Tag: France

  • 21.02.2013

    21.02.2013


    Soutien – Le premier ministre roumain Victor Ponta se trouve à Paris dans une tentative d’obtenir le soutien économique et politique de la France y compris à l’adhésion de la Roumanie à Schengen. M. Ponta aura des entrevues avec le président français, François Hollande, le premier ministre Jean-Marc Ayrault et des représentants des plus grandes compagnies françaises. Les pourparlers portent principalement sur la relance du partenariat stratégique franco-roumain, le renforcement des relations économiques bilatérales et les moyens d’augmenter le volume des investissements français en Roumanie, notamment dans des domaines tels l’énergie, l’agriculture et l’infrastructure. La France est actuellement le quatrième investisseur étranger en Roumanie après les Pays-bas, l’Autriche et l’Allemagne.




    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, s’est rendu à Bruxelles pour participer deux jours durant à la Réunion informelle des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN. L’agenda de la réunion sera dominé par l’évaluation politique et militaire de l’initiative Connected Forces et le renforcement du développement plurinational des capacités. Les discussions visent également l’avenir de l’Alliance, son niveau d’interopérabilité et le montant du financement dans le secteur de la défense.






    Cheval – Les autorités roumaines ont découvert et confisqué plusieurs lots de viande de cheval étiquettée comme étant de boeuf chez un producteur du département de Ilfov, près de Bucarest. Aux dires de l’Autorité Nationale Sanitaire, ce cas n’a pas de rapport avec le tout récent scandal de la viande chevaline découverte dans des plats au boeuf dans plusieurs pays de l’UE. La viande de cheval découverte en Roumanie était destinée au marché roumain.






    Sport – La sportive roumaine Dorottya Buzas a décroché à Brasov la médaille d’argent du biathlon, dans le cadre du Festival olympique de la Jeunesse européenne. C’est la troisième médaille de la Roumanie après l’or et l’argent remportés par Emil Imre, sur le mille mètres et respectivement le 500 mètres au patinage vitesse sur piste courte. Le Festival Olympique de la Jeunesse européene se poursuit à Brasov, dans le centre de la Roumanie. Au menu de cette avant-dernière journée de compétition, les spectateurs sont invités à assister aux concours de snowboarding, ski alpin, biathlon, ski fond, sauts à ski et hockey sur glace.

  • 20.02.2013

    20.02.2013


    Partenariat – Le premier ministre roumain Victor Ponta commence une visite de deux jours en France, où il doit rencontrer le premier ministre français Jean-Marc Ayrault. Les deux responsables doivent analyser la relance du partenariat stratégique franco-roumain, le renforcement des relations économiques bilatérales et les moyens d’augmenter le volume des investissements français en Roumanie, notamment dans des domaines tels l’énergie, l’agriculture et l’infrastructure. La France est actuellement le quatrième investisseur étranger en Roumanie après les Pays-bas, l’Autriche et l’Allemagne. L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen figurera également à l’agenda de la réunion.






    Vente – Le producteur russe d’acier Mechel a vendu pour une somme symbolique les quatre usines métallurgiques qu’il détient en Roumanie à une société de Bucarest contrôlée par deux ressortissants russes. En novembre 2012, sur la toile de fonds de la baisse des prix et de la demande sur les marchés métallurgiques européens, les usines Mechel de Roumanie ont arrêté la production. Les salariés sont au chômage technique et reçoivent trois quarts de leurs salaires.






    Environnement – Les autorités de Bucarest ont approuvé l’introduction d’un timbre d’environnement appliqué lors du transfert de droit de propriété de tous les véhicules. Selon la nouvelle formule de calcul, la taxe n’est plus dominée par la cylindrée de la voiture, mais surtout par les émissions de dioxyde de carbone. Les Roumains qui souhaitent immatriculer des véhicules électriques recevront une prime de 2500 euros. Par ailleurs, les véhicules pour lesquels la taxe environnementale, dans toutes ses formes a déjà été payée pendant les années précédentes, ne seront plus soumis au payement du timbre d’environnement.






    Sport – Le Festival olympique de la jeunesse européenne, organisé au département de Brasov, dans le centre de la Roumanie, se poursuit avec les épreuves de slalom, de sauts à ski, de hockey et de patinage artistique. Jusqu’ici, le seul sportif roumain à avoir décroché des médailles à cette compétition est Emil Imre : l’or et l’argent au patinage vitesse sur piste courte de mille et respectivement 500 mètres. Quelque 1500 sportifs et délégations de 45 pays participent à Brasov aux 8 épreuves figurant à l’agenda de ce festival d’hiver, le plus grand jamais organisé par la Roumanie.

  • La menace de l’islamisme radical en Afrique du nord

    La menace de l’islamisme radical en Afrique du nord


    Deux ans après le début du « printemps arabe », mouvement qui a renversé plusieurs dictateurs de pays arabes, les effets dans les pays de l’Afrique du Nord et du Proche Orient demeurent incertains. Les experts et les analystes internationaux ont remarqué, dans nombre de ces pays, que la déception et la révolte de la population ont souvent remplacé l’euphorie. Les changements de régime dans la région et la transition vers la démocratie ont eu des effets pervers en Egypte et en Libye.


    Ces évènements ont marqué le début d’une période de chaos, de violences et de mécontentements qui ont permis une montée du fondamentalisme religieux et la création d’un bassin d’opérations de groupes armés extrémistes associés aux mouvements terroristes. Pendant la précédente décennie, les grandes puissances occidentales se sont concentrées sur les interventions en Afghanistan et en Irak.


    Entre temps, l’Afrique, continent marqué par le croisement de la pauvreté avec l’instabilité politique, est devenu un champs de manœuvre des mouvements islamistes. Les récents événements au Mali et en Algérie ont rappelé à la communauté internationale l’existence d’une menace majeure dans le nord de l’Afrique : l’islamisme radical, qui risque d’être projeté en Europe aussi.


    Le 11 janvier, à la demande des autorités maliennes, Paris a lancé l’opération Serval, un assaut aéro–terrestre censé bloquer une offensive vers le sud des groupes islamistes armés, dont certains sont liés au réseau terroriste Al-Qaïda. Ceux-ci contrôlaient le nord du pays depuis plus de neuf mois. L’offensive franco-malienne a libéré les plus importantes villes du nord et du nord-est : Gao, Tombouctou et Kidal, à la frontière avec l’Algérie.


    Le président français, François Hollande s’est rendu au Mali où il a affirmé que son pays n’avait pas achevé sa mission, que le terrorisme avait été seulement « repoussé », « chassé » mais « pas encore vaincu ». Le président Hollande a visité la ville de Tombouctou, une des villes les plus mutilées par la guerre où il a dénoncé la barbarie et les abus commis ces derniers mois par les islamistes radicaux au nom de la loi islamique, la charia. Les effets des événements au Mali ont rapidement traversé la frontière avec l’Algérie où une attaque terroriste sans précédent sur un site gazier, a eu lieu en guise de réponse à l’opération Serval. Plusieurs dizaines d’ouvriers étrangers, dont des Roumains, ont été pris en otage. L’intervention en force des autorités algériennes, controversée et même critiquée par l’Occident, s’est achevé par un bilan tragique : 40 otages, dont deux Roumains tués.


    Le conseiller présidentiel Iulian Chifu évoque ces deux évènements : « Ce sont deux thèmes différents qui finissent par converger, vu qu’il s’agit d’une zone très volatile, d’une zone saharienne, d’une zone où il y a des Etats post — coloniaux dont les frontières étendues sont difficiles à contrôler. Ces Etats-là n’ont pas la possibilité de maîtriser les zones où ces groupes radicaux, terroristes, djihadistes, vivent et stockent leurs armes. D’autre part, on ne devrait pas blâmer à priori la manière dont a été menée l’intervention en Algérie. C’est l’un des peu nombreux régimes encore capables de lutter contre ces groupes radicaux. C’est un régime qui a eu à choisir entre laisser ce groupe partir avec les otages qu’il allait tenter de vendre par la suite pour des sommes exorbitantes — une formule de financement qui engendre de nouvelles attaques terroristes, prises d’otages – et intervenir brutalement ; c’est ce qu’Alger a fait, d’une manière d’ailleurs efficace, pour prendre le contrôle, considérant qu’il était utile que ce type d’intervention bloque la création d’un précédent et décourage les attaques dans cette zone riche en pétrole et en gaz».


    Les événements au Mali et en Algérie ont déterminé la tenue à Bruxelles d’une réunion extraordinaire où les chefs des diplomaties des Etats membres de l’UE ont donné le feu vert à une mission chargée de la formation et de la réorganisation de l’armée malienne. 500 personnes de 15 Etats prendront part à cette mission qui deviendra complètement opérationnelle le mois prochain.


    En tant que membre de l’UE, la Roumanie a décidé d’y participer elle aussi. Le Conseil suprême de défense du pays a approuvé l’envoi de 10 militaires dans ce pays africain. Bucarest a souhaité ainsi réaffirmer son engagement dans la lutte antiterroriste et la garantie de la sécurité internationale, aux côtés de ses partenaires de l’UE et de l’OTAN. Certains se sont même demandés si la décision de Bucarest de participer à la mission au Mali était symbolique ou bien utile.


    L’analyste militaire Ion Petrescu répond : « Les dix militaires sont très utiles. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit aussi bien de formateurs que de spécialistes des questions relevant de l’Etat major. Coopter des militaires roumains de haut niveau dans les structures d’Etat major mises en place par l’EUCOM — le Commandement des forces des Etats-Unis en Europe, témoigne du respect envers l’expérience militaire roumaine. Ce sont des professionnels riches de l’expérience que l’Armée roumaine en général a gagné sur les trois théâtres d’opérations militaires : l’espace ex-yougoslave, l’Irak et l’Afghanistan. »


    Par ailleurs, Paris envisage de réduire à partir du mois prochain sa participation militaire au Mali, si la situation sur le terrain le permettait. La France et les Etats-Unis ont souligné que la mission de garantir la sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de ce pays revenait à la Force africaine du Mali, qui devait être placée aussi vite que possible sous l’autorité de l’ONU. Cette force devrait être constituée de 6000 soldats environ. (trad.: Alexandra Pop, Alex Diaconescu)