Ecoutez l’actualité roumaine en français et en 56 minutes.
Tag: Français
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La langue française et les professeurs de français – à l’honneur à Bucarest
La Roumanie occupe une place centrale dans la francophonie. Récemment, le 4ème congrès européen de la FIPF, la Fédération Internationale des Professeurs de Français, s’est déroulé à Bucarest, à l’Université Polytechnique. Avec près de 700 participants, dont des professeurs, des chercheurs, des étudiants, des médias, ou encore des éditeurs, le congrès visait à promouvoir la langue française en organisant un « forum des pratiques innovantes ». Léa Marest Buisson, stagiaire à RRI, était sur place. Voici son reportage.
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Ecoutez l’émission du 25 octobre 2021
L’essentiel de l’actualité roumaine en français, en 56 minutes
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Travaux du Forum économique franco-roumain
La Chambre française de commerce, dindustrie et dagriculture en Roumanie, la section roumaine des Conseillers du commerce extérieur de la France, en partenariat avec la Chambre de commerce et dindustrie de la Roumanie et la Chambre de commerce, dindustrie, de navigation et dagriculture de Constanţa, avec le soutien de lAmbassade de France en Roumanie, ont organisé en juin le Forum économique franco-roumain. Cette fois-ci, le format avait été modifié ; il a eu lieu à Constanţa, principal port roumain à la mer Noire. Loccasion de mettre en exergue la contribution des investissements français à léconomie roumaine, les opportunités daffaires ainsi que lexpertise franco-roumaine dans des secteurs clés. Y ont participé de grands investisseurs, des entrepreneurs roumains et français, et aussi des experts, des représentants des pouvoirs publics, en présentiel, mais aussi en ligne.
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Des lycéens s’essaient à la traduction littéraire
Des
jeunes de quatre lycées de la ville de Iaşi essaient pour la première fois de
traduire un texte littéraire. Comme guides, deux traductrices professionnelles,
Marily Le Nir et Mirela Ferraiuolo, et une professeure de français passionnée,
Lorina Iacob.
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24.05.2020
Coronavius en Roumanie – 9 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés ces dernières heures en Roumanie, ce qui porte leur nombre total à 1.179. Le nombre des décès liés au coronavirus a constamment baissé cette semaine et les personnes guéries ont été plus nombreuses que les nouvelles personnes déclarées contaminées. Sur les 18.000 cas confirmés jusqu’ici en Roumanie, environ 11.400 personnes se sont remises de la Covid-19. Une régression progressive a également été constatée pour ce qui est du nombre de personnes en quarantaine. Par contre, le nombre de personnes en isolement à domicile a sensiblement augmenté, après le retour massif des Roumains de l’étranger, une fois relâchées les restrictions. Par ailleurs, la municipalité de Bucarest a lancé une plate-forme en ligne destinée à une campagne gratuite de dépistage du nouveau coronavirus. 11.000 Bucarestois seront testés grâce à cette initiative, en première, des autorités locales. La mairie générale de Bucarest va également démarrer une étude clinique, la semaine prochaine. 10.500 habitants de la capitale, sélectionnés suivant des critères scientifiques, seront invités à se faire tester.
TAROM – A compter de ce mardi, la compagnie aérienne nationale TAROM reprendra les vols vers l’Italie par deux destinations : Rome et Milan. Les courses auront lieu dans des conditions spéciales, dans le respect des normes imposées par les autorités roumaines durant l’état d’alerte. Selon la TAROM, les vols depuis la Roumanie vers l’Italie seront destinés aux ressortissants italiens, aux travailleurs saisonniers ayant des contrats de travail en vigueur et aux personnes travaillant dans le domaine des transports. Depuis l’Italie vers la Roumanie pourront voyager uniquement les ressortissants roumains qui souhaitent rentrer au pays. Un billet aller Bucarest – Rome coutera 208 euros, celui pour Milan – 200 euros.
Rapatriements – 277 ressortissants roumains ont été rapatriés depuis la France et la Grande Bretagne samedi, suite aux démarches communes du ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, celui des Transports et de l’Intérieur. Selon la diplomatie roumaine, parmi les 140 Roumains rentrés de France, l’on retrouve des étudiants en Erasmus, des personnes dont les contrats de travail ont été résiliés et des touristes en transit venus des Etats-Unis, ainsi que des médecins résidents qui ont fait leur stage en France. Pour ce qui est des 137 Roumains revenus de Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord, il s’agit d’étudiants, de personnes hospitalisées, personnes sans-abri et travailleurs saisonniers. De même, les autorités roumaines ont aidé au rapatriement de 4 citoyens étrangers résidents en Roumanie, soit deux Français, un Canadien et un Britannique. Ces rapatriements ont été faits via deux courses aériennes spéciales effectuées par la compagnie nationale aérienne TAROM entre Bucarest et Paris et Bucarest et Londres. Par le même vol Bucarest – Paris, 76 Français se trouvant en Roumanie ont pu rentrer en France. Samedi encore, 92 ressortissants roumains et ouvriers saisonniers ont été rapatriés par un vol spécial depuis l’Allemagne. Leur transfert en Roumanie a été coordonné par le ministère de l’Intérieur de Bucarest en coopération avec les autorités allemandes en la matière. Le vol opéré par une compagnie privée a visé la route Nürnberg – Frankfort – Cluj Napoca. Samedi, 394 ressortissants roumains et 20 citoyens étrangers, membres de leurs familles, sont rentrés en Roumanie. Ils travaillaient en tant que personnels navigant sur des navires de croisière dans la région de l’Amérique du Nord et des Caraïbes. Leur rapatriement a été coordonné par le ministère des Affaires étrangères via les ambassades de Roumanie à Washington et à La Havane, ainsi que par l’intermédiaire du Consulat général de Roumanie à Miami. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a également annoncé le rapatriement depuis l’Espagne de 162 ressortissants roumains, par un vol Malaga-Bucarest.
Retraites – En Roumanie les pensions de retraite du système public augmenteront au 1er septembre prochain, mais le pourcentage de la majoration dépendra de l’état de l’économie – a déclaré le premier ministre Ludovic Orban, samedi, dans une interview pour une télévision privée. Il a rappelé que l’économie roumaine a été touchée par la crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus et qu’aux termes de la loi, un rapport sur la situation économique et budgétaire du pays sera présenté à la fin du premier semestre de cette année. En faisant référence aux futures élections, le chef du gouvernement a mentionné que le scrutin local pourrait être organisé fin septembre, alors que celui parlementaire – le 6 décembre prochain. Evidemment tout dépend de l’évolution de la pandémie.
Economie – Une réduction sévère de l’activité dans l’économie roumaine est à attendre au 2e trimestre de cette année, notamment de 14,4%, lit-on dans le Programme de convergence 2020 publié par le ministère des Finances et transmis par l’agence de presse roumaine Agerpres. Selon le ministère, à calculer selon la méthodologie européenne du Système européen de comptes économiques, le déficit budgétaire de la Roumanie se situera autour des 6,7% du PIB, soit une croissance d’environ 2,4% par rapport à 2019, sur toile de fond de la majoration des dépenses jusqu’à 39,5% du PIB et des recettes jusqu’à 32,7% du PIB. Les investissements bruts diminueront de 2,6% cette année, dans le contexte où les dépenses visant la consommation privée baisseront de 0,7%, la consommation gouvernementale aura un impact positif de 2,4%, alors que les exportations et les importations de biens et de services connaîtront une dynamique négative.
Météo – Il fait toujours frais pour cette période de l’année en Roumanie et la météo est plutôt instable ce dimanche. Il pleut sur le nord, le centre et l’ouest, alors que des précipitations mixtes sont attendues à plus de 1800 m d’altitude. Les maxima de la journée iront de 12 à 25 degrés. 20 degrés et un ciel plutôt couvert à midi à Bucarest.
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Apprendre le français en période de pandémie ?
Pourquoi pas, surtout que, pour une fois, la plupart dentre nous, on a du temps. Mais comment le faire sans se déplacer ? Une idée serait de jeter un coup dœil à ladresse www.institutfrancais.ro, dans la section Cours et examens et de faire son choix. Pour plus de détails, on a au bout du fil Virgile Prodhomme, directeur des Cours à lInstitut français de Bucarest.
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Quelle langue parle le français?
Le français serait en danger. Anglicismes, argots et autres babarismes saperaient ses fondements. Mais si cette angoisse était une réalité contestable. Si cela servait à renforcer une certain point de vue sur la langue française parmi d’autres ? C’est à ces questions que nous allons répondre avec Maria Candea qui est coautrice avec Laléa Véron d’un ouvrage très intéressant : Le français est à nous. Petit manuel d’émancipation linguistique (La découverte, 2019).
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Laurent Jouault
On a beau à passer en revue ses problèmes d’infrastructure, d’organisation, de niveau de vie, et ainsi de suite, la Roumanie continue pourtant à attirer les étrangers dont certains, définitivement séduits par la beauté de la nature, le calme et l’accueil des gens décident d’y rester. C’est le cas de Laurent Jouault, un Français qui a laissé derrière sa Normandie natale pour s’installer à Moieciu de Sus, un petit village proche de Brasov. C’est dans une ancienne maisonnette qu’il a décidé d’aménager un musée de la photographie qui parle de la beauté des lieux et de ses habitants. Surnommé la Cabane aux images, l’endroit ouvre ses portes aux auditeurs de RRI.
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Ces Roumains qui ont fait la France, ces Français qui ont fait la Roumanie – 100 ans d’intimité
Après 4 mois pendant lesquels la Roumanie a fait découvrir aux Français, chez eux, ses côtés inédits, créatifs et innovateurs, le moment est venu pour France d’éblouir les Roumains, en faisant venir en terre roumaine ses meilleurs créateurs de tous les domaines. Inaugurée le 18 avril à Bucarest, la saison croisée France-Roumanie se déroulera jusqu’au 14 juillet dans une trentaine de villes roumaines, avec une profusion d’événements culturels à l’affiche.
Parmi eux, une exposition fort intéressante intitulée « Ces Roumains qui ont fait la France, ces Français qui ont fait la Roumanie – 100 ans d’intimité», ouverte à Bucarest, au Musée national d’art de la Roumanie. Histoire de mettre les projecteurs sur les relations très étroites qui existent entre ces deux pays depuis des siècles et sur les personnalités qui les ont marquées. Des photos accompagnées de textes présentent les personnalités roumaines qui ont vécu en France et les personnalités françaises qui se sont fait remarquer en Roumanie au fil du temps – écrivains, scientifiques, artistes, acteurs, musiciens, compositeurs ou architectes. Des gens qui ont réussi à tisser des liens indestructibles entre la Roumanie et la France. Parmi eux, des noms que tout le monde connaît, tels George Enescu, Emil Cioran, Eugène Ionesco, Mircea Eliade, Henri Coandă, Constantin Brancusi, Anna de Noailles, Marthe Bibesco, Elvire Popesco, Tristan Tzara, Benjamin Fondane et bien d’autres.
Marcela Feraru, commissaire de l’exposition raconte comment elle a travaillé sur ce projet : « Il a été très difficile de faire une sélection et j’ai beaucoup regretté chaque personnalité que j’ai dû mettre de côté. Parce qu’il fallait se limiter à 15 personnalités roumaines et 15 personnalités françaises. Or, pour ce qui est des Roumains qui ont vécu et créé en France, leur nombre est impressionnant. J’ai voulu absolument présenter aussi quelques femmes roumaines qui ont mis leur empreinte sur la culture française, bien que certaines soient plutôt méconnues de nos jours. Par exemple, Sarmiza Bilcescu, qui est la première femme au monde à avoir eu son diplôme de doctorat en droit. Ou bien l’écrivaine roumaine établie en France Elena Văcărescu, ou encore Anna de Noailles, femme écrivain et poète d’origine roumaine.»
Surnommé le Petit Paris, Bucarest doit son visage urbain à de grands architectes français. Ceux-ci ont imaginé des bâtiments emblématiques de la capitale roumaine, tels l’Athénée Roumain ou le siège de la Banque nationale ou encore les locaux de l’Université Polytechnique. Il ne faut pas oublier non plus que l’union des principautés roumaines et la création des institutions modernes de la jeune Roumanie ont été possibles grâce à Napoléon III. Ou bien, le fait que les élites roumaines du 19e siècle ont reçu leur éducation à Paris, de la part d’Edgar Quinet ou de Jules Michelet, qui ont écrit de merveilleux ouvrages sur la Roumanie. Et puis Cioran, Eliade, Brancusi. Ces noms sont mondialement connus. Mais qui se rappelle qu’il s’agit en fait de Roumains qui ont vécu en France ? Qui se souvient encore que le père du dadaïsme était un Roumain ? Tristan Tzara de son nom. Ou bien que c’est toujours un roumain, Henri Coanda, qui a inventé le moteur à réaction?
Marcela Feraru, ajoute une femme à cette liste et nous ramène dans le présent : « La grande actrice Elvire Popesco, fut à la fin de sa carrière directrice du Théâtre Marigny et du Théâtre de Paris. Elle cultivait son accent roumain, qui lui donnait un charme à part. Puis, on le sait tous, la situation s’est beaucoup détériorée dans les années qui suivirent, notamment à l’époque communiste et même après la révolution anticommuniste. Mais ces dernières années, de plus en plus de Roumains se sont établis en France pour travailler, toutes le couches sociales comprises, à commencer par les femmes de ménage et les ouvriers du BTP, jusqu’aux médecins et architectes. La communauté des médecins roumains de France est devenue si importante qu’elle dépasse actuellement la communauté des médecins francophones. »
L’exposition de photographies « Ces Roumains qui ont fait la France, ces Français qui ont fait la Roumanie – 100 ans d’intimité » est à découvrir jusqu’au 15 juillet, à Bucarest, au Musée National d’Art de la Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)
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Le prix des jeunes écritures
Toute histoire
commence un jour, quelque part. C’est cette petite phrase qui ouvre le
roman « Les exilés meurent aussi d’amour » d’Abnousse Shalmani, qui
devra servit d’incipit à tous les textes inscrits dans la compétition « Le
prix des jeunes écritures » lancée début décembre par l’Agence
Universitaire de la Francophonie en partenariat avec RFI. Un défit à relever
par tous les passionnés de la langue française et de la littérature, comme
l’affirme Mohamed Ketata, directeur de l’AUF pour l’Europe centrale et
orientale en dialogue avec Ioana Stancescu. -
Des cours de conversation en français à la Bibliothèque Eugène Ionesco de Galati
La Bibliothèque française de la ville portuaire de Galati a lancé dernièrement un nouveau défi aux étudiants francophones de la ville : améliorer leur niveau de français parlé à travers des cours de conversation animés par le professeur marocain Zouhair Hariq et létudiant français, Mano Le Gall. Les deux présents au micro de Ioana Stancescu.
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L’été où maman a eu les yeux verts
Ce matin-là, alors que je la haïssais plus que jamais, maman venait d’avoir trente-neuf ans. Elle était petite et grosse, bête et laide. C’était la maman la plus inutile de toutes celles qui ont jamais existé.
C’est par ces phrases que débute le roman L’été où maman a eu les yeux verts de Tatiana Tibuleac, véritable coup de cœur de la littérature contemporaine par lequel cette ancienne journaliste moldave a marqué son début littéraire en tant que romancière. Née en 1978 à Chisinau, Tatiana Tibuleac fait carrière dans les médias avant de quitter son pays pour s’établir à Paris où elle continue à vivre aux côtés d’un mari anglais et de leurs deux enfants. Sa plume particulière et son style impitoyable ont vite séduit lecteurs et éditeurs à la fois. Cela explique la parution aux Editions des Syrtes, à Genève, de la traduction en français, par Philippe Loubière, du roman « L’été où maman a eu les yeux verts ». Davantage sur ce bouquin qui n’arrête pas de faire parler de lui, dans un reportage d’Ioana Stancescu.
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Ileana Taroi
Journaliste francophone, à la tête de la Rédaction en langue française de Radio Roumanie Internationale depuis une vingtaine d’année, notre collègue Ileana Taroi nous parle de son parcours professionnel qui lui a valu la reconnaissance de la France et l’invitation au micro d’une édition spéciale de Gens d’aujourd’hui. L’occasion de nous parler d’elle même et de la place que la France et à la langue française occupent dans sa vie et dans son cœur.
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“Le Semeur” de Marine Francen à l’affiche du Festival du film français de Roumanie
Connue surtout en tant que réalisatrice de courts-
métrages : D’une rive à l’autre, L’accordéoniste, Céleste
ou encore les Voisins, Marine Francen signe en 2017 son premier long
métrage, « Le Semeur ». Le film raconte un épisode historique. Lorsque le président de la République Française
Louis Napoléon Bonaparte devient
Napoléon III à la suite ducoup d’Etat de décembre 1851, tous les hommes d’un village de montagne, qui
ont participé au soulèvement républicain en Provence, sont tués et déportés.
Restées complètement seules et isolées, les jeunes filles du village menées par
Violette décident que si un homme arrive au village, elles seraient chacune sa
maîtresse. Le
Semeur a figuré cette année à l’affiche
du Festival du Film français de Roumanie. L’occasion pour le public réuni dans
la salle Elvire Popesco de l’Institut français de Bucarest de se retrouver non
seulement devant une production très pittoresque, mais aussi en présence de la
réalisatrice Marine Francen, invitée au micro de RRI.