Tag: financement

  • 29.04.2019 (mise à jour)

    29.04.2019 (mise à jour)

    Elections — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a félicité son homologue espagnol, Pedro Sanchez, pour la victoire de son parti lors des élections législatives anticipées de ce dimanche. La cheffe du cabinet de Bucarest a réaffirmé la disponibilité de la partie roumaine à poursuivre et à diversifier l’excellent dialogue bilatéral, à renforcer et à approfondir le partenariat stratégique dans des domaines prioritaires pour les deux pays, à savoir infrastructure, énergie, agriculture, affaires intérieures et politiques européennes. Viorica Dăncilă a également espéré que la communauté roumaine d’Espagne continuerait de représenter un élément fort de rapprochement des deux pays. Le Parti socialiste espagnol est arrivé largement en tête des récentes législatives, sans toutefois parvenir à obtenir la majorité au Parlement. Le taux de participation au vote a atteint un niveau historique, soit 75%, rappelle le correspondant de Radio Roumanie à Madrid.



    Financement — La Commission européenne (CE) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont lancé ce lundi un programme conjoint pour financer des prêts aux jeunes agriculteurs à hauteur d’un milliard d’euros, selon un communiqué de l’exécutif européen. Ce programme, entièrement financé par la BEI, devrait être complété par les banques participantes au sein de chaque État membre, le montant total disponible devant s’élever à 2 milliards d’euros. L’initiative conjointe portera sur des prêts à 15 ans, à des taux inférieurs à ceux du marché.  Cette décision a été prise dans le contexte où un peu plus d’un quart des demandes de prêt déposées par les jeunes agriculteurs dans l’UE est rejeté (27 %), contre un taux de 9 % pour les agriculteurs, en général. En plus, la Commission s’inquiète du renouvellement des générations dans le monde agricole.



    Déclaration — Les violations de l’Etat de droit dans certains pays membres de l’UE ne seront pas un problème sur le long terme, a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans une interview publiée ce lundi par le quotidien polonais Rzeczpospolita, note l’agence DPA. Selon l’officiel européen, les pays de l’ex bloc communiste surtout auront besoin d’un certain temps pour s’adapter aux règles de l’Etat de droit, partie intégrante du statut de membre de l’Union. La Commission européenne a récemment engagé une nouvelle procédure d’infraction contre la Pologne concernant les réformes de la Justice démarrées en 2017. En 2018, le Parlement européen a sollicité l’activation de l’article 7 du Traité de Lisbonne contre la Hongrie, le premier-ministre Viktor Orban étant accusé de vouloir transformer le pays en une démocratie ilibérale. La DPA rappelle que Bruxelles a également adressé un sérieux avertissement à la Roumanie qui risque des sanctions au cas où elle ne prendrait pas en compte les recommandations de la Commission européenne qui visent surtout la lutte contre la corruption.



    Solidarité – La Fédération des communautés juives de Roumanie – le Culte mosaïque, exprime sa solidarité avec l’ensemble de la communauté juive des Etats — Unis et avec les familles des victimes de l’attaque terroriste perpétrée en Californie, le samedi 27 avril, au dernier jour des festivités de la Pâque juive. Les autorités américaines et de bien d’autres pays à travers le monde, y compris d’Europe occidentale, où l’antisémitisme revêt des formes violentes, doivent unir leurs efforts contre toute manifestation néonazie, antisémite et nationaliste, affirme la Fédération des communautés juives de Roumanie. Un jeune homme de 19 ans a ouvert le feu dans une synagogue de San Diego, tuant une personne et blessant trois autres. Le président Donald Trump a déclaré que la nation américaine tout entière exprime sa solidarité avec la communauté juive. Cette fusillade est intervenue six mois exactement après celle qui avait coûté la vie à onze personnes, le 27 octobre, dans une synagogue de Pittsburgh, en Pennsylvanie.



    Météo — L’instabilité atmosphérique sera accentuée sur la plupart du territoire. On attend des pluies orageuses et même des chutes de grêle. Les températures maximales iront de 12° à 24 . Dans l’ouest et le sud-ouest du pays, le thermomètre affichera des valeurs en dessous des normales de saison.



  • 29.04.2019

    29.04.2019

    Fête — Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques du monde, y compris de Roumanie, célèbrent le 2e jour de Pâques. Il marque le début de la Semaine Lumineuse, qui suit la Résurrection du Christ. Par ailleurs, pour éviter la superposition avec la Semaine sainte, l’Eglise orthodoxe roumaine a décidé de célébrer le lundi 29 avril St Georges, martyr des premiers siècles chrétiens et patron spirituel des Forces terrestres roumaines.



    Vétérans de guerre — Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis un message, à l’occasion de la Journée des vétérans de guerre. L’armée roumaine a accompli son devoir envers le pays pendant la Guerre d’indépendance et lors des deux conflagrations mondiales. Après 1990, nos soldats ont continué à mettre en danger leur vie, sur les théâtres d’opération en Afghanistan, en Irak et dans les Balkans occidentaux” est-il dit dans ce message. Le chef de l’Etat a fait savoir qu’en signe de reconnaissance certains vétérans de guerre ont été promus à un grade supérieur, y compris celui de général de brigade. Le ministre de la Défense, Gabriel Leş, a lui aussi transmis un message. « Nous devons respecter ceux qui ont lutté pour que nous puissions vivre dans un pays libre et indépendant et transmettre aux générations futures leur leçon de patriotisme”, souligne le ministre. 700.000 vétérans de guerre vivent encore en Roumanie.



    Elections — La campagne pour les élections européennes du 26 mai a démarré en Roumanie, le samedi, 27 avril. Bucarest enverra au Parlement européen 33 eurodéputés, un eurodéputé de plus par rapport à la législature actuelle qui assumera son mandat seulement après le retrait de la Grande Bretagne de l’Union. 13 formations politiques et 3 candidats indépendants sont inscrits dans la campagne électorale. 441 bureaux de vote seront ouverts à l’intention des Roumains de l’étranger dont 76 en Italie, 50 en Espagne et 25 en Allemagne. Le 26 mai, jour des élections européennes, est également prévu le référendum sur la Justice convoqué par le président du pays, Klaus Iohannis.



    Madrid — Le premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a proclamé la victoire de sa formation politique, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) lors du scrutin législatif du dimanche 28 avril et s’est dit ouvert à la coalition avec tous les partis pour pouvoir gouverner. Les socialistes ont recueilli près de 7 millions de voix, ce qui leur vaut 123 sièges au Parlement, soit près du double par rapport au Parti populaire, conservateur, qui dispose de 66 sièges. Le parti libéral de centre-droit Ciudadanos a obtenu 57 mandats, le mouvement de la gauche radicale Podemos 42 sièges, tandis que la formation d’extrême droite Vox sera représentée par 24 députés. Les sécessionnistes de la gauche républicaine de Catalogne ont obtenu 15 mandats. Le taux de participation au vote a atteint un niveau historique, soit 75%, rappelle le correspondant de Radio Roumanie à Madrid.



    Sommet — Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel tenteront ce lundi à Berlin lors dun sommet des Balkans de relancer le dialogue entre la Serbie et le Kosovo, dont les relations sont au plus mal 20 ans après leur conflit guerrier, note l’AFP. Cette initiative franco-allemande s’ajoute aux pourparlers menés à cette même fin sous l’égide de l’UE, mais qui sont dans l’impasse depuis plusieurs mois. L’année dernière, une volonté de renouer le dialogue semblait se dessiner, grâce à l’idée soutenue par le président serbe ,Aleksandar Vucic, et celui kosovar, Hashin Thaci, concernant un échange de territoire ou une « correction des frontières » entre le Kosovo et la Serbie, avant la reconnaissance mutuelle.



    Financement — La Commission européenne et la Banque européenne(BEI) ont lancé ce lundi un programme conjoint pour financer des prêts aux jeunes agriculteurs à hauteur d’un milliard d’euros, selon un communiqué de l’exécutif européen. Ce programme, entièrement financé par la BEI, devrait être complété par les banques participantes au sein de chaque État membre, le montant total disponible devant s’élever à 2 milliards d’euros. L’initiative conjointe portera sur des prêts à 15 ans, à des taux inférieurs à ceux du marché.  Cette décision a été prise dans le contexte où un peu plus d’un quart des demandes de prêt déposées par les jeunes agriculteurs dans l’UE est rejeté (27 %), contre un taux de 9 % pour les agriculteurs, en général. En plus, la Commission s’inquiète du renouvellement des générations dans le monde agricole.



    Météo – La météo continue dêtre capricieuse. Il pleut sur le nord-ouest du pays et à la montagne, les pluies devant gagner progressivement le reste du territoire. Les températures maximales de la journée iront de 16° à 25. Il faisait 20° à midi dans la capitale, Bucarest.



  • 08.09.2018

    08.09.2018

    Financement – La Roumanie, ainsi que la Bulgarie, Chypre, l’Espagne,
    la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Portugal et la Slovaquie,
    sont les Etats membres de l’Union européenne les plus performants en matière d’accroissement
    du nombre de projets sélectionnés pour des financements communautaires -
    affirme la commissaire en charge de la politique régionale, Corina Creţu. Un
    communiqué de la Plate-forme de données ouvertes de la Commission européenne
    indique, pour le premier semestre de cette année, plus de 300 milliards d’euros
    alloués aux projets de développement des Etats membres de l’UE, un chiffre en
    hausse de 42 milliards d’euros. La commissaire Corina Creţu précise encore que sur
    le budget de cohésion destiné à la Roumanie pour 2014-2020, le pourcentage alloué
    à des projets spécifiques est actuellement de 62%, par rapport à 54% à la fin
    de l’année dernière.








    Lettre – Le président américain, Donald Trump, a exprimé son regret
    pour avoir dû annuler la rencontre avec son homologue roumain, Klaus Iohannis,
    lors du sommet de l’OTAN de Bruxelles, en juin dernier. Donald Trump avait
    annulé tous ses entretiens bilatéraux, à cause du temps pris par le vif débat
    suscité par les allocations budgétaires à la défense des Etats alliés. Dans une
    lettre citée par les agences de presse, le leader de la Maison Blanche affirme
    vouloir rencontrer prochainement le chef de l’Etat roumain. MM Trump et
    Iohannis participeront à une réunion des Nations Unies, programmée ce mois, à New
    York.

    Réactions – L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest annonce partager l’inquiétude
    de la mission diplomatique de l’Allemagne au sujet des messages postés sur les
    réseaux sociaux par Darius Vâlcov, conseiller de la première ministre roumaine
    Viorica Dăncilă. Dans ces messages, M. Vâlcov a suggéré que le mouvement antigouvernemental
    « #rezist » et le Forum démocrate des Allemands de Roumanie seraient
    des organisations nazies. « Nous condamnons fermement toute forme de
    discrimination, de diffamation ou d’hostilité envers la minorité allemande ou envers
    tout autre minorité de Roumanie. Des accusations comme celles formulées
    dernièrement sont totalement infondées et injustifiables », est-il dit
    dans un message publié en ligne par l’ambassade d’Allemagne et partagé par l’ambassade
    américaine. Considéré comme un adversaire du gouvernement de gauche de
    Bucarest, le président Klaus Iohannis a dirigé le FDGR entre 2002 et 2013. Ancien
    maire de la ville de Slatina (sud), sénateur et ministre social-démocrate,
    Darius Vâlcov a été condamné, en première instance, en février dernier, à
    huit ans de prison dans une affaire de corruption.
















    CHISINAU – Sept parlementaires européens, dont la Roumaine Monica
    Macovei, ont demandé aux autorités de la République de Moldova d’arrêter l’expulsion
    de sept citoyens turcs, enseignants du lycée Orizont, de la capitale moldave,
    Chişinău. Ceux-ci avaient été arrêtés par le Service de renseignement et de
    sécurité (SIS), sous l’accusation d’avoir des liens avec une organisation
    islamiste. La presse moldave écrit qu’en réalité, il s’agit du réseau d’établissements
    scolaires financés par l’adversaire du président turc Recep Tayyip Erdogan, le
    prédicateur Fethullah Gülen, qui n’a pourtant pas été déclaré terroriste par l’Union
    européenne ni par les Etats-Unis. Les députés européens demandes aux autorités
    moldaves de respecter les normes européennes, vu que la République de Moldova
    est membre du Conseil de l’Europe. Le commissaire européen à l’élargissement et
    à la politique de voisinage, Johannes Hahn, a lui aussi demandé que les
    procédures légales soient respectées. Par ailleurs, les élèves du lycée Orizont
    se sont rassemblés pour demander aux autorités de Chisinau de « ne pas
    vendre leurs professeurs ». Les enseignants turcs ont été arrêtés au
    lendemain de l’annonce, par le président moldave socialiste philo-russe Igor
    Dodon, de la visite du président Erdogan à Chişinău, le mois prochain.


    Fête – Les
    fidèles chrétiens orthodoxes (majoritaires), grecs-catholiques et catholiques
    de Roumanie célèbrent aujourd’hui la Naissance de la Sainte Vierge. Cette fête
    religieuse, traditionnellement appelée « la Petite Sainte Marie »
    marque le passage de l’été à l’automne. Plus de deux millions de Roumains se
    prénomment Maria, chez les femmes, ou Marian, chez les hommes, ou portent d’autres
    prénoms dérivés.


    Football – L’équipe nationale de football de Roumanie n’a réussi qu’une
    égalité, 0 partout, contre la sélection du Monténégro. Le match, disputé hier
    soir, à Ploiesti (sud), a marqué le début des Roumains dans la Ligue des
    nations, compétition nouvellement créée, mais aussi une première en Roumanie -
    le premier match à domicile de la nationale qui s’est joué sans spectateurs,
    suite à une sanction décidée par l’UEFA. Dans le cadre du même Groupe 4, la
    Lituanie a été battue par la Serbie, 0 à 1. Ce lundi, la Roumanie se déplacera
    à Belgrade pour affronter également la Serbie, et rencontrera la Lituanie, en
    déplacement, en octobre. Les résultats de la Ligue des nations intéressent du
    point de vue des qualifications aux Championnat d’Europe de 2020. Par ailleurs,
    la sélection Under 21 de Roumanie a eu raison, en déplacement, du Portugal au
    score de 2 à 1, dans un match comptant pour le Groupe 8 de qualification au
    Championnat européen. La Bosnie est en tête du Groupe, avec 18 points gagnés en
    8 matchs, la Roumanie est deuxième, avec 15 points et 7 matchs joués.










    Météo – Il fait beau partout en Roumanie, avec des températures
    entre 20 et 30°, légèrement plus élevées que les normales de saison. A Bucarest,
    à midi, il y avait 26°.

  • 19.10.2017 (mise à jour)

    19.10.2017 (mise à jour)

    Bruxelles — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe ces jeudi et vendredi à Bruxelles à la réunion des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE avec à l’agenda la migration, la sécurité et la défense, les relations avec la Turquie ainsi que le dossier nord-coréen. Une réunion de l’UE à 27 consacrée au Brexit est également prévue, afin d’évaluer les progrès enregistrés jusqu’ici dans les pourparlers avec le Royaume Uni. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, à cette occasion, le président Klaus Iohannis doit souligner entre autres, l’importance du suivi des flux migratoires sur la route de la Méditerranée orientale, pour qu’ils puissent être mieux gérés.



    Affaires — La Roumanie a beaucoup de choses à offrir dans des domaines tels la technologie de l’information et la production industrielle, a déclaré ce jeudi le premier ministre roumain Mihai Tudose à l’événement Trade Winds 2017. Il a rappelé des aspects tels la croissance économique soutenue de la Roumanie, le partenariat avec l’UE, avec l’OTAN et les 20 années de partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm, a déclaré que dans la région, la Roumanie était le meilleur allié et ami de Washington. Pourtant, afin d’attirer des investisseurs américains, Bucarest devrait assurer un climat d’affaires prédictible et transparent, a souligné le diplomate américain. Trade Winds est la plus ample mission commerciale américaine qui vise à mettre en contact des entreprises américaines et étrangères. L’événement, qui en est à sa 10e édition, est organisé par le Département américain du Commerce, en partenariat avec la Roumanie. Il réunit une centaine de compagnies américaines et une cinquantaine de sociétés roumaines. Trade Winds se déroule aussi dans 4 autres pays de l’Europe du Sud-Est : Bulgarie, Croatie, Grèce et Serbie.



    Santé – La Roumanie a pris de bonnes mesures dans le domaine de la santé, a déclaré ce jeudi à Bucarest le commissaire européen à la Santé et à la Sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis. Il a pourtant précisé que le pays était toujours confronté à de gros problèmes de financement. Les fonds européens constituent un instrument clé qui pourraient améliorer le fonctionnement du système. Parallèlement, une manifestation et une marche de protestation ont eu lieu pour dénoncer plusieurs problèmes des domaines de la santé et de l’assistance sociale de Roumanie. Les syndicalistes, qui accusent le gouvernement de tergiverser toute mesure dans ce secteur, ont démarré les protestations à la mi-septembre. Après la manif de jeudi, ils doivent décider s’ils déclencheront – oui ou non – la grève générale.



    BEI – Le Premier ministre roumain, Mihai Tudose, a discuté, jeudi, à Bucarest, avec le vice-président de la Banque européenne d’investissements, Andrew McDowell. Le chef du Cabinet de Bucarest a déclaré que la Roumanie apprécie la coopération fructueuse avec la BEI, notamment celle qui concerne le financement des investissements publics. La rencontre a eu lieu à l’occasion des 25 années depuis l’approbation de la première opération de la BEI en Roumanie. Dans ce délai, l’institution financière a approuvé des financements et des services conseil de plus de 13 milliards d’euros pour la Roumanie.



    Solidarité — Tous les employeurs de Roumanie paieront, à partir de l’année prochaine, une taxe de 2% du fonds brut des salaires, a annoncé le ministère des Finances de Bucarest. La taxe sera appelée « contribution pour la solidarité sociale » et sera payée au budget de l’Etat. Elle s’appliquera à partir du moment où les contributions à la retraite et à l’assurance maladie passeront de la charge de l’employeur à la charge du salarié. Le ministère des Finances a précisé que le niveau de la contribution est établi de manière à assurer le nécessaire pour le paiement des prestations sociales dont bénéficient les salariés, telles que les indemnités de chômage, pour les arrêts maladie ou encore les frais pour les accidents du travail et les maladies professionnelles.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (57e WTA) s’est qualifiée, jeudi, dans les demi-finales du tournoi de Moscou. Elle a dépassé dans les quarts Vera Lapko (Belarus, 167e WTA). Pour une place en finale, Irina Begu devra affronter la Russe Daria Kasatkina (28e WTA).


  • 17.08.2017 (mise à jour)

    17.08.2017 (mise à jour)

    Attentat — La police espagnole a annoncé que plusieurs personnes étaient décédées ou portées disparues suite à l’attentat terroriste produit jeudi, dans le centre de Barcelone. Une fourgonnette a foncé sur la foule se promenant sur les Ramblas, le boulevard le plus important de la ville, très fréquenté par les touristes. Le Consulat général de Roumanie à Barcelone a procédé à des vérifications d’urgence auprès des pouvoirs locaux pour savoir si des Roumains se trouvaient parmi les victimes. Une cellule de crise a été instituée à l’ambassade de Roumanie à Madrid.



    Diaspora — Les Roumains des communautés historiques des pays voisins de la Roumanie ont attiré l’attention, jeudi, lors des travaux de l’Université d’été des Roumains du monde d’Izvoru Mureşului (centre) sur leur situation, qui est particulièrement grave. Ils ont affirmé qu’ils sont soumis à un processus continuel et agressif d’assimilation, et que sans l’appui de l’Etat roumain, ils ne pourront plus préserver leur identité nationale. Il a été décidé ce jeudi de constituer la « Fédération des organisations roumaines des communautés historiques du centre et du sud-est de l’Europe », qui siègera à Bucarest, et qui est censée avoir une représentation auprès des institutions européennes. Le secrétaire général de la Fédération et président de l’Association Răsăritul Românesc (L’Aube roumaine) de Chişinău, Vlad Cubreacov, a précisé que cet organisme serait un interlocuteur tant pour les pouvoirs publics roumains que pour ceux d’autres pays du centre et du sud-est européen dans lesquels il existe des communautés de Roumains, dans des aspects relevant des droits linguistiques, culturels et religieux de ces derniers.



    OTAN — Le Canada enverra en Roumanie environ 135 militaires et quatre avions de chasse de l’Aviation royale, à Constanţa (sud-est), pour participer aux activités de Police aérienne de l’OTAN. Selon un communiqué de l’Ambassade du Canada à Bucarest, rendu public jeudi, les activités auront lieu en septembre-décembre prochains. La mission, réalisée par tournus avec d’autres alliés de l’OTAN, fait partie de l’opération « Réassurance » et c’est la contribution du Canada aux activités de garantie et de prévention de l’Alliance. Ces activités prouvent l’engagement collectif des alliés de protéger les populations et les territoires des Etats de l’OTAN.



    Programmes — Le ministère roumain du Milieu des affaires a rendu publique la liste des 20 premières compagnies à avoir obtenu du financement d’Etat à travers le programme gouvernemental « Start Up Nation » de création d’emplois. Les compagnies en question recevront, au total, environ 4 millions de lei (quelque 890 mille euros) pour créer 155 emplois. Dans un même ordre d’idées, les PMEs ont jusqu’au 29 août pour entrer dans le programme « Commerce et services », consacré aux entreprises qui souhaitent se développer, ayant accès à un financement d’Etat individuel de 250.000 lei maximum (55.500 euros). Egalement, un programme de micro-industrialisation sera lancé la semaine prochaine ; il bénéficiera d’un budget de 75 millions de lei (près de 17 millions d’euros), les compagnies pouvant obtenir 450.000 lei (environ 100.000 euros) de fonds individuels, avec une contribution propre d’au moins 10%.



    Travailleurs — Le nombre des citoyens de l’Union européenne travaillant au Royaume Uni a atteint un niveau record, dû, en partie, à une augmentation visible du nombre des ressortissants roumains et bulgares à y avoir trouvé un emploi, écrit le journal britannique The Financial Times. Les statistiques officielles font état de quelque 2,37 millions de travailleurs communautaires en Grande Bretagne entre avril et juin 2017, une hausse de 126.000 personnes par rapport à la même période de l’année passée. Le nombre des travailleurs originaires de Roumanie et de Bulgarie s’est, lui, accru de plus d’un quart au cours des 12 derniers mois, pour arriver à 337.000. Environ un tiers des ressortissants des dix pays de l’Europe centrale et orientale travaillant au Royaume Uni sont employés notamment dans les services de nettoyage, dans les constructions et la restauration.


    Festival — La ville de Sighisoara (centre de la Roumanie) accueille, à partir de ce jeudi, la 15e édition du Festival interculturel « Proetnica ». Pendant quatre jours, plus de 700 membres des 20 minorités nationales de Roumanie participeront à des conférences sur la protection des minorités ethniques, sur la situation des Rom en Europe, sur le dialogue interconfessionnel et la cohabitation interculturelle. A cela s’ajoutent une foire des arts et métiers, une exposition d’art plastique, des projections de films et des ateliers pratiques. Les minorités nationales de Roumanie présenteront aussi leurs costumes, musique et danses traditionnelles dans le cadre d’une cinquantaine d’événements artistiques.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, s’est qualifiée ce jeudi dans les quarts de finale du tournoi de tennis WTA de Cincinnati, aux Etats Unis. Dans les huitièmes de finale, elle a battu la Lettonne Anastasija Sevastova (16e WTA). L’année dernière, Simona Halep a perdu en demi-finale devant Angelique Kerber, tandis qu’en 2015, elle s’est inclinée en finale devant Serena Williams. Egalement à Cincinnati, mais au double féminin, la Roumaine Monica Niculescu et la Taïwanaise Su-Wei Hsieh se sont qualifiées en quarts de finale grâce à la défaite infligée au double franco-russe Kristina Mladenovic — Anastassia Pavlioutchenkova.

  • Argent pour les projets de développement

    Argent pour les projets de développement

    De nombreux investissements ont été réalisés ces dernières années en Roumanie, grâce au Programme national de développement local. Ils ont été destinés à la construction ou la modernisation de maints hôpitaux, dispensaires, écoles ou routes. Malgré ses bénéfices évidents, le programme a partagé les édiles en deux camps, car tous n’ont pas bénéficié de ces investissements et ce, dans la plupart des cas, en raison des critères politiques de sélection.



    Voilà pourquoi le président du pays Klaus Iohannis soulignait la nécessité de mettre en place une politique cohérente et responsable en la matière, qui transcende les clivages politiques, de sorte que toutes les mesures adoptées par le biais dudit programme puissent profiter avant tout aux millions de citoyens.



    La ministre du Développement régional, Sevil Shhaideh, a présenté mercredi les objectifs financés à travers le Programme national de développement local, entré dans sa deuxième étape. Parmi eux, bibliothèques, musées, théâtres, places publiques, centres sportifs.



    Sur les 13 mille projets en lice, 6.800 ont été retenus, selon des critères transparents et dépourvus de toute connotation politique – a précisé la ministre Sevil Shhaideh: « Le programme de gouvernance prévoit le financement de 9.500 objectifs. La priorité sera donnée à 2.500 crèches et maternelles et à un nombre de 2.000 établissements scolaires qui nécessitent des autorisations de fonctionnement, l’avis de l’Inspection pour les situations d’urgence ou encore des travaux de modernisation en vue du déroulement du processus éducatif en conformité avec les normes européennes en la matière. 5.000 autres objectifs s’inscrivent dans les efforts de mise à niveau pour ce qui est de la qualité de l’eau potable, du traitement des eaux usées et de la modernisation de l’infrastructure routière dans son ensemble. »



    Une enveloppe de 30 milliards de lei, soit l’équivalent de près de 7 milliards d’euros est destinée à l’accomplissement de ces objectifs. Ces derniers bénéficieront aussi de 270 millions d’euros supplémentaires, somme octroyée à la Roumanie par le biais du Fonds de cohésion de l’UE. 47 millions d’euros iront, en priorité, à la ville de Botoşani, dans le nord-est du pays et serviront à élargir et moderniser le système de distribution de l’eau potable et celui de traitement des eaux usées de cette zone, des plus pauvres du pays. Pour des projets similaires les comtés de Hunedoara et de Timiş, du sud-ouest, se verront allouer quelque 11 millions d’euros chacun. La capitale, Bucarest, recevra la somme la plus conséquente, soit environ 200 millions d’euros, pour nettoyer et améliorer le système de collecte des eaux usées, au bénéfice d’un million et demi d’habitants.



    N’oublions pas non plus le prêt d’un milliard d’euros que la Banque européenne d’investissements octroie à Bucarest pour cofinancer les investissements réalisés à partir de fonds européens, notamment les projets d’infrastructure des transports prévus pour la période 2014 — 2020 et dont le montant total s’élève à 6,8 milliards d‘euros.



    Selon la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, le développement du réseau stratégique de transport amènera des bénéfices significatifs pour le commerce et le tourisme et alimentera directement l’économie. Enfin, les connexions plus rapides, les routes et les systèmes de transport plus sûrs auront des retombées tout aussi positives pour les citoyens, a-t-elle encore dit. (trad. : Mariana Tudose)

  • 21.06.2017 (mise à jour)

    21.06.2017 (mise à jour)

    Conseil européen — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe, jeudi et vendredi, à Bruxelles, aux travaux du Conseil européen d’été. En marge de la réunion communautaire, il aura une rencontre bilatérale avec son nouvel homologue français, Emmanuel Macron. M Iohannis, qui a fait une visite en Allemagne pendant laquelle il a rencontré son homologue Frank-Walter Steinmeier et la chancelière Angela Merkel, se rend de là à Bruxelles. Rappelons qu’au début du moi, l’agenda de politique étrangère du président roumain a comporté une visite de travail de cinq jours aux Etats Unis, dominée par la rencontre qu’il a eue avec le leader de la Maison Blanche, Donald Trump.



    Politique — Le Parlement de Bucarest a adopté ce mercredi la motion de censure déposée par la coalition majoritaire formée par le PSD et par l’Alliance des libéraux et des démocrates contre son propre gouvernement dirigé par le premier ministre Sorin Grindeanu. 241 élus nationaux se sont prononcés en faveur de la motion de censure, alors que pour passer elle devait être votée par 233 sénateurs et députés. Les autres partis parlementaires — le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire ne se sont pas exprimés par vote, affirmant que cette situation était un problème interne de la coalition gouvernementale. La motion a été introduite après le refus du premier ministre de démissionner, même si la coalition lui avait retiré son soutien. Il a rejeté comme non fondées les conclusions de l’évaluation faite par le PSD aux six mois depuis l’installation du cabinet, qui indiquait qu’il y avait des retards dans la mise en application du programme de gouvernance. Le président Klaus Iohannis aura, lundi, des consultations au sujet de la formation du gouvernement avec les partis parlementaires, a annoncé sa porte-parole.



    Dévaluation — Sur la toile de fond de la crise politique, la monnaie nationale, le leu, a connu mercredi un nouveau record négatif face à l’euro. La Banque nationale a annoncé un taux de change de 4,59 lei pour un euro, le plus faible depuis août 2012, lorsqu’il a été de 4,64 lei, sur la toile de fond d’une autre crise politique, engendrée par la suspension du président de l’époque, Traian Băsescu. Les analystes financiers et les hommes d’affaires considèrent que la dévaluation du leu est la conséquence des mouvements sur la scène politique. Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, affirme, lui, que « le leu est là où il doit être ».



    Cour constitutionnelle — La Cour constitutionnelle de Roumanie affirme que les personnes ayant déjà purgé une condamnation, celles réhabilitées ou ayant fait l’objet d’une amnistie ainsi que les personnes dont l’infraction pour laquelle elles ont été condamnées ne constitue pas un fait pénal, peuvent faire partie du gouvernement. Les juges de la Cour ont motivé leur décision par le fait qu’il existe actuellement une certaine incohérence législative, puisqu’une personne ayant été condamnée dans une affaire pénale ne peut pas faire partie du gouvernement, mais elle peut être chef de l’Etat ou bien élu national. La Cour constitutionnelle de Roumanie à recommandé au Législatif de résoudre cette anomalie. Elle s’était prononcée suite à la saisine déposée par l’Avocat du peuple, soit le défenseur des droits, au début de cette année. La législation en vigueur n’a pas permis au leader du PSD, Liviu Dragnea, de devenir premier ministre, après la victoire de son parti au scrutin législatif de décembre 2016. Il a été condamné avec sursis pour avoir tenté de frauder le référendum de 2012, visant à destituer le président de l’époque, Traian Basescu.



    Agriculture — Les affaires du secteur des céréales ont doublé ces sept derniers mois, se chiffrant en 2015 à environ 3,5 milliards d’euros, selon une analyse de la société KeysFin, basée à Bucarest. Plus de 7 mille sociétés qui emploient plus de 40 mille personnes sont actuellement actives dans ce secteur. Par rapport à l’année 2009, le nombre de ces entreprises a augmenté de près de 30%. Conformément à cette analyse qui repose sur les chiffres fournis par la Commission européenne, à la fin mai 2017, la Roumanie serait devenue le principal exportateur de céréales de l’Union. Par ailleurs, selon le vice-gouverneur de la Banque centrale, Liviu Voinea, la Roumanie a enregistré un processus ininterrompu de récupération des décalages qui la séparent des pays développés.



    FMI — Le représentant résident du FMI pour la Roumanie et la Bulgarie, Alejandro Hajdenberg, recommande aux autorités de Bucarest de la prudence fiscale, après que des réductions de taxes et des hausses salariales et des retraites ont été opérées. Il a précisé qu’une politique salariale prudente est très importante pour protéger la compétitivité externe du secteur privé roumain. Il faut continuer la lutte cotre la corruption, a ajouté M Hajdenberg, car un faible niveau de corruption est associé aussi avec la hausse du taux de collecte des recettes, avec une meilleure allocation des ressources publiques et avec des investissements privés plus conséquents.



    Fonds — 400 millions d’euros seront disponibles pour le financement des PMEs roumaines après la signature ce mercredi de plusieurs accords entre six banques locales et la Banque européenne d’investissements. En vertu de ces documents, les institutions financières pourront accorder des crédits tant pour la création de nouvelles PMEs que pour le développement de celles qui existent déjà. L’accord de collaboration entre la Banque européenne d’investissements, la Commission européenne et le gouvernement roumain a été signé à Bucarest en octobre dernier.



    Classement — Bucarest, la capitale de la Roumanie, est descendue de 9 positions cette année, au classement des villes les plus chères pour les expatriés temporairement établis à l’étranger, et occupe maintenant la 181e position. Selon l’étude annuelle réalisée par une compagnie conseil et reprise par les agences de presse, la capitale de l’Angola, Luanda, serait la plus chère de ce point de vue. Ensuite, le classement est dominé par des villes asiatiques, telles que Tokyo, Singapore ou Séoul. A l’opposé, soit les moins chères, on retrouve Skopje, capitale de la Macédoine, Bichkek, celle du Kirghizistan, et Tunis. L’étude prend en compte les dépenses des étrangers pour des biens et services — les coûts afférents au transport, au loyer, à la nourriture, aux vêtements, à l’électroménager et aux loisirs.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, n° 2 mondiale, a annoncé qu’elle jouerait au tournoi d’Eastbourne, en Angleterre, prévu du 25 juin au 1er juillet, invitée par les organisateurs. Simona Halep est revenue à la 2e place après avoir joué la finale à Roland Garros, perdue devant la Lettonne Jelena Ostapenko. Eastbourne est la dernière compétition avant Wimbledon, 3e tournoi de grand Chelem de l’année. Une autre joueuse de Roumanie, Monica Niculescu, figure au tableau principal. En revanche, Sorana Cirstea évoluera dans les qualifications.

  • 23.03.2017 (mise à jour)

    23.03.2017 (mise à jour)

    Sommet — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe vendredi au Sommet de l’Union européenne de Rome, où sera adoptée une Déclaration sur l’avenir de l’Union. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, la Roumanie plaidera pour une Union plus forte, consolidée. En début du mois, Bucarest a transmis aux Etats membres un document présentant sa position. La Roumanie considère que l’objectif principal de la Déclaration de Rome devrait être de donner un signal clair que les Etats membres doivent rester unis. Un autre principe énoncé dans le document, c’est de ne pas faire de pas en arrière. Il est essentiel de préserver et de construire sur la base des libertés fondamentales : le Marché intérieur, Schengen, l’euro, la politique de cohésion et l’élargissement, est-il dit dans le document.



    Attentat — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a discuté jeudi au téléphone avec la première ministre britannique, Theresa May, de l’attentat terroriste qui a eu lieu à Londres, près du siège du Parlement britannique. Le chef de l’Etat a condamné fermement l’attaque et a exprimé toute sa solidarité avec le Royaume Uni. L’attentat a été revendiqué par le groupement terroriste Etat islamique. La première ministre britannique a déclaré jeudi, au Parlement de Londres, qu’il faut prouver que nous ne cèderons pas devant le terrorisme. La police britannique a annoncé que l’auteur de l’attaque a été le citoyen britannique Khalid Masood, 52 ans. Il avait été mis en examen par le passé, mais pas pour des infractions liées au terrorisme. Huit personnes en lien avec lattentat ont été arrêtées par la police. Rappelons que trois victimes, dont un policier, ont été tués par un homme qui a foncé en voiture sur les piétons se trouvant sur le pont de Westminster et a ensuite tenté d’entrer dans le bâtiment du Législatif. Parmi la trentaine de blessés hospitalisés, 7 sont dans un état critique. Parmi eux, une Roumaine. La communauté internationale a fermement condamné l’attentat qui a eu lieu dans la capitale britannique.



    Coalition — 69 ministres des Affaires Etrangères, parmi lesquels le chef de la diplomatie roumaine Teodor Melescanu ont participé à Washington au premier sommet de la coalition internationale de lutte contre DAESH, organisé par l’administration de Donald Trump. Le principal objectif de la réunion est l’évaluation des progrès réalisés en vue d’arrêter les actions du groupe terroriste de l’Etat islamique, avec un accent particulier sur l’assistance humanitaire et les mesures de stabilisation post-conflit des zones libérées de sous l’occupation djihadiste. Les débats ont été présidés par le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson, qui a également annoncé un plan de création de zones provisoires de stabilité en Irak et en Syrie, deux nations ravagées par les guerres. Auparavant, le président Donald Trump a soutenu à plusieurs reprises l’idée des zones sûres en tant que moyen de mettre fin à l’afflux de réfugiés en Europe.




    Nomination — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a nommé, jeudi, le général Răzvan Ionescu aux fonctions de premier adjoint au directeur du Service roumain de renseignement, Eduard Hellvig. Ionescu a 45 ans et plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le Service. Il remplace dans ses fonctions Florian Coldea, qui s’est retiré le 17 janvier. Coldea avait été suspendu de ses fonctions après une vague d’accusations lancées par l’ancien député Sebastian Ghita, sous enquête dans plusieurs affaires de corruption et en cavale. Antérieurement, une commission spéciale du Service avait précisé suite à l’analyse de l’activité de Coldea qu’il n’a pas résulté d’éléments qui constituent des violations de la loi ou des normes en vigueur. Suite aux vérifications, le Bureau exécutif du Service a décidé de réaffecter le général à ses fonctions. Pourtant, ce dernier a demandé au directeur Hellvig d’être libéré de ses fonctions et de se mettre à la disposition de l’institution.



    Réunion – Les gouvernements de la Roumanie et de la République de Moldova ont eu, jeudi, à Piatra-Neamt, dans le nord-est de la Roumanie, leur 3e réunion commune. Le premier ministre Sorin Grindeanu a déclaré que Bucarest continuerait d’aider Chisinau dans le processus d’intégration européenne et que la Roumanie souhaite participer à la privatisation de certaines compagnies d’Etat de la République de Moldova. Son homologue moldave, le pro-occidental Pavel Filip, a assuré que la République de Moldova regardait vers l’Ouest et qu’elle continuerait de mettre en œuvre l’Accord d’association avec l’UE et les réformes entamées. Les pourparlers des deux premiers ministres se déroulent alors que la semaine dernière, le président de la République de Moldova, le socialiste pro-russe Igor Dodon, a effectué une nouvelle visite à Moscou. Le chef de l’Etat moldave souhaite dénoncer les accords d’association et de libre échange avec l’UE et renforcer les relations avec l’Union Eurasiatique, menée par Russie, ainsi que la fédéralisation de la République de Moldova comme solution pour pacifier la Transnistrie, cette région séparatiste pro-russe.



    Grève — En Roumanie, le trafic ferroviaire revient progressivement à la normale après les protestations spontanées de mercredi, qui ont eu lieu dans plusieurs gares de Roumanie et ont provoqué des retards chiffrés à plusieurs centaines de minutes. Jeudi, l’administration CFR Calatori/CFR Voyageurs a informé les travailleurs de la compagnie qu’ils bénéficieront de hausses salariales de plus de 17%, continueront à recevoir également une série de bonus, des tickets restaurant et des aides sociales suite à un accord signé avec les syndicats. Il est valable jusqu’au 20 avril, et se propose de protéger les droits des cheminots jusqu’à la finalisation des négociations sur les conventions collectives. Mercredi, les salariés de la société CFR Infrastructure ont obtenu des promesses similaires.



    Financement — Le gouvernement de Bucarest financera cette année des projets et des programmes de protection de l’environnement dont la valeur s’élève à 220 millions d’euros. Aux dires du ministre de l’Environnement Daniel Constantin, le budget 2017 de l’Administration du Fonds d’environnement sera utilisé pour mettre en œuvre 11 mesures parmi lesquelles le renouvellement du parc automobile national, le programme d’encouragement de l’achat de voitures hybrides et électriques, le programme « la Maison verte », qui encourage les Roumains à installer des systèmes de chauffage utilisant des énergies renouvelables, ainsi que le programme de protection des ressources d’eau. Le Fonds d’environnement financera également le reboisement des terrains dégradés et la reconstruction écologique, ainsi que le programme de gestion des déchets. L’Administration du Fond d’environnement est la principale institution qui assure l’appui financier aux programmes et projets de protection de l’environnement, conformément au principe pollueur-payeur.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Sorana Cârstea, (64e au classement WTA) a vaincu Monica Puig du Puerto Rico, 40e mondiale, et s’est qualifiée au second tour du tournoi « Premier Mandatory » de Miami, aux Etats-Unis. Dans l’étape suivante de la compétition, Sorana Cârstea rencontrera Anastasija Sevastova (25e WTA). Une autre Roumaine, Patricia Tig (95e WTA) a également vaincu la Britannique Heather Watson du Royaume-Uni, 108e mondiale. Dans le prochain round, la sportive roumaine rencontrera Kristina Mladenovic de France, 18e au classement WTA. La meilleure joueuse roumaine du moment, Simona Halep, doit affronter Naomi Osaka, 48e WTA dans le second tour du même tournoi. Irina Begu, tête de série n° 28, affrontera dans la même phase de la compétition Lara Arruabarrena (d’Espagne, 48e WTA).

  • 01.03.2017 (mise à jour)

    01.03.2017 (mise à jour)

    UE – Le président roumain Klaus Iohannis a reçu mercredi, à Bucarest, Joseph Muscat, le premier ministre de Malte, pays qui détient la présidence tournante de l’UE. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de se prononcer fermement contre l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses, affirmant que de telles formules de reconfiguration de l’Union pourraient mener le démantèlement du projet européen. Par ailleurs, lors des pourparlers avec le premier ministre maltais, tant le président roumain, Klaus Iohannis, que le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, ont souligné la nécessité d’avoir une position unitaire au niveau communautaire en ce qui concerne le maintien du marché intérieur et des droits des citoyens européens en Grande Bretagne, après le Brexit. Les débats ont également porté sur les priorités de la présidence maltaise de de l’Union, l’avenir de l’Europe, la gestion de la migration, l’importance du renforcement du marché unique, les politiques de voisinage et le processus d’élargissement de l’Union. Pour leur part, les premiers ministres roumain et maltais se sont également penchés sur les préparatifs de la reprise par la Roumanie de la présidence tournante de l’UE, au premier semestre 2019.

    Prêts – En 2016, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a accordé à la Roumanie des prêts de plus d’un milliard d’euros. En même temps, le Fonds Européen d’Investissement, aux côtés duquel la Banque forme le Groupe BEI, a effectué des opérations chiffrées à 61 millions d’euros. La Banque Européenne d’Investissement a financé des projets prioritaires pour l’infrastructure publique, dans le cadre de plusieurs programmes opérationnels de l’UN de l’exercice financier 2014-2020. Elle a également soutenu les PME et les programmes de réhabilitation thermique des immeubles de Bucarest, lit-on dans un communiqué de l’institution. C’est toujours la BEI qui financé le secteur agricole et les consultations du ministère roumain de la Santé en vue de la construction de 3 hôpitaux régionaux, à Iasi (est), Cluj (centre) et à Craiova (sud). Notons que la BEI alloue des financements à long terme aux projets, garanties et consultations ayant pour but la promotion des objectifs de l’UE. Des projets de l’intérieur mais aussi de l’extérieur de l’espace communautaire en sont concernés.

    Terrorisme – Deux ressortissants allemands, dont un d’origine syrienne, sympathisants du groupe terroriste Etat Islamique, ont été déclarés indésirables sur le territoire de la Roumanie pour une période de 10 ans. Ils déroulaient des activités considérées comme une menace à l’adresse de la sécurité nationale, a fait savoir le Service roumain de renseignements intérieurs dans un communiqué. Les deux personnes avaient attiré l’attention des renseignements roumains en 2016 par leurs activités de propagande et d’endoctrinement religieux, dans le but d’attirer des adeptes roumains vers l’idéologie djihadiste. Plus encore, lors de leur séjour en Roumanie, les deux ressortissants allemands ont examiné la perspective d’un voyage en Syrie pour rejoindre le Daesh, précise le service roumain des renseignements.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera toujours chaud en Roumanie pour cette période de l’année avec des températures maximales allant jusqu’à 16 degrés. On attend des pluies éparses sur le centre, l’est et le sud – est.

  • Le financement de la Radiodiffusion publique et l’indépendance éditoriale

    Le financement de la Radiodiffusion publique et l’indépendance éditoriale

    «Le financement de services publics de radio et de télévision par le budget de l’Etat est la pire solution possible», estime le directeur juridique de l’Union européenne de radio-télévision, Richard Burnley, qui se trouve ces jours-ci à Bucarest. Dans une déclaration à la Télévision nationale, il a exprimé son inquiétude quant à l’éventuelle suppression de la redevance audiovisuelle par le projet de loi initié par le PSD.

    Richard Burnley a demandé au Parlement de Bucarest de ne pas voter cette mesure. Richard Burnley : «Je suis très inquiet de ce qui se passe. La redevance n’est pas une taxe, c’est la contribution très importante de la société au financement des services publics de radio et de télévision. La tentative de supprimer cet abonnement engendre de grands soucis, parce que l’expérience accumulée jusqu’ici montre que l’abonnement est la meilleure solution pour financer la radio et la télévision publiques. De cette manière, les deux services restent entièrement indépendants, le public étant le véritable patron de ces deux médias. Le financement du budget de l’Etat est la pire solution possible. En Europe, ce système de financement extrêmement politisé, où tout le pouvoir est entre les mains de la classe politique, n’existe que dans quelques pays. Au moment où le pouvoir change, on peut réduire le budget, ce qui peut perturber toute l’activité des médias publics. Il y a eu de telles situations en Europe. C’est pourquoi je demande au Parlement de reconsidérer sa position ».

    Le Conseil d’administration de la Société Roumain de Radiodiffusion ne soutient pas l’initiative législative visant à supprimer la redevance audio-visuelle. Selon un communiqué du Conseil, la disparition de cette taxe modifierait radicalement l’existence autonome et l’indépendance des médias publics.

    A son tour, le leader des députés libéraux, Eugen Nicolăescu, estime que, par cette proposition, les sociaux-démocrates souhaitent subordonner politiquement les postes publics de Radio et de Télévision.

    Par ailleurs, la ministre roumaine des Finances, Anca Dragu, a mis en garde sur le fait que l’impact budgétaire de la suppression des 102 taxes non – fiscales était de 1,6 milliards de lei (environ 400 millions d’euros), c’est-à-dire le double des estimations des initiateurs du projet de loi. Cela, dans les conditions où le déficit budgétaire de l’année prochaine ne doit pas dépasser les 3% du PIB, a insisté la ministre Anca Dragu.

    Le projet de loi en question a été approuvé la semaine dernière par le Sénat de Bucarest. Il vient de recevoir l’avis favorable de la Commission Juridique de la Chambre des Députés. La décision finale appartient à la Chambre des Députés. Le vote est prévu pour mardi prochain. (Trad. : Valentina Beleavski)

  • L’UE soutient les entreprises sociales de Roumanie

    L’UE soutient les entreprises sociales de Roumanie

    Depuis plusieurs années, l’Union européenne soutient les entreprises sociales, un secteur de l’économie qui vise plutôt à appuyer les catégories de population vulnérables et la mobilisation de la communauté autour d’une activité et non du profit financier. Afin de s’adapter à la législation communautaire, mais aussi pour répondre à des besoins sociaux réels, les entreprises sociales ont peu à peu commencé à se développer en Roumanie aussi, surtout qu’une loi de l’économie sociale est entrée en vigueur l’année dernière. Nombre de ces projets sont financés, dès le début, par des fonds européens. Et puisque de telles idées méritent bien d’être connues, la représentation de la Commission européenne à Bucarest leur a dédié une campagne de promotion. Intitulée Yes we care/Oui, on est concerné et organisée depuis trois ans, la campagne a prévu pour cette année une série de visites d’ambassadeurs des pays membres de l’UE là où se déroulent des projets sociaux financés par l’UE.

    Pourquoi ce thème? Réponse avec Monica Loloiu, membre de la Représentation de la Commission européenne à Bucarest. La Roumanie commence à rattraper les autres pays. Le fait qu’une loi de l’économie sociale vient d’être votée par le Parlement est un pas important. Il existe déjà beaucoup d’organisations et d’entreprises qui mettent en œuvre des projets liés à l’économie sociale, ce qui signifie qu’en Roumanie, des personnes informées se rendent compte de leur capacité de faire changer les choses par le biais des projets. En fait, qu’est-ce que l’économie sociale? C’est imaginer un projet censé résoudre des inégalités sociales ou pour mieux intégrer sur le marché du travail des personnes défavorisées qui ont ainsi accès à de bons emplois.

    C’est exactement ce qu’a réalisé le projet MamaPan, une boulangerie où le pain est fabriqué selon toutes les règles de la tradition, sans additifs, ni conservant, ni levure industrielle. L’entreprise sociale, bénéficiaire d’un financement européen, a été inauguré surtout afin d’aider les mères seules, fait savoir Irina Sorescu, manager de cette petite entreprise. Ecoutons-là : Le projet existe depuis novembre 2014, suite au financement que nous avons reçu. L’idée est née au sein de la fondation Parteneriat pentru egalitate/Partenariat pour l’égalité, qui a fondé cette entreprise sociale ; la boulangerie MamaPan, est une ONG dédiée notamment aux femmes appartenant aux groupes vulnérables. Suite à nos contacts avec ces femmes, nous nous sommes rendus compte que leur besoin le plus important est d’avoir un emploi stable. Parmi ces groupes vulnérables, nous avons pensé que les mères qui élèvent seules leurs enfants se trouvaient dans une zone à haut risque. Nombre d’employeurs ne souhaitent pas les embaucher à cause de leurs responsabilités familiales et du fait qu’elles ne peuvent pas être disponibles à tout moment.

    Même si le marché des produits de boulangerie est assez important et très concurrentiel, notamment à Bucarest, MamaPan a résisté. Les clients ont été attirés non seulement par le pain artisanal, mais aussi par la perspective d’aider les six mères seules qui travaillent dans cette entreprise sociale. Par conséquent, l’affaire résiste toujours, une année après l’expiration du financement européen, que l’ONG « Partenariat pour l’égalité » avait obtenu sans aucun problème, raconte Irina Sorescu : Vu notre expérience dans la gestion des projets à financement européen, nous ne nous sommes pas confrontés à des problèmes dans l’élaboration du projet, surtout que notre idée était clairement définie. Les seuls problèmes auxquels ce projet s’est heurté ont été liés aux retards enregistrés dans le versement de l’argent et à d’autres demandes bureaucratiques. En échange, il nous aurait été impossible de démarrer l’affaire sans cette aide de départ. Il nous a été beaucoup plus difficile de clôturer le projet, au moment où on a dû fonctionner comme n’importe quelle affaire, sans aucun appui de l’extérieur, alors que ce que nous offrons à nos salariées est supérieur aux offres des entreprises classiques. Il est assez difficile de créer un réseau de distribution, surtout à Bucarest, où le marché des produits de boulangerie est assez concurrentiel. Il est très difficile de se maintenir sur ce marché et d’avoir une affaire sociale durable.

    Devenir durable, ce fut le défi à relever par les fondateurs d’une autre entreprise sociale reposant sur les métiers traditionnels. Le projet Clayplay a démarré grâce à la passion pour la poterie de l’initiatrice du projet, Gabriela Hobeanu. Ecoutons-là: C’est un projet financé par des fonds européens. Nous avons reçu un financement de 25 mille euros, qui m’a beaucoup aidé à acheter tous les équipements nécessaires, assez chers d’ailleurs. Pour ce qui est du chapitre économie sociale, nous avons embauché deux personnes à plein temps. Une des conditions du projet a été qu’au moins un salarié soit âgé de moins de 30 ans. Pour le reste nous collaborons beaucoup avec les étudiants, c’est à dire avec ces personnes qui n’ont pas de qualification, mais qui sont passionnées et adroites. Clays play est un mélange de production de poterie décorative et utilitaire, d’organisation d’ateliers de modelage en argile pour adultes et enfants. J’ai choisi cet élément aussi parce qu’il s’agit d’un très beau métier, malheureusement, pratiqué de moins en moins.

    Finalement il a fallu que le public arrive à découvrir ces ateliers pour que leur intérêt pour la poterie traditionnelle soit éveillé. Gabriela Hobeanu : Je remarque le fait que les personnes qui participent aux ateliers sont heureuses, surtout parce qu’ils se déroulent à Bucarest. C’est beau, c’est relax, c’est comme une thérapie. Comme dans le cas de toutes les industries créatives, lorsqu’on fait quelque chose de ses propres mains, on éprouve des sentiments merveilleux.

    Dans le cadre de la campagne Yes We care/ « Oui on est concernés » les entreprises sociales roumaines ont été présentées aux ambassadeurs des Etats membres de l’UE à Bucarest en tant qu’exemples d’histoires à succès, réalisées avec des fonds structurels.

  • La Roumanie ne réussit toujours pas à utiliser les fonds européens

    La Roumanie ne réussit toujours pas à utiliser les fonds européens

    Lors de son adhésion à l’UE, en 2007, la Roumanie s’est vu offrir des fonds communautaires censés combler dans la mesure du possible l’écart économique entre la toute jeune démocratie roumaine et les démocraties occidentales. Entre 2007 et 2014, Bruxelles allait offrir à Bucarest plus de 19 milliards d’euros. Sur ce total, la Roumanie n’a utilisé que 14 milliards, qu’elle n’est pas arrivée à investir dans des domaines clés tels l’infrastructure, l’éducation ou la santé, comme promis par tous les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir. La plupart de cet argent ayant fait l’objet de fraudes ou s’étant perdu en raison de la bureaucratie touffue, la Roumanie a été renvoyée en queue du peloton européen pour ce qui est du taux d’absorption des fonds structurels, a récemment affirmé la ministre roumaine chargée des Fonds européens, Aura Raducu.

    Lors d’un débat au Parlement, celle-ci a annoncé que Bruxelles avait interrompu le versement de certains fonds européens pour le Programme opérationnel sectoriel développement des ressources humaines en raison d’irrégularités découvertes entre 2012 et 2014. Mme Aura Raducu a fait savoir qu’avant le début de son mandat à la tête du ministère, en novembre 2015, la Roumanie affichait un taux d’absorption de l’argent européen inférieur à 60%. Pour l’avenir, elle espère obtenir une hausse de ce taux par l’inclusion sur la liste des projets bénéficiant de fonds européens de ceux financés par l’argent public : « C’est une occasion unique censée nous permettre d’obtenir un taux d’absorption de 100%. Cela serait possible si l’on ne se heurtait pas à une série d’obstacles : la plupart des projets financés par des fonds publics ne remplissent pas toutes les conditions légales en ce qui concerne les procédures d’attributions des marchés publics, le certificat d’environnement ou encore le permis de construire ».

    En réplique, l’ancien ministre chargé des Fonds européens, le sénateur social-démocrate, Eugen Teodorovici, affirmait que c’est au ministre en fonction de se préoccuper des paiements urgents et du lancement des projets. Si vous n’arrivez pas à vous occuper du management des fonds européens, il vaudrait mieux démissionner, avait lancé M. Teodorovici à Mme la ministre Aura Raducu : « Vous invoquez des pourcentages. Vous affirmez qu’au moment de votre installation à la tête du ministère, la Roumanie absorbait 59% des fonds structurels. Et qu’aujourd’hui, elle en absorbe 75% et que bientôt, la Commission européenne nous offrira plus de 700 millions d’euros . A une simple transformation de cette somme en pourcentages, vous allez voir qu’on est loin du taux d’absorption que vous véhiculez ».

    Il suffit de jeter un coup d’œil sur nos voisins, pour voir qu’il y a des pays qui se débrouillent mieux à attirer les fonds communautaires. La Hongrie, par exemple, avait déboursé fin 2015, 87% de l’argent alloué, tandis que la Bulgarie affichait un taux d’absorption de 77%. Après l’échec des sept premières années dans cette direction, voilà qu’à présent, la Roumanie se retrouve face à un nouveau défi. Présenter d’ici 2020, des projets capables d’attirer 35 milliards d’euros de financement. (trad. Ioana Stancescu)

  • Une semaine pour 2021 à Bucarest – Art Safari, le salon des arts

    Une semaine pour 2021 à Bucarest – Art Safari, le salon des arts

    Bucarest, ville des contrastes, des écarts marqués, des diversités en tout genre, souhaite prouver que son originalité nest pas chaotique mais porteuse dun projet pouvant inspirer tout un continent. Cest pourquoi elle se porte candidate au titre de capitale européenne de la culture 2021. Si nous vous avons emmenés tout au long de cette “Semaine pour 2021” à Bucarest, dans des endroits plus ou moins spécialisés pour un certain secteur dactivité culturelle, nous allons conclure cette première série par un lieu et un événement qui sont des cas pratiques de tout ce que vous avez vu et entendu jusquà présent, avec un vaste public cible, presque tout aussi divers que la capitale roumaine elle-même. Une année après, RRI en français revient aujourdhui à Art Safari, le salon des arts de Bucarest. Un rendez-vous qui propose un projet dutilisation de la ville et de son patrimoine architectural, mais qui est aussi une occasion de faire le point sur létat des opérateurs en tout genre du secteur des arts visuels et plastiques.



    Débat avec Silvia Rogozea, co-directrice dArt Safari, Doina Dinca, collectionneuse dart contemporain et sponsor de la zone muséale, Irina Cios, directrice de lAdministration du Fonds culturel national.



    Découvrez les photos de lémission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.710529809073997.1073741831.100003509542655&type=1



  • 06.05.2015

    06.05.2015

    Consultations — Les leaders des partis politiques ont signé ce mercredi, lors d’une rencontre avec le président roumain Klaus Iohannis, une initiative législative censée modifier et compléter la loi sur la détention des données à caractère personnel et sur la protection de la vie privée dans le domaine des communications électroniques. Selon l’Administration présidentielle, l’initiative ne vise pas le paquet législatif appelé « Big Brother », relatif à la sécurité cybernétique, déclaré inconstitutionnel par la Cour constitutionnelle. Le projet voté ce mercredi se propose tout simplement d’offrir des garanties supplémentaires censées protéger les données à caractère personnel et le droit à la vie privée, en éliminant les risques d’abus. Du coup, l’accès aux données personnelles pourra se faire dans un cadre fixé par une cour de justice et seulement après l’autorisation d’un juge. Le chef de l’Etat a exprimé son espoir que le projet reçoive le feu vert du Parlement.



    Vote – Le projet de loi visant le financement des partis politiques et des campagnes électorales est soumis ce mercredi au vote décisionnel de la Chambre des députés. Un vote décisif est également attendu dans le cas des projets législatifs sur les élections locales et le financement des partis. Selon ces projets de lois, les maires seront élus en un seul tour de scrutin, tandis que les partis et les alliances politiques et électorales dépassant le seuil électoral de 3% se verront accorder par l’État un plafond de dépenses de campagne. Par ailleurs, les responsables roumains ont voté en faveur d’un allègement de la procédure de suspension du mandat d’un élu local. Par ailleurs, aux termes de la nouvelle législation, pour créer un parti exige la signature d’au moins trois membres fondateurs.



    Justice – La Cour constitutionnelle examine ce mercredi la contestation avancée par l’opposition libérale à la décision du Sénat visant le vote exprimé suite à la sollicitation des procureurs anticorruption d’arrêter et de placer en détention provisoire Dan Sova, ex ministre des Transports. Selon les libéraux, la majorité social-démocrate s’est servie du règlement intérieur afin d’éviter les dispositions constitutionnelles qui stipulent que pour approuver légalement des demandes d’arrestation et de détention provisoire, le quorum doit être réunir. Bien que la majorité des sénateurs présents en salle aient voté, le 25 mars, en faveur de la demande de la DNA de mettre Dan Sova en détention provisoire, elle a été rejetée faute de quorum. Le président de la Cour, Augustin Zegrean, n’a pas exclu la possibilité de refaire le vote. Le sénateur Dan Sova est accusé de complicité d’abus de fonction.



    Tournée – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, est rentré dans la nuit de mardi à mercredi de sa tournée dans les pays du Golfe. Dans une interview accordée à Radio Roumanie, le chef du cabinet de Bucarest a reconnu que le développement des relations économiques avec les pays de cette région dépend uniquement de la capacité des autorités roumaines de promouvoir leurs intérêts dans la zone.



    Tribunal – La Haute Cour de Cassation et de Justice a reporté au 15 mai le jugement dans le dossier où le ministre du Développement régional, Liviu Dragnea, et 74 autres personnes sont accusés de fraude durant le référendum organisé en 2012 sur la destitution du président de l’époque, Traian Basescu. Liviu Dragnea est accusé que lorsqu’il était secrétaire général du PSD, au pouvoir, il aurait usé de son influence pour obtenir la destitution du président Basescu. M. Dragnea clame son innocence et accuse la justice de ne détenir aucune preuve sérieuse. Rappelons que malgré le résultat favorable à la destitution de Basescu, le référendum n’a pas été validé en raison d’une présence trop faible.



    Tennis – La Roumaine Irina Begu rencontre ce mercredi, en première, la Tchèque Barbora Strycova dans les huitièmes de finale du tournoi de tennis de Madrid. La sportive roumaine sest déjà qualifiée mardi dans les quarts de finale de lépreuve de double de la même compétition sportive, l’une des plus importantes précédant le tournoi de Grand Chelem de Roland Garros. Dans les quarts de finale, Irina Begu et sa partenaire Lara Arruabarrena doivent rencontrer les Espagnoles Garbine Muguruza/Carla Suarez Navarro, troisième paire favorite de lépreuve. Par ailleurs, à Madrid encore, la paire roumano-indienne Florin Mergea/Rohan Bopanna affrontera dans les huitièmes de finale de l’épreuve de double messieurs le couple français Nicolas Mahut/Edouard Roger-Vasselin.



  • 29.04.2015 (mise à jour)

    29.04.2015 (mise à jour)

    Porte-conteneurs — 4 marins roumains se trouvent à bord du navire marchand danois arraisonné mardi par la marine iranienne à cause des dettes impayées par la compagnie, a fait savoir le ministère roumain des Affaires Etrangères. La même source cite l’armateur du navire, selon lequel tous les membres de l’équipage, y compris les ressortissants roumains, sont en sécurité et poursuivront leur voyage, le plus probablement sur le même porte — conteneurs, une fois le problème résolu. Selon la télévision publique iranienne, des marins originaires de Bulgarie, du Myanmar, de Roumanie et du Royaume Uni composent l’équipage de 24 personnes du navire, sous les ordres d’un capitaine bulgare.



    Coopération — Le président ukrainien Pétro Porochenko a signé mercredi une loi portant sur la ratification de l’Accord entre l’Ukraine et la Roumanie, lit-on dans la publication en ligne “Evropieska Pravda”. Kiev et Bucarest ont convenu de développer leur coopération militaire dans le but de renforcer la confiance réciproque et la sécurité dans les zones avoisinant la frontière entre les deux pays. De même, selon l’accord, «la partie ukrainienne s’engage à ne pas détenir et ne pas déployer d’armes offensives sur le territoire de l’Ile des Serpents ».



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé mercredi du placement en détention provisoire par contumace pour 30 jours de l’ancien député Marko Attila, accusé dans un dossier de corruption. A l’époque où les faits visés ont été commis, celui-ci était secrétaire d’Etat dans le cadre du gouvernement de Bucarest. La décision n’est pourtant pas définitive. Selon plusieurs sources, l’ancien député se trouve depuis un certain temps déjà en Hongrie voisine. Par ailleurs, le député Ioan Ochi, qui fait l’objet d’un autre dossier de corruption a gardé son immunité vu que la demande des procureurs d’approuver son arrestation et sa mise en détention provisoire n’a pas réuni mercredi le nombre de votes nécessaire pour être adoptée par le plénum de la Chambre des Députés.



    Fonds européens — Selon la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, l’utilisation des fonds européens alloués pour la période 2007 — 2013 reste un défi majeur pour la Roumanie. La Commission européenne apprécie les progrès enregistrés par la Roumanie à ce chapitre, le sujet ayant été abordé entre autres lors d’une réunion, mardi, à Strasbourg, entre le président de la Comission Jean-Claude Juncker et le premier ministre roumain Victor Ponta. Dans un communiqué, la commissaire Corina Cretu encourage la Roumanie à adopter et à mettre en œuvre l’Initiative pour les PME, qui ne nécessite pas de co-financement au niveau national et qui a un grand potentiel de stimuler l’entrepreuneuriat et de créer des emplois.



    Jeunes — Le Parlement européen a approuvé mercredi un financement d’un milliard d’euros pour cette année dans le but d’aider les jeunes européens à trouver un emploi. Les bénéficiaires sont 20 Etats membres ayant des régions où le chômage dépasse les 25% du total des jeunes. La Roumanie est un de ces pays. Selon un communiqué du Parlement Européen, le nombre des jeunes âgés de 15 à 25 ans qui n’ont pas d’emploi et qui ne font pas partie d’un programme d’éducation ou de formation professionnelle augmente de manière alarmante, notamment dans les Etats membres ayant des difficultés à co-financer les fonds européens pour dérouler différents projets.



    Parquet — Le Parlement Européen a adopté mercredi le rapport de la parlementaire roumaine Monica Macovei portant sur la création d’un Parquet Européen. Selon un communiqué de presse du PE, la résolution reçu 487 votes pour, 165 contre et 33 abstentions. Selon les députés européens, le rôle du Parquet Européen sera de lutter contre les fraudes du budget communautaire et de récupérer l’argent des contribuables. Il doit être complètement indépendant et responsable d’un point de vue diplomatique, précise encore le communiqué.



    Visite — Le ministre chargé des relations avec les Roumains de l’étrangers, Angel Tâlvar, se rendra du 30 avril au 3 mai en Israël. Une visite officielle censée mettre en lumière le fait que Bucarest accorde un intérêt prioritaire au Moyen Orient en général et à l’Etat d’Israël en particulier, fait savoir un communiqué du ministère roumain des AE. A l’agenda de la visite figurent des sujets liés à la communauté des Israéliens provenant de Roumanie, qui reste attachée aux valeurs culturelles de leur pays d’origine étant un véritable vecteur du renforcement de l’identité roumaine, lit-on dans le communiqué.



    Récital — Radio Roumanie organisera un récital marquant l’inauguration des événements prévus à l’occasion des réunions de l’Union européenne de radio-télévision qui auront lieu du 29 avril au 3 mai à New York. L’occasion pour les représentants des radios publiques européennes et américaines de se réunir lors de séminaires, débats, concerts et visites de travail, le tout dans le but de diffuser des productions musicales et échanger des programmes musicaux. Le récital du pianiste roumain Matei Vargă aura lieu le 30 avril au Concert Space de Manhattan.



    Météo — La pluie s’arrêtera et les températures augmenteront légèrement dans les 24 prochaines heures notamment dans l’ouest, le nord et le centre de la Roumanie. Le ciel sera toujours couvert et il pleuvra dans les montagnes de Transylvanie et sur les collines du sud du pays. Les températures maximales, toujours en dessous de la normale saisonnière, iront de 14 à 21 degrés.