Tag: exportations

  • 22 mars 2018 (mise à jour)

    22 mars 2018 (mise à jour)

    Message – Le chef de l’Etat roumain a transmis jeudi un message de félicitation au président russe, Vladimir Poutine qui a remporté dimanche, un quatrième mandat de 6 ans à la tête de la Fédération de Russie. Dans son message, le leader roumain se déclare confiant quant aux bénéfices d’un renforcement pragmatique et prédictible des relations bilatérales à travers un dialogue constructif et conforme aux principes et normes de droit international.

    Policiers – Une centaine d’agents de police ont protesté jeudi devant le Ministère de l’Intérieur de Bucarest, mécontents des conditions de travail et du niveau des salaires. Selon les syndicalistes, il faut réformer tout le système des salaires dans le secteur public pour que les citoyens puissent bénéficier de services de qualité. Samedi, quelque 10 mille personnes participeront à une manif devant le Ministère de l’intérieur, puis elles organiseront une marche vers le siège du gouvernement.

    Commerce – Dans une déclaration jeudi, à Targu Mures, le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto a affirmé que la Roumanie était, après l’Allemagne, le deuxième marché d’exportation pour la Hongrie. A ses dires, rien qu’en 2017, les échanges commerciaux entre la Hongrie et la Roumanie se sont montés à presque 8 milliards d’euros. Et Peter Szijjarto d’affirmer que la coopération bilatérale connaîtra un renforcement d’ici quelques années ce qui contribuera à la croissance des PIB et des recettes budgétaires des deux pays.

    Eurostat – Avec 5,1 et respectivement 5,5 euros, la Bulgarie et la Roumanie ont enregistré en 2017 les coûts horaires les plus bas de la main d’œuvre de l’UE, selon des données rendues publiques jeudi par Eurostat. Au pôle opposé, on retrouve le Luxembourg, le Danemark et la Belgique. Précisons que le coût horaire moyen de la main d’œuvre a été de 23,1 euros dans la zone euro et de 26,9 euros en dehors de celle-ci.

    Météo – Le Ministère roumain des Affaires Intérieures a augmenté le nombre de ses effectifs et d’outils de déneigement et de déblayage dans tous les départements placés en alerte au mauvais temps. C’est ce qu’a fait savoir jeudi le ministre roumain de l’intérieur, Mme Carmen Dan, à l’issue d’une réunion du Commandement d’hiver qui réunit les institutions en charge des problèmes provoquées par le mauvais temps. Du coup, 13500 salariés du Ministère- sapeurs-pompiers, gendarmes et policiers sont prêts à intervenir. Les autorités locales avaient déjà décidé de fermer les écoles et maternelles de Bucarest et de plusieurs autres comtés du sud du pays. Une mesure similaire avait été adoptée pendant une semaine, fin février. Les météorologues ont émis une alerte code jaune aux tempêtes de neiges valable à partir du jeudi après-midi et jusqu’à vendredi dans la soirée sur la moitié sud du pays, où une nouvelle couche de neige devrait se former. Des précipitations mixtes pluie-neige sont attendues sur le sud-est, là où le verglas risque de se former sur les routes. Une vigilance orange est valable à partir de jeudi soir sur le sud-ouest et le sud en raison des chutes de neige et du vent fort, dont la vitesse dépassera la 65 – 70 km à l’heure. Les températures, particulièrement basses pour cette période de l’année, vont de – 4 à 6 degrés.

  • 09.01.2018 (mise à jour)

    09.01.2018 (mise à jour)

    Police – La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, a proposé mardi au premier ministre Mihai Tudose de destituer le chef de la Police Roumaine, Bogdan Despescu, dans le contexte du scandale autour d’un agent de police accusé de pédophilie. La ministre a aussi demandé la destitution du chef du Service de Contrôle Interne de la Brigade de Police Routière, où travaillait le policier en question, ainsi que la destitution du chef du Service Homicide de la Police de la Capitale, pour ne pas avoir solutionné d’autres cas visant le même agresseur. Carmen Dan s’est déclarée complètement mécontente des explications fournies par les officiels de la Police Roumaine dans l’affaire de ce policier accusé de pédophilie. Elle a également demandé que l’ensemble de la procédure des examens organisés par le ministère de l’Intérieur soit repensée.

    Santé – « Le système sanitaire public nécessite un traitement choc qui soit administré pour l’infrastructure médicale, pour acheter des équipements modernes et pour motiver le personnel spécialisé ». Cette déclaration a été faite mardi par le premier ministre roumain, Mihai Tudose. Il a ajouté que l’Exécutif envisageait de construire les 8 hôpitaux régionaux et l’hôpital républicain assumés par le programme de gouvernance. Par ailleurs, c’est toujours mardi que le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog, a signé plusieurs contrats d’une valeur de totale d’environ 20 millions d’euros, suite auxquels 34 hôpitaux de Roumanie seront dotés d’équipements médicaux.

    Sécurité – « Les pays et les sociétés de la région sont, pour la Russie, un polygone d’essai pour de nouvelles manifestations », a déclaré mardi le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melecanu. A son avis il s’agit de tactiques hybrides, attaques cybernétiques, campagnes de propagande et fausse nouvelles ou encore d’activités militaires élargies dans le voisinage du territoire de l’OTAN. Par conséquent, l’instabilité régionale s’accentue, a expliqué le ministre. Dans ce contexte, il faut entre autres renforcer les relations stratégiques avec les pays de la zone de la Mer Noire, développer ses propres capacités militaires et accélérer les projets visant la sécurité énergétique, a insisté Teodor Melescanu. Il s’exprimait dans le cadre d’un débat portant sur les «Défis de sécurité dans la zone de la Mer Noire », organisé par l’Institut Hudson de Washington.

    Commerce – En 2017, la Roumanie a continué à importer plus qu’elle a exporté, le déficit commercial augmentant de presque 3%, selon les données de l’Institut national de la statistique. Bien que les exportations aient augmenté d’environ 9%, elles restent inférieures aux importations, d’où un déficit de 1,12 milliards d’euros. La plupart des échanges commerciaux ont été faits avec d’autres Etats membres de l’UE.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, en Roumanie, il fera toujours trop chaud pour cette période de l’année. Le ciel sera toutefois couvert sur le sud et le sud-ouest, où l’on attende de la pluie. Le vent sera plus fort dans le sud, l’est, le sud-ouest et en montagne. Les températures maximale iront jusqu’à 12 degrés.

  • Le marché agroalimentaire roumain

    Le marché agroalimentaire roumain

    2016 compte pour une des meilleures années agricoles en Roumanie. Malgré cela, le pays a atteint un record historique pour les importations de produits agroalimentaires, soit 6 milliards d’euros. En plus, son déficit commercial a dépassé les 500 millions d’euros, un niveau six fois supérieur à celui enregistré en 2015, lorsqu’il se chiffrait à 89 millions d’euros, révèle l’Institut national de la statistique. Quant aux exportations de tels produits, elles ont totalisé 5,95 milliards d’euros, soit une progression de 3,8% par rapport à 2015. L’année dernière, l’UE a été le principal partenaire de la Roumanie en matière de commerce aux produits agroalimentaires. C’est le blé qui a occupé la première place sur la liste des produits exportés. 7 millions de tonnes ont été exportées, soit deux de plus qu’en 2015, contre 1,14 milliards d’euros. Ce blé, provenant en grande partie de Hongrie et de Bulgarie, avait été réexporté. Toujours en 2016, la Roumanie a importé 63.500 tonnes de fromages et 190.700 tonnes de lait et de crème aigre, une quantité supérieure de 26% par rapport à celle de 2015.

    Stefan Pădure, président de l’Association pour la promotion des produits agroalimentaires roumains, explique pourquoi ces importations ont augmenté : « Après la diminution de la TVA sur les denrées alimentaires, cette taxe s’applique au consommateur final, et ce dans les conditions où la Roumanie ne crée pas trop de valeur ajoutée ou n’exporte pas en priorité des produits à valeur ajoutée. Par conséquent, le consommateur a eu la possibilité de choisir, il a bénéficié d’une réduction des prix pour toutes ces catégories de produits, quelle qu’en ait été l’origine: marché communautaire ou pays tiers. Pratiquement, celui qui promouvait le produit formait aussi l’habitude de consommation. Autrement dit, si les chaînes de supermarchés apportaient des produits importés de l’espace communautaire, le consommateur n’avait pas vraiment la chance d’opter pour des produits autochtones. C’est là une conséquence du marché libre, ce qui explique aussi le poids des importations de produits dérivés. Nous avons exporté surtout du blé et du maïs, au détriment des produits dérivés. Prenons l’exemple de l’élevage d’animaux, cette première étape, suivie par celle de la transformation de la viande. Là non plus, les choses ne sont pas très bien mises au point en Roumanie. Nous importons y compris les cochonnets, parce que nous manquons et de stratégie et d’objectifs clairs. D’où l’impossibilité de nous concentrer sur certains segments par le biais des instruments financiers, tels que les fonds structurels et de cohésion. Nous avons visé non pas à atteindre des objectifs, mais à absorber cet argent ».

    La viande de porc arrive en tête des importations de produits agroalimentaires en 2016: 200 mille tonnes, d’un montant total de 350 millions d’euros. Depuis un certain temps, l’élevage porcin est confronté à de nombreuses difficultés et sous-financé.

    Beaucoup d’éleveurs de cochons se sont réorientés vers les fermes d’engraissement, moins coûteuses par rapport aux fermes de reproduction, très peu nombreuses en Roumanie. Les effectifs porcins se chiffrent en Roumanie à environ 4,2 millions de têtes. De ce point de vue, le pays se classe 9e dans l’Union européenne, après l’Allemagne, l’Espagne, la France, le Danemark, les Pays-Bas, la Pologne, l’Italie et la Belgique.

    Ioan Ladoşi, président de l’Association des producteurs de viande porcine de Roumanie, s’exprime au sujet de la situation dans ce domaine: « Le secteur de la viande porcine a connu une période difficile à l’exportation. Depuis plus de 10 ans, la Roumanie n’a pas pu exporter de viande de porc à cause des problèmes de peste porcine. Une pause longue, donc, pendant laquelle des marchés et des contacts ont été perdus, et il n’est pas facile de revenir sur un marché de plus en plus compétitif comme celui de la viande de porc – et mondialisé surtout. Les contacts perdus doivent être renoués. Entre temps, le marché a changé, il y a d’autres joueurs, d’autres acheteurs. Nous avons un début timide, mais il faut avoir aussi une structure et une puissance économique très sérieuse pour compter sur l’exportation de viande de porc, et pour compter comme exportateur d’une telle denrée. Cela fait au moins 8 ans que j’ai porté à la connaissance des autorités que nous aurions besoin du double de truies par rapport au nombre existant. Et ce pour couvrir le nécessaire en porcelets… Ce n’est pas facile de faire une ferme de reproduction, les coûts sont dix fois plus importants. Les statistiques européennes indiquent que les petites fermes meurent dans toute l’Europe. On assiste à un processus de consolidation particulièrement ample au niveau du continent. Il ne faut pas s’étonner que l’Espagne soit devenue un des moteurs principaux de la production de viande porcine en Roumanie, parce qu’ils ont eu une stratégie et n’ont pas accordé d’aides aux fermes de moins de 2500 truies. Plus on baisse, plus la vente est difficile et les coûts – plus grands. »


    Récemment, les autorités roumaines ont approuvé le Programme « Viande de porc des fermes roumaines » pour dépasser les difficultés de cette branche. Le projet sera mis en place entre 2017 et 2020, et l’enveloppe des aides d’Etat est pour cette année de 86 millions d’euros. Fin mai, la Roumanie a été admise sur la liste officielle des Etats sans peste porcine, et des pays tels le Japon, les Etats Unis, le Canada ou le Mexique ont déjà manifesté leur intention d’entamer des négociations pour la vente de viande de porc.

    A cause des intermédiaires, les éleveurs ovins de Roumanie ont aussi des problèmes pour vendre leurs animaux vers les pays arabes. Entre le fermier roumain et le consommateur final il peut y avoir même trois intermédiaires. Dans ce cas aussi, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a promis d’intervenir pour éliminer les intermédiaires dans l’exportation de moutons vers les pays du Golfe. Il se donne pour tâche de convaincre les importateurs à venir chercher directement les moutons en Roumanie, soit en investissant ici dans des fermes de quarantaine et dans des abattoirs, soit dans leur pays d’origine. Les pouvoirs publics promettent aussi du soutien financier pour la vente de la laine. Après la disparition des fabriques d’étoffes en laine et des fabriques de tapis, la laine n’est plus recherchée en Roumanie. Les éleveurs ovins et caprins se sont plaints à maintes reprises d’être contraints, ces dernières années, à brûler ou à enterrer la laine de leurs animaux parce qu’il n’y a pas d’acquéreurs. Le ministère de l’Agriculture promet aux éleveurs 1 leu pour chaque kilo de laine vendu, mais pas plus de 15000 euros en 3 ans. (Trad. Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 21.06.2017

    A la Une de la presse roumaine 21.06.2017

    Un seul titre à la Une de la presse roumaine, en ce mercredi matin : « Journée décisive pour le premier ministre Grindeanu. Les députés et sénateurs de Bucarest se réunissent pour voter la motion de censure déposée par la coalition au pouvoir contre le gouvernement qu’elle avait formé elle-même il y a 5 mois. La presse fait des calculs et des pronostics. En attendant le résultat final, parlons économie. La presse constate que «la Roumanie est devenue le plus grand exportateur de céréales de l’UE» ou bien elle dresse un nouveau bilan des 10 années d’appartenance de la Roumanie à l’UE et analyse les principaux pièges pour le développement du pays, tels qu’ils sont exprimés par les différents ambassadeurs de Bucarest.

  • 09.01.2017 (mise à jour)

    09.01.2017 (mise à jour)

    Froid et neige — La plupart des départements roumains restent en vigilance orange aux températures extrêmes dans les 24 prochaines heures. Les minimales iront de -29 à -15 degrés, tandis que les maximales ne sont pas plus réjouissantes, devant s’encadrer entre -15 et -10 degrés. Malgré une consommation record, ces derniers jours, la Roumanie n’a pas de difficultés d’alimentation en gaz ou en électricité, a indiqué le ministre roumain de l’Energie, Toma Petcu. Il a toutefois prévenu que la consommation atteindra un pic historique à cause des températures glaciales ; toutefois, les réserves sont suffisantes pour pallier les besoins, même si la période de froid polaire se prolonge. Néanmoins, à cause de la demande en forte hausse, la Roumanie n’a pas pu venir en aide à la Bulgarie voisine qui se voit confronter à des problèmes énergétiques, a encore regretté le responsable roumain.



    Les chutes de neige des derniers jours ont plongé dans le noir et ont privé d’eau potable nombre de localités, notamment du sud-est de la Roumanie. La circulation sur l’autoroute qui relie Bucarest à la côte de la mer Noire a pourtant été rouverte lundi, après les chutes de neige abondantes du weekend. Un déluge qui a gravement perturbé les trafics routier, ferroviaire et naval. A travers le pays, des dizaines de trains ont été annulés et plusieurs vols ont enregistré des retards. En raison du grand froid, les écoles, lycées et maternelles ont été fermées dans 21 départements, notamment dans le sud et l’est du pays, y compris à Bucarest. Cette mesure sera maintenue jusquà la fin de cette semaine, dans 16 comtés et dans la capitale. Les étudiants de neuf universités n’ont également pas de cours jusqu’à mercredi.



    Hiver — Le froid polaire s’est d’ailleurs emparé de l’ensemble de l’Europe, depuis l’est- de la France jusqu’en Italie et en Grèce, le nombre des victimes des basses températures se chiffrant à une quarantaine de personnes. La plupart des personnes décédées sont enregistrées en Pologne. La diplomatie roumaine met en garde les voyageurs à l’égard des conditions météorologiques particulièrement difficiles dans de nombreux pays, dont l’Italie, la Turquie, la Bulgarie, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine. A l’origine de cette situation est une masse d’air polaire qui est descendue sur le continent depuis la Scandinavie.



    Parlement — La Chambre des députés du Parlement roumain travaillera en régime extraordinaire jusqu’à la fin janvier, a décidé le Bureau permanent, soit la direction de la Chambre basse. Selon le président de la Chambre des Députés et leader du PSD, Liviu Dragnea, ce geste était nécessaire pour que le gouvernement de la coalition PSD — ALDE puisse émettre des décrets gouvernementaux, alors que le législatif est actuellement en vacances. La coalition au pouvoir tente ainsi de contourner le blocage survenu après que deux partis de l’opposition, le PNL et l’USR, ont attaqué à la Cour constitutionnelle la loi qui permet à l’exécutif d’émettre des décrets gouvernementaux durant les vacances parlementaires. Les deux partis d’opposition ont souligné que l’acte réglementaire permettrait au cabinet du social-démocrate Sorin Grindeanu de modifier des lois organiques par des décrets, ce qui est contraire à la Constitution. En revanche, le chef des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, estime que cette démarche est une tentative de bloquer l’activité de l’exécutif. La saisine de l’opposition sera examinée jeudi par la Cour constitutionnelle, ont fait savoir des responsables de de cette institution à Radio Roumanie.



    Statistiques — En décembre 2016, la valeur des exportations roumaines s’est chiffrée à 5,3 milliards d’euros, soit près de 12% de plus par rapport à la même période de 2015. Néanmoins, les importations aussi ont enregistré une progression de 11,6%, dépassant les 6 milliards d’euros, apprend-on par des chiffres provisoires, publiés par l’Institut national de la statistique. Le déficit commercial a ainsi excédé les 860 millions d’euros. En outre, les statisticiens roumains ont annoncé que le taux du chômage s’est chiffré en novembre dernier à 5,7%. Le nombre des chômeurs a été de 521 mille, en baisse tant par rapport au mois précédent que par rapport au même mois de l’année 2015. Le taux de chômage a été de 6,5% dans le cas des hommes et de 4,7% dans celui des femmes.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, campe sur la 4e place du classement mondial WTA, publié lundi. La Roumaine, qui a été éliminée des huitièmes de finale du tournoi de Shenzen, en Chine, est à une distance de 163 points de la troisième marche du podium occupée par la Polonaise Agnieszka Radwanska. Trois autres Roumaines sont également à retrouver parmi les 100 meilleures joueuses du monde — Irina Begu, 30e, Monica Niculescu, 40e , et Sorana Cârstea, 78e. L’Allemande Angelique Kerber reste, elle, la leader mondiale, suivie par l’Américaine Serena Williams.

  • L’évolution du commerce roumain

    L’évolution du commerce roumain

    Pour les 3 premiers trimestres de cette année, le déficit commercial en Roumanie vise notamment les produits agro-alimentaires : les importations dépassent les exportations, fait savoir le ministère de l’Agriculture de Bucarest. Les exportations ont augmenté de 3% par rapport à la même période de 2015, alors que les importations ont connu une hausse de plus de 9%. C’est l’UE qui reste le principal partenaire de la Roumanie dans le commerce agro-alimentaire, Bucarest important d’autres Etats membres principalement de la viande de porc fraîche et réfrigérée, des produits de pâtisserie, de boulangerie et des biscuits, ainsi que du blé, du sucre et du café. Pour ce qui est des exportations, la Roumanie en rapporte surtout grâce à la livraison de céréales à l’intérieur et à l’extérieur de l’espace communautaire. Sur la première place des exportations on retrouve le blé et le méteil (un mélange de blé et de seigle), dont la valeur s’élève à quelque 862 millions d’euros pour une quantité de 5,2 millions de tonnes. Les céréales sont suivies par les cigares et par les graines de colza, de maïs, de tournesol et d’orge.

    Par ailleurs, selon une analyse de l’agence roumaine de conseil en marchés financiers, KeysFin, le commerce en ligne de Roumanie bat tous les records d’une année à l’autre, allant dépasser en 2016 le seuil des 6 milliards de lei (1,4 milliards d’euros). Les affaires dans ce secteur se situent donc à un niveau historique pour la Roumanie. Et pour cause, le chiffre d’affaires du commerce électronique roumain au augmenté de 1,68 milliards de lei en 2011, à 5,47 milliards de lei (1,21 milliards d’euros) en 2015. Cette croissance des affaires a été favorisée par le développement spectaculaire des services commerciaux en ligne, offerts à présent par 5300 sociétés, soit 2600 de plus par rapport à il y a 5 ans. Selon les statistiques de la même compagnie, vu la croissance de l’intérêt des Roumains pour les produits et les services proposés via lnternet, la rentabilité du secteur a progressé elle aussi, de 10 millions d’euros en 2011 à près de 52 millions d’euros en 2015, alors que pour cette année les estimations tablent sur près de 67 millions d’euros.

    Un seul exemple : les résultats spectaculaires de la campagne de discounts Black Friday (Le Vendredi Fou) ont montré qu’en Roumanie le commerce en ligne est devenu un phénomène national. De l’avis des analystes financiers de KeysFin : « ce ne sont pas forcément les réductions de prix, mais surtout le volume spectaculaire des ventes qui ont démontré que les Roumains s’intéressent de plus en plus aux magasins virtuels. » Selon les données, lors de la dernière campagne Black Friday environ 500 transactions par minute ont été effectuées, soit le double par rapport à 2015, la transaction la plus importante a approché les 32.000 euros, une commande en ligne faite depuis la Hongrie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Dacia, entre Pitesti et Tanger

    Dacia, entre Pitesti et Tanger

    Le fabricant s’automobiles Dacia Groupe Renault a confirmé mercredi son intention de délocaliser une partie de sa production de la variante break de la Logan à Tanger, au Maroc. Renault, qui détient 99,43% des actions de Dacia a pris cette décision afin de permettre aux usines roumaines d’augmenter la production de SUVs Duster, pour lesquels la demande européenne est de plus en plus importante, a fait savoir la direction de la société roumaine.

    Les premières informations à ce sujet sont parues initialement dans la presse française, selon laquelle ce transfert de la production nécessite un investissement au Maroc de 20 millions d’Euros. Jusqu’ici la Logan MCV était produite uniquement en Roumanie, à Mioveni, près de Pitesti. Le communiqué officiel vient d’apaiser les esprits parmi les ouvriers de Dacia, qui avaient entendu des rumeurs selon lesquelles une éventuelle délocalisation impliquerait des licenciements massifs à Pitesti.

    Mais l’annonce du géant français de l’automobile peut être décryptée aussi comme un avertissement destiné aux autorités roumaines pour qu’elles construisent plus vite une autoroute à travers les Carpates entre les villes de Pitesti et de Sibiu. La semaine dernière lors d’une réunion avec les responsables des usines Dacia et Ford de Roumanie, le ministre des Transports, Sorin Buse, a promis de construire une autoroute entre les villes de Craiova (où se trouvent les usines Ford) et Pitesti avec des fonds structurels avant 2020 et une autre de Pitesti à Sibiu jusqu’en 2021. Le principal but de ces projets d’infrastructure c’est de relier plus facilement à l’Europe ces deux usines, mais aussi d’autres entreprises du domaine, qui possèdent des sites industriels dans le sud de la Roumanie.

    Selon le plan stratégique de transport de Roumanie, récemment approuvé par le gouvernement de Bucarest, avant 2036, les Roumains pourraient circuler sur 11 nouvelles autoroutes. Sur les 6800 kilomètres de routes à construire, les autoroutes compteront pour 1500 km, alors que plus de 1300 seront des routes express. Ce qui plus est, plus de 5 mille kilomètres de chemin de fer seront également modernisés, suivis par une quinzaine d’aéroports et une trentaine de ports. Le but de cette stratégie est de rendre plus fluide le transport de fret en Roumanie, afin de favoriser aussi les exportations de véhicules.

    Par ailleurs, la presse française évoque aussi la possibilité qu’un prochain modèle Dacia ou Renault, la citadine Kwid, soit assemblé en Roumanie. Vu que les stratégies des grands producteurs d’automobiles sont toujours secrètes, l’unique information disponible est celle selon laquelle les actuelles modèles Logan et Sandero seront présentés dans un nouvel look au Mondial de l’automobile de Paris, à la fin septembre. Par ailleurs, Ford a annoncé le début en 2017 de la production d’un nouveau modèle à Craiova, le SUV urbain Ecosport.

    Rappelons-le, la première Dacia a été produite en Roumanie en 1966. C’était une licence de la Régie Renault. En 1999, le Groupe Renault a racheté Dacia en 1999, qui compte actuellement pour 30% de ses ventes. Ford produit des véhicules en Roumanie depuis 2009, avec une production maximale de 300 mille unités par an. Dacia est en tête des exportateurs roumains, alors que Ford Roumanie est en troisième position dans ce classement.

  • A la Une de la presse roumaine – 21.07.2016

    A la Une de la presse roumaine – 21.07.2016

    La réaction de la société civile de Roumanie aux évolutions en Turquie ; mais aussi une radiographie de l’éducation nationale réalisée par le nouveau ministre ; les effets sur l’économie roumaine de la fuite des cerveaux, documentée par le Fonds monétaire internationale ; des exportations roumaines dont on parle peu ou pas du tout ; ou encore les cinq problèmes auxquels se heurtent les familles roumaines – ce ne sont que quelques-uns des sujets abordés par la presse en ligne de ce jeudi.



  • L’industrie agroalimentaire roumaine …

    L’industrie agroalimentaire roumaine …

    L’année dernière, la Roumanie a exporté plus de 15 millions de tonnes de produits agroalimentaires – un chiffre supérieur de 4,6% par rapport à 2014. La valeur de ces exportations s’est montée à 5,73 milliards d’euros – progressant de 6% par rapport à 2014, selon le ministère roumain de l’Agriculture et du Développement rural. Après deux années d’excédent, le commerce extérieur enregistre pourtant de nouveau un déficit de produits agroalimentaires. En 2015, les importations d’aliments se sont montées à 8,5 millions de tonnes et se sont chiffrées à près de 6 milliards d’euros, par rapport à 6 millions de tonnes de produits alimentaires importés en 2014 pour environ 8 milliards d’euros. Par conséquent, le déficit de la Roumanie dans le domaine s’est élevé à 89 millions d’euros.

    Le produit qui a rapporté le plus au commerce intra et extra-communautaire roumain a été le maïs, avec 960 millions d’euros pour 5 millions de tonnes exportées. Le maïs est suivi par les cigares et les cigarettes avec 917 millions et demi d’euros. Le blé occupe la 3e place des produits les plus profitables, avec 692 millions et demi d’euros pour 3 millions et demi de tonnes. De même, les graines de tournesol et de colza ont rapporté à la Roumanie 300 millions d’euros en 2015. Par ailleurs, la Roumanie est toujours «championne » côté importations de viande fraîche de porc, vu que près de 189.000 tonnes ont été importées l’année dernière, chiffrées à presque 296 millions d’euros. En 2015, l’UE a été le principal partenaire du commerce agroalimentaire de la Roumanie qui lui a livré 65% de ses produits. En même temps, la Roumanie s’est procuré 81% des produits d’autres Etats membres de l’Union.

    Mais quels sont les défis concrets que l’industrie agroalimentaire roumaine doit relever ? Voici la réponse d’Emil Dumitru, président de la Fédération Pro Agro : « L’industrie agroalimentaire roumaine a fait des efforts considérables pour se doter de technologie de dernière génération, pour que les produits transformés dans nos fabriques s’élèvent aux normes les plus rigoureuses et pour produire des aliments de qualité. Tous nos produits sont vérifiés du point de vue sanitaire-vétérinaire. S’il y a des rumeurs concernant la concurrence déloyale ou la qualité douteuse de certains produits du commerce intra-communautaire ou avec des pays tiers, c’est à l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et pour la sécurité des aliments de la Direction d’inspections techniques et de contrôle du ministère de l’Agriculture de contrôler tous les produits concernés. A ce moment-là nous saurons précisément qui sont ces importateurs, et de quels produits il s’agit. Il n’est pas recommandable de généraliser et de dire que tous les produits sont d’une qualité douteuse parce que les consommateurs ne sauront plus quoi choisir. Je vous dis très clairement que, du point de vue de la qualité, la Roumanie se porte très bien et a une excellente traçabilité côté produits laitiers transformés, viandes et autres. Certes, vu que c’est une période de crise, il y a différents opérateurs économiques opportunistes qui tentent de mettre sur le marché roumain toute sorte de produits non conformes. S’ils sont non conformes, il faut les retirer du marché. Mais avant de les retirer il faut les découvrir».

    Le président de la Fédération Pro Agro a également mis en question la manière dont sont calculés certains prix : «Nous ne comprenons pas quel est le mécanisme par lequel les prix sont calculés, alors que nous exportons une tonne de viande de poulet pour un certain prix, et que ce qui provient du commerce intracommunautaire coûte presque la moitié. Pratiquement, nous nous posons des questions sur la qualité de ces produits provenant du commerce intracommunautaire et la seule réponse correcte est à retrouver chez les autorités publiques chargées de la réglementation et du contrôle. Tout ce que nous faisons, c’est de tirer un signal d’alarme. »

    Les producteurs roumains se confrontent aussi avec d’importants problèmes dans leur relation avec les hypermarchés. Emil Dumitru : « Les hypermarchés qui détiennent une position dominante, une position de force, ont réussi à imposer toute sorte de taxes et commissions qu’ils appliquent à nos producteurs de l’industrie agroalimentaire et c’est par ces canaux de vente modernes qu’est commercialisée 50% de la production agroalimentaire du pays. Il est clair qu’il faut trouver un équilibrLe produit qui a rapporté le plus au commerce intra et extra-communautaire roumain a été le maïs,e, rétablir certaines règles inéquitables à présent. Leur force de négociation est supérieure de beaucoup à celle de notre producteur autochtone, et les négociations devraient se baser surtout sur le principe du partage correct du profit par filière de produits, bref tant le producteur de matière première que celui qui la transforme et le commerçant doivent en égale mesure gagner de l’argent. Actuellement tout le profit va au commerçant et les autres arrivent à vendre à perte. »

    A la mi-mars, le fromage du type « Telemea » de Ibanesti a été le premier produit roumain inclus dans le Registre européen des produits d’origine protégée. Le « telemea d’Ibanesti » est une spécialité de fromage obtenue à partir du lait des vaches élevées dans la région de la Vallée du Gurghiu, salée par l’utilisation de la saumure provenant des fontaines à eau salée de la localité d’Orsova. Elle peut être produite uniquement dans la région des localités Gurghiu, Hodac et Ibanesti du comté de Mures, qui font partie de la Vallée du Gurghiu. Cette méthode de fabrication du fromage a été transmise de génération en génération.

    A la mi-février, la Roumanie avait réussi à enregistrer au niveau européen « le salami de Sibiu » en tant que produit à indication géographique protégée, celui-ci étant le deuxième produit à porter le label IGP après la marmelade de prunes de Topoloveni, certifiée en 2011. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • Le commerce extérieur roumain sous la loupe des spécialistes

    Le commerce extérieur roumain sous la loupe des spécialistes

    En 2015, le déficit commercial de la Roumanie s’est monté à 8,37 milliards d’euros, un chiffre supérieur de 2,31 milliards à celui rapporté en 2014, informe l’Institut national des Statistiques. Le volume des exportations a augmenté de 4,1%, jusqu’à 54,6 milliards d’euros, tandis que les importations ont connu une hausse de 7,6%, totalisant presque 63 milliards d’euros. En ce qui concerne les échanges intracommunautaires de biens, il convient de mentionner qu’en 2015, leur valeur a légèrement dépassé les 40 milliards d’euros à l’expédition et approché les 49 milliards d’euros à l’introduction, représentant 73,7% sur le total des exportations et 77,2% sur celui des importations. Par ailleurs, en 2015 le montant des échanges extracommunautaires a été de 14,36 milliards d’euros à l’exportation et de 14,38 milliards d’euros à l’importation, soit 26,3% du total des exportations et 22,8% de celui des importations.

    Sur l’ensemble des produits commercialisés l’année dernière, les véhicules et les équipements de transports ont occupé une place importante, selon l’analyste économique Aurelian Dochia: « Depuis quelques années, on assiste à un ralentissement du rythme des exportations ce qui est absolument normal étant donné l’actuel contexte européen. Du coup, la Roumanie devrait booster sa consommation interne afin que son influence positive sur l’économie soit comparable à celle des exportations. On constate que cette consommation a rempli son devoir puisque la dynamique de la croissance est significative. Quant aux exportations, je vous invite à remarquer la performance enregistrée par la Roumanie dans le domaine des services, notamment dans le secteur des transports, dont le taux de croissance est des meilleurs. Cela veut dire que la Roumanie est devenu dernièrement un fournisseur de services important au sein de l’UE. C’est un grand pas en avant surtout pour un pays qui, il y a quelques années, enregistrait un déficit en matière de services de commerce extérieur. Or, il est important d’enregistrer un excédent dans ce domaine aussi ».

    Par ailleurs, l’économiste en chef de la Banque centrale de Roumanie, Valentin Lazea, pense que dans le cas de la Roumanie, le modèle économique à succès devrait s’articuler autour des atouts mis à profit par les pays de Visegrad pour surmonter plus facilement la crise économique: « Les pays qui sont sortis victorieux de la dernière crise économique sont ceux dont les exportations sont plus diversifiées, qui exportent non seulement des biens mais aussi des services. Ce pays – là ont connu un fort surplus de compte courant, grâce à un volume des exportations supérieur à celui des importations. Au pôle opposé, on retrouve les grands perdants de la crise, représentés par les Etats qui ont affiché un déficit de compte courant significatif, tels le Brésil, le Nigeria ou d’autres pays exportateurs de matières premières. Dans le camp des gagnants, on retrouve la Pologne, la Hongrie et d’autres pays du groupe de Visegrad. A mon avis, la Roumanie se trouve à mi – chemin entre les deux catégories. Pour rejoindre les gagnants, il faudrait que Bucarest accepte l’idée d’avoir un surplus de compte courant – une idée rejetée jusqu’à présent par les élites politiques roumaines. On pourrait devenir, comme d’autres pays de Visegrad le sont, l’atelier de production de l’Allemagne ou de l’Autriche ou de certains autres pays occidentaux. C’est un chemin déjà emprunté par nombre de pays. »

    Aux dires de Valentin Lazea, pour faire de la performance économique, la Roumanie devrait encourager les exportations et les investissements et non pas la consommation interne, sinon elle risque de tomber dans le piège du revenu moyen, d’assister à la détérioration de son compte courant et de se heurter à des difficultés de financement. La plupart des pays pris à ce piège sont ceux qui ont augmenté le revenu moyen par tête d’habitant de 2000 dollars à 8000 – 12000 dollars et qui se contentent d’une telle performance sans faire d’efforts pour booster leur compétitivité.

    Le secrétaire général de l’Association nationale des exportateurs et importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu, a présenté les mutations survenues pendant la crise économique en ce qui concerne la structure des exportations: «Cette crise a donné une bonne leçon à la Roumanie. Elle a tout d’abord conduit à la restructuration de l’offre commerciale. En clair, après la crise, la métallurgie, la pétrochimie et l’industrie légère, les trois secteurs d’excellence de l’économieroumaine, ont cédé la première marche du podium aux industries électrique et électronique et aux technologies de l’information, suivies par les constructions automobiles et la production d’équipements et outillages pour la construction de machines. Cette même crise nous a ramenés à la réalité. Nous avons donc compris que la Roumanie ne pouvait rester indéfiniment et entièrement dépendante du marché européen, lequel absorbe les trois quarts de ses exportations. Par conséquent, les entreprises publiques et privées se sont orientées vers d’autres marchés, la Roumanie étant devenue compétitive dans bien des régions du monde. Nos ressources n’ont pas tari. Nous continuons à viser les marchés non – européens : la Russie, la Chine, l’Afrique, l’Asie du Sud-Est, autant de zones à grand impact pour les produits roumains. »

    Les exportations roumaines vont principalement vers l’Allemagne, l’Italie, la France, la Turquie, la Hongrie, la Bulgarie, la Grande Bretagne et l’Espagne. La Roumanie importe surtout de pays tels l’Allemagne, l’Italie, la Hongrie, la France, la Chine, la Fédération de Russie, l’Autriche et les Pays-Bas. (trad. Ioana Stancescu, Mariana Tudose).

  • 16.03.2016 (mise à jour)

    16.03.2016 (mise à jour)

    Migration – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe jeudi et vendredi à Bruxelles à la réunion du Conseil européen, lit-on dans un communiqué de l’administration présidentielle de Bucarest. A l’agenda des pourparlers figurent entre autres les mesures supplémentaires visant la crise des migrants, notamment dans le contexte où, vendredi, le président turc Ahmet Davutoglu rejoindra les leaders européens pour une session de travail consacrée à la coopération entre Bruxelles et Ankara.

    Enquête – L’ancien premier ministre roumain à l’époque 2008 – 2012, Emil Boc, actuellement maire de la ville de Cluj (dans le centre du pays), a été auditionné mercredi par les procureurs anti-corruption en tant que témoin dans un dossier portant sur l’activité de l’Agence nationale de restitution des propriétés. Il a déclaré avoir présenté aux procureurs des détails sur les procédures par lesquelles avaient été désignés les représentants des ministères au sein des commissions de différentes agences d’Etat. Dans le dossier en question deux députés libéraux sont accusés d’être intervenus pour permettre à un homme d’affaires de recevoir des dédommagements surévalués. Le préjudice cause en a été estimé à quelque 24 millions d’euros.

    Exportations – Les 10 plus grands exportateurs de l’économie roumaine comptent pour 17% du total des livraisons à l’étranger, chiffrés à près de 10 milliards d’euros, selon les données fournies par l’Institut national de la statistique sur demande du quotidien économique Ziarul Financiar. C’est le secteur automobile qui domine le classement des 10 plus grands exportateurs roumains. Selon le journal mentionné, les exportations ont atteint les 55 milliards d’euros en 2015, lorsque seules 6 compagnies sur 500 ont gardé leurs positions. En même temps, 68 nouvelles sociétés figurent désormais au classement des plus grands exportateurs de Roumanie.

    Bonheur – La Roumanie occupe la 71e place au classement mondial du Bonheur, publié mercredi. L’indice du bonheur mondial a été calculé dans plus 150 pays en fonction du niveau de vie de la population, de l’espérance de vie en bonne santé, du respect des libertés et du niveau de la corruption. Selon l’enquête, le Danemark est le pays le plus heureux au monde, suivi par la Suisse et l’Islande, alors que les populations les moins heureuses sont à retrouver en Afghanistan, au Togo, en Syrie et au Burundi.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec des températures à la hausse, qui iront jusqu’à 14 degrés. Par ailleurs une alerte aux inondations est en vigueur sur plusieurs secteurs du Danube jusqu’au 21 mars.

  • Estimations et résultats économiques

    Estimations et résultats économiques

    En 2017, la croissance économique du pays baissera légèrement jusqu’à 3,7% – selon les prévisions économiques d’hiver publiées récemment par la Commission européenne. L’exécutif communautaire revoyait ainsi à la hausse ses chiffres concernant la Roumanie – 4,1% pour 2016 et respectivement 3,6 % pour 2017.

    L’analyste économique Aurelian Dochia rappelle les facteurs qui déterminent cette croissance en 2016 et 2017 : « Les facteurs sont assez bien connus et la Commission Européenne les souligne, elle aussi. Il s’agit de la baisse des taxes et des impôts et des majorations salariales. C’est ce qui a eu pour effet une augmentation du pouvoir d’achat en 2015 et en 2016 aussi. De ce fait, la demande a, elle aussi, augmenté, stimulant la production et faisant progresser le PIB. En effet, la Roumanie est le deuxième Etat de l’UE, après l’Irlande, à enregistrer une croissance économique importante en 2016. Pourtant il faut souligner que, aux yeux de la Commission européenne, cette croissance n’est pas soutenable. Aussi, en 2017, la croissance devrait-elle ralentir en Roumanie et se chiffrer à 3,7% contre 4,2% en 2016, rappelons-le. Cela signifie que la croissance a été stimulée de manière un peu artificielle, ce qui peut engendrer certains déséquilibres. Par exemple, le déficit budgétaire doit augmenter en 2016 et surtout en 2017, lorsqu’il devrait atteindre 3,8%, dépassant la cible de 3%, fixée par les normes européennes. La Roumanie court donc le risque de faire de nouveau l’objet d’une procédure pour déficit excessif. La dette publique augmentera, elle aussi. Ce pic prévu pour 2016 traduit en fait une croissance fondée plutôt sur l’endettement, pour ainsi dire. »

    Récemment, l’Institut National de la Statistique a fait savoir qu’en 2015, la Roumanie a enregistré une croissance de 3,7%. L’analyste économique Aurelian Dochia explique: «Les mêmes facteurs pris en compte pour les prévisions de l’UE sont entrés en jeu en 2015, à savoir la réduction des taxes et des impôts et les majorations salariales. Car, rappelons-le, l’impact de ces facteurs a commencé à se faire sentir depuis un an déjà, depuis que le gouvernement a appliqué des mesures pour augmenter le salaire minimum et ramener les salaires diminués dans le secteur public à leur niveau antérieur. Plusieurs mesures ont été prises, qui ont augmenté les revenus de la population, ce qui a fait augmenter la consommation. Ce processus se poursuivra en 2016 aussi, pourtant, sur le long terme, la croissance ne semble pas soutenable et il faudra remplacer ce facteur de croissance par un autre. »

    A son tour, l’économiste en chef de la Banque nationale de Roumanie, Valentin Lazea, estime que notre pays doit décider s’il se veut un exportateur compétitif ou un marché pour les étrangers. C’est en fonction de cette décision qu’il faudra choisir des politiques économiques adéquates, car il y a une différence significative entre une politique fiscale de réduction de la TVA, une politique monétaire d’appréciation de la monnaie nationale et une politique structurelle quasi stationnaire. Le principal objectif en est de stimuler la consommation. Comment ? D’abord en stimulant la production à l’aide d’une politique fiscale qui vise à réduire les contributions à la sécurité sociale. Ensuite, en soutenant les exportations par une politique monétaire qui table sur une légère dépréciation du taux de change.

    Enfin, on peut opter pour une politique structurelle fondée sur la poursuite des réformes et visant à améliorer la capacité administrative, explique encore Valentin Lazea. Ecoutons-le: «Si la capacité de production interne ne peut pas couvrir la demande de consommation croissante, alors le déficit extérieur augmentera et il faudra le financer en augmentant la dette publique et privée. De même, stimuler un pays avec le niveau de développement économique actuel de la Roumanie, c’est courir le risque de faire plonger le pays dans le piège du revenu moyen. C’est un piège dans lequel tombent la plupart des pays qui atteignent les 10.000 dollars par habitant ; ils se disent : « allez, on peut s’arrêter, on a fait suffisamment d’efforts jusqu’ici ». Le 3e problème qui surgit de cette attitude consumériste, c’est qu’il faut faire la différence entre deux types de consommation. Explication : depuis 2009 jusqu’au 2e trimestre de cette année, nous devons stimuler la consommation dans un contexte où il y a un déficit de demande. Mais à partir du 3e trimestre 2016 on aura un excès de demande, ce qui favorisera la hausse de l’inflation et / ou des importations. »

    L’économiste en chef de la Banque nationale de Roumanie précise aussi que les pays ayant misé sur les exportations pour se développer ont dépassé plus facilement la crise économique mondiale et ont réussi à éviter le piège du revenu moyen. Quant à la Roumanie, parmi ses atouts comptent une bonne intégration économique avec l’UE, une économie locale toujours dominée par le capital roumain, plus de la moitié des investissements étrangers directs sont dans des domaines d’activité avec un grand potentiel d’exportation et une partie importante des exportations est liée au domaine des hautes et moyennes technologies. (Trad : Dominique, Valentina Beleavski)

  • 05.11.2015 (mise à jour)

    05.11.2015 (mise à jour)

    Objectifs — L’équilibre et la stabilité en Roumanie sont les deux objectifs que se propose le premier ministre par intérim Sorin Cîmpeanu pour le laps de temps lorsqu’il occupera ces fonctions auxquelles il a été désigné jeudi par le président Klaus Iohannis. Dans le premier discours prononcé en tant que tel, il a indiqué qu’il souhaitait le soutien des partis parlementaires, avec lesquels il souhaite préserver le dialogue. Il a d’autre part assuré le milieu des affaires qu’il ferait tous les efforts pour qu’il n’y ait pas perte de confiance. Après la démission mercredi du premier ministre Victor Ponta, Klaus Iohannis a entamé des consultations avec les partis parlementaires en vue de désigner un candidat à ces fonctions. Jeudi, des consultations ont eu lieu avec les représentants du PSD (n° 1 de la coalition gouvernementale), du PNL et de l’UDMR (les deux d’opposition), ainsi qu’avec le groupe parlementaire des minorités nationales. Vendredi, les consultations se poursuivront avec l’UNPR et l’ALDE (les deux également au pouvoir), ainsi qu’en première avec les représentants de la société civile, qui ont manifesté de manière véhémente dans la rue contre la corruption en politique.



    Réunion — Le président roumain Klaus Iohannis a rencontré jeudi le premier ministre par intérim Sorin Mihai Cîmpeanu. L’Administration présidentielle a précisé que les discussions avaient été centrées sur les priorités de l’immédiat, en l’occurrence le budget de l’Etat 2016 et l’assurance du nécessaire aux hôpitaux pour qu’ils accordent les meilleurs soins aux personnes blessées dans la tragédie qui a eu lieu voici une semaine dans la discothèque bucarestoise. Selon la source citée, les deux officiels ont décidé de la continuation des projets en déroulement, essentiels pour le développement de la Roumanie.




    Protestations – 3e journée de protestations à Bucarest et dans les grandes villes du pays. 15.000 personnes ont demandé le changement de la classe politique et l’éradication de la corruption, mais aussi que les coupables de la tragédie de la discothèque bucarestoise où des dizaines de personnes ont péri soient punis. Mercredi, dans toute la Roumanie, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues et ont demandé, entre autres, la dissolution du Parlement et des élections anticipées.




    Bilan – 133 blessés, dont 80 en état grave, continuent d’être hospitalités, après l’incendie meurtrier survenu dans une boîte de nuit de Bucarest, qui a fait 32 victimes, ont fait savoir les autorités. Le bilan risque de s’alourdir, avertissent les médecins, selon lesquels la composition chimique de la fumée dégagée par les matériaux qui ont brûlé dans la discothèque est dévastatrice. A son tour, le ministre de la Santé, Nicolae Banicioiu, a assuré que les hôpitaux qui accueillent les blessés disposent de tous les médicaments et du matériel nécessaire. Il a également apprécié l’aide des médecins venus de l’étranger.



    Déclaration – Le processus de nomination d’un nouveau gouvernement accentue les incertitudes liées au mix de politiques macroéconomiques, surtout que le budget 2016 n’est pas encore configuré, a déclaré, jeudi, le gouverneur de la Banque nationale de la Roumanie, Mugur Isărescu. Il a précisé, dans ce contexte, que les effets de cette démarche sur l’économie dépendront de la rapidité avec laquelle le nouveau cabinet sera formé et des décisions qu’il adoptera. Mugur Isărescu a assuré que la situation macroéconomique était stable et que la situation économique du pays était bonne dans l’ensemble. D’autre part, la Banque nationale de Roumanie a décidé de maintenir le taux directeur à 1,75% par an et de conserver les niveaux actuels des taux des réserves minimales obligatoires applicables aux passifs en lei et en devises des institutions du crédit.



    Exportations — Les exportations sont à nouveau un moteur de la croissance, ce qui prouve que l’économie roumaine devient toujours plus compétitive et qu’elle est capable de faire face à la concurrence sur les marchés internationaux, a déclaré pour l’agence de presse roumaine Agerpres le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Mihai Daraban. Il estime que les exportations continueront d’enregistrer une hausse annuelle de plus de 7%, pour franchir, en 2016, la barre des 60 milliards d’euros. Par ailleurs, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Roumanie affirme que la croissance des exportations est aussi le résultat de la stratégie visant à reconquérir certains des marchés traditionnels, où la qualité des produits et services roumains est hautement appréciée. Toutefois, Mihai Daraban met en garde contre un phénomène inquiétant, à savoir la diminution du nombre des sociétés autochtones.




    Corruption — La corruption demeure un problème généralisé en Roumanie et affecte tous les niveaux sociaux, a déclaré le procureur général de la Roumanie, Tiberiu Niţu, dans un entretien accordé à la publication espagnole El Pais. Il a affirmé que l’administration publique en était la plus affectée, par les nominations à différentes fonctions faites suivant l’influence politique (parlementaires, ministres, maires, autres officiels locaux). Les domaines de l’éducation, médical et de la police en sont également touchés, a précisé Tiberiu Niţu. Selon lui, le niveau de vie très bas et le désir de beaucoup de gens de s’enrichir rapidement et par tous les moyens, alors que l’Etat ne disposait ni des institutions, ni des instruments nécessaires pour contrôler et combattre cet état de choses a constitué un facteur important pour le développement de la corruption en Roumanie.




    Peste porcine – Les autorités de la région ukrainienne d’Odessa ont confirmé l’apparition d’un foyer de peste porcine africaine à la frontière avec la Roumanie, après que les échantillons prélevés chez des sangliers se sont avérés positifs. Les autorités de Tulcea (sud-est de la Roumanie) ont été informées à ce sujet. Selon le correspondant de Radio Roumanie, une demande de réglementation de la chasse aux sangliers a déjà été transmise à l’Administration de la Réserve de la Biosphère du delta du Danube. Le delta du Danube, dont la majeure partie est située sur le territoire de la Roumanie, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990.


  • 05.11.2015

    05.11.2015

    Bilan – 133 blessés, dont 80 en état grave, continuent d’être hospitalités, après l’incendie meurtrier survenu dans une boîte de nuit de Bucarest, qui a fait 32 victimes, ont fait savoir les autorités. Le bilan risque de s’alourdir, avertissent les médecins, selon lesquels la composition chimique de la fumée dégagée par les matériaux qui ont brûlé dans la discothèque est dévastatrice. A son tour, le ministre de la Santé, Nicolae Banicioiu, a assuré que les hôpitaux qui accueillent les blessés disposent de tous les médicaments et les matériels nécessaires. Il a également apprécié l’aide des médecins venus de l’étranger.



    Consultations — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a fait savoir que, suite à la démission mercredi du premier ministre Victor Ponta, l’intérim du gouvernement de Bucarest serait assuré par le ministre de l’Education, Sorin Campeanu. Cette annonce précède les consultations avec les partis parlementaires en vue de la désignation d’un candidat pour les fonctions de premier-ministre. Klaus Iohannis rencontre aujourd’hui les représentants du PSD (principale formation de la coalition au pouvoir), du PNL et de l’UDMR (tous les deux d’opposition), ainsi que le groupe parlementaire des minorités nationales. Aux consultations de vendredi participeront les représentants de l’UNPR et de l’ALDE (membres de la coalition gouvernementale) et, en première, les représentants de la société civile, laquelle, depuis quelques jours déjà, fait entendre dans la rue son mécontentement envers la corruption.



    Protestations — Les amples manifestations qui ont eu lieu mercredi soir dans les principales villes à travers la Roumanie et qui ont réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes font la Une de la presse internationale. Malgré la démission du premier – ministre Victor Ponta, note lAFP, les protestataires descendus dans la rue, après le drame du club bucarestois, ont réclamé la formation d’un gouvernement technocrate, vu le manque de confiance envers les partis politiques. Reuters note que les protestataires estiment que la démission du cabinet ne devrait représenter que le début d’une réforme de la clase politique et de l’administration publique, qu’ils considèrent comme profondément corrompue. D’après les journalistes de la BBC, ce qui a alimenté la colère des gens contre l’élite politique c’est justement le sentiment que la sécurité a été compromise par la corruption, un problème qui ne date pas d’hier en Roumanie. Au-delà de la classe politico-économique, c’est le système qu’elle entretient qui est l’objet de la colère des manifestants. Alors que les politiciens se sont enrichis de manière exponentielle, ils ont maintenu la Roumanie dans la misère, aux marges de l’Europe, peut-on lire dans les pages de « Liberation ».



    Exportations — Les exportations sont à nouveau un moteur de la croissance, ce qui prouve que l’économie roumaine devient toujours plus compétitive et qu’elle est capable de faire face à la concurrence sur les marchés internationaux, a déclaré pour l’agence de presse roumaine Agerpres le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Mihai Daraban. Il estime que les exportations continueront d’enregistrer une hausse annuelle de plus de 7%, pour franchir, en 2016, la barre des 60 milliards d’euros. Par ailleurs, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Roumanie affirme que la croissance des exportations est aussi le résultat de la stratégie visant à reconquérir certains des marchés traditionnels, où la qualité des produits et services roumains est hautement appréciée. Toutefois, Mihai Daraban met en garde contre un phénomène inquiétant, à savoir la diminution du nombre des sociétés autochtones.



    Peste porcine – Les autorités de la région ukrainienne d’Odessa ont confirmé l’apparition d’un foyer de peste porcine africaine à la frontière avec la Roumanie, après que les échantillons prélevés chez des sangliers se sont avérés positifs. Les autorités de Tulcea (sud-est de la Roumanie) ont été informées à ce sujet. Selon le correspondant de Radio Roumanie, une demande de réglementation de la chasse aux sangliers a déjà été transmise à l’Administration de la Réserve de la Biosphère du delta du Danube. Le delta du Danube, dont la majeure partie est située sur le territoire de la Roumanie, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990.



    Moldova — La Cour Constitutionnelle de République de Moldova va vérifier la légalité de la destitution, il y une semaine, suite à une motion de censure, du gouvernement tripartite pro-européen du libéral-démocrate Valeriu Streleţ. Une demande en ce sens a été adressée à la Cour par un député du PLD, selon lequel qui les initiateurs de la motion, à savoir les socialistes et les communistes pro-russes, ont accusé Streleţ de corruption, sans pour autant présenter de preuves. Encore que membres de la coalition gouvernementale, les députés du Parti Démocrate ont voté en faveur de la motion, ce qui a engendré des tensions supplémentaires au sein de la coalition, dont le Parti Libéral fait lui aussi partie. Des négociations sont en cours afin de créer une nouvelle majorité. Les analystes sont pourtant sceptiques sur leurs chances de réussite et n’excluent pas la dissolution du Législatif et la tenue d’élections parlementaires anticipées.



    Gymnastique — La gymnaste roumaine Larisa Iordache a remporté mercredi à Morges (en Suisse), le concours général individuel de la 32e édition du “Mémorial Arthur Gander”. Récemment médaillée de bronze lors des Mondiaux de Glasgow, Larisa Iordache a été suivie dans le classement par l’Allemande Pauline Schaefer et la Roumaine Diana Bulimar. Le Mémorial Arthur Gander a été créé en 1984, en hommage à l’ancien président de la Fédération internationale de gymnastique.

  • L’économie roumaine en chiffres

    L’économie roumaine en chiffres

    Le commerce, les communications et l’industrie ont surtout contribué à la majoration de 3,7% du PIB par rapport au premier semestre 2014. Plus concrètement, au cours des 6 premiers mois de cette année, la production de l’industrie a avancé de plus de 3% par rapport à la même période de l’année dernière. En même temps, la consommation d’énergie dans l’économie a diminué de plus de 8%. Comment est-ce possible de produire davantage en utilisant moins d’énergie?

    Réponse, avec Cristian Pârvan, secrétaire général de l’Association des Hommes d’Affaires de Roumanie: «L’explication est simple, la structure de la production industrielle passe des produits énergointensifs, tels que la métallurgie ou l’aluminium, vers les produits manufacturés, qui utilisent moins d’énergie et demandent de plus en plus de main d’œuvre, voire, à l’avenir, des automatisations supplémentaires qui engendreront une moindre consommation d’énergie. Toutefois, la Roumanie est toujours 2 fois moins efficace d’un point de vue énergétique que la moyenne européenne et doit travailler davantage sur son efficacité énergétique».

    A son tour, l’analyste économique Constantin Rudniţchi se penche sur les évolutions dans l’industrie roumaine au cours du premier semestre de cette année et sur d’autres résultats de l’économie roumaine: «Les chiffres de l’industrie manufacturière sont extrêmement encourageants pour l’économie roumaine. Ils s’ajoutent à d’autres, dont ceux de la croissance du BTP, secteur qui avait connu des chutes importantes à cause d’une crise prolongée. C’est le dernier secteur à être sorti de la crise économique. On constate également une croissance côté crédits, notamment en monnaie nationale. Les demandes d’autorisations de construction se sont multipliées elles aussi, ce qui témoigne du développement du marché immobilier. Et pas en dernier lieu, on constate une croissance de 4% de la consommation au cours du premier semestre, ainsi que des marchandises alimentaires et non alimentaires. Par conséquent, aux côtés des exportations, tout cela prouve que le marché intérieur est en train de se redresser et que l’économie se porte bien sur son ensemble. Seul bémol dans les statistiques : l’industrie de l’extraction est à la baisse par rapport à l’année dernière. Et pour cause : le prix des matières premières, y compris du pétrole et du charbon, est à la baisse, et puis tant la population que les compagnies font plus attention à la consommation. Probablement, sur cette toile de fond, l’industrie de l’extraction connaît une légère baisse ou une stagnation tout au plus».

    Les exportations de la Roumanie se sont chiffrées durant le premier semestre de l’année à 27 milliards d’euros, alors que les importations se sont élevées à 30,3 milliards d’euros. Le déficit de la balance commerciale a progressé de 15% par rapport à la même période de l’année dernière à environ 3,3 milliards d’euros, selon les chiffres de l’Institut national des statistiques de Bucarest. Ecoutons les propos du secrétaire général de l’Association nationale des exportateurs et importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu : « Malheureusement, la photographie présentée par l’institut de la statistique est un premier miroir des risques auxquels se confronte l’économie roumaine dont une instabilité macro-économique que nombre d’institutions telle la banque centrale ont annoncé. Ces institutions ont confirmé le fait que la Roumanie n’était pas en mesure de baser son développement économique uniquement sur la consommation. Le taux de croissance des importations de 1% supérieur à celui des exportations en six mois a conduit à une majoration du déficit commercial par rapport à l’année dernière de près d’un milliards d’euros. Cela prouve que l’économie roumaine n’était pas à même de faire face à un bond de la consommation tant dans la zone des produits industriels, que pour ce qui est produits agroalimentaires. Et pourtant, la tendance à la hausse des exportations est positive. Malheureusement ces exportations sont accompagnées par un taux de croissance des importations supérieur. Et là il ne s’agit pas d’importations pour la production, mais pour la consommation. »

    Les véhicules et les équipements de transport comptent pour 44,6% des exportations et 36,7% des importations de la Roumanie. Ces produits sont suivis par les produis agroalimentaires, les boissons et le tabac, les produits chimiques, les carburants et lubrifiants et les matières premières.