifiée directement au second tour du Tournois WTA Premier de Cincinnati, où elle doit affronter Kristina Mladenovic de France. Selon la presse spécialisée, le match sannonce difficile pour la Roumaine, vu la victoire de la Française lors de la dernière rencontre des deux joueuses, dans les quarts de finale de Birmingham.


    Football — Le champion de football de Roumanie, Steaua Bucarest, affrontera, jeudi à domicile, les Norvégiens de Rosenborg Trondheim, en match de barrage de la Ligue Europa. L’autre représentant de la Roumanie dans cette phase de la compétition, Astra Giurgiu, recevra la visite de l’équipe néerlandaise AZ Alkmaar. Les matchs retour auront lieu la semaine prochaine. Steaua Bucarest évolue dans la Ligue Europa, après avoir été éliminé de la Ligue des champions par les Serbes de Partizan Belgrade.


    Météo – Les travaux agricoles seront temporairement suspendus en Roumanie, en raison des précipitations abondantes annoncées pour les jours à venir. Selon les météorologues, du 19 au 25 août, le temps sera extrêmement instable, avec des pluies à verse, des orages, du vent fort et des chutes de grêle. Cela après la période de sécheresse la plus longue des 50 dernières années, qui a endommagé des milliers dhectares de cultures sur la plupart du territoire. Les pertes des fermiers ont été estimées à 2 milliards deuros.



    Il fera frais en Roumanie dans les prochaines 24h, avec des températures en dessous des normales de saison dans le nord-est. Le ciel sera plutôt couvert et il pleuvra sur la moitié sud du pays et sur les reliefs. Jeudi après-midi, le thermomètre affichera des températures entre 15 et 25°.

  • L’industrie du meuble

    L’industrie du meuble

    En 2014, les exportations de ce secteur de léconomie roumaine ont bien traversé la crise. Leur volume a même été supérieur à celui de 2008, grâce à la main dœuvre hautement qualifiée, mais bon marché, à la matière première abondante et de bonne qualité et à lexistence dentreprises dont certaines ont une tradition vieille de plus dun siècle.



    Aurica Sereny, présidente de lAssociation des Fabricants de Meubles de Roumanie, affirme: « Selon les études menées par les spécialistes, la demande de mobilier ne cessera daugmenter. En Roumanie, toutes les conditions sont réunies pour la fabrication de meubles de bonne qualité. En effet, nos produits sont de plus en plus appréciés sur le marché extérieur. Y concourent des facteurs tels la riche tradition du secteur, les atouts de la main dœuvre et la masse ligneuse disponible, destinée à être transformée en meubles, bois scié ou panneaux. Nous nous réjouissons du fait que lannée dernière nous ayons pour la première fois exporté plus de meubles que de matière première ligneuse, tous produits confondus (grumes, bois de sciage, etc.). Si en 2012 la part des exportations de mobilier était de 47,4% sur lensemble du secteur, à présent elle se situe à 50,4%. Une autre première enregistrée lannée dernière a été la baisse de la quantité de grumes et de bois de sciage exportés, avec, en contrepartie, la hausse de11,1% de lexportation de meuble. Un autre aspect positif digne dêtre mentionné est limportation accrue de grumes et de bois scié et la poursuite des investissements dans ce secteur. »



    Aurica Sereny a également fait référence aux entreprises roumaines du travail du bois et à leurs préoccupations relatives à laugmentation des exportations: « Les entreprises qui sélargissent ouvrent de nouvelles capacités de production ou agrandissent les unités existantes, parce quelles ont des débouchés extérieurs et que lAssociation des fabricants de mobilier se préoccupe de trouver de nouveaux marchés. Lannée dernière nos exportations ont progressé de plus de 11%, malgré notre absence des Salons du meuble de Kiev et de Moscou, en raison de la crise ukrainienne. La situation dans cette zone a désavantagé certains de nos fabricants qui exportaient surtout vers ces deux marchés. Contraints de se réorienter vers lOccident, ils ont dû se plier aux demandes de ce marché. Nous souhaitons participer cette année à des foires internationales autres que celles déjà traditionnelles, à la recherche de nouvelles opportunités pour nos produits. »



    La présidente de lAssociation des Fabricants de Meubles de Roumanie a également énuméré certains des pays importateurs de meubles roumains : « LAllemagne, la France, lItalie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Belgique, lAutriche, la Suisse et lEspagne sont nos partenaires traditionnels. Les exportations de meubles roumains vers ces pays ont connu des hauts et des bas. Par exemple, à un moment donné, les exportations vers le marché britannique ont considérablement baissé, puis la reprise a été spectaculaire. Même cas de figure pour le marché italien. »



    Se référant au marché intérieur du meuble, Aurica Sereny affirmait que: « On constate la hausse de la consommation intérieure de meubles et mobilier en bois massif destinés au secteur hôtelier: hôtels, restaurants et pensions touristiques. Même tendance pour le mobilier bon marché en panneaux plaqués, surtout celui importé de Chine, de Turquie ou de Pologne. Les entreprises roumaines qui fabriquent ce même type de mobilier sorientent vers des produits moyen et haut de gamme. Nous ne saurions concurrencer la Chine, puisque nos sociétés ne bénéficient daucune subvention de lEtat. Par contre, en Chine, une bonne partie des coûts de production étant subventionnée, les fabricants peuvent se permettre de pratiquer des prix très accessibles. Bien sûr que ces prix se reflètent aussi dans la qualité des meubles, mais ça cest un autre sujet de discussion. »



    Selon les données fournies par lAssociation des fabricants de mobilier de Roumanie, lessentiel de leur production est représenté par les meubles en bois massif, le mobilier dart, classique, le mobilier scolaire, les jeux et les jouets en bois. A cela sajoutent le mobilier en roseau et celui en panneaux plaqués, destinés aux cabinets dentaires, aux centres médicaux ou aux salons de beauté. Lindustrie du meuble est lun des rares secteurs de léconomie roumaine où la valeur des exportations dépasse celle des importations. (trad. Mariana Tudose)

  • L’évolution des prix en Roumanie

    L’évolution des prix en Roumanie

    Le taux de croissance de l’économie roumaine au premier trimestre de 2015, de 4,1%, a été le plus élevé de toute l’UE. Cătălin Păuna, économiste à la Banque Mondiale, déclarait récemment que l’évolution significative et équilibrée du pays repose sur trois aspects: la consommation, les exportations à la hausse et les investissements, privés surtout.



    La consommation, ce moteur de la croissance économique, a été une fois de plus influencée positivement par la réduction des prix des aliments, qui ont reculé en juillet de 1,17% par rapport au mois précédent, et de 7,25% par comparaison avec la période similaire de 2014. Les données fournies par l’Institut national de la statistique révèlent que les pommes de terre et les fruits frais se sont vendus moins cher, alors que le prix d’achat des agrumes et autres fruits méridionaux, ainsi que celui des œufs ont été plus élevés. Cela dans le contexte où, depuis le 1er juin dernier, la TVA sur les aliments et les boissons alcoolisées est passée de 24 à 9%.



    Le même mois, les prix des produits alimentaires avaient connu une régression de plus de 8% par rapport au mois précédent et de plus de 6% en comparaison avec la même période de 2014. En ce qui concerne les prix des produits non alimentaires, leur niveau en juillet a été de 0,48% supérieur à celui enregistré un mois plus tôt et de 1,26% plus grand que pendant la période similaire de l’année passée.



    Toujours selon l’Institut national de la statistique, la réduction la plus significative a été celle des prix des médicaments et des articles médicaux. Par contre, les tarifs du gaz ont subi l’augmentation la plus importante. Les services sont eux aussi devenus plus chers en juillet, après une majoration de 0,09% en l’espace d’un mois et de 2,20% en une année. Les services publics d’eau potable et d’assainissement ont eux aussi majoré leurs tarifs. En échange, les prix des transports aériens, des télécoms et des services postaux ont légèrement baissé.



    Radu Crăciun, président de l’Association des analystes financiers, explique: « Hormis les baisses découlant de la réduction de la TVA, il convient de noter la diminution des prix des fruits et légumes et surtout de ceux des médicaments et du tabac, autant de catégories dont le poids est considérable dans le panier de consommation. La hausse substantielle du tarif du gaz, prévue dans le calendrier de libéralisation, a été pratiquement annulée par la baisse des prix des denrées alimentaires. D’où une inflation négative. Cela ne modifie pas radicalement les attentes, car la tendance restera négative du moins jusqu’au milieu de l’année prochaine. Vers la fin 2015, l’inflation sera de moins 0,4 – 0,5%, pour s’installer quand même en territoire positif en 2016. »



    Selon les données statistiques, avec un taux de 1,7% moindre que celui de juillet 2014, l’inflation atteignait en juillet dernier un nouveau plus bas historique en 25 ans. La Banque nationale lance pourtant un message rassurant: la Roumanie n’a pas à craindre un risque de déflation. (trad.: Mariana Tudose)

  • Philippe Marsan (France) – le marché des vins de Roumanie

    Philippe Marsan (France) – le marché des vins de Roumanie

    Nous avons invité au micro M. Dan
    Muntean, président de l’Association des Producteurs et Exportateurs de vin de
    Roumanie et directeur général de la société Halewood Roumanie, l’un des plus
    grands producteurs autochtones de vin.




    Soyez le bienvenu au micro de RRI. Votre société a une longue tradition sur le marché du vin. Comment se présente-t-il en fait ?


    Dan Muntean: Le marché roumain du vin est très
    important, si l’on tient compte du fait que la consommation du vin par habitant
    se monte à 25 litres dans un pays comme le nôtre, de 20 millions d’habitants.
    Cela situe la Roumanie en onzième position dans un classement mondial des
    grands producteurs de vin de la planète. Concrètement, la quantité de vin
    produit en Roumanie dépasse celle de vin obtenu par le Portugal ou l’Australie.
    Une réalité très surprenante, n’est-ce pas ? Pourtant, n’oublions pas
    qu’un pourcentage extrêmement important de la production est destiné à la
    consommation propre.




    Et pourtant, nos
    vins ne sont pas très connus à l’étranger. Pourquoi ?




    Dan Muntean: On
    constate avec surprise que malgré la quantité importante de vin produite ici,
    la Roumanie continue à figurer parmi les grands importateurs. A titre
    d’exemple : dans une année où la météo fut trouble-fête et la récolte
    mauvaise, notre pays a importé presque un million d’hectolitres de vin, une
    quantité énorme. Malheureusement, les exportations de vin roumain ne
    représentent que 5% du marché. Les Roumains sont effectivement de grands
    consommateurs de vin. Prenons l’exemple de nos voisins bulgares qui, eux,
    préfèrent l’eau-de-vie, ce qui fait que 80% de leur production de vin soit
    destinée à l’exportation. Ou encore, les Hongrois qui exportent la moitié de ce
    qu’ils produisent. Pour prendre l’exemple de mon entreprise, nous, on exporte
    une bouteille sur cinq, ce qui signifie que les exportations sont de 20%.




    Est-ce que les
    Roumains achètent beaucoup de vin ?


    Dan Muntean:
    Malheureusement, pour pas mal de Roumains, le vin continue à figurer sur la
    liste des produits de luxe, surtout après la crise économique de 2009 qui a
    entraîné une légère chute de la consommation. Le marché du vin a diminué ces 5
    dernières années de 400 millions à 300-350 millions d’euros. Le vin est
    considéré comme un produit attaché à la civilisation, ce qui fait qu’à chaque
    fois que le niveau de vie baisse, la consommation diminue à son tour.




    Dans ce contexte,
    pourquoi ne pas encourager les exportations ?


    Dan Muntean: Deux
    aspects sont à prendre en considération : une monnaie nationale forte,
    comme c’est le cas du leu dont le taux de change par rapport à l’euro n’a pas
    connu de fluctuations trop importantes, une telle monnaie donc ne privilégie
    pas les exportations. Les producteurs roumains préfèrent se concentrer sur le
    marché intérieur. D’autre part, n’oublions pas que la Roumanie ne fait toujours
    pas belle figure en Occident. Le vin est un ambassadeur. C’est un produit dont
    on cherche toujours à savoir l’origine. Et puisque les vignobles de Roumanie
    sont loin d’être renommés et comme l’image de notre pays en Occident n’est pas
    des meilleurs, nos vins ne sont pas trop recherchés. Les consommateurs étrangers
    préfèrent acheter des vins français ou italiens.




    Quels sont les vins
    les plus connus de Roumanie ?


    Dan Muntean: A parler
    de nos vins, il convient de mentionner en tout premier lieu les cépages
    autochtones et je pense notamment à la Feteasca noire ou blanche, à la
    Tamaioasa (Muscat roumain) ou encore à la Busuioaca de Bohotin. Ce sont des
    vins que je propose à tout consommateur qui souhaite s’aventurer à goûter
    quelque chose de nouveau. Par exemple, la Feteasca Noire est le vin le plus
    connu de Roumanie. C’est comme le Riesling pour l’Allemagne, le San Giovèse
    pour l’Italie ou encore les célèbres vins français, Côtes du Rhône, Bordeaux,
    Pinot Noir ou Cabernet Sauvignon. Autant de cépages internationaux que l’on
    cultive aussi en Roumanie. Pourquoi ? Parce que vers la fin du XIXème
    siècle, la viticulture planétaire a été frappée par une terrible catastrophe
    provoquée par un minuscule puceron originaire d’Amérique du Nord, le
    phylloxéra, qui attaque les racines des vignes. Ce minuscule ennemi a causé
    d’épouvantables dégâts aux vignobles européens. La solution fut dénichée en
    France par l’adoption des porte-greffes issus des plants américains résistants
    au phylloxéra. Quand la Roumanie fut à son tour victime de l’attaque du
    phylloxéra, les viticulteurs autochtones ont demandé l’aide des Français et
    c’est ainsi que les cépages français ont pénétré en Roumanie. Comme vous voyez,
    la Roumanie a une longue tradition dans la culture des vignes d’origine
    française, qui sont à leur tour en partie américaines puisqu’elles sont composées
    d’un greffon américain. Sur l’ensemble des cépages de
    provenance française cultivés en Roumanie, rappelons le Pinot noir que l’on
    cultive depuis 1900.
    D’origine bourguignonne, le Pinot noir est un cépage
    prétentieux, ce qui rend difficile l’obtention d’un vin de grande qualité, à
    même de rivaliser avec celui obtenu en France. Très peu de pays y parviennent,
    à savoir la Nouvelle Zélande, certains Etats d’Amérique du Nord et quelques-uns
    d’Amérique du Sud. Hé bien, la Roumanie, grâce aux dizaines d’années
    d’expérience dans la culture de ce cépage d’origine française, se fait une
    fierté de produire un Pinot noir de grande qualité.




    Pourriez-vous nous
    parler en quelques mots des cépages autochtones ? Comment c’est, par
    exemple, la Feteasca noire ?


    Dan Muntean : C’est un
    cépage rouge qui se caractérise par des arômes de pruneaux, de fruits secs ou
    encore de mûres. Ils vieillissent dans des barriques en chêne que l’on importe
    de France. Sur l’ensemble des vins Feteasca noire, je mentionnerai Hyperion qui
    est un vin de grande qualité au niveau planétaire. Nos vins participent aux
    grands salons du vin du monde et rien que l’année dernière, nos vins Feteasca
    noire et blanche se sont vu primer de la médaille d’or au Salon du vin de
    Bruxelles.




    Est-il difficile de
    produire du vin en Roumanie?


    Dan Muntean: Vous
    serez certainement surpris d’apprendre que c’est une branche qui ne rapporte
    pas beaucoup. En Roumanie, les grands producteurs publics ont peu à peu disparu
    du marché et ont été remplacés par un tas de petits producteurs qui ne
    résistent pas trop de temps à la concurrence. Personnellement, j’aimerais bien
    que le marché du vin soit plus structuré, que les grandes chaînes de magasins
    préfèrent la qualité au prix. Et bien sûr, j’aimerais bien que la Roumanie
    attire plus de touristes qui, de retour chez eux, se souviennent avec plaisir
    des vins qu’ils ont l’occasion de goûter chez nous pour aller les chercher dans
    leurs magasins aussi. J’aimerais bien que la Roumanie améliore son image, une
    démarche à laquelle on contribue nous aussi par les vins produits. Pas mal
    d’étrangers se disent surpris par le goût et la saveur de nos vins et souvent,
    les étrangers se disent surpris d’apprendre que la Roumanie figure parmi les
    grands producteurs de vin d’Europe et du monde.

  • 09.06.2015 (mise à jour)

    09.06.2015 (mise à jour)

    Critiques — Le président Klaus Iohannis a critiqué, ce mardi, le rejet par le Parlement de la demande du Parquet national anticorruption de lancer la procédure pénale contre le premier ministre Victor Ponta dans le dossier de conflit d’intérêt, fait commis pendant l’exercice de son mandat. Le chef de l’Etat a déclaré que c’était une preuve d’irresponsabilité maximale et de défi à l’adresse des citoyens que les parlementaires de la majorité empêchent la justice de faire son devoir, qu’ils sont disposés à détruire l’institution du Parlement et à affecter l’image de la Roumanie pour sauver politiquement une personne. L’opposition libérale a elle aussi critiqué la décision des députés. La coprésidente du PNL, Alina Gorghiu, a déclaré, dans ce contexte que Victor Ponta méprise la loi et les Roumains. Tant le chef de l’Etat que l’opposition continuent de considérer que la solution pour sortir de la situation actuelle, c’est la démission de Victor Ponta de ses fonctions de premier ministre. Et c’est toujours ce mardi que l’ambassade des Etats Unis à Bucarest a indiqué dans un message que toutes les accusations de violation de la loi par les dignitaires gouvernementaux devaient être soumises à une enquête complète et sans interférences, et que la loi doit être appliquée de manière égale à tous.



    Conseil suprême de défense de la Roumanie — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie s’est réuni, mardi, à Bucarest, sous la direction du président Klaus Iohannis. A l’agenda — la nouvelle Stratégie nationale de défense de la Roumanie, qui a été envoyée au Parlement pour approbation. Le chef de l’Etat a indiqué qu’une des principales nouveautés de ce document, c’est le concept de sécurité élargie. Les membres du Conseil ont également décidé qu’en ce qui concerne les défrichages illégaux, le Gouvernement de la Roumanie prenne des mesures pour modifier le cadre législatif de manière à ce que la législation en la matière soit « cohérente, claire et rigoureuse ». D’autre part, le Conseil a approuvé le plan cadre pour poursuivre la restructuration et la modernisation de l’armée, et a désigné aussi les forces militaires qui assureront des missions à l’étranger en 2016.



    Rencontre – La direction du PNL, principal parti d’opposition de Roumanie, a rencontré ce mardi plusieurs représentants des ambassades étrangères à Bucarest. Les discussions ont visé la proposition de loi des libéraux d’introduction du vote par correspondance et un échange d’opinions au sujet des lois électorales similaires à l’étranger. Le PNL a fait une présentation de la variante de loi concernant le vote par correspondance déposée au Parlement et de la principale raison qui s’est trouvée à la base de cette démarche : l’assurance du droit de vote à part entière de tous les citoyens roumains. Les discussions ont également porté sur des lois similaires existantes dans des pays avec une démocratie consolidée, où des millions de citoyens arrivent à voter même s’ils sont loin de leur pays natal.



    Exportations — Durant le premier trimestre de l’année, les exportations roumaines se sont majorées de 5% par rapport à la même période de l’année dernière, tandis que les importations ont connu une hausse de 6%, informe l’Institut National de la Statistique. Selon cette source, le volume des exportations s’est chiffré à plus de 17,7 milliards d’euros sur les 4 premiers mois de l’année, tandis que les importations ont totalisé presque 19,8 milliards d’euros. Depuis le début de l’année et jusqu’en avril, le déficit de la balance commerciale s’est majoré de plus de 255 milliards d’euros, se montant à plus de 2 milliards d’euros. Sur l’ensemble des exportations, ce sont les automobiles et les équipements de transport qui détiennent la place la plus importante.



    Consultations — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, aura mercredi des consultations avec son homologue turc, Mevlüt Çavuşoğlu, dans le cadre de la visite officielle que ce dernier entreprend à Bucarest. Selon le ministère roumain des AE, la visite est une opportunité pour diversifier et approfondir les relations bilatérales de partenariat stratégique, de consolidation de la coopération entre les deux Etats au niveau politique, économique et de sécurité. L’agenda des discussions comportera, outre les aspects bilatéraux, les rapports UE — Turquie, la coopération sur des thèmes de sécurité, énergétique comprise, la coopération régionale, les évolutions du voisinage est. A l’agenda également — d’autres sujets d’actualité, tels que les évolutions de Syrie, la lutte contre le terrorisme, le Processus de paix au Proche Orient.



    Epée — L’équipe féminine d’épée de la Roumanie a gagné, mardi, la médaille d’or au Championnats d’Europe d’escrime de Montreux. Ana Maria Brânză, Simona Pop, Simona Gherman et Loredana Dinu ont disposé en finale de l’Estonie, 45-35, à la fin d’un match que les Roumaines ont contrôlé dans son intégralité. La Roumanie a ainsi défendu son titre conquis l’année dernière à Strasbourg et garde sa place sur le podium depuis 2011. Les concours masculins d’épée par équipes auront lieu mercredi ; d’autres sportifs roumains y participent. La Roumanie a également gagné une médaille de bronze à Montreux, par Simona Pop, à l’épreuve individuelle d’épée.

  • 09.06.2015

    09.06.2015

    Corruption – Les députés roumains réunis en séance plénière ont rejeté mardi la demande de la Direction nationale anticorruption de déclencher des poursuites pénales à l’encontre du chef du gouvernement roumain pour un possible conflit d’intérêts durant son mandat. Lundi, la sollicitation des procureurs a été rejetée également par les membres de la Commission juridique de la Chambre. Le Parquet national anticorruption a déjà ouvert des poursuites pénales pour trois autres délits qui auraient été commis à l’époque où Victor Ponta était avocat. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent. Les infractions relèvent du dossier du sénateur Dan Şova (PSD), ancien ministre des Transports du cabinet Ponta, accusé de corruption. Le chef de l’Etat, ainsi que l’opposition libérale et populaire du Législatif avaient demandé au premier ministre de démissionner, une demande que Victor Ponta a rejetée. Lors d’une rencontre avec des leaders du PSD, il s’est dit prêt à se battre jusqu’à la fin, à condition d’avoir leur soutien.

    Réunion – Le Conseil suprême de défense du pays se réunit aujourd’hui à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. A l’agenda des discussions figureront notamment la Stratégie nationale de défense, les mesures fermes à prendre pour stopper les déforestations illégales et l’évaluation du déroulement du programme visant à doter les Forces aériennes roumaines de l’avion multirôle. Les discussions viseront aussi l’interconnexion des réseaux gaziers de Roumanie et de République de Moldova, les évolutions en Ukraine et le parcours européen de Chisinau. Le président Klaus Iohannis a convoqué lundi les partis parlementaires pour consultations en marge de la nouvelle stratégie de défense du pays A cette occasion, le chef de l’Etat a mis en évidence la nécessité d’un renforcement de la crédibilité stratégique de la Roumanie aussi bien sur le plan national qu’international, étant donné les menaces actuelles contre la sécurité régionale et mondiale.

    Motion- Une délégation du PNL, principal parti d’opposition de Roumanie, rencontre ce mardi plusieurs ambassadeurs étrangers à Bucarest pour examiner ensemble la motion de censure déposée la semaine dernière, par l’opposition libérale, contre le gouvernement de gauche. La motion a été lue lundi au plénum du Parlement roumain, les débats et le vote étant prévus pour vendredi. Les libéraux demandent la démission du premier ministre Victor Ponta qu’ils accusent d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora lors du scrutin présidentiel de l’année dernière, ainsi que d’avoir bloqué la tenue, cette année, des élections locales et parlementaires. C’est pour la troisième fois que le gouvernement Ponta est confronté à une motion de censure, après le rejet l’année dernière, de deux autres actions similaires de l’opposition.

    Exportations – Durant le premier trimestre de l’année, les exportations roumaines se sont majorées de 5% par rapport à la même période de l’année dernière, tandis que les importations ont connu une hausse de 6%, informe l’Institut National de la Statistique. Selon cette source, le volume des exportations s’est chiffré à plus de 17,7 milliards d’euros sur les 4 premiers mois de l’année, tandis que les importations ont totalisé presque 19,8 milliards d’euros. Depuis le début de l’année et jusqu’en avril, le déficit de la balance commerciale s’est majoré de plus de 255 milliards d’euros, se montant à plus de 2 milliards d’euros. Sur l’ensemble des exportations, ce sont les automobiles et les équipements de transport qui détiennent la place la plus importante.

    Accord- En l’absence d’un accord avec le FMI, la République de Moldova risque le défaut de paiement, a averti mardi le premier ministre Chiril Gaburici cité par Radio Chisinau. Le chef du gouvernement moldave a de nouveau plaidé pour la fermeture des trois banques impliquées dans la disparition d’un milliard de dollars du système bancaire de la République, une condition que le FMI a posée pour négocier un accord de crédit avec les autorités de Chisinau. Selon le premier ministre moldave, une délégation du FMI se rendra sur place après les élections locales du 14 juin pour examiner ledit accord. Rappelons que lundi, le premier ministre Chiril Gaburici a été auditionné par le Centre national Anticorruption de Chisinau dans un dossier visant la falsification de ses diplômes d’études.

  • A la une de la presse romaine – 09.06.2015

    A la une de la presse romaine – 09.06.2015

    Les débats sur les accusations de corruption contre le premier ministre Victor Ponta se poursuivent dans la presse centrale. Côté économie, les journaux parlent des exportations, du revenu net moyen par famille en 2014 et des dépenses des Roumains.



  • 18.05.2015

    18.05.2015

    Bois – Les exportations de bois de chauffage et de bûches de Roumanie seront arrêtées jusqu’au 31 août. Après cette date, les ventes de bois roumain seront strictement surveillées. Ces mesures font l’objet de deux décrets d’urgence soumis au débat public et se trouvant aussi à l’agenda du gouvernement cette semaine. L’objectif des deux documents est de réglementer de manière très stricte le marché du bois roumain avant l’entrée en vigueur du nouveau Code forestier. Celui-ci doit être à nouveau examiné par la Chambre des Députés, sur demande du président Klaus Iohannis.

    Motion – Le Sénat de Bucarest doit débattre et voter aujourd’hui une motion simple portant sur les allocations familiales, déposée par le Parti National Libéral (d’opposition). Le document met en évidence le fait que cette allocation de 42 lei (soit 9,5 euros) par mois n’a pas été modifiée depuis 6 ans, alors que les prix en Roumanie ont grimpé d’au moins 20% pendant la même période. Les libéraux demandent l’augmentation de l’allocation familiale et la démission de la ministre du Travail, Rovana Plumb.

    CAE – Les ministres des AE et de la Défense des Etats membres de l’Union se réunissent ce lundi à Bruxelles pour débattre des mesures à prendre pour aider les réfugiés provenant du nord de l’Afrique et arrêter les tragédies en Méditerranée. A l’agenda des pourparlers également – les préparatifs du Conseil européen sur la sécurité et la défense, prévu fin juin. En présence du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, les ministres européens se pencheront également sur les missions militaires déroulées dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense commune de l’UE et sur la relation entre l’UE et l’OTAN. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le ministre des AE, Bogdan Aurescu, et par le ministre de la Défense, Mircea Dusa.

    FMI – Une mission technique du FMI et de la Commission européenne se rendra à Bucarest du 19 au 26 mai, pour se pencher, aux côtés des responsables roumains, sur le projet du nouveau Code fiscal et l’état de mise en œuvre des mesures figurant dans l’accord conclu par Bucarest avec les deux institutions. C’est le 3e accord demandé par Bucarest depuis le déclenchement de la crise financière en 2009. En vigueur jusqu’à l’automne, il a été conclu en septembre 2013, pour une période de deux ans, et se chiffre à environ 2 milliards d’euros. Notons que la Commission européenne a recommandé à la Roumanie de prendre toutes les mesures nécessaires pour finaliser le programme d’assistance financière préventive.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep a cédé ce lundi la 2e place du classement WTA à la Russe Maria Sharapova, qui vient de gagner l’Open de Rome. D’autres joueuses roumaines sont à retrouver dans ce classement mondial. Irina Begu est montée sur la 30e position la semaine dernière, soit la meilleure de sa carrière. Alexandra Dulgheru a réussi une avancée remarquable, remontant 22 places pour arriver en 50e position. Pour sa part, Monica Niculescu a reculé de deux places, se classant 69e. Enfin la Roumaine Andreea Mitu occupe la 99e place du classement WTA.

    Météo – Nous avons du beau temps en Roumanie sur la plus grande partie du territoire, en ce début de semaine. Le ciel est couvert par endroits dans le sud et dans les montagnes, où il pleut. Le températures maximales iront de 19 à 29 degrés. 22 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Comment exploiter encore le bois roumain?

    Comment exploiter encore le bois roumain?

    Le Gouvernement de Bucarest a lancé samedi un débat public sur deux projets d’arrêté gouvernemental stipulant des conditions plus strictes pour les exportations de bois et même la suspension temporaire de ces dernières. Un geste qui intervient suite à l’ampleur sans précédent des déforestations illégales de ces dernières années, qui se sont répercutées sur la santé et la sécurité des citoyens et qui ont causé d’importants dégâts environnementaux, ont fait savoir les experts du ministère de l’Environnement, dans la motivation de ces actes réglementaires.

    Selon les statistiques officielles, la superficie occupée par les forêts vierges en Roumanie a diminué de moitié durant les 25 dernières années. 27 millions de mètres cubes de bois sont coupés annuellement dans le pays, mais seulement 19 millions de manière légale, un million de mètres cubes allant à l’exportation en tant que grumes et bois de chauffage. Ce genre d’exportations sera suspendu jusqu’au 31 août, suite à l’adoption, mercredi, d’un arrêté gouvernemental en ce sens. Après cette date, afin de pouvoir continuer leur activité, les producteurs ne pourront vendre le bois que s’ils se munissent d’une licence pour chaque opération d’exportation ou de livraison au sein de l’UE. Ce genre de document devra comporter des données précises sur l’origine et la quantité de chaque type de bois ou encore le pays de destination de la marchandise.

    Ces mesures sont censées arrêter le pillage dans le secteur forestier, a affirmé le Premier ministre, Victor Ponta: « Le président de la République, moi-même et le Parlement, nous collaborons pour stopper un phénomène qui dure depuis de nombreuses années en Roumanie, à savoir les déboisements illégaux et le marché noir du bois. Nous allons interdire les exportations de grumes, renforcer la Garde d’environnement et la Gendarmerie en montagne ».

    Les deux actes réglementaires à venir tentent donc de réguler davantage le marché roumain du bois jusqu’à l’entrée en vigueur du nouveau Code forestier, soumis actuellement à la Chambre des députés du Parlement roumain, après que le président Klaus Iohannis eut demandé aux élus de réexaminer cette loi. Le chef de l’Etat et l’opposition libérale estiment que certaines normes de ce Code violeraient la législation communautaire.

    En revanche, la majorité gouvernementale de gauche accuse les libéraux d’appuyer les intérêts de certaines sociétés étrangères qui exploitent le bois roumain. Pour le deuxième week-end de suite, des protestations de rue contre les coupes abusives et les défrichages illégaux perpétrés dans le dernier quart de siècle ont été organisées à Bucarest et dans plusieurs grandes villes du pays. (Trad. Andrei Popov)

  • 17.05.2015

    17.05.2015

    Corruption – La Roumanie traverse actuellement une étape de lutte intense contre la corruption – a déclaré le président Klaus Iohannis. Dans une interview accordée à la télévision publique ARD, le chef de l’Etat roumain a souligné que la lutte anticorruption n’était pas un de ses hobbies, mais une nécessité pour que la Roumanie puisse continuer à se développer. Klaus Iohannis a catégoriquement rejeté les modifications proposées pour le Code pénal et de procédure pénale, ajoutant qu’il prenait en calcul la possibilité de les attaquer auprès la Cour Constitutionnelle, au cas où ces modifications étaient avalisées par le Parlement.

    CAE – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe lundi à Bruxelles à une nouvelle session du Conseil Affaires étrangères. A l’agenda des pourparlers – les dernières évolutions du processus de paix au Moyen Orient, suite à l’installation du nouveau gouvernement israélien. En marge du Conseil, Bogdan Aurescu doit s’entretenir également avec son homologue serbe Ivica Dacic, le premier ministre serbe Aleksandar Vucic et le premier ministre ukrainien Pavlo Klimkin.

    Bois – Le gouvernement de Bucarest vient de
    soumettre au débat public deux décrets d’urgence portant sur la suppression des
    exportations des bûches et du bois de chauffage jusqu’au 31 août. Après cette
    date, les ventes de bois roumain seront strictement surveillées. Selon
    l’Exécutif, l’objectif des deux documents est de réglementer de manière très
    stricte le marché du bois roumain avant l’entrée en vigueur du nouveau Code
    forestier. Celui-ci doit être à nouveau examiné par la Chambre des Députés, sur
    demande du président Klaus Iohannis. De l’avis du chef de l’Etat et de
    l’opposition libérale, plusieurs mesure du Code forestier contreviennent aux
    traités européens. En réplique, la majorité gouvernementale de gauche accuse
    les libéraux de promouvoir les intérêts des compagnies étrangères qui utilisent
    le bois roumain. Pour le deuxième week-end consécutif, des protestations ont
    été organisées dans plusieurs villes roumaines, dont Bucarest, la capitale,
    dénonçant les défrichements massifs et abusifs qui ont eu lieu ces 25 dernières
    années.

    FMI – Une
    mission technique du FMI et de la Commission Européenne se rendra à Bucarest du
    19 au 26 mai, pour se pencher, aux côtés des responsables roumains, sur le
    projet du nouveau Code Fiscal et l’état de la mise en œuvre des mesures
    figurant dans l’accord conclu par Bucarest avec les deux institutions. C’est le
    3e accord demandé par Bucarest depuis le déclenchement de la crise
    financière en 2009. En vigueur jusqu’à l’automne, il a été conclu en septembre
    2013, pour une période de deux ans, et se chiffre à environ 2 milliards
    d’euros. Notons que la Commission européenne a recommandé à la Roumanie de
    prendre toutes les mesures nécessaires pour finaliser le programme d’assistance
    financière préventive.

    Conseil européen – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, participera lundi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères et aux travaux du Comité directeur de l’Agence européenne de défense. A l’agenda des pourparlers de l’Agence figurent notamment les préparatifs de la réunion du Conseil Européen consacré à la sécurité et à la défense, prévue fin juin. Par ailleurs, les ministres européens présents au Conseil AE se pencheront sur l’état des opérations et des missions militaires déroulées dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense commune de l’UE. Parmi d’autres sujets visés mentionnons la nécessité de réviser la Stratégie de sécurité de l’UE, de la perspective des changements de la situation de sécurité au niveau global. S’y ajoute la mise en œuvre des mesures censées garantir l’accès des PME sur le marché des équipements militaires.

    Justice – La chef de la Direction Nationale
    Anticorruption de Roumanie, Laura Codruţa Kovesi, a déclaré dimanche dans une
    interview pour une télévision privée, que les récentes enquêtes ont semé la
    panique au sein de la classe politique roumaine, ce qui explique les tentatives
    de limiter les attributions des procureurs. Elle faisait référence notamment
    aux initiatives du Parlement de limiter les modalités d’arrestation. Selon Laura Codruţa Kovesi, il est très
    difficile de dire si l’actuelle classe politique soutient la lutte
    anticorruption, dans les conditions où de nouveaux projets censés modifier le
    Code pénal ou de procédure pénale apparaissent toutes les deux semaines, dans
    une tentative de limiter soit les attributions des procureurs soit possibilités
    de mener une enquête.

    Unionisme – A Chisinau
    a été organisé samedi une ample manifestation en faveur de l’union de la
    République de Moldova (pays à population majoritaire roumanophone) avec la
    Roumanie voisine. L’occasion de commémorer aussi l’annexion de la Bessarabie
    (le nom ancien de cette ex-province roumaine) à l’Empire Tsariste en
    1812. Les membres des organisations unionistes ont lancé une campagne de
    collecte de signatures, annonçant l’organisation, le 5 juillet prochain, d’une
    Grande Assemblée Nationale pour l’union avec la Roumanie.


    Rappelons par ailleurs, que le leader roumain d’une plate-forme unioniste a
    été récemment déclarée personne indésirable sur le territoire de la République
    de Moldova et expulsé sous prétexte d’avoir mis en danger la sécurité
    nationale, selon le ministère de l’Intérieur de Chisinau. La personne en
    question quant à elle affirme que la vraie raison en était justement
    l’organisation de la manifestation qui a eu lieu samedi dans la capitale
    moldave. Pour sa part, le ministère roumain des AE a demandé de éclaircissements à ce sujet, alors que les parlementaires
    de Bucarest ont signé une déclaration exprimant leur désaccord avec les actions
    des responsables de Chisinau.

    Tennis – La
    joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, a cédé à nouveau la 2e place du
    classement WTA à la Russe Maria Sharapova, qui vient de gagner l’Open de Rome.
    La Roumaine a perdu la qualification dans les demi-finales de la compétition de
    Rome devant l’Espagnole Carla Suarez Navarro. Finalistes, l’année dernière à
    Roland Garros, Simona Halep et Maria Sharapova participeront à la fin du mois à
    une nouvelle édition du tournois de Grand Chelem de France.




    Météo Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les 24
    prochaines heures. Les températures seront à la hausse et les maxima iront de
    19 à 29 degrés.

  • A la une de la presse roumaine – 20.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 20.04.2015

    Aujourd’hui la presse roumaine parle surtout des défis que les Roumains doivent relever : les souffrances dites de la vieillesse touchent de plus en plus de jeunes roumains, la Roumanie se retrouve en queue du peloton européen pour ce qui est de la protection des fumeurs passifs. Côté économie, «la Roumanie est dépendante des compagnies étrangères», parce que «la production roumaine n’existe pas», alors que les 60.000 bergers roumains comptent sur les pays arabes pour vendre leur marchandise.



  • Le commerce extérieur de la Roumanie

    Le commerce extérieur de la Roumanie

    Les exportations ont totalisé 39 milliards d’euros , en croissance de 7,1% tandis que les importations ont été de 43,3 milliards d’euros — 6,6% accrus vis-à-vis des 9 premiers mois de 2013. La valeur des échanges intra-communautaires de biens s’est montée pendant la période mentionnée à 27,6 milliards d’euros en matière d’expéditions et de 32,5 milliards d’euros en matière d’entrées ce qui représente 70,8% du total des exportations, respectivement 75% du total des importations.



    Le secrétaire général de l’Association des Exportateurs et Importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu estime que :La Roumanie a été un pôle d’attraction pour le capital étranger. Le fait qu’aujourd’hui 83,25% des exportations du pays se réalise à travers des sociétés ayant le capital étranger majoritaire ou minoritaire et ceci en dit longuement. Si ce capital n’existait pas en Roumanie en 2013, on aurait enregistré le même volume d’exportations qu’en 1989. Or ce plus de quelques 60 milliards de dollars ( la comparaison s’exprime en dollars ) est du justement à la présence de ce capital étranger qui réjouit le plus. La Roumanie a réussi en première à surmonter le seuil des 10 milliards d’euros d’exportations en matière de services , un record pour 2013. Nous espérons maintenir cette année au moins le volume de 50 milliards d’euros d’exportations de biens de l’année précédente, même si notre potentiel en est plus grand. Malheureusement , les fonds disponibles cette année ont baissé de 38 millions de lei à 28 millions( de 8,6 à 6,3 millions d’euros), ce qui veut dire une moindre présence des sociétés roumaines aux foires et aux missions économiques où on conclut des contrats, on prend des commandes pour l’exportation. Toute foire sans notre présence a fait que notre place soit prise par nos compétiteurs. Le marché local , quel que soit le pays, a besoin de produits et si nous ne sommes pas présents pour en offrir, il y a d’autres qui le font. »



    Mihai Ionescu a présenté également les transformations survenues dans la structure des exportations pendant la crise économique :La crise a été une bonne leçon pour la Roumanie de deux points de vue. D’abord, une restructuration de l’offre commerciale. Si avant la crise la Roumanie excellait dans trois domaines : métallurgie, pétrochimie et industrie légère, après la crise ces trois secteurs sont descendus du podium pour laisser la première position à l’industrie électrique, électronique et IT, la deuxième aux constructions mécaniques de voitures, accessoires et voitures complètes et la troisième : équipements et outillages de l’industrie mécanique. Ce serait le problème qualitatif. Du point de vue de l’orientation géographique , cette même crise nous a éveillé. Actuellement, la Roumanie ne peut plus demeurer en permanence et intégralement dépendante du marché européen qui occupait presque trois quarts des exportations roumaines. Tant les sociétés privées que celles de l’Etat se sont orientées vers la conquête de nouvelles zones géographiques dans la zone non-européenne dont la balance commerciale est positive est positive depuis de bons mois. Autrement dire, la Roumanie est compétitive dans beaucoup de zones du monde, nous avons fait la preuve d’en être capables, ce qui ne veut pas dire avoir atteint le maximum. Nous continuons d’envisager le marché russe, le marché chinois, l’frique du nord, l’Afrique de l’Est, l’Afrique de l’Ouest, le Sud-Est Asiatique, autant de zones d’impacte pour les produits roumains. »



    En échange, l’analyste Aurelian Dochia estime que les exportations roumaines présentent une faiblesse liée à leurs concentration : Il y a pratiquement quelques secteurs , je pourrais même dire quelques grandes entreprises qui réalisent une bonne partie de nos exportations ce qui, évidemment, crée une vulnérabilité au cas où, disons, le marché des voitures manifeste des moments de faiblesse ce qui ferait que notre économie s’en ressente bien fortement. Donc, il serait désirable en ce sens d’avoir une plus grande diversification des secteurs et des entreprises performantes à l’exportation. »



    Le principaux exportateurs de Roumanie sont : la Société AUTOMOBILE DACIA- Groupe Renault, HONEYWELL TECHNOLOGIES , la compagnie pétrolière OMV PETROM, le chantier naval DAEWOO de Mangalia, le producteur de pneus CONTINENTAL ROUMANIE, le combinat d’aluminium ALRO de Slatina, et la compagnie ROMPETROL RAFINARE détenue par la compagnie d’Etat de Kazakhstan, KAZMUNAIGAZ. Les pays dans lesquels la Roumanie déploie les exportations les plus importantes sont : l’Allemagne, l’Italie, la France, la Turquie, la Hongrie, la Bulgarie, la Grande Bretagne et l ‘Espagne et, en matière d’importations : l’Allemagne, l’Italie, la Hongrie, la France, la Chine, la Fédération Russe, l’Autriche et le Pays Bas. (trad. Costin Grigore)

  • 16.10.2014 (mise à jour)

    16.10.2014 (mise à jour)

    Sommet — Le président roumain, Traian Basescu, participe ces jeudi et vendredi, à Milan, au Sommet Europe-Asie, aux côtés des représentants de l’UE et de plusieurs pays asiatiques. Cette année, les pourparlers portent sur «Le partenariat responsable pour une croissance économique et de sécurité ». L’occasion pour l’Europe de transmettre sont engagement ferme à l’Asie. Créé en 1996, le sommet Europe — Asie se veut un forum de dialogue et coopération entre les deux continents.



    Corruption — Les procureurs anti – corruption de Roumanie ont demandé jeudi le placement en détention provisoire de deux juges et de quatre autres personnes impliquées dans une affaire de rétrocessions illégales de forêts. La demande intervient après une série de perquisitions et d’auditions marathon. Sont également soupçonnés de corruption des parlementaires issus du Parti Social Démocrate (membre de la coalition gouvernementale), des hommes d’affaires, ainsi que le prince Paul, descendant illégitime de l’ancien souverain Carol II de Roumanie, et son épouse. Les rétrocessions illégales de plusieurs dizaines de milliers d’hectares de terrain forestier auraient causé à la Régie nationale des forêts (Romsilva) un préjudice estimé à plus de 300 millions d’euros.



    Exportations — Cette année, les exportations roumaines pourraient dépasser les 50 milliards d’euros, après avoir atteint, en 2013, la valeur record de 49 milliards — affirment les responsables de Bucarest. Durant les 8 premiers mois de l’année, les investissements étrangers directs ont progressé de 27% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon le ministre de l’économie, Constantin Niţă, la Roumanie devrait diversifier les marchés de destination de ses produits. Les responsables de Bucarest s’attendent à ce que notre pays devienne un important exportateur d’énergie dans la région.



    Judo – Jeudi, au premier jour du Grand Prix de judo de Tashkent, en Ouzbékistan, la judoka roumaine Corina Căprioriu a remporté la médaille d’or, en battant, en finale, Camila Minakawa d’Israël, dans la catégorie des 57 kilos. Antérieurement, une autre judoka roumaine, Andreea Chiţu, avait vaincu, dans la catégorie des 52 kilos, Tsolmon Adiyasmbuu, de Mongolie. Le tournoi de Tashkent, doté de prix de 100.000 dollars, réunit 282 judokas de 42 pays. Son enjeu est la qualification pour les Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil.

  • 16.10.2014

    16.10.2014

    Sommet — Le président roumain Traian Basesci participe jeudi et vendredi, à Milan, au Sommet Europe-Asie, aux côtés des représentants de l’UE et de plusieurs pays asiatiques. Cette année les pourparlers portent sur «Le partenariat responsable pour une croissance économique et de sécurité ». L’occasion pour l’Europe de transmettre sont engagement ferme à l’Asie. Créé en 1996, le sommet Europe — Asie se veut un forum de dialogue et coopération entre les deux continents.



    Corruption — Le Parquet national anti-corruption poursuit à Brasov, ville du centre de la Roumanie, les auditions dans le dossier des rétrocessions illégales de forêts. Une enquête pénale a été ouverte à l’encontre de trois parlementaires du Parti Social Démocrate (faisant partie de la coalition au pouvoir à Bucarest) – Ilie Sârbu, Viorel Hrebenciuc et Ioan Adam, ainsi que du directeur de la Régie nationale des forêts (ROMSILVA) Adam Crăciunescu. Ils sont accusés d’avoir organisé ou soutenu un groupe criminel, de trafic d’influence et d’abus de fonctions. Trois juges et deux avocats, ainsi que le prince Paul, descendant illégitime de l’ancien souverain Carol II de Roumanie, et son épouse, sont soupçonnés d’être impliqués dans cette affaires. Les accusés auraient tâché d’obtenir la rétrocession d’un terrain forestier de 30 mille hectares, dans le département de Suceava (nord de la Roumanie). Selon la Direction nationale anti-corruption, il s’agirait d’un groupe criminel organisé et le préjudice causé à la Régie Romsilva se monterait à plus de 300 millions d’euros, correspondant à des dizaines de milliers d’hectares de terrain forestier.



    Exportations — Cette année, les exportations roumaines pourraient dépasser les 50 milliards d’euros, après avoir atteint, en 2013, la valeur record de 49 milliards — affirment les responsables de Bucarest. Durant les 8 premiers mois de l’année, les investissements étrangers directs ont progressé de 27% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon le ministre de l’économie, Constantin Niţă, la Roumanie devrait diversifier les marchés de destination de ses produits. Les responsables de Bucarest s’attendent à ce que notre pays devienne un important exportateur d’énergie dans la région.