Tag: exportations

  • L’industrie roumaine de la chaussure.

    L’industrie roumaine de la chaussure.

    En 2013 les exportations de chaussures de Roumanie ont excédé le seuil de 2 milliards d’euros, un quart de plus que l’année précédente. Selon les représentants des patronats du domaine, SFERA FACTOR, cette hausse est d’autant plus importante qu’elle a été réalisée après une étape de forte baisse.



    Angela Vasiliu Dumitriu, présidente du patronat SFERA FACTOR qui réunit 70% de la production de chaussures de Roumanie et 90% des exportations dit que : « Ceci est spécifique pour notre industrie, je pense, que les exportations sont fondées sur deux branches importantes. L’une, c’est le produit en système lohn, ce qui veut dire la manufacture réalisée par les grandes fabriques privées ou ex-fabriques d’Etat de Roumanie qui sont actuellement des sociétés par actions tandis que la deuxième est celle des producteurs moins grands dont les exportations se font directement par collection de profile. Les deux catégories ont enregistré une hausse. Ceux qui font la manufacture reçoivent du travail d’autres firmes, des sociétés d’envergure et de fameux labels de l’étranger. Ils ont bénéficié du fait que ces firmes d’envergure, après avoir déserté le zone d’Asie dans les années précédentes, sont revenues en Europe. La Roumanie est une destination favorite de ce point de vue et a de nouveau accru le niveau des travaux en Roumanie et, respectivement, l’exportation que la Roumanie dirige ensuite vers les pays d’origine de ces labels. »



    Quelles seraient les raisons du retour de ces labels pour produire en Roumanie ? Angela Vasiliu Dumitriu : « La main d’œuvre n’est pas moins chère mais selon les expériences que nous avons rencontré en Chine, au Vietnam, en Inde qui les y a conduit selon le critère de main d’oeuvre moins chère, on a constaté qu’il y a eu des dépenses supplémentaires, que la qualité d’Europe est meilleure à laquelle s’ajoutent le long temps nécessaire pour le transport aller-retour. La Roumanie a ses propres atouts en faveur de ses propres exportations de ce point de vue qui sont : le peu de temps de transport en Europe, l’absence des barrières douanières, la flexibilité de la production venue de la main d’œuvre qualifiée de Roumanie, le tout faisant de notre pays, aux côtés du Portugal, un des plus grands manufacturiers du continent. Le problème qui se pose à l’échelon européen est que la production doit être conservée en Europe, que le savoir faire doit demeurer en Europe et l’on ne tient pas compte tellement si c’est au Portugal, en Espagne ou en Roumanie ou en Italie. Ce qui est important c’est de demeurer en Europe. »



    Le système lohn représente aujourd’hui moins de 60% des exportations dans les circonstances où, il n’y a pas longtemps, la Roumanie était absente au niveau des marchés extérieurs à travers ses propres labels.



    Angela Vasiliu Dimitriu détaille pour Radio Roumanie la structure des exportations qui se font surtout vers l’Europe mais, également, vers la Chine, le Japon, la Nouvelle Zélande et l’Australie : « Une partie des exportations a lieu en régime de manufacture sous des labels étrangers, en partie ou intégralement, étant en général des semi-fabriqués exportés sous les labels étrangers ou sous la label « Made in Romania ». En ce qui concerne le label d’origine, on parle de labels fameux tels GUCCI, PRADA, ou des sociétés de chaussures de masse produites en Roumanie qui ont leurs propres collections et qui vendent des produits ayant une TVA importante. C’est leur propre produit, la collection est propre et le profit est important. »



    En ce qui concerne la matière première, celle-ci vient surtout des sociétés italiennes, espagnoles et turques. La peau pour les chaussures vient également de Roumanie mais en moindre quantité car il n’y a pas assez de tanneries.



    Nous avons demandé à Mme Angela Vasiliu Dimitriu de nous faire part de son estimation à l’égard des exportations pendant les années suivantes : « Je suis persuadée que nous allons excéder les trois milliards, peu-être non pas l’année prochaine, mais dans les années suivantes surtout que, je pense, les firmes qui déjà exportent représentent un noyau et un exemple pour d’autres sociétés roumaines qui sont plus pessimistes ou qui ne sont pas assez organisées pour faire leur offre à l’exportation. »



    A mentionner que le marché intérieur des chaussures n’a pas une grande capacité d’absorption pour ce qui est des produits à grande valeur ajoutée de sorte qu’on importe massivement, surtout des pays d’Asie, des chaussures moins chères mais de moins bonne qualité. (trad. Costin Grigore)

  • Le commerce extérieur roumain

    Le commerce extérieur roumain

    Selon l’Institut National des Statistiques, le déficit commercial de la Roumanie a baissé l’année dernière de 41,3% par rapport à 2012 jusqu’au niveau de 5,7 milliards d’euros après la hausse des exportations de 9,1% jusqu’au niveau de 40,6 milliards d’euros atteignant ainsi son maximum historique. A leur tour, les importations ont avancé de 0,2% jusqu’à 55,3 milliards d’euros. La valeur des échanges intracommunautaires de biens a été l’année dernière de 34,6 milliards d’euros vers l’extérieur et de 41,8 milliards d’euros vers l’intérieur, ce qui représente 69,6% du total des exportations, respectivement 75,7% du total des importations.



    La valeur des exportations représente une performance remarquable, surtout dans les conditions où les pays de la zone euro, principaux partenaires du commerce extérieur de la Roumanie, n’ont pas encore dépassé la crise — a déclaré pour Radio Roumanie l’analyste économique Aurelien Dochia . Pourtant, les exportations de la Roumanie présentent une faiblesse liée au fait qu’elles sont très concentrées : “Il y a, pratiquement, quelques secteurs et, dirais-je, quelques grandes entreprises qui réalisent une bonne partie de nos exportations et, de toute évidence, ceci engendre une certaine vulnérabilité, surtout dans les conditions où, disons, le marché des automobiles, manifeste des moments de faiblesse, évidemment, nos exportations et notre économie seraient fortement affectées. Donc, il serait désirable à cet égard, d’avoir une plus grande diversité des secteurs et des entreprises qui sont performantes à l’exportation.”



    Aurelien Dochia ajoute que, en dépit du fait que ce dernier temps on constate une orientation plus accentuée vers des marchés en dehors de l’Union européenne, nous continuons d’être étroitement liés aux partenaires européens et, particulièrement, de ceux de la zone euro. Raison pour laquelle, c’est justement de l’évolution de leurs économies que dépendra celle des exportations roumaines qui, pendant les deux derniers mois de l’année dernière semblaient donner des signes de ralentissement : “Je pense que pour donner un verdict à cet égard il vaut mieux attendre, voir quelle est l’évolution des choses car de tels moments de ralentissement il y en a eu, aussi, par le passé. Ces moments peuvent être suivis par un redressement ultérieur mais c’est la situation d’Europe qui est celle qui détermine dans la plus grande mesure l’évolution de nos exportations en 2014 et, au cas où il y a un redressement en Europe du point de vue économique, probablement les exportations auront une tendance de hausse en 2014. Au cas contraire, que ces faiblesses des deux derniers mois de l’année 2013 continuent en 201 aussi.”



    A son tour, l’analyste économique Constatin Rudnitchi estime ce qui va se passer pendant cette année dans le domaine des exportations : “L’année 2014, compte tenu des informations qui nous viennent des exportateurs, ne sera pas une année simple. C’est à dire, je crains que les bons éléments des dernières années concernant les exportations et les nouvelles commandes, je pense notamment aux croissances, il faudrait voir si on les retrouve aussi, en 2014, puisque, d’une part, nous avons un nouveau calendrier de libéralisation du marché de l’énergie, tant pour les gaz que pour l’électricité. De l’autre part, il y a quelques nouveaux impôts appliqués dans l’économie et dans la fiscalité roumaine : je pense en premier chef à l’impôt sur les constructions spéciales. C’est une année pendant laquelle les redevances augmentent ou sont re-discutées. C’est une année pendant laquelle les accises sont calculées d’une autre manière et, déjà, c’est certain, elles ont augmenté. Or, tous ces éléments peuvent faire que les produits roumains soient moins compétitifs à l’extérieur, les coûts des compagnies augmentent et la compétitivité baisse.”



    Pour sa part, le secrétaire général de l’Association Nationale des Exportateurs et des Importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu met en évidence les mutations survenues ces dernières années dans la structure des exportations roumaines : “La crise a été une bonne leçon pour la Roumanie de deux points de vue : en premier , on a procédé à une restructuration de notre offre commerciale. Si, avant la crise , la Roumanie était championne dans trois secteurs :métallurgie, pétrochimie et industrie léjère , eh bien, après la crise ces trois secteurs ont descendu du podium. La première place est occupée par l’industrie électrique, électronique et IT, la deuxième position est celle de la construction mécanique de voitures, accessoires et voitures finies et, en troisième position , des équipements et des outillages de l’industrie mécanique. Celui-ci serait le problème qualitatif. Du point de vue de l’orientation géographique, la même crise nous a réveillés à la réalité, ce qui veut dire que la Roumanie ne peut plus demeurer en permanence et en totalité dépendante du marché européen qui occupe presque trois quarts du volume d’exportation de la Roumanie. Nous tous, tant les privés que l’Etat, nous nous sommes orientés vers la conquête de nouvelles zones géographiques visant la zone non européenne dont les balances commerciales sont positives depuis plusieurs mois. Autrement dire, La Roumanie est compétitive dans plusieurs zones du monde, nous en avons fait la preuve, et cela sans arriver au bout du rouleau. Nous continuons d’avoir en ligne de compte le marché russe, le marché chinois, l’Afrique du Nord, l’Afrique de l’est, le Sud-Est Asiatique, autant de zones d’impact pour les produits roumains.”



    Les principaux exportateurs de Roumanie vers les pays membres de l’Union Européenne ont été, en 2013, la Société AUTOMOBILE DACIA Groupe RENAULT, HONEYWELL TECHNOLOGIES , la Compagnie pétrolière OMV PETROM, le Chantier naval DAEWOO de Mangalia, le producteur de pneus CONTINENTAL ROUMANIE, le combinat d’aluminium ALRO Slatina et la compagnie PETROM RAFINARE détenue par la compagnie d’Etat du Kazakhstan KAZMUNAIGAZ. Les pays vers lesquels la Roumanie exporte le plus sont : l’Allemagne, l’Italie, la France, la Turquie, la Hongrie, la Bulgarie, la Grande Bretagne et l’Espagne et, en matière d’importations, la hiérarchie se présente ainsi : l’Allemagne, l’Italie, la Hongrie, la France, la Chine, la Fédération Russe, l’Autriche et le Pays Bas. (trad.: Costin Grigore)

  • 10.02.2014 (mise à jour)

    10.02.2014 (mise à jour)

    Proposition – Le premier ministre roumain, le social-démocrate Victor Ponta, a fait savoir que l’Union Sociale-Libérale, la coalition au pouvoir, allait redéfinir mardi les attributions des vice-premiers–ministres. L’annonce survient après que le PNL eut proposé Klaus Iohannis, le maire libéral de Sibiu ( ville du centre de la Roumanie), pour les fonctions de ministre de l’intérieur et de vice-premier ministre. Les leaders de l’Union Sociale-Libérale ont discuté aussi de la nomination de trois autres nouveaux ministres libéraux, ceux de l’Economie, des Finances et de la Santé. Plusieurs ministres libéraux ont été révoqués de leurs fonctions pour différentes raisons.



    Réunion – La levée, dans les mois à venir, des visas pour les ressortissants de la République de Moldova se rendant dans l’UE est une preuve concrète des bénéfices directs pour la société tout entière que suppose l’engagement dans le projet européen, a déclaré le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean. Il a présidé, lundi à Bruxelles, la réunion du Groupe pour l’action européenne de la République de Moldova, à laquelle ont participé les ministres des affaires étrangères et européennes de 20 pays. La ministre moldave des affaires étrangères, Natalia Gherman, a été le principal invité de la réunion. Les discussions ont visé notamment les objectifs assumés cette année par Chisinau en matière d’intégration européenne et le processus interne de réformes et de consolidation institutionnelle. Le groupe mentionné est un mécanisme ministériel informel, mis en place en 2010 à l’initiative de la Roumanie et co-sponsorisé par la France. Il joue le rôle de plate-forme de dialogue entre l’UE et Chisinau.



    Rencontre – Le ministre chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora, Cristian David, rencontrera mardi, au siège de l’ambassade de Roumanie à Madrid, les représentants de la presse de langue roumaine d’Espagne. Toujours mardi, il aura une entrevue avec José Eugenio Azpiroz Villar, président de la Commission Emploi et Sécurité sociale du Parlement espagnol. Le ministre Cristian David s’est également entretenu avec les représentants de la communauté roumaine de Madrid et de la région madrilène. Il a souhaité transmettre un message d’appui et de solidarité aux Roumains d’Espagne, qui comptent un million de personnes, soit la plus nombreuse communauté d’étrangers de ce pays.



    Exportations – Les exportations roumaines ont franchi l’année dernière un niveau maximal historique de 50 milliards d’euros, cinq fois supérieur au niveau maximal atteint à l’époque communiste. Selon les estimations préliminaires de l’Institut national des statistiques, le déficit commercial — soit la différence entre la valeur des importations et celle des exportations a diminué à 5,7 milliards d’euros, une évolution notable par rapport à 2012. Les voitures, les équippements du domaine des transports et les produits manufacturés dominent la structure du commerce international roumain. L’UE a été le principal partenaire commercial de la Roumanie puisqu’elle a compté pour 70% du volume total des échanges.



    Rentrée – Rentrée, ce lundi, pour les écoliers et lycéens de Roumanie, qui ont commencé un nouveau semestre d’études. Celui-ci s’achèvera le 20 juin et apportera plusieurs nouveautés, dont notamment des évaluations nationales aux 2e, 4e et 6e années d’étude, au mois de mai. C’est également à la fin de ce deuxième semestre que sont prévues l’évaluation nationale qui concerne les élèves en dernière année de collège et l’examen de bac avec ses différentes simulations. Les lycéens en 11e, soit la 3e française, participeront également à une simulation du baccalauréat.



    Atterrisage – Un avion militaire américain de type C 17 Galaxy a dû atterrir en urgence, lundi après-midi, sur l’aéroport de Constanta, dans le sud-est de la Roumanie, suite à une fissure du pare-brise, qui risquait de provoquer la dépressurisation. Avec 15 personnes à bord, l’aéronef avait décollé de Jordanie et se dirigeait vers la base miliaire américaine de Ramstein, en Allemagne.



    JO – Aux Jeux Olympiques de Sotchi, cinq sportifs roumains figureront mardi au programme des compétitions: les skieurs Florin Daniel Pripici, Paul Pepene et Timea Sara, au sprint, la biathloniste Eva Tofalvi à la poursuite 10 km et puis Raluca Nicoleta Strămăturaru dans les deux dernières manches de l’épreuve de luge simple femmes. L’équipe olympique de Roumanie compte 24 sportifs. Dans l’histoire des JO d’hiver, dont elle n’a raté que deux éditions, la Roumanie a décroché une seule médaille. ll s’agit du bronze, remporté dans l’épreuve de bob à 2, en 1968, à Grenoble.

  • 10.02.2014

    10.02.2014

    Proposition – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, proposera le nom du maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis, pour la fonction de ministre de l’intérieur. Pourtant, le chef du cabinet de Bucarest n’a pas précisé si M Iohannis occupera ou non aussi le poste de vice-premier ministre, comme le souhaite le chef des libéraux, Crin Antonescu. Les leaders de l’Union social-libérale, la coalition gouvernementale de Bucarest, Victor Ponta et Crin Antonescu, ont parlé aujourd’hui de la nomination de trois autres nouveaux ministres libéraux : ceux de l’Economie, des Finances et de la Santé. Plusieurs ministres libéraux ont récemment démissionné de leurs fonctions pour différentes raisons.



    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion des ministres des Affaires Etrangères de l’UE. A l’agenda de la séance figurent la situation en Ukraine et les moyens par lesquels l’UE peut appuyer les pays partenaires : la République de Moldova et la Géorgie. Par ailleurs, le sujet de la liberté de circulation en Europe devrait également faire l’objet de réunions, vu que la Suisse a décidé dimanche par référendum de limiter le nombre des immigrés. Aux yeux de la Commission européenne, cette consultation et ses résultats contreviennent au principe de la liberté de circulation qui se retrouve dans les accords conclus entre Bruxelles et la Suisse, pays qui n’est pas membre de l’Union Européenne.



    Rencontre – Le ministre chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora, Cristian David, rencontre aujourd’hui à Madrid Inigo Mendez de Vigo, secrétaire d’Etat pour l’UE du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération, ainsi que Fatima Banez Garcia, la ministre espagnole de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Aujourd’hui, le ministre Cristian David doit s’entretenir avec les représentants de la communauté roumaine de Madrid et de la région madrilène. Le responsable roumain transmettra un message d’appui et de solidarité aux Roumains d’Espagne qui comptent un million de personnes soit la plus nombreuse communauté d’étrangers de ce pays.



    Exportations – Les exportations roumaines ont franchi l’année dernière un niveau maximal historique de 50 milliards d’euros, cinq fois supérieur au niveau maximal atteint à l’époque communiste. Selon les estimations préliminaires de l’Institut national des statistiques, le déficit commercial — soit la différence entre la valeur des importations et celle des exportations a diminué à 5,7 milliards d’euros, une évolution notable par rapport à 2012. Les voitures, les équippements du domaine des transports et les produits manufacturés dominent la structure du commerce international roumain. L’UE a été le principal partenaire commercial de la Roumanie puisqu’elle a compté pour 70% du volume total des échanges.



    Rentrée – Aujourd’hui c’est la rentrée pour les écoliers et lycéens de Roumanie, qui commencent un nouveau semestre d’études. Celui-ci, qui s’achèvera le 20 juin, et il est caractérisé par plusieurs nouveautés, dont notamment des évaluations nationales aux 2e, 4e et 6e années d’étude, au mois de mai. C’est également à la fin de ce deuxième semestre que sont prévues l’évaluation nationale qui concerne les élèves en dernière année de collège et l’examen de bac avec ses différentes simulations. Les lycéens en 11e, soit la 3e française, participeront également à une simulation du baccalauréat.



    JO – Aux Jeux Olympiques de Sotchi, trois sportifs roumains figurent aujourd’hui au programme des compétitions. Au ski alpin, Ania Caill participe au super-combiné, au biathlon, Cornel Puchianu participe à la poursuite 12,5 km hommes et Raluca Stràmàturaru figure dans les deux premières manches de l’épreuve de luge simple femmes. L’équipe olympique de Roumanie compte 24 sportifs. Jusqu’ici le tableau des médailles à Sotchi est dominé par la Norvège, avec 7 médailles, suivie par les Pays-Bas et les Etats-Unis, avec 4 médailles.



    Tennis – L’équipe féminine de tennis de Roumanie s’est qualifiée au match de barrage du deuxième tour de la Fed Cup, après la victoire contre l’Ukraine, dimanche à Budapest. Simona Halep, no. 10 mondiale a battu Elina Svitolina tandis que Sorana Cârstea s’est imposée face à Olga Savciuk. La Roumanie avait également vaincu la Hongrie, le Royaume — Uni et la Lettonie. La Roumanie participe à la Fed Cup, la variante féminine de la Coupe Davis depuis 1973. Pourtant, le pays n’a enregistré aucun résultat notable jusqu’ici.


  • L’agriculture roumaine actuelle

    L’agriculture roumaine actuelle

    La production de céréales et d’oléagineux de la Roumanie s’est approché cette année du niveau de 23,5 millions de tonnes, excédant un peu le niveau de 2011 lorsqu’on a récolté quelques 23,5 millions de tonnes. La production de 2013 est, donc, de 70% plus grande qu’en 2012, année de sécheresse, la récolte n’étant que de 14 millions de tonnes.



    Le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constatin détaille: «Le fait que le Ministère de l’Agriculture, l’Agence Nationale d’Améliorations Foncières ont fait cette année les préparatifs à temps, depuis le mois de décembre-janvier, pour venir en aide aux agriculteurs qui veulent faire des irrigations à des prix beaucoup moins élevés, a déterminé, je pense, les agriculteurs à cultiver des superficies beaucoup plus amples qu’auparavant. Une deuxième raison importante est celle que cette année, contrairement au nombreux années antérieures, nous avons pu disposer largement avant terme, des subventions qui leur étaient dues. Pendant les mois de mars et d’avril six milliards de lei (quelques 1,3 milliards d’euros) ont été attribués aux agriculteurs. »



    Le journaliste Ion Banu, directeur du magazine « Lumea satului » (Le monde du village) offre des explications concernant cette récolte : « Je dirais qu’à hauteur de 60%- 65% jusqu’à 70%, ce serait le mérite des agriculteurs, 20%-30% ce serait le mérite de la nature car nous avons eu une bonne année côté pluviométrie, du moins pour les céréales semées en automne et ce qui reste , ce serait le mérite du gouvernement par les mesures prises. Par ailleurs, moi, du moins, j’ai sillonné en long et en large le territoire de la Roumanie et je sais ce qui est arrivé, il y a eu des calamités, certes, il y a eu des périodes de sécheresse, il y a eu des erreurs technologiques, tout cela menant à la diminution de la production. »



    Les premières estimations selon les prix de vente sur le marché local montrent que la valeur de la production de céréales et oléagineux de la Roumanie ne va pas excéder cette année 4 millions d’euros, les profits des agriculteurs n’étant pas au niveau de leurs attentes, en dépit de la bonne récolte, copte tenu des prix beaucoup plus basses de l’année précédente. Si en juin 2013, le prix d’une tonne de blé était en Roumanie de 227 euros , au mois de septembre, la tonne de blé ne se vendait que contre 140 euros tandis qu’au niveau du marché européen le prix d’acquisition d’une tonne de blé n’était pas descendu à moins de 180-200 euros.



    Une situation pareille est rencontrée dans le cas du maïs où le prix local d’une tonne coûtait en juin 208 euros pour ne pas dépasser 119 euros en septembre. Les agriculteurs roumains estiment que les prix de 0,50-0,60 lei le kilo de blé et de maïs et de 1 leu le kilo de tournesol sont, effectivement, dérisoires et totalement insuffisants pour récupérer les investissements et pour reprendre le cycle agricole. Le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos estime que : « Ce problème des prix très bas est, en quelque sorte, isolé dans cette partie de l’Europe et en Roumanie et je pense que le problème n’est pas celui de l’absence de la demande sur le marché mais, probablement, de l’incapacité ou, d’une capacité encore insuffisante des producteurs de céréales de Roumanie de négocier les prix partant du marché européen et non pas nécessairement du marché local. Si vous allez chez ceux qui détiennent des silos et des capacité de stockage , vous pouvez voir qu’ils non pas été obligés de vendre contre ces prix — je suis, moi, persuadé que dans un délai non pas très long les prix reviendront, en Roumanie aussi, au niveau européen. Les problèmes se pointent surtout chez ceux qui ne disposent pas des capacités de stockage, qui sont obligés de vendre tout de suite pour rembourser leurs crédits et qui peuvent devenir une proie relativement facile pour ceux qui se permettent de spéculer leurs atouts ayant des capacités de stockage. Car, si nous regardons quelques kilomètres autour de la Roumanie, nous allons constater que les prix sont différents. Je pense qu’une des solutions serait les investissements dans des capacités de stockage contrôlés par les producteurs. »



    A son tour, le journaliste Ion Banu estime que l’Etat devrait intervenir et imposer un prix minimum garanti qui existe dans d’autres pays européens: « Ce prix minimum garanti donnerait de l’assurance aux producteurs, aux fermier, de continuer leur activité pendant les années suivantes. L’absence de ce prix minimum garanti favorise en grande mesure les spéculations ce qui, à coup sur, affecte sérieusement les budgets des fermiers. Je vous dis que cette année , le fait que le niveau des prix a baissé de jusqu’à 50% et continue de baisser aux autres espèces — par exemple, au maïs et au tournesol — ceci va affecter sérieusement les revenus des fermiers dont beaucoup vont effectivement faire faillite. »



    La production de maïs de cette année excède les 10,5 millions de tonnes, ce qui veut dire une valeur d’environs 1,1 milliards d’euros et, pour les grains de tournesol, la production est de plus de 2 millions de tonnes. Quant à la production de blé obtenue en 2013, celle-ci a atteint 7,3 millions de tonnes étant la plus grande des derniers huit ans, pour l’orge la récolte excédant 1,511 millions de tonnes. Au mois de juillet, le Fonds Monétaire International a révisé à la hausse l’estimation de croissance économique de la Roumanie pour l’année courante à 21% compte tenu des exportations plus massives dans la première moitié de l’année ainsi que de la production agricole.



    Les exportations de céréales sont devenues ces dernières années toujours plus profitables pour la Roumanie, le blé et le maïs roumains continuant d’être les plus recherchés sur le marché extérieur.



    Rien que pendant l’année dernière on les a exporté en Egypte, en Arabie Saoudite, en Iran ainsi que vers l’Italie et l’Espagne à hauteur de 5 millions de tonnes de céréales, surtout du blé et du maïs. Les analystes apprécient que la Roumanie avec ses quelques 15 millions de hectares de terrain agricole et 10 millions de terrains arables et cultivés à cette date, a toutes les chances de devenir un joueur important sur la marché des céréales , non pas seulement dans le bassin de la Mer Noire que dans l’Europe entière si elle améliore le rendement de production , augmente la capacité de stockage et réduit la dépendance vis-à-vis des conditions d’environnement… (trad. : Costin Grigore)



  • A la Une de la presse roumaine du 09.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 09.10.2013

    Les causes du report, au début 2014, du rapport du Mécanisme de coopération et de vérification sont décortiquées par la presse centrale roumaine. Celle-ci se penche également sur les revenus des Roumains, selon un classement des salaires locaux par métiers, ainsi que sur les exportations de denrées alimentaires roumaines, qui enregistrent une dynamique ascendante.


  • 09.09.2013

    09.09.2013

    Déclaration– Le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir ce lundi que la Roumanie s’est ralliée à la déclaration signée lors du dernier G20 par 11 Etats, dont le Canada, l’Australie, la France et les Etats-Unis. Le document en question appelle à une réaction internationale ferme après les attaques chimiques en Syrie. La déclaration constate que les normes internationales contre l’usage des armes chimiques, en vigueur depuis longtemps, sont universellement valables, a souligné le chef de l’Etat roumain. Le texte condamne vigoureusement l’attaque chimique du 21 août à l’est de Damas, dont il tient pour responsable le régime de Bachar al-Assad. Par ailleurs, les signataires du document s’engagent non seulement à trouver une solution politique et démocratique à la situation, mais aussi à contribuer à bâtir une Syrie unie.



    Mine – La direction du Sénat de Bucarest a décidé ce lundi que le projet de loi concernant l’exploitation des minerais d’or et d’argent de Rosia Montanà (au centre du pays) soit débattu au Sénat en procédure d’urgence. Les membres des commissions saisies au fond doivent dresser un rapport commun avant le 17 septembre. Notons que le projet est initié par le gouvernement et que le Sénat est la première chambre saisie sur la question. A Bucarest, des milliers de personnes ont protesté pour la huitième journée de suite contre le controversé projet, comparé par les ONGs écologistes à une véritable bombe écologique. D’autre part, à l’occasion de la Journée Nationale des Mineurs, les maires d’une quarantaine de localités transylvaines ont appelé les parlementaires à voter en faveur du projet d’exploitation qui, disent-ils, conduirait à la création d’emplois dans la région. Enfin, le Parlement de Bucarest entame cette semaine les débats en marge d’un deuxième projet de loi extrêmement controversé portant sur la situation des chiens errants.



    Emploi – La ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Campeanu est invitée au sommet sur la mobilité de la main d’oeuvre au sein de l’UE qui se déroule à la Haye à l’initiative du Ministère néerlandais des Affaires sociales et de la main d’œuvre, en collaboration avec les autorités centrales et locales. Aux termes de lAccord dadhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à lUnion européenne, les restrictions sur le marché du travail pour les citoyens roumains et bulgares devraient être levées à partir du 1 janvier 2014. Selon un récent sondage d’opinion, 75% des Néerlandais craignent une perte de leur emploi en faveur des travailleurs roumains et bulgares. Pourtant, aux dires de la ministre roumaine de l’Emploi, les Pays Bas n’ont jamais figuré sur la liste des destinations favorites des travailleurs roumains.



    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie a diminué de 2,2 milliards d’euros au cours des 7 premiers mois de cette année, se chiffrant à 3,12 milliards d’euros. La situation s’explique par une hausse des exportations parallèlement à une baisse des importations. Les livraisons sur les marchés extérieurs ont atteint en juillet le niveau record de 4,5 milliards d’euros. Par rapport à la même période de l’année dernière, les exportations ont connu une majoration de 7,7%, tandis que le niveau des importations a chuté de 0,7%.



    Festival – Le Festival International de musique George Enescu se poursuit ce lundi et propose au public trois événements inédits. D’abord, la scène de l’Athénée roumaine s’ouvrira ce soir aux membres de l’Académie de musique de Vienne pour un opus insolite en Roumanie : « la Comédie infernale » avec le comédien John Malkovich en tant que narrateur. Ensuite, l’Opéra national de Bucarest attend le public au spectacle « Otello » de Giuseppe Verdi, tandis que la Grande Salle du Palais accueillira l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion italienne et la violoniste Anna Tifu – lauréate du Concours International George Enescu l’édition 2007.



    Radio – Radio Roumanie Actualités, principale chaîne de la radio publique roumaine, occupe la première place dans le classement des radios du pays, avec une part de marché de 12,3% à l’échelle nationale, 13,0% en milieu urbain et 13,1% dans la capitale, Bucarest. Selon les données fournies par l’Association pour l’audience des radios, plus de 4 millions et demi de Roumains, soit environ 28% des auditeurs du pays, choisissent quotidiennement les fréquences d’une des stations radiophoniques du bouquet Radio Roumanie, à savoir Radio Roumanie Actualités, Radio Roumanie Culture, Radio Roumanie Musique, Radio l’Antenne des villages et les antennes régionales de Radio Roumanie. L’étude en question a été réalisée du 29 avril au 18 août sur un échantillon de 9.437 personnes.



    Francophonie — Les lutteurs roumains ont décroché trois médailles à l’édition 2013 des Jeux de la Francophonie, qui se tiennent à Nice. Madalina Linguraru a remporté l’or dans la catégorie des 48 kilos, Ionut Adrian Moise s’est adjugé l’argent chez les 66 kilos, tandis que Victor Andrei Frant a été récompensé de la médaille de bronze dans la catégorie des 84 kilos. La participation roumaine à cet événement inclut aussi expositions de peinture, de blouses roumaines, de tapis et de tissus artisanaux spécifiques de la région d’Olténie, de sculptures de petite taille, dont des icônes en bois, démonstrations de poterie artisanale. Organisés tous les quatre ans, les Jeux de la Francophonie réunissent plus de 3.000 jeunes sportifs et artistes des pays de l’espace francophone.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep est toujours 19ème au classement WTA rendu publique lundi, en devançant de peu sa compatriote, Sorana Carstea, classée 22ème. Le classement mondial continue à être dominé par l’Américaine Serena Williams qui a remporté pour la deuxième fois de suite la finale de l’US Open.

  • Le commerce extérieur de Roumanie

    Le commerce extérieur de Roumanie

    Selon l’Institut National des Statistiques, les exportations roumaines ont baissé en 2012 de 0,5% par rapport à l’année précédente, leur volume total s’étant chiffré à 45 milliards d’euros. Les importations ayant elle aussi diminué de 0,6% jusqu’à 54,6 milliards d’euros, le déficit commercial s’est monté à 9,6 milliards d’euros, soit une baisse de 109 millions d’euros par rapport à 2011. La valeur des échanges intra-communautaires de biens a été de 31,6 milliards d’euros à l’exportation et de 40 milliards d’euros à l’importation, ce qui totalise 70,2% sur l’ensemble des exportations et, respectivement, 73,5% sur l’ensemble des importations.



    L’analyste économique Valentin Ionescu nous fournit des détails sur les exportations roumaines : « L’exportation roumaine dépend de ce qui se passe à l’échelle européenne, surtout au niveau de nos marchés traditionnels, car c’est là que nous constatons une contraction ou un nouvel ajustement, la croissance économique en France, en Italie et en Espagne est freinée, en Allemagne elle est beaucoup ralentie. Si nous regardons les estimations de croissance économique, de 0,4% à 0,5%, on voit bien que 2013 est une année de stagnation. Ceci étant, nous ne nous attendons pas à des hausses importantes en matière d’exportations. »



    En 2012, nous avons assisté à la diversification géographique des marchés pour les produits roumains. Cela a mené à la diminution de l’impact négatif induit par la demande décroissante de l’Union Européenne. Ainsi, les exportations roumaines vers des pays tiers ont-elles augmenté de 2,5% l’année dernière, soit 30% du volume total des exportations. Encore un élément survient dans le cas des exportations roumaines, les détails nous en étant offerts pour Radio Roumanie par le chef de la Direction de Promotion des Exportations du Ministère de l’Economie de Bucarest, Costin Lianu : «En matière de qualité, nous sommes compétitifs. Pour le moment , notre compétitivité considérée du point de vue des prix est en baisse. Donc, la compétitivité-prix diminue, alors que celle hors-prix, c’est à dire la qualité, le label, la technologie, s’accroît. C’est là le principal objectif de la Stratégie nationale d’exportation. Depuis 2005, nous misons sur la compétitivité hors-prix, car c’est là la sources des gains et notre chance d’équilibrer la balance commerciale. Les marchés s’adaptent vite pour faire de la place à bien des produits, tels les produits industriels, les équipements ou les sous-ensembles. Ces tendances à la spécialisation et à la sous-traitance ont parfois une forte dynamique, en ce sens qu’elles changent parfois tous les six mois; suivant l’apparition de nouveaux débouchés. D’où la nécessité de rester connecté à ces réalités et d’avoir la capacité de livrer, de flexibiliser sa production, d’être proactif, d’avoir le courage de faire des exportations.»



    Les principaux exportateurs de Roumanie vers les pays membres de l’Union Européenne ont été en 2012 DACIA GROUPE RENAULT, HONEYWELL TECHNOLOGIES, la compagnie pétrolière OMV PETROM, le chantier naval DAEWOO de Mangalia, le producteur de pneus CONTINENTAL Roumanie, le combinat d’aluminium ALRO Slatina et la compagnie ROMPETROL RAFINARE détenue par la compagnie d’Etat kazakhe KazMunaiGaz.



    Les principales compagnies qui ont exporté dans des pays non membres de l’Union Européenne sont le combinat sidérurgique ARCELOR MITTAL de Galati, ROMPETROL RAFINARE, le constructeur automobile DACIA-Groupe Renault, les compagnies pétrolières OMV PETROM et PETROTEL LUKOIL, le combinat de transformation du bois HOLTZINDUSTRIE SCHWEIGHOFER et le combinat chimique AZOMURES de Târgu Mures.



    Les principales destinations des produits roumains sont l’Allemagne, l’Italie, la France, la Turquie, la Hongrie, la Bulgarie, la Grande Bretagne et l’Espagne tandis que l’Allemagne, l’Italie, la Hongrie, la France, la Chine, la Fédération Russe, l’Autriche et les Pays Bas figurent en tête de liste pour ce qui est des importations.



    Selon les journalistes interviewés par ZIARUL FINANCIAR, on attend pour cette année une légère croissance des exportations, de 2% à 3% en termes nominaux. Le lancement de nouveaux modèles d’automobiles par DACIA GROUPE RENAULT, l’intention de FORD de Craiova d’accroître la production de moteurs de petite cylindrée, la mise en service de la fabrique DELONGHI de Cluj et de plusieurs autres capacités de production en Roumanie du groupe BOSCH pourraient avoir un impact favorable sur les exportations.



    Les analystes estiment que le redressement de l’économie de la zone euro au cours de la deuxième moitié de l’année et les perspectives légèrement meilleures pour l’économie mondiale en 2013 par rapport à 2012 peuvent eux aussi avoir des retombées positives sur les exportations roumaines. (trad.: Costin Grigore, Mariana Tudose)