Tag: FMI

  • 18.05.2015

    18.05.2015

    Bois – Les exportations de bois de chauffage et de bûches de Roumanie seront arrêtées jusqu’au 31 août. Après cette date, les ventes de bois roumain seront strictement surveillées. Ces mesures font l’objet de deux décrets d’urgence soumis au débat public et se trouvant aussi à l’agenda du gouvernement cette semaine. L’objectif des deux documents est de réglementer de manière très stricte le marché du bois roumain avant l’entrée en vigueur du nouveau Code forestier. Celui-ci doit être à nouveau examiné par la Chambre des Députés, sur demande du président Klaus Iohannis.

    Motion – Le Sénat de Bucarest doit débattre et voter aujourd’hui une motion simple portant sur les allocations familiales, déposée par le Parti National Libéral (d’opposition). Le document met en évidence le fait que cette allocation de 42 lei (soit 9,5 euros) par mois n’a pas été modifiée depuis 6 ans, alors que les prix en Roumanie ont grimpé d’au moins 20% pendant la même période. Les libéraux demandent l’augmentation de l’allocation familiale et la démission de la ministre du Travail, Rovana Plumb.

    CAE – Les ministres des AE et de la Défense des Etats membres de l’Union se réunissent ce lundi à Bruxelles pour débattre des mesures à prendre pour aider les réfugiés provenant du nord de l’Afrique et arrêter les tragédies en Méditerranée. A l’agenda des pourparlers également – les préparatifs du Conseil européen sur la sécurité et la défense, prévu fin juin. En présence du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, les ministres européens se pencheront également sur les missions militaires déroulées dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense commune de l’UE et sur la relation entre l’UE et l’OTAN. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le ministre des AE, Bogdan Aurescu, et par le ministre de la Défense, Mircea Dusa.

    FMI – Une mission technique du FMI et de la Commission européenne se rendra à Bucarest du 19 au 26 mai, pour se pencher, aux côtés des responsables roumains, sur le projet du nouveau Code fiscal et l’état de mise en œuvre des mesures figurant dans l’accord conclu par Bucarest avec les deux institutions. C’est le 3e accord demandé par Bucarest depuis le déclenchement de la crise financière en 2009. En vigueur jusqu’à l’automne, il a été conclu en septembre 2013, pour une période de deux ans, et se chiffre à environ 2 milliards d’euros. Notons que la Commission européenne a recommandé à la Roumanie de prendre toutes les mesures nécessaires pour finaliser le programme d’assistance financière préventive.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep a cédé ce lundi la 2e place du classement WTA à la Russe Maria Sharapova, qui vient de gagner l’Open de Rome. D’autres joueuses roumaines sont à retrouver dans ce classement mondial. Irina Begu est montée sur la 30e position la semaine dernière, soit la meilleure de sa carrière. Alexandra Dulgheru a réussi une avancée remarquable, remontant 22 places pour arriver en 50e position. Pour sa part, Monica Niculescu a reculé de deux places, se classant 69e. Enfin la Roumaine Andreea Mitu occupe la 99e place du classement WTA.

    Météo – Nous avons du beau temps en Roumanie sur la plus grande partie du territoire, en ce début de semaine. Le ciel est couvert par endroits dans le sud et dans les montagnes, où il pleut. Le températures maximales iront de 19 à 29 degrés. 22 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 14.05.2015 (mise à jour)

    14.05.2015 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, qui fait une visite officielle de trois jours en Italie, a visité, jeudi, l’Exposition universelle de Milan, qui a pour thème « Nourriture pour la planète, énergie pour la vie », la soirée étant réservée pour la rencontre avec les représentants de la communauté roumaine de cette ville. Vendredi, le président Iohannis se rendra au Vatican, où il rencontre le Pape François. Le programme comporte aussi la visite de la Basilique Saint Pierre et une rencontre avec les étudiants roumains auprès des institutions pontificales de Rome. C’est la deuxième visite officielle du président Iohannis en Italie. Fin avril, le président roumain avait discuté, à Rome, avec son homologue, Sergio Mattarella, avec le premier ministre, Matteo Renzi, avec le président du Sénat, Pietro Grasso, et a rencontré les représentants de la communauté roumaine de la Péninsule.



    Réunion — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a avancé à la réunion du Conseil de l’Atlantique Nord d’Antalya, la proposition d’une stratégie cohérente et intégrée de l’OTAN, censée viser tant le voisinage est que le voisinage sud. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné, dans son intervention, que dans le contexte de la détérioration de l’environnement de sécurité autour de l’Alliance, c’est non seulement de mettre en application intégralement les décisions alliées adoptées au sommet de l’OTAN du Royaume Uni qui est nécessaire, mais surtout de compléter le processus d’adaptation de l’Alliance par une approche stratégique ample. D’autre part, se référant aux dangers actuels à l’adresse de la sécurité mondiale, après la réunion de Turquie, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a mentionné la Russie, qui « tente agressivement de modifier les frontières et d’intimider les pays voisins ». M Stoltenberg a ajouté qu’en cas de besoin, l’Alliance était prête à élargir la protection aux pays baltes. Le secrétaire général de l’OTAN a déclaré qu’il ne considère pas possible la coopération entre l’Alliance et la Russie dans la lutte contre le groupement de l’Etat islamique.



    Accord — Jeudi, entrée en vigueur de l’accord entre la Roumanie et l’Ukraine sur le petit trafic de frontière, sur lequel les premiers ministres des deux pays avaient convenu en octobre dernier. L’accord porte sur ceux qui vivent depuis au moins trois ans dans la zone de 30 km des deux côtés de la frontière et qui souhaitent se trouver pour moins de trois mois sur le territoire du pays voisin pour des raisons sociales, économiques, familiales ou culturelles. Le lieu de séjour peut aller jusqu’à une distance de 50 km dans certaines conditions. Selon le ministère des Affaires étrangères, près de 2 millions de personnes qui vivent à proximité de la frontière commune peuvent bénéficier de cet accord.



    FMI – Une mission conjointe du FMI et de la Commission européenne visitera Bucarest du 19 au 26 mai, a fait savoir le ministre roumain des Finances publiques, Eugen Teodorovici. Les discussions avec les autorités roumaines porteront sur le projet du nouveau Code fiscal et sur le stade de la mise en place des mesures stipulées dans le programme établi avec les grands bailleurs de fonds. L’actuel accord de précaution, assorti d’un prêt de quelque 2 milliards d’euros, est le troisième signé par Bucarest avec le FMI depuis le début de la crise économique, en 2009. Mercredi, la Commission européenne a recommandé aux responsables roumains de prendre toutes les mesures nécessaires pour mener à bon terme le programme d’assistance financière de type préventif. Bruxelles appelle également Bucarest à adopter des mesures censées renforcer le marché de l’emploi, diminuer l’abandon scolaire et poursuivre la stratégie nationale pour la santé.



    Bruxelles — La Commission européenne a présenté mercredi l’Agenda européen de la migration, où sont mentionnées les mesures immédiates pour maîtriser la situation de crise en Mer Méditerranée. Selon ce document, un mécanisme provisoire doit être mis au point jusqu’à la fin du mois en cours qui permette aux 28 d’assumer 20 mille réfugiés, un mécanisme permanent devant être créé avant la fin de cette année. La répartition se fera en fonction du PIB, de la population, du taux de chômage et du nombre de réfugiés déjà installés dans chaque pays. La Roumanie se verra attribuer 657 réfugiés, soit 3,75% du nombre total d’immigrants, tandis que la France en recevra 2300, l’Allemagne, plus de 3000 et l’Italie presque 2000. C’est pour la première fois que la CE propose d’activer le mécanisme d’urgence prévu dans le Traité de l’Union, afin d’offrir de l’aide aux Etats membres confrontés à un flux migratoire inattendu. La mesure a été adoptée suite au nombre impressionnant de migrants de l’Afrique subsaharienne et du Moyen Orient qui s’aventurent à traverser la Méditerranée afin de rejoindre les côtes européennes. Rien qu’en 2014, 2000 réfugiés ont perdu leur vie après que le naufrage des embarcations qui les transportaient.



    Cannes – « La Tête haute » dEmmanuelle Bercot, avec Catherine Deneuve en tête d’affiche, a ouvert mercredi la 68e édition du Festival de Cannes. Jusqu’au 24 mai, plus de 50 films seront projetés en sélection officielle, dont 19 en compétition pour la Palme dor. Le jury inclut de grands noms du cinéma, tels les réalisateurs américains Joel et Ethan Coen, la comédienne française Sophie Marceau ou encore le réalisateur canadien, Xavier Dolan. Plusieurs films roumains sont présents dans les différentes sections du festival. C’est le cas de « Trésor » de Corneliu Porumboiu et de « L’étage du dessous » de Radu Muntean qui figurent, les deux, dans la section « Un certain regard », tandis que « Ramona » d’Andrei Cretulescu participe à la compétition de court- métrages.



    Tennis — Quart de finale roumain au tournoi WTA de Rome, doté de prix de 2,4 millions de dollars : Simona Halep, n° 2 mondiale, rencontrera vendredi Alexandra Dulgheru (72e WTA). Les deux joueuses se sont qualifiées dans les quarts suite aux victoires de jeudi devant l’Américaine Venus Williams (16 WTA), respectivement la Russe Ekaterina Makarova, 8e favorite. Au double messieurs, la paire roumano-hollandaise Horia Tecău/Jean-Julien Rojer s’est qualifiée dans les quarts de finale après sa victoire devant le couple roumano-indien Florin Mergea/Rohan Bopanna.

  • 14.05.2015

    14.05.2015

    VisiteLe président
    roumain Klaus Iohannis fait une visite de trois jours en Italie. Aujourd’hui,
    il se rendra à l’Exposition universelle Milan 2015 pour visiter notamment les
    pavillons de la Roumanie, de l’Italie et du Saint Siège avant de rencontrer
    plus tard, dans la soirée, les représentants de la communauté roumaine de la
    ville lombarde. Vendredi il sera reçu par le pape François au Vatican, informe
    la présidence de la république. Toujours au programme de cette visite: une
    rencontre avec les étudiants roumains des institutions pontificales de Rome et
    une visite à la basilique Saint Pierre. C’est la deuxième visite officielle de
    Klaus Iohannis en Italie. Fin avril, le chef de l’Etat roumain a discuté à Rome
    avec son homologue, Sergio Mattarella, avec le premier ministre, Matteo Renzi,
    et avec le président du Sénat, Pietro Grasso.

    FMI -
    Une mission conjointe du FMI et de la Commission européenne visitera Bucarest
    du 19 au 26 mai, a fait savoir le ministre roumain des Finances publiques,
    Eugen Teodorovici. Les discussions avec les autorités roumaines porteront sur
    le projet du nouveau Code fiscal et sur le stade de la mise en place des
    mesures stipulées dans le programme établi avec les grands bailleurs de fonds.
    L’actuel accord de précaution, assorti d’un prêt de quelque 2 milliards
    d’euros, est le troisième signé par Bucarest avec le FMI depuis le début de la
    crise économique, en 2009. Mercredi, la Commission européenne a recommandé aux
    responsables roumains de prendre toutes les mesures nécessaires pour mener à
    bon terme le programme d’assistance financière de type préventif. Bruxelles
    appelle également Bucarest à adopter des mesures censées renforcer le marché de
    l’emploi, diminuer l’abandon scolaire et poursuivre la stratégie nationale pour
    la santé.

    Bruxelles – La Commission européenne a présenté mercredi l’Agenda européen de la
    migration, où sont mentionnées les mesures immédiates pour maîtriser la
    situation de crise en Mer Méditerranée. Selon ce document, un mécanisme
    provisoire doit être mis au point jusqu’à la fin du mois en cours qui permette
    aux 28 d’assumer 20 mille réfugiés, un mécanisme permanent devant être créé
    avant la fin de cette année. La répartition se fera en fonction du PIB, de la
    population, du taux de chômage et du nombre de réfugiés déjà installés dans
    chaque pays. La Roumanie se verra attribuer 657 refugiés, soit 3,75% du nombre
    total d’immigrants, tandis que la France en recevra 2300, l’Allemagne, plus de
    3000 et l’Italie presque 2000. C’est pour la première fois que la CE propose
    d’activer le mécanisme d’urgence prévu dans le Traité de l’Union, afin d’offrir
    de l’aide aux Etats membres confrontés à un flux migratoire inattendu. La
    mesure a été adoptée suite au nombre impressionnant de migrants de l’Afrique
    subsaharienne et du Moyen Orient qui s’aventurent à traverser la Méditerranée
    afin de rejoindre les côtes européennes. Rien qu’en 2014, 2000 refugiés ont
    perdu leur vie après que le naufrage des embarcations qui les transportaient.

    Cannes – « La
    Tête haute » d’Emmanuelle Bercot, avec Catherine Deneuve en tête d’affiche,
    a ouvert mercredi la 68e édition du
    Festival de Cannes. Jusqu’au 24 mai, plus de 50 films seront projetés en sélection
    officielle, dont 19 en compétition pour la Palme d’or. Le jury inclut de grands
    noms du cinéma, tels les réalisateurs américains Joel et Ethan Coen, la
    comédienne française Sophie Marceau ou encore le réalisateur canadien, Xavier
    Dolan. Plusieurs films roumains sont présents dans les
    différentes sections du festival. C’est le cas de « Trésor » de
    Corneliu Porumboiu et de « L’étage du dessous » de Radu Muntean qui
    figurent, les deux, dans la section « Un certain regard », tandis que
    « Ramona » d’Andrei Cretulescu participe à la compétition de court-
    métrages.

    Tennis – Trois joueuses roumaines de tennis se
    trouvent ce jeudi sur le terrain, dans les huitièmes de finale du tournoi de
    Rome. Simona Halep, n° 2 mondial, rencontre l’Américaine Vénus Williams. Une
    autre roumaine, Alexandra Dulgheru, affrontera la Russe Ekaterina Makarova,
    tandis qu’Irina Begu jouera contre la Biélorusse, Victoria Azarenka. Par
    ailleurs, dans la compétition de double, Simona Halep, aux côtés de
    l’Italienne, Francesca Schiavone, tentera de vaincre le couple russe Ala Kudriavţeva/Anastasia
    Pavliucenkova. Par ailleurs, le duo masculin roumano-indien, Florin Mergea/Rohan Bopanna, rencontrera sur le
    terrain le double roumano- néerlandais, Horia Tecău/Jean-Julien Rojer.

  • Prevederile noului Cod Fiscal

    Prevederile noului Cod Fiscal

    Necesitatea unui nou cod fiscal a fost imperioasă, în România, după ce Codul din 2003 a fost modificat de zeci de ori, fapt răsfrâns negativ asupra companiilor, nevoite să-şi schimbe strategia de business de fiecare dată. Modificarile repetate şi întârzierea elaborarii normelor de aplicare au făcut să se creadă că, în România, este încălcat principiul stabilităţii fiscale şi au descurajat investitorii străini.



    Considerată de mediul economic şi social ca fiind dificil de aplicat, legislaţia fiscală trebuia, aşadar, înlocuită fundamental. Senatul României a adoptat, luni, noul Cod Fiscal despre care ministrul finanţelor, Eugen Teodorovici spune că vizează, în primul rând, simplificarea fiscalităţii. Eugen Teodorovici:


    Claritate şi accesibilitate în aplicarea prevederilor Codului, transparenţă în prezentarea principiilor fiscale, creşterea eficienţei activităţii de administrare a impozitelor, taxelor şi contribuţiilor sociale. Aceste măsuri sunt de natură să contribuie în mod esenţial la reducerea evaziunii fiscale, creşterea consumului şi stimularea creşterii economice.



    Unele dintre cele mai importante prevederi ale noului Cod fiscal se referă la reducerea TVA de la 24 la 20%, de la 1 ianuarie 2016, pentru toate bunurile şi serviciile şi la 9% la alimente, de la 1 iunie curent, cu exceptia băuturilor alcoolice, reducerea, de anul viitor, a accizelor la carburanţi şi alcool, eliminarea impozitului pe construcţiile speciale şi a impozitului de 16% pe veniturile din dividende, precum şi reducerea cotei unice de impozitare de la 16% la 14%, din ianuarie 2019. Deşi noul Cod a fost calificat ca ultraliberal, senatorii liberalii (în opoziţie) l-au criticat, apreciindu-l ca nerealist şi acuzând menţinerea unor supraimpozite cu denumire schimbată.



    Anterior, preşedintele Romaniei, Klaus Iohannis afirma, şi el, că are mari semne de întrebare privind reducerile fiscale, precizând că Executivul nu a spus cum le va gestiona. Intr-adevăr, măsurile de relaxare fiscală vor duce la neîncasarea unor venituri bugetare de peste 37 miliarde de lei, în patru ani, însă, potrivit estimărilor Guvernului, jumătate din sumă va fi recuperată pe baza efectului pozitiv care va fi înregistrat în economie.



    Şi FMI apreciază că reducerile de taxe trebuie analizate cu grijă, pentru a nu crea un deficit bugatar greu de recuperat. Guvernul are un acord cu Fondul care expiră în septembrie, dar spune că nu-i va cere o expertiza asupra Codului, deoarece acesta intră în vigoare în 2016 cand, probabil, România nu va mai avea nevoie de un nou acord

  • 21.04.2015 (mise à jour)

    21.04.2015 (mise à jour)

    Justice– Les procureurs anti-corruption ont décidé mardi d’envoyer devant la justice l’ancienne ministre du Tourisme, Elena Udrea, accusée de perception de pots-de-vin, abus de fonction et de fraude aux fonds européens. Selon les procureurs, les infractions ont eu lieu dans le cas des procédures d’attribution de marchés publics pour des programmes financés de fonds publics et européens. Dans ce dossier, des poursuites pénales ont été lancées également contre sept autres personnes parmi lesquelle l’ex ministre de l’Economie, Ion Ariton et l’ancien président de la Fédération roumaine de Boxe, Rudel Obreja. Elena Udrea est enquêtée aussi dans d’autres dossiers de corruption. Par ailleurs, les procureurs roumains anticorruption ont demandé mardi, à la Chambre des députés, d’approuver la garde à vue et l’arrestation provisoire du député PSD Ion Ochi, pour corruption passive et abus de fonctions.



    Grève- Le Ministère roumain des Affaires Etrangères avertit les citoyens roumains souhaitant voyager sur le territoire belge que la Centrale générale socialiste des services publics a annoncé une grève générale dans le secteur public le mercredi, 22 avril. ll y aura d’importantes perturbations dans les transports en commun régionaux que ce soit dans les trains, les bus, les métros ou les trams. Le Ministère roumain rappelle à ses citoyens que la grève se déroulera parrallèlement à celle de la police fédérale sur l’Aéroport International Zavemtem de Bruxelles qui a débuté lundi et durera toute une semaine. Par ailleurs, le MAE a émis une alerte voyage à l’intention des citoyens roumains souhaitant voyager à travers l’Allemagne où le syndicat des conducteurs de trains GDL a annoncé le lancement dune grève de plusieurs jours concernant à la fois le transport de voyageurs et de marchandises.



    Démission — La romancière et journaliste Tatiana Niculescu Bran a annoncé mardi sa décision de renoncer aux fonctions de porte parole du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Dans un communiqué, elle a précisé avoir adopté cette décision après avoir constaté une mauvaise communication avec la presse. Tatiana Niculescu Bran a affirmé continuer pourtant à soutenir l’actuel président roumain dont elle a été nommée porte parole le 22 décembre 2014.



    Déficit- La Roumanie a enregistré en 2014 un déficit budgétaire de 1,5% du PIB contre 2,2% en 2013 et 2,9% en 2012, selon l’Office européen de la statistique. D’après les chiffres publiés, mardi 21 avril, par Eurostat, le déficit public de la zone euro est tombé à 2,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2014, contre 2,9 % en 2013. La tendance est la même dans l’Union européenne, où le déficit public est passé de 3,2 % à 2,9 % du PIB. Les pays de l’Union européenne affichant les déficits publics les plus faibles sont la Lituanie, la Lettonie et la Roumanie, tandis que les Etats affichant même un excédent public en 2014 sont le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie et le Luxembourg. Douze Etats membres ont en revanche enregistré un déficit supérieur au seuil de 3 % du PIB, parmi lesquels l’Espagne, la Grande Bretagne, la France et la Grèce.



    FMI– Une mission commune du FMI et de la Commission Européenne visitera Bucarest du 19 au 26 mai, a fait savoir mardi le ministre des Finances publiques, Eugen Teodorovici. Les discussions avec les autorités roumaines porteront sur le nouveau projet du code fiscal et le stade de la mise en place des mesures prévues par les grands bailleurs de fonds. L’accord de 2 milliards d’euros signé entre la Roumanie et le FMI est de type préventif et il arrive à terme cet automne.



    Tennis– La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro trois mondial, rencontrera mercredi dans les huitième de finale du tournoi de Sttutgart, l’Espagnole Garbine Muguruza. Halep, deuxième favorite de la compétition a, accédée directement dans les huitièmes de finale, tandis que sa rivale a disposé de la Tchèque, Barbora Zahlavova Strycova. Rappelons que l’agenda trop chargée a empêché Simona Halep de rejoindre l’équipe roumaine qui a participé à la Fed Cup et a battu le Canada par 3 à 2. L’année prochaine, la Roumanie participera aux quarts de finale de cette compétition, une performance qu’elle n’a plus atteint depuis 1992.



    Météo– En Roumanie, le temps demeure froid pour cette période de l’année. Il pleut sur le sud et l’est du pays. En montagne, il y a notamment des giboulées et des chutes de neige. Les maximales iront de 8 à 18°.

  • La semaine du 13 au 18 avril 2015

    La semaine du 13 au 18 avril 2015

    Le FMI a révisé à la hausse ses estimations antérieures sur l’économie romaine pour l’intervalle 2015 – 2016



    La progression de l’économie roumaine en 2015 sera supérieure aux prévisions, affirme le FMI dans son dernier rapport. L’institution financière a révisé à la hausse, soit à 2,7%, ses estimations sur le PIB de la Roumanie cette année. Pour 2016, elle table sur une avance de 2,9%, au-dessus du niveau de 2,5% anticipé en octobre dernier. Cette évolution s’explique notamment par la consolidation de la consommation privée, sur la toile de fond d’une forte croissance du salaire réel, de la baisse des prix du pétrole et de certains taux d’intérêts qui ont atteint un niveau minimum record.



    L’agence de notation financière Standard&Poors table sur une croissance annuelle moyenne de l’économie roumaine de 3% dans l’intervalle 2015-2018. Elle a par ailleurs confirmé les évaluations de la Roumanie pour les dettes sur le long et le court terme en devises et en monnaie locale, à BBB moins/A-3, la perspective associée étant stable.



    Auditions au Parlement européen sur le Mécanisme de Coopération et de Vérification appliqué à la Roumanie et à la Bulgarie, dans le domaine de la justice



    Mardi, plusieurs responsables roumains et bulgares ont été auditionnés par la Commission de contrôle budgétaire du Parlement européen au sujet du Mécanisme de Coopération et de Vérification appliqué à ces deux pays depuis leur adhésion en 2007. Les débats au Parlement européen sont intervenus sur la toile de fond des appels de la Roumanie, qui demande que ses succès dans la lutte contre la corruption soient reconnus. Bucarest souhaite aussi recevoir un calendrier clair au sujet de l’admission à l’espace Schengen. La procureure en chef du Parquet national anti-corruption, Laura Codruţa Kövesi, a déclaré que le suivi européen a eu un rôle déterminant dans la réforme du système judiciaire de Roumanie et la lutte contre la corruption. Elle a réitéré le fait que la lutte contre la corruption ne devait pas être affectée par les ingérences politiques et souligné la nécessité que l’Etat assure les instruments permettant de combattre ce fléau.



    Le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Catherine Day, a loué les progrès de la Roumanie, affirmant que la poursuite des efforts, notamment pour ce qui est de la lutte contre la corruption aux niveaux inférieurs de l’administration, était nécessaire. Par ailleurs, l’Alliance pour une Roumanie propre et la Société académique roumaine ont publié une “Carte de la corruption locale”, indiquant les zones du pays les plus touchées par la corruption. La capitale arrive en tête du classement, suivie par les départements de Maramureş (nord-ouest) et Bacău(est). Au pôle opposé on retrouve les comtés de Sălaj (nord-ouest), Mehedinţi, Teleorman (sud) et Botoşani (nord-est). Cette carte a été réalisée sur la base des données fournies ces cinq dernières années par la Direction nationale anti – corruption. Selon la même étude, les maires seraient les plus vulnérables à la corruption. Cortină



    L’état de l’infrastructure en Roumanie



    La commissaire européenne au développement régional, Corina Cretu s’est rendue en Roumanie, où elle a visité, en compagnie du ministre des Transports Ioan Rus, un tronçon de l’autoroute Sebes — Turda, un projet prioritaire pour la Commission européenne. Celui-ci fait partie du réseau européen principal des transports TEN — T, financé par des fonds européens. Cette autoroute devrait être achevée jusqu’à la mi-2016 et elle relier l’Autoroute Transylvanie, au centre du pays, au Corridor paneuropén de transports IV, qui mènera à la Mer Noire. Par ailleurs, le segment d’autoroute reliant les villes de Pitesti et de Sibiu est devenu prioritaire dans la stratégie de transports de la Roumanie, suite à certaines observations de la Commission européenne. Les ouvriers des usines automobiles Dacia Groupe Renault de Mioveni, dans le sud de la Roumanie, ont protesté cette semaine demandant au gouvernement de démarrer les travaux pour l’autoroute Pitesti — Sibiu, vu que la situation actuelle pourrait s’avérer un risque pour les emplois de Dacia.



    La guerre des déclarations Russie- Roumanie –OTAN se poursuit



    Les menaces de Moscou à l’encontre des pays européens qui accueillent sur leur sol des éléments du bouclier antimissile américain se sont multipliées ces derniers mois. La plus récente des mises en garde est celle du chef de l’Etat Major de l’armée russe, Valeri Gherasimov, selon lequel les pays qui accueillent sur leur territoire des éléments du système de défense antimissile américain, dont la Roumanie et la Pologne, deviennent des objectifs primordiaux des actions militaires russes. Les réactions des officiels roumains et des responsables de l’OTAN n’ont pas tardé. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a catégoriquement rejeté jeudi ce qu’il a appelé «les menaces et critiques de certains responsables russes, avertissant que ces gestes n’intimidaient pas et n’allaient pas déterminer des changements de stratégie de la part de Bucarest». La porte – parole de l’OTAN, Oana Lungescu, a une fois de plus assuré que la défense antimissile de l’Alliance n’était pas dirigée contre la Russie.



    Exercices militaires sous l’égide de l’OTAN en Roumanie



    Sur la toile de fonds des tensions dans la région, la Roumanie accueille deux importants exercices militaires sous l’égide de l’OTAN. Environ 2.200 militaires roumains, britanniques, moldaves et américains participent, à partir de ce jeudi, à l’exercice multinational “Wind Spring 2015” (“Vent de printemps 2015”), qui se déroule jusqu’au 30 avril dans le sud –est de la Roumanie. Les entraînements conjoints des militaires des pays membres de l’OTAN et partenaires concernent les missions de maintien de la capacité opérationnelle et l’accomplissement des exigences en matière d’interopérabilité et de standardisation au sein de l’Alliance et de l’UE. A Câmpia Turzii (dans le nord-ouest) se déroulent des exercices conjoints auxquels participent plus de 350 militaires américains et 300 militaires roumains. Le commandant des Forces aériennes américaines en Europe, le lieutenant – général Darryl Robertson a précisé que cet exercice était une réponse donnée par les alliés de l’OTAN à la Russie qui confirme le fait que la sécurité de l’Europe était une priorité pour les Etats-Unis. (trad. Mariana Tudose, Alex Diaconescu )

  • Retrospectiva săptămânii 12-18.04.2015

    Retrospectiva săptămânii 12-18.04.2015

    FMI a revizuit in crestere estimarile anterioare privind avansul economiei românesti pentru 2015 si 2016



    Economia românească va avea un avans mai mare anul acesta decât cel estimat anterior, afirmă Fondul Monetar Internaţional în ultimul său raport. FMI a a revizuit în creştere, cu 0,3 procente, la 2,7%, estimările privind avansul Produsului Intern Brut al României în 2015. Pentru 2016, FMI prognozează un avans de 2,9%, peste cel de 2,5% anticipat în octombrie anul trecut. Principalul factor care va sta la baza acestei evoluţii este consolidarea consumului privat, pe fondul unei creşteri puternice a salariului real, al preţurilor scăzute la petrol şi al unor rate ale dobânzii ce au atins niveluri minime record. Agenţia de evaluare financiară Standard&Poors (S&P) anticipeaza că în perioada 2015-2018 economia României va înregistra o creştere medie de circa 3% pe an. Agentia a confirmat ratingurile României pentru datoriile pe termen lung şi scurt în valută şi monedă locală, la BBB minus/A-3, perspectiva asociată fiind una stabilă.



    Audieri în Parlamentul European privind Mecanismul de Cooperare şi Verificare pe Justiţie aplicat României şi Bulgariei



    Comisia pentru Control Bugetar din Parlamentul European a audiat, marţi, o serie de oficiali români şi bulgari în legatură cu Mecanismul de Cooperare şi Verificare pe Justiţie aplicat celor două ţări după aderarea lor la UE, în 2007. Dezbaterea a intervenit pe fondul insistenţei României, care consideră că ar trebui să i se recunoască succesele în combaterea corupţiei şi să primească un calendar clar privind admiterea în spaţiul de liberă circulaţie Schengen. Procurorul şef al Direcţiei Naţionale Anticorupţie, Laura Codruţa Kövesi, a declarat că monitorizarea europeană a avut un rol determinant în reformarea sistemului judiciar şi combaterea corupţiei din Romania. Ea a reiterat ca lupta împotriva corupţiei nu trebuie fie afectată de ingerinţe politice, precum şi necesitatea ca statul să asigure instrumentele pentru combaterea acestui flagel. În Romania, lupta anticorupţie la nivel înalt este impresionantă, a afirmat secretarul general al CE, Catherine Day, în timpul audierilor din PE, dar a menţionat că este necesară consolidarea progreselor realizate în domeniul justiţiei, precum şi combaterea corupţiei la nivelurile inferioare. Pe de altă parte, Coaliţia România Curată şi Societatea Academică Română au publicat o”Hartă a corupţiei locale”, ce trasează zonele din România cele mai afectate de acest flagel. În topul corupţilor, după Capitală, urmează judeţele Maramureş şi Bacău, la polul opus situându-se Sălajul, Mehedinţiul, Teleormanul, ambele din sud şi Botoşaniul, din nord-est. Harta a fost realizată pe baza datelor ultimilor cinci ani primite din partea DNA. Din analiză, a rezultat că cei mai vulnerabili la corupţie sunt primarii.



    Starea infrastructurii din România



    Comisarul european pentru dezvoltare regională, Corina Creţu, a venit în România, unde a vizitat împreună cu ministrul transporturilor, Ioan Rus, un tronson al autostrăzii Sebeş-Turda, un proiect prioritar pentru CE. Proiectul face parte din reţeaua europeană principala de transport TEN-T, finanţat din fonduri comunitare. Aceasta autostradă ar urma să fie finalizată până la jumătatea anului viitor şi va asigura legătura cu Autostrada Transilvania şi Culoarul IV european de transport care va duce la Marea Neagră. Pe de altă parte, tronsonul de autostradă Piteşti-Sibiu a devenit prioritar în strategia de transport a României, după observaţiile CE. Muncitorii de la uzina de automobile Dacia Renault de la Mioveni, sud, au protestat săptămâna acesta, cerând guvernului sa nu mai amâne lucrările, având in vedere posibile consecinţe asupra păstrării locurilor de muncă.



    Războiul declaraţiilor Rusia- România — NATO continuă



    In ultimele luni, ameninţările Moscovei la adresa ţărilor europene pe teritoriul cărora sunt amplasate elemente ale scutului american antirachetă, dezvoltat sub umbrella NATO, s-au inmulţit. Cel mai recent avertisment a venit de la şeful Statului Major al armatei ruse generalul Valeri Gherasimov, care a atentionat, joi, ca state precum Romania si Polonia, care vor găzdui astfel de elemente, vor fi ţinte prioritare ale Moscovei. Ca de fiecare dată şi reacţiile oficialilor de la Bucureşti şi ale responsabililor NATO au fost prompte. Intr-un mesaj postat pe o reţea de socializare, premierul Victor Ponta a respins, din nou, ameninţările şi criticile formulate de diverşi oficiali ai Federaţiei Ruse şi a afirmat că acestea nu intimidează autorităţile române şi nu schimbă strategia României. Purtătorul de cuvânt al NATO, Oana Lungescu, a dat asigurări încă o dată că sistemul de apărare antirachetă al Alianţei nu este îndreptat împotriva Rusiei.



    Exerciţii militare sub egida NATO în România



    In contextul actualului climat de securitate din regiune, în România se desfăşoară două importante exerciţii militare multinaţionale sub egida NATO. În sud-estul ţării, peste 2200 de militari şi tehnică de luptă din România, Statele Unite, Marea Britanie şi Rep.Moldova iau parte, până pe 30 aprilie, la exercitiul Wind Spring 2015″ (“Vânt de primăvară 2015”). Acesta urmăreşte asigurarea stabilităţii şi securităţii regionale, în special în actualul climat de securitate din flancul estic al NATO. Şi la Câmpia Turzii(nord-vest) au loc exerciţii militare comune la care participă peste 350 de militari americani şi aproximativ 300 de militari români. Comandantul Forţelor Aeriene Americane din Europa, general-locotenentul american Darryl Roberson, a precizat ca exerciţiul este un răspuns pe care aliaţii din NATO îl dau Rusiei si un mesaj că pentru SUA asigurarea securităţii Europei este o prioritate.

  • 17.04.2015

    17.04.2015

    Exercices — Deux importants exercices militaires multinationaux sous l’égide de l’OTAN ont lieu en Roumanie, dans le contexte du climat actuel de sécurité dans la zone. L’exercice Wind Spring 2015 a lieu dans le sud-est du pays. Y prennent part plus de 2200 militaires et moyens techniques de combat de Roumanie, des Etats Unis, du Royaume Uni et de la République de Moldova. Ils auront, jusqu’au 30 avril, des activités de planification opérationnelle, des tirs de combat et solutionneront des situations tactiques complexes. Câmpia Turzii (nord-ouest) accueille aussi des exercices militaires conjoints auxquels participent plus de 350 militaires américains et environ 300 militaires roumains. Le commandant du détachement américain, le général Darryl Roberson, a déclaré que cet exercice était une réponse que les alliés de l’OTAN donnent à la Russie.



    Rencontre — Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a aujourd’hui, à Washington, des rencontres avec le représentants du FMI, de la Banque Mondiale et avec ceux des agences de notation. Les discussions porteront aussi sur les mesures prévues dans le projet de loi concernant le Code fiscal, dans l’exécution budgétaire, respectivement autour de l’état de mise en œuvre des engagements convenus avec les organismes financiers internationaux. Le ministre Eugen Teodorovici dirige la délégation de la Roumanie qui participe à la Réunion de printemps de la Banque Mondiale et du FMI, les 16-19 avril.



    Programme — Le ministère des Fonds européens lance aujourd’hui le programme opérationnel Capital humain 2014-2020. Le document établit les priorités de la Roumanie dans le domaine de l’emploi, notamment parmi les jeunes, de l’inclusion sociale et de l’éducation. L’objectif en est d’accroître l’accès à un système d’éducation et de formation professionnelle de qualité, de stimuler l’emploi, de réduire la pauvreté en améliorant l’accès à des services sociaux et de santé. Le programme dispose d’une enveloppe de près de 5 milliards d’euros, dont plus de 4 milliards proviennent de fonds européens.



    Congrès — Des leaders politiques roumains et étrangers sont attendus au Congrès de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR), accueilli, aujourd’hui et demain, par Cluj-Napoca (centre). Les délégués de l’UDMR éliront leur président et modifieront les statuts et le programme de cette formation politique. Le secrétaire général de l’UDMR, Kovács Péter, a déclaré que l’Union souhaitait consolider sa relation avec les ethniques magyars de Roumanie et reformuler les messages destinés à la nouvelle génération. Le Congrès de l’UDMR a lieu dans le contexte du 25e anniversaire de cette Union.



    Rapatriement — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest continue d’évacuer et de rapatrier les ressortissants roumains du Yémen, pays en proie à la guerre civile. Jusqu’ici, 45 Roumains et 9 membres de leurs familles ont été rapatriés, dont 6 personnes sont arrivées mardi à Bucarest. Le ministère roumain des AE poursuivra ses efforts d’évacuer en toute sécurité les Roumains se trouvant au Yémen, restant en contact permanent avec eux et avec toutes les autorités compétentes de la région.



    Chômage — La taux de chômage s’est chiffré à 6,8% en Roumanie en 2014, en baisse par rapport au niveau de 7,1% l’année précédente, a fait savoir ce vendredi l’Institut national des statistiques. Le taux d’occupation de la population en âge de travailler (15 à 64 ans) est arrivé à 61%. Pour les 20 — 64 ans, le taux d’emploi est de 65,7%, soit 4,3 points de pourcentage de moins que la cible nationale de 70% fixée dans le contexte de la Stratégie Europa 2020. En 2014, la population active de la Roumanie était de 9,2 millions de personnes, dont 8,6 millions de personnes occupées et 629.000 chômeurs.



    Tennis — Le barrage pour le Groupe mondial de la compétition féminine de tennis Fed Cup entre les équipes de la Roumanie et du Canada aura lieu samedi et dimanche à Montréal. La Roumanie sera représentée par Irina-Camelia Begu, Alexandra Dulgheru, Andreea Mitu et Raluca Olaru. La meilleure joueuse roumaine, Simona Halep, n° 3 mondial, ne participe pas à cette rencontre. En revanche, Eugénie Bouchard, n° 7 mondial, jouera pour le Canada, ses coéquipières étant Sharon Fichmann, Gabriela Dabrowski et Françoise Abanda.



    Gymnastique — La Roumanie est présente dans la finale des Championnats européens de gymnastique artistique de Montpellier avec cinq gymnastes : Diana Bulimar, Laura Jurca — au concours individuel, et Andreea Munteanu, poutre et sol, chez les filles ainsi que Marius Berbecar et Andrei Muntean, pour la finale aux barres parallèles, chez les hommes. La finale du concours individuel a lieu aujourd’hui, tandis que les finales par agrès sont prévues samedi et dimanche. A la fin de la compétition de Montpellier, le président de l’Union européenne de gymnastique, Georges Guelzec, remettra le drapeau de l’Union à Bucarest, qui accueillira les compétitions européennes de 2017.

  • 15.04.2015

    15.04.2015

    Economie — Le FMI a révisé à la hausse, soit à 2,7%, ses estimations sur le PIB de la Roumanie cette année, lit-on dans le rapport World Economic Outlook, publié mardi par l’institution financière. L’automne dernier, le FMI estimait une croissance de 2,4% de l’économie romaine en 2015. Pour 2016, l’institution table sur une avance de 2,9%, au-dessus du niveau de 2,5% anticipé en octobre dernier. Notons aussi que jeudi, le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, doit se rendre aux Etats-Unis pour débattre avec les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale des mesures figurant dans le projet du nouveau Code fiscal roumain. Rappelons aussi qu’un accord stand-by de deux milliards d’euros est actuellement en vigueur entre la Roumanie et les bailleurs de fonds internationaux ; des fonds que Bucarest n’a pas utilisés.



    Rapatriement — Le ministère roumain de AE poursuit l’évacuation et le rapatriement des ressortissants roumains du Yémen, pays en proie à la guerre civile. Jusqu’ici 39 Roumains et 6 membres de leurs familles ont été rapatriés, dont 6 personnes sont arrivées mardi à Bucarest. Le Ministère roumain des AE poursuivra ses efforts d’évacuer en tout sécurité les Roumains se trouvant au Yémen, restant en contact permanent avec eux et avec toutes les autorités compétentes de la région.



    MCV — La lutte contre la corruption de haut niveau est impressionnante en Roumanie, estime la secrétaire générale de la Commission européenne, Catherine Day. Elle s’exprimait lors des auditions, mardi, au Parlement Européen, portant sur le Mécanisme de Coopération et de Vérification en justice — MCV — qui vise la Roumanie et la Bulgarie. Et la responsable européenne d’ajouter qu’il était encore nécessaire de renforcer les progrès enregistrés en matière de justice et de lutte contre la corruption aux niveaux inférieurs. Les auditions de Bruxelles ont été organisées par la commission du contrôle budgétaire du Parlement Européen. Y ont participé des responsables de la Commission européenne chargés des rapports de suivi en justice. La modératrice du débat a été la députée européenne Monica Macovei, ancienne ministre de la Justice à Bucarest. La Roumanie y a été représentée par le ministre de la Justice, Robert Cazanciuc, et par la chef du Parquet national anticorruption, Laura Codruţa Kövesi.



    Loi — A Bucarest, la loi du financement des partis politiques doit être réexaminée aujourd’hui par le Parlement, à la demande du président Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat dénonce entre autres le fait que la loi permet aux partis politiques d’emprunter de l’argent auprès de personnes physiques, y compris en espèces, ainsi qu’auprès des personnes morales, autres que les institutions de crédit surveillées. Le président estime que c’est là une manière de perpétuer la dépendance du politique par rapport au milieu des affaires. Le document pose aussi des problèmes du point de vue de la procédure parlementaire d’adoption des lois, estime encore le président Klaus Iohannis.



    Inventions – Ouverture, ce mercredi, de la 43e édition du Salon International des Inventions de Genève, à laquelle prennent part aussi 26 inventeurs roumains. L’ambassade de Roumanie en Suisse et la Principauté du Liechtenstein organiseront un événement destiné à faciliter les contacts directs entre les inventeurs roumains et les milieux des affaires, académiques et de recherche — innovation de Suisse. Vendredi, dans le cadre de la Journée de la Roumanie, les délégations présentes offriront des prix et médailles aux inventeurs roumains. Ces dernières années, la Roumanie a gagné le Grand prix du Salon de Genève et elle détient le plus grand nombre de médailles et d’inventions de tous les pays participants aux trois dernières éditions.



    Exercice — Plus de 3000 militaires et 500 moyens techniques des garnisons du sud de la Roumanie participent ce mercredi à un exercice de mise en alerte censé vérifier le niveau de préparation et d’exécution des commandes. L’action se déroule la veille de l’exercice multinational «Wind Spring 15» qui aura lieu jeudi au département de Constanta, dans le sud-est de la Roumanie. Son but est de permettre aux militaires des Etats membres et partenaires de l’OTAN de s’entraîner ensemble. Y participeront plus de 2200 militaires dotés d’armement et équipement appartenant aux armées de la Grande Bretagne, de la République de Moldova, de la Roumanie et des Etats-Unis. Parmi les activités visées figurent les plans opérationnels, les tirs de combat et la résolution de situations tactiques complexes.

  • 27.03.2015 (mise à jour)

    27.03.2015 (mise à jour)

    Justice – La Cour constitutionnelle de Roumanie jugera le 8 avril les contestations à l’adresse du sénateur social-démocrate Dan Sova, suite à la décision du Sénat de rejeter la demande de mise en détention provisoire avancée par les procureurs anti-corruption. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a appelé la Cour à signaler l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle entre les pouvoirs judiciaire et législatif. De l’avis du chef de l’Etat, une attitude comme celle adoptée par le Parlement dans le cas du sénateur Dan Sova conduit à un blocage institutionnel, suite à l’impossibilité d’une mise en œuvre des procédures judiciaires et de l’acte de justice. Le PNL, d’opposition, a également avancé une contestation. Mercredi encore, le Sénat a rejeté la demande formulée par la DNA d’approuver la levée de l’immunité de Dan Sova, ex ministre des Transports, accusé de complicité d’abus de fonction dans une affaire où la Direction nationale anticorruption étudie l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat.



    Recommandations — Le FMI salue le redressement économique de la Roumanie et félicite les autorités pour la réduction des déficits. La direction exécutive du FMI estime que Bucarest a appliqué des mesures importantes de consolidation fiscale et des politiques monétaires et financières prudentes. Le FMI, un des principaux créanciers de la Roumanie, considère toutefois qu’en dépit de la réduction substantielle des déficits, l’économie roumaine reste vulnérable aux chocs, vu que les crédits non performants, les dettes extérieures et les crédits en devises restent à des niveaux élevés, même s’ils ont baissé dernièrement. Le Conseil directeur du Fonds a publié, vendredi, ses recommandations suite aux consultations menées en début d’année : la Roumanie devrait maintenir une politique fiscale prudente, renforcer la gestion des dépenses publiques et mieux planifier les projets d’investissements, notamment dans l’infrastructure, selon les experts du FMI. Ils insistent aussi sur le besoin de restructurer les compagnies à capital d’Etat, sur leur privatisation et sur la libéralisation du marché de l’énergie. Continuer les politiques d’emploi est encouragé — notamment pour les jeunes, les femmes et les personnes avec peu de formation.



    Fonds européens — Le ministre des Fonds européens, Eugen Teodorovici, reprendra le portefeuille des Finances, vacant suite à la démission de Darius Vâlcov, assigné à résidence. Vâlcov est accusé d’attribution préférentielle de marchés publics lorsqu’il était maire de la ville de Slatina (sud), en échange de 2 millions d’euros. Le portefeuille des Fonds européens sera repris par Marius Nica, secrétaire d’Etat au ministère du Travail. Les propositions ont été acceptées par le président Klaus Iohannis, a annoncé le premier ministre Victor Ponta. Il a précisé que les projets du Code fiscal, respectivement de Procédure fiscale, ont tous les avis nécessaires, et la forme finale du gouvernement sera présentée au Parlement pour débat et adoption.



    Visite — Le ministre délégué chargé des Relations avec les Roumains de l’Etranger au gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, a fait un don de livres en langue roumaine à l’Université de Balti, dans le nord de la République de Moldova. A cette occasion, il a mis en évidence l’importance que représente pour la Roumanie la manifestation de l’identité culturelle roumaine en République de Moldova. La visite du responsable roumain à Chisinau se déroule simultanément avec celle du président du Parlement moldave, Adrian Candu, à Bucarest. Ces rencontres Bucarest – Chisinau interviennent au moment du 97e anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis la mieux classée, Simona Halep, numéro 3 mondiale, a disposé, vendredi, de la Tchèque Nicole Vaidisova (328e WTA), (6-4, 2-6, 6-1) au second tour du tournoi de Miami, doté de prix de 5,3 millions de dollars. Halep a gagné la semaine dernière le tournoi d’Indian Wells, le plus important de sa carrière. D’autre part, Irina Begu (35 WTA), tête de série n° 31, s’est qualifiée au 3e round du tournoi de Miami après avoir dépassé en trois sets la Tchèque Tereza Smitkova.



    Football – La sélection nationale de foot se prépare à rencontrer à Ploiesti, en Roumanie, la représentante des Iles Féroé dans le cadre d’un match du groupe F de qualification au Championnat d’Europe 2016. Après les matchs disputés l’automne dernier en déplacement, contre la Grèce et la Finlande, et ceux joués à domicile contre la Hongrie et l’Irlande du Nord, la Roumanie occupe la première position dans son groupe et la quinzième dans le classement de la FIFA.


  • Les relations de la Roumanie avec le FMI

    Les relations de la Roumanie avec le FMI

    La mission en Roumanie du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale s’est achevée il y a deux semaines ; pourtant, les commentaires à ce propos n’ont pas tari. Tout d’abord, la mission a quitté Bucarest sans l’habituelle lettre d’intention et les pourparlers avec les autorités roumaines reprendront en avril prochain. Deux ont été les points restés en suspens: la restructuration massive des compagnies de production d’électricité à base de charbon Hunedoara et Oltenia et la majoration du tarif du gaz destiné à la consommation domestique demandée par les experts internationaux.



    Le premier ministre Victor Ponta explique: « La délégation de la Commission européenne et du FMI exigeait une majoration plutôt brutale du prix, qui aurait dû progresser, à partir du 1er avril, de 53,3 lei à 62 lei le Mégawatt. Or, cette augmentation, nous la jugeons non soutenable. Le deuxième point sur lequel nous n’avons pas abouti à un accord concerne la Compagnie Nationale Hunedoara et la Compagnie Oltenia. La délégation de la Commission européenne et du FMI avaient demandé des restructurations massives et radicales, qui, de notre point de vue, ne sauvent ni l’industrie productrice d’électricité à base de charbon, ni les emplois, les plongeant dans un cercle qui fera régresser ce secteur dans quelques années. »



    Après le départ de la délégation des institutions financières internationales, le président de la Commission budget-finances de la Chambre des Députés, le social-démocrate Viorel Ştefan, a déclaré que des négociations étaient prévues prochainement entre les experts roumains et internationaux pour harmoniser les positions divergentes entre les deux parties : « L’accord en soi reste en vigueur. Le fait qu’une lettre d’intention n’a pas été signée entraîne sa suspension temporaire, jusqu’à ce que les experts du gouvernement de Bucarest et les experts internationaux se mettent d’accord sur les points en divergence. »



    Dans le camp de l’opposition, le député libéral Gheorghe Ialomiţianu, ancien ministre des Finances, estime que les négociations avec le FMI sont un échec du cabinet Ponta: « Le FMI affirme que le gouvernement en place n’a rien fait pour respecter ses engagements, alors que le gouvernement présente la situation en teintes de rose. Nous nous trouvons dans une situation délicate, dans une impasse, et pour la Roumanie c’est une mauvaise chose, car le message transmis aux créanciers des marchés financiers extérieurs n’est pas favorable. Cette incertitude nuit au milieu des affaires — et non seulement. »



    L’accord de 2 milliards d’euros signé entre la Roumanie et le FMI est de type préventif et il arrive à terme cet automne. Mentionnons que notre pays n’a rien utilisé des fonds mis à sa disposition par cet accord. Bien qu’aucune lettre d’intention n’ait été signée, la délégation du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale a publié un communiqué où elle estime que la Roumanie a résolu une grande partie des problèmes engendrés par la crise économique. Pourtant, l’état précaire de l’infrastructure publique est une entrave sérieuse au développement de la Roumanie — indique le document. En outre, malgré les bonnes évolutions macro-économiques, ces derniers temps la Roumanie n’a pas réussi à récupérer les décalages qui la séparent des Etats industrialisés et demeure vulnérable aux chocs extérieurs.



    Selon le président du Conseil fiscal, Ionuţ Dumitru, l’avis exprimé par les experts internationaux met en évidence ce que la Roumanie devrait faire pour s’assurer une croissance économique encore plus solide: « En ce qui concerne la croissance économique, les experts internationaux soulignent le fait que l’économie est sortie de la récession, elle a récupéré le recul entraîné par la crise et connaît une accélération. Pourtant, celle-ci n’est pas assez importante pour nous permettre une convergence plus rapide. Le document émis par la délégation financière mentionne également les moyens par lesquels il est possible d’accélérer cette croissance économique. Il s’agit de donner la priorité aux investissements dans l’infrastructure et d’accroître le taux d’absorption des fonds européens. Dans le domaine de la politique fiscale, si nous souhaitons réduire les taxes sans en majorer d’autres, nous sommes obligés de faire des progrès significatifs dans la collecte des taxes et de mieux dépenser l’argent.»



    L’analyste économique Aurelian Dochia s’interroge, lui, sur la nécessité de la signature, cet automne, d’un nouvel accord avec le FMI: « Une fois l’accord actuel arrivé à échéance, la Roumanie pourra peser le pour et le contre, évidemment, si les choses vont tout aussi bien sur les plans intérieur et extérieur. En l’absence d’un accord avec le FMI, reste à voir quelles politiques économiques adopteront les prochains gouvernements, soit sans les contraintes habituellement imposées par l’institution financière internationale. A jeter un coup d’œil sur les 20 dernières années, je dirais que certains risques existent, de ce point de vue, mais je crois que nous devons passer outre et arriver à nous débrouiller par nos propres moyens. »



    Le FMI prévoit pour la Roumanie une croissance du PIB de 2,7% en 2015 et de 2,9%, en 2016 . Cette croissance reposera sur la consolidation de la consommation des ménages, sur la toile de fond d’une augmentation du salaire réel, de la baisse du prix du pétrole et de certains taux d’intérêt qui ont atteint des niveaux minimum record. (trad. : Dominique)

  • Avec ou sans le FMI?

    Avec ou sans le FMI?

    Les experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale ont examiné la mise en application de l’accord de type préventif, qui s’achèvera cet automne, d’un montant de près de 2 milliards d’euros. Puisque les autorités roumaines n’ont pas encore retiré d’argent sur ce crédit, plusieurs voix au sein du gouvernement jugent inutile la prolongation de cet accord. La question pourrait être tranchée au mois d’avril, lorsque la délégation des bailleurs de fonds internationaux sera de retour à Bucarest.



    Selon le premier ministre roumain, Victor Ponta, à cette même occasion on abordera aussi le sujet des différends majeurs qui opposent les deux parties, à savoir la majoration du prix du gaz et la restructuration des industries productrices d’énergie à base de charbon. Victor Ponta : « Il y a plusieurs choses que nos partenaires internationaux ont estimé réalisables. En 2014, le Produit intérieur brut est revenu au niveau d’avant la crise et ce moment de croissance continue de se consolider. Ce sont la consommation des ménages et le volume considérable des exportations qui ont soutenu la relance de l’économie. L’important c’est que toutes les mesures que nous continuerons d’adopter puissent nous permettre de nous maintenir sur cette voie. Le Code fiscal, un taux croissant d’absorption des fonds européens et la levée de toutes les barrières bureaucratiques nous aident en ce sens. Nous avons un accord avec les institutions internationales que nous souhaitons finaliser à bien. Nous n’avons pas signé hier la lettre d’intention, en raison de deux aspects qui nécessitent des négociations plus poussées. Ces aspects, il faut les repenser dans l’intérêt de ceux dont le vote nous a propulsés au gouvernail du pays. Le premier est lié au prix du gaz pour les consommateurs domestiques. Nous voulons tout d’abord avoir la certitude que la hausse de ce prix est vraiment nécessaire, alors qu’à l’échelle mondiale la tendance des tarifs de l’énergie est à la baisse. Ensuite, il faut voir si ce prix est supportable ; sinon, en novembre-décembre, les ménages et les Centrales de production d’énergie thermique pour la population risqueront de se retrouver dans l’impossibilité de régler leurs factures. Le second aspect porte sur le fait que, selon moi, la Roumanie a besoin de produire de l’électricité à base de charbon. Cette histoire de fermeture des mines et des centrales à charbon ne date pas d’hier. Je ne cesse de l’entendre depuis les années 96-97, je crois. Moi, je suis d’avis qu’il ne faut pas les fermer, qu’il faut produire de l’énergie aussi bien dans les centrales hydroélectriques et nucléaires ou à base de sources renouvelables, que dans les centrales à charbon, à condition, bien sûr, que ces dernières soient modernisées, plus efficaces et que l’on fasse les investissements environnementaux nécessaires ».



    Parmi les opérateurs économiques figurant sur la liste noire des créditeurs on retrouve le Groupe Energétique Oltenia (sud), qui comporte aussi des exploitations de lignite et des centrales thermiques pouvant couvrir plus de 40% du besoin national en énergie électrique. En sa qualité de conseiller du premier ministre et d’ancien ministre dans les gouvernements de gauche antérieurs, Ionel Blănculescu insiste sur l’obligation qui incombe à l’Exécutif social-démocrate de protéger ses citoyens : « Il y a des arguments très clairs à l’appui. Le FMI se doit de comprendre que les 26.000 salariés qui, dans l’économie horizontale, soutiennent les quelque 40 à 50.000 salariés du secteur d’Etat, ne peuvent pas être licenciés du jour au lendemain, que l’on ne peut pas fermer ces unités d’un jour à l’autre et que la solution est celle suggérée par le premier ministre, à savoir un programme viable de modernisation et d’amélioration de leur efficacité, au travers d’une gestion plus performante. Pour ce qui est du tarif du gaz, notamment du gaz fourni aux consommateurs domestiques et aux centrales de production d’énergie thermique pour la population, je pense que trop de hâte nuit. La Roumanie ne devrait pas se presser de changer totalement la tendance, en majorant ce prix, alors qu’à l’échelle internationale il a énormément baissé. En fin de compte, la population mérite elle aussi de bénéficier de cette tendance décroissante du prix du gaz, du brut et du pétrole, aussi longtemps qu’elle durera ».



    L’analyste économique Radu Soviani estime que la question de la prolongation de l’accord de la Roumanie avec le FMI ne sera pas tranchée avant deux mois: « A mon avis, l’absence d’une lettre émanant du FMI constatant l’accomplissement des engagements assumés par la Roumanie est source d’incertitude dans l’immédiat. Que signifie cette incertitude? D’une part, le fait que le FMI n’étant pas certain qu’il y ait des faits négatifs, l’accord n’est pas déclaré de facto comme étant suspendu, même s’il l’est, en pratique. D’autre part, cela signifie aussi que le cabinet de Bucarest n’est pas certain qu’il y ait des choses positives. Il ne reste plus qu’à patienter jusqu’en avril pour voir comment se matérialiseront ces inconnues ».



    Le président du Conseil fiscal, Ionuţ Dumitru, affirme que les opinions exprimées par les experts du FMI au sujet des groupes énergétiques mettent au jour un problème plus ample, qui grève depuis longtemps le développement de économie roumaine. Il s’agit de l’inefficacité des entreprises publiques. Au nom de l’opposition libérale, l’ancien ministre de Finances Gheorghe Ialomiţianu se dit convaincu que l’absence d’une lettre d’intention prouve que « le gouvernement en place n’a rien fait de ce à quoi il s’était engagé. » (trad.Mariana Tudose )



  • A la une de la presse roumaine – 13.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 13.02.2015

    Les quotidiens de Bucarest commentent les résultats du sommet de la dernière chance de Minsk. La situation en Ukraine a également figuré à l’agenda du Conseil Européen de Bruxelles, le premier auquel participe le président roumain Klaus Iohannis. Entre temps aux Etats-Unis, le premier ministre Victor Ponta a rencontré des représentants de grandes entreprises américaines, alors que les compagnies mammouth à capital d’Etat se confrontent à de nombreux problèmes, malgré trois accords avec le FMI. Déjà les mineurs de la région d’Olténie menacent de déclencher la grève.




  • Jurnal românesc – 13.02.2015

    Jurnal românesc – 13.02.2015

    Senatorii au adoptat, joi, proiectul de lege pentru modificarea şi completarea Legii nr.156/2000 privind protecţia cetăţenilor români care lucrează în străinătate. Propunerea legislativă vizează îmbunătăţirea cadrului legal pentru desfăşurarea activităţii de mediere a forţei de muncă în străinătate, precum şi stabilirea unor măsuri de gestionare şi coordonare a mobilităţii forţei de muncă în afara graniţelor ţării şi de prevenire şi combatere a migraţiei ilegale. În proiectul de act normativ sunt introduse reglementări precum definirea agentului de ocupare a forţei de muncă şi stabilirea clară a ariei de activitate; interzicerea perceperii de către agenţii de ocupare a forţei de muncă de la solicitanţii locurilor de muncă a unor tarife de mediere, comisioane, garanţii sau orice alte taxe, inclusiv cele pentru transport; obligativitatea încheierii şi în limba română a contractelor individuale de muncă în forma scrisă.



    La Curtea de Argeş a avut loc, vineri, ceremonia de plecare în misiune în Afganistan a militarilor Batalionului 33 Vânători de Munte Posada”. Militarii vor fi dislocaţi în perioada 15 martie -15 septembrie. Ei vor executa operaţiuni de sprijinire a păcii pentru protecţia bazei militare Kandahar, consilierea forţelor de securitate afgane şi realizarea unui climat de securitate necesar stabilităţii politice şi sociale. Vânătorii de munte din Curtea de Argeş au mai participat la patru misiuni internaţionale în teatrele de operaţiuni din Irak şi Afganistan. În timpul misiunilor, cinci militari ai Batalionului 33 Vânători de Munte Posada” au căzut la datorie.



    Produsul intern brut al României, în 2014, a fost mai mare cu 2,9% comparativ cu anul precedent, potrivit estimării publicate, vineri, de Institutul Naţional de Statistică. În trimestrul IV din 2014, PIB-ul a fost mai mare cu 0,5%, comparativ cu trimestrul anterior. Recent, FMI a arătat că economia românească va creşte cu 2,7% în acest an. Aceleaşi date INS arată că inflaţia anuală în România a coborât la un nou minim istoric, de 0,41%, în ianuarie 2015, după ce la finalul anului trecut a fost de 0,83%. Comparativ cu luna anterioară, în ianuarie 2015 preţurile de consum au crescut cu 0,43%, iar creşterea medie a preţurilor de consum în ultimele 12 luni, faţă de precedentele 12 luni, este de 1%.



    Peste 1,7 milioane de numere de telefon au fost portate, în România, din octombrie 2008 până la finele anului trecut, cele mai multe portări — o treime — fiind înregistrate în 2014. Dintre acestea, 74% au fost pe segmentul telefoniei mobile, potrivit datelor anunţate de autoritatea de reglementare în telecom. Datele statistice arată că cei mai interesaţi să schimbe operatorul, dar care vor să îşi păstreze numărul de telefon sunt utilizatorii cu abonament (aproximativ 67% din total), în timp ce 33% dintre cei ce au ales să îşi schimbe furnizorul de servicii folosesc cartele preplătite. Site-ul www.portabilitate.ro oferă detalii cu privire la paşii care trebuie urmaţi pentru a porta un număr de telefon, răspunsuri la întrebări care apar frecvent în situaţia portării numerelor, dar şi sfaturi pentru a evita posibilele probleme care pot interveni pe parcursul procesului de portare.

  • Cu sau fără FMI?

    Cu sau fără FMI?

    Economia românească a corectat, în mare parte, dezechilibrele interne şi externe, prin intermediul unui mix de politici macroeconomice solide, dar e, încă, vulnerabilă la şocuri externe — au conchis experţii internaţionali la sfârşitul misiunii de evaluare. Emisarii FMI, Comisiei Europene şi Băncii Mondiale s-au aflat la Bucureşti până pe 10 februarie, pentru a examina aplicarea acordului stand-by preventiv, ce se încheie în toamnă şi are o valoare de circa două miliarde de euro.



    Autorităţile române n-au accesat, până acum, fonduri în contul acestui acord şi nu sunt puţine vocile din Guvern care apreciază că prelungirea lui n-ar mai avea rost. Problema ar putea fi tranşată în aprilie, când delegaţia creditorilor va reveni la Bucureşti şi când, susţine premierul Victor Ponta, se vor relua şi discuţiile asupra celor două diferende majore dintre părţi: creşterea preţului pentru gazele naturale şi restructurarea industriilor producătoare de energie pe cărbune.


    Victor Ponta: Sunt multe lucruri pe care partenerii noştri internaţionali le-au apreciat ca fiind realizate. În 2014, produsul intern brut a revenit la nivelul anterior crizei, iar momentul de creştere se consolidează. Consumul privat şi exporturile puternice au susţinut relansarea economică. Important este ca prin toate măsurile pe care le adoptăm în continuare, să păstrăm această direcţie, şi Codul fiscal, şi creşterea absorbţiei de fonduri europene, şi îndepărtarea tuturor barierelor birocratice ne ajută în acest sens. Avem acord cu instituţiile internaţionale. Vreau să-l finalizăm cu bine. Nu am semnat ieri scrisoarea de intenţie pe două lucruri pe care trebuie să le negociem mai bine şi să le gândim în interesul celor care ne-au ales şi ne-au trimis aici, la guvernare. În primul rând, preţul gazelor la consumatorii casnici. Vreau să fim siguri, pe de o parte, că este necesar să mărim preţurile, în condiţiile în care preţurile mondiale la energie au scăzut şi în al doilea rând, că sunt suportabile, pentru că altfel, în noiembrie – decembrie, o să ne trezim că şi oamenii şi CET-urile nu pot să-şi plătească facturile. Al doilea lucru, eu cred că România are nevoie de energie electrică produsă pe cărbune. Povestea asta cu să închidem minele şi centralele pe cărbune este o poveste veche. Cred că de prin anii 96- 97 tot trebuie să închidem. Or, eu zic că nu trebuie să închidem. Eu zic că trebuie să avem energie şi hidro, şi nucleară, şi regenerabile şi cărbune, dar cu restructurările şi cu eficientizarea, şi cu investiţiile în mediu necesare.”



    Între agenţii economici de pe lista neagră a creditorilor figurează şi Complexul Energetic Oltenia, care include exploatări de lignit şi termocentralele ce pot asigura peste 40% din necesarul de energie electrică al României. Consilier al premierului şi el însuşi fost ministru în precedentele guvernări de stânga, Ionel Blănculescu insistă asupra obligaţiei Executivului social-democrat de a-şi proteja cetăţenii: Sunt argumente foarte clare. FMI trebuie să înţeleagă că cei 26.000 de salariaţi, care pe orizontala economiei asigură, poate, alţi 40 – 50.000 de salariaţi din zona de stat, nu pot fi trimişi peste noapte acasă, nu pot fi închise peste noapte aceste entităţi şi că, într-adevăr, ceea ce premierul a sugerat, şi anume un program raţional de restructurare, de eficientizare, cu un management mai performant al acestor instituţii, dar, în timp, reprezintă o rezolvare. Iar pe de altă parte, la al doilea element de disensiune, şi anume preţul la gaze naturale pentru, în special, consumatorul casnic şi pentru CET-uri, într-adevăr, şi aici cred că graba strică treaba şi nu cred că trebuie, pe fondul reducerii imense la nivel internaţionalal preţului la aceste resurse, România să grăbească şi să schimbe total trendul în ceea ce priveşte creşterea acestor preţuri. Până la urmă, şi populaţia României trebuie să se bucure o perioadă, cât va fi, de acest trend de descreştere a preţurilor la tot ce înseamnă gaze, ţiţei, petrol.”



    Analistul economic Radu Soviani apreciază că urmează două luni de nesiguranţă, înainte ca părţile să tranşeze dilema prelungirii sau nu a acordului României cu FMI: Din punctul meu de vedere, faptul că nu există o scrisoare prin care Fondul Monetar Internaţional să constate că România şi-a îndeplinit angajamentele asumate reprezintă o formă de incertitudine pentru perioada următoare. Ce înseamnă această incertitudine? Înseamnă că în acest moment Fondul Monetar Internaţional nu are certitudinea unor lucruri negative, fapt pentru care acordul de facto nu este declarat deraiat, deşi el este deraiat, iar pe de altă parte pentru Guvernul României înseamnă că nu are certitudinea lucrurilor pozitive. Şi atunci avem o stare de aşteptare până în luna aprilie şi în luna aprilie vom vedea în ce sfere se vor materializa necunoscutele.”



    Preşedintele Consiliului Fiscal, Ionuţ Dumitru, spune că opiniile exprimate de experţii FMI asupra complexurilor energetice scot în evidenţă o problemă mai amplă, care afectează de mult timp dezvoltarea economică a României: lipsa de eficienţă a companiilor cu capital de stat.



    Iar în numele opoziţiei liberale, fostul ministru de Finanţe Gheorghe Ialomiţianu se declară convins că lipsa unei scrisori de intenţie ar fi proba că actualul guvern n-a făcut nimic din ceea ce s-a angajat.”