Tag: financement

  • La corruption, devant la Justice

    La corruption, devant la Justice

    L’ex ministre du développement régional et du tourisme, Elena Udrea, actuellement en détention provisoire, a été renvoyée devant la justice par les procureurs anti-corruption, dans l’affaire judiciaire connue sous le nom de Gala Bute. Ce procès a toutes les chances de compter parmi les plus médiatisés dans l’histoire de la justice roumaine, car Udrea est un des politiciens à avoir bénéficié du soutien constant et sans réserves de l’ancien président de la Roumanie, Traian Băsescu Elena Udrea, 41ans, a été chef de la Chancellerie présidentielle de Traian Băsescu, députée et leader du Parti Mouvement Populaire.



    C’est pour cette formation politique qu’elle s’est portée candidate aux élections présidentielles de l’automne 2014. Alors que sa carrière politique était en pleine ascension, Udrea a été arrêtée en février dernier, après que les procureurs du Parquet national anti-corruption eurent obtenu l’avis du Parlement pour le lancement de poursuites pénales à son encontre, dans le dossier appelé « Gala Bute », pour corruption présumée.



    Concrètement, en 2011, Lucian Bute, le célèbre pugiliste roumain de la catégorie des supermoyens, champion du monde IBF a affronté à Bucarest le Français Jean Paul Mendy, lors d’un gala qui a bénéficié du soutien financier massif de la ministre du développement régional et du tourisme. Les fonds destinés à l’organisation de cet évènement auraient été obtenus illégalement par Elena Udrea. Son nom figure dans d’autres dossiers de corruption, tels le financement par son ministère des contrats conclus par la société Termogaz Company et les remboursements effectués par la Compagnie nationale d’investissements.



    Dans le dossier « Gala Bute », devraient également comparaître, sur le banc des accusés, l’ancien ministre de l’Economie, Ion Ariton, l’ex président de la Fédération roumaine de boxe, Rudel Obreja, ainsi que plusieurs fonctionnaires dans la période 2010-2012. Le Parquet national anti-corruption soutient que l’ancienne ministre du tourisme a coordonné un système permettant aux personnes de son entourage proche de recevoir de grosses sommes d’argent de la part des représentants de certaines compagnies, leur garantissant en échange le remboursement en temps utile des coûts afférents aux travaux financés par le ministère. Cet argent serait parvenu soit à Elena Udrea, sous la forme de biens et services divers, soit à Rudel Obreja ou à l’organisation locale de Bucarest du PDL, dont Elena Udrea était la présidente.



    Des préjudices importants auraient ainsi été causés au budget d’Etat et à certaines sociétés. Selon le réquisitoire, les paiements effectués au bénéfice de l’organisation locale de Bucarest du PDL avec de l’argent provenant de la corruption étaient réalisés par plusieurs modalités. Parmi elles, celle qui consistait à déposer de l’argent sur le compte du parti, sous forme de contrats de donation fictifs. Udrea a pourtant soutenu que les sommes en question provenaient des donneurs qui avaient souhaité garder l’anonymat. (trad. Mariana Tudose)

  • 19.04.2015

    19.04.2015

    Consultations politiques — Une nouvelle série de consultations entre le président roumain Klaus Iohannis et les partis représentés au Parlament est prévue pour lundi. Y participeront plus précisément des représentants de la coalition gouvernementale de centre — gauche et ceux de l’opposition libérale. A l’agenda des pourparlers figure entre autres la législation électorale, y compris les mesures nécessaires pour garantir de droit de vote des Roumains de l’étranger. Autre sujet à l’ordre du jour, les procédures parlementaires permettant d’approuver les requêtes formulées par les procureurs anti-corruption pour le lancement des poursuites pénales, l’arrestation et la perquisition des élus. C’est le troisième round de consultations de ce type depuis le début du mandat présidentiel de Klaus Iohannis, le 21 décembre 2014.



    Financement — La Roumanie a obtenu de la part de la Banque Mondiale un prêt de plus de 200 millions d’euros pour un programme portant sur la baisse de l’abandon scolaire. Ce projet visant l’enseignement roumain est le plus grand de ce type soutenu par la Banque Mondiale en Europe et dans la région de l’Asie Centrale. Il sera mis en œuvre par le ministère de l’Education de Bucarest dans les 7 années à venir. Le contrat de crédit a été signé à Washington par le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici. Celui se participait dans la capitale américaine à la réunion de printemps de la Banque Mondiale et du FMI. L’occasion pour le responsable roumain de se pencher aux côtés des représentants des organisations financières internationales sur le nouveaux Code Fiscal roumain, sur le budget d’Etat de la Roumanie et sur l’état des engagements convenus par Bucarest avec ses bailleurs internationaux.



    Inventions — Médaille d’or au Salon international des inventions de Genève pour l’ingénieur roumain Corneliu Birtok Băneasă, connu pour ses préoccupations innovatrices dans le domaine de l’industrie automobile. Il a également été récompensé de deux prix spéciaux par les délégations de l’Iran et de la République de Moldova. Tout cela pour la création d’un dispositif qui sert à alimenter de manière sélective avec du nettoyant de pare brise tout type de véhicule. Cela permet à l’éliminer les classiques bidons plastique dans lesquels est stocké le liquide. Appelé « Good Fill », le dispositif peut être utilisé dans toutes les stations-service, les garages de réparations automobiles, les parkings ou les refuges sur les autoroutes. Notons que 25 inventions roumaines ont été présentées cette année au Salon de Genève.



    Cinéma — Le film « Taxi » du réalisateur iranien Jahar Panahi, gagnant de l’Ours d’Or au Festival du Film de Berlin, ouvrira lundi la 11e édition du Festival International du Film de Bucarest. C’est le festival bucarestois le plus ancien, destiné exclusivement aux longs métrages. Une semaine durant, le public de la capitale roumaine aura donc l’occasion de regarder les 6 films en lice pour le trophée du festival ainsi que plusieurs productions présentées en première en Roumanie.



    Gymnastique – Les Championnats européens de gymnastique artistique se poursuivent à Montpellier, en France. La Roumanie est représentée par Marius Berbecar et Andrei Muntean, dans la finale aux barres parallèles, chez les hommes, prévue ce dimanche. Chez les filles, Andreea Munteanu évoluera à la poutre et au sol, toujours ce dimanche. A la fin de la compétition de Montpellier, le président de l’Union européenne de gymnastique, Georges Guelzec, remettra le drapeau de l’Union à Bucarest, qui accueillera les compétitions européennes de 2017.



    Tennis — Ce dimanche, à Montréal, les équipes de la Roumanie et du Canada jouent les matches décisifs du barrage pour le Groupe mondial de la compétition féminine de tennis Fed Cup. Irina Begu doit affronter Eugénie Bouchard, alors qu’Alexandra Dulgheru joue contre Françoise Abanda. Dans la compétition de double, les Roumaines Andreea Mitu et Raluca Olaru rencontreront Sharon Fichmann et Gabriela Dabrowski. Après le premier jour de barrage, le score est nul, 1 à 1. Samedi, Alexandra Dulgheru a vaincu Eugénie Bouchard, numéro 7 mondiale, score 6-4, 6-4, alors que Françoise Abanda a eu raison d’Irina Begu, score 4-6, 7-5, 6-4. L’équipe gagnante de ce dimanche jouera en 2016 dans le premier echelon de la Fed Cup, l’équivalent feminin de la Coupe Davis. Pour sa part, la meilleure joueuse roumaine, Simona Halep, n° 3 mondiale, ne participe pas à cette rencontre, en raison d’un agenda très chargé par les tournois individuels en Europe.



    Météo — Le temps se refroidit en Roumanie en cette fin de semaine ; un processus qui durera jusqu’à mercredi. Les météorologues annoncent des températures plus basses que la normale saisonnière, avec des maxima allant de 8 à 17 degrés, ainsi que du vent plus intense et de la pluie dans plusieurs régions. Nous avions un soleil plutôt timide et 9 degrés à midi à Bucarest.

  • Programmes d’insertion professionnelle des jeunes roumains

    Programmes d’insertion professionnelle des jeunes roumains

    20% des jeunes Européenseux ont pas demploi, à ce jour. Et la situation est particulièrement difficile pour une catégorie bien spécifique, les NEET – “Not in Education, Employment or Training” – à savoir “des adolescents introvertis qui ne sont pas insérés dans le système éducatif, mais aussi des adultes sans emploi ou formation, coupés de toute vie sociale et renfermés sur eux-mêmes”, selon la définition officielle dorigine, cest-à-dire une tranche dâge de 16 à 24 ans.



    Ce sont bien eux que cible le programme “Garantie pour la jeunesse“, lancé par lUE en 2013, non seulement pour lutter contre le chômage des jeunes, mais également pour sassurer que les moins de 25 ans auront une offre demploi de qualité, 4 mois après la fin des études ou la perte de lemploi antérieur. Financée principalement par les gouvernements des Etats membres, “Garantie pour la jeunesse” sera également doté de 6 milliards deuros du budget communautaire, par le biais du Fonds social européen et de linitiative “Emplois pour les jeunes”.



    Mădălina Mihalache, chef du bureau du Parlement européen à Bucarest, précise: « LOrganisation internationale du travail estime que les coûts de mise en oeuvre du programme dans la zone euro se chiffreront à 21 milliards deuros par an. Cela peut paraître beaucoup, mais on doit comparer ce montant aux coûts associés aux allocations chômage et au manque dactivité des jeunes sans emploi. Vu que 7 millions et demi de jeunes Européens sont actuellement des chômeurs ou ne suivent ni un programme éducationnel ni une formation en ce sens, la Fondation européenne pour lamélioration des conditions de vie et de travail estime que la perte économique engendrée par le chômage des jeunes se chiffre à plus de 150 milliards deuros par an. »



    Certes, cest aux Etats membres délaborer les plans nationaux de mise en oeuvre de ce programme. Il est cependant certain que la “Garantie pour la jeunesse” obligera les employeurs, les formateurs, les autorités et les chômeurs à travailler ensemble pour trouver les meilleures solutions.



    Quelle est la situation en Roumanie? Bien que le taux général du chômage soit en dessous de la moyenne européenne, celui du chômage des jeunes a grimpé à 23%, soit 3% de plus que la moyenne communautaire.



    Mihai Dragos, président du Conseil de la Jeunesse de Roumanie, explique que “Garantie pour la jeunesse” est déjà à lœuvre dans le pays, grâce à un projet pilote: « Le plan de mise en oeuvre a été adopté en 2013 et concerne seulement les années 2014 et 2015. On devra, bien sûr, examiner la manière dont ce projet est mis en œuvre ainsi que la manière dont les ONGs des jeunes ont été cooptées dans ce processus. La Garantie comporte trois piliers en Roumanie – la loi du chômage et la motivation de la main dœuvre, la législation de l’apprentissage et la loi des stages dadaptation pour les diplômés des universités. Selon les statistiques officielles, plus de 150 mille jeunes Roumains ont bénéficié de mesures actives en matière dassurance chômage et la motivation de la main dœuvre, en 2014. Pour ce qui est des deux autres piliers, il ny a pas encore daction effective. Il ny a pas eu de bénéficiaire de la loi des stages dadaptation, tandis que 141 personnes seulement ont profité de la loi de l’apprentissage, soit un nombre extrêmement réduit en rapport avec la population totale de la Roumanie. »



    Il y a même des députés européens encore plus critiques à l’égard de la manière dont la Roumanie a jusqu’ici mis en place le programme “Garantie pour la jeunesse”. Siegfried Mureşan (du parti Populaire Européen), vice-président de la Commission des budgets : « L’UE alloue des fonds importants à la baisse du chômage chez les jeunes, dont 6 milliards d’euros rien que pour la période 2014-2015. Sur ce montant, plusieurs centaines de millions d’euros sont destinées aux jeunes de Roumanie. Il ne reste qu’à mettre en œuvre des projets permettant d’attirer cet argent. Combien d’euros sont-ils parvenus jusqu’ici à ces jeunes ? Pas un seul. Bien que le gouvernement roumain dispose de ces fonds dès le 1er janvier 2014, il n’a réussi à en attirer aucun euro jusqu’en mars 2015, faute de projets viables à mettre sur pied. »



    Comme le projet pilote de mise en place du programme “Garantie pour la jeunesse” a expiré le mois dernier, le cabinet de Bucarest a également lancé le plan d’application de ce schéma au cours de la prochaine période. Le lancement a eu lieu à l’occasion de la visite à Bucarest du vice président de la Commission européenne chargé de l’euro et du dialogue social, Valdis Dombrovskis.



    “Les fonds octroyés à la Roumanie par la Commission Européenne d’ici 2018 s’élèvent à 470 millions”, a déclaré la ministre roumaine de l’emploi, Rovana Plumb : « Les employeurs qui embauchent des jeunes recevront une subvention de 200 euros et de 500 lei par mois pour chaque employé une année durant. Les employeurs sont tenus de maintenir ces emplois au moins 18 mois, au bout desquels, le patron qui maintient le poste sera exempt des contributions à l’assurance chômage pendant 24 mois. »



    Le programme pour la mise en place en Roumanie du projet “Garantie pour la jeunesse” comporte 3 étapes : conseil, enregistrement et embauche. Des fonds sont alloués pour chaque étape : financement des stages, primes de mobilité et d’installation, bourses accordées aux employeurs, financement des startups. Pour les stages d’apprentissage, les patrons recevront des subventions de 250 euros et 300 lei sur une période de 1 à 3 ans, alors que pour les stages de spécialisation ils bénéficieront de 300 euros et de 750 lei par mois. (Trad. Andrei Popov, Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • 03.04.2015

    03.04.2015

    Bucarest — L’homme d’affaires Ioan Niculae, le Roumain le plus riche, a été condamné à 2 ans et 6 mois de prison ferme dans un dossier visant le financement de la campagne électorale du candidat social-démocrate Mircea Geoana au scrutin présidentiel de 2009. L’ex-président du Conseil départemental de Braila, dans le sud-est, Gheorghe Bunea Stancu, a été condamné dans la même affaire à trois années de prison ferme. Celui-ci aurait usé de son influence et de son autorité ; résultat : des fonctions détenues au sein du PSD pour obtenir un million d’euros de la part de Ioan Niculae. Cet argent, obtenu au défi des dispositions légales relatives au financement des partis politiques, devait être utilisé dans la campagne électorale présidentielle déroulée à la fin 2009.



    Défense — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a déclaré aujourd’hui que la Roumanie ne se sentait pas intimidée par les menaces de la Russie et que la protection que l’OTAN offre au flanc est de l’Alliance était une conséquence de l’attitude agressive de la Fédération de Russie qui a illégalement occupé la Crimée et qui soutient les séparatistes de l’est de l’Ukraine. De l’avis du responsable roumain, il s’agirait uniquement de mesures rassurantes et protectrices. La possibilité que la Roumanie accepte d’accueillir sur son territoire de l’armement lourd de l’OTAN, évoquée à Bucarest par le commandant en chef des Forces alliées en Europe, le général Philip Breedlove, est dangereuse, a déclaré pour la Radio publique roumaine le porte parole du ministère des Affaires étrangères de Moscou. A son avis, de telles mesures étaient contraires au traité fondateur entre la Russie et les Etats-Unis, et Moscou se réservait le droit de prendre en compte de telles décisions dans sa planification militaire. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a réagi aux déclarations du responsable russe et affirmé que les décisions de la Roumanie étaient les meilleures pour le pays et pour ses partenaires.



    Exercices — Le destroyer américain « Jason Dunham », doté de missiles guidés de 4e génération, participe à partir d’aujourd’hui à l’opération Atlantic Resolve qui se déroule aussi en mer Noire, selon la flotte des Etats-Unis cités par Agerpres. La présence du bâtiment de guerre américain en mer Noire prouve l’engagement des Etats-Unis d’agir en coopération avec ses alliés pour renforcer la sécurité maritime et la stabilité, a précisé la Flotte américaine. Environ 750 chars de combat de l’armée américaine et plusieurs milliers de militaires ont été déployés en Lituanie, Lettonie et Estonie dans le cadre des exercices Atlantic Resolve, des démarches censées décourager une éventuelle agression russe. L’Alliance organise également des entraînements terrestres en Roumanie. Les exercices visent à consolider la sécurité dans les Etats de l’OTAN sur la toile de fond du conflit en Ukraine. La Russie, qui avait également déroulé une impressionnante démonstration de force, a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude quant au nombre accru d’exercices militaires de l’OTAN en Europe de l’Est. Le ministère russe de la Défense a annoncé l’organisation d’au moins 4 000 exercices militaires en 2015.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 3 mondiale, a été vaincue par la meilleure joueuse au monde, l’Américaine Serena Williams, 6 — 2, 4 — 6, 7 — 5 dans les demi-finales du tournoi WTA de Miami. Halep s’est inclinée après plus de deux heures, à la fin d’un match équilibré. C’est la deuxième défaite pour la joueuse roumaine cette saison après celle dans les quarts de finale de l’Open d’Australie. La Roumaine a remporté cette année les tournois de Schenzhen, Dubaï et Indian Wells.



    Foot — Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest, et Universitatea Cluj doivent s’affronter le 31 mai sur l’Arène nationale de Bucarest dans la finale de la Coupe de Roumanie. Le club bucarestois s’est qualifié en finale après la victoire 3 buts à 1 dans le match retour joué jeudi à domicile contre Petrolul Ploiesti. Le match aller s’était achevé sur une égalité — 1 partout. L’Université de Cluj est arrivée en finale après la victoire contre CFR, également de Cluj. Steaua doit jouer aussi contre Pandurii Tg Jiu, dans la finale de la Coupe de la Ligue.

  • La semaine du 16 au 21 mars 2015

    La semaine du 16 au 21 mars 2015

    La Roumanie et son voisinage



    Bucarest entend être un acteur de premier rang dans la solution politique de la crise dans lest de lUkraine, affirmait mardi le président Klaus Iohannis, lors de sa visite officielle à Kiev. Lors de son entretien avec le chef de lEtat ukrainien, Petro Porochenko, le responsable roumain a répété que Bucarest appuyait la souveraineté, lunité et lintégrité territoriale de son voisin oriental, condamnant les actions agressives de la Russie, accusée dappuyer la rébellion sécessionniste du Donbass. Klaus Iohannis: « La position de la Roumanie est favorable au maintien du régime des sanctions de l’UE à l’adresse de la Fédération de Russie tant que l’accord de cessez-le-feu de Minsk n’est pas appliqué pleinement ou si la situation sur le terrain continue de se dégrader ».


    Le président roumain souhaite, en égale mesure, renforcer les relations bilatérales avec lUkraine – plutôt distantes avant le début du conflit -, et soutenir le rapprochement de Kiev de lUE. Même approche en ce qui concerne la République de Moldova, dont le nouveau gouvernement dirigé par Chiril Gaburici doit mener à bien les engagements assumés par ce pays devant ses partenaires occidentaux. Lors de la session inaugurale du Conseil dassociation UE-République de Moldova, lundi, à Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a souhaité que lUnion réponde à ses six partenaires ex-soviétiques en fonction des progrès réels enregistrés par ces derniers. En ce sens, la République de Moldova est le pays le plus avancé, a-t-il estimé: « Il y a déjà des changements en matière déchanges commerciaux, dans le sens dune réorientation plus évidente du commerce de la République de Moldova vers le marché européen. Les exportations vers les pays communautaires sont à la hausse. Et, selon les statistiques, cest la Roumanie qui a enregistré les exportations les plus importantes », a encore dit le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu.




    Klaus Iohannis présent au sommet européen de Bruxelles



    Un Sommet européen des chefs dEtats et de gouvernements de lUnion européenne s’est tenu à Bruxelles, le jeudi, 19 mars et le vendredi, 20 mars, dans la perspective du Sommet du Partenariat oriental prévu en mai, à Riga. Celui-ci marquera un moment important du renforcement des rapports de l’UE avec les pays partenaires, notamment avec ceux ayant progressé dans leur rapprochement de Bruxelles, à savoir la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie. Lors du récent sommet de Bruxelles, les leaders européens dont le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, ont convenu de créer une union énergétique sur la toile de fond de tensions avec Moscou et de l’approvisionnement en gaz russe. Selon le président roumain, cette union apportera des avantages importants aux pays communautaires: « Les principaux objectifs portent sur la création d’un marché énergétique intérieur réel, parallèlement à la mise en valeur plus efficace des ressources énergétiques indigènes, à la diversification des sources énergétiques et des routes d’approvisionnement, tout comme au développement de l’infrastructure afin de permettre une meilleure interconnexion entre les Etats membres ».

    Favorable au maintien des sanctions à l’adresse de la Russie jusqu’à la fin de l’année, la Roumanie a rejoint ses partenaires européens dans leur décision de contrecarrer les campagnes de désinformation menées par Moscou.




    Fiscalité et corruption



    Le gouvernement de Bucarest a lintention dadopter la semaine prochaine les Codes fiscal et de procédure fiscale quil soumettra par la suite au Parlement. Ces nouveaux actes réglementaires devraient faciliter la création de plus 300 mille emplois, espèrent les responsables gouvernementaux. Le Cabinet propose également une baisse de la TVA de 24% à 20%, à partir de 2016. Dans le même temps, à compter de 2017, les contributions versées par les employeurs et les salariés à la sécurité sociale devraient également diminuer, tandis que le taux unique dimposition devrait reculer de 16% à 14% à lhorizon 2019. La touche et le vote finaux sur ces projets doivent être apportés lundi. Toutefois, le cerveau de ces projets, lancien ministre des Finances Darius Vâlcov, ne sera pas présent. Il a présenté sa démission après avoir été mis en examen pour corruption.

    Et cest pour la même raison que le chef de lAgence nationale dintégrité, Horia Georgescu, a quitté son poste, cette semaine. Il a été interpellé et ensuite placé en détention provisoire pour abus de fonction. La semaine a également apporté des problèmes judiciaires au très controversé maire social-démocrate de Constanta (sud-est), Radu Mazare, au sénateur social-démocrate, Dan Şova, et au député libéral Theodor Nicolescu, tous sous enquête pour corruption.




    Nouvelle loi de financement des partis politiques



    La Chambre des députés a adopté mercredi en sa qualité de forum décisionnel la loi sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales. Si le chef de l’Etat la promulgue, les campagnes électorales seront financées exclusivement de fonds publics. Pour emprunter de l’argent auprès de personnes physiques et morales, les partis politiques et les candidats doivent se munir de documents authentifiés par un notaire. Par ailleurs, la distribution de biens frappés de logo électoraux sera interdit, tandis que les donations en argent d’un montant supérieur à la valeur totale de dix SMICs pourront se faire uniquement par virement bancaire. Le député social-démocrate Mircea Draghici, initiateur de la proposition de loi mentionnée, déclare: « Largent reçu par les candidats pourra financer seulement certains types de dépenses : publicité électorale dans les médias – télévision, radio, presse écrite, Internet – sondages, dépliants et brochures. La distribution de biens portant des enseignes électorales sera interdite. Afin daméliorer la transparence, on a rendu obligatoire le virement des donations en argent sur des comptes bancaires », a précisé le député social-démocrate Mircea Draghici. Le député du groupe parlementaire populaire et démocrate, Tudor Ciuhodaru, estime toutefois que les financements illégaux ne disparaîtront pas des campagnes électorales, même avec cette nouvelle loi. (trad.: Ioana Stancescu, Andrei Popov)

  • Nouvelle loi relative au financement des partis politiques.

    Nouvelle loi relative au financement des partis politiques.

    A l’occasion de presque tous les scrutins roumains de ces 25 dernières années, les partis politiques ont été accusés d’avoir acheté les voix de l’électorat par le biais d’aides, notamment alimentaires, aux personnes les plus démunies. L’origine des fonds utilisés dans les campagnes électorales est le plus souvent inconnue. Les généreux contributeurs sont soupçonnés de demander en échange de leur financement des faveurs de la part des partis ou candidats bénéficiaires. Bref, si dans le cas de nombreuses démocraties européenne, le financement des partis et des campagnes électorales est strictement réglementé, en Roumanie une telle démarche se fait toujours attendre.



    Mercredi, les députés de Bucarest ont adopté, avec 262 voix pour, 8 contre et 20 abstentions, la loi du financement des partis politiques et des campagnes électorales. Rejeté, dans un premier temps, par le Sénat, le texte a été ensuite modifié par la Commission chargée du Code électoral avant d’être voté par la Chambre des Députés. En cas de promulgation par le chef de l’Etat, les campagnes électorales seront financées exclusivement par le budget de l’Etat. Les partis politiques pourront toutefois emprunter de l’argent de la part de créditeurs, personnes physiques et morales, mais uniquement par sur la base de documents authentifiés par un notaire.



    La distribution de tout objet portant des symboles électoraux est interdite, alors que les dons financiers supérieurs à dix salaires minimums se feront uniquement par virement bancaire. De l’avis du député social-démocrate Mircea Draghici, initiateur de cette loi, à l’avenir les campagnes électorales seront beaucoup plus transparentes : « L’argent reçu par les candidats sera dirigé uniquement vers certain types de dépenses : publicité électorale à la télé, à la radio, dans la presse écrite et dans l’espace virtuel, sondages, dépliants et brochures. » a déclare le député Mircea Draghici.



    Selon le libéral Mircea Voicu, président de la Commission chargée du Code électoral, les dispositions de la loi visent à rompre les relations étroites qui se forment entre les candidats et les partis politiques d’une part et de l’autre les donateurs qui peuvent conditionner leur soutien de l’obtention de certains avantages : « La transposition dans une loi roumaine de toutes les recommandations faites par le groupe d’Etats contre la corruption — GRECO — du Conseil de l’Europe est selon nous un important pas en avant. Je dois saluer le consensus des groupes politiques roumains qui fait la preuve d’une volonté commune censée nous libérer de toutes ces irrégularités » a déclaré Mihai Voicu, de la part du Parti national libéral.



    Et pourtant la loi de financement des partis politiques et des campagnes électorales a suscité certaines critiques. Le député du Groupe parlementaire populaire et démocrate Tudor Ciuhodaru parle « d’hypocrisie » et affirme que les campagnes électorales bénéficieront à l’avenir aussi de financements illégaux. La transparence de l’argent reçu par des donations est également mise en question par l’Union démocratique des Magyars de Roumanie.


  • A la Une de la presse roumaine 03.03.2015

    A la Une de la presse roumaine 03.03.2015

    La quasi-totalité des principaux journaux roumains sintéressent aujourdhui, en priorité, aux enjeux de linstallation dEduard Hellvig à la tête du Service roumain de renseignements. Néanmoins, ils se penchent également sur les conséquences pour la Roumanie dun éventuel manque de financement pour les banques grecques ainsi que sur les villages “fantôme” de Transylvanie.


  • A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    Une société fondée par la mère du premier ministre roumain et gérée par la sœur de celui-ci fait l’objet d’une enquête de la Direction nationale anti-corruption. L’ex-président Traian Basescu s’est exprimé sur plusieurs sujets de l’actualité dont le financement des partis politiques et la situation en Ukraine. La visite en Hongrie du président russe Vladimir Poutine n’est pas passée inaperçue dans la presse roumaine.


  • A la Une de la presse roumaine 15.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 15.04.2014

    La Roumanie a utilisé des financements européens chiffrés à 15 milliards d’euros. Entre temps les Roumains se confrontent à des aberrations fiscales et payent pour le litre de gasoil plus que les Allemands. Enfin, cette année le budget que les familles roumaines consacrent à Pâques reste serré.


  • 21.03.2014

    21.03.2014

    Coopération — Les relations bilatérales entre la Roumanie et l’Allemagne sont non seulement bonnes, mais exceptionnellement bonnes, a déclaré à Berlin le ministre allemand des Affaires étrangères Frank — Walter Steinmeier, durant des pourparlers avec le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. L’Allemagne est le partenaire commercial numéro un et un investisseur significatif en Roumanie, a également affirmé Steinmeier. Le responsable allemand a mentionné aussi les relations « exemplaires » entre le gouvernement roumain et la minorité allemande de Roumanie, qui compte environ 40 mille personnes. Les deux ministres ont également évoqué les plus récentes évolutions à la frontière est de l’UE, avec une attention particulière sur l’Ukraine et sur les relations entre l’Union et la Russie. Une vision conjointe du parcours européen accéléré de la République de Moldova a également figuré parmi les sujets évoqués durant la réunion.



    Moldova — Le premier ministre roumain, Victor Ponta a salué ce vendredi l’annonce du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, relatif à la signature des accords d’association avec la République de Moldova et la Géorgie en juin prochain. La signature plus rapide des accords a été décidée sur la toile de fond de la crise ukrainienne. M Ponta a affirmé que les efforts de la Roumanie d’appuyer le parcours européen de la République de Moldova portaient leurs fruits. Jeudi, lors de la réunion du Conseil européen de printemps de Bruxelles, le président Traian Basescu a demandé que la République de Moldova voisine reçoive une perspective claire d’adhésion à l’UE, la meilleure garantie de sécurité d’ailleurs pour Chisinau. La crise déclenchée par le rattachement de la Crimée à la Russie a réactivé deux foyers d’instabilité : les régions pro-russes de Gagaouzie, dans le sud-ouest, et la Transnistrie dans l’est. La Transnistrie a demandé à la Russie d’inclure dans sa législation la possibilité d’un rattachement à la Fédération russe. Rappelons-le, la Transnistrie s’est séparée de la République de Moldova en 1992, suite à un conflit armé qui a fait 700 morts et achevé par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Economie — La délégation roumaine dirigée par le vice-premier ministre roumain Liviu Dragnea, également ministre du Développement régional et de l’Administration publique, doit rencontrer aujourd’hui à Shenzhen, en Chine, des représentants d’entreprises du domaine des communications et de l’énergie. Jeudi, M Dragnea s’était rendu à Hong Kong, où il a demandé de l’appui pour attirer des fonds d’investissements dans la région, censés financer des projets d’environ 20 milliards d’euros, pour lesquels la Roumanie et la Chine ont signé des accords l’automne dernier. Liviu Dragnea a également parlé de la promotion des vins roumains, puisque Hong Kong est le plus important marché de vins du monde. Durant sa visite en Chine, le responsable roumain doit également rencontrer son homologue chinois Zhang Gaoli.



    Francophonie — La capitale roumaine accueille la conférence régionale pour l’Europe de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, un événement déroulé en marge du mois de la francophonie. Les délégués de plusieurs pays francophones européens — France, Suisse, Belgique, Pologne et de la Hongrie évoquent les priorités francophones de la Roumanie, la réinvention de la francophonie à l’aide des jeunes, le français en tant que langue créatrice de style et de repères pour les jeunes. Jeudi, dans son message à l’occasion de la Journée de la Francophonie, l’ambassadeur français Phillipe Gustin a remarqué la capacité des Roumains à créer des occasions de parler en français et à pas céder à l’avancée de l’anglais.



    Financement — Selon le conseiller du gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Adrian Vasilescu, la Roumanie a un solde positif de son adhésion à l’UE, ayant reçu des fonds se chiffrant à 21,3 milliards d’euros et payé 10,6 milliards d’euros au budget communautaire. Lors d’une conférence sur l’accès aux fonds européens, Adrian Vasilescu a voulu infirmer la accusations véhiculées selon lesquelles la Roumanie aurait payé au budget commun européen plus d’argent qu’elle n’a reçu. Le conseiller du gouverneur de la Banque nationale de Roumanie a également précisé que 2007 a été la pire année en termes d’absorption des fonds européens, alors que 2013 en a été la meilleure.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, tête de série numéro 6, et 5e au classement WTA, doit rencontrer aujourd’hui l’australienne Casey Dellacqua dans la deuxième phase du tournoi de Miami. La semaine dernière Simona Halep avait vaincu Dellacqua dans les quarts de finale d’Indian Wells. Si elle remporte de tournoi de Miami, Simona peut grimper jusqu’à la 4e place mondiale, soit la meilleure position d’une joueuse roumaine de tennis.



    Livre — Coup d’envoi aujourd’hui du salon du livre de Paris, consacré cette année à l’Argentine. Invitée d’honneur à l’adition 2013 du salon, la Roumanie y participe cette année aussi. George Arion, Dinu Flămând, Nicolae Manolescu, George Banu et Matei Vişniec comptent parmi les écrivains roumains présents à cette édition du salon.

  • 18.03.2014 (mise à jour)

    18.03.2014 (mise à jour)

    Transnistrie — Ce serait une erreur si Moscou acceptait la demande de la Transnistrie de se rattacher à la Fédération de Russie, a affirmé mardi le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, qui a qualifié ces actions de contreproductives. Il a réagi ainsi à la démarche du chef du Parlement de Tiraspol, Mihail Burlà, qui a envoyé une lettre en ce sens à Sergueï Naraski, chef de la Douma d’Etat (Chambre basse du Parlement russe). Notons que la Transnistrie est sortie de facto en 1992 de sous le contrôle de Chisinau, au bout d’un conflit qui a fait des centaines de morts et qui a été tranché par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes. Par ailleurs, Nicolae Timofti a réaffirmé la position de Chisinau qui ne reconnaît pas le résultat du référendum de Crimée. Le président moldave a fait savoir qu’il examinerait la situation géopolitique de la région, mercredi, à Iasi, avec son homologue roumain Traian Basescu.



    Bouclier — Le système de défense antimissile en Roumanie deviendra opérationnel en 2015, au délai fixé. Dans une déclaration à la radio publique roumaine, Richard Lehner, le porte-parole de l’Agence américaine de défense antimissile, a précisé que le système Aegis, qui sera installé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, sera soumis prochainement à plusieurs essais censés prouver sa capacité d’action en mer et sur la terre ferme. La Cour des Comptes des Etats-Unis avait fait savoir, la semaine dernière, que pour des raisons techniques, la mise en place d’éléments du bouclier antimissile en Roumanie et en Pologne pourrait enregistrer des retards.



    Extrémisme — 4 ressortissants hongrois, dont deux membres du parti d’extrême droite Jobbik, soupçonnés d’activités de nature nationaliste — extrémiste, sont interdits d’entrée sur le territoire roumain pendant une année. Le Ministère roumain de l’Intérieur vise également d’autres personnes qui mènent de manière systématique en Roumanie des actions contrevenant aux normes communautaires et à la législation nationale en la matière.



    Coopération — Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé ce mardi une visite à Athènes, en Grèce, pays qui assure la présidence tournante de l’UE au premier semestre 2014. Les pourparlers ont porté sur la coopération bilatérale et l’identification de nouveaux projets communs dans les domaines économique, social, touristique, culturel et de l’éducation. Après l’entretien avec son homologue grec, Antonis Samaras, le premier ministre roumain a déclaré que la Roumanie et la Grèce resteraient alliées dans les projets régionaux et européens, des projets qui bénéficient de toute leur confiance. Victor Ponta a par ailleurs souligné que les deux pays soutenaient également toutes les décisions prises aux niveaux européen et transatlantique qui assurent le développement démocratique et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.



    Financement — Le ministre roumain des Fonds européens, Eugen Teodorovici, entamait mardi une visite de trois jours à Bruxelles, où il doit s’entretenir avec les représentants de la Commission européenne chargés des politiques régionales, de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion. A l’agenda des discussions figurent notamment l’accord de partenariat 2014-2020, la réforme du système de gestion et une meilleure absorption des fonds européens. En 2013, Bucarest a redoublé d’efforts pour rattraper le retard pris dans l’absorption de l’argent communautaire. Le taux d’absorption se monte à présent à 33,5%, chiffre quatre fois supérieur à celui de mai 2012.



    Automobiles — Les ventes à bas prix d’automobiles Dacia, produites en Roumanie, ont augmenté de 34% en février dernier. C’est la hausse la plus importante enregistrée sur le marché européen. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les immatriculations de voitures neuves dans lUnion européenne ont connu en février leur sixième mois consécutif de hausse, progressant de 8% sur un an, mais elles sont restées à un niveau historiquement bas. Près de 862 mille véhicules ont été vendus le mois dernier dans lUE. Parmi les principaux marchés, seule la France sest inscrite en recul.

  • 18.03.2014

    18.03.2014

    Ukraine – Le président russe Vladimir Poutine a informé officiellement le Parlement et le gouvernement russes de la demande de la Crimée de faire partie de la Russie, première étape législative nécessaire pour pouvoir incorporer la péninsule dans la Fédération russe, a annoncé mardi le Kremlin cité par l’AFP. Lundi, le leader du Kremlin a signé un décret reconnaissant l’indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne, malgré le fait que l’Occident n’accepte pas les résultats du référendum de ce dimanche, le considérant comme illégal. L’UE et les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre certains officiels russes et ukrainiens considérés comme responsables du rattachement de la Crimée à la Russie. Bruxelles a annoncé des restrictions de voyage au sein de l’UE et le gel des biens détenus dans l’espace communautaire par 21 personnes, alors que Washington a pris des mesures similaires contre 11 personnes. A leur tour, le Canada et le Japon ont introduit des sanctions contre la Russie. Pour sa part, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, a réitéré lundi à Bruxelles, lors de la réunion des ministres des Affaire étrangères, que Bucarest soutenait la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international.



    Transnistrie — Ce serait une erreur si Moscou acceptait la demande de la Transnistrie de se rattacher à la Fédération Russe, a affirmé aujourd’hui le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, qui a qualifié ces actions de contreproductives. Il a réagi ainsi à la démarche du chef du Parlement de Tiraspol, Mihail Burlà, qui a envoyé une lettre en ce sens à Serghei Naraski, chef de la Douma d’Etat (Chambre basse du Parlement russe). Notons que la Transnistrie est sortie de facto en 1992 de sous le contrôle de Chisinau, au bout d’un conflit qui a fait des centaines de morts et qui a été tranché par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes. Par ailleurs, Nicolae Timofti a réaffirmé la position de Chisinau qui ne reconnaît pas le résultat du référendum de Crimée. Le président moldave a fait savoir qu’il examinerait la situation géopolitique de la région, mercredi, à Iasi, avec son homologue roumain Traian Basescu.



    Bouclier — Le système de défense antimissile en Roumanie deviendra opérationnel en 2015, au délai fixé. Dans une déclaration à la radio publique roumaine, Richard Lehner, le porte-parole de l’Agence américaine de défense antimissile, a précisé que le système Aegis, qui sera installé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, sera soumis prochainement à plusieurs essais censés prouver sa capacité d’action en mer et sur la terre ferme. La Cour des Comptes des Etats-Unis avait fait savoir, la semaine dernière, que pour des raisons techniques, la mise en place d’éléments du bouclier antimissile en Roumanie et en Pologne pourrait enregistrer des retards.



    Extrémisme — 4 ressortissants hongrois, dont deux membres du parti d’extrême droit Jobbik, soupçonnés d’activités de nature nationaliste — extrémiste, sont interdits d’entrée sur le territoire roumain pendant une année. Le Ministère roumain de l’Intérieur vise également d’autres personnes qui déroulent de manière systématique en Roumanie des actions contrevenant aux normes communautaires et à la législation nationale en la matière.



    Coopération — Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé ce mardi une visite à Athènes, en Grèce, pays qui assure la présidence tournante de l’UE au premier semestre 2014. Les pourparlers ont porté sur la coopération bilatérale et l’identification de nouveaux projets communs dans les domaines économique, social, touristique, culturel et de l’éducation. Après l’entretien avec son homologue grec, Antonio Samaras, le premier ministre roumain a déclaré que la Roumanie et la Grèce resteraient alliées dans les projets régionaux et européens, des projets qui bénéficient de toute leur confiance. Victor Ponta a par ailleurs souligné que les deux pays soutenaient également toutes les décisions prises aux niveaux européen et transatlantique qui assurent le développement démocratique et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Dans l’après-midi, Victor Ponta se rendra à Tirana, en Albanie, pour des pourparlers au plus haut niveau.



    Financement — Le ministre roumain des fonds européens, Eugen Teodorovici, entame aujourd’hui une visite de trois jours à Bruxelles, où il doit s’entretenir avec les représentants de la Commission européenne chargés des politiques régionales, de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion. A l’agenda des discussions figurent notamment l’accord de partenariat 2014-2020, la réforme du système de gestion et une meilleure absorption des fonds européens. En 2013, Bucarest a redoublé d’effort pour rattraper le retard pris dans l’absorption de l’argent communautaire. Le taux d’absorption se monte à présent à 33,5%, chiffre quatre fois supérieur à celui de mai 2012.



    Automobiles — Les ventes à bas prix d’automobiles Dacia, produites en Roumanie, ont augmenté de 34% en février dernier. C’est la hausse la plus importante enregistrée sur le marché européen. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les immatriculations de voitures neuves dans lUnion européenne ont connu en février leur sixième mois consécutif de hausse, progressant de 8% sur un an, mais elles sont restées à un niveau historiquement bas. Près de 862 mille véhicules ont été vendus le mois dernier dans lUE. Parmi les principaux marchés, seule la France sest inscrite en recul.

  • A la Une de la presse roumaine du 20.01.2014

    A la Une de la presse roumaine du 20.01.2014

    A lire dans la presse: le gouvernement offre 20 millions d’euros aux communes pour financer des projets de culture, tandis que le prix des légumes doublera.


  • 23.12.2013 (mise à jour)

    23.12.2013 (mise à jour)

    Financement – Le taux d’absorption des fonds européens destinés à l’agriculture et au développement rural s’est chiffré cette année à 67% – a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il a précisé qu’une importante amélioration avait également été enregistrée pour les fonds de cohésion, dont le taux d’absorption – de 7% en 2012 – a progressé à 30% en 2013. Les deux secteurs ont apporté ensemble au budget d’Etat 5,5 milliards d’euros de fonds européens non-remboursables — a affirmé le premier ministre.



    Taxe – Le FMI estime que des mesures sont nécessaires pour compenser les sommes perdues par l’Etat suite à l’ajournement de la hausse de l’accise sur les carburants. Ces mesures devraient permettre à Bucarest de maintenir le déficit budgétaire à 2,2% du PIB — indique dans une déclaration Guillermo Tolosa, représentant résident du FMI en Roumanie et Bulgarie. Le ministère roumain des finances a fait savoir lundi qu’il n’envisageait pas d’introduire d’autres taxes et impôts ni de procéder à des majorations, pour compenser le report de la hausse de l’accise mentionnée. Précisons que le président de la République, Traian Băsescu, a promulgué le budget 2014 après que le gouvernement eut décidé de reporter de 3 mois l’introduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euros par litre de carburant, initialement prévue au 1er janvier prochain. Le chef de l’Etat conteste l’accise, estimant que le déficit budgétaire peut être maintenu dans les limites prévues par d’autres moyens.



    Santé — Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, a présenté la variante finale du nouveau paquet minimum de sevices de santé qui doit entrer en vigueur en mars prochain. Ce paquet minimal comporte les services médicaux d’urgence, les services de prévention accordés par le médecin traitant, les consultations de planning familial. Le projet apporte comme principale nouveauté l’introduction de consultations multidisciplinaires en ambulatoire, pour que les patients atteints de maladies complexes puissent bénéficier de l’évaluation de plusieurs équipes de spécialistes.



    Réunion – Ce lundi, lors de sa visite à Bucarest, le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, a remercié le gouvernement roumain de l’appui prêté à Chisinau en 2013, année qu’il considère comme prolifique pour les relations bilatérales. Il a également espéré qu’avec l’aide de la Roumanie, son pays parviendrait à intégrer l’espace européen d’un point de vue économique et politique. Ces déclarations ont été faites pendant la séance du cabinet de Bucarest à laquelle Iurie Leanca a lui aussi participé, à l’invitation de son homologue roumain Victor Ponta. A cette même occasion le gouvernement a approuvé l’aide financière de 20 millions d’euros que la Roumanie avait promise à la République de Moldova pour le développement de son système éducatif. Cet argent fait partie d’un crédit non remboursable de 100 millions d’euros octroyé à ce pays roumanophone. La Roumanie est un des plus fervents partisans de l’intégration européenne de la Moldova voisine. Rappelons que Chisinau a paraphé, fin novembre, les accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Coopération – Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, qui a entamé lundi une visite de quatre jours en Israël, s’est entretenu avec son homologue, Avigdor Lieberman, au sujet des modalités censées accélérer et rendre plus flexible la procédure de délivrance des visas à long terme pour les ressortissants roumains. Les deux officiels ont également discuté de la coopération bilatérale dans différents domaines, dont les investissements, la recherche, l’énergie et l’éducation. La prochaine réunion conjointe des deux gouvernements, qui aura lieu à Bucarest, en 2014, a elle aussi figuré à l’agenda des discussions. Pendant sa visite, le chef de la diplomatie roumaine doit également rencontrer le président Shimon Peres et le premier ministre Benjamin Netanyahou. Selon la presse de Tel Aviv, en Israël vivent quelque 100.000 Juifs originaires de Roumanie, parmi lesquels figurent d’importantes personnalités de la vie économique, culturelle et même politique d’Israël.


  • 23.12.2013

    23.12.2013

    Financement – Le taux d’absorption des fonds européens destinés à l’agriculture et au développement rural s’est chiffré cette année à 67% – a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il a précisé qu’une importante amélioration avait également été enregistrée pour les fonds de cohésion, dont le taux d’absorption – de 7% en 2012 – a progressé à 30% en 2013. Les deux secteurs ont apporté ensemble au budget d’Etat 5,5 milliards d’euro de fonds européens non-remboursables — a affirmé le premier ministre.



    Réunion – Le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, participe aujourd’hui, aux côtés du premier ministre roumain, Victor Ponta, à la dernière réunion de cette année du gouvernement de Bucarest. La semaine dernière, le gouvernement roumain a accordé à Chişinău une aide financière de près de 20 millions d’euros destinés au développement du système éducatif. Cette somme fait partie d’un crédit non remboursable de 100 millions d’euros octroyé à ce pays roumanophone. Rappelons que cette ex-république soviétique a signé en novembre dernier les accords d’association et de libre échange avec l’UE. La Roumanie est un des plus fervents partisans de l’intégration européenne de la Moldova voisine.



    Taxe — Le FMI estime que des mesures sont nécessaires pour compenser les sommes perdues par l’Etat suite à l’ajournement de la hausse de l’accise sur les carburants. Ces mesures devraient permettre à Bucarest de maintenir le déficit budgétaire à 2,2% du PIB — indique Guillermo Tolosa représentant résident du FMI en Roumanie et Bulgarie dans une déclaration. Il a précisé qu’une mission du FMI se rendrait à Bucarest en janvier pour des entretiens avec les responsables roumains. Précisons que le président de la République, Traian Băsescu, a promulgué le budget 2014 qprès que le gouvernement a décidé de reporter de 3 mois l’indoduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euros sur les carburants. Le chef de l’Etat conteste l’accise, estimant que le déficit budgétaire peut être maintenu dans les limites prévues par d’autres moyens.



    Santé — Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, a présenté la variante finale du nouveau paquet minimum de sevices de santé qui doit entrer en vigueur en mars prochain. Ce paquet minimal comporte les services médicaux d’urgence, les services de prévention accordés par le médecin traitant, les consultations de planning familial. Le projet apporte comme principale nouveauté l’introduction de consultations multidisciplinaires en ambulatoire, pour que les patients atteints de maladies complexes puissent bénéficier de l’évaluation de plusieurs équipes de spécialistes. Davantage après les infos.



    Coopération — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, fait jusqu’à jeudi une visite en Israël, où il doit rencontrer le présiedent Shimon Peres, le premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman. Les entretiens sont ciblés sur les relations bilatérales, notamment sur la coopération économique et sectorielle, sur les évolutions au Proche Orient et sur les principaux dossiers internationaux. Selon la presse de Tel Aviv, en Israël vivent quelque 100.000 Juifs originaires de Roumanie, parmi lesquels figurent d’importantes personnalités de la vie économique, culturelle et même politique d’Israël.



    Handball – La sélection féminine de handball de la Roumanie s’est classée 10e au Championnats du monde de handball dames accueilli par la Serbie. L’équipe roumaine a été éliminée par celle de Pologne dans les huitièmes de finale. Le titre mondial a été décroché par le Brésil qui a battu en finale la Serbie.