Tag: FMI

  • 16.01.2014

    16.01.2014

    Schengen — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, discute aujourd’hui, à Bruxelles, avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, principalement de l’adhésion de la Roumanie à Schengen. La rencontre a lieu à la demande du chef de l’Etat roumain. Il a déclaré hier, lorsqu’il a accueilli les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest que, pour la Roumanie, l’accès à Schengen était un point fort de l’intégration à l’UE et que le pays n’accepterait pas de critères autres que techniques en vue de l’admission. Prévue en 2011, l’accession de la Roumanie à Schengen a été ajournée à maintes reprises, à cause de l’opposition de certains Etats membres, qui ont exigé des réformes encore plus profondes en matière de Justice et d’intensification de la lutte anticorruption. A l’agenda des discussions entre les deux dirigeants l’on retrouve aussi l’association de la République de Moldova à l’UE et le développement du Corridor sud d’alimentation en gaz du marché européen.



    Justice – Les déclarations du premier ministre roumain, Victor Ponta, au sujet de la condamnation à une peine de prison ferme d’un de ses prédécesseurs, Adrian Năstase, dans une affaire de corruption, ont affecté l’indépendance du système judiciaire. C’est la conclusion d’un rapport approuvé aujourd’hui par vote par le plénum du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le document a été élaboré par l’Inspection judiciaire, suite aux saisines de la Section pour juges et par la Section pour procureurs du CSM. Le premier ministre Victor Ponta a déclaré, le 6 janvier, jour où Năstase a appris le contenu de l’arrêt le visant, qu’il était un condamné politique, une victime de ce qu’il a appelé le régime du chef de l’Etat, Traian Băsescu, et a comparé son dossier à celui de l’ancien premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko. Năstase, premier ministre entre 2000 et 2004, occupe les fonctions de président du Conseil national du PSD, principale formation politique en Roumanie, dirigée par Victor Ponta.



    Accord – L’équipe d’experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale arrivera mardi prochain à Bucarest pour une nouvelle évaluation de l’accord conclu l’année dernière et pour compléter la première évaluation. Le comité directeur du FMI a ajourné en décembre la discussion concernant l’évolution de l’accord avec la Roumanie, vu que le président Traian Băsescu a refusé de signer la dernière lettre d’intention. Il n’était pas d’accord avec l’introduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant. Son application a été ajournée de 3 mois par le gouvernement. La Roumanie a en ce moment un accord de 4 milliards d’euros avec le FMI et l’Union européenne, mais elle n’a pas l’intention de retirer de fonds. Le but de l’accord, c’est de protéger le pays de certains chocs éventuels sur les marchés financiers et d’aider à la réduction des coûts de financement.



    Recherche — Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur de Roumanie, Mihnea Costoiu, a discuté, à la fin de sa visite aux Etats Unis, avec William Colgrazier, conseiller en sciences et technologie du secrétaire d’Etat américain John Kerry, ainsi qu’avec d’autres officiels de Washington. Les discussions ont été ciblées sur la coopération dans le domaine de la recherche appliquée et de l’enseignement supérieur entre les institutions roumaines et américaines. Dans le courant de la visite, Mihnea Costoiu a discuté avec des représentants de plusieurs universités américaines de la conclusion de partenariats dans le domaine de l’éducation. Il a déclaré que l’Agence spatiale américaine, la NASA, mènera des projets conjoints avec l’agence roumaine ROSA.



    Ventes – Les ventes d’automobiles Dacia, marque roumaine détenue par le constructeur français Renault, ont connu, en 2013, la plus grande percée dans l’UE. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes de Dacia ont grimpé, l’année dernière, de plus de 23%, jusqu’à près de 300.000 unités. En décembre, la part de marché du label roumain dans l’espace communautaire est arrivée à 3,2%, selon les données de l’Association.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep s’est qualifiée aujourd’hui, au second tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi de Grand schelem de l’année, après avoir disposé de l’Américaine Varvara Lepchenko. La prochaine adversaire de Halep, tête de série n° 11, c’est Zarina Dias, du Kazahstan. Et c’est toujours à Melbourne qu’une autre Roumaine, Monica Niculescu, s’est qualifiée, elle aussi, au 3e tour, après une victoire surprenante devant l’Allemande Sabine Lisicki, 15e mondiale. Dans son prochain match, Niculescu rencontrera la Russe Ekaterina Makarova, 22e mondiale. Chez les messieurs, le Roumain Victor Hănescu joue aujourd’hui au 3e tour, contre le Canadien Milos Raonic, 11e au classement mondial.

  • 14.01.2013 (mise à jour)

    14.01.2013 (mise à jour)

    Immigration — Les Roumains du Royaume Uni n’abusent pas du système de prestations sociales, ils y contribuent, a souligné l’ambassadeur roumain à Londres, Ion Jinga, dans un article publié dans l’édition en ligne du Daily Telegraph. Il a souligné que la Grande Bretagne n’est pas l’unique pays de l’UE qui s’inquiète au sujet de l’abus d’aides sociales. Ion Jinga a cité en ce sens un récent rapport de la Commission européenne publié par le Financial Times qui n’a pas trouvé de preuve concrète démontrant le fait que les immigrants de l’UE utilisent les prestations sociales du Royaume-Uni plus que les autres habitants du pays. Selon ce rapport, a affirmé Jinga, sur les 120 mille Roumains qui habitent au Royaume-Uni, seuls 1,4% reçoivent des aides sociales.



    Finances — La Commission européenne critique les autorités de Bucarest pour la manière déficitaire par laquelle elles ont conçu la première version de l’accord de partenariat pour l’absorption des fonds européens pour la période 2014 — 2020. L’exécutif communautaire estime que la stratégie de la Roumanie au sujet de l’accès aux fonds structurels est entre autres dépourvue de vision stratégique et trop floue. Bucarest a promis de prendre en compte les estimations de Bruxelles.



    Economie — La croissance économique enregistrée en 2013 par la Roumanie a été de près de 3%, dépassant les prévisions du gouvernement, dans les conditions d’une relance de la consommation au quatrième trimestre, a déclaré ce mardi pour Bloomberg le ministre roumain délégué au budget, Liviu Voinea. Il a précisé que la précédente lettre d’intention envoyée par le cabinet de Bucarest au FMI et la nouvelle lettre qui sera débattue ce mois devraient recevoir l’aval du Comité de direction de cette institution financière internationale au printemps 2014. A la fin de l’année dernière, le président roumain Traian Băsescu avait refusé de signer la lettre d’intention en raison d’une dispute en marge de l’accise sur les carburants. Une mission du FMI est attendue à Bucarest au cours de la seconde moitié du mois de janvier.



    Exploitation minière — Le ministre roumain de la culture, Gigel Ştirbu, a déclaré ce mardi devant la Commission de culture du Sénat de Bucarest que le ministère qu’il dirige ne sera pas d’accord avec l’exploitation des mines d’or de Roşia Montană tant qu’il n’a pas la certitude que le patrimoine culturel de la région sera préservé. Il a également affirmé détenir une étude réalisée par des spécialistes britanniques à la demande du Ministère roumain de la culture concernant la possibilité que Roşia Montană soit inscrite sur la liste du patrimoine universel de l’UNESCO. L’éventuelle exploitation des minerais aurifères de Rosia Montana (au centre de la Roumanie) en utilisant des technologies à base de cyanure a déclenché vers la fin 2013 d’amples protestations aussi bien dans le pays qu’à l’étranger.



    Droits humains — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, sollicite à la mission de l’OSCE en République de Moldova (pays ex-soviétique à population majoritairement roumanophone) et aux autres institutions responsables d’intervenir afin d’assurer à tous les élèves moldaves la possibilité de choisir librement le roumain comme langue d’étude. Cette demande fait suite aux pressions exercées par les autorités de la région séparatiste pro-russe de Transnistrie sur les écoles où l’on enseigne en roumain. Les comptes d’un lycée ont été bloqués, ce qui risque d’en paralyser l’activité. Le président Băsescu estime que les actions répressives dirigées contre le corps enseignant, les parents et les élèves de ces écoles sont inacceptables et constituent une violation des droits de l’homme. Rappelons que la Transnistrie est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992, au bout d’un conflit armé qui a fait plusieurs centaines de morts et qui s’est achevé après l’intervention militaire russe.



    Visite — La visite, effectué la semaine dernière à Bucarest par l’émissaire du gouvernement américain, la sous-secrétaire d’Etat Victoria Nuland exprime la profonde inquiétude se Washington à l’égard de l’Etat de droit en Roumanie, a déclaré mardi le président roumain Traian Basescu, lors d’une conférence de presse. Il a précisé que, par les déclarations et la législation, l’actuel pouvoir exécutif et la majorité parlementaire de Bucarest continuent d’attaquer l’indépendance de la justice, ce qui pourrait entraîner une longue période d’isolement du pays sur le plan international. Le président de la République a également affirmé qu’en décrédibilisant la justice, la Roumanie risque de faire un pas en arrière, au niveau de l’an 2000, lorsque plusieurs questions avaient été soulevées sur le respect des «critères de Copenhague» requises pour l’adhésion à l’UE.



    Sondage – Le taux de confiance des Roumains dans l’UE a augmenté de 7% en 2013 par rapport à 2012, pour se chiffrer à 46% de la population du pays, malgré les campagnes médiatiques et politiques négatives. La hausse la plus significative a été enregistrée parmi les jeunes de 15 à 30 ans, ou ce taux a augmenté de 10% jusqu’à 57%, selon un sondage réalisé par Gallup. Au niveau européen, des baisses significatives ont été enregistrées notamment dans les pays ayant bénéficié de l’aide financière de l’Union : Portugal, Espagne, Chypre et Grèce. Au pôle opposé se trouvent le Luxembourg, l’Allemagne et la Belgique.



    Culture – Les Roumains célèbrent mercredi, la fête de la culture nationale. Le 150e volume de la collection Oeuvres fondamentales du poète national Mihai Eminescu sera lancé à l’Académie roumaine. Récitals de poésie, concerts, expositions de peinture et de livre comptent également parmi les évènements organisés en Roumanie et à l’étranger, notamment à Sofia, Paris, Berlin et Stockholm. Marquée depuis 2011, la Journée de la culture nationale est organisée le 15 janvier, date de naissance de Mihai Eminescu.


  • Retrospective économique 2013 – 3e partie

    Retrospective économique 2013 – 3e partie

    La compagnie belge VCST a inauguré le 8 juillet à Alba Iulia(centre-ouest) une fabrique de composantes auto, un investissement estimé à quelques 30 millions d’euros. Dans cette fabrique de Alba Iulia on produit des roues dentées pour l’industrie auto pour des clients tel DAF, FORD, PERKINS, VOLKSWAGEN et THYSSENKRUPP.



    Le 31 juillet les autorités roumaines ont convenu avec le FMI et la CE un nouvel accord préventif pour deux années qui totalise quatre milliards d’euros, montant également reparti aux deux institutions financières internationales. Le chef de la mission du FMI en Roumanie, Andrea Schaechter , a apprécié les progrès enregistrés par la Roumanie dans le cadre des deux accords conclus avec le FMI et a montré que les déséquilibres fiscaux et extérieurs ont été réduits et les marchés financiers « ont en pris note et le taux des intérêts baissant de façon significative ». En même temps des reformes structurelles ont été initiées comme , par exemple, l’introduction du nouveau cadre de règles et de formation des prix dans le secteur énergétique — a, encore, dit la chef de la mission du FMI en Roumanie.



    Fin août, on a inauguré les travaux de construction du gazoduc Iasi-Ungheni entre la Roumanie et la République de Moldova en présence du premier ministre roumain Victor Ponta et celui de la République de Moldova, Iurie leancà et du commissaire européen à l’énergie Güntzer Oettinger Le gazoduc devrait être finalisé pendant la première moitié de l’année qui vient de commencer.



    Le 1-er septembre on a réduit la Taxe sur la Valeur Ajoutée appliquée au pain de 24% à 9%, l’impact négatif de cette mesure calculé pour 100 millions de lei(22,5 millions d’euros) a été compensé par la hausse, à partir de septembre, des accises appliquées à l’alcool et par l’introductions d’accises aux produits de luxe tels les voitures dont la capacité cylindrique excède 3000 cmc, les bijoux, les objets en or, représentant des revenus supplémentaires estimés pour l’année à 300 millions de lei (67,5 millions d’euros). D’autres biens de luxe qui se sont vus appliquer des accises sont les yachts, les montres de luxe et certains types d’armes utilisés par les personnes physiques.



    La société allemande CONTINENTAL a inauguré le 1-er octobre dans la Parc Industriel Ghimbav-Brasov une fabrique de pompes d’alimentation en combustibles pour les voitures après un investissement de 40 millions d’euros. CONTINENTAL a investi en Roumanie jusqu’à la fin de 2012 plus de 700 millions d’euros ayant quelques 12 000 salariés à l’échelon local. Le groupe détient en Roumanie 7 unités de production et trois centres de recherche –développement à Timisoara, Sibiu, Carei, Nàdab, Brasov et Iasi.



    Le fond américain d’investissements FRANCISCO PARTNERS a acheté intégralement au début du mois d’octobre la compagnie AVANGATE, fournisseur local de solutions et services pour la distribution électronique de logiciels, partie du groupe de société GeCAD détenu par l’homme d’affaires Radu Georgescu, la valeur de cette transaction étant confidentielle. AVANGATE a transféré son siège de Sillicon Valley en 2011, année pendant laquelle elle a reçu un investissement de 4 millions d’euros du fond 3TS CAPITAL PARTNERS pour un paquet minoritaire d’actions. Avec ses plus de 20 ans d’expérience dans la construction des compagnies technologiques, Radu Georgescu est devenu connu à l’échelon international en 2003 après avoir vendu l’antivirus RAV produit pour MICROSOFT par sa compagnie.



    Le producteur d’électroménagers ARCTIC, partie du groupe turque ARCERLIK a inauguré le 31 octobre une nouvelle ligne de productions de frigos dans sa fabrique de Gàesti(sud) à la suite d’un investissement de 24 millions d’euros qui va mener à la création de 400 nouveaux emplois dans les 5 années à venir. De ce montant, 10,2 millions représentent l’aide de l’Etat, le restant étant les fonds propres de la compagnie. ARCTIC a amplifié sa production de 25% jusqu’à un niveau de 2,5 millions d’unités chaque année , respectivement des congélateurs horizontaux et appareil frigorifiques verticaux frappés du label ARCTIC destinés, surtout, au marché local et BEKO destinés à l’exportation. Depuis 2002 lorsque nous avons acheté ARCTIC nous y avons investi 108 millions d’euros dans la fabrique de Gàesti — a déclaré le directeur du groupe ARCELIK, Levent Carkiroglu.



    Le 1-er novembre on a fait l’annonce que le producteur roumain de gaz naturel ROMGAZ a vendu 15% de ses effectifs à travers une offre initiale à la Bourse de Valeurs Bucarest contre 1,7 milliards de lei(quelques 382,8 millions d’euros) , près du maximum envisagé. Les actions ROMGAZ sont listées depuis mardi 12 novembre à la Bourse de Valeurs Bucarest, la même date du début des transactions de certificats de dépôt au niveau du marché de londres.



    Le producteur de tubes pour l’industrie pétrolière TENARIS enregistré au Luxembourg a achevé le 20 novembre la première partie d’un investissement total de 62 millions de dollars dans sa fabrique de Zalàu(nord-ouest) mettant en fonction une ligne de productions de tubes pour l’industrie du pétrole et du gaz. TENARIS a investi plus de 300 millions de dollars dans ses opérations de Roumanie à partir de 2006. Le groupe TENARIS détient en Roumanie une fabrique de tubes métalliques à Zalàu, une aciérie à Càlàrasi (sud-est) et un centre de services à Ploiesti(sud).



    La compagnie allemande BOSCH a inauguré fin novembre son nouveau centre de recherches et développement du parc Industriel TETAROM III de la commune de Jucu (département de Cluj — centre-ouest) qui va engager 325 personnes. Jusqu’à présent, le groupe BOSCH détient en Roumanie des facilités de production dans quatre villes : Bucarest, Blaj, Cluj et Timisoara.



    Le 22 novembre, l’agence d’évaluation financière STANDARD AND POORS a amélioré la perspective de la note de la Roumanie de « stable » à « positif » et a confirmé son qualificatif « BB plus ». L’agence remarque la hausse significative des exportations, la consolidation fiscale et la stabilité du secteur financier mais, en égale mesure, attire l’attention dur le bas niveau d’absorption des fonds européens, sur la baisse des investissements étrangers et le risque que le Gouvernement ne tienne pas ses engagements de réforme avant les élections programmées l’année prochaine.



    Le 3 décembre, la Société AUTOMOBILE DACIA — GROUPE RENAULT de Mioveni (dans le sud) a fabrique la voiture DUSTER portant le numéro 500 000 , ce modèle représentant 40% de la production quotidienne du producteur. Le véhicule en question a été livré à un client habitant la France, principal marché d’exportation pour ce modèle. Pendant les presque 4 ans depuis son lancement , 95% de la production du modèle DUSTER a été exporté, principalement, dans les pays de l’Europe Occidentale.


    Ainsi prend fin la rétrospective chronologique de RRI des principaux événements de l’année économique 2013… (trad.: Costin Grigore)


  • L’année économique 2013 – première partie

    L’année économique 2013 – première partie

    L’année 2013 qui continue de se trouver en Roumanie sous le signe de l’austérité budgétaire finit, selon les prévisions du Fond Monétaire International et de la Commission Européenne, sur une croissance économique de 2,2%, une des plus grandes de l’Union Européenne. Pendant les neuf premiers mois de cette année l’économie roumaine a enregistré une croissance de 2,7% par rapport à la même période de l’année précédente, cela à la suite des résultats de l’agriculture.



    Le déficit budgétaire va s’encadrer dans la limite de 2,6% du PIB — garantissent les autorités de Bucarest aux termes de l’accord avec le Fond Monétaire International. L’exécution du budget après les dix premiers mois de l’année s’est conclue avec un déficit de 1,21% du PIB et jusqu’à la fin de l’année 2013 va s’inscrire sûrement à 2,8% – affirment les représentants de l’Exécutif roumain tandis que l’inflation a baissé plus vite que les attentes de l’année, le niveau de cet indicateur étant estimé à 2%.



    Aujourd’hui ainsi que dans les deux éditions suivantes de notre volet nous vous présentons une chronologie des principaux événements économiques de l’année qui est sur le point de finir.



    Le 7 janvier, le Conseil d’Administration de la Banque Nationale Roumaine (BNR) a maintenu le taux de l’intérêt de politique monétaire à 5,25% par an. Mais, à partir du mois de juin jusqu’à novembre, l’intérêt de la politique monétaire a été progressivement diminuée jusqu’à 4% par a n. Les analystes avaient anticipé la décision de la banque nationale et prévoient la diminution de cet intérêt clé à 3,75% l’année prochaine. Quant aux réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei, ces analystes estiment que celles-ci vont baisser de 15% à 12% et pour les devises fortes, la valeur continuera d’être de 20%. « L’ajustement graduel des conditions monétaires vise la maintien à un niveau soutenable de la stabilité des prix à moyen terme selon la cible annuelle à un niveau bas et au redressement sain et durable des crédits du secteur privé » – montre-t-on dans un communique de la BNR.



    La compagnie américaine ALVOGEN a annoncé le 31 janvier l’achat du fond d’investissements ADVENT du producteur de médicaments génériques LABORMED de Bucarest qui est devenu le centre d’affaires du groupe américain en Europe Centrale et de l’Est. « Notre objectif principal en matière d’acquisitions stratégiques est celui de trouver de nouvelles opportunités pour accroître notre portefeuille de produits et notre capacité de production ainsi que de nous élargir et nous développer sur d’autres marchés clés » – a déclaré à la date en question Robert Wessman, PDG de ALVOGEN. Le producteur LABORMED a été fondé en 1991 par un groupe de médecins et pharmaciens roumains et, en mai 2007, ils ont inauguré , aussi, une fabrique à Bucarest par le biais d’un investissement greenfield de 13 millions d’euros et en février 2008, LABORMED a été rachetée par le Fond d’Investissements ADVENT contre 123 millions d’euros.



    Début mars, la société italienne DeLonghi a entamé la production d’électroménagers dans sa fabrique du parc industriel TETAROM III de Jucu, au département de Cluj (centre-ouest) son investissement étant de quelques 30 millions d’euros et se déroulant sur un emplacement acheté en 2012 par NOKIQ.



    Le 5 mars, la Société Automobiles DACIA Groupe Renault de Mioveni (sud) a lancé au Salon Auto de Genève le nouveau modèle LOGAN MCV et la série intitulée DUCSER AVENTURE. Les ventes DACIA à l’échelon global ont augmenté en 2012 de 4,8% vis-à-vis de l’année antérieure jusqu’à presque 360 milliers de véhicules dont plus de 6% ont été vendus en Roumanie où la compagnie a maintenu sa position de leader. Les marché les plus importants sont en France, en Allemagne, en Algérie , en Turquie et en Italie. En 2012 le constructeur détenu par la groupe français RENAULT a lancé les nouveaux modèles LOGAN, SANDERO et SANDERO STEPWAY.



    Le 19 mars la compagnie allemande SAP a inauguré à Timisoara(ouest) un centre fournissant de service et de consulting premium pour des clients d’Europe, du Moyen Orient et Afrique, le deuxième lancé par cette compagnie en Roumanie après celui de Bucarest. SAP Roumanie a été fondé en 2002, son activité étant concentrée sur les ventes et le marketing ainsi que sur le développement des versions localisées des solutions du producteur allemand.



    Le 28 mars la société autrichienne HOLTZINDUSTRIE SCHWEIGHOFER a annoncé son investissement de 150 millions d’euros dans une fabrique de transformation du bois dont la mise en fonction est prévue pour 2014 dans le département de Covasna (centre) dans la localité Reci. A la suite de cet investissement on va créer 650 nouveaux emplois. Cette société autrichienne a investi en Roumanie plus de 300 millions d’(euros ayant un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros par an. Le groupe détient 4 fabriques de transformation du bois à Sebes, Ràdàuti, Siret et Comànesti.



    Au mois d’avril, la compagnie américaine FORD a entamé la production d’un nouveau moteur essence ECOBUST de 1,5 litres dans sa fabrique de Craiova (sud). Jusqu’à la fin 2013, six usines FORD d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord vont produire des moteurs ECOBUST augmentant au triple le nombre des fabriques qui produisaient de tels moteurs en 2010 — montrait, au moment respectif, un communiqué de la compagnie. La fabrique de Craiova produit également le moteur de un litre ECOBUST, disponible en deux variantes, de 100 et de 120 chevaux puissance et les voitures FORD B-Max. Chaque jour, la fabrique FORD de Craiova produit quelques 365 voitures et 450 moteurs.



    Le 17 avril on a annoncé que l’Etat roumain a transféré intégralement le paquet de 15% des actions de la compagnie de transport de gaz naturel TRANSGAZ mis en vente par offre secondaire à la Bourse de Valeurs Bucarest obtenant 315 millions de lei(72 millions d’euros). « C’est le point de départ pour les autres privatisations qui seront déroulées de la même façon » – affirmait alors le ministre délégué à l’énergie, Constantin Nità. Les investisseurs étrangers ont acheté 70% des titres mis en vente. « C’est un début encourageant qui montre que lorsqu’il y a une offre attrayante, le marché de capital de Roumanie dispose d’assez de liquidités. Le marché roumain de capital avait besoin d’une histoire de succès et le listing secondaire de TRANSGAZ est venu au moment opportun, comme une bouchée d’air frais » – a déclaré le président du Conseil d’Administration de la Bourse de valeurs Bucarest, Lucian Anghel. Dans notre prochaine édition rétrospective nous allons continuer la présentation chronologique des événements de l’année économique 2013. (trad.: Costin Grigore)

  • Bugetul 2014 a fost promulgat

    Bugetul 2014 a fost promulgat

    Falia comunicaţională dintre preşedinte şi primul ministru ameninţa să ducă România într-un blocaj. Conştienţi de acest pericol, cei doi au purtat, miercuri, o discuţie decisivă asupra bugetului de stat pe 2014, mai exact asupra controversatei accize suplimentare la carburanţi pe care executivul dorea să o introducă de la 1 ianuarie. În cele din urmă, compromisul a devenit posibil. Cabinetul Ponta a amânat cu trei luni aplicarea accizei, iar preşedintele a dat undă verde bugetului. Pentru premier, soluţia găsită este salutară. Victor Ponta: Un mic compromis, pentru a avea buget şi pentru a putea, de la 1 ianuarie, să plătim pensiile, să plătim salariile la medici, să dăm drumul la subvenţii, la toate lucrurile importante pe care ni le-am propus. Cred că, până la urmă, este un sacrificiu care merită făcut şi măcar să se dovedească că nu aveam nevoie de banii din acciză. Dacă va fi aşa, va fi cu atât mai bine”.



    Acciza suplimentară la carburanţi este contestată nu doar de preşedinte, care o vede drept o piedică în calea revigorării economiei şi o povară pentru populaţie, ci şi de transportatorii rutieri, primii afectaţi direct de creşterea preţului la carburanţi.



    Traian Băsescu a explicat că doreşte ca executivul să renunţe cu totul la această acciză, a cărei acceptare de către guvern o consideră o eroare în negocierile cu FMI Comisia Europeană. Traian Băsescu: Sunt convins că taxa poate fi evitată complet şi acesta va fi obiectivul meu în discuţiile cu FMI-ul şi cu UE din luna ianuarie eu nu voi valida nicio scrisoare către boardul FMI-ului în care se pune problema creşterii taxelor pe combustibili”.



    Traian Băsescu a precizat că lipsa accizei înseamnă o pierdere de doar 600 de milioane de lei(circa 140 de milioane de euro) la bugetul de stat, bani care, a sugerat preşedintele, ar putea fi luaţi, de exemplu, de la Ministerul Dezvoltării sau din impozitarea suplimentară pe gaze. Preşedintele spune că micşorarea evaziunii fiscale şi renunţarea definitivă la taxarea suplimentară a carburanţilor vor crea premizele reducerii CAS (contribuţia de asigurări sociale), cerută de companii şi promisă de guvern.



    Noua acciză la carburanţi era, în viziunea arhitecţilor bugetului, obligatorie pentru susţinerea bugetului şi menţinerea lui în deficitul de 2,2% din PIB, convenit cu instituţiile creditoare internaţionale. Bugetul este construit pe o creştere estimată de 2,2% din PIB, o inflaţie de 2,4 procente şi un curs euro/leu de 4,45.

  • La Roumanie et le FMI

    La Roumanie et le FMI

    Le Fonds Monétaire International n’ignore pas les divergence de vues entre le chef de l’Etat, Traian Băsescu et son premier ministre, Victor Ponta, au sujet des mesures nécessaires pour atteindre la cible de déficit agréée dans le cadre de l’accord de précaution récemment conclu par Bucarest. « Nous suivons de près les évolutions en Roumanie et attendons que les autorités se décident si elles souhaitent ou non modifier les politiques nécessaires pour atteindre cette cible » — a déclaré à Washington le directeur de communication du FMI, Jerry Rice. Ce dernier a également précisé que le paquet de mesures devrait être soumis au Conseil d’administration du FMI.



    Entre temps, à Bucarest, le président de la République, de centre-droit, et le chef du cabinet, de centre-gauche, ne sont pas près d’enterrer la hache de la guerre. D’un côté, le chef de l’Exécutif, Victor Ponta, attend la réponse de la Commission européenne portant sur l’éventuel ajournement de trois mois de l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euros sur le gasoil. Cette mesure, il aurait souhaité la mettre en place à compter de janvier 2014, en contrepoint à la majoration des salaires, des pensions de retraite et à la diminution des contributions sociales.



    De l’autre côté, début décembre, sur la toile de fond des craintes exprimées notamment par les transporteurs, le président Băsescu avait mis en garde contre le fait que si le gouvernement ne trouvait pas de solutions pour renoncer à l’accise majorée sur les carburants, il n’approuverait pas le budget de l’Etat 2014 sous sa forme actuelle. Et lui d’ajouter qu’il envisage de le renvoyer au Parlement pour nouveaux débats, voire même de recourir à la voie d’attaque auprès de la Cour constitutionnelle.



    Traian Basescu a par ailleurs affirmé maintenir son refus d’instituer la nouvelle accise de 7 centimes d’euro, étant donné l’absence de ressources au budget. En outre, il a qualifié cette mesure d’anti économique et de contraire aux intérêts de la Roumanie. Le président de la République a souligné qu’il ne donnerait pas son aval au mémorandum conclu par le gouvernement de Bucarest avec le FMI, en expliquant que le pays n’est pas tributaire aux tranches du crédit octroyé par ladite institution financière internationale et que la renégociation du mémorandum ne pose aucun problème de financement. Bref, tout le monde est en expectation.



    Le chef de l’Etat attend le premier ministre pour des discussions avant le 29 décembre, date à laquelle il devrait trancher la question de la loi du budget. Pour sa part, le chef du gouvernement attend la position des bailleurs de fonds internationaux. Enfin, le FMI, lui, attend la décision des autorités de Bucarest sur une éventuelle modification de leurs politiques, afin d’atteindre la cible de déficit établie. Avec ou sans la signature du mémorandum, Bucarest est tenu de respecter les recommandations concernant les réformes structurelles et les mesures budgétaires — a fait savoir la Commission européenne, qui, elle aussi est dans l’attente d’une décision de la partie roumaine au sujet de l’accord avec le FMI. Puisque c’est elle qui a opté pour cet accord, ce sera toujours à elle de trancher si elle souhaite, oui ou non, le poursuivre, a martelé Bruxelles. (trad.: Mariana Tudose)

  • România şi FMI

    România şi FMI

    Fondul Monetar Internaţional nu e străin de divergenţa dintre şeful statului, Traian Băsescu, şi cel al Executivului, Victor Ponta, în privinţa măsurilor necesare pentru atingerea ţintei de deficit agreate în cadrul acordului de tip preventiv încheiat de curând.



    “Monitorizăm evoluţiile din România îndeaproape şi aşteptăm o decizie din partea autorităţilor, dacă doresc să modifice politicile necesare pentru asigurarea acestei ţinte” — a declarat, la Washington, directorul de comunicare al FMI, Jerry Rice, precizând că, apoi, pachetul de măsuri ar urma să fie trimis Consiliului Director spre aprobare.



    Aşa că, în timp ce Fondul Monetar Internaţional este în stand-by, la Bucureşti securea războiului dintre preşedintele de centru-dreapta şi premierul de centru-stânga este departe de a fi îngropată.



    Pe de o parte, şeful Executivului, Victor Ponta, aşteaptă răspunsul Comisiei Europene legat de o eventuală amânare, cu trei luni a introducerii accizei de 7 eurocenţi la motorină — măsură pe care el ar fi intenţionat să o ia, începând din 2014, pentru a compensa majorarea salariilor, pensiilor şi reducerea contribuţiilor sociale.



    Pe de altă parte, pe fondul temerilor venite în special din partea transportatorilor, preşedintele Băsescu a avertizat, la începutul lunii, că dacă Guvernul nu va găsi soluţii pentru a renunţa la creşterea accizei pe combustibil, nu va accepta bugetul de stat pe anul viitor în forma în care este el la ora actuală, existând posibilitatea de a-l retrimite spre discutare în Parlament sau chiar de a-l ataca la Curtea Constituţională. El a declarat şi că îşi menţine punctul de vedere că această acciză de 7 eurocenţi nu trebuie introdusă deloc, pentru că în buget există resurse.



    Mai mult, calificând măsura măririi accizelor drept antieconomică şi împotriva intereselor României, Traian Băsescu a declarat şi că nu va aproba memorandumul încheiat între guvern şi FMI, explicând că ţara noastră nu este dependentă de tranşele de la Fond, iar renegocierea memorandumului nu creează nici o problemă de finanţare.



    Într-un cuvânt, pentru moment, toată lumea aşteaptă! Preşedintele Băsescu, după propriile-i spuse, îl aşteaptă pe premier să “discute … omeneşte” până pe 29 decembrie, dată la care şeful Statului ar trebui să ia o decizie cu privire la legea bugetului. Primul-ministru Ponta aşteaptă poziţia creditorilor internaţionali, iar FMI, în fine, aşteaptă ca autorităţile române să decidă dacă vor să modifice politicile pentru atingerea ţintei de deficit stabilite.



    Chiar dacă va semna sau nu memorandumul, Bucureştiul trebuie să respecte recomandările privind reformele structurale şi măsurile bugetare — a precizat Comisia Europeană, care aşteaptă, şi ea, ca România să ia o decizie în privinţa acordului cu FMI. România a fost cea care a decis să aibă unul şi tot ea este cea care va decide dacă-l va continua sau nu — s-a mai spus la Bruxelles.

  • Retrospectiva săptămânii 1/12 – 7/12/2013

    Retrospectiva săptămânii 1/12 – 7/12/2013

    Bugetul de stat al Romaniei si cel al asigurararilor sociale pe 2014 a fost adoptat de Legislativul de la Bucuresti



    Parlamentul Romaniei a adoptat, in trei minute, si dupa doar o zi şi jumătate de dezbateri, bugetul de stat şi cel al asigurărilor sociale pe 2014. Acesta a fost construit pe o creştere economică de 2,2%, o inflaţie de 2,4% şi un curs mediu de schimb de 4,45 lei pentru un euro. Premierul Victor Ponta a declarat ca bugetul nu prevede tăieri de bani pentru nici o categorie socială, ci dimpotriva, o creştere a salarului minim, în două etape, până la 900 de lei, (circa 200 de euro), majorarea pensiilor cu circa patru procente şi a salariilor profesorilor debutanţi cu 10 procente. Seful guvernului de centru stanga a mai spus ca in bugetul de anul viitor sunt alocate circa 8,8 miliarde de euro pentru proiecte de infrastructura, inclusiv constructia de autostrazi. În contrapartidă, fiscalitatea va creste si mai mult, în principal din cauza majorării accizei pe carburant cu şapte eurocenţi per litru. Măsura, pe care Executivul vrea sa o aplice de la 1 ianuarie pentru a-si mari veniturile la buget, a starnit un val de critici. Opoziţia sustine că bugetul votat de parlamentarii USL este nociv pentru economie şi nivelul de trai al românilor. Seful statului, Traian Basescu a anuntat ca nu va promulga bugetul de stat din cauza majorarii acciziei pe carburanti. In opinia sa, masura contravine intereselor Romaniei si sanselor de relansare a economiei, pentru ca va duce la o crestere a inflatiei si a riscului de faliment al multor companii. El a spus va retrimite bugetul de stat parlamentului pentru o nouă analiză, iar dacă va descoperi situaţii de neconstituţionalitate, are în vedere şi atacarea acestuia la CCR.



    Majorarea accizei la carburanţi motiv de dispute politice la nivel înalt, inclusiv pe Memorandumul României cu FMI , CE si BM



    In premieră, preşedintele român Traian Băsescu a anunţat că refuză să-şi pună semnătura, absolut obligatorie, pe Memorandumul convenit de guvern cu FMI, CE si Banca Mondiala.. Motivul – aceeaşi majorare a acciziei la carburanţi, stipulată în document, care trebuia să fie discutat în boardul FMI în decembrie. Preşedintele a precizat că Romania nu depinde de tranşele de bani de la Fond şi doreşte renegocierea acestei accize la viitoarea vizită la Bucureşti a delegatiei FMI din ianuarie 2014. Anunţul sefului statului a fost dur criticat de premierul Victor Ponta, care l-a acuzat pe acesta de iresponsabilitate. Primul-ministru a mai facut o încercare de a pune capat conflictului generat de majorarea acestei accize si s-a intilnit cu preşedintele. Cei doi au rămas,insa, pe poziţii diametral opuse. Ppresedintele insistă că sumele colectate la buget prin creşterea cu 7 eurocenţi a accizei la combustibil ar putea fi folosite în scop electoral. El a precizat ca are propuneri precise privind resursele necesare mentinerii deficitului bugetar convenit cu instituţiile financiare, fără a fi nevoie de majorarea acestei accize. Premierul sustine ca banii proveniti din marirea accizei la combustibili vor fi folositi la dezvoltarea infrastructurii rutiere.



    Limba Romana a fost recunoscuta drept limba oficiala in Rep. Moldova



    Curtea Constituţională din Republica Moldova (ex-sovietică, majoritar românofonă) a recunoscut, joi, limba română drept limbă oficială. Instanta suprema de la Chisinau a decis că textul Declaraţiei de Independenţă a Republicii Moldova, din anul 1991, care prevede că limba de stat este cea română prevalează asupra prevederilor Constituţiei, adoptată în 1994, potrivit căreia limba de stat este cea moldovenească”. Sintagma limba moldovenească a fost promovată de regimul sovietic, dar şi după destrămarea URSS, de catre susţinătorii curentului moldovenismului. La Bucuresti, presedintele Traian Basescu a catalogat decizia Curtii Constitutionale de la Chisinau drept un act de dreptate fata de istorie, care pune capat unor incercari de mistificare a unor adevaruri culturale si istorice. Premierul Victor Ponta a salutat si el decizia, calificand-o ca fiind una istorica.



    Romania si Bulgaria dezamagite de amanarile repetate ale statelor UE privind aderarea la Schengen a celor doua tari



    România şi Bulgaria au prezentat, joi, la Consiliul JAI, de la Bruxelles, o declaraţie politică în care îşi exprimă dezamăgirea faţă de imposibilitatea luării unei decizii privind aderarea la Schengen şi susţin că nu există niciun motiv juridic sau concret pentru o nouă amânare. Bucureştiul şi Sofia au reiterat că au îndeplinit toate criteriile acquis-ului Schengen. La reuniune, ministrii de interne si ai justitiei din statele UE nu au stabilit o data la care cele doua tari vor primi acest drept. Germania, Olanda, Franta, Marea Britanie si-au exprimat opozitia fata de deschiderea spatiului comunitar de libera circulatie pentru Romania si Bulgaria, cele doua fiind suspectate ca ar putea deveni sursa unui flux migrational greu de controlat.



    România, printre cele 19 ţări care participă la Sistemul European de Supraveghere a Frontierelor (EUROSUR)



    Desi nu este membra Schengen, România se află printre cele 19 ţări care participă la noul sistem european de supraveghere a frontierelor externe (EUROSUR), devenit operaţional din 2 decembrie. Obiectivul EUROSUR este de a îmbunătăţi detectarea, prevenirea şi combaterea migraţiei ilegale, dar şi a criminalităţii transfrontaliere. EUROSUR este instituit în mai multe etape, din 2 decembrie, sistemul incluzand cele 18 state membre de la frontierele externe meridionale şi orientale ale UE, inclusiv România, dar si Norvegia, ţară ne-membră a UE, dar asociată Spaţiului Schengen. Celelalte 11 state membre ale UE şi ţările asociate spaţiului Schengen vor participa la EUROSUR începând cu 1 decembrie 2014.

  • 03.12.2013 (mise à jour)

    03.12.2013 (mise à jour)

    Budget — Le projet de budget 2014 reflète la réalité économique et sociale actuelle en Roumanie et le programme politique de l’Union sociale libérale, l’alliance qui a remporté les élections en 2012. C’est ce qu’a déclaré ce mardi au plénum du Parlement de Bucarest, le premier ministre Victor Ponta. D’après lui, le principal objectif du projet de budget 2014 est celui que la croissance économique soit visible sur les revenus de chaque citoyen. Le chef du gouvernement a également évoqué quelques mesures concrètes prévues au budget 2014, dont l’indexation de toutes les pensions de retraite, la hausse du SMIC et du RMI, et la baisse des contributions à la sécurité sociale. Par contre, l’opposition se dit mécontente de n’avoir pas réussi à faire adopter les amendements qui auraient entraîné, selon elle, la relance économique.



    Accord — Le FMI surveille les évolutions de Roumanie et attend que les autorités de Bucarest décident si elles souhaitent modifier les politiques nécessaires pour assurer la cible de déficit fixée. La prise de position du FMI, soit un des trois bailleurs de fonds internationaux de la Roumanie, aux côtés de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, intervient suite au refus du président de la République, Traian Basescu, de signer le mémorandum avec ces institutions financières. Pour sa part, la Commission européenne estime que c’est à la Roumanie de décider si elle souhaite poursuivre le programme agréé.



    Corruption — La Roumanie arrive 69e sur un total de 177 pays et territoires étudiés au classement 2013 des pays les plus corrompus au monde, avec un indice de perception de la corruption de 43 sur 100, indique le rapport de l’organisation Transparency International rendu public ce mardi à Berlin. Selon le document, l’Italie et le Koweït ont un indice similaire à celui de la Roumanie. Lindice est compris entre zéro pour un pays perçu comme hautement corrompu et 100 pour un pays considéré comme très vertueux. Les pays les mieux notés sont le Danemark et la Nouvelle Zélande, avec un score de 91, suivis par la Finlande et la Suède. Au pôle opposé on retrouve l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Transparency International établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics de ces pays.



    Visas — Le taux de refus de visas pour les Roumains qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis a reculé jusqu’à 11,5% dans l’année fiscale 2012-2013, contre 17% dans la période précédente, selon les données publiées sur le site du Département d’Etat. Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’annonce et espéré que cette tendance se poursuivrait à l’avenir aussi. Selon le ministère de Bucarest, la baisse du taux de refus des demandes de visas par les Roumains ainsi qu’une éventuelle adoption par le Congrès américain d’un acte réglementaire qui modifie les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient jouer un rôle important dans la suppression, aussitôt que possible, du régime des visas aux Etats-Unis, soit un objectif de Bucarest.



    OTAN — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, participe deux jours durant à Bruxelles à la réunion des chefs de diplomaties des Etats membres de l’Alliance nord-atlantique. A l’agenda des discussions figurent des sujets tels les préparatifs du sommet de 2014 au Royaume Uni, le rôle de l’Alliance après la fin des opérations en Afghanistan, le renforcement de la relation transatlantique, le développement des partenariats et la poursuite de la politique des « portes ouvertes ». D’autres rencontres auront lieu également en présence d’autres Etats partenaires de l’Alliance, à savoir la Russie et la Géorgie.



    Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement et des changements climatiques, Rovana Plumb sera reçue mercredi à Londres par l’héritier de la couronne britannique, le prince Charles. La ministre roumaine fait une visite de trois jours au Royaume-Uni afin d’élargir les projets d’environnement de la Roumanie et les faire intégrer dans des programmes européens, voire globaux. A Londres, Rovana Plumb doit également avoir des entretiens avec son homologue britannique, Edward Davey, et à la Chambre des Lords.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest a condamné ce mardi Codruţ Şereş et Zsolt Nagy à respectivement six et cinq ans de prison ferme dans l’affaire des privatisations stratégiques. Ancien ministre de l’économie et du commerce, Ioan Codruţ Şereş, a été jugé pour association de malfaiteurs et trahison par la divulgation d’informations économiques classées secret défense. Dans le même dossier, un citoyen tchèque et un autre roumano – anglais ont eux aussi été condamnés pour complicité à des peines de prison fermes comprises entre neuf et dix ans. La décision judiciaire n’est pas définitive.



    Défense — La position de Washington sur l’importance de la défense antimissile en Europe reste inchangée, a fait savoir mardi l’ambassade américaine à Bucarest. Cette précision fait suite aux déclarations du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Selon ce dernier, le bouclier antimissile n’a plus de raison d’être après la signature d’un accord nucléaire entre l’Iran et la communauté internationale et compte tenu des affirmations de Washington qui considère Téhéran comme principale menace en matière d’attaques balistiques. Quant à la décision des Etats-Unis de construire conjointement avec la Roumanie une base de défense antimissile, la mission diplomatique américaine à Bucarest a évoqué une étude du Département américain de la défense aux termes de laquelle, «la position géographique de la Roumanie permet une riposte efficace aux éventuelles menaces».



    Littérature — Parvenu à sa 6e édition, le Festival International de Littérature Bucarest se déroule jusqu’au 6 décembre sous la devise « Re-writting the map of Europe ». Y participent des noms importants de la littérature universelle contemporaine ainsi que de jeunes écrivains roumains. Parmi les invités étrangers figurent la Britannique Sarah Dunant — romancière, critique littéraire et réalisatrice d’émissions de radio et de télévision, une des auteures les plus prisées en Europe et aux Etats-Unis et Zeruya Shalev, l’écrivaine israélienne la plus réputée du moment. L’événement de Bucarest est le plus important festival international indépendant de littérature de Roumanie.

  • 03.12.2013

    03.12.2013

    Budget — Le projet de budget 2014 reflète la réalité économique et sociale actuelle en Roumanie et le programme politique de l’Union sociale libérale, l’alliance qui a remporté les élections en 2012. C’est ce qu’a déclaré ce mardi au plénum du Parlement de Bucarest, le premier ministre Victor Ponta. D’après lui, le principal objectif du projet de budget 2014 est celui que la croissance économique soit visible sur les revenus de chaque citoyen. Le chef du gouvernement a également évoqué quelques mesures concrètes prévues au budget 2014, dont l’indexation de toutes les pensions de retraite, la hausse du SMIC et du RMI, et la baisse des contributions à la sécurité sociale. Par contre, l’opposition se dit mécontente de n’avoir pas réussi à faire adopter les amendements qui auraient entraîné, selon elle, la relance économique.



    Accord — Le FMI surveille les évolutions de Roumanie et attend que les autorités de Bucarest décident si elles souhaitent modifier les politiques nécessaires pour assurer la cible de déficit fixée. La prise de position du FMI, soit un des trois bailleurs de fonds internationaux de la Roumanie, aux côtés de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, intervient suite au refus du président de la République, Traian Basescu, de signer le mémorandum avec ces institutions financières. Pour sa part, la Commission européenne estime que c’est à la Roumanie de décider si elle souhaite poursuivre le programme agréé.



    Corruption — La Roumanie arrive 69e sur un total de 177 pays et territoires étudiés au classement 2013 des pays les plus corrompus au monde, avec un indice de perception de la corruption de 43 sur 100, indique le rapport de l’organisation Transparency International rendu public ce mardi à Berlin. Selon le document, l’Italie et le Koweït ont un indice similaire à celui de la Roumanie. Lindice est compris entre zéro pour un pays perçu comme hautement corrompu et 100 pour un pays considéré comme très vertueux. Les pays les mieux notés sont le Danemark et la Nouvelle Zélande, avec un score de 91, suivis par la Finlande et la Suède. Au pôle opposé on retrouve l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Transparency International établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics de ces pays.



    Visas — Le taux de refus de visas pour les Roumains qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis a reculé jusqu’à 11,5% dans l’année fiscale 2012-2013, contre 17% dans la période précédente, selon les données publiées sur le site du Département d’Etat. Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’annonce et espéré que cette tendance se poursuivrait à l’avenir aussi. Selon le ministère de Bucarest, la baisse du taux de refus des demandes de visas par les Roumains ainsi qu’une éventuelle adoption par le Congrès américain d’un acte réglementaire qui modifie les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient jouer un rôle important dans la suppression, aussitôt que possible, du régime des visas aux Etats-Unis, soit un objectif de Bucarest.



    OTAN — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, participe deux jours durant à Bruxelles à la réunion des chefs de diplomaties des Etats membres de l’Alliance nord-atlantique. A l’agenda des discussions figurent des sujets tels les préparatifs du sommet de 2014 au Royaume Uni, le rôle de l’Alliance après la fin des opérations en Afghanistan, le renforcement de la relation transatlantique, le développement des partenariats et la poursuite de la politique des « portes ouvertes ». D’autres rencontres auront lieu également en présence d’autres Etats partenaires de l’Alliance, à savoir la Russie et la Géorgie.



    Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement et des changements climatiques, Rovana Plumb sera reçue ce mardi à Londres par l’héritier de la couronne britannique, le prince Charles. La ministre roumaine fait une visite de trois jours au Royaume-Uni afin d’élargir les projets d’environnement de la Roumanie et les faire intégrer dans des programmes européens, voire globaux. A Londres, Rovana Plumb doit également avoir des entretiens avec son homologue britannique, Edward Davey, et à la Chambre des Lords.



    Littérature — Parvenu à sa 6e édition, le Festival International de Littérature Bucarest se déroule jusqu’au 6 décembre sous la devise « Re-writting the map of Europe ». Y participent des noms importants de la littérature universelle contemporaine ainsi que de jeunes écrivains roumains. Parmi les invités étrangers figurent la Britannique Sarah Dunant — romancière, critique littéraire et réalisatrice d’émissions de radio et de télévision, une des auteures les plus prisées en Europe et aux Etats-Unis et Zeruya Shalev, l’écrivaine israélienne la plus réputée du moment. L’événement de Bucarest est le plus important festival international indépendant de littérature de Roumanie.

  • La politique roumaine et les relations avec le FMI

    La politique roumaine et les relations avec le FMI

    L’historique très abondant des disputes entre l’alliance de centre-gauche au pouvoir en Roumanie, l’USL, et le chef de l’Etat, Traian Băsescu, s’est désormais enrichi d’un nouveau chapitre. La zone économique et financière, la même où les responsables roumains, quels que soient leurs noms, ont eu des prestations douteuses les quatre dernières années, sur fond de crise, est devenue le théâtre d’une véritable guerre politique.



    Cette fois-ci, la pomme de discorde dans la guerre des palais — à savoir entre le Palais présidentiel et celui du gouvernement — c’est l’accord avec le trio des bailleurs de fonds internationaux du pays : le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne. L’étincelle qui a allumé les discussions concernant l’accord, c’est l’annonce du président faisant état du refus d’apposer sa signature — absolument obligatoire, par protocole — sur le mémorandum avec le FMI.



    Il a motivé sa décision par la majoration, stipulée dans le document, de 7 centimes d’euro de l’accise sur le litre de carburant, que le gouvernement s’apprêtait à mettre en place dès le 1er janvier 2014. De l’avis du président, cette mesure, qu’il a avoué souhaiter bloquer en ne promulguant pas la loi du budget de l’Etat, sera suivie par une avalanche de hausses des prix. En plus, le chef de l’Etat a affirmé que par l’accord préventif qui reste encore en vigueur, la Roumanie ne dépend pas, de facto, des tranches accordées par les institutions financières internationales, donc, dit-il, l’exécutif peut renégocier facilement les termes de l’entente.



    Comme on aurait pu s’attendre, son annonce a reçu des répliques dures de la part du gouvernement. C’est le premier ministre Victor Ponta lui-même qui a donné la tonalité des réactions suscitées par la position de Traian Băsescu. Selon le premier ministre, le chef de l’Etat manquerait de discernement et son geste serait une preuve d’irresponsabilité. Victor Ponta a affirmé que — « La Roumanie ne dispose plus d’un accord avec le FMI. » Le ministre délégué chargé du Budget, Liviu Voinea, a déclaré, lui, que l’accord était toujours valable, mais qu’il n’était pas opérationnel. Il a rappelé que les résultats des négociations devaient être approuvés par la direction du FMI le 18 décembre, pour que la première tranche, de 170 millions d’euros, soit mise à la disposition de la Roumanie par la suite.



    Faute d’un arrangement ferme avec le FMI, la Roumanie risque de ne plus pouvoir contracter des prêts à faible taux dintérêt sur les marchés financiers internationaux, déjà très sensibles — estiment les analystes politiques.



    L’accord de type préventif signé par la Roumanie avec les institutions financières internationales — le 3e depuis 4 ans — assure à Bucarest 5 milliards d’euros entre 2013 et 2015. L’argent sera débloqué, en cas de besoin, à la demande des autorités roumaines. (trad. : Ligia Mihaiescu, Dominique)

  • Politica românească şi relaţiile cu FMI

    Politica românească şi relaţiile cu FMI

    Istoricul, şi aşa aglomerat, al disputelor între alianţa de centru-stânga aflată la guvernare în România, USL, şi şeful statului, Traian Băsescu, s-a îmbogăţit cu un nou capitol. Zona economico-financiară, aceeaşi în care înalţii responsabili români, oricare ar fi numele lor, au avut prestaţii îndoielnice în ultimii patru ani, pe fondul crizei, a devenit teatrul unor veritabile contre politice. De această dată, în centrul luptei dintre Palate, cum s-a împământenit meciul prelungit între Guvern şi Preşedinţie, se află chiar acordul cu trioul creditorilor internaţionali ai ţării, FMI, Banca Mondială şi Comisia Europeană.



    Fitilul care a aprins discuţiile despre acord a fost anunţul preşedintelui că refuză să-şi pună semnătura, absolut obligatorie, prin protocol, pe memorandumul cu FMI. El şi-a motivat decizia prin majorarea, stipulată în document, cu 7 eurocenţi a accizei per litru de carburant, majorare pe care Guvernul vrea s-o aplice de la 1 ianuarie 2014. În opinia preşedintelui, această măsură, pe care a mărturisit că doreşte s-o blocheze prin nepromulgarea Legii bugetului, va fi urmată de scumpiri în cascadă.



    În plus, şeful statului a afirmat că, prin prezentul acord preventiv, care rămâne, încă, în vigoare, România nu depinde, de facto, de tranşele instituţiilor financiare internaţionale, aşa că, susţine el, Executivul poate renegocia cu uşurinţă termenii înţelegerii. Previzibil, anunţul său a fost însoţit de riposte dure ale Guvernului. Cheia-sol pe portativul reacţiilor stârnite de poziţia preşedintelui a fost declaraţia pe care a dat-o chiar premierul Victor Ponta.



    Şeful statului este lipsit de discernământ, iar gestul său este o dovadă clară de iresponsabilitate, a apreciat premierul, care, fără ezitări, a spus, cu subiect şi predicat, că “România nu mai are acord cu FMI”. Ulterior acestui anunţ alarmist, lucrurile au fost nuanţate şi clarificate. Ministrul delegat pentru buget, Liviu Voinea, a declarat ca acordul rămâne valabil, însă nu este operaţional. El a reamintit că rezultatele negocierii ar fi urmat să fie validate de boardul FMI pe 18 decembrie, pentru ca, ulterior, României să-i fie pusă la dispoziţie prima tranşă, de circa 170 de milioane de euro, din pachetul financiar.



    În lipsa unei întelegeri ferme cu FMI, consideră analiştii economici, România riscă să nu se mai poată împrumuta la dobanzi mici de pe hipersensibilele pieţe financiare internaţionale. Acordul României cu creditorii săi externi, al treilea din ultimii patru ani, este în valoare totală de circa 5 miliarde de euro şi acoperă perioada 2013 — 2015. Banii nu sunt accesaţi, însă, decât în situaţii limită, la cererea autorităţilor române.

  • 02.12.2013 (mise à jour)

    02.12.2013 (mise à jour)

    Taxe — L’accord de précaution entre la Roumanie et le FMI est désormais suspendu, a annoncé lundi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il s’exprimait après que le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir qu’il ne donnerait son feu vert ni au Mémorandum visant les négociations financières du gouvernement roumain avec le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne ni à la lettre d’intention de l’exécutif pour le FMI. Le chef de l’Etat a expliqué avoir pris cette décision, en première, pour exprimer son désaccord à l’égard de l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Cette mesure assumée par le Cabinet de Bucarest lors des pourparlers avec les bailleurs de fonds internationaux serait antiéconomique et contraire aux intérêts de la Roumanie, selon le Traian Basescu. Elle mènerait, dit-il, à la hausse des prix et de l’inflation ainsi qu’à la faillite des transporteurs. La Roumanie ne dépend pas des tranches de financement accordées par le FMI, a encore indiqué le président roumain, estimant que la question de cette accise sur les carburants pourrait être renégociée durant la prochaine mission du Fonds, attendue à Bucarest en janvier prochain. En septembre dernier, la Roumanie avait conclu avec le FMI, la Banque mondiale et la Commission européenne un accord de précaution sur deux ans, pour un montant total de quatre milliards d’euros.



    Budget — Le plénum du Parlement de Bucarest débat à compter de mardi les projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale, une semaine après leur adoption par les commissions spécialisées. L’opposition démocrate-libérale n’a pas réussi à imposer ses amendements qui auraient pu, à son avis, produire la relance économique. Le président Traian Basescu a menacé de ne pas promulguer le budget 2014 si l’exécutif dirigé par le social-démocrate Victor Ponta ne renonce pas à l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Le budget est basé sur une croissance économique de 2,2% et sur un déficit de 2,2%.



    Décentralisation — La Chambre des députés a débattu lundi de la motion simple déposée par l’opposition démocrate-libérale et populiste qui critique le projet de décentralisation soutenu par le gouvernement de l’Union sociale-libérale. Le vote final devrait intervenir la semaine prochaine. Les initiateurs de la motion affirment que la loi de la décentralisation est censée renforcer encore plus la position des présidents de conseils départementaux au lieu de conférer le choix au citoyen. Les démocrates-libéraux ont saisi la Cour constitutionnelle invoquant le fait que la procédure de l’engagement de la responsabilité du cabinet en ce cas ne serait pas conforme à la constitution. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a affirmé que cette loi contribuerait à simplifier et à rendre plus efficace l’appareil administratif. Rappelons que le 19 novembre, le cabinet de Bucarest a engagé sa responsabilité devant le Parlement au sujet de la loi de la décentralisation.



    Protestations – Environ 200 gendarmes sont intervenus lundi contre des activistes et villageois de la commune de Pungeşti, dans le nord-est de la Roumanie, qui s’étaient installés dans un camp pour protester contre le projet de la compagnie américaine Chevron d’explorer le gaz de schiste dans la région. Lundi, la compagnie a déployé des outillages dans la zone. Plusieurs dizaines de personnes qui avaient bloqué une route départementale ont tenté de bloquer leur accès. Les gendarmes ont arrêté plusieurs personnes pour « trouble à l’ordre public ». Les villageois de Pungesti s’opposent à l’extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique utilisée à grande échelle aux Etats-Unis. De l’avis des environnementalistes, cette technologie pourrait nuire à la nappe phréatique et provoquer des séismes. Rappelons que sous la pression des manifestants, Chevron avait suspendu en octobre ses activités, redémarrées lundi matin.



    Visas — Le taux de refus de visas étasuniennes pour les Roumains a diminué jusqu’à 11,5% en 2013, par rapport aux 17% en 2012, selon les chiffres rendus publics par le Département d’Etat américain. La diplomatie bucarestoise s’est ainsi félicitée de cette annonce et a souhaité que cette tendance à la baisse se confirme dans les années à venir. Effectivement, ce taux de refus à été de près de 25% en 2010 et de quelque 22% et demi en 2011. Cette chute substantielle du taux de refus, de même que l’adoption par le Congrès américain de la législation modifiant les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient mener prochainement à l’élimination des visas pour les ressortissants roumains souhaitant voyager aux Etats-Unis . A ce jour, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la Pologne et la Roumanie restent les seuls pays membres de l’UE dont les citoyens doivent être munis d’un visa pour entrer sur le territoire des Etats-Unis.




    EUROSUR — La Roumanie compte parmi les 19 pays participant au nouveau système de surveillance des frontières, EUROSUR, qui est devenu opérationnel ce lundi. Il s’agit d’un réseau de communication dont le but est la détection, la prévention et la lutte contre la migration illégale mais aussi contre la criminalité transfrontalière. La mise en œuvre de l’EUROSUR s’est déroulée en plusieurs étapes ; le système inclut désormais les 18 pays membres de l’UE situés aux frontières extérieures méridionales et orientales de l’UE dont la Roumanie, mais aussi la Norvège, qui ne fait pas partie de l’UE, mais qui est associée à l’espace Schengen. Les autres pays membres situés aux frontières extérieures de l’UE, ainsi que les autres pays associés à Schengen, doivent rejoindre l’EUROSUR au premier décembre 2014.



    OTAN — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, doit participer à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN, ces mardi et mercredi, à Bruxelles. Ils se rencontrer notamment pour préparer le sommet de l’Alliance atlantique de 2014, mais aussi pour se pencher sur le rôle à assumer par l’OTAN en Afghanistan, après la fin de la mission de l’ISAF, le renforcement des relations transatlantiques et la poursuite des politiques des « portes ouvertes ».

  • La semaine du 04 au 09 novembre 2013

    La semaine du 04 au 09 novembre 2013

    Le FMI, la Commission européenne et la croissance économique de la Roumanie



    La Roumanie a rempli tous les critères de performance pour le mois de septembre: elle a atteint la cible de déficit budgétaire et l’inflation est en dessous des estimations. C’est la chef de la délégation du FMI, Andrea Schechter, qui a annoncé la bonne nouvelle, mercredi à Bucarest, à l’issue de la première évaluation du nouvel accord préventif conclu avec les autorités roumaines. Selon Mme Schechter, des progrès ont été également enregistrés dans l’absorption des fonds européens et dans la mise en place des réformes structurelles. La bonne production agricole de cette année et l’état des exportations ont convaincu le Fonds de réviser à la hausse ses prévisions pour la Roumanie, de 2% à 2,2% pour 2013, et de rester optimiste pour l’année prochaine. La Commission européenne considère, elle aussi, que la Roumanie enregistrera la troisième plus forte croissance, derrière la Lettonie et la Lituanie.



    Les bailleurs de fonds internationaux ont constaté des éléments aussi bien positifs que négatifs au chapitre « privatisations ». Ainsi, l’offre publique initiale de mise en vente de 15% des actions Romgaz a-t-elle été un succès. Au contraire, l’échec de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfă est un pas en arrière, mais le gouvernement de Bucarest maintient son engagement de ne pas jeter l’éponge. Egalement des points à résoudre — une demande intérieure qui reste faible et des recettes budgétaires inférieures aux estimations.




    Le budget pour 2014 — une pierre d’achoppement



    Le budget de la Roumanie pour l’année prochaine, tel qu’il a été dessiné par le gouvernement, a besoin de recettes accrues, vu que 2014 apportera des dépenses supplémentaires: majoration du salaire minimum, indexation des retraites et une éventuelle baisse de 5% des contributions à la Sécu. Dans une première phase pour le moins, cela se traduira par une augmentation des redevances, par de nouveaux impôts sur certains types de construction, et par la hausse des prix des carburants, notamment de l’essence et du gasoil. Bien que le milieu des affaires craigne une hausse des prix de tous les produits engendrée par la majoration du prix des carburants, la Banque centrale de Roumanie estime un effet à la hausse limité sur l’inflation, de seulement 0,2%. Jeudi, la BNR a revu fortement à la baisse ses estimations pour l’inflation de cette année, avec un taux qui passe de 3,1 à 1,8% ; pour 2014, les prévisions descendent de 3,1 à 3%.




    Les enseignants descendent dans la rue




    Meeting et marche de protestation. Mécontents du niveau des fonds alloués à l’Education, des milliers d’enseignants sont descendus cette semaine dans la rue pour demander l’octroi à ce domaine d’au moins 6% du PIB et l’augmentation des fonds destinés au personnel.


    Les protestataires ont également demandé la modification de la loi de l’Education, pour améliorer la qualité de l’acte d’éducatif et permettre un plus grande participation des enseignants à la prise des décisions concernant leur domaine d’activité. Les syndicats ont rappelé, dans ce contexte, que les Etats européens accordent en moyenne 5,2% du PIB à l’Education, alors que la Roumanie lui octroie la moitié de ce chiffre. En outre, selon une étude effectuée cette année par la Commission européenne, sur la toile de fond de la crise économique, les salaires des enseignants ont diminué presque partout en Europe.


    De ce point de vue, la Roumanie se situe en queue du classement, seuls les enseignants du secondaire en Bulgarie ayant des salaires inférieurs aux enseignants roumains.


    Selon la même étude, si l’on se rapporte au niveau du PIB par habitant, la Roumanie offre un salaire très bas aux professeurs débutants. Ce n’est pas pour la première fois que les enseignants descendent dans la rue pour exprimer leurs mécontentements, liés essentiellement au financement insuffisant du système éducatif. Cette fois-ci, pourtant, les protestataires ont menacé de recourir aux mesures extrêmes, peut-être même à la grève générale.




    L’anniversaire de la Radio publique fêté par la Banque centrale de Bucarest



    Les événements ayant marqué, le 1er novembre, le 85e anniversaire de la Radio publique roumaine ont continué cette semaine. Lundi, au siège de la Banque centrale a été présentée un coffret anniversaire contenant la médaille des 85 années d’existence de la Société roumaine de radiodiffusion, l’album philatélique consacré à la phonothèque d’or de la Roumanie et l’album « L’univers Radio Roumanie » qui s’accompagne d’un CD contenant des voix célèbres gardées dans la sonothèque de la radio publique. Une relation privilégiée de longue date lie la Radio publique roumaine et la Banque centrale de Bucarest — affirmait le gouverneur Mugur Isărescu, qui a salué notre radio avec ces mots : « La radio publique est un bien national et elle doit le rester. »





    Succès du tennis roumain


    La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (22 ans), qui a gagné 6 titres en 2013, est la meilleure performeuse de l’année — a déclaré le ministre de la Jeunesse et du Sport, Nicolae Bănicioiu, après la victoire de Sofia de la jeune sportive. Dimanche dernier, elle a remporté le Tournoi des championnes ; elle est à présent 11e au classement WTA, alors qu’elle occupait la 47e position en décembre dernier. De l’avis de notre grand champion Ilie Năstase, les tournois gagnés par Simona Halep représentent une véritable performance. « Pour l’instant, Simona Halep n’est qu’une très bonne joueuse de tennis » – a affirmé l’autre grand tennisman roumain Ion Tiriac. « Elle n’a été victorieuse ni à Wimbledon, ni à Roland Garros et elle n’a pas remporté l’US Open. Va-t-elle le faire ? C’est possible et même très probable » si elle reste tout aussi focalisée sur l’activité sportive comme elle l’a été cette année. (trad. : Ileana Ţăroi, Dominique)

  • Retrospectiva săptămânii 03/11 – 9/11/2013

    Retrospectiva săptămânii 03/11 – 9/11/2013

    FMI, Comisia Europeană şi dezvoltarea economică românească



    România a îndeplinit toate criteriile de performanţă pentru luna septembrie: a respectat ţinta de deficit bugetar, iar inflaţia a scăzut mai mult decât se estimase. Anunţul a fost făcut, miercuri, la Bucureşti, de şefa delegaţiei Fondului Monetar Internaţional, Andrea Schechter, la finalul primei misiuni de evaluare a noului acord, de tip preventiv, încheiat la începutul toamnei. Potrivit oficialului instituţiei financiare, progrese sunt şi în accesarea fondurilor europene şi în reformele structurale. Producţia agricolă puternică şi rezultatele la export au făcut ca prognozele Fondului de creştere economică a României să fie îmbunătăţite de la 2 la 2,2% în acest an şi să se păstreze optimiste pentru 2014. De altfel, şi în previziunile Comisiei Europene, făcute publice săptămâna aceasta, se arată că România va înregistra, anul acesta, a treia creştere economică din spaţiul comunitar, după Letonia şi Lituania. În privinţa privatizărilor, există atât elemente pozitive, cât şi negative. In viziunea FMI, oferta publică iniţială pentru vânzarea unui pachet de 15% din acţiunile Romgaz a reprezentat un succes. In contra-partidă, eşecul vânzării companiei CFR Marfă constituie un pas înapoi, însă Guvernul de la Bucureşti îşi menţine angajamentul de a continua procesul de privatizare. La capitolul “puncte slabe” mai sunt contabilizate cererea internă care se menţine scăzută şi veniturile bugetare sub cele estimate.



    Bugetul pe 2014 – piatră de încercare



    La bugetul României, conturat într-un proiect de guvernul de la Bucureşti, este nevoie de bani în plus, în condiţiile în care 2014 va fi un an cu cheltuieli suplimentare: mărirea salariului minim pe economie, indexarea pensiilor şi o eventuală scădere a contribuţiilor de asigurări sociale ale angajatorului cu cinci puncte procentuale. Aşa că, cel puţin într-o primă fază, anul viitor vor fi mărite redevenţele, vor fi introduse noi impozite pentru anumite tipuri de construcţii şi vor fi scumpite benzina şi motorina. În ciuda temerilor reprezentanţilor mediului economic că mărirea preţului la carburanţi va duce la scumpirea în lanţ a tuturor produselor, Banca Naţională a României estimează că majorările de taxe anunţate pentru anul viitor vor avea un efect limitat asupra inflaţiei, creşterea acesteia urmând să fie de doar 0,2%. Joi, BNR a revizuit semnificativ în scădere prognoza de inflaţie pentru acest an: de la 3,1 la 1,8%. Pentru 2014, Banca Naţională a României prevede o diminuare de la 3,1 la 3%.



    Cadrele didactice în stradă



    Miting şi marş de protest! Nemulţumite de fondurile destinate învăţământului, mii de cadre didactice au ieşit, săptămâna aceasta, în stradă pentru a cere alocarea, din 2014, a minimum 6% din Produsul Intern Brut şi creşterea ponderii cheltuielilor de personal. Totodată, protestatarii au solicitat modificarea Legii educaţiei, astfel încât calitatea actului educaţional şi de instrucţie, precum şi gradul de implicare a cadrelor didactice în luarea deciziilor să crească. Dascălii dau drept exemplu media europeană de 5,2% din PIB, faţă de aproape jumătate, cât este în România. In plus, potrivit unui studiu de anul acesta al Comisiei Europene, pe fondul crizei economice, salariile profesorilor din aproape întreaga Europă au avut de suferit. In România, ele se situează cu mult sub medie, doar profesorii de gimnaziu din Bulgaria primind mai puţini bani decât cei din România. Conform aceluiaşi studiu, raportat la nivelul PIB-ului pe cap de locuitor, România oferă un salariu mic pentru profesorii debutanţi. Nu este prima oară când dascălii ies în stradă pentru a-şi exprima nemulţumirile legate, în principal, de slaba finanţare a sistemului. De data aceasta, însă, protestatarii au ameninţat că vor recurge la măsuri extreme, posibil grevă generală.




    Radio România sărbătorit la BNR



    Evenimentele prilejuite de aniversarea, pe 1 noiembrie, de către Radio România, a 85 de ani de existenţă, au continuat săptămâna aceasta. Luni, la sediul Băncii Naţionale a fost prezentată o casetă aniversară cuprinzând medalia de 85 de ani a SRR, albumul filatelic aniversar Fonoteca de aur a României şi albumul Universul Radio România, cu CD-ul Fonoteca de aur, cuprinzând voci celebre păstrate de radioul public. Intre Radio România şi BNR există o relaţie specială care nu datează de ieri, de azi — spunea guvernatorul BNR, Mugur Isărescu, care i-a adresat postului nostru şi un îndemn: “radioul public este un bun naţional şi trebuie să rămână al ţării”.



    Succes al tenisului românesc



    Simona Halep, care a câştigat în 2013 şase titluri, este performerul anului — declara ministrul Tineretului şi Sportului, Nicolae Bănicioiu, după reuşita de duminica trecută, din Bulgaria, a jucătoarei de tenis de 22 de ani. Ea a câştigat Turneul Campioanelor de la Sofia şi a urcat pe locul 11 în ierarhia WTA, după ce, în decembrie 2012, ea ocupa locul 47. Aceasta l-a făcut pe fostul campion Ilie Năstase să remarce că turneele câştigate de Simona Halep reprezintă o veritabilă performanţă. “Deocamdată, Simona Halep este doar o foarte bună jucătoare de tenis” – a spus şi Ion Tiriac, celălalt fost mare jucător de tenis al României. Nu a câştigat nici Wimbledon, nici Roland Garros, nici US Open. O să le câştige? Este posibil, ba mai mult, e şi probabil”, dacă va rămâne la fel de concentrată pe activitatea sportivă ca în acest an.