Tag: fermiers

  • La sécheresse pourrait entraîner la hausse des prix

    La sécheresse pourrait entraîner la hausse des prix

    La Roumanie dispose de 80 millions d’euros pour aider les fermiers touchés par la crise actuelle, a fait savoir le ministre de l’Agriculture, Adrian Oros, après que Bruxelles eut répondu affirmativement à la demande de notre pays de rediriger l’argent restant du Fonds européen agricole pour le développement rural. Les aides en faveur des fermiers ne dépasseront pas les 5000 euros par personne, et celles à l’intention des agro processeurs se monteront à 50.000 euros tout au plus.

    Ce coup de main financier s’ajoute à celui que le gouvernement offre déjà aux fermiers dont les cultures sont touchées par la sécheresse. Actuellement, notre gouvernement prépare un fonds de crédit et de garantie parallèlement à des formules de soutien financier à l’intention de tous ceux qui se rendront dans les champs pour aider les exploitants agricoles, a annoncé le ministre de l’Agriculture à la radio publique. Et lui d’ajouter qu’à l’heure où l’on parle, la sécheresse touche plus d’un million d’hectares de terrains, notamment dans le sud-est et le nord-est du pays. Pourtant, la Roumanie dispose de réserves suffisantes pour assurer le nécessaire d’aliments. En revanche, affirme le responsable politique, impossible de faire des prévisions.

    Adrian Oros :« A l’heure où l’on parle, il m’est impossible de prédire quoi que ce soit. En ce moment, il y a des produits dont les prix ont baissé, en raison des stocks très grands. On ignore la façon dont les choses évolueront, on ignore comment les productions seront cet automne, si la crise perdurera et jusqu’à quand et à quel point ses conséquences affecteront les performances économiques des fermiers et de tous ceux qui travaillent dans l’industrie alimentaire. Pour l’instant, seuls quelques domaines sont touchés par cette crise. Si on s’en sort vite, d’ici un mois, par exemple, et que la consommation reprenne afin que la relation consommateur – producteur et transformateur revienne à la normale, peut-être que le recul ne sera pas trop grand ».

    Le ministre de l’Agriculture a expliqué que même dans le cas du pire scénario de sécheresse, la production de céréales à l’automne couvrira les besoins de la population. En revanche, il serait possible que les exportations de produits de première nécessité soient supprimées, si besoin est. Adrian Oros :« On a la certitude que le pays dispose de réserves de céréales suffisantes avant les nouvelles récoltes. On fera en sorte d’avoir dans nos réserves et dans celles des agents économiques des quantités de céréales suffisantes pour couvrir les besoins quotidiens des Roumains. Et si la situation l’impose, on supprimera certaines exportations ».

    Selon les données du Ministère roumain de l’Environnement, un nouveau record de sécheresse a été enregistré en avril dernier, quand la situation a été pire qu’en 2007.

  • Le bonheur dans une salade

    Le bonheur dans une salade

    Cela fait plusieurs jours que le beau temps semble installer définitivement, en rendant le confinement encore plus difficile. Surtout, en cette période de l’année, l’un de mes passe-temps favoris était de me rendre au marché. L’explosion de couleurs et d’odeurs, la fraîcheur des légumes, le parfum des fleurs, les montagnes de salades et d’épinards, tout cela me donnait toujours la pêche.

    Malheureusement, le vent de pandémie a soufflé aussi sur les marchés. Pourtant, une solution existe. Cherchez sur Internet des fermiers qui livrent à domicile. Ils sont nombreux à le faire en cette période très difficile pour eux. C’est ce que moi, j’ai fait, et du coup, j’ai pu préparer une magnifique salade printanière avec laitue, radis, tomates, concombre, oignons verts, champignons et persil. Une manière de vous faire plaisir, tout en soutenant les petits producteurs autochtones.

  • Offres de Crédit agricole pour les fermiers roumains

    Offres de Crédit agricole pour les fermiers roumains

    Ligia y a rencontré Dan Petre, le responsable agri de Crédit agricole. Entretien sur l’offre que la banque propose aux fermiers roumains.

  • 04.06.2019 (mise à jour)

    04.06.2019 (mise à jour)

    Consultations – Le président roumain Klaus Iohannis a commencé mardi des consultations avec les partis représentés au parlement du pays, sur les manières de mettre en place le résultat du référendum sur la justice du 26 mai dernier. Le but en est de trouver les meilleures solutions, afin de modifier la législation. Le chef de l’Etat a reçu mardi les représentants du Parti National Libéral (PNL), suivis par ceux de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et de l’Union Démocrate-Magyare de Roumanie. (UDMR). Pour leur part, les libéraux ont fait savoir qu’ils soutenaient toutes les initiatives de modification de la Constitution et toute autre initiative nécessaire pour transformer en réalité la volonté exprimée par les Roumains par le biais du référendum. Le leader des libéraux, Ludovic Orban, estime que c’est le bon moment de reprendre les débats publics sur les lois régissant le fonctionnement de la justice en Roumanie. Pour sa part, le leader de l’USR, Dan Barna, a souligné que la réforme constitutionnelle devait être élargie pour inclure aussi d’autres domaines à part les questions mentionnées dans le référendum. Enfin, le chef de l’UDMR, Kelemen Hunor affirme que les représentants de la minorité magyare de Roumanie sont favorables à une modification de la constitution qui supprime les décrets d’urgence en matière de corruption. Mercredi, le président Iohannis aura des consultations avec les représentants du Parti du Mouvement Populaire (PMP), de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), ainsi qu’avec les représentants du groupe parlementaire Pro Europa, du groupe des minorités nationales et ceux du PSD. Rappelons-le, lors du référendum sur la justice, organisé simultanément avec les élections européennes, plus de 80% des électeurs à y avoir participé se sont déclarés favorables à l’interdiction de l’amnistie et du pardon pour des délits de corruption, ainsi qu’à l’interdiction des ordonnances gouvernementales d’urgence en matière de délits et de peines et de l’organisation judiciaire, corroborée avec la possibilité d’en saisir la Cour constitutionnelle.

    Discussions – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est entretenue mardi, à Bruxelles, avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et avec le premier vice-président, Frans Timmermans, au sujet de la présidence roumaine du Conseil de l’UE qui s’achèvera dans moins d’un mois. Selon un communiqué, Jean-Claude Juncker a remercié la cheffe du cabinet de Bucarest pour l’activité excellente, jusqu’ici, de la Présidence roumaine de l’Union, qui a finalisé plus de 100 dossiers, dont les plus importants visent la Police européenne aux frontières et la Garde de côte, l’Autorité européenne du travail, la Directive européenne du droit d’auteur et la Directive européenne sur le Gaz. Les deux responsables européens ont également salué l’engagement du gouvernement roumain d’arrêter les controversées réformes en matière de justice et de reprendre tout de suite le dialogue dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV), afin de faire des progrès en ce qui concerne les réformes du système judiciaire et la lutte contre la corruption. Les débats ont aussi visé le résultat du récent scrutin européen.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, a présidé mardi, à Bucarest, la réunion informelle des ministres de l’agriculture et de la pêche des Etats membres de l’UE. La recherche et la bio-économie sont des priorités-clé dans le domaine de l’agriculture, car elles permettent aux fermiers des Etats membres de l’Union de s’aligner sur les standards toujours plus hauts imposés par la Politique Agricole Commune (PAC), notamment en matière d’environnement et de climat, a déclaré Petre Daea lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du conseil. Selon le commissaire européen à l’Agriculture, et au développement rural, Phil Hogan, la nouvelle PAC offrira davantage d’argent aux petits et moyens fermiers de l’espace communautaire. De même, l’adoption d’une stratégie dans le domaine de la bio-économie permettra de créer environ un million d’emplois dans l’UE d’ici 10 à 12 ans. La Commission européenne a alloué 10 milliards d’euros à la bio-économie et au développement des ressources naturelles pour la période 2021-2027 a encore ajouté Phil Hogan.

    Tennis – Au tournoi de tennis de Roland Garros, la joueuse roumaine Simona Halep, tenante du titre et tête de série n°3, affrontera, mercredi en quarts de finale, la jeune Américaine de 17 ans, Amanda Anisimova (51 WTA). Dans les huitièmes de finale, Simona Halep a battu, en deux sets et au bout de seulement 45 minutes, la Polonaise Iga Swiatek (18 ans, 104 WTA).

    Météo – L’instabilité atmosphérique se prolongera jusqu’à jeudi dans la soirée, annoncent les météorologues, avec des précipitations significatives sur l’ensemble du pays, des orages et du vent très fort. Les températures maximales iront de 19 à 28 degrés.

  • TAGRO, le nouveau tracteur roumain

    TAGRO, le nouveau tracteur roumain

    A lédition 2018 de la Foire de lagriculture Indagra de Bucarest, une entreprise locale a exposé un tracteur roumain. Pour en savoir plus, Ligia est montée à bord et sest entretenue avec Alex Géczi, directeur national de ventes de tracteurs agricoles chez IRUM Reghin.



  • Les droits des paysans en Roumanie

    Les droits des paysans en Roumanie

    Reconnue comme territoire de prédilection pour la préservation des traditions, la zone rurale de Roumanie englobe aussi des régions confrontées avec des problèmes économiques et sociaux. Beaucoup de ces problèmes ont à l’origine la manière d’organisation spécifique du village roumain d’après la période communiste: le ménage de subsistance. Selon les statistiques, 46% de la population de Roumanie vit à la campagne où, dans 3,6 millions de ménages, l’agriculture est pratiquée surtout pour le gagne-pain des villageois.

    Ces données font de la Roumanie le pays qui englobe environ la moitié de l’agriculture de subsistance de l’Union européenne. Ici mènent leur vie les paysans de nos jours qui, malheureusement, à cause de leur façon de vivre et du fait de pratiquer l’agriculture, ne peuvent pas faire face à la concurrence des compagnies qui pratiquent l’agriculture industrielle. Par exemple, selon des statistiques plus anciennes provenant de l’Institut national de la statistique, entre 2002 et 2010, 150.000 petites fermes ont disparu, pendant que le pourcentage des grandes fermes a augmenté de 3%.

    De même, les terrains détenus par ces grandes fermes se sont multiplié pendant les dernières années, d’après les propos de Ramona Duminicioiu, la responsable avec la coordination des campagnes à l’association Eco Ruralis : «Pendant les 20 dernières années, beaucoup de multinationales, roumaines et de l’étranger, ont acheté des millions d’hectares de terrains agricoles. Pour l’instant, presque la moitié des terrains agricoles de Roumanie sont détenus par des multinationales, pendant que des millions de paysans – en Roumanie il y a plus de 4,7 millions de paysans actifs – détiennent l’autre moitié. Donc, l’étendue de nos surfaces diminue chaque jour ».

    Atteints soit par le phénomène du vieillissement de la population, soit par le manque de moyens techniques pour continuer à labourer la terre, beaucoup d’entre eux vendent leurs terrains. Les petites fermes, typiquement paysannes, une catégorie dans laquelle entrent les ménages de subsistance aussi, s’élèvent avec difficulté au niveau des autres réglementations destinées à encourager la production à grande échelle.

    Et les paysans se sentent menacés et voient beaucoup de leurs droits enfreints, considère Ramona Duminicioiu: «On ne peut rien produire si on n’achète pas de semences des grandes compagnies ou qui proviennent des sources soi-disant autorisées. Et nos semences qui produisent une nourriture saine et nutritive sont considérées comme n’étant pas conformes. Les semences sont soumises à certaines règles pour entrer sur le marché, selon des normes internationales adoptées par la Roumanie. Il s’agit de certains critères: les semences doivent être uniformes, stables et distinctes. Les semences paysannes se conforment au critère de distinction, mais elles ne respectent pas les deux autres critères. Elles sont très diverses du point de vue génétique et c’est exactement cela qui leur donne la possibilité de s’adapter aux conditions dures de l’environnement et de donner aux produits paysans une haute valeur nutritive. À la différence de ces dernières, les semences hybrides, modernes ou génétiquement modifiées, sont très pauvres du point de vue nutritif et ne peuvent être cultivées qu’à l’aide de fertilisants chimiques et des moyens de production extrêmement automatisés, utilisés dans l’agriculture industrielle ».

    Ces problèmes, aux côtés d’autres, ont été jugés suffisamment graves pour que l’ONU lance un processus d’adoption d’une Déclaration des Droits des paysannes et des paysans qui vise aussi les autres personnes qui travaillent en milieu rural. Elaboré selon le modèle de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ce texte de 27 articles fait déjà l’objet d’un débat public à travers le monde.

    Ramona Duminicioiu passe en revue les articles relatifs aux droits des paysans roumains qui devraient être défendu: « Nous avons besoin de voir reconnaître par la loi le droit à réutiliser les semences. Nos marchés paysans ne devraient plus être privatisés ni laissés au bon gré d’administrateurs privés et envahis ensuite par des intermédiaires. Nous pouvons et nous devons participer à des d’appels d’offres d’aliments, lancés par l’Etat au bénéfice des cantines, des écoles, des hôpitaux et des services de restauration lors des événements officiels. Dans le cas de ces appels d’offres, les communautés locales devraient être favorisées. Leurs produits ne devraient pas se vendre uniquement sur le marché libre, parce qu’elles se voient confronter à une compétition déloyale à laquelle les paysans ne peuvent pas participer, parce qu’ils n’en possèdent pas les moyens ».

    Pour que les produits du terroir puissent arriver des producteurs aux clients directs, sans aucun intermédiaire, l’Association « Crestem România »/ « Nous faisons croître la Roumanie » met en œuvre depuis une bonne année le projet « Adoptez un paysan », projet par le biais duquel le milieu rural est mieux connecté au milieu urbain. Comment ? Eh bien, les explications sont à retrouver sur le site de l’association : « Nous vous encourageons à choisir la Roumanie, en adoptant un paysan qui habite tout près de chez vous. Vous pouvez acheter tout ce dont vous avez besoin, soit dans un panier hebdomadaire, soit de toute autre manière, décidée par vous deux. »

    Par conséquent, les paysans arrivent à mieux commercialiser leurs produits en évitant d’utiliser les services des intermédiaires, et les citadins mangent plus sain, affirme Mihai Mihu, coordonnateur de la campagne : « Adoptez un paysan est la composante sociale d’un projet plus ample qui tente de réunir le milieu urbain au monde rural. Nous identifions des petites fermes, nous présentons leur histoire, nous rencontrons les paysans qui y travaillent, puis nous leur faisons de la promotion, nous racontons leur histoire sur notre plate-forme en ligne et sur les réseaux sociaux. Nous essayons de soutenir et de promouvoir le concept d’économie locale. De cette manière, l’argent reste au sein de la communauté et celle-ci peut prospérer. »

    Jusqu’à la fin des négociations et l’adoption de la déclaration des droits des paysans et des paysannes, des initiatives locales de ce genre pourraient aider à la création d’une chaîne commerciale courte entre les paysans et les citadins, ainsi qu’au développement à long terme des communautés locales. (Trad. Nadine Vladescu, Alex Diaconescu)

  • 28.11.2017

    28.11.2017

    Justice – Le Département d’Etat des Etats Unis a publié, lundi, sur le site de l’institution une déclaration officielle par laquelle il exprime son inquiétude à l’égard du fait que le parlement de Bucarest préconise une législation qui affecterait, selon les officiels américains, la lutte contre la corruption et pourrait affaiblir l’indépendance judiciaire en Roumanie. Le Département d’Etat estime que cette législation, proposée initialement par le ministère de la Justice, menace les progrès entrepris par la Roumanie ces dernières années, de construire des institutions judiciaires puissantes, protégées contre l’intervention du politique. « Nous demandons au parlement de la Roumanie de rejeter les propositions qui affaiblissent l’Etat de droit et mettent en danger la lutte contre la corruption », est-il indiqué à la fin de la déclaration. En réplique au communiqué du Département d’Etat des Etats Unis, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé que le parlement ne peut pas se voir interdire de légiférer. Dans le dernier rapport MCV rendu public le 15 novembre dernier, la Commission européenne affirme que le rythme global des réformes a stagné en 2017, et que les défis à l’adresse de l’indépendance du système judiciaire roumain constituent une source sérieuse d’inquiétude. Dimanche, de nouvelles protestations de rue ont eu lieu contre les modifications apportées aux lois de la Justice, mais aussi au Code fiscal, à Bucarest et dans d’autres villes du pays, et aussi à l’étranger. Les manifestants ont demandé, entre autres, le retrait des lois de la Justice, mais aussi des lois de modification des Codes pénaux.

    Défense – Réunion, ce mardi à Bucarest, du Conseil suprême de défense du pays, sous la présidence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Elle est consacrée à la participation des militaires roumains à des opérations extérieures en 2018 et à l’état de mise en œuvre des décisions du sommet de l’OTAN de Varsovie. Une d’entre elles a été de créer une brigade multinationale en Roumanie, sous la direction du Commandement multinational de division sud-est de Bucarest. L’Alliance a également assumé, à Varsovie, une décision claire concernant un paquet de mesures navales et aériennes en mer Noire, qui ont été approuvées à la réunion ministérielle de défense de février dernier. Et c’est toujours suite à une décision de l’OTAN que la facilité antimissile de Deveselu, du sud de la Roumanie, est passée sous commande de l’Alliance. Egalement à l’agenda – le rapport sur les mesures adoptées par la Roumanie pour appliquer les sanctions instituées au plan international entre octobre 2016 et septembre 2017.

    Gazoduc – Le premier ministre roumain, Mihai Tudose, participe, aujourd’hui, à la cérémonie de signature des contrats pour des travaux d’exécution d’un nouveau gazoduc, réalisé dans le cadre du projet BRUA, d’interconnexion de réseaux gaziers de Bulgarie, de Roumanie, de Hongrie et d’Autriche. Sur le territoire de la Roumanie, le gazoduc comptera 529 km et aura une capacité de livraison de 1,5 milliards de mcubes par an vers la Bulgarie et de 4,4 milliards de mcubes par an vers la Hongrie. Le coût du projet est de 547,4 millions de dollars, dont 179 millions ont été alloués par l’UE en tant que financement accordé à la Roumanie.

    Crédit – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, signe, aujourd’hui, un accord avec le Fonds européen d’investissements (FEI), qui prévoit la mise en œuvre d’un instrument financier de crédit, mené par le biais du Programme national de développement rural 2014-2020. Il permettra un accès plus facile des fermiers et des entrepreneurs du milieu rural au financement. L’allocation du Programme mentionné est de près de 94 millions d’euros. Le FEI est une institution financière internationale qui fait partie du Groupe de la Banque européenne d’investissements, spécialisée dans le financement du risque pour les PMEs. Le FEI soutient les objectifs de l’UE en favorisant l’innovation, la recherche et le développement, l’entrepreneuriat et la création de nouveaux emplois.

    Energie – La capitale du Turkménistan, Ashgabat, accueille ces mardi et mercredi la 28e réunion de la Conférence de la Charte énergétique européenne. Y participent des leaders et représentants des ministères de ressort des Etats membres et observateurs, aux côtés de plusieurs organisations régionales et internationales. En 2018, la Roumanie reprendra du Turkménistan la présidence la Conférence de la Charte énergétique européenne. La fonction de président sera remplie par l’ambassadeur spécial du ministère roumain des AE, Mihnea Constantinescu. Lancé dans les années 1990 en tant qu’initiative politique européenne, sous la forme d’une plate-forme de coopération dans le domaine énergétique, la Charte énergétique européenne a été acceptée tant par les Etats eurasiatiques que par les pays industrialisés. En 1991, la Charte énergétique européenne a été signée à La Haye, et le Traité et le Protocole de la Charte énergétique européenne afférent à l’efficience énergétique et aux aspects relevant de l’environnement ont été signés à Lisbonne en 1994. Les deux documents ont été ratifiés par la Roumanie en 1997.

    Clandestins – Un navire turc avec 60 migrants clandestins à bord, dépisté la nuit dernière dans les eaux territoriales de la Roumanie est arrivé à Constanţa. L’embarcation a été remorquée par un navire du Service de sauvetage en mer et escortée vers le port de Constanţa par deux navires de la Garde côtière. Antérieurement, le navire aux migrants était resté plusieurs heures à l’abri d’un cargo qui a d’ailleurs donné l’alerte.

    Météo – Les météorologues roumains ont placé le sud et une partie du centre du pays en vigilance orange aux chutes de neige. Le vent a des intensifications temporaires avec des rafales de 55-70 km/h, ce qui engendre une baisse de la visibilité. Une alerte jaune est en vigueur jusqu’à cet après-midi sur le centre et dans les Carpates Méridionales et Orientales. D’autre part, une vigilance jaune aux pluies et au vent est valable dans le sud et le sud-est de la Roumanie. Les quantités d’eau dépassent les 25 l/m² et même les 40-50 l/m² par endroits. Les maximales du jour vont de 0 à 11°, avec 4° sous la pluie à Bucarest.

  • L’élevage de races bovines à viande

    L’élevage de races bovines à viande

    Les fermiers roumains s’intéressent de plus à l’élevage de races bovines à viande, faciles à élever et très demandées sur le marché européen. Leurs plus grands avantages sont un très bon rendement de croissance et des coûts d’intervention plus réduits que dans le cas des vaches laitières. De plus, découragés par les conditions strictes de production du lait, de nombreux fermiers renoncent aux races laitières en faveur des races à viande. La Charolaise, la Limousine, l’Aubrac ou l’Angus – ce ne sont que quelques nouvelles races bovines à viande élevées dans les fermes roumaines.

    De nombreux éleveurs préfèrent l’Angus, apparue en Ecosse, qui donne de très bons résultats en Roumanie, affirme Aurelian Florea, directeur administratif de l’Association Aberdeen Angus Roumanie: « C’est une race idéale pour les près de Roumanie. Les animaux sont très robustes, très adaptables aux températures extrêmes allant de -40 à +40 degrés. Une autre caractéristique importante c’est la précocité : ces bovins sont prêts à se reproduire à l’âge de 14 ou 15 mois. En plus, c’est une race prolifique : un veau naît chaque année, au bout de 9 mois de gestation ; il a un très bon potentiel de croissance, de 1300 grammes par jour, vu que c’est une race qui pâture sur des grandes étendues d’herbe. Nos près sont très vastes et d’une très bonne qualité, figurant parmi les meilleures en Europe. C’est un très bon point pour l’élevage de bovins, notamment de la race Angus, qui met très bien en valeur les ressources naturelles et pédoclimatiques de notre pays. »

    Les effectifs de la race Angus ne cessent d’augmenter en Roumanie. Ils sont élevés dans les prés, les plaines et les plateaux où il existe encore des superficies étendues d’herbes inutilisées. En plus, les fermiers peuvent bénéficier de subventions. Aurelian Florea ajoute: « Si en 2008 on recensait 200 bovins Angus en Roumanie, à présent il y en a plus de 15.000 têtes. Notre Association compte plus de 11.000 animaux de race pure Angus. C’est une évolution extraordinaire. Cette race est de plus en plus recherchée par les éleveurs de Roumanie. Ceux qui élèvent des animaux de race pure peuvent bénéficier de 300 euros par tête d’animal, ce qui leur permettra de développer leur ferme. C’est une somme assez facile à obtenir si on respecte les règles concernant les documents, c’est-à-dire si on a des certificats d’origine contrôlée. Il existe aussi une aide pour les croisements de race Angus, des sommes importantes qui encouragent le passage de l’élevage de vaches laitières aux races à viande. »

    Le prix du filet de bœuf Angus peut aller jusqu’à 50 euros le kilo, en raison de la qualité exceptionnelle de cette viande. C’est la grande demande sur le marché européen du bœuf de la meilleure qualité, qui a déterminé deux Suisses à investir dans une ferme de bovins Angus près de Sibiu, au centre de la Roumanie. Il s’agit de la société Karpaten Meet SRL, qui compte plus de 3500 animaux et détient quelques milliers d’hectares de prairies. La société a mis sur pied des partenariats avec les petits fermiers, son principal objectif étant de construire un réseau national de producteurs, qui couvre toutes les étapes de la production : pacage, élevage, engraissement, abattage et transformation de la viande.

    Pour une meilleure qualité de la viande, le veau reste plus longtemps sous la mère, étant nourri en même temps avec de l’herbe des prés, explique Samuel Widmer, directeur général de Karpaten Meet: « Les veaux passent 7 ou 8 mois avec leurs mères, puis, ils restent seuls dans les prés. L’idée c’est de les nourrir avec de l’herbe, sans leur donner trop de compléments alimentaires. Ces animaux se développent dans un système naturel, certes, plus lentement, mais la qualité de la viande est meilleure. Nous fournissons des vaches jeunes ou gestantes aux fermiers roumains. Nous leur vendons du matériel génétique pour la reproduction et nous leur achetons les veaux qui en résultent.»

    A l’avenir, cette société suisse de Transylvanie souhaite accroître son effectif d’animaux de 3500 à 10.000 têtes dans la ferme de reproduction et à 6000 têtes dans son centre d’engraissement. Dans ces conditions, son nécessaire de terrain s’élèvera à 10.000 hectares de pré et de terre arable. Selon les statistiques, la Roumanie compte seulement 15 têtes de bovins pour une centaine d’hectares, alors qu’en Irlande, par exemple, il y en a 137 têtes pour la même supérficie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 23 au 27 août 2016

    La semaine du 23 au 27 août 2016

    Des Roumains parmi les victimes séisme d’Italie

    Les secouristes fouillent sans relâche les décombres du séisme qui a frappé l’Italie dans la nuit de mardi à mercredi, dans l’espoir de retrouver des survivants. Plusieurs Roumains comptent parmi les victimes – décédées, blessées ou portées disparues. Bucarest a envoyé une équipe consulaire depuis Bologne dans la région touchée par le séisme et reste en contact permanent avec les autorités italiennes. De même, deux équipes de Rome, l’une de l’Ambassade de Roumanie et l’autre de la Section consulaire, sont prêtes à émettre des titres de voyage temporaire pour les Roumains qui ont perdu leurs pièces d’identité ou qui ont besoin d’autres services consulaires en urgence. Le ministère roumain des AE a transmis un message de condoléances et fait part de toute sa compassion aux familles des victimes, exprimant toute sa solidarité avec le peuple italien. Les localités d’Amatrice, d’Accumoli et de Pescara del Tronto ont été quasiment anéanties par la secousse de magnitude 6 sur l’échelle ouverte de Richter. Les bilans provisoires font état de plusieurs centaines de morts et de blessés. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a adressé à son homologue, Sergio Mattarella, un message de condoléances et lui a fait part de la solidarité de tous les Roumains avec le peuple italien. « Nos pensées vont vers les personnes touchées, mais aussi vers ceux qui s’efforcent de sauver et d’aider les victimes », précise, à son tour, le message transmis par le premier ministre roumain, Dacian Cioloş.

    Le premier ministre roumain Dacian Cioloş en visite à Chişinău

    Cette semaine, le premier ministre roumain Dacian Ciolos a effectué sa première visite en République de Moldova voisine, où il s’est entretenu avec son homologue de Chisinau, Pavel Filip. L’occasion pour le chef du gouvernement roumain d’affirmer que l’objectif de Bucarest, qui soutient les réformes entamées par les responsables de Chisinau, était d’aider à améliorer la vie des citoyens moldaves. Pour ce faire, la Roumanie a versé mercredi une première tranche de 60 millions d’euros de l’aide financière remboursable approuvée pour la République de Moldova.

    Dacian Ciolos : « Nous attendons et nous soutenons la poursuite des réformes. Nous envisageons ce prêt comme une aide à ce processus. Ce soutien est fourni parce que le gouvernement moldave s’est engagé à mettre en œuvre un paquet de réformes et parce que nous sommes persuadés que cela sera réellement fait ».

    A son tour, le premier ministre moldave Pavel Filip a souligné que la Roumanie était un ami très proche de son pays, à preuve le Partenariat stratégique bilatéral pour l’intégration européenne et le projet de faire partie ensemble de l’UE. Selon Pavel Filip, la priorité zéro des relations bilatérales est la coopération dans le secteur énergétique, notamment la construction du gazoduc Ungheni – Chisinau.

    Nouveau cas de corruption en Roumanie

    Le vice-président de l’Agence nationale du médicament et des dispositifs médicaux, Lazar Iordache, a été placé en détention pour pots-de-vin et trafic d’influence. Dans cette affaire, le dénonciateur est la personne occupant un poste de direction au sein du ministère de la Santé à laquelle il aurait offert de l’argent, précise le ministère dans un communiqué. Selon les procureurs anti-corruption, Lazar Iordache lui avait promis 5% des sommes allouées à deux hôpitaux. En avril dernier, il aurait remis quelque 28.000 euros au fonctionnaire en question, afin qu’il exerce son influence auprès des responsables du ministère pour faire approuver les allocations budgétaires respectives.

    Protestations des transporteurs routiers et des fermiers roumains

    La hausse des primes d’assurance responsabilité civile et le non – paiement intégral des subventions par tête d’animal accordées pour 2015 ont déterminé les transporteurs routiers et les fermiers de Roumanie à organiser des protestations. Plusieurs centaines de chauffeurs ont circulé à vitesse réduite sur certains tronçons des routes nationales. Ils se proposent de continuer les protestations jusqu’à ce que les primes d’assurance civile diminuent. En cas de réponse négative de la part des autorités, les transporteurs routiers organiseront une protestation nationale le 15 septembre, qui pourrait réunir quelque 40.000 véhicules. Par ailleurs, des fermiers, en grève de la faim depuis la semaine dernière, ont poursuivi leurs protestations devant le siège du gouvernement de Bucarest. Le montant total des subventions qu’ils auraient dû recevoir avant le 15 août s’élève à 360 millions d’euros. Pour sa part, l’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture affirme avoir payé 61% des subventions, soit 193 millions d’euros, avant la mi-août. Le directeur de l’Agence, Nicolae Horumbă, a fait savoir que la plupart des demandes déposées par les fermiers pour le paiement de cet argent ont été autorisées, la somme restante devant être versée à partir de la fin août.

    Bilan modeste pour la Roumanie aux JO de Rio

    Les JO de Rio se sont achevés sur un résultat modeste pour la Roumanie, qui n’a décroché que 5 médailles. Elle est donc 47e au classement par médailles, avec l’or obtenu par l’équipe féminine d’épée, l’argent au tennis double messieurs et trois médailles de bronze en haltérophilie, aviron et luttes libres. La ville qui accueillera la prochaine édition des JO en 2020, c’est la capitale nippone, Tokyo. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • 23.08.2016 (mise à jour)

    23.08.2016 (mise à jour)

    CorruptionLes procureurs de la Direction nationale anticorruption ont placé en détention provisoire le vice-président de l’Agence nationale du médicament et des dispositifs médicaux, Lazar Iordache, poursuivi pour pots-de-vin et trafic d’influence. Selon les procureurs anti-corruption, entre avril et juin 2016, Lazar Iordache a promis à une personne occupant un poste de direction au sein du ministère de la Santé 5% des sommes allouées à deux hôpitaux. Le 26 avril dernier, il aurait donné quelque 28.000 euros au fonctionnaire en question pour qu’il exerce son influence auprès des responsables du ministère pour signer les allocations budgétaires. Les sommes promises et remises par Lazar Iordache provenaient des fonds octroyés par le ministère de la Santé pour la construction d’une station d’épuration de l’eau d’un hôpital et pour en doter un autre d’équipement médical.



    Transports – Les transporteurs routiers de Roumanie poursuivent leur grève à la japonaise contre laugmentation des primes dassurance de responsabilité civile. Lundi, des centaines de chauffeurs ont roulé à vitesse réduite et bloqué, pendant des heures, la circulation sur plusieurs routes nationales. Ils se proposent de continuer les protestations jusquà ce que les primes dassurance civile diminuent. En cas de réponse négative de la part des autorités, les transporteurs routiers organiseront une protestation nationale le 15 septembre, qui pourrait réunir quelque 40.000 véhicules. Par ailleurs, des fermiers poursuivent leur grève de la faim devant le siège du gouvernement de Bucarest, et nenvisagent pas de renoncer à leur protestation si le Gouvernement ne verse pas les subventions accordées par tête danimal.



    Explosion – Une équipe d’experts tente de déterminer les causes de l’explosion survenue lundi à la raffinerie de Petromidia, à Navodari, dans le sud-est de la Roumanie, qui a fait 4 victimes, dont une est décédée mardi. Les trois autres blessés sont hospitalisés à Bucarest. Deux réservoirs d’azote et une pompe d’essence ont explosé, la déflagration étant suivie par un incendie éteint tard dans la soirée. Les autorités ont mis en place le plan rouge d’intervention, ce qui a permis de sauver immédiatement les personnes en difficulté et de limiter les risques. Après avoir effectué des tests, les spécialistes ont constaté que les valeurs d’émissions de gaz dans l’air ne mettaient pas en danger la vie de la population.



    Brexit – Les leaders des trois principales économies de la zone euro, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le premier ministre italien Matteo Renzi, se sont penchés lundi, en Italie, sur limpact de la décision de la Grande Bretagne de quitter lUE. Selon Angela Merkel, lUE doit prouver quelle peut prospérer même sans la Grande Bretagne. « Nous respectons la décision du Royaume Uni, mais, naturellement, nous souhaitons que ce soit clair, que les 27 autres Etats membres œuvrent pour une Europe prospère et sûre », a ajouté la chancelière allemande. A son tour, le premier ministre italien Matteo Renzi a déclaré quil était nécessaire de prendre des mesures solides pour relancer la croissance économique par des investissements de qualité et des réformes structurelles. Cette réunion précède le sommet européen de Bratislava. Prévu dici 3 semaines, il est considéré comme crucial pour lavenir de lUE.


    Football – Les seules équipes roumaines de foot qui participent aux compétitions européennes, à savoir le champion national Astra Giurgiu et le vice-champion Steaua Bucarest, jouent cette semaine les matches retour des qualifications pour les groupes des compétitions continentales. Le match retour Steaua Bucarest – Manchester City aura lieu ce mercredi. Toutefois, après la défaite retentissante, à Bucarest, par 5 buts à 0, Steaua Bucarest na plus de chances de sassurer une place dans les groupes de la Ligue des Champions. Le club bucarestois figure quand même dans les groupes de la Ligue Europa, où Astra Giurgiu tentera daccéder à son tour. Après un match nul, 1 partout, contre les Anglais de West Ham United, Astra Giurgiu tentera ses chances de qualification ce jeudi.



    Météo – L’instabilité atmosphérique diminue en Roumanie, mais le ciel reste plutôt couvert sur le sud et le centre du pays et des orages avec des pluies à verse pourraient faire leur apparition par endroits, accompagnés de grêle. Les quantités d’eau pourraient aller de 20 à 25 litres au mètre carré. Sur le reste du territoire, le temps sera plutôt beau, tandis que les maximales doivent s’encadrer entre 25 à 31 degrés.


  • Protestations cet été en Roumanie

    Protestations cet été en Roumanie

    Les transporteurs routiers et les éleveurs roumains protestent contre la majoration des tarifs des assurances de responsabilité civile et respectivement contre les retards pris sur le paiement des subventions à l’agriculture. Les premiers ont fait savoir leur intention de circuler à vitesse réduite, au moins une heure par jour, sur les principales routes à travers le pays. Ils dénoncent la hausse, en une seule année, des polices d’assurance responsabilité civile de 2.000 à plus de 4.000 euros.

    Cela entraîne des coûts plus importants pour les compagnies de transport routier de Roumanie, ce qui fait qu’elles ne soient plus compétitives à l’échelle européenne. Les associations du domaine demandent au gouvernement le gel des prix aux assurances responsabilité civile. Elles ont averti qu’à défaut d’une mesure urgente en ce sens, il pourrait y avoir même un arrêt total de l’activité dans ce secteur. Radu Dinescu, secrétaire général de l’Union nationale des transporteurs routiers, explique: « La vitesse réduite aura probablement un impact significatif dans les zones où la circulation est déjà très difficile. Et là je me réfère aux autoroutes menant à la mer et à la montagne ou au périphérique de la capitale. Nous avons prévu pour le 15 septembre un ample mouvement de protestation à Bucarest. Les gens sont décidés de continuer les protestations jusqu’à la solution du problème ».

    Par ailleurs, les fermiers poursuivent leurs protestations devant le siège du gouvernement de Bucarest. Certains d’entre eux sont en grève de la faim depuis la semaine dernière. Les éleveurs affirment qu’ils n’envisagent pas de renoncer à leur protestation si le gouvernement ne verse pas l’intégralité des subventions à l’agriculture pour 2015. L’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture reconnaît ne pas avoir tenu sa promesse de payer avant la mi-août 95% des sommes dues.

    Nicolae Horumbă, directeur de cette agence, estime pourtant que les agriculteurs ont eux aussi leur part de responsabilité : « Les départements nous signalent toute sorte de situations. Des fois, les fermiers ne donnent pas suite à l’invitation à se présenter à l’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture. D’autres fois, ils manquent des documents nécessaires. Dans ce cas précis, il faut laisser passer les 10 jours mentionnés dans la notification avant de prendre une décision sur le dossier respectif. Malgré cela, les fermiers se demandent pourquoi les schémas d’aide à l’agriculture tardent parfois à se mettre en place. L’autorisation des demandes suppose un processus de vérification, or les formulaires de demande que nous recevons ne sont pas toujours complets ou correctement remplis».

    Les fermiers contredisent le directeur de l’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture. Ils soutiennent avoir correctement élaboré et présenté à temps la documentation nécessaire, de sorte à pouvoir toucher les subventions au titre de l’année 2015/ Selon eux, c’est le gouvernement qui a manqué à sa promesse. Enfin, le directeur de l’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture déclare que 1,9 des 2,1 milliards d’euros de subventions ont déjà été versés aux agriculteurs et que les employés de l’agence travaillent intensément pour assurer le paiement de la somme restante.

  • 22.08.2016 (mise à jour)

    22.08.2016 (mise à jour)

    Visite — Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, entamera jeudi une visite officielle en République de Moldova voisine. Notons que le gouvernement de Bucarest vient d’approuver le versement d’une première tranche de 60 millions d’euros, au titre de l’assistance financière remboursable accordée à ce pays, dont le montant total s’élève à 150 millions d’euros. En échange de cet argent, Chisinau a assumé une série d’obligations, dont l’établissement d’une feuille de route pour sceller un accord avec le FMI, l’élaboration d’un paquet législatif censé améliorer le milieu des affaires, le lancement d’une analyse sur les vulnérabilités du système bancaire et la mise au point d’un calendrier d’adoption des lois susceptibles de les corriger. Bucarest a également demandé aux autorités de Chisinau de réaliser un plan de mise à jour de la stratégie de réforme du secteur de la justice et de la stratégie nationale anticorruption de la République de Moldova.



    Transports — Les transporteurs routiers de Roumanie poursuivent leur grève à la japonaise et circuleront chaque jour à vitesse réduite, une heure durant, à travers le pays, jusqu’à ce que les primes d’assurance de responsabilité civile baissent à environ 1100 euros par an. Les associations des professionnels du domaine organiseront également une ample protestation nationale le 15 septembre et menacent de déclencher une grève générale. Vu qu’en une seule année, le tarif des assurances obligatoires a augmenté de 2000 à plus de 4000 euros par an, les compagnies roumaines du secteur ne peuvent plus être compétitives au niveau européen, déplorent les transporteurs.



    Fermiers — En Roumanie, les fermiers qui font, depuis jeudi, la grève de la faim, affirment qu’ils n’envisagent pas de renoncer à leur protestation si le gouvernement ne verse pas les subventions accordées par tête d’animal. Il s’agit d’un montant de 360 millions d’euros. De l’avis des protestataires, le ministère de l’Agriculture aurait dû accorder ces montants avant le 15 août. L’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture affirme avoir payé 61% de ces subventions, soit 193 millions d’euros, avant la mi-août.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice a prolongé de 30 jours la détention provisoire de l’ancien vice-gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Bogdan Olteanu. La décision, qui n’est pas définitive, a déjà été contestée par les avocats de celui-ci. Le 12 août, les magistrats avaient décidé de son placement en détention provisoire pour 16 jours. Entre juillet et novembre 2008, Bogdan Olteanu aurait demandé et reçu un million deuros et de lappui électoral de la part de l’homme daffaires Ovidiu Vântu, en échange de la nomination de Liviu Mihaiu aux fonctions de gouverneur du delta du Danube.



    Automobiles — Près de 1900 employés des Usines Ford de Craiova (sud de la Roumanie) ont repris le travail, après une pause de plusieurs semaines, pendant lesquelles on a vérifié les installations. Les Usines de Craiova produisent 280 B MAX par jour. La demande pour ce modèle a baissé depuis son lancement, en mars 2012. Ford et Renault, qui a repris les Usines Dacia (sud), sont les deux compagnies de taille internationale qui fabriquent des autos en Roumanie.



    Rio — Les JO de Rio se sont achevés sur un résultat modeste pour la Roumanie, qui n’a décroché que 5 médailles. Elle est donc 47e au classement par médailles, avec l’or obtenu par l’équipe féminine d’épée, l’argent au tennis double messieurs et trois médailles de bronze en haltérophilie, aviron et luttes libres. La ville qui accueillera la prochaine édition des JO en 2020, c’est la capitale nippone, Tokyo.



    Météo – Temps instable et ciel plutôt couvert, dans le prochain intervalle de 24 heures. Sur le relief, ainsi que dans le sud, le centre et le nord-est du territoire, on attend des averses orageuses et même des chutes de grêle. La quantité d’eau tombée pourrait dépasser les 20 l/m2. Les températures maximales s’étaleront entre 24 et 32 degrés.

  • 22.08.2016

    22.08.2016

    Ciolos – Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, entame jeudi une visite officielle en République de Moldova voisine. La visite se déroule alors que le gouvernement de Bucarest vient d’approuver le versement d’une première tranche de 60 millions d’euros de l’assistance financière remboursable de 150 millions accordée à la République de Moldova. En échange de cet argent, Chisinau a assumé une série d’obligations, telles celle d’établir une feuille de route pour sceller un accord avec le FMI, l’initiation d’un paquet législatif censé améliorer le milieu des affaires, lancer une analyse sur les vulnérabilités du système bancaire et l’élaboration d’un calendrier d’adoption des lois censées les corriger. Bucarest a également demandé aux autorités de Chisinau de réaliser un plan de mise à jour de la stratégie de réforme du secteur de la justice et de la stratégie nationale anticorruption de la République de Moldova.

    Transports – Les transporteurs routiers de Roumanie poursuivent leur grève à la japonaise et circuleront chaque jour à vitesse réduite une heure durant à travers le pays jusqu’à ce que les primes d’assurance de responsabilité civile baissent à environ 1100 euros par an. Les associations des professionnels du domaine organiseront également une ample protestation nationale le 15 septembre et menacent de déclencher une grève générale. Vu qu’en une seule année, le tarif des assurances obligatoires a augmenté de 2000 à plus de 4000 euros par an, les compagnies roumaines du domaine ne peuvent plus être compétitives au niveau européen, déplorent les transporteurs.

    Fermiers – En Roumanie, les fermiers qui font depuis jeudi une grève de la faim affirment qu’ils n’envisagent pas de renoncer à leur protestation si le Gouvernement ne verse pas les subventions accordées par tête d’animal. Il s’agit d’un montant de 360 millions d’euros. De l’avis des protestataires, le ministère de l’Agriculture aurait dû accorder ces montants avant le 15 août. L’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture affirme avoir payé 61% de ces subventions, soit 193 millions d’euros, avant la mi-août.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep a reculé de la 4e place mondiale à la 5e, après la défaite dans les demi-finales du tournoi de Cincinnati, aux Etats-Unis. Dimanche, elle a perdu contre l’Allemande Angelique Kerber en deux sets, 6 -3, 6-4. Dans le cadre du même tournoi, le joueur roumain de tennis Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer ont perdu la finale de double messieurs contre Ivan Dodig (Croatie) et Marcelo Melo, sur le score de 6-7, 7-6, 6-10.

    Rio – Le JO de Rio se sont achevés sur un résultat modeste pour la Roumanie qui n’a décroché que 5 médailles. La Roumanie est donc 47e au classement par médailles, avec l’or obtenu par l’équipe féminine d’épée, l’argent au tennis double messieurs et trois médailles de bronze en haltérophilie, aviron et luttes libres. La ville qui accueillera la prochaine édition des JO en 2020, c’est la capitale nippone, Tokyo.

    Météo – Temps de plus en plus instable en Roumanie. Sur l’ouest et le nord-ouest, le ciel est couvert et des pluies à verse et des orages sont signalés. Sur le reste du territoire, ces phénomènes ont un caractère local et apparaîtront notamment en soirée. La journée sera pourtant caractérisée par la canicule et l’inconfort thermique, notamment sur le sud-est du pays. Les températures iront de 20 à 35 degrés. 32 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • 18.08.2016 (mise à jour)

    18.08.2016 (mise à jour)

    Défense — Les ministères roumains des Affaires étrangères et de la Défense ont rejeté les informations selon lesquelles, en raison de la détérioration des relations entre Washington et Ankara, les Etats-Unis auraient démarré le transfert vers la Roumanie des armes nucléaires déployées en Turquie. C’est le site dinformation euractiv.com qui avait annoncé que plus de 20 ogives nucléaires devraient être transférées d’Incirlik sur la base militaire roumaine de Deveselu. Le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, a qualifié de pure invention l’article en question. Les alliés de l’OTAN, y compris la Turquie, ont décidé d’accueillir des armes nucléaires américaines en vertu d’un accord conclu en 1960 et qui visait à la dissuasion nucléaire de l’Union Soviétique. L’Alliance atlantique a mentionné dans un rapport datant de 2014 que les armes nucléaires étaient stockées en toute sécurité, sans pour autant donner d’endroits précis.



    Roumains — Les représentants des Roumains des comtés de Harghita, Covasna et Mureş (centre de la Roumanie), à population majoritaire hongroise, ont demandé ce jeudi, pendant les travaux de l’Université d’été, accueillie par la localité d’Izvoru Mureşului, le respect des symboles nationaux et de la législation en la matière, ainsi que le financement des associations roumaines de ces contrées, qui déroulent des activités censées préserver et promouvoir l’identité nationale. L’ancien ministre de la Défense, Mircea Duşa, a attiré l’attention sur la nécessité que lois du pays soient respectées dans cette région et réaffirmé l’idée que le découpage régional de la Roumanie reposerait exclusivement sur des critères économiques et de développement, les critères ethniques nétant pas être pris en compte. Par ailleurs, certains membres de la direction du Forum Civique des Roumains des trois départements mentionnés ont sollicité la résolution du problème du financement des projets des associations culturelles roumaines, des institutions et de la presse de langue roumaine, rappelant que les communautés magyares de ces contrées sont appuyées financièrement par le budget central.



    Protestations — Les fermiers roumains ont protesté jeudi devant le siège du gouvernement de Bucarest et demandé la démission du ministre de l’Agriculture, Achim Irimescu. Ils sont mécontents de ne pas avoir reçu les subventions totalisant près de 360 millions d’euros provenant des fonds européens. Les éleveurs sont en grève de faim et affirment qu’ils vont poursuivre leur contestation jusqu’au paiement intégral de ces subventions. Par ailleurs, 350.000 hectares de terres agricoles sont touchés par la sécheresse, a fait savoir le ministre du domaine.



    JO – Le sportif roumain Angrei Gag a échoué dans sa tentative de se qualifier pour la finale du lancer du poids, jeudi, aux Jeux de Rio. Après deux essais ratés, il a réussi un lancer à 20 m 40, ce qui lui vaut la 13e position au classement des qualifications. La délégation de Roumanie a jusqu’ici décroché quatre médailles à Rio : une d’or obtenue par l’équipe féminine d’épée, une autre d’argent décrochée par le double Florin Mergea/Horia Tecau au tennis, double messieurs et deux de bronze : le haltérophile Gabriel Sâncraian et respectivement l’équipage féminin de huit barré. C’est pour la première fois en 44 ans, que la Roumanie ne remporte aucune médaille au concours olympique féminin de gymnastique.



    Météo — Dans les prochaines 24 heures, il fera beau dans le sud-est et le nord du pays. Ciel nuageux sur le reste du territoire, où l’on attend des averses orageuses et même des chutes de grêle. La quantité d’eau tombée pourra dépasser, par endroits, les 15 à – 20 l/m2. Les températures maximales iront de 24 à 32 degrés.



  • 07.06.2016 (mise à jour)

    07.06.2016 (mise à jour)

    Elections – Le Parti Social Démocrate a remporté plus de 37% des voix pour les mairies, les conseils locaux et départementaux, indiquent les résultats rendus publics après le décompte de 99% des voix. Les sociaux-démocrates sont suivis par le Parti National Libéral, avec plus de 32%, et à grande distance, par l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie et le Parti du Mouvement Populaire. Même hiérarchie pour les conseils départementaux, avec la précision que les sociaux-démocrates y ont remporté plus de 36% des voix, suivis par les libéraux, avec plus de 30%. En première, les bucarestois ont élu une maire, la sénatrice sociale-démocrate Gabriela Vranceanu-Firea. Les sociaux-démocrates, en coalition avec l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie, ont également obtenu les six mairies d’arrondissement. Pour le Conseil général de la ville de Bucarest, l’alliance électorale composée du PSD et de l’UNPR a obtenu plus de 40% des suffrages, suivie par l’Union Sauvez Bucarest, une ONG récemment transformée en parti, par le PNL, le PMP et l’ALDE. Le président des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, a affirmé que son parti avait remporté la plupart des 14 conseils départementaux et qu’en s’alliant avec l’UNPR et L’alliance des libéraux et des démocrates, le PSD dirigerait au total 27 des 41 départements. Pour leur part, les libéraux déclarent qu’en dépit de l’échec à Bucarest, ils ont engrangé, au niveau national, leur meilleur score de l’après 1990. Les municipales sont considérées un test important avant les législatives, prévues à l’automne.

    Visite – En visite au Luxembourg, le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu avec le premier ministre Xavier Bettel sur les manières à renforcer les relations bilatérales et de coordonner les positions des deux pays notamment en ce qui concerne l’agenda européen. Le chef de l’Etat roumain souhaite élargir la coopération roumano-luxembourgeoise dans le domaine économique et dans des secteurs moins explorés jusqu’ici, dont le tourisme, y compris le tourisme d’affaires, les technologies vertes, la recherche et les activités logistiques, y compris le transport des marchandises. A son tour, le premier ministre Xavier Bettel a déclaré que la Roumanie et le Luxembourg avaient une très bonne coopération au sein de l’OTAN. Par ailleurs, la Roumanie offre de bonnes opportunités d’affaires, a affirmé le président roumain Klaus Iohannis lors d’un événement organisé à la Chambre de Commerce de Luxembourg. D’ailleurs, l’évolution récente des investissements étrangers directs en Roumanie a connu une croissance de 17% en 2015, a encore précisé le chef de l’Etat Roumain. Il a souligné que la Roumanie bénéficiait d’un bon cadre macro-économique, avec des prévisions de croissance économique de 4% en 2016. En même temps, l’objectif de Bucarest est de promouvoir le pays au statut de marché émergent. Le président Klaus Iohannis espère aussi que les échanges commerciaux entre la Roumanie et le Luxembourg s’amélioreront de manière significative dans les années à venir, dans le contexte où la coopération bilatérale a connu un déclin constant depuis 2013. Lors de sa visite, le chef de l’Etat roumain a rencontré entre autres les étudiants roumains de l’Université de Luxembourg, qu’il a caractérisé de véritable modèle d’enseignement supérieur international, vu qu’elle accueille des jeunes de plus d’une centaine de pays.

    Fermiers – Quelques milliers de fermiers ont protesté mardi devant le Palais du Parlement de Bucarest mécontents de ne pas avoir reçu les subventions alloués à l’agriculture et du fait que plusieurs lois essentielles pour ce secteur ont été reportées. Ils demandent la réglementation de la fiscalisation, accusent le Fisc roumain d’abus et exigent que les personnes responsables pour le retard de l’allocation des subventions en supportent les conséquences. Les fermiers exigent également que les ventes de terrains agricoles aux étrangers soient arrêtées d’urgence, des réglementations claires en ce qui concerne les étiquettes des produits agro-alimentaires mais aussi en ce qui concerne la Loi de la Chasse, sans oublier les lois portant sur la présence des produits roumains dans les supermarchés.

    Eurostat – Au cours du premier trimestre de l’année, la Roumanie a enregistré la plus grande avancée économique des 28 Etats membres de l’UE, constate un rapport de l’Eurostat. Selon les données, le PIB de la Roumanie a progressé de 1,6% au premier trimestre 2016 par rapport aux 3 mois précédents, alors que l’UE a connu une expansion de 0,5%, soit similaire aux 3 derniers moins de 2015. Parmi les pays ayant connu les avancées économiques les plus importantes entre janvier et mars derniers comptent aussi Chypre, L’Espagne, la Lituanie, l’Autriche, la Slovaquie, la Bulgarie et l’Allemagne.

    Attentat – La police turque a arrêté 4 suspects dans le cadre de l’enquête de l’attentat perpétré mardi à Istanbul et qui a fait 11 morts – dont sept policiers et quatre civils -et 36 blessées. Une voiture piégée visant un véhicule de police a fait explosion dans un quartier central à proximité de la zone historique de la ville, attraction majeure pour les touristes. L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais le président turc Recep Tayyip Erdogan en tient pour responsables les rebelles du PKK. Reuters rappelle que cette année, les violences ont escaladé en Turquie, les attentats perpétrés par les séparatistes kurdes et par le groupement jihadiste Etat islamique se soldant par des dizaines de morts.

    Météo – Il fera beau sur la plupart du territoire dans les 24 prochaines heures. On attend des pluies courtes ne montagne et par endroits au centre du pays. Les températures maximales iront de 17 à 25 degrés.