Tag: fonds

  • Rumänien erhält EU-Fonds für Verkehrsprojekte

    Bis 2020 wird die EU-Kommission mit 6,8 Milliarden Euro zu den Infrastruktur-projekten im Verkehrsmasterplan Rumäniens beitragen. Dies gab am Dienstag in Bukarest die EU-Kommissarin für Regionalpolitik, Corina Cretu, bekannt, nach Beratungen mit dem rumänischen Verkehrsminister Ioan Rus. Laut Corina Cretu sei die Europäische Kommission sehr interessiert an den Verkehrsmasterplan Rumäniens, weil dies ein strategisches Dokument und eine Vorbedingung für das Abrufen von EU-Fonds für gro‎ßangelegte Projekte im Verkehrsbereich in der Zeitspanne 2014-2020 sei. Corina Cretu:



    Laut der Europäischen Kommission sei die erste Priorität des Verkehrsmasterplans Rumäniens das rechtzeitige Durchführen von Projekten im Rahmen des Transeuropäischen Verkehrsnetzes TEN-T.”



    Ferner sagte Corina Cretu, die EU-Kommission erwarte, dass der Verkehrsmasterplan die wichtigsten Projekte für den TEN-T Netz identifiziert, weil diese Projekte auch mit EU-Fonds finanziert werden können. Dafür sollte der Verkehrsmasterplan die wirtschaftlich wichtigsten Projekte beinhalten, und versichern, dass diese Projekte sowohl für die Bauphase als auch für die anschlie‎ßende Instandhaltungsphase EU-Finanzierung erhalten werden, so Corina Cretu. Der Verkehrsmasterplan für Rumänien beziehe sich nicht nur auf die jetzige Finanzierungsetappe, das hei‎ßt auf die nächsten 7 Jahre, sondern auch auf die wirtschaftliche Entwicklung Rumäniens in den nächsten 15-20 Jahren. Die Verantwortlichen in Brüssel erwarten, dass Rumänien bis Ende April die endgültige Fassung des Verkehrsmasterplans einreicht, so dass in Mai das Operationelle Programm Gro‎ße Infrastruktur unterzeichnet wird, sagte noch die EU-Kommissarin für Regionalpolitik.



    Seinerseits sagte der rumänische Verkehrsminister Ioan Rus, die Liste mit Projekten für alle im Masterplan eingetragenen Verkehrsbereiche (nämlich Stra‎ßen- Schiffs-, Schienen- und Luftverkehr) sei bereits erarbeitet worden. Die Projekte werden zu 25% mit EU-Fonds finanziert, 15% kommen vom rumänischen Staatshaushalt und die Differenz bis 100% wird mit Krediten von der Europäischen Investitionsbank und von der Europäischen Bank für Wiederaufbau und Entwicklung bezahlt. Die Bukarester Regierung hat au‎ßerdem einen zusätzlichen Beitrag von 7 Milliarden Euro genehmigt, damit Rumänien schon ab 2015 mehrere Projekte starten kann, so Ioan Rus. Am Mittwoch und Donnerstag führen Vertreter des rumänischen Verkehrsministeriums Fachgespräche mit EU-Verantwortlichen in Brüssel über die endgültige Fassung des Verkehrsmasterplans Rumäniens und über die Strategie zur Projektimplementierung, das Schlüsseldokument für die Finanzierung und Durchführung der im Masterplan enthaltenen Projekte.

  • 09.03.2015

    09.03.2015

    Constitution — A Bucarest, la commission parlementaire chargée de la révision de la Constitution doit se réunir aujourd’hui afin d’établir un calendrier des débats. Aujourd’hui également, les élus nationaux de Bucarest examinent les initiatives législatives relatives aux élections municipales, au financement des partis politiques et des campagnes électorales et pourront déposer des amendements. Les documents en question, accompagnés par les propositions des sénateurs et députés, seront analysés par la Commission chargée du Code électoral, avant d’être soumis au vote des deux chambres du législatif.



    Allemand — Le président roumain, Klaus Iohannis reçoit aujourd’hui à Bucarest le ministre allemand des Affaires Etrangères, Frank — Walter Steinmeier. L’agenda des pourparlers est dominé par la coopération économique et par des sujets de sécurité. La présence de l’OTAN en Roumanie, conformément aux décisions du dernier sommet de l’Alliance, et les évolutions à l’est de l’Union figureront également parmi les sujets évoqués par les deux responsables. Le ministre allemand doit également rencontrer le premier ministre roumain, Victor Ponta et d’autres responsables de Bucarest. A Sibiu, M. Steinmeier participera aux évènements marquant les 25 années depuis la création du Forum démocrate des Allemands de Roumanie.



    Fonds — La Commission européenne a remboursé cette année à la Roumanie 565 millions d’euros, conformément aux demandes déposées en 2014. Le taux d’absorption des fonds communautaires se chiffre à l’heure actuelle à plus de 52%, fait savoir ce lundi le Ministère des fonds européens de Bucarest. Selon les chiffres officiels, le montant le plus important, soit près de 300 millions d’euros, a été remboursé par le biais du Programme opérationnel sectoriel des transports. Aux dires du ministre des fonds européens, Eugen Teodorovici, la Roumanie enregistrera un taux d’absorption d’environ 80% vers la fin de l’année en cours. 2015 est cruciale parce que c’est la dernière année pendant laquelle Bucarest peut attirer les fonds alloués pour l’exercice financier 2007 — 2013.



    Eurovision — Le groupe Voltaj représentera la Roumanie à l’Eurovision de la chanson, au mois de mai à Vienne. La chanson « De la capat », « Repartir à zéro » a été choisie parmi 12 autres pièces musicales dimanche soir lors d’une sélection nationale télévisée. Cette chanson parle du sacrifice des Roumains qui partent travailler à l’étranger et laissent leurs enfants en Roumanie.



    Martyrs — Les chrétiens orthodoxes et catholiques commémorent aujourd’hui les 40 martyrs du Christianisme, dans une des plus populaires fêtes religieuse du printemps avant Pâques. Les 40 martyrs avaient été des soldats de l’Empire romain condamnés à mort en 320 dans la cité de Sevastia, en Arménie actuelle, durant la persécution anti-chrétienne de l’empereur Licinius.

  • 06.03.2015

    06.03.2015

    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu participe aujourd’hui et demain à Riga à une réunion informelle des ministres des Affaires Etrangères de l’UE. Les débats visent notamment la crise en Libye, la situation en Ukraine, et notamment les relations entre l’UE et la Fédération de Russie. Les préparatifs en vue du Sommet du partenariat oriental de Riga, les 21 et 22 mai, la révision de la politique européenne de voisinage, ainsi que le cadre stratégique d’action de l’UE figurent également à l’agenda de la réunion. La situation dans les pays voisins de l’espace communautaire sera également évoquée par les chefs des diplomaties européennes et par leurs homologues des pays candidats à l’adhésion à l’UE.



    Fonds — La Roumanie a reçu cette année plus de 460 millions d’euros de la part de la Commission européenne, le taux d’absorption des fonds communautaires dépassant les 52% à la fin février 2015, a annoncé le Ministère des fonds européens de Bucarest. Les sommes d’argent remboursées à la Roumanie cette année à partir des fonds structurels et de cohésion ont visé les programmes opérationnels sectoriels des Transports, du Développement des ressources humaines ainsi que le Programme régional. Le ministre roumain des fonds européens, Eugen Teodorovici, a estimé que la Roumanie arrivera à un taux d’absorption d’environ 80% à la fin de l’année en cours. 2015 est cruciale parce que c’est la dernière année pendant laquelle Bucarest peut attirer les fonds alloués pour l’exercice financier 2007 — 2013.



    Tennis — L’équipe de coupe Davis de la Roumanie doit rencontrer en cette fin de semaine à Sibiu dans le centre du pays, l’équipe d’Israël dans le premier tour du Groupe I de la région Europe — Afrique. Aujourd’hui, durant les deux premiers matchs, Adrian Ungur affrontera Bar Tzuf Botzer, alors que Marius Copil doit jouer contre Dudi Sela. Samedi, le double Horia Tecau/Florin Mergea affronteront Jonathan Erlich et Edan Leshem. Les matchs Adrian Ungur — Dudi Sela et Marius Copil — Bar Tzuf Botzer sont prévus pour dimanche. L’équipe qui s’imposera dans trois matchs est celle qui avancera dans la compétition. Dans la Coupe Davis, la Roumanie a battu Israël à trois reprises.



    Météo — Dégradation rapide des conditions météo à travers la Roumanie, où les températures ont baissé en dessous de la moyenne du mois de mars. Il neige sur le centre du pays, sur tout le relief, mais aussi sur le sud, où des alertes code jaune sont en vigueur. Les précipitations devraient s’étendre sur plusieurs régions du pays. D’ailleurs, à partir de cet après-midi, 34 départements roumains seront placés en alerte météorologique. Dans le sud et le sud-est du pays, la vitesse du vent devrait dépasser les 55 à 60 km/h. Les températures vont de –1 à 8 degrés. 1 degré et de la neige en ce moment à Bucarest.

  • 18.02.2015 (mise à jour)

    18.02.2015 (mise à jour)

    Fraude – Les procureurs roumains ont retenu mercredi Iulian Hertzanu, beau-frère du premier ministre, Victor Ponta, dans un dossier de fraude aux subventions européennes. Hertzanu est accusé d’organisation d’une association de malfaiteurs, de fraude aux fonds européens et d’évasion fiscale. Le président du Conseil départemental de Prahova (sud), Mircea Cosma, son fils, Vlad Cosma, et Sebastian Ghiţă, sont sous enquête par le Parquet national anticorruption, dans cette même affaire. Mircea et Vlad Cosma sont sous enquête, entre autres, pour l’infraction de soutien à un groupe criminel organisé, tandis que Sebastian Ghita, patron d’une chaîne de télévision et proche du premier ministre Victor Ponta, pour avoir usé de son influence et de son autorité en vue d’une prise illégale d’intérêts. Le préjudice est estimé à 1,7 millions d’euros environ auxquels s’ajoutent 555.000 euros provenant de l’évasion fiscale. Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a approuvé, ce mercredi, deux nouvelles demandes, de poursuite pénale et respectivement de détention provisoire, déposées par les procureurs anti-corruption à l’encontre de l’ancienne ministre du développement régional et du tourisme, Elena Udrea.



    Motion — Les députés roumains débattent ce mercredi, à Bucarest, d’une motion simple initiée par le PNL à l’adresse de la ministre de l’Emploi, Rovana Plumb. Les libéraux exigent l’abrogation des dispositions stipulées par un décret d’urgence qui prévoit la dissolution des Inspections de travail. Selon les députés, cette mesure censée encourager la fraude fiscale risque de faire de l’Inspection du Travail et de l’Agence de Paiements une annexe du PSD, au pouvoir. En réplique, les représentants des sociaux- démocrates affirment que le gouvernement ne se propose pas de dissoudre l’Inspection du Travail, mais de la faire fusionner avec l’Agence de paiements afin d’obtenir une seule institution plus efficace censée prévenir les fraudes. Les libéraux et les confédérations syndicales ont appelé l’Avocat du peuple à saisir la Cour constitutionnelle.



    Sport — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 4 mondial, a battu mercredi la Bulgare Tzvetana Pironkova, 6-4 6-3,dans les huitièmes de finale du tournoi de Dubai, doté de prix de plus de 2,5 millions de dollars. Halep a vaincu mardi la Slovaque Daniela Hantuchova par 6 – 2, 6 – 0. Simona Halep est descendue à la 4e place au classement WTA rendu public lundi, parce que, suite au changement du calendrier des compétitions, elle n’a pas pu défendre les points gagnés l’année dernière à Doha.



    Vote — Le Parlement de Chisinau a voté aujourd’hui le nouveau gouvernement dirigé par l’homme d’affaires Chiril Gaburici, après avoir rejeté le programme et léquipe du premier ministre en exercice, Iurie Leanca. Bien que les partis pro-européens aient obtenu 55 sièges sur un total de 101, lors du scrutin de novembre dernier, ils ne sont pas arrivés à former une majorité parlementaire. Le Parti démocrate et le Parti libéral démocrate moldave ont créé par la suite une coalition qui n’a que 42 mandats sur les 51 nécessaires. La formation du nouveau gouvernement moldave intervient à un moment où le leu moldave se déprécie par rapport à l’euro et au dollar américain, tandis que les prix sont à la hausse.

  • A la une de la presse roumaine – 18.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 18.02.2015

    Politique et corruption se mêlent de nouveau et sont les maîtres mots de la presse roumaine en ligne du jour. Perdrions-nous de vue l’essentiel ?


  • 17.02.2015

    17.02.2015

    Sécurité — Le président roumain, Klaus Iohannis, s’est s’entretenu aujourd’hui à Bucarest avec le ministre ukrainien des AE, Pavlo Klimkin, sur les relations bilatérales et l’évolution la situation de sécurité en Ukraine, dans le contexte de l’accord de cessez-le-feu signé la semaine dernière à Minsk. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain a exprimé son espoir que le cessez-le-feu serait respecté par toutes les parties impliquées et qu’il aiderait à ramener la stabilité dans la région. Par ailleurs, Klaus Iohannis a réaffirmé le soutien de Bucarest à l’intégrité territoriale et à l’indépendance de l’Ukraine, ainsi qu’à son parcours européen et démocratique.



    Perquisitions — Les procureurs anticorruption ont effectué des perquisitions ce mardi à Bucarest et Ploiesti (dans le sud du pays), aux sièges de plusieurs sociétés commerciales, dont une appartenant à des membres de la famille du premier ministre Victor Ponta, dans une enquête portant sur des infractions de fraude liées aux fonds européens. Selon les procureurs, environ 54% des fonds d’un projet financé de fonds communautaires auraient été détournés pour des intérêts personnels. S’y ajouteraient des actes de corruption et d’évasion fiscale. Le préjudice causé est estimé à 7,8 millions de lei, soit 1,7 millions d’euros auxquels s’ajouteraient 555.000 euros provenant de l’évasion fiscale, ont précisé des sources judiciaires.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice juge aujourd’hui la contestation de la détention provisoire de 30 jours de la députée Elena Udrea, ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme. Selon les procureurs, Elena Udrea a été placée en détention provisoire pour ne pas avoir respecté l’interdiction d’entrer en contact avec les témoins et les inculpés des enquêtes dont elle fait l’objet. L’ancienne ministre du Tourisme est accusée entre autres d’abus de pouvoir, trafic d’influence, blanchiment d’argent et de faux dans sa déclaration de patrimoine. Récemment, le Parquet national anticorruption a remis à la Chambre des Députés une nouvelle demande de détention provisoire à l’égard d’Elena Udrea, cette fois-ci pour acceptation de pots-de-vin. Plus précisément, elle est accusée d’avoir reçu plus d’un million d’euros de pot-de-vin pour aider plusieurs compagnies qui déroulaient des contrats avec l’Etat.

  • La Roumanie dans l’UE

    La Roumanie dans l’UE

    Corina Creţu a profité de sa visite à Bucarest pour dresser le bilan des cent premiers jours de mandat en tant que commissaire européenne aux politiques régionales. Ancienne députée européenne sociale-démocrate et titulaire, depuis l’automne dernier, de ce portefeuille-clé, Corina Creţu a fait savoir que 188 programmes opérationnels avaient jusqu’ici été adoptés sur l’ensemble de l’UE, dont 175 sous sa houlette.



    Elle a également affirmé qu’à l’échelle communautaire le taux d’absorption des fonds européens s’est accru, mais que les nouveaux entrants, la Roumanie comprise, buttent encore sur des difficultés. D’ailleurs, a-t-elle mis en garde, vu depuis Bruxelles, le problème majeur de Bucarest continue d’être la faible capacité de l’administration à accéder aux fonds européens. En outre, la Commission européenne constate certaines défaillances de la Roumanie liées à la carte sociale qu’elle devrait dresser, aux marchés publics et à la stratégie d’insertion des membres de la communauté rom.



    Bruxelles juge important aussi que Bucarest élabore une stratégie sur le long terme pour ce qui est du milieu rural, raison pour laquelle une attention particulière devrait être prêtée à l’harmonisation du développement des milieux urbain et rural. Invitée à l’ouverture des travaux de l’Assemblée générale de l’Association des communes de Roumanie, Corina Creţu a exigé des autorités locales d’identifier les produits à même de devenir l’emblème d’une région et de promouvoir des projets au bénéfice de la population. Nous avons des fonds européens, une économie diversifiée et de nouveaux emplois, un système d’éducation et de santé pour enfants et adultes, du temps libre. Nous pouvons financer tout cela durant la période de programmation 2014-2020, à condition d’avancer des projets concrets qui répondent aux besoins des communes et qui soient pris en compte dans les stratégies que la Roumanie se doit d’élaborer.”



    Un cas d’école prouvant la bonne gestion de l’argent européen est celui des quelque 250 millions d’euros, alloués par le biais du programme d’investissements transfrontaliers Roumanie – Bulgarie, signé vendredi dernier par la commissaire européenne aux politiques régionales. Corina Creţu a déclaré à la correspondante de Radio Roumanie à Bruxelles que ce programme allait améliorer les conditions de vie, d’instruction et de travail pour les habitants des régions frontalières des deux pays.



    Le programme mentionné aiderait à rendre plus attractives pour les touristes et les investisseurs ces régions qui disposent d’opportunités considérables grâce à la proximité du Danube et de la mer Noire. La commissaire européenne Corina Creţu a également insisté sur la nécessité que la Roumanie et la Bulgarie, pays voisins et membres de l’UE depuis huit ans, aient une bonne coopération et qu’elles tentent de régler ensemble les problèmes communs. (trad.Mariana Tudose)

  • A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    Une société fondée par la mère du premier ministre roumain et gérée par la sœur de celui-ci fait l’objet d’une enquête de la Direction nationale anti-corruption. L’ex-président Traian Basescu s’est exprimé sur plusieurs sujets de l’actualité dont le financement des partis politiques et la situation en Ukraine. La visite en Hongrie du président russe Vladimir Poutine n’est pas passée inaperçue dans la presse roumaine.


  • A la Une de la presse roumaine 11.02.2015

    A la Une de la presse roumaine 11.02.2015

    Aujourd’hui dans la presse roumaine : «l’avertissement la Russie pour la Roumanie », les gaffes de protocole qui ont énervé le président roumain lors de sa visite à Paris, la Roumanie a eu un taux d’absorption des fonds européens nul au cours du premier mois de l’année et solutions à la crise des crédits en francs suisses.



  • L’absorption des fonds européens

    Le Programme opérationnel « Développement de la capacité administrative » a le taux d’absorption le plus significatif, mais ce sont le secteur des transports et le Programme opérationnel régional qui attirent le plus d’argent européen en Roumanie. Hormis les fonds structurels et de cohésion, la Roumanie reçoit des sommes importantes destinées à l’agriculture et au développement rural.



    Voici ce que déclarait, dans une interview à Radio Roumanie, le ministre roumain des Fonds européens, Eugen Teodorovici: « 2014 a été une très bonne année, puisque, pour la deuxième fois de suite, la Roumanie a attiré l’intégralité des fonds européens alloués pour cette année. Autre aspect positif, les rentrées ont dépassé de plus de 700 millions d’euros celles de 2013. Par comparaison, 2015 s’avère bien difficile, vu la superposition de deux périodes de programmation. Il y a d’abord celle de 2007-2013, qui s’achève en 2015. La Roumanie devrait absorber le plus possible de ces fonds, d’autant plus que durant près de cinq ans et demi son taux d’absorption a été pratiquement nul. A mon avis, nous parviendrons à absorber cette année 80%, voire plus, de l’enveloppe que la Commission européenne a impartie à la Roumanie pour l’exercice financier actuel ».



    Qu’est-ce qu’il faut faire pour atteindre et dépasser ce taux d’absorption de 80%? Voici la réponse du ministre roumain Eugen Teodorovici: « Nous devons procéder à une mobilisation générale, à tous les échelons: administration centrale et locale, ministères, consultants, compagnies du BTP, bref au niveau de tous les participants à ce processus. Et ce parce que même si nous mettons en place un système plus simple et plus efficace, il nous sera difficile d’atteindre, en fin d’année, le niveau que j’évoquais tout à l’heure, tant que les factures à rembourser ne nous parviennent pas à vive cadence. Je pense que 2015 amènera bien des changements pour ce qui est de la législation, des procédures, des marchés publics, du nombre de jours nécessaires pour effectuer les paiements, les évaluations, la sélection. Je mentionnerais, à titre d’exemple, le fait que si auparavant il fallait mettre plus de six mois pour évaluer et sélectionner un projet, à présent, au bout d’un mois, un mois et demi, tout est réglé, jusqu’à la signature du contrat de financement. Autrement dit, le processus est significativement accéléré. Même cas de figure pour les paiements. Les bénéficiaires devaient attendre plusieurs mois avant de se faire rembourser. Maintenant, en fonction aussi des différents Programmes opérationnels, la procédure ne dure plus qu’une vingtaine de jours ».



    Le ministre roumain des fonds européens, Eugen Teodorovici, a également précisé les initiatives préconisées pour l’année en cours: « Tout d’abord, il faut agir sur les ressources humaines. Voilà pourquoi nous avons majoré les salaires dans les structures intermédiaires. Tous ceux qui travaillent dans le secteur des fonds européens touchent des salaires raisonnables par rapport au niveau national de rémunération. Le critère de la performance est également pris en compte, en ce sens que les fonctionnaires ne touchent pas les bonus mensuels accordés par l’Union européenne s’ils ne remplissent pas les tâches qui leur ont été imparties et auxquelles ils ont consenti. Ce conditionnement vise à les rendre responsables et dévoués à la cause. J’ai demandé d’être tenu au courant des paiements, car je souhaite avoir une idée exacte du travail accompli chaque mois et ce qu’il faudrait faire encore pour atteindre la cible fixée. Une cible ambitieuse, c’est vrai, mais tout à fait réalisable, avant la fin de l’année ».



    En ce qui concerne l’intervalle 2014 — 2020, le ministre des Fonds européens a identifié les domaines auxquels est destiné cet argent: « Dans les grandes lignes, les priorités sont presque les mêmes, à savoir l’infrastructure, l’environnement, les transports, l’énergie, autant de secteurs où la Roumanie, à l’instar d’autres pays d’Europe de l’Est; on doit toujours d’investir des sommes importantes, vu le nombre considérable des choses à améliorer. Le secteur privé n’est pas négligé lui non plus. Au contraire, on envisage d’octroyer plus de 4 milliards d’euros aux compagnies privées, dont plus de 3,2 milliards d’euros aux PMEs. L’innovation et la recherche bénéficient elles aussi d’enveloppes importantes, vu leur importance pour l’avenir. Par ailleurs, plus de 4,2 milliards d’euros sont alloués au secteur social avec ses différents volets: enseignement, inclusion sociale, jeunesse, création de nouveaux emplois. Pour conclure, je dirais que les fonds européens sont judicieusement impartis, un accent particulier étant mis sur les domaines où la Roumanie peut prouver que, par rapport aux autres Etats de la région, elle a vraiment un avantage compétitif qu’elle est capable de mettre à profit ».



    Pour l’exercice 2014 — 2020, la Roumanie bénéficiera de près de 43 milliards d’euros, dont plus de 22 milliards octroyés à la politique de cohésion.

  • 29.01.2015

    29.01.2015

    Réunion — La poursuite du processus d’intégration européenne de la Roumanie à travers son adhésion à l’espace Schengen et le passage à l’euro figurent en tête des priorités de mon mandat présidentiel, a déclaré le chef de l’Etat, Klaus Iohannis lors de la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Et le chef de l’Etat d’affirmer que la Roumanie répond à tous les critères d’adhésion à l’espace de libre circulation, les objections à son entrée dans Schengen renvoyant à des raisons politiques. Klaus Iohannis a par ailleurs souligné que les menaces à l’adresse de la sécurité de la région élargie de la Mer Noire amplifient le rôle stratégique de la Roumanie dans la promotion d’un climat de paix et de sécurité à la frontière orientale de l’UE et de l’OTAN.



    FMI — Une délégation commune du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne ayant à sa tête Andrea Schechter poursuit sa visite à Bucarest pour la troisième évaluation de l’accord stand-by en vigueur. L’évolution de l’économie, le stade des privatisations et le code fiscal se trouvent au cœur des discussions que les représentants des grands bailleurs de fonds auront avec les responsables roumains. La loi de la faillite personnelle occupera une place à part dans ces réunions, sur la toile de fond de l’envolée du taux de change du franc suisse par rapport au leu, ce qui a semé la panique parmi les Roumains avec des crédits en monnaie helvétique. Aux dires du président du Conseil Fiscal, Ionut Dumitru, les sujets les plus épineux sont les réformes structurelles, dans le contexte du report des privatisations des grandes compagnies publiques telles Hidroelectrica et le Complexe énergétique Oltenia. C’est le dixième accord stand-by conclu par Bucarest et le FMI ces 23 dernières années et le troisième réclamé par la Roumanie depuis le début de la crise économique.



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ce jeudi à Bruxelles à la réunion extraordinaire de ses homologues européens. Les discussions interviennent sur fond d’escalade des violences dans l’est ukrainien et visent principalement l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie. Depuis avril 2014, l’est de l’Ukraine est le théâtre d’opérations armées opposant les forces gouvernementales et les rebelles pro-russes. Plus de 5 milles personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit, selon l’OSCE.



    Gouvernement — Le président de la République de Moldavie, Nicolae Timofti, a reconduit au poste de premier ministre l’actuel chef du cabinet de Chisinau, Iurie Leanca, candidat du Parti libéral démocrate. Le Parti démocrate et le Parti Libéral-Démocrate ont signé vendredi un accord pour la création d’une alliance gouvernementale minoritaire, intitulée l’Alliance pour une Moldavie Européenne. Puisque leur ancien partenaire de coalition, le Parti libéral, a refusé de la rejoindre, la nouvelle alliance détient seulement 42 mandats sur un total de 101. Selon des sources officielles, le Parti communiste pourrait voter en faveur de l’investiture d’un gouvernement minoritaire pro-européen.



    Tennis – Le double roumano – néerlandais Horia Tecau / Jean-Julien Rojer a raté jeudi sa qualification dans la finale de double à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Tecau et Rojer ont perdu devant les Italiens Simone Bolelli et Fabio Fognini. Ce fut la joueuse roumaine Simona Halep qui a enregistré le parcours le plus long à Melbourne. Elle s’est inclinée dans les quarts de finale face à la russe Ekaterina Makarova.

  • Regard rétrospectif sur le marché roumain des capitaux

    L’année dernière, l’indice de référence BET de la Bourse des valeurs de Bucarest — qui indique l’évolution des cotations des 10 actions les plus liquides — a connu une hausse de 9,07%, jusqu’à 7.083 points. Dans le courant de l’année dernière, cet indice avait atteint un seuil minimum le 14 mars, avec 6.135 points, et un maximum le 1er octobre, avec 7.278 points.



    Les actions les plus transactionnées ont été celles du Fonds Proprietatea, une société par actions qui fonctionne comme un fonds d’investissements, listée à la Bourse des valeurs de Bucarest. Le Fonds a été créé par le gouvernement de la Roumanie en 2005, pour dédommager les personnes dont les propriétés avaient été confisquées abusivement du temps du régime communiste et ne peuvent être rétrocédées en nature. Ils ont reçu des actions à ce Fonds sous forme de compensation. Le Fonds Proprietatea est un des fonds d’investissements d’Europe Centrale et de l’Est les plus importants grâce aux participations qu’il détient à plusieurs compagnies roumaines importantes. En 2014, ses actions ont connu une hausse des cotations de 7,5%, suivies par celles de la Banque Transilvania, avec une hausse de 15,64%, et la compagnie gazière roumaine Romgaz, en progression de 3,42%.



    Notons aussi que 2014 a apporté pour le marché roumain des capitaux une offre publique record à la Bourse des valeurs de Bucarest, par laquelle la compagnie d’électricité Electrica a attiré l’équivalent de 440 millions d’euros des investisseurs, mais aussi des transformations majeures dues aux efforts visant à passer du statut de marché de frontière à celui de marché émergent. Du 6 au 25 juin dernier, l’offre Electrica a fait venir environ 2.000 nouveaux investisseurs à la bourse roumaine ; c’est la plus grande cotation et la première privatisation qui utilise exclusivement le marché local de capitaux.



    En début d’année, ce marché a été influencé par les événements extérieurs. Les tensions en Ukraine ont engendré des baisses des volumes et des cotations à la Bourse de Bucarest, le point culminant étant atteint le 14 mars, avant le référendum de Crimée. Sur la toile de fond de ces baisses, des opportunités d’investissement sont apparues aussi, que les investisseurs ont partiellement fructifiées. Ainsi, du 14 mars au 7 avril, l’indice de référence BET a-t-il progressé de plus de 5%, et neuf nouvelles compagnies, dont Transelectrica et la Banque Transilvania, ont connu des hausses de 3 à 10%. Ultérieurement, les tensions d’Ukraine ont été ignorées par le marché, qui s’est concentré de nouveau sur les fondements positifs.



    En Roumanie, l’année 2014 a également apporté la Loi sur la suppression du marché Rasdaq des marchandises, qui stipule que l’activité de ce marché et du marché des valeurs mobilières non cotées cesse 12 mois après l’entrée en vigueur de la loi. Ainsi, les compagnies présentes sur le marché Rasdaq et sur le marché des valeurs mobilières non cotées doivent-elles décider les prochains mois si elles migreront sur le marché réglementé ou sur le système alternatif de transactions de la Bourse de Bucarest. Plus de 900 compagnies sont listées sur le marché Rasdaq, avec une capitalisation cumulée de l’équivalent de 1,7 milliards d’euros.



    Le statut Rasdaq a été une des questions les plus problématiques qui a affecté l’opinion des investisseurs sur le marché des capitaux, vu que, selon les directives européennes, ce marché ne figure ni dans la catégorie des marchés réglementés, ni dans celle des systèmes de transaction alternatifs.



    Ecoutons le président de l’Autorité de suivi financier (ASF), Mişu Negriţoiu, faire état de l’une des initiatives les plus récentes sur le marché de capitaux : « Nous avons lancé, très récemment, un programme d’information financière, appelons-le programme éducationnel. C’est asfedu.ro, on peut y accéder par l’intermédiaire du site de l’ASF, asfromania.ro, qui donne des détails sur les types d’instruments présents sur le marché, comment investir. Au-delà de l’information des consommateurs notre rôle est d’assurer la stabilité et la confiance sur les marchés. Nous avons lancé un programme que nous appelons STEAM, adressé aux investisseurs roumains et étrangers, qui se propose de consolider l’infrastructure du marché, pour qu’il n’y ait plus d’actions perdues, que tout soit transparent, que les marchés soient liquides, qu’il existe assez d’instruments de marché, tant des actions que des obligations, et que nous procédions à une information. Nous avons un programme spécial que nous appelons marché des capitaux pour tous, censé faire venir un nombre aussi grand que possible d’investisseurs individuels sur le marché boursier, sur les marchés réglementés à tous les instruments. Nous voulons créer cette confiance et simplifier aussi les procédures, l’ouverture des comptes, les transactions, pour que les gens sachent où s’adresser s’ils souhaitent acquérir des actions ou des obligations. En tout cas, je peux affirmer que les revenus obtenus par ces instruments sont supérieurs aux intérêts sur le marché bancaire. »



    Le président de l’Autorité de suivi financier a également fourni d’autres informations concernant le marché roumain des capitaux : « Il existe, maintenant, en Roumanie, des fonds mutuels très solides, aussi bons que les banques solides, et auxquels on peut faire confiance. Il est possible de se porter acquéreur d’actions auprès de ces fonds dont la plupart sont à participation internationale, mais aussi locale. Un exemple : le temps des aventures et des constructions pyramidales sur les marchés financiers est bel et bien révolu en Roumanie. Il y a ensuite des transactions et de très bons émetteurs. Des émetteurs tels que les sociétés d’Etat fournisseurs d’électricité ou de gaz, ou des sociétés bancaires, créditées de confiance et dont il est possible d’acquérir des titres. Nous les vérifions, même dès le moment où ils sont cotés, et nous procédons à l’émission. Voilà comment le marché de capitaux s’est construit en Roumanie : pendant la période de privatisation, les sociétés ont été poussées à agir. Tel fut le marché Rasdaq, en voie d’être liquidé maintenant. Les nouveaux émetteurs sont vérifiés en détail lorsqu’ils sont listés, parce que nous avons une responsabilité — ils doivent être dignes de confiance. C’est notre activité de suivi. Nous apportons sur le marché des instruments toujours meilleurs, auxquels les gens puissent faire confiance. » (trad. Ligia Mihaescu)



    Le 25 février, un nouveau marché d’actions sera lancé à la Bourse de Bucarest, consacré aux PMEs, appelé AeRO. « C’est un marché nouveau, pour des affaires innovantes, créatives », a dit le directeur général de la Bourse bucarestoise, Ludwik Sobolewski. « Ce qui nous intéresse, ce n’est pas d’avoir des compagnies cotées, mais de voir qu’elles ont franchi à succès le test du marché. Le 25 février, nous aurons les premières compagnies AeRo qui obtiendront de l’argent et qui attireront des investisseurs. Le lancement d’AeRo sera un événement important pour le marché roumain des capitaux. Je peux vous assurer que c’est un projet stratégique de la Bourse des valeurs de Bucarest », a encore affirmé Ludwik Sobolewski.

  • 16.01.2015

    16.01.2015

    Réunion — Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a salué aujourd’hui la contribution des militaires roumains aux missions de l’Alliance atlantique en Afghanistan et au Kosovo. Après la réunion de Bruxelles avec le président Klauis Iohannis, le responsable de l’OTAN a qualifié la Roumanie d’allié fort et salué la décision des autorités de Bucarest d’allouer 2% du PIB à la défense. A son tour, le président Iohannis a estimé que sur la toile de fond de la crise ukrainienne, l’OTAN devrait confirmer sa solidarité par des actions fermes. Le président roumain a plaidé pour ce qu’il a appelé le soutien continu de l’OTAN à ses voisins de l’est : les ex-républiques soviétiques Ukraine, République de Moldova et Géorgie. Jeudi, M Iohannis s’est entretenu avec les présidents du Conseil européen, Donald Tusk, et de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, affirmant que la Roumanie pouvait et devrait devenir membre de l’espace Schengen. Le président roumain fait sa première visite aux institutions européennes et euro-atlantiques après son investiture le mois dernier.



    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc a déclaré aujourd’hui pour la radio publique roumaine que le rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine réalisé dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification, sera positif pour la deuxième année de suite. Aux dires du ministre roumain, l’évaluation affirme que la Roumanie dispose d’un système judiciaire indépendant et d’institutions efficaces d’application de la loi. La Roumanie est aujourd’hui un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la Justice — a également déclaré le ministre Cazanciuc. Celui-ci devrait parler lundi et mardi à Bruxelles avec des responsables de la Commission européenne sur le prochain rapport de l’exécutif européen sur la Roumanie. Les efforts de lutte contre la corruption et de réforme de la justice roumaine sont suivis par le biais du Mécanisme de coopération et de vérification depuis 2006.



    Franc — Les bourses asiatiques ont termine en baisse aujourd’hui après la décision de la Banque nationale suisse (BNS) de supprimer son taux plancher de la monnaie suisse face à son homologue européenne, fixé jusqualors à 1,20 franc suisse pour un euro, ce qui a provoqué une bond de 30% du franc suisse et bouleversé le marché des changes. Ce matin le rapport du franc suisse face à l’euro était de près de 1 à 1, sur les marchés asiatiques, malgré une légère baisse par rapport à la journée précédente. Aux bourses d’Europe centrale et de l’est, les monnaies et les actions des banques ont également chuté ce jeudi. Le leu roumain et le forint hongrois ont atteint des niveaux minimum historiques par rapport au franc suisse, fait savoir Bloomberg. Cette situation concerne particulièrement les plus de 150 mille Roumains qui avaient contracté des crédits en francs.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, numéro trois mondial, rencontrera l’Italienne Karin Knapp dans le round inaugural de l’Open d’Australie, le premier Grand Chelem de l’année qui doit commencer ce lundi. L’année dernière, Halep a avancé jusqu’aux quarts de finale de la compétition. Par ailleurs, le double formé par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer s’est qualifié dans la finale du tournoi de Sydney, après avoir remporté vendredi la demi-finale contre les Polonais Robert Lindstedt et Marcin Matkowski. Un autre joueur roumain, Florin Mergea et le Britannique Dominic Inglot se sont également qualifiés vendredi dans la finale de double du tournoi d’Auckland, en Nouvelle Zélande, après la victoire contre Marcelo Melo du Brésil et Maxi Mirnîi du Belarus.



  • Le président roumain, Klaus Iohannis, dans la capitale de l’Europe

    Le président roumain, Klaus Iohannis, dans la capitale de l’Europe

    Fraîchement installé à la tête de lEtat roumain, le président Klaus Iohannis sest rendu ces jeudi et vendredi à Bruxelles pour sentretenir avec les responsables communautaires et ceux de lAlliance nord-atlantique. Avant ce voyage, Klaus Iohannis affirmait dailleurs que la consolidation de lintégration européenne de la Roumanie, de même que le renforcement du statut de Bucarest en tant que membre de lOTAN étaient une priorité de son mandat, des propos quil a tenu aussi devant ses interlocuteurs – le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le secrétaire général de lAlliance, Jens Stoltenberg.



    Avec eux, le président roumain a évoqué le passage de la Roumanie à leuro, lamélioration de labsorption des fonds structurels mis à la disposition du pays ainsi que laccord visant une enveloppe budgétaire plus étoffée pour la Défense roumaine. Avec Jean-Claude Junker, Klaus Iohannis a discuté tout particulièrement de lentrée de la Roumanie dans lespace Schengen de libre circulation, une démarche appuyée par le chef de lexécutif européen, mais qui est soumise à des conditions strictes et précises – à savoir au progrès des réformes en justice, attentivement suivies par le Mécanisme européen de coopération et de vérification.



    A ce sujet, le président roumain affirmait: “Dans quelques jours un autre rapport du Mécanisme sera rendu public. Avec le président de la Commission, nous avons convenu que la situation nous encourage à dire que, durant nos mandats respectifs, nous allons réussir à finaliser ce processus, car la Roumanie a fait des progrès substantiels pour ce qui est du renforcement des institutions de lEtat et de lEtat de droit, la mise en œuvre des réformes structurelles et lindépendance de la justice.”



    Présente aux pourparlers de Jean-Claude Junker avec Klaus Iohannis, la commissaire européenne aux politiques régionales, la Roumaine Corina Creţu, a rappelé que la Commission avait mis en place un groupe de travail chargé dassister techniquement les pays membres ayant un faible taux dabsorption des fonds communautaires, dont la Roumanie.



    Corina Creţu: “Nous allons nous rendre sur place dans tous ces Etats membres. Nous avons dailleurs un dialogue permanent avec eux afin de pouvoir mettre à profit maximum les onze mois qui restent jusquen décembre 2015, dernier mois durant lequel on peut encore avoir accès aux financements alloués pour la période 2007-2013”, a dit la commissaire aux politiques régionales.



    A noter encore quaprès Bruxelles, le président roumain, Klaus Iohannis, doit se rendre la semaine prochaine en France et en Allemagne, les deux pays qui constituent le moteur de lUE. (trad Andrei Popov)

  • 15.01.2015

    15.01.2015

    Iohannis — Le président roumain Klaus Iohannis se rend aujourd’hui à Bruxelles pour sa première visite aux institutions européennes en tant que président de la Roumanie. Il rencontrera le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker et celui du Conseil européen, Donald Tusk, avant de parler demain avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Avant son départ de Bucarest, le président Iohannis a déclaré qu’il souhaitait évoquer aussi les pas que la Roumanie devrait suivre afin d’approfondir son intégration européenne — un objectif prioritaire de son mandat. L’amélioration du taux d’absorption des fonds communautaires et la perspective d’une levée du monitoring de la Justice roumaine figurent parmi les sujets à l’agenda de la rencontre.



    Fonds — 8 Etats membres de l’UE, dont la Roumanie, qui ont un taux d’absorption des fonds européen inférieur à 60% seront aidés à investir une grande partie de cet argent, a déclaré la commissaire européenne aux politiques régionales, la Roumaine Corina Cretu. Elle a déjà rassemblé un groupe de travail pour améliorer le taux d’absorption de ces pays — Roumanie, Bulgarie, République Tchèque, Croatie, Hongrie, Slovaquie, Slovénie et Italie. Le fonds de cohésion est destiné aux Etats membres dont le revenu national brut par habitant est inférieur à une tranche de 90% de la moyenne de l’Union. Ses priorités sont le développement du réseau paneuropéen de transport. La commission européenne vient de décider d’accorder à la Roumanie 305,7 millions d’euros du fonds de cohésion pour couvrir 85% des coûts de construction d’un secteur de l’autoroute du Soleil, qui relie la capitale à la côte de la Mer Noire.



    BERD — La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) enregistrera pour l’année 2014 ses premières pertes annuelles d’après la crise financière mondiale en raison des turbulences en Russie et Ukraine, a déclaré le vice-président de la BERD, Andras Simor, cité par Reuters. La cause, selon Simor serait la baisse de la valeur des investissements de la BERD en Russie, sur fond de dépréciation du rouble. La Russie est la principale zone d’activité de la BERD, qui y a fait des investissements de près de 6 milliards d’euros. La Roumanie occupe la 6e place au classement des plus importants bénéficiaires des financements de la BERD, après la Turquie, l’Ukraine, la Russie, la Pologne et l’Egypte. L’année dernière, la banque a majoré ses investissements en Roumanie de 16,5%, jusqu’à 592 millions d’euros, même si le nombre des projets financés a baissé à 26, alors que l’année précédente ils étaient 32.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Andreea Mitu (23 ans, 116e mondiale) a battu la française Claire Feuerstein jeudi dans les qualifications au tableau principal de l’Australian Open, premier Grand Chelem de l’année, qui débute lundi à Melbourne. Pour la prochaine étape, Mitu affrontera la japonaise Hiroko Kuwata. Les deux autres Roumaines figurant au tableau de cette étape de la compétition, Patricia Tig et Ana Bogdan, ont perdu les matchs de début. La Roumaine Simona Halep, numéro trois mondial, a été désignée troisième favorite à Melbourne.



    Culture – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a exhorté aujourd’hui les Roumains se trouvant au dehors des frontières du pays à préserver les valeurs de la culture roumaine et le symbole des aspirations nationales, le poète Mihai Eminescu. Le ministre Aurescu a transmis ce message à l’occasion de la Fête de la culture nationale qui coïncide avec le 165e anniversaire de la naissance du poète Mihai Eminescu, un des derniers représentants du romantisme européen. Le ministère roumain des affaires étrangères rappelle que chaque année les missions diplomatiques et consulaires de Roumanie, mais aussi les instituts culturels roumains du monde organisent des évènements consacrées à cette fête. L’anniversaire de Mihai Eminescu est officiellement célébré aussi en République de Moldova et dans les communautés roumaines de l’étranger.



    Météo — Températures plutôt élevées pour cette période de l’année sur la plupart du pays. Le ciel est variable sur le sud-ouest. Quelques précipitations mixtes sont signalées sur le centre, le nord et l’est du territoire. Le mercure des thermomètres va de 1 à 11 degrés. 2 degrés en ce moment à Bucarest.