Tag: femmes

  • Le harcèlement des femmes en ligne

    Le harcèlement des femmes en ligne

    L’accès de plus en plus facile à Internet, aux réseaux sociaux et aux équipements numériques sophistiqués a fourni aux auteurs d’actes de violence ou de harcèlement de nouvelles possibilités de persécuter leurs victimes. Un nouveau concept est même né: le cyberharcèlement – ou harcèlement informatique – pour désigner l’agression en ligne. La vitesse avec laquelle les messages électroniques arrivent à leurs destinataires accroît la violence virtuelle, qui n’est pas moins nocive que la violence physique – estime Jurgita Peciuriene, experte de l’Institut européen pour l’égalité des genres (EIGE).

    Jurgita Peciuriene : « La violence en ligne revêt les formes les plus diverses : harcèlement verbal en ligne, harcèlement informatique, pornographie non consensuelle, recrutement de femmes et de jeunes filles à des fins de traite. La pornographie non consensuelle – ou « revenge porn » – a pris de l’ampleur et elle est pratiquée d’habitude par des personnes (hommes et femmes) qui souhaitent humilier publiquement leur ex-partenaire. Il faut pourtant dire que les hommes sont plutôt victimes d’insultes en ligne et de harcèlement informatique, moins violent, alors que les femmes sont plutôt exposées au harcèlement verbal en ligne, au harcèlement sexuel en ligne et à la vengeance pornographique. »

    Les femmes et surtout les adolescentes et les jeunes sont notamment victimes du harcèlement informatique, qui désigne les messages à caractère explicitement sexuel, les propos injurieux et les menaces. Selon les données fournies en 2014 par l’Agence des droits fondamentaux de l’UE, 20% des femmes de 18 à 29 ans ont subi différentes formes de harcèlement informatique après l’âge de 15 ans. En outre, surtout quand il s’agit des femmes, la violence dans le monde virtuel fait généralement suite à une violence dans le monde réel – affirment les experts de l’Institut européen pour l’égalité des genres.

    Malgré la gravité de ce fléau, l’Europe ne dispose pas d’une législation qui définisse et incrimine le harcèlement informatique. C’est à chaque Etat membre de prendre des mesures contre ce phénomène. En Roumanie il n’y a pas de statistiques, ni de législation qui permette de combattre le cyberharcèlement.

    Andreea Bragă, directrice du Centre Filia, association militant pour les droits des femmes : « Malheureusement, nous ne disposons pas d’une législation qui définisse le harcèlement informatique. Certains articles de loi peuvent pourtant être appliqués au harcèlement informatique. L’article 208 du nouveau Code pénal, qui définit le harcèlement, vise entre autres les actes répétés d’intimidation, y compris par la communication en ligne. Cet article peut donc être appliqué au cyberharcèlement, mais celui-ci n’est pas défini strictement comme violence contre les femmes. Il y a une législation contre la criminalité cybernétique, pourtant le harcèlement n’y est pas mentionné, mais seulement la pornographie et le vol de données personnelles qu’une personne peut commettre contre son ex-partenaire pour le/la déterminer à continuer une relation. »

    Tout comme les autres formes de violence ou de harcèlement, les actes perpétrés en ligne sont favorisés par certains rapports de pouvoir entre la victime et l’agresseur – estime Andreea Bragă : «Les personnes appartenant à une minorité ethnique, religieuse ou sexuelle sont plus exposées au harcèlement informatique. C’est aussi le cas des femmes, qui, tout en n’étant pas une minorité, se trouvent dans une position d’infériorité par rapport aux hommes. Le harcèlement informatique est d’habitude initié par quelqu’un qui possède un certain pouvoir symbolique: l’enfant le plus populaire de l’école ou le plus cool du groupe, par exemple. C’est pourquoi, souvent, ceux qui assistent par hasard à un tel acte se solidarisent avec l’agresseur. Dans le monde des adolescents, le harcèlement est rendu possible aussi par cette solidarité avec l’agresseur, née de la crainte qu’il inspire ou du désir d’être comme lui. Les adultes ont recours, eux, à des moyens tels les tactiques d’intimidation, les actes blessants, les critiques adressées par SMS ou par email ou même la création de sites de dénigrement de certaines personnes.»

    Une définition précise du harcèlement informatique dans la législation du pays permettrait non seulement de punir les coupables, mais aussi d’aider les victimes à comprendre ce qui leur arrive: les agressions et les humiliations qu’elles subissent ne reflètent pas leur valeur personnelle, mais le caractère de leurs agresseurs. On pourrait ainsi limiter l’ampleur des drames nés de la perte du respect de soi.

    Andreea Bragă explique : « Le cyberharcèlement peut mener au suicide. Si une personne subit pendant longtemps cette forme de harcèlement, elle peut finir par avoir peur, sombrer dans la dépression ou perdre son estime de soi. Il y a eu des cas d’adolescents ou d’adolescentes qui se sont suicidés. Au-delà de la législation insuffisante, qui ne permet pas de sanctionner ces actes, l’éducation est nécessaire pour que les gens comprennent ce qu’ils sont en train de vivre. »

    Les victimes des actes de violence ne sont pas les seules à devoir être éduquées en ce sens; le public de l’espace virtuel devrait l’être aussi, pour réagir lorsqu’il assiste à des actes de harcèlement en ligne. (Trad.: Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 19.01.2018

    A la Une de la presse roumaine 19.01.2018

    Pourquoi le Parti Social-Démocrate a-t-il nommé une femme au poste de premier ministre ? Pourquoi cette femme et non pas une autre ? Pourquoi le président a-t-il accepté sans hésiter cette nomination? La presse roumaine cherche des réponses à toutes ces questions.

  • Le Festival du cinéma francophone

    Le Festival du cinéma francophone

    Un réalisateur a refusé de collaborer avec Meryl Streep en disant qu’elle est « trop laide pour être une actrice ». Aujourd’hui elle a 3 Oscars et elle est le seul artiste qui a eu 20 nominations pour ce prix. Est-ce que cela veut dire que le monde de cinéma est dirigé par les hommes ? Non ! Répondent les femmes cinéastes francophones dont les créations ont été présentées récemment au festival du cinéma francophone organisé à l’Institut culturel romain. Un reportage de Jelena Vrcelj de Serbie.



  • 02.11.2017 (mise à jour)

    02.11.2017 (mise à jour)

    Fiscalité – Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que les mesures fiscales annoncées par le Gouvernement, parmi lesquelles le transfert des contributions de l’employeur à l’employé et la réduction de l’impôt sur le revenu compliqueraient les problèmes actuels, au lieu de les résoudre. Il a demandé à la coalition au pouvoir formée par le PSD et l’ALDE de faire preuve de responsabilité et de renoncer à ce genre de politique fiscale. Le chef de l’Etat a recommandé aux responsables politiques et gouvernementaux d’être prudents, soulignant que la Roumanie avait besoin d’une politique soutenable. Aux dires du président, la Roumanie traverse une période de croissance économique, basée pourtant sur la consommation. M Iohannis a souligné que les investissements publics et privés avaient connu une baisse significative par rapport à la même période de l’année dernière. Les syndicats de Roumanie sont également mécontents en raison notamment d’une possible baisse des salaires suite au transfert des contributions sociales de l’employeur à l’employé, après le 1er janvier 2018.

    Conférences – Point final ce jeudi de la Conférence des femmes de la Francophonie consacrée au thème « Création, innovation, entrepreneuriat, croissance et développement: les femmes s’affirment », qui a réuni quelque 600 participants. Des représentants de 48 pays francophones ont discuté des droits des femmes et de leur accès au marché du travail ou bien de leur contribution à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Des recommandations ont été faites à tous les Etats et gouvernements francophones pour assurer l’égalité des chances entre hommes et femmes dans le domaine économique. L’OIF est en train d’élaborer un plan d’action visant à conférer davantage d’autonomie et d’indépendance économique et financière aux femmes. Les conclusions de la conférence de Bucarest se retrouveront dans la Stratégie de la Francophonie pour l’égalité entre femmes et hommes. La création d’un réseau francophone des femmes entrepreneures et d’une plate-forme enligne a été annoncée durant la cérémonie de clôture de la Conférence, dont la déclaration finale est le document intitulé « l’appel de Bucarest »

    Météo – Températures à la hausse dans les jours à venir en Roumanie. Ciel variable, plutôt ensoleillé sur le sud et le sud-est du pays. Des nuages pourraient apparaître sur le reste du territoire et même quelques pluies sont possibles, notamment sur le nord. La vitesse du vent est plus élevée sur le relief et notamment en haute montagne. Les températures tourneront autour des 15 degrés durant la journée dans les jours à venir.

    Espagne – Le parquet espagnol a demandé jeudi l’émission d’un mandat d’arrêt européen contre le président catalan destitué Carles Puigdemont et quatre de ses ministres, après leur refus de comparaître devant une juge d’instruction madrilène, fait savoir l’AFP. La juge doit encore décider si elle accepte de délivrer ce mandat qui s’adresserait aux autorités belges, puisque les cinq se trouvent ou tout au moins se sont rendus en Belgique, selon le parquet. Carles Puigdemont et 14 conseillers (ministres) du gouvernement de Catalogne, destitué le 27 octobre après la proclamation de la République de Catalogne indépendante, étaient cités a comparaître dans une enquête pour sédition et rébellion, délits passibles d’un maximum de trente ans de prison. Par la voix de son avocat belge, M Puigdemont s’est dit disposé a répondre aux questions de la justice espagnole, mais depuis Bruxelles. Les neuf autres membres de son gouvernement destitué ont comparu jeudi matin. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire, sauf un pour lequel il a demandé une libération sous caution de 50.000 euros. Rappelons-le, l’exécutif de Madrid a assumé le contrôle direct de la Catalogne et convoqué des élections anticipées dans la région le 21 décembre.

  • La santé au féminin

    La santé au féminin

    Il suffit de regarder les statistiques concernant le tabagisme et la consommation d’alcool: 73,4% des femmes ne fument ni ne boivent, tandis que du côté des hommes le pourcentage dépasse à peine les 36%. En revanche, les hommes font plus d’attention au sport et à l’alimentation:16% d’entre eux affirment pratiquer une activité physique et consommer régulièrement des fruits et légumes, un style de vie adopté par seulement 7,4% des femmes. Ce sont là quelques-unes des conclusions concernant la santé du dernier rapport de l’Institut européen pour l’égalité de genre basé à Vilnius.

    Fondé sur les priorités politiques de l’UE, l’indice examine la situation dans tous les 28 pays membres dans six domaines principaux (travail, argent, savoir, temps, pouvoir et santé) et donne un aperçu dans deux autres domaines (violence contre les femmes et inégalités croisées). Chaque pays pris en compte par le baromètre se voit attribuer un score sur une échelle de 0 à 100, le maximum correspondant à une égalité totale de genre. Quand on parle santé, les chiffres que l’on vient de présenter mettent en lumière des différences de genre par rapport à son propre bien-être. Il suffit de penser aux garçons qui se voient souvent encouragés à boire et à fumer pour correspondre à une image de la masculinité, telle que créée par la société.

    Du coup, une discussion sur la santé entraînera une autre sur les rôles que jouent les femmes et les hommes au sein de la même communauté. Zuzana Madarova de l’Institut européen pour l’égalité de genre:« Pour les femmes, les normes sociales de genre afférentes à leur santé diffèrent de celles des hommes. Il suffit de penser, par exemple, à l’image de la femme moderne qui met beaucoup de pression sur les épaules des Européennes. De nos jours, la plupart des femmes travaillent, tout en restant les principales responsables du foyer. C’est ça la réalité pour nombre d’entre elles. On ne saurait être surpris de constater que, par rapport aux hommes, les femmes ont moins de temps pour des activités sociales, pour les loisirs, le sport ou encore les activités culturelles. C’est la raison pour laquelle les politiques publiques de santé doivent tenir compte du genre.».

    Bien qu’elle vivent 5 ans de plus que les hommes, les femmes n’ont pas toujours une très bonne santé. Un des aspect qui joue beaucoup dans les statistiques européennes est certainement lié à l’accès aux soins médicaux, affirme Zuzana Madarova : «A regarder de près les différents groupes sociaux, on se rendra vite compte que ce sont les personnes présentant une déficience qui se heurtent au plus grand nombre d’obstacles, quand il s’agit de l’accès aux soins de santé. Vient ensuite le groupe des parents célibataires. On pourrait affirmer que les mères seules ont plus de mal à accéder aux services médicaux. Or, à l’heure où l’on parle, l’UE recense plus de 9 millions de parents célibataires, dont 85% sont des mères.

    Sur l’ensemble des femmes de l’UE, celles de Roumanie se trouvent en queue de peloton quant il s’agit de leur santé. Notre pays s’est vu accorder seulement 70,4 points pour le critère «santé», un score bien en dessous d’une moyenne européenne de 87,4 points. On ne saurait donc nous déclarer surpris de constater que la Roumanie occupe la première place pour ce qui est de la mortalité due au cancer du col de l’utérus. Elle occupe aussi une des premières places du classement en matière de mortalité maternelle ou de décès dus au cancer du sein. Une situation bien dramatique et surtout très triste vu que, de nos jours, il existe des moyens de prévention. Un vaccin pourrait diminuer considérablement le risque de cancer du col de l’utérus, tandis qu’une mammographie faite régulièrement serait capable de dépister à temps les tumeurs du sein.

    Ana Măiță, cordinatrice de l’ONG «Les mères pour les mères», milite en faveur d’une campagne de vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus- et d’une autre, de dépistage du cancer du sein. A la tête également de l’Association SAMAS, Ana Maita affirme avoir enregistré un succès qu’elle voudrait partager avec nous: «Grâce à l’implication de plusieurs sociétés médicales et associations non gouvernementales, on est arrivé à convaincre le Conseil national de l’audiovisuel d’inclure parmi les annonces qui passent à la radio et à la télé un message sur l’importance de l’allaitement exclusif des bébés pendant leurs 6 premiers mois de vie. C’est essentiel pour leur évolution. Et puis, il est prouvé que l’allaitement a des bénéfices pour la santé de la mère aussi. Les études démontrent que les femmes qui allaitent leurs bébés pendant un an tout au moins voient diminuer de 30% le risque de faire un cancer du sein».

    Afin de dépister à temps ce type de cancer, il est conseillée aux femmes de plus de 40 ans de passer régulièrement une mammographie, opine Ana Maita: «Bien que le Ministère de la Santé ait mis en place un programme de dépistage, nombre de femmes n’y ont pas accès. Soit parce qu’elles ignorent complètement l’existence de cette opportunité, soit parce qu’elles n’en saisissent pas les bénéfices. Généralement, les politiques publiques devraient s’orienter plus efficacement afin d’assurer une bonne santé des femmes. Du coup, il serait essentiel qu’elles mettent l’accent sur la prévention, la vaccination, l’éducation pour la santé dans les écoles et au sein des communautés, surtout sur l’éducation sexuelle depuis l’adolescence. Chaque année, 20% des femmes roumaines qui s’apprêtent à mettre un enfant au monde ont leur premier rendez-vous chez le gynéco au moment de l’accouchement. Pas de consultation prénatale dans les conditions où en Roumanie, ces contrôles sont généralement pris en charge par la Sécu».

    L’absence d’éducation sanitaire et l’accès plutôt limité aux soins médicaux mis à part, c’est plutôt le rôle social qui de la femme roumaine qui explique sa santé souvent fragilisée, affirme Ana Maita: «En Roumanie, ce sont surtout les femmes qui portent le fardeau des tâches domestiques. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle elles n’ont pas le temps de prendre soin d’elles. Les statistiques nous apprennent que la plupart des femmes souffrant d’un cancer se sont fait diagnostiquer à un stade plutôt avancé. Elles décident de voir un médecin au dernier moment quand parfois, il est déjà trop tard pour se faire sauver la vie».

  • “Violences faites aux femmes dans les Pays de l’Europe centrale et orientale. Tolérance zéro”

    “Violences faites aux femmes dans les Pays de l’Europe centrale et orientale. Tolérance zéro”

    Les 20 et 21 octobre 2017, le Centre de recherches francophones CEREFREA Villa Noël de Bucarest a accueilli un colloque international et respectivement un séminaire régional, tous les deux consacrés aux « violences faites aux femmes dans les PECO (Pays de l’Europe centrale et orientale). Tolérance zéro ». Organisés en partenariat avec, entre autres, la Faculté de sciences politiques et la Faculté de journalisme et communication de l’Université de Bucarest, le Centre féministe FILIA et l’Université Lumière Lyon2, avec le soutien de l’OIF et de l’AUF, les deux réunions ont rassemblé des universitaires, des journalistes, des représentants du monde associatif et du monde politique, qui ont échangé sur une thématique dont l’actualité est, malheureusement, indéniable. Simona Necula, secrétaire générale du CEREFREA Villa Noël, a fait le point des débats sur Radio Roumanie Internationale.

  • A la Une de la presse roumaine – 20.10.2017

    A la Une de la presse roumaine – 20.10.2017

    Dans le sillage de l’affaire Weinstein, une vague de témoignages de victimes de harcèlement ou d’agressions sexuelles a déferlé sur les réseaux sociaux en Roumanie aussi. Entre temps des milliers de détenus sont en train d’être mis en liberté en raison des mauvaises conditions carcérales. Enfin, aux yeux des étrangers la Roumanie fait les mêmes erreurs que la Grèce en boostant la consommation au détriment des investissements.



  • « Les violences faites aux femmes dans les Pays de l’Europe centrale et orientale. Tolérance zéro. »

    « Les violences faites aux femmes dans les Pays de l’Europe centrale et orientale. Tolérance zéro. »

    Le CEREFREA Villa Noël vous invite au colloque international et au séminaire régional « Les violences faites aux femmes dans les Pays de l’Europe centrale et orientale. Tolérance zéro » qui auront lieu vendredi et samedi, les 20 et 21 octobre 2017, à la Villa Noël (6, rue Emile Zola, vis-à-vis du Musée Zambaccian).

    Le colloque est organisé par le CEREFREA, en partenariat avec la Faculté de Sciences Politiques de l’Université de Bucarest, la Faculté de Journalisme et Sciences de la Communication de la même université, l’Ecole Nationale d’Etudes Politiques et Administratives, le Centre Féministe FILIA et l’Université Lumière Lyon 2, avec le soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie et de l’Organisation Internationale de la FrancophonieLe séminaire régional est organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec le Ministère des Affaires étrangères de Roumanie.

    Les événements bénéficient d’interprétariat français-roumain et roumain-français.

    L’entrée est gratuite et ouverte à tou-te-s.

  • 14.10.2017 (mise à jour)

    14.10.2017 (mise à jour)

    Education — La ministre roumaine chargée de la relation avec les Roumains de l’étranger, Andreea Păstîrnac, s’est entretenue à Bucarest avec le chef de la diplomatie ukrainienne, Pavlo Klimkin. Andreea Păstîrnac a réaffirmé, à cette occasion, sa préoccupation à l’égard de la nouvelle loi de l’éducation adoptée par Kiev, qui limite de manière drastique l’accès des minorités ethniques d’Ukraine à I’enseignement en langue maternelle. La ministre a déclaré avoir reçu nombre de signaux de la part des Roumains d’Ukraine qui craignent de perdre ainsi leur identité linguistique. Andreea Păstîrnac a également précisé que le niveau et la qualité de l’enseignement dispensé en roumain ne devaient pas être affectés par la réforme administrative en Ukraine. Rappelons que le chef de la diplomatie ukrainienne, Pavlo Klimkin a également eu une entrevue avec son homologue roumain, Teodor Melescanu. Ce dernier a déclaré que les autorités de Bucarest comptaient sur la disponibilité de l’Ukraine à adopter les décisions nécessaires pour régler la situation. Notons que la communauté roumaine en Ukraine compte quelque 500 mille personnes.



    Marche — La capitale roumaine a accueilli samedi la 3e édition de la marche contre les violences faites aux femmes. L’événement, qui s’est déroulé sous le slogan « Tu n’es pas seule », a transmis un message de solidarité aux femmes victimes de violences sexistes. Les organisations non-gouvernementales qui ont organisé la marche demandent aux autorités publiques de prendre des mesures concrètes afin de réduire l’incidence des actes de violence domestique, de faire accroître le nombre de cas rapportés et solutionnés en justice ou bien d’améliorer l’assistance accordée à ces femmes. Selon une étude menée en 2014 par l’Agence de l’UE pour les droits fondamentaux, une Roumaine sur quatre a subi au moins une fois des agressions physiques ou sexuelles commises par son partenaire.



    Film — Le réalisateur roumain Cristian Mungiu se verra remettre, la semaine prochaine, les insignes de Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française. L’annonce a été faite vendredi par le directeur de l’Institut français de Roumanie, Christophe Gigaudaut, en ouverture du festival ‘’Les films de Cannes à Bucarest’’. Mungiu a été récompensé en 2007 de la Palme d’Or pour son film « 4 mois, 3 semaines, 2 jours ». En 2012, toujours à Cannes, Cristian Mungiu décrochait le prix du meilleur scénario pour son film « Au-delà des collines », tandis que Cosmina Stratan et Cristina Flutur recevaient le prix de la meilleure interprétation féminine. Cristian Mungiu a également reçu en 2013 les insignes de l’Ordre des Arts et des Lettres, distinction accordée par le ministère français de la Culture.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera plutôt couvert sur le nord-ouest et l’est du pays, où l’on attend aussi de faibles pluies. Les températures, qui monteront légèrement, s’étaleront entre 15 et 25 degrés.




  • 14.10.2017

    14.10.2017

    Education — La ministre roumaine chargée de la relation avec les Roumains de l’étranger, Andreea Păstîrnac, s’est entretenue vendredi à Bucarest avec le chef de la diplomatie ukrainienne, Pavlo Klimkin. Andreea Păstîrnac a réaffirmé, à cette occasion, sa préoccupation à l’égard de la nouvelle loi de l’éducation adoptée par Kiev, qui limite de manière drastique l’accès des minorités ethniques d’Ukraine à I’enseignement en langue maternelle. La ministre a déclaré avoir reçu nombre de signaux de la part des Roumains d’Ukraine qui craignent de perdre ainsi leur identité linguistique. Andreea Păstîrnac a également précisé que le niveau et la qualité de l’enseignement dispensé en roumain ne devaient pas être affectés par la réforme administrative en Ukraine. Rappelons que le chef de la diplomatie ukrainienne, Pavlo Klimkin a également eu une entrevue avec son homologue roumain, Teodor Melescanu. Ce dernier a déclaré que les autorités de Bucarest comptaient sur la disponibilité de l’Ukraine à adopter les décisions nécessaires pour régler la situation. Notons que la communauté roumaine en Ukraine compte quelque 500 mille personnes.



    Marche — Une marche contre les violences faites aux femmes est organisée ce samedi à Bucarest. L’événement, qui en est à sa 3e édition, se déroule sous le slogan « Tu n’es pas seule » et transmet un message de solidarité aux femmes victimes de violences sexistes. Les organisations non-gouvernementales qui organisent la marche demandent aux autorités publiques de prendre des mesures concrètes afin de réduire l’incidence des actes de violence domestique, de faire accroître le nombre de cas rapportés et solutionnés en justice ou bien d’améliorer l’assistance accordée à ces femmes. Selon une étude menée en 2014 par l’Agence de l’UE pour les droits fondamentaux, une Roumaine sur quatre a subi au moins une fois des agressions physiques ou sexuelles de la part de son partenaire.



    Film — Le réalisateur roumain Cristian Mungiu se verra remettre, la semaine prochaine, les insignes de Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française. L’annonce a été faite vendredi par le directeur de l’Institut français de Roumanie, Christophe Gigaudaut, en ouverture du festival ‘’Les films de Cannes à Bucarest’’. Mungiu a été récompensé en 2007 de la Palme d’Or pour son film « 4 mois, 3 semaines, 2 jours ». En 2012, toujours à Cannes, Cristian Mungiu décrochait le prix du meilleur scénario pour son film « Au-delà des collines », tandis que Cosmina Stratan et Cristina Flutur recevaient le prix de la meilleure interprétation féminine. Cristian Mungiu a également reçu en 2013 les insignes de l’Ordre des Arts et des Lettres, distinction accordée par le ministère français de la Culture.



    Météo – Il fait généralement beau et le thermomètre affiche des valeurs proches de la normale de saison. Le ciel est variable, plutôt couvert dans l’est du pays et dans les régions de montagne. Les températures maximales de la journée iront de 13 à 23 degrés. Il faisait 19 degrés à midi, dans la capitale, Bucarest.



  • Défis de la migration et violence contre les femmes

    Défis de la migration et violence contre les femmes

    Signataire de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, la Roumanie s’est dotée en 2012 d’une loi contre la violence conjugale. Malgré cette initiative législative, les statistiques ne sont pas encourageantes: 30% des Roumaines ont subi une forme de violence physique et/ou sexuelle ; pourtant, pour les cas les plus graves, 23% d’entre elles ont porté plainte contre leur agresseur. D’ailleurs, la violence contre les femmes est, malheureusement, beaucoup plus répandue en Europe que l’on ne le croirait à première vue.

    Jurgita Peciuriene, experte de l’Institut européen pour l’égalité des hommes et des femmes – une agence de l’UE basée à Vilnius – nous offre les derniers chiffres.

    Jurgita Peciuriene : «Selon les données fournies par l’Agence des droits fondamentaux de l’UE, 33% des femmes ont subi différentes formes de violence physique ou sexuelle jusqu’à l’âge de 15 ans. 18% des femmes ont été poursuivies pour être agressées, alors que 55% ont été confrontées à une situation de harcèlement sexuel. Cette forme d’agression est pratiquée en général par des hommes occupant des fonctions supérieures, alors que la violence domestique est le plus souvent exercée contre les femmes par leur partenaire intime – conjoint actuel ou ex-conjoint. Malheureusement, ce phénomène est très répandu et la maison n’est pas le lieu le plus sûr pour les femmes ».

    Les Roumaines qui quittent le pays pour travailler ou mener une vie plus décente dans d’autres Etats de l’UE sont souvent exposées à des formes spécifiques de violence.

    Silvia Dumitrache, présidente de l’Association des femmes roumaines d’Italie, nous donne un aperçu de la situation : « Nombre de femmes qui arrivent en Italie étaient déjà victimes de violences conjugales avant de quitter la Roumanie. Pour beaucoup d’entre elles, c’était d’ailleurs là la principale raison de partir. Le fait de se séparer de leur famille et de leurs enfants est une première forme de violence que subissent les migrantes. Toutes les femmes n’en sont pas conscientes : elles se sentent généralement poussées à se sacrifier et souvent elles n’ont pas le choix. Vivre isolées, enfermées chez elles, privées d’une vie sociale et même personnelle est une autre forme de violence. Je pense notamment aux femmes qui travaillent comme aides-soignantes dans les maisons des Italiens. Elles bénéficient d’une seule journée de libre par semaine et ne réussissent pas à avoir une vie privée. Souvent, elles travaillent au noir, ce qui est aussi une forme de violence. »

    Nombre de Roumaines vivant en Italie sont victimes d’un autre type de violence : la traite des êtres humains. Ces cas d’esclavage moderne ont été présentés dans la presse internationale, notamment ceux enregistrés dans la province de Raguse, en Sicile.

    Silvia Dumitrache : « Dans cette zone, la plupart des victimes du travail forcé sont des femmes et elles sont, hélas, le plus souvent d’origine roumaine. Elles vivent dans des conditions inimaginables, dans des habitations improvisées, aux parois en carton. Elles ont difficilement accès à l’eau potable ou à Internet, pour communiquer, s’informer ou demander de l’aide. Elles vivent isolées, à plusieurs kilomètres de la localité la plus proche, elles n’ont pas accès à des services sanitaires et leurs enfants ne sont pas inscrits à l’école. Cette façon d’habiter n’étant pas reconnue comme telle en Italie, ces personnes n’ont pas de titres de séjour et, pour les autorités italiennes, elles n’existent pratiquement pas ».

    Sabina a quitté la Roumanie pour l’Espagne en 2003 ; elle renonçait à ce moment-là à un poste de professeur de géographie pour suivre son époux. Au bout de 14 années passées dans ce pays, elle arrivait à travailler, à Madrid, dans un centre d’accueil des femmes victimes de la violence conjugale. Elle a pu ainsi mieux connaître les problèmes auxquels sont confrontées les femmes maltraitées et, notamment grâce à la directrice de ce centre, elle a réussi à comprendre ses propres souffrances.

    Sabina : « J’ai été moi-même confrontée à une situation difficile, mais je ne suis arrivée dans aucun centre d’accueil, bien qu’une offre m’ait été faite. Nous, les Roumaines, nous sommes éduquées ainsi: quoi qu’il arrive, ne jamais porter plainte à la police, ne pas dénoncer, ne dire à personne ce qui nous arrive… J’ai vécu ça et j’ai réussi à raconter mon histoire, raconter ce qui m’arrivait. J’ai été confrontée à la violence conjugale psychologique. En Roumanie j’avais terminé une faculté. Arrivée en Espagne, je ne pouvais plus pratiquer mon métier et ça me déprimait un peu. J’étais venue en Espagne contre ma volonté, j’y étais seule, sans personne de ma famille. Je devais faire uniquement ce que l’on me demandait, il y avait toujours des discussions… »

    Sa vie était dominée par son ex-conjoint – Sabina le sait maintenant. Comment a-t-elle réussi à échapper à cette domination ? Tout d’abord en recevant une aide psychologique.

    Sabina renoue le fil de son histoire : « Mon chef m’a envoyée suivre une thérapie. J’ai dû m’entretenir avec un psychologue spécialiste de la violence conjugale. C’est ainsi que j’ai découvert quel était mon problème, car je n’en avais pas été consciente jusque-là. J’avais pensé que mes difficultés étaient liées à l’argent, aux enfants, au stress quotidien, au fait que nous n’étions pas seuls dans l’appartement que nous habitions… Je ne me rendais pas compte de ce que j’étais en train de vivre. J’étais en quelque sorte obligée de me refermer sur moi-même, car si je commençais à raconter à mes parents, à mes beaux-parents ou à ma sœur ce que je subissais, j’allais être considérée comme coupable ou folle ou méchante. J’ai connu beaucoup de cas pendant les 5 années depuis que je travaille pour cette dame et j’ai découvert les histoires de vie de nombreuses femmes. Quand on est émotionnellement dépendant d’une certaine personne – comme je l’avais été de mon ex-mari – et que l’on tâche de faire en sorte que tout aille bien et que rien de mal ne se passe dont on se sentirait coupable, tout cela vous fait vous oublier vous-même et vous mettre à la dernière place. »

    A part ses effets émotionnels et psychiques, la violence contre les femmes a aussi des conséquences économiques. Selon l’Institut européen pour l’égalité des hommes et des femmes, les coûts de la violence domestique, consistant en assistance médicale, services spécialisés de protection des femmes et absence au travail, se chiffrent à 109 milliards d’euros par an. (Trad. : Dominique)

  • Remodelage corporel et esthétique faciale

    Remodelage corporel et esthétique faciale

    Nouveautés vestimentaires et aussi changement plus en profondeur, c’est possible désormais à Bucarest. Un changement plus sophistiqué auquel certaines femmes donnent cours sans hésiter. Il existe environ 10.000
    salons de beauté en Roumanie, et pour la partie esthétique médicale, nous avons
    800 dermatologues et 400 chirurgiens plasticiens. Les traitements de ce genre
    ont commencé en 2010, et le marché est en expansion. Une hausse qui continuera les 5-10 prochaines années,
    estiment les professionnels du secteur. Interview avec le médecin Andreea Lungu, représentante d’une compagnie d’esthétique médicale.

  • Ioana Cozmuţă, chercheuse roumaine à la NASA

    Ioana Cozmuţă, chercheuse roumaine à la NASA

    La vie d’Ioana Cozmuţă, chercheuse originaire de Baia Mare (nord), a complètement changé le jour où elle a décidé de faire son doctorat aux Pays Bas. Depuis les Pays Bas, son chemin l’a menée aux Etats – Unis, directement à la NASA. Elle est en charge du Portail spatial du Centre de recherche de Silicon Valley, dans l’espoir de rapprocher l’humanité de l’espace.

    Ioana Cozmuţă est un spécialiste international renommé de la micro-gravitation, un domaine qui semble tiré des films de science-fiction. Par ses recherches, elle espère contribuer à la création de la première colonie humaine sur la Lune.

    Participant récemment à une rencontre sur le rôle des femmes dans la science, Ioana Cozmuţă a dénoncé les difficultés auxquelles se heurtent les femmes qui veulent que leur voix soit entendue dans ce domaine. Souvent, les patrons préfèrent désigner des hommes pour mettre en œuvre des idées conçues par des femmes, constate:Ioana Cozmuţă : « Nous le ressentons toutes, parce que c’est un phénomène constant. Nous sommes souvent confrontées à ces situations. En ce qui me concerne, le travail dur et l’éducation m’ont aidée à réussir à inverser en quelque sorte le cours des choses. Désormais, lorsque je participe à une discussion je constate que les autres entendent ma voix et respectent mon opinion. J’encourage tout le monde à ne pas renoncer à l’éducation, ni à ses rêves.»

    Malgré tous les pièges rencontrés en cours de route, l’expérience d’Ioana témoigne du fait que les femmes ont un mot à dire même dans les domaines les plus difficiles : « Pour ce qui est de l’espace, les femmes sont tout aussi actives ou à égalité, si vous voulez, avec les hommes astronautes. Elles remplissent les mêmes fonctions, y compris des postes extrêmes ou comportant de grands risques, comme les voyages dans l’espace, très difficiles et qui nécessitent d’innombrables heures de travail. »

    De l’avis d’Ioana Cozmuţă, la situation des femmes dans le monde s’est améliorée ces dernières décennies, en ce qui concerne l’égalité des chances, l’accès à une éducation de qualité ou aux services sanitaires. Notre invitée insiste sur l’importance des modèles féminins pour stimuler l’éducation scientifique précoce chez les filles.

    Ioana Cozmuţă : « Je participe à un programme de mentoring. Souvent les jeunes filles viennent travailler à mes côtés pour une journée ou une semaine, même pour des programmes plus longs qui durent tout l’été. A mon avis, l’encouragement dans vers une carrière scientifique doit se faire simultanément sur plusieurs niveaux : en famille, à l’école et au sein de la société. Il faut renoncer aux mentalités vieillies. Il faut aussi éduquer les hommes à accepter la femme en tant que partenaire égal, à s’offrir la chance les uns aux autres de mettre à profit leur potentiel. Sans oublier les chances égales à l’éducation pour les enfants de tous âges. Il faut les impliquer dans des programmes consacrés à la science et à la technologie dès l’école primaire. Mes deux filles ont participé aux programmes du type Citizen X (Citoyen X) où il s’agit d’imaginer que l’on est un citoyen du monde qui doit résoudre différents problèmes en se servant de la technologie. Il existe à l’heure actuelle plein de projets auxquels, moi, je n’ai pas eu accès dans mon enfance et qui offrent une ouverture fantastique et toute sorte d’opportunités sur le long terme. »

    Ioana Cozmuţă est une chercheuse roumaine qui vit son rêve et qui parle avec la même émotion des constellations, malgré les nombreuses années d’expérience. C’est une voix féminine forte qui encourage les femmes à parler ouvertement des inégalités qu’elles constatent. Il est essentiel de remédier à la situation par des solutions acceptées au niveau de la société et mises en pratique dans la vie quotidienne, insiste Ioana Cozmuţă. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 09.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 09.03.2017


    Des sujets économiques et sociaux
    surtout dans la presse roumaine en ligne. Au lendemain de la Journée
    internationale de la Femme, les articles consacrés aux femmes s’enchaînent. Ils
    portent entre autre sur l’incidence du cancer du sein en Roumanie et sur la
    mortalité infantile en milieu rural. Par ailleurs, à propos du milieu rural, les
    agriculteurs roumains sont les pauvres de l’Europe. La Roumanie reste
    toutefois un des 10 premiers exportateurs mondiaux de blé et de maïs, fait
    savoir la presse roumaine.

  • 08.03.2017

    08.03.2017

    Réunion – La solution d’une Europe à plusieurs vitesses pour réformer l’UE post-Brexit est le principal sujet à être débattu au Conseil européen des 9 et 10 mars, à Bruxelles, où la Roumanie sera représentée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. La solution mentionnée, approuvée par la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, bénéficie du fort soutien de la France et de l’Allemagne, auxquelles se sont jointes l’Italie et l’Espagne, qui se sont exprimées en ce sens, lundi, lors de la réunion de Versailles. La Roumanie est opposée à cette approche, que le président Iohannis a de nouveau fermement rejetée, mardi, à Bucarest. A son tour, le premier ministre roumain Sorin Grindeanu réaffirmera ce point de vue à la réunion des Socialistes européens, qui se tient aujourd’hui à Bruxelles. D’autres Etats membres de l’UE s’inquiètent également de la possibilité de devenir des pays de seconde zone, parmi eux – le Groupe de Višegrad (la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et le Slovaquie), qui se sont déjà opposés à la politique migratoire de Bruxelles.

    Décision – L’ancien premier ministre social-démocrate roumain, Victor Ponta, a annoncé aujourd’hui qu’il allait déposer une lettre de démission en blanc à la direction du Parti social-démocrate. Ce sera ensuite le chef du parti, Liviu Dragnea, qui décidera des suites à donner à la démarche de M. Ponta. Celui-ci a précisé qu’il n’y avait plus de collaboration entre lui et M. Dragnea. En 2015, Victor Ponta devenait le premier chef de gouvernement en exercice de la Roumanie post-communiste à être mis en examen pour corruption ; c’est toujours en 2015 qu’il avait démissionné de ses fonctions gouvernementales et de parti, sur fond de protestations de rue. Liviu Dragnea l’avait remplacé à la tête des sociaux-démocrates roumains, alors qu’il avait été, lui aussi, condamné définitivement, en 2016, à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale et qu’il est actuellement mis en examen dans une affaire de corruption.

    Tourisme – Quarante tour-opérateurs de Roumanie participent, jusqu’à dimanche, à la Foire internationale du tourisme de Berlin, le plus grand événement du domaine au monde. Le stand de la Roumanie propose des destinations touristiques dans toutes les régions du pays et des démonstrations de peinture d’œufs et de création de costumes et de bijoux traditionnels roumains. Une soirée roumaine fera connaître aux visiteurs la musique, les danses et la gastronomie traditionnelles des Roumains. Le ministre du tourisme, Mircea-Titus Dobre, est présent, aujourd’hui, en ouverture de la Foire du tourisme de Berlin, au Silk Road Ministers’ Meeting, événement proposé par l’Organisation mondiale du tourisme. La Roumanie est une présence constante à cette foire depuis 1970.

    Journée de la femme – Aujourd’hui, la Journée internationale de la Femme est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde. En Roumanie, qui compte, selon les plus récentes études de l’Institut national de la statistique, plus de 10 millions de femmes, plusieurs débats, expositions, concerts et lancements de livres sont consacrés à la problématique féminine. Une réunion interparlementaire de la Commission chargée des droits de la femme et de l’égalité des genres est prévue au Parlement européen sur le thème de l’émancipation économique des femmes. La Journée internationale de la femme a été marquée pour la première fois au début du 20e siècle.

    Militaires –
    Les exercices militaires multinationaux « Atlantic Resolve » et
    « Poséidon 2017 » se poursuivent aujourd’hui sur la base aérienne
    « Mihail Kogălniceanu », au sud-est de la Roumanie, et en mer Noire. C’est
    pour la première fois qu’y participent 8 hélicoptères américains, déployés dans
    plusieurs Etats européens, dans le cadre de l’engagement de Washington à
    sécuriser le flanc est de l’OTAN. C’est la première unité de ce type envoyée en
    Europe de l’Est pour participer à l’exercice « Atlantic Resolve »,
    qui réunit plus de 2.200 militaires, 86 hélicoptères et plus de 700 pièces
    militaires. Par ailleurs, le bâtiment hydrographique de la Marine nationale
    roumaine Căpitan comandor Alexandru
    Cătuneanu exécute un entraînement de recherche et de dragage de
    mines en mer dans les secteurs utilisés par les navires
    participant à l’exercice multinational « Poséidon 2017 ».