Tag: FMI

  • 10.02.2015

    10.02.2015

    Partenariat — Le président roumain, Klaus Iohannis, fait aujourd’hui une visite officielle en France à l’invitation de son homologue François Hollande. Avant son départ, le chef de l’Etat a déclaré que la Roumanie accordait une attention à part à la consolidation de son partenariat stratégique avec la France, sur la toile de fond des très bonnes relations entre les deux pays dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la recherche. Ces aspects, ainsi que d’autres aspects de l’actualité, tels la lutte contre le terrorisme et la situation en Ukraine, figureront également à l’agenda de la réunion avec le président François Hollande. A Paris, M Iohannis doit également rencontrer d’autres hauts dignitaires de l’Exécutif français, mais aussi des membres de la communauté roumaine de France. Rappelons-le, en janvier, le président roumain a participé à Paris à la marche contre le terrorisme.



    FMI — L’économie roumaine a corrigé en grande partie les déséquilibres intérieurs et extérieurs par le biais d’un mélange de politiques macroéconomiques solides, mais la Roumanie demeure vulnérable face aux chocs extérieurs, alors que l’amélioration des bilans n’est pas encore achevée, affirment les experts du FMI dans une déclaration rendue publique à la fin de leur mission à Bucarest.


    Le premier ministre Victor Ponta a expliqué hier que le cabinet de Bucarest ne s’était pas entendu avec les partenaires financiers internationaux au sujet de la majoration du prix du gaz et de la restructuration des industries productrices d’énergie à base de charbon. Le chef de l’exécutif de Bucarest a précisé que l’accord avec les bailleurs de fonds restait en vigueur et que les deux aspects seraient évoqués de nouveau au mois d’avril lorsque la mission des créanciers internationaux reviendra à Bucarest. Rappelons-le, une équipe d’experts du FMI et de la Commission européenne s’est trouvée à Bucarest du 27 janvier au 10 février pour des pourparlers relatifs à l’accord stand-by de type préventif qui s’achève cet automne et dont le montant s’élève à 2 milliards d’euros.



    Justice — La députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme est aujourd’hui auditionnée au siège de la Direction nationale anti-corruption. Lundi dans la soirée, la Chambre des députés a accepté les demandes des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre Elena Udrea et de la placer en détention provisoire dans deux retentissants dossiers de corruption. Elena Udrea est accusée, entre autres, d’abus de fonction, de trafic d’influence, de blanchiment d’argent et de faux dans sa déclaration de patrimoine. De l’avis des commentateurs politiques, son arrestation par les procureurs anti-corruption serait extrêmement probable.


    Proche de l’ex-président Traian Basescu, Elena Udrea a compté parmi les figures de proue de son équipe entre 2004 et 2014. Devant ses collègues députés, elle affirmait être victime d’une vengeance, invoquant la plainte pénale qu’elle avait déposée au Parquet anti-corruption contre l’actuel directeur par intérim du Service roumain de renseignements, le général Florian Coldea.



    Gouvernement — Le Parlement de la République de Moldova a ajourné une nouvelle fois le vote d’investiture du premier ministre désigné Iurie Leanca et de son équipe gouvernementale. Prévue initialement pour le 6 février et puis pour aujourd’hui, l’investiture du nouveau cabinet formé par Leanca, qui est actuellement le premier ministre en exercice de la République, aura lieu jeudi, vu que les travaux sur le programme de gouvernance et sur la liste des membres de l’équipe gouvernementale se poursuivent.


    Afin d’être investi, le nouveau cabinet a besoin de l’appui de la majorité des députés, c’est-à-dire de 51 voix. L’actuelle coalition minoritaire pro européenne formée par les Partis libéral — démocrate et démocrate détient seulement 42 mandats sur les 101 du Parlement de Chisinau. Les deux partis tablent sur une partie des voix du Parti libéral et du Parti des communistes.

  • Conclusions de la mission du FMI

    Conclusions de la mission du FMI

    Ces dernières années, en pleine crise économique et financière et après, les créanciers externes de la Roumanie — le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne — ont eu leur mot à dire dans les réformes mises en place par les gouvernements qui se sont succédés à Bucarest. Beaucoup d’analystes soutiennent qu’en l’absence des obligations que la Roumanie a assumées devant la troïka, beaucoup des mesures prises — nécessaires et impopulaires par la même voie — ne se seraient pas concrétisées. Bien des fois, les parties n’ont pas pu se mettre d’accord. C’est aussi le cas de la mission qui s’est achevée mardi.



    Le compromis n’a pas été possible, du moins pas maintenant, en matière de libéralisation du prix du gaz et de la privatisation de certaines compagnies du domaine de l’énergie — mesures demandées instamment par le FMI, mais rejetées de manière catégorique par l’exécutif de gauche. Le premier ministre Victor Ponta a déclaré que la libéralisation serait une hausse trop importante des tarifs du gaz, tant pour la population que pour les opérateurs économiques.



    Victor Ponta : « La demande de la délégation de la Commission européenne, du FMI portait sur une hausse assez abrupte, à partir du 1er avril, de 53,3 à 62 lei le Mégawatt, une majoration que nous considérons insupportable. Le deuxième point en désaccord concerne les deux compagnies que nous détenons encore, à savoir la Compagnie nationale Hunedoara et la Compagnie Oltenia. La Commission européenne, le FMI, la Banque Mondiale avaient formulé une demande de restructurations massives et radicales, qui de notre point de vue ne sauveraient pas l’industrie productrice d’énergie à partir du charbon et les emplois, mais les enverraient dans une spirale dans des conditions qui mèneront à la réduction significative de ce secteur en Roumanie d’ici quelques années ».



    De manière pragmatique, les divergences se traduisent par la finalisation de la mission sans l’habituelle lettre d’intention, et les deux thèmes restants seront repris en avril. Le président de la Commission de budget-finances de la Chambre des députés, Viorel Ştefan, explique : « L’accord en tant que tel reste en vigueur. Le fait que l’on ne signe pas de lettre d’intention signifie une suspension temporaire, jusqu’à ce que les experts du gouvernement et les experts des institutions internationales se mettront d’accord sur les aspects qui n’ont pas été harmonisés à l’intérieur de cette mission ».



    Le Parti national libéral, d’opposition, estime que les négociations avec le FMI ont échoué. Le député libéral Gheorghe Ialomiţianu, ancien ministre des Finances : « Le FMI nous dit que le gouvernement en place n’a rien fait de ce qu’il s’était engagé à faire, tandis que le gouvernement nous dit que tout est rose. Nous sommes donc dans une situation délicate, dans une impasse. C’est une incertitude aussi pour le milieu des affaires ».



    La Roumanie a un accord stand-by de deux milliards d’euros avec le FMI, un accord en déroulement dont les autorités n’ont pas retiré de fonds jusqu’ici. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 10.02.2015

    A la Une de la presse roumaine 10.02.2015

    On ne sait pas trop où donner lœil, à regarder les pages des principaux quotidiens roumains: le feuilleton politico-judiciaire impliquant, Elena Udrea, éminence grise des deux mandats de lancien président Traian Basescu, le départ de Bucarest de la mission du FMI sans lettre dintention signée par le gouvernement roumain, la visite en France du chef de lEtat, Klaus Iohannis, ou encore limplication de la Roumanie dans le scandale dargent caché des yeux du fisc par la filiale suisse de la banque britannique HSBC.


  • Concluziile misiunii FMI

    Concluziile misiunii FMI

    În ultimii ani, în plină şi în post criză economico-finaniciară, finanţatorii externi ai României — FMI, Banca Mondială şi Comisia Europeană — au avut un cuvânt greu de spus în reformele promovate de guvernele ce s-au succedat la Bucureşti. Nu puţini sunt analiştii care susţin că, în lipsa obligaţiilor pe care România şi le-a asumat în faţa troicii, multe dintre măsurile luate, deopotrivă, necesare şi impopulare, nu ar fi căpătat concreteţe. Au fost, totuşi, şi destule situaţii în care părţile nu au ajuns la un numitor comun.



    Este şi cazul misiunii ce s-a încheiat marţi. Astfel, compromisul nu a fost posibil, cel puţin deocamdată, în cazul liberalizării preţului la gaze şi al privatizării unor companii energetice — măsuri cerute insistent de FMI, dar respinse categoric de executivul de stânga. Premierul Victor Ponta a declarat că liberalizarea ar însemna o creştere prea mare a tarifelor la gaze, atât pentru populaţie, cât şi pentru agenţii economici.



    Victor Ponta: ”Solicitarea delegaţiei Comisiei Europene – Fondului Monetar Internaţional se referea la o creştere, din 1 aprilie, destul de abruptă, de la 53,3 lei pe megawatt la 62, o creştere pe care noi o considerăm nesustenabilă. Al doilea punct asupra căruia nu ne-am înţeles, şi anume, la cele două companii pe care le mai avem: Compania Naţională Hunedoara şi Compania Oltenia, solicitarea celor de la Comisia Europeană, Fondul Monetar Internaţional, Banca Mondială era a unor restructurări masive şi radicale, care din punctul nostru de vedere nu salvează industria producătoare de energie pe cărbune şi locurile de muncă, ci practic îi trimit într-o spirală care în termeni de câţiva ani va duce la reducerea semnificativă a acestui sector în România.”



    În termeni pragmatici, disensiunile se traduc prin încheierea misiunii fără obişnuita scrisoare de intenţie, urmând ca discuţiile pe cele două teme restante să fie reluate în aprilie. Preşedintele Comisiei de buget-finanţe a Camerei Deputaţilor, Viorel Ştefan, explică: ”Acordul în sine rămâne în vigoare. Faptul că nu se semnează o scrisoare de intenţie înseamnă o suspendare temporară, până când experţii guvernului, cu experţii instituţiilor internaţionale se vor pune de acord asupra problemelor care n-au fost armonizate în interiorul acestei misiuni”.



    Din opoziţie, PNL consideră că negocierile cu FMI au fost un eşec. Deputatul libral Gheorghe Ialomiţianu, fost ministru de finanţe: ”FMI ne spune că actualul guvern n-a făcut nimic legat de ceea ce s-a angajat, iar guvernul ne spune că totul este roz. Deci suntem într-o situaţie delicată, într-un impas. Este o incertitudine şi pentru mediul de afaceri”.


    România are în derulare cu FMI un acord stand-by de două miliarde de euro, din care, până în prezent, autorităţile nu au accesat fonduri.

  • Jurnal românesc – 10.02.2015

    Jurnal românesc – 10.02.2015

    Guvernul român nu a ajuns la un acord cu FMI şi Comisia Europeană în actuala misiune de evaluare, cele două instituţii cerând creşterea preţului la gaze pentru populaţie şi restructurarea masivă a companiilor energetice, a anunţat premierul Victor Ponta. El a precizat că, în aceste condiţii, nu va fi semnată o scrisoare de intenţie, iar discuţiile vor continua în aprilie, acordul rămânând însă în vigoare. Experţii internaţionali au discutat cu autorităţile române recentele evoluţii şi priorităţile în reformele economice. Actualul acord aflat, al treilea solicitat FMI-ului de la declanşarea crizei economice în 2009, se încheie în toamnă şi are o valoare de aproximativ 2 miliarde de euro. Scopul acordului de tip preventiv este de a proteja economia românească de eventuale şocuri pe pieţele financiare.



    România a exportat anul trecut, pentru prima dată în istorie, mărfuri şi servicii în valoare de peste 52 de miliarde de euro, conform datelor Institutului Naţional de Statistică. Balanţa comercială rămâne însă negativă, importurile depăşind 58 de miliarde. Principalele pieţe pentru exporturile româneşti rămân ţările UE, cu mai bine de 37 de miliarde de euro, mai mari cu 3 miliarde decât exporturile în anul anterior. Produsele agroalimentare au reprezentat mai puţin de 10 procente din totalul exporturilor de anul trecut, iar materiile prime puţin peste 5%. Cea mai mare pondere – peste 42% – au avut maşinile şi echipamentele de transport, urmate de produsele manufacturate.



    Ministerul de Externe al României va acorda Republicii Moldova vecine 35% din bugetul de asistenţă pentru dezvoltare pe anul 2015. Potrivit MAE român, banii vor finanţa mai multe proiecte din domeniul justiţiei şi afacerilor interne, agricultură, educaţie, creşterea capacităţii instituţionale şi dezvoltarea societăţii civile. Totodată, Georgia, Egipt, Tunisia, Libia, Ucraina şi Afganistan vor primi aproximativ 15% din bugetul amintit pentru proiecte vizând sprijinirea procesului democratic, societatea civilă, consolidarea capacităţii instituţionale în diferite domenii ale administraţiei, educaţiei, protecţia copilului, reducerea riscului la dezastre. Bugetul de asistenţă pentru dezvoltare pentru anul 2015 al MAE este de 10 milioane lei (2,2 milioaane euro).



    România nu se va împrumuta de pe pieţele externe în prima jumătate a anului şi va analiza ulterior dacă accesează astfel de finanţări, a declarat ministrul Finanţelor, Darius Vâlcov. El a precizat că execuţia bugetară pentru luna ianuarie arată un excedent de 3,54 miliarde lei (0,8 miliarde euro), reprezentând 0,5% din PIB. Pentru acest an, Executivul a convenit cu FMI şi CE o ţintă de deficit bugetar de 1,83% din PIB. Ministerul Finanţelor anunţă că vrea să atragă în acest an până la 40 de miliarde de lei (9 miliarde euro) prin vânzarea de certificate de trezorerie şi obligaţiuni pe piaţa internă, la care ar urma să se adauge maxim 3 de miliarde de euro de pe pieţele externe şi fonduri atrase de la instituţiile financiare internaţionale.

  • 09.02.2015 (mise à jour)

    09.02.2015 (mise à jour)

    Politique – Le président roumain, Klaus Iohannis, a prononcé lundi son premier discours de politique générale devant les sénateurs et les députés roumains, réunis en séance plénière. Le chef de lEtat a affirmé, à cette occasion, quil souhaitait travailler avec un parlement puissant, responsable et actif, soulignant que “le progrès dune nation ne saurait découler du conflit permanent entre ceux qui la représentent” au sommet de lEtat, faisant allusion ainsi aux nombreuses disputes ayant opposé la présidence, le gouvernement et le législatif, durant les mandats de son prédécesseur, Traian Basescu. Le président a également appelé à la réforme des institutions politiques, qui doivent aussi renoncer, selon lui, aux approches populistes et à létat permanent de campagne électorale.


    Dans le même temps, Klaus Iohannis a annoncé quil souhaitait que le paquet de lois dit “Big Brother” visant un renforcement sécuritaire par laccès direct des services de renseignement et des autorités aux données de trafic informatique fassent lobjet dune médiation et dun débat approfondi, après que ce paquet de lois a été rejeté par la Cour constitutionnelle.


    Le discours du président devant les élus intervient après une série de consultations avec les représentants des principales formations politiques, ayant notamment abouti sur un accord politique visant la hausse du budget de larmée, la modification de la législation électorale et le fonctionnement des partis.



    FMI – La Roumanie na pas signé la nouvelle lettre dintention dans la relation avec le FMI, mais laccord avec cette institution financière reste en vigueur, a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta, à la suite des pourparlers avec les représentants des bailleurs de fonds internationaux. Bien que nombre dobjectifs importants pour la Roumanie stipulés par le document ont déjà été atteints, deux points restent en désaccord, a expliqué le chef du gouvernement roumain. Il sagit de la restructuration, éventuellement par privatisation, des compagnies du secteur de l’énergie à base de charbon, ainsi que du gel du calendrier de la libéralisation des tarifs du gaz destiné à la population, deux mesures rejetées par les experts du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne. Ces deux problématiques doivent à nouveau être abordées en avril prochain, à loccasion dune nouvelle mission conjointe des trois institutions.


    L’accord préventif actuellement en vigueur, le troisième conclu avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, s’achèvera cet automne et se chiffre à près de 2 milliards d’euros ; son but est de protéger l’économie roumaine des éventuels chocs se manifestant sur les marchés financiers.



    Renseignements – Devant une commission parlementaire spécialisée, Florian Coldea, directeur par intérim du Service roumain dinformations (SRI), à savoir les renseignements généraux, a rejeté les accusations formulées à son encontre par la députée Elena Udrea. Celle-ci avait mis en cause le général pour abus de fonction et pour avoir, selon elle, demandé à un homme daffaires un demi-million deuros pour financer la création dune chaîne de télévision par un ex-membre du Parti social-démocrate. Ces accusations sont calomnieuses, a affirmé Florian Coldea qui a précisé que, durant lannée 2014, année électorale, le service quil dirige avait travaillé observant dûment sa neutralité et son équidistance politique. La direction du SRI a effectué une enquête interne dans ce cas, les conclusions étant présentées à la Commission parlementaire de contrôle du service de renseignement.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe, lundi, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE. Ils ont notamment abordé la lutte contre le terrorisme, le diplomate roumain proposant à ses homologues de réfléchir à lutilité de la création dune cour internationale spécialisée qui juge et punisse le délit de terrorisme international. Les ministres ont en ce sens évoqué la situation en Irak et en Syrie, dans le contexte des actions du groupement Etat islamique. Pour ce qui est du dossier ukrainien, les ministres ont également décidé de rallonger la liste noire des personnes visées par un gel de leurs avoirs et une interdiction de voyager dans lUnion européenne, de 19 personnes, des Russes et des séparatistes, ainsi que de neuf entités.

  • A la une de la presse roumaine – 09.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 09.02.2015

    Dans la presse bucarestoise de ce lundi : l’intervention de l’ancien président Traian Basescu au Congrès du parti du Mouvement populaire ; les négociations du gouvernement roumain avec les bailleurs de fonds internationaux et les victoires roumaines en tennis féminin et rugby.


  • 08.02.2015

    08.02.2015

    Négociations — Les négociations entre la délégation du FMI et les responsables de Bucarest reprendrons lundi, quand le premier ministre Victor Ponta et son ministre des Finances, Darius Vâlcov, s’entretiendront avec les représentants de l’institution financière internationale. Parmi les sujets qui seront abordés figurent la restructuration, éventuellement par privatisation, des compagnies du secteur de l’énergie et le calendrier de la libéralisation des tarifs des gaz naturels. En mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale ont discuté avec les autorités roumaines les dernières évolutions et les priorités des réformes économiques. L’accord préventif actuellement en vigueur, le troisième conclu avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, s’achèvera cet automne et se chiffre à près de 2 milliards d’euros ; son but est de protéger l’économie roumaine des éventuels chocs se manifestant sur les marchés financiers.


    Décision — Le plénum de la Chambre des députés du Parlement de Bucarest se prononcera lundi sur les demandes d’approbation de la poursuite pénale et du placement en détention provisoire de la députée Elena Udrea, ancienne ministre du développement régional et du tourisme. Les demandes ont été déposées par les procureurs anti-corruption qui accusent Mme Udrea de trafic d’influence et de prise de pots-de-vin dans deux affaires en déroulement. Elena Udrea a clamé, à plusieurs reprises, son innocence, se disant victimes des malversations du directeur par intérim du SRI, le général Florian Coldea.


    Politique — En Roumanie, le député Eugen Tomac est le nouveau président du parti du Mouvement populaire, de centre-droit, dans l’opposition. Il a était élu à cette fonction, ce dimanche, par le congrès du parti, auquel a aussi participé le mentor du Mouvement populaire et ancien chef de l’Etat, Traian Basescu. La députée et ancienne ministre Elena Udrea a renoncé, fin janvier, à son mandat à la tête du parti à cause de ses démêlées avec la justice.


    Banques — Des milliers de Roumains titulaires de crédits en francs suisses ont de nouveau manifesté, ce dimanche à Bucarest et dans d’autres grandes villes roumaines, leur mécontentement à l’égard de l’appréciation de la monnaie helvétique par rapport au leu. Ils demandent l’adoption d’un acte normatif qui permette la conversion des crédits au taux de change de l’année dernière. Pour la Banque nationale et les banques commerciales, une telle mesure serait non-constitutionnelle et pourrait les pousser à la faillite. Les institutions bancaires plaident pour l’adoption de solutions individuelles. Plus de 75.000 Roumains ont contracté des crédits en francs suisses.


    Coopération — Le destroyer américain USS Cole fera une escale dans le port de Constanţa (sud-est de la Roumanie), du 9 au 12 février. Cette visite s’inscrit dans le Partenariat stratégique roumano-américain, dans un esprit de renforcement de la bonne coopération et du niveau de confiance et de sécurité en Mer Noire, a fait savoir l’État-major des Forces navales roumaines. Des entraînements communs avec les marins militaires roumains et des visites d’objectifs de la Marine roumaine sont au programme de cette visite. Des exercices en mer communs sont également prévus.


    Tennis — Dans la Coupe de la Fédération au tennis féminin, la Roumanie s’est qualifié pour le barrage du Groupe mondial, grâce à la victoire sur l’Espagne, au score général de 3 à 2, dans le premier tour du 2e Groupe mondial. Le résultat a été décidé par le match de double, remporté par les Roumaines.


    Carnaval — A Venise, débute aujourd’hui le célèbre carnaval de la ville, dont la première édition remonte au 13e siècle. Pendant dix jours, la Place Saint Marc accueillera spectacles, concerts et autres manifestations. La Roumanie, qui participe à cet événement depuis 2008, propose à l’édition actuelle exposition de costumes traditionnels et de masques de Transylvanie, ainsi qu’un concert dédié à George Enescu.

  • 07.02.2015

    07.02.2015

    Entretien — La lutte contre la corruption doit se poursuivre à grande échelle, parce que ce fléau est une menace pour la sécurité nationale, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis. Lors d’un entretien à TV5 Monde, le premier à une chaîne de télévision étrangère, le chef de l’Etat roumain fraîchement installé a précisé que le pays avait fait des progrès importants, ces dernières années, dans ce combat contre la corruption, mais qu’il était important que les autorités montrent aux Roumains qu’elles étaient déterminées à éradiquer ce phénomène. Les institutions anticorruption ont mon appui entier, a encore dit Klaus Iohannis. Pour ce qui est du dossier ukrainien, le président roumain a affirmé qu’un élargissement du conflit du pays voisin vers la Roumanie n’était pas « un scénario jugé possible » par les autorités de Bucarest, « mais le fait que nous partageons 650 kilomètres de frontière commune nous pousse à la prudence », a-t-il indiqué. Les actions de la Russie sont sorties du cadre des traités internationaux, a expliqué le président roumain, Klaus Iohannis, rappelant que la Roumanie se prononce pour un travail conjoint de l’UE et de l’OTAN afin d’amener Moscou à respecter ces accords internationaux.



    Consultations — Les experts du Fonds monétaire international et de la Commission européenne poursuivent leurs consultations avec les représentants des autorités roumaines, au sujet notamment des besoins de financement de la Roumanie et du calendrier de libéralisation du marché du gaz du pays. En Roumanie pour une mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les experts financiers ont analysé avec les autorités roumaines les dernières évolutions et les priorités des réformes économiques, ainsi que des aspects concernant le secteur de l’énergie, les fonds européens et la modification du Code fiscal. L’accord préventif en vigueur actuellement, le troisième conclu avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, s’achèvera cet automne. Conçu comme un filet de protection pour l’économie roumaine face aux éventuelles difficultés sur les marchés financiers, ce document couvre une période de deux ans et se chiffre à environ 2 milliards d’euros.



    Film — Le film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, a eu sa première officielle dans le cadre de la section « Panorama spécial » du Festival international de film de Berlin. « De ce eu ? » est inspiré de faits réels, à sa voir de l’histoire tragique du procureur Cristian Panait qui s’est suicidé en 2002, à l’âge de 29 ans, après avoir tenté de résoudre un cas de corruption au sommet de l’Etat. Par ailleurs, l’unique production roumaine inscrite dans la compétition officielle du 65e festival de film de Berlin, « Aferim » par Radu Jude, doit sortir, lui aussi en première mondiale, sur les écrans le 11 février, en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est ainsi entré dans la course à l’Ours d’argent, le trophée qui récompense la meilleure prestation masculine dans un rôle principal. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830.



    Concert — Et puisque nous parlons premières, notons que la 3e symphonie de George Enescu, le compositeur franco-roumain, a été jouée ce samedi pour la première fois sur une scène londonienne. La Philharmonie de la capitale britannique, sous la baguette du fameux chef russe Vladimire Jourowsky, réitère ainsi son exploit du dernier Festival international « George Enescu », tenu à Bucarest, en septembre 2013. Notons que Vladimire Jourowsky est le chef d’orchestre principal de la très prestigieuse Philharmonie de Londres et cela depuis 2007.



    Tennis — Au premier tour du 2e Groupe mondial de la compétition féminine par équipes de la Coupe de la Fédération de tennis, la Roumanie et l’Espagne sont à égalité après que Irina Begu (34 WTA) a été vaincue par Garbine Muguruza (24 WTA), 6-3, 6-2. Auparavant, lors de cette rencontre par équipes Roumanie — Espagne, accueillie par la ville de Galati (sud-est de la Roumanie), la meilleure joueuse de tennis roumaine du moment, Simona Halep, n° 3 mondial, a eu raison de l’Espagnole Silvia Soler-Espinosa (67e WTA), 6-2, 6-1. Dimanche, il y aura un chassé-croisé d’adversaires pour les matchs de simple, tandis qu’au double s’affronteront Alexandra Dulgheru / Monica Niculescu pour la Roumanie et Lara Arruabarrena/Anabel Medina-Garrigues pour l’Espagne. Toutes les quatre sportives roumaines ont participé, le mois dernier, à l’Open d’Australie, où Simona Halep est allée jusqu’en quarts de finale.



    Rugby — L’équipe nationale de rugby de Roumanie a vaincu samedi le Portugal, 37-10, à Lisbonne, à l’édition actuelle du Championnat européen, ancienne Coupe européenne des nations. L’histoire des 22 rencontres des deux sélections décompte 19 victoires roumaines et seulement 3 portugaises. Seconde compétition de rugby comme importance, derrière le Tournoi des six nations, le Championnat européen inclut également les nationales de Géorgie, Espagne, Allemagne et Russie. La Géorgie, la Roumanie et l’Espagne dominent actuellement le classement, la Roumanie devant rencontrer l’Espagne le 14 février, à Cluj (centre-ouest du pays), le 14 février.

  • 05.02.2015

    05.02.2015

    Corruption — En Roumanie, les procureurs anticorruption ont demandé l’approbation de la Chambre basse du Parlement afin de placer en garde à vue la députée Elena Udrea — ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme -, accusée de corruption dans deux dossiers. L’ancienne ministre a rejeté les accusations et a repris ses critiques à l’adresse du directeur par intérim du Service roumain de renseignements, le général Florian Coldea. La demande de la DNA de placer Elena Udrea en garde à vue a déjà été discutée par la Commission juridique de la Chambre des députés et elle sera soumise au vote de l’assemblée plénière.



    Justice — Le Sénat de Bucarest a adopté aujourd’hui en session plénière le projet de loi par lequel la Roumanie acceptera la juridiction obligatoire de la Cour internationale de justice. Cet acte réglementaire, à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, permettra de solutionner d’éventuels différends entre Etats. La démarche a lieu six ans après l’obtention par la Roumanie d’une victoire historique à la Cour de justice de La Haye, dans un procès l’opposant à l’Ukraine.



    Négociations — Les négociations entre la Roumanie et le FMI en marge de l’accord actuel vont bon train, a déclaré, à Bucarest, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu. Ce troisième accord préventif de crédit depuis 2009 avec le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne, en déroulement, s’achève à l’automne. Se trouvant à Bucarest en mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les experts financiers des trois bailleurs de fonds discutent avec les autorités roumaines des récentes évolutions et priorités dans les réformes économiques.



    Défense — La mise en place de la Force de réaction rapide, la structure de défense collective de l’OTAN la plus importante depuis la fin de la Guerre froide, domine aujourd’hui, à Bruxelles, l’agenda de la réunion des ministres de la Défense des Etats de l’Alliance. En 48 h tout au plus, cette Force de réaction rapide devrait pouvoir être déployée dans un pays ou une région de l’OTAN faisant l’objet de menace ou d’attaque. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé que plusieurs centres de commande militaire seraient construits en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie. La réunion de Bruxelles, à laquelle participe aussi le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a lieu dans un contexte spécial, étant donné la crise d’Ukraine.



    Film — L’unique production roumaine inscrite dans la compétition officielle du festival de film de Berlin, dont la 65e édition s’est ouverte aujourd’hui, est « Aferim » , de Radu Jude, dont la première mondiale aura lieu le 11 février, en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est ainsi entré dans la course à l’Ours d’argent, le trophée qui récompense la meilleure prestation masculine dans un rôle principal. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830. Notons aussi qu’un autre film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, sera lui aussi présenté à Berlin, mais dans la section « Panorama », aux côtés d’une trentaine de longs métrages de fiction venus de tout autant de pays. Inspiré de faits réels, « De ce eu ? » raconte l’histoire d’un procureur idéaliste qui tente de résoudre un cas de corruption très compliqué, dans la Roumanie tumultueuse des années 2000.



    Football — L’équipe de football de la Roumanie figure au 5e groupe, aux côtés du Danemark, de l’Arménie, du Pays de Galles, de la Bulgarie et du Luxembourg, dans les qualifications au Championnat européen des moins de 21 ans, qui aura lieu en Pologne en 2017, suite au tirage au sort de Nyon. Les 52 équipes représentatives ont été partagées en six urnes par valeur, et la Roumanie s’est retrouvée dans la deuxième. Les 9 gagnantes des groupes se qualifient directement au tournoi final, et les quatre meilleures occupantes des secondes places disputeront un play-off pour décider des deux dernières sélectionnées qui participeront à l’Euro 2017.

  • Retrospectiva săptămânii 25.01 – 31.01.2015

    Retrospectiva săptămânii 25.01 – 31.01.2015

    O nouă misiune, la Bucureşti, a creditorilor internaţionali



    O misiune a Fondului Monetar Internaţional, Comisiei Europene şi Băncii Mondiale se află, de marţi, în România, pentru a treia evaluare a acordului de tip preventiv, de 2 miliarde de euro, aflat în derulare. Până pe 10 februarie, membrii misiunii discută cu autorităţile de la Bucureşti despre recentele evoluţii ale economiei şi despre priorităţile în reformele economice. Vizita misiunii FMI intervine în momentul în care francul elveţian a ajuns la cotaţii record în raport cu leul, ceea ce a provocat panică în rândul celor aproximativ 75 de mii de români cu credite în franci elveţieni. Contextul a prilejuit, totodată, în Parlament, dezbateri în perspectiva adoptării legii insolvenţei persoanelor fizice. FMI a trimis, deja, o scrisoare autorităţilor române prin care se declară îngrijorat de o eventuală aprobare a unui astfel de act normativ, fără un studiu de impact adecvat.




    SRI, fără director



    Principalele servicii de informaţii ale României sunt, în momentul de faţă, fără directori civili. După demisia lui Teodor Meleşcanu, în octombrie 2014, din fruntea Serviciului de Informaţii Externe, şi cea de marţi, a lui George Maior, din cea a Serviciului Român de Informaţii, cele două structuri au conduceri interimare asigurate de generali. Angajamentul de stat membru al NATO care prevede un control civil, democratic, asupra serviciilor de informaţii va trebui să genereze, cât de curând, şefi civili noi. Între timp, demisia lui George Maior suscită vii comentarii, în lipsa cunoaşterii unei cauze oficiale a producerii ei. Observatorii par a fi de acord că plecarea directorului SRI e strâns legată de respingerea de către Curtea Constituţională a pachetului de trei legi supranumit ‘Big Brother’, pe care Maior o criticase dur. Este vorba de Legea securităţii cibernetice, de legea privind stocarea datelor utilizatorilor de reţele de comunicaţii de către furnizor pe o perioadă de şase luni şi de cea referitoare la vânzarea cartelelor telefonice pre-pay.




    Nume grele la DNA



    Devenită, în ultimele luni, loc de pelerinaj pentru politicieni şi potenţi oameni de afaceri chemaţi să dea explicaţii pentru afaceri oneroase, Direcţia Naţională Anticorupţie a captat, din nou, la finele acestei săptămâni, atenţia presei şi a opiniei publice. După ore de audieri, Elena Udrea — deputat de centru-dreapta, fost ministru şi fost candidat, în 2014, la preşedinţia ţării — a fost pusă sub control judiciar într-un dosar privind achiziţionarea frauduloasă de licenţe IT. Ea este acuzată că a dobândit şi folosit bunuri despre care ştia că provin din infracţiunile comise de fostul ei soţ, omul de afaceri Dorin Cocoş. Nici fiul acestuia, Alin, nu este scutit de probleme: acuzat de dare de mită şi trafic de influenţă, el a fost reţinut într-un alt dosar, disjuns dintr-unul în care este cercetată penal fosta şefă a Direcţiei de Investigare a Infracţiunilor de Criminalitate Organizată şi Terorism (DIICOT), Alina Bica. Caracatiţa corupţiei din jurul dnei Bica a căpătat, de altfel, noi dimensiuni odată cu reţinerea, joi, şi a fostului ministru democrat-liberal al economiei, Adriean Videanu, acuzat de complicitate la abuz în serviciu. Tot joi, la sediul DNA a fost audiat şi Toni Greblă, judecător la Curtea Constituţională, urmărit pentru trafic de influenţă.




    Raportul MCV al Comisiei Europene



    În viziunea Comisiei Europene, Direcţia Naţională Anticorupţie, Agenţia Naţională de Integritate, Înalta Curte de Casaţie şi Justiţie şi Consiliul Superior al Magistraturii sunt premiantele din 2014 în materie de combatere a corupţiei şi reformare a justiţiei. Raportul pe 2014 din cadrul Mecanismului de Cooperare şi Verificare, dat publicităţii miercuri, la Bruxelles, consemnează marile dosare de corupţie instrumentate, soldate cu arestarea unor nume sonore din administraţie şi politică, dar şi modul în care instituţiile respective au rezistat presiunilor politice. Foarte criticat rămâne, în schimb, Parlamentul, pentru blocarea anchetelor penale împotriva unor aleşi, promovarea de legi care aduc atingere luptei anticorupţie şi tergiversarea adoptării unor acte normative care să ajute justiţia. Chemaţi la consultări de preşedintele Klaus Iohannis, toţi reprezentanţii partidelor parlamentare şi-au exprimat disponibilitatea de a susţine simplificarea procedurilor în cazul cererilor de încuviinţare a reţinerii, arestării sau percheziţionării parlamentarilor. Este momentul ca România să treacă la o nouă etapă a democraţiei — a spus preşedintele Iohannis, care a vorbit de o resetare a sistemului, inclusiv prin crearea unor condiţii optime de vot pentru toţi românii. Aceasta după ce, la alegerile prezidenţiale din luna noiembrie a anului trecut, mulţi cetăţeni din diaspora nu şi-au putut exercita acest drept elementar din cauza unei proaste organizări.



    Priorităţi de politică externă



    Aderarea la spaţiul Schengen şi adoptarea monedei euro sunt obiectivele centrale de politică externă ale preşedintelui Klaus Iohannis, care a continuat tradiţia predecesorilor săi şi i-a reunit la începutul anului pe ambasadorii acreditaţi la Bucureşti, cărora le-a expus principalele direcţii ale României. Liniile majore rămân neschimbate: europenizarea completă a ţării, un parteneriat strategic puternic cu SUA şi susţinerea democraţiilor incipiente din vecinătate – Republica Moldova, Ucraina şi Georgia. Preşedintele Iohannis a apreciat că relaţiile României cu Federaţia Rusă sunt umbrite de criza din Ucraina, iar pentru îmbunătăţirea lor este nevoie ca Moscova să respecte dreptul internaţional. Joi, la Bruxelles, România, prin ministrul de externe Bogdan Aurescu, a susţinut, la reuniunea extraordinară a miniştrilor de externe din Uniunea Europeană, prelungirea cu şase luni a regimului de sancţiuni la adresa Rusiei.

  • 29.01.2015 (mise à jour)

    29.01.2015 (mise à jour)

    Priorités — La poursuite du processus d’intégration européenne de la Roumanie à travers son adhésion à l’espace Schengen et le passage à l’euro figurent en tête des priorités de mon mandat présidentiel, a déclaré le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, lors de la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Et le chef de l’Etat d’affirmer que la Roumanie répond à tous les critères d’adhésion à l’espace de libre circulation, les objections à son entrée dans Schengen renvoyant à des raisons politiques. Klaus Iohannis a par ailleurs souligné que les menaces à l’adresse de la sécurité de la région élargie de la Mer Noire amplifient le rôle stratégique de la Roumanie dans la promotion d’un climat de paix et de sécurité à la frontière orientale de l’UE et de l’OTAN.



    FMI — Une délégation commune du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne ayant à sa tête Andrea Schechter poursuit sa visite à Bucarest pour la troisième évaluation de l’accord stand-by en vigueur. L’évolution de l’économie, le stade des privatisations et le code fiscal se trouvent au cœur des discussions que les représentants des grands bailleurs de fonds auront avec les responsables roumains. La loi de la faillite personnelle occupera une place à part dans ces réunions, sur la toile de fond de l’envolée du taux de change du franc suisse par rapport au leu, ce qui a semé la panique parmi les Roumains avec des crédits en monnaie helvétique. Aux dires du président du Conseil Fiscal, Ionut Dumitru, les sujets les plus épineux sont les réformes structurelles, dans le contexte du report des privatisations des grandes compagnies publiques telles Hidroelectrica et le Complexe énergétique Oltenia. C’est le dixième accord stand-by conclu par Bucarest et le FMI ces 23 dernières années et le troisième réclamé par la Roumanie depuis le début de la crise économique.



    Accusation — La députée Elena Udrea, chef du PMP, d’opposition, a été accusée de blanchiment d’argent et de faux dans sa déclaration de patrimoine. Des sources judiciaires soutiennent qu’entre 2009 et 2013, Elena Udrea a mentionné dans sa déclaration de patrimoine l’achat de plusieurs propriétés dont la valeur dépasse les revenus qu’elle avait obtenus en tant que ministre, députée ou professeur d’université, et les procureurs soupçonnent qu’elle aurait utilisé de l’argent provenant de différentes infractions. Selon le Parquet national anticorruption, Dorin Cocos, l’époux d’Elena Udrea à ce moment-là, actuellement en détention provisoire dans l’affaire Microsoft, a fait du trafic d’influence, et les prêts qu’il avait accordés masquaient en fait les 9 millions d’euros de pots-de-vin qu’il avait perçus. Udrea est soupçonnée d’avoir eu connaissance de ces pots-de-vin. Dans le dossier Microsoft, portant sur des contrats de licences informatiques destinés au système d’enseignement, neuf anciens ministres, appartenant à des gouvernements différents, sont sous enquête, ainsi que plusieurs hommes d’affaires. Le préjudice est estimé à des dizaines de millions d’euros. Et ce jeudi, Adriean Videanu, ancien ministre de l’Economie, a été retenu par les procureurs du Parquet national anticorruption, pour complicité à abus de fonctions.



    Ukraine – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ce jeudi à Bruxelles à la réunion extraordinaire de ses homologues européens. Les discussions interviennent sur fond d’escalade des violences dans l’est ukrainien et visent principalement l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie. Depuis avril 2014, l’est de l’Ukraine est le théâtre d’opérations armées opposant les forces gouvernementales et les rebelles pro-russes. Plus de 5 milles personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit, selon l’OSCE.



    Rencontre — Le renforcement de la gouvernance économique au sein de l’UE, l’Union économique et monétaire et les évolutions récentes au niveau de la zone euro ont été les principaux thèmes à l’agenda du secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, George Ciamba, avec le commissaire européen Pierre Moscovici. Selon un communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba a réaffirmé le soutien de la Roumanie à la consolidation du cadre économique et financier au niveau européen, étant donné l’objectif assumé d’adhésion à la zone euro. A son tour, le commissaire européen a apprécié les progrès de la Roumanie dans le domaine macro économique, y compris en ce qui concerne le déroulement du programme avec le FMI et la Banque Mondiale.



    Lutte antiterroriste — Les ministres européens de l’Intérieur ont été convoqués dans la capitale lettonne Riga afin de mettra au point les détails d’un plan de lutte contre le terrorisme. La nouvelle stratégie pourrait être adoptée dès le mois prochain, et les mesures devraient être unitaires. Selon le correspondant de Radio Roumanie, les ministres discutent de la constitution du registre européen de données des passagers, mais aussi de l’institution au niveau communautaire d’un contrôle systématique des résidents dans l’UE à leur entrée et leur sortie de l’espace Schengen. Plus de 3000 citoyens européens radicalisés se seraient joints, jusqu’ici, aux groupements jihadistes d’Irak et de Syrie et 30% d’entre eux seraient rentrés dans leurs pays d’origine, selon des données officielles.



    Economie — L’économie roumaine continuera son ascension en 2015, opinent les spécialistes de la compagnie Corface qui estiment une progression de 2,7% du PIB. Selon les experts, la tendance ascendante sera alimentée par la consommation privée et par un apport plus significatif de formation brute de capital tant dans le milieu privé qu’institutionnel dans le contexte où l’apport de l’agriculture à la croissance économique a été nul et celui des relations commerciales extérieures a été négatif.



    Tennis – Le double roumano – néerlandais Horia Tecau / Jean-Julien Rojer a raté jeudi sa qualification dans la finale de double à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Tecau et Rojer ont perdu devant les Italiens Simone Bolelli et Fabio Fognini. Ce fut la joueuse roumaine Simona Halep qui a enregistré le parcours le plus long à Melbourne. Elle s’est inclinée dans les quarts de finale face à la russe Ekaterina Makarova.

  • 29.01.2015

    29.01.2015

    Réunion — La poursuite du processus d’intégration européenne de la Roumanie à travers son adhésion à l’espace Schengen et le passage à l’euro figurent en tête des priorités de mon mandat présidentiel, a déclaré le chef de l’Etat, Klaus Iohannis lors de la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Et le chef de l’Etat d’affirmer que la Roumanie répond à tous les critères d’adhésion à l’espace de libre circulation, les objections à son entrée dans Schengen renvoyant à des raisons politiques. Klaus Iohannis a par ailleurs souligné que les menaces à l’adresse de la sécurité de la région élargie de la Mer Noire amplifient le rôle stratégique de la Roumanie dans la promotion d’un climat de paix et de sécurité à la frontière orientale de l’UE et de l’OTAN.



    FMI — Une délégation commune du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne ayant à sa tête Andrea Schechter poursuit sa visite à Bucarest pour la troisième évaluation de l’accord stand-by en vigueur. L’évolution de l’économie, le stade des privatisations et le code fiscal se trouvent au cœur des discussions que les représentants des grands bailleurs de fonds auront avec les responsables roumains. La loi de la faillite personnelle occupera une place à part dans ces réunions, sur la toile de fond de l’envolée du taux de change du franc suisse par rapport au leu, ce qui a semé la panique parmi les Roumains avec des crédits en monnaie helvétique. Aux dires du président du Conseil Fiscal, Ionut Dumitru, les sujets les plus épineux sont les réformes structurelles, dans le contexte du report des privatisations des grandes compagnies publiques telles Hidroelectrica et le Complexe énergétique Oltenia. C’est le dixième accord stand-by conclu par Bucarest et le FMI ces 23 dernières années et le troisième réclamé par la Roumanie depuis le début de la crise économique.



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ce jeudi à Bruxelles à la réunion extraordinaire de ses homologues européens. Les discussions interviennent sur fond d’escalade des violences dans l’est ukrainien et visent principalement l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie. Depuis avril 2014, l’est de l’Ukraine est le théâtre d’opérations armées opposant les forces gouvernementales et les rebelles pro-russes. Plus de 5 milles personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit, selon l’OSCE.



    Gouvernement — Le président de la République de Moldavie, Nicolae Timofti, a reconduit au poste de premier ministre l’actuel chef du cabinet de Chisinau, Iurie Leanca, candidat du Parti libéral démocrate. Le Parti démocrate et le Parti Libéral-Démocrate ont signé vendredi un accord pour la création d’une alliance gouvernementale minoritaire, intitulée l’Alliance pour une Moldavie Européenne. Puisque leur ancien partenaire de coalition, le Parti libéral, a refusé de la rejoindre, la nouvelle alliance détient seulement 42 mandats sur un total de 101. Selon des sources officielles, le Parti communiste pourrait voter en faveur de l’investiture d’un gouvernement minoritaire pro-européen.



    Tennis – Le double roumano – néerlandais Horia Tecau / Jean-Julien Rojer a raté jeudi sa qualification dans la finale de double à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Tecau et Rojer ont perdu devant les Italiens Simone Bolelli et Fabio Fognini. Ce fut la joueuse roumaine Simona Halep qui a enregistré le parcours le plus long à Melbourne. Elle s’est inclinée dans les quarts de finale face à la russe Ekaterina Makarova.

  • 28.01.2015

    28.01.2015

    Justice — La Commission européenne doit publier aujourd’hui ses traditionnels rapports sur la Justice réalisés dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification par lequel l’exécutif communautaire suit l’évolution dans le domaine en Roumanie et Bulgarie. Selon l’agence de presse Mediafax, qui cite des passages du rapport consacré à la Roumanie, la Commission loue la Direction nationale anti-corruption pour son rôle essentiel dans la multiplication des enquêtes et des condamnations, notamment dans les cas de grande corruption. D’ailleurs, le documents note aussi que les systèmes judiciaire, éducationnel et de santé sont toujours touchés par la corruption. La Cour constitutionnelle, l’Agence nationale d’intégrité, la Haute cour de cassation et de justice et le Conseil supérieur de la magistrature sont d’autres institutions judiciaires dont l’activité a été remarquée par la Commission. Les menaces à l’adresse de l’indépendance de la justice et les attaques provenant aussi de la part des hommes politiques à l’adresse des juges et procureurs demeurent un problème, même si leur nombre a diminué. Le rapport rappelle aussi le refus du Parlement de lever l’immunité de certains élus confrontés à des problèmes avec la Justice. Les progrès remarqués dans le précédent rapport en janvier 2014 ont continué, alors que l’activité des institutions judiciaires a renforcé la confiance de la population en la Justice, conclut la Commission européenne dans son rapport.



    Consultations — Le président roumain Klaus Iohannis et les partis et formations politiques parlementaires doivent se pencher sur les priorités du législatif de Bucarest. Selon l’Administration présidentielle, les pourparlers porteront entre autres sur une meilleure organisation des élections à l’étranger, sur le financement des campagnes électorales et des partis politiques ainsi que sur les manières d’accélérer les procédures de levée de l’immunité parlementaire. Le Parti social démocrate, propose, entre autres, que l’Autorité électorale permanente soit chargée de l’organisation de tous les types de scrutin, y compris à l’étranger. Le Parti national libéral, de l’opposition de centre-droit, souhaite introduire le vote par correspondance et soutient l’idée d’un retour à l’élection des maires et des présidents de conseils départementaux en deux tours de scrutin. C’est la 2e session de consultations de Klaus Iohannis avec les partis et les formations parlementaires depuis le début de son mandat en décembre dernier. Les premières discussions, du 12 janvier, ont mené à la conclusion d’un accord sur le financement de la Défense.



    FMI — Les représentants du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne, qui se trouvent à partir d’hier en Roumanie pour la troisième évaluation de l’accord stand-by en vigueur, poursuivent les consultations avec les autorités de Bucarest. Deux semaines durant, les pourparlers viseront l’évolution de l’économie, l’état des privatisations et le code fiscal. La loi de la faillite personnelle occupera une place à part dans ces réunions, sur la toile de fond de l’envolée du taux de change du franc suisse par rapport au leu, ce qui a semé la panique parmi les Roumains avec des crédits en monnaie helvétique. Leur situation sera également analysée par la Chambre des députés de Bucarest. Hier, la délégation des bailleurs de fonds a discuté de la loi de la faillite personnelle et d’une éventuelle conversion des crédits avec le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu.



    Ukraine — Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel se sont déclarés inquiets de l’intensification rapide des violences dans l’est de l’Ukraine, fait savoir un communiqué émis par la Maison Blanche. Les deux leaders s’étaient entretenus pas téléphone mercredi, à la veille de la réunion de demain du Conseil de l’UE pour les Affaires Etrangères, durant laquelle l’application de nouvelles sanctions à l’adresse de la Russie sera discutée. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a déclaré que la Roumanie soutiendrait un renforcement des sanctions, vu la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est ukrainien. A Kiev, le Parlement ukrainien a adopté mardi une résolution qualifiant la Russie d”Etat agresseur” et d”organisations terroristes” les républiques séparatistes pro-russes de lest du pays. Kiev et lOccident accusent la Russie daider militairement les séparatistes et davoir déployé ses troupes régulières dans lEst de lUkraine. Moscou nie toute implication directe dans ce conflit, qui a fait plus de 5.000 morts en neuf mois.



    Melbourne — Le double roumano – néerlandais Horia Tecau / Jean-Julien Rojer s’est qualifié aujourd’hui en demi-finale de l’Open d’Australie, après une victoire contre le double roumano — britannique Florin Mergea / Dominic Inglot. Tecau et Rojer devront affronter ensuite les Italiens Simone Bolelli et Fabio Fognini.

  • 27.01.2015

    27.01.2015

    FMI — Une mission du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale, est aujourd’hui en Roumanie pour la troisième évaluation de l’actuel accord préventif. Jusqu’au 10 février, les membres de la mission analyseront, avec les autorités de Bucarest, les récentes évolutions de l’économie roumaine, ainsi que les priorités des réformes économiques. La visite de la mission des bailleurs internationaux intervient sur la toile de fond de l’envolée du franc suisse face au leu, qui a provoqué de la panique parmi les Roumains avec des crédits en devise helvétique et des débats sur la loi de la faillite personnelle. Les experts de l’institution financière ont déjà envoyé une lettre aux autorités roumaines dans laquelle ils se déclarent inquiets d’une éventuelle introduction de cette loi en l’absence d’une étude d’impact et sans consulter les associations impliquées.



    Justice — En Roumanie, deux ex-ministres de l’économie, Codrut Seres, et des communications, Zsolt Nagy, ont été condamnés à quatre ans et 8 mois et respectivement quatre ans de prison ferme, dans une affaire de privatisations stratégiques. Ministres au milieu des années 2000, les deux ont été accusés d’adhésion à un groupe criminel organisé à caractère transnational et de trahison par la divulgation de secrets.


    Par ailleurs, aujourd’hui la peine de 10 ans de prison ferme que l’homme d’affaires Dan Voiculescu purge à l’heure actuelle a été confirmée dans un dossier qui vise une autre privatisation. Un des plus influents personnages des 25 dernières années, Dan Voiculescu est un ex informateur de la Securitate, la police politique communiste, et leader de facto d’un parti membre de la coalition gouvernementale, le Parti Conservateur.



    Holocauste — Survivants de l’Holocauste, chefs d’Etats et de gouvernements et représentants des Maisons royales doivent marquer aujourd’hui à Auschwitz, dans le sud de la Pologne, les 70 ans écoulés depuis la libération du camp d’extermination, sur la toile de fond des inquiétudes accrues concernant l’antisémitisme en Europe, notent les agences de presse. Y participent, entre autres, le président français, François Hollande, celui allemand Joachim Gauck et l’ukrainien Petro Porochenko. En Roumanie, le président Klaus Iohannis doit décorer aujourd’hui des survivants de la Shoah. Selon l’administration présidentielle, les décorations marquent les souffrances vécues durant la Seconde Guerre Mondiale. A Sighet, dans le nord-ouest de Roumanie, une journée de recueillement sera organisée au Musée de la Culture juive.



    Chisinau — Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a convoqué les partis représentés au Parlement de Chisinau à des consultations en vue de désigner un candidat aux fonctions de premier ministre. Y sont attendus les partis libéral, démocrate, démocrate-libéral et des communistes. Les Parti des socialistes a refusé de proposer un candidat. Afin de former un cabinet, le prochain premier ministre doit demander le vote de confiance du législatif de Chisinau, c’est à dire d’obtenir au moins 51 voix sur 101. Les libéraux démocrates et les démocrates ont annoncé vendredi la constitution d’une coalition parlementaire minoritaire, sans la participation des libéraux. Ils soutiendront la nomination à la tête du gouvernement de l’actuel premier ministre, le libéral-démocrate Iurie Leanca.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro trois mondial, a raté la qualification en demi-finale de l’Open d’Australie, premier grand Chelem de l’année. Halep a été vaincue en deux sets par la russe Ekaterina Makarova, celle qui rencontrera en demi-finale Maria Charapova. Au double messieurs, mercredi en quarts de finale, le Roumain Florin Mergea et le britannique Dominic Inglot affronteront le double roumano-néerlandais Horia Tecau/Jean Julien Rojer.