Tag: financement

  • 10.12.2013 (mise à jour)

    10.12.2013 (mise à jour)

    Hommage — Plusieurs dizaines de milliers de Sud-africains et un nombre sans précédent de personnalités du monde entier, soit une centaine d’actuels et anciens chefs d’Etats et de gouvernement, têtes couronnées, leaders spirituels ou artistes, ont participé mardi à la cérémonie organisée en hommage à Nelson Mandela. La Roumanie y a été représentée par son premier ministre Victor Ponta, ainsi que par l’ancien chef dEtat roumain Emil Constantinescu. En marge de cet événement, le chef du cabinet de Bucarest s’est entretenu avec le président américain Barack Obama. Prix Nobel de la paix dans les années ’90 et héros de la lutte contre la ségrégation raciale, Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi, à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Commission — Le Parlement de Bucarest a voté mardi, en séance plénière, la création d’une Commission chargée de vérifier la régularité du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà annoncé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Décentralisation – Les députés roumains ont rejeté mardi la motion simple déposée par le Parti Démocrate -Libéral et le Parti du Peuple – Dan Diaconescu (d’opposition) au sujet de la décentralisation. Les signataires de la motion soutenaient que, sous sa forme actuelle, la décentralisation risque de conférer un pouvoir absolu aux responsables locaux et favorise la clientèle politique. Ils affirmaient également que, parallèlement à la décentralisation, la Roumanie a besoin d’une réforme administrative et constitutionnelle. Le gouvernement a engagé, en novembre, sa responsabilité sur le projet de la loi de la décentralisation, qui devrait être mise en place à compter du 1 janvier 2014. Les domaines visés sont la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse, le sport et le tourisme. La décentralisation est considéré comme un premier pas avant la régionalisation administrative du pays, un des projets les plus ambitieux de la Roumanie post communiste.



    Taxes – Les alternatives avancées par la Roumanie à la majoration de 7 centimes d’euros de l’accise sur le gasoil doivent rapporter au budget autant que cette taxe, a déclaré mardi le porte-parole d’Olli Rehn, commissaire européen aux affaires économiques. L’affirmation a été faite lors des discussions menées à Bruxelles avec les officiels de la Commission européenne et du FMI par Liviu Voinea, ministre roumain délégué en charge du budget. Ces discussions ont porté sur la décision du gouvernement de Bucarest de mettre en place l’accise majorée sur l’essence et d’ajourner de trois mois l’entrée en vigueur de celle sur le gasoil. Les transporteurs roumains de marchandises sont en grève illimitée depuis lundi. Ils protestent contre la majoration de l’accise sur les carburants. Par ailleurs, le président Traian Băsescu soutient que le budget de l’Etat ne devrait pas alourdir la taxe sur le carburant.



    Financement — La Commission Européenne a accordé en 2013, à la Roumanie, plus de 2,78 milliards d’euros, une somme supérieure à celle versée durant l’exercice budgétaire 2007-2012, selon le ministre roumain des Fonds Européens, Eugen Teodorovici. Et lui de préciser que la Roumanie a enregistré depuis le début de l’année des records dans le domaine de l’absorption des fonds structurels suite au déblocage de tous les programmes opérationnels. La Roumanie enregistre à l’heure actuelle un taux d’absorption de plus de 27%.



    Langue – Le président de la Cour Constitutionnelle moldave, Alexandru Tănase, a rejetté l’idée d’un référendum sur la langue officielle en cette ex-république soviétique. Dans une interview à la Radio Free Europe, Alexandru Tanase a déclaré qu’il ne serait pas possible d’organiser une consultation populaire en marge d’un sujet purement scientifique. La semaine dernière, la Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. La Roumanie s’est félicitée de cette décision de la Cour.



    Célébration — Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, a réitéré mardi l’engagement de la Roumanie à la promotion et à la protection des droits de l’homme, apprend-on dans un communiqué de la diplomatie de Bucarest. En tant que membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que de certains autres organismes internationaux et régionaux, la Roumanie se joint aux efforts de la communauté internationale visant au respect des droits humains à l’échelle mondiale, a souligné le chef de la diplomatie roumaine. Chaque année est célébrée, le 10 décembre, la Journée internationale des droits de l’homme.






  • 10.12.2013

    10.12.2013

    Hommage – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se rendra mardi en Afrique du Sud pour représenter la Roumanie aux funérailles nationales de l’ancien président, Nelson Mandela. Ponta sera accompagné par l’ex-chef d’Etat roumain, Emil Constantinescu. Cinquante-trois chefs dEtat ou de gouvernement ont confirmé leur participation aux cérémonies en hommage à Nelson Mandela. Parmi eux, les chefs dEtat américain Barack Obama, brésilienne Dilma Roussef et français François Hollande, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Prix Nobel de la paix dans les années ’90, et héros de la lutte contre la ségrégation raciale Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Commission — Le Parlement de Bucarest doit se prononcer mardi, en séance plénière, sur la création d’une Commission chargée de vérifier la régularité du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà annoncé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Décentralisation — Les députés roumains donneront mardi leur vote final sur une motion simple déposée par l’opposition au sujet de la décentralisation. Les élus de l’opposition affirment que sous sa forme actuelle, la décentralisation risque de conférer un pouvoir absolu aux soi-disant « barons locaux », les dirigeants de conseils départementaux notamment, tout en favorisant la clientèle politique. Le gouvernement a engagé en novembre sa responsabilité sur le projet de la loi de la décentralisation qui devrait être mise en place à compter du 1 janvier 2014. Les domaines visés sont la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse, le sport et le tourisme. La décentralisation est considéré comme un premier pas avant la régionalisation administrative du pays, un des projets les plus ambitieux de la Roumanie post communiste.



    Grève – Les transporteurs roumains de marchandises poursuivent aujourd’hui leur grève illimitée, pour protester contre la majoration de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro par litre. Le premier ministre Victor Ponta a avancé l’idée que l’accise soit mise en place seulement pour l’essence, tandis que sur le combustible diesel soit reportée de trois mois. La proposition sera examinée demain par le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea avec les représentants des créditeurs internationaux. D’autre part, le chef de l’Etat, Traian Basescu rejette l’idée d’une majoration des accises sur les carburants.



    Financement — La Commission Européenne a accordé en 2013, à la Roumanie, plus de 2,78 milliards d’euros, une somme supérieure à celle versée durant l’exercice budgétaire 2007-2012, selon le ministre roumain des Fonds Européens, Eugen Teodorovici. Et lui de préciser que la Roumanie a enregistré depuis le début de l’année des records dans le domaine de l’absorption des fonds structurels suite au déblocage de tous les programmes opérationnels. La Roumanie enregistre à l’heure actuelle un taux d’absorption de plus de 27%.



    Langue – Le président de la Cour Constitutionnelle moldave, Alexandru Tănase, a rejetté l’idée d’un référendum sur la langue officielle en cette ex-république soviétique. Dans une interview à la Radio Free Europe, Alexandru Tanase a déclaré qu’il ne serait pas possible d’organiser une consultation populaire en marge d’un sujet purement scientifique. La semaine dernière, la Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. La Roumanie s’est félicitée de cette décision de la Cour.



    Handball — La Roumanie doit rencontrer mardi l’Allemagne au Mondial dames de handball, accueilli par la Serbie. Lundi, les joueuses roumaines ont remporté une victoire écrasante face aux Australiennes qu’elles ont battues par 32 à 13. La Roumanie se classe première au sein du groupe D qui réunit également la Hongrie, l’Allemagne et la République Tchèque. L’objectif déclaré des sportives roumaines est celui de se classer parmi les 8 premières équipes. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à tous les tournois finaux des Championnats du monde de handball dames, depuis 1957. Toutefois, sa dernière performance date de 2005, lorsqu’elle est devenue vice-championne mondiale.

  • La campagne «Appréciez la nature»!

    La campagne «Appréciez la nature»!

    En Roumanie, les Carpates abritent une des populations de loups, ours, chamois et lynx les plus nombreuses d’Europe. La Roumanie est d’ailleurs le seul pays européen à couvrir 5 régions biogéographiques, sur les 11 identifiées sur le continent. N’empêche. Les aires protégées des Carpates sont sous-financées. Selon une étude élaborée par la Régie Nationale des Forêts en partenariat avec le Fonds Mondial pour la Nature, les 25 prochaines années, la Roumanie risque de perdre près de 9 milliards d’euros, en l’absence de mesures en vue d’une meilleure gestion des aires protégées. L’étude a été réalisée dans le cadre d’un projet visant à accroître le financement du système d’aires protégées des Carpates, mis en place par le Programme des Nations Unies pour le développement. Selon cette étude qui repose sur des données et des chiffres recueillis dans 5 parcs pilotes, les aires protégées représentent un bien économique important et productif, mais le sous-financement peut entraîner un déclin de la biodiversité et la perte d’importants bénéfices pour l’économie du pays.



    Et c’est toujours dans le cadre de ce projet qu’a été lancée la campagne « Appréciez la nature » qui appelle à la protection de la nature et à un meilleur financement de ce secteur. Dragos Mihai, chef service Aires protégées dans le cadre de la Régie nationale des forêts Romsilva : « On estime que la diversification des sources de financement est un but à défendre à l’avenir aussi. Il est difficile pour un seul financeur d’assurer les montants nécessaires à une gestion adéquate de ces aires protégées. En 2014, hormis les sources de financement provenant de Romsilva, et destinées aux 22 administrations sur un total de 29 à l’heure actuelle, on considère comme utile le financement par le gouvernement roumain d’une partie des besoins dans ces aires protégées. De même, on s’attache à convaincre le secteur privé d’accorder une attention accrue et en même temps un appui financier à la gestion de ces zones. Et ce justement parce qu’une partie de leurs recettes est due à la bonne gestion et à la conservation de la nature dans les régions concernées ».



    Romsilva investit chaque année près de 3 millions d’euros dans la gestion des 22 aires et parcs naturels, soit 2 millions de moins par rapport au montant nécessaire. Selon la Fédération des Patronats du Tourisme et des services, les aires protégées de Roumanie ont un potentiel incroyable et pourraient entraîner des recettes substantielles si une taxe d’accès y était mise en place. Bien qu’elles ne bénéficient pas de promotion, ces aires accueillent chaque année près de deux millions de touristes. Les auteurs de l’étude affirment que les opérateurs économiques qui déroulent des activités dans le domaine touristique ou celui des eaux minérales devraient faire leur devoir envers les ressources qui permettent à leurs affaires d’exister. Par exemple, une partie des fonds obtenus par un tour opérateur pourrait être investie dans l’infrastructure nécessaire à la visite de l’aire protégée ou encore dans sa promotion.



    D’autre part, une partie des fonds nécessaires à la conservation des espèces d’intérêt communautaire pourrait être assurée par le budget de l’Etat ou à travers des projets financés par le Fonds destiné à l’environnement, opine le chef service Aires protégées, Dragos Mihai: «La Roumanie doit rendre compte périodiquement du statut de conservation des espèces d’intérêt communautaire et des habitats. La Roumanie a pris cet engagement et c’est pourquoi je pense qu’un certain montant du budget de l’Etat pourrait être alloué à ce secteur. De même, les projets sont très importants mais ils visent pour la plupart des aspects ponctuels de surveillance d’une espèce, d’un habitat, d’identification de l’aréal d’une espèce à l’intérieur d’une aire protégée. »



    Plusieurs ressources issues de mécanismes de financement internationaux, en l’occurrence le Fonds Global de l’Environnement, sont arrivées en Roumanie à travers le PNUD, fait savoir la directrice des programmes PNUD Roumanie, Monica Moldovan. Le Fonds Global d’environnement est le mécanisme financier de plusieurs conventions des NU sur l’environnement, dont celle sur la biodiversité. Monica Moldovan : « Ce projet est une suite naturelle du partenariat avec la Régie des forêts, Romsilva, et le ministère de l’Environnement. Ce partenariat a commencé il y a plus de 8 ans. Plusieurs initiatives et projets ont vu le jour dans certains parcs nationaux et naturels. L’occasion de tester plusieurs mesures que nous mettons à présent en œuvre à l’échelle nationale. En 2007-2008 on a procédé à une évaluation économique des services dans les écosystèmes du Parc national les Monts Macinului et du Parc naturel les Monts Maramures. A présent on se propose d’aller plus en profondeur et d’élargir notre travail à l’échelle nationale. De même, on souhaite partager les résultats obtenus avec d’autres pays carpatiques. L’actuel financement des aires protégées assure seulement la moitié des besoins des parcs gérés par la Régie nationale des forêts. Or, les sources de financement devraient être doubles, voire triples ».



    La campagne «Appréciez la nature» s’ouvrira sur une action de marketing direct destinée aux parlementaires et aux membres du gouvernement, lesquels pourraient mettre en place des solutions pour la diversification des sources de financement de ces zones. Et c’est toujours dans le cadre de cette campagne qu’a été lancé le site www.punepretpenatura.ro contenant entre autres des informations sur la législation en vigueur… (trad. : Alexandra Pop)


  • A la Une de la presse roumaine du 20.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 20.02.2013


    Des sujets des plus divers font débat dans la presse écrite parue mercredi matin, à Bucarest. Et nous allons commencer avec Romania libera qui nous informe sur « les rapports directs entre le clientélisme politique et la migration des maires ». Le journal cite une étude réalisée par l’organisation non gouvernementale ExpertForum selon laquelle la plupart des fonds destinés aux investissements locaux ont été alloués en fonction de critères issus du clientélisme politique. Concrètement, explique Romania libera citant l’étude en question, « en 2007 par exemple, un maire proche du pouvoir avait des chances trois fois plus grandes de se voir accorder des financements qu’un de ses confrères de l’opposition ». L’ONG ExpertForum montrent que le clientélisme politique a atteint son pic entre 2007 et 2008 quand les maires proches des trois partis au pouvoir, à l’époque, avaient reçu des fonds 7 fois plus grands que les maires proches du PDL, alors en opposition. Le journal tient pourtant à souligner le fait que les statistiques montrent que « les maires les plus favorisés étaient, en théorie, les indépendants », ce qui prouve, ajoute Romania libera « qu’on encourageait la migration politique des élus locaux vers le camp au pouvoir ».


    Et puisque nous avons commencer par des sujets politiques, passons au Jurnalul national qui annonce par la voix du premier ministre Victor Ponta que malgré certains problèmes de calcul rapportés, les pensions de retraite spéciales restent inchangées. Le sujet est à lire dans Romania libera aussi qui explique la source de l’erreur de calcul : « au moment où l’on a recalculé les pensions tenant du régime spécial, les autorités ont multiplié par deux les années de service militaire » ce qui a débouché sur des dénouements des plus marrants comme le fait qu’un militaire âgé de 43 ans s’enorgueillit de 45 ans de service militaire. Bien que cette erreur ait coûté à l’Etat en 2011 un milliard de lei de dépenses supplémentaires, une chose reste pourtant certaine, annonce la presse en citant le premier ministre, Victor Ponta, « personne ne se verra diminuer la pension de retraite. C’est la faute de l’Etat, alors que l’Etat paie ! ».


    Et à propos de l’Etat, le journal Adevarul nous présente « trois méthodes pour parasiter les compagnies publiques ». Ce sont toujours les ONGistes d’Expert Forum qui ont identifié les meilleures recettes. La numéro 1 est celle des acquisitions publiques surévaluées, note Adevarul qui explique « les entreprises publiques concluent des contrats d’achats avec des partenaires préférentiels, en l’absence de tout appel d’offre et à des tarifs supérieurs au marché ». Deuxième petite méthode : « les ventes sous-évaluées quand une entreprise publique vend à des sommes inférieures au prix du marché et la différence entre le prix correct et celui obtenu est partagée entre les managers et les partenaires privés ». Enfin, la troisième méthode consiste, bien évidemment, « en la nomination à la direction de la société de personnes proches du pouvoir ». « Si, pour elles, le seul bénéfice ne se traduirait souvent que par un poste confortable, pour la société qu’ils dirigent, les pertes seront majeures », lit-on dans Adevarul.


    Dernier sujet politique de la revue de la presse écrite : les autorités allemandes appellent les responsables roumains et bulgares à faire davantage pour l’insertion sociale des Roms. Romania libera cite un article publié par Der Spiegel qui dit qu’une grande partie des immigrants roumains et bulgares d’Allemagne serait d’ethnie rom. Les officiels de Berlin ont exhorté Bucarest et Sofia à intensifier leurs efforts pour combattre la migration des Roms pour des raisons de pauvreté.


    Et puisque nous nous trouvons à Berlin, Adevarul nous propose d’y rester et nous informe que le réalisateur roumain Calin Netzer ayant remporté l’Ours d’Or à la Berlinale de cette année s’est vu claquer la porte au nez en 2010 quand il a cherché du financement auprès du Centre national de la Cinématographie roumaine. La raison ? « La position de l’enfant » proposait un scénario sans intérêt, noté de 6,34 points sur 10. Un scénario qui a pourtant pleinement convaincu le jury de Berlin.