Tag: Gaz

  • La Roumanie sur le marché du gaz naturel

    La Roumanie sur le marché du gaz naturel

    Censé devenir opérationnel au premier trimestre 2016 et fonctionner à pleine capacité deux années plus tard, le gazoduc South Stream reliera le littoral russe à celui bulgare, en passant sous les eaux territoriales turques en Mer Noire, tandis que ses ramifications traverseront la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovaquie, la Croatie et l’Autriche. Grâce à ce pipeline, projeté pour acheminer une quantité annuelle de 63 milliards de mètres cubes de gaz, aussi bien le fournisseur, la Russie, que les Etats bénéficiaires, souhaitent réduire leur dépendance des pays de transit, dont notamment l’Ukraine.



    En 2006 et 2009, des divergences avec Moscou avaient poussé Kiev à arrêter les livraisons de gaz russe vers les pays européens. Les considérant comme une violation de la législation communautaire, la Commission européenne a demandé la renégociation des accords bilatéraux de construction du gazoduc South Stream conclus par la Russie avec les Etats membres de l’UE ainsi qu’avec la Serbie, pays qui n’a pas ce statut, mais qui fait partie de la Communauté européenne.



    Bruxelles a identifié trois problèmes. Premièrement, la législation européenne n’accepte pas que les outillages de production et le réseau de transport aient un seul et unique propriétaire, Gazprom en l’occurrence. Deuxièmement, il faut garantir que d’autres opérateurs puissent y avoir accès aussi. Troisièmement, les tarifs doivent être précisés. Le géant gazier russe Gazprom s’est dit surpris et déçu par la recommandation de la Commission européenne. En invoquant l’accord conclu pour faire excepter le projet North Stream du Troisième paquet énergie de l’UE, Gazprom considère que cet autre projet qu’est South Stream pourrait lui aussi bénéficier d’une telle exception.



    Le Troisième paquet énergie, qui réglemente le marché communautaire du gaz et de l’électricité, prévoit pour l’essentiel la séparation des activités de production et de distribution de l’énergie. Le texte stipule aussi la mise en place d’une autorité nationale de régulation dans chaque Etat membre et d’une agence pour la coopération des autorités chargées de réglementer le domaine de l’énergie.



    South Stream est un projet en grande partie politique et géopolitique, estime l’analyste Vladmir Socor, qui met en garde contre un aspect: «Un des objectifs du projet South Stream est de créer un précédent d’infraction à la législation européenne sur le marché de l’énergie. Le troisième paquet de la législation européenne concernant le marché des gaz naturels prévoit l’obligation de séparer le gazoduc du fournisseur. C’est à dire le fournisseur de gaz ne peut pas être aussi le propriétaire du gazoduc. Le modèle du projet South Stream repose sur la copropriété du gazoduc, formée de la compagnie Gazprom et de l’Etat d’accueil. Dans chaque Etat hôte du projet, Gazprom est copropriétaire du gazoduc aux côtés de l’Etat en question — une situation explicitement interdite par le troisième paquet de la législation européenne. La Russie veut mettre ces pays en conflit avec l’UE.


    Ce qui plus est, la Russie veut créer ici un précédent afin de protéger les gazoducs dont elle est déjà propriétaire ou copropriétaire aux côtés d’autres Etats de l’UE, à savoir l’Allemagne, en tout premier lieu, et puis dans une certaine mesure la Belgique et les Pays-Bas, et dans une moindre mesure la Pologne et les pays baltes. Mais la cible principale est l’Allemagne. Dans tous ces pays, Gazprom détient, entièrement ou partiellement, des gazoduc d’approvisionnement et de transit, ce que le troisième paquet interdit. Gazprom sera obligé de vendre ces participations à la propriété de gazoducs.


    Si, Gazprom parvient toutefois à instituer dans les pays participants au South Stream une situation où, l’UE, accepte, bon gré, mal gré, cette infraction à sa législation, alors Gazprom gagnera de l’immunité en Allemagne, Belgique, aux Pays-Bas, en Pologne et dans les Etats baltes. C’est pourquoi Gazprom souhaite attirer les pays de South Stream dans ce jeu. Et je me félicite que la Roumanie ne se soit pas laissée entraîner dans ce jeu. »



    Bucarest a misé sur Nabucco — un projet bénéficiant de l’appui politique de l’UE et qui visait à fournir du gaz extrait de la Mer Caspienne afin de réduire la dépendance de l’Europe du gaz importé de Russie, via Gazprom. L’Azerbaïdjan a pourtant décidé de transporter son gaz naturel par le gazoduc TAP (Grèce, Albanie, Italie), qu’il a préféré à Nabucco (Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Autriche). La Roumanie a-t-elle fait une erreur en jouant la seule carte du projet Nabucco? Vladimir Socor explique : « Du point du vue du gaz naturel, la Roumanie se retrouve dans une situation meilleure que la Bulgarie ou la Hongrie, ou même l’Autriche, puisque sa dépendance du gaz en tant que source d’énergie est inférieure à la dépendance des exportations russes. La Roumanie dispose de gisements de gaz dans le plateau transylvain. South Stream a apporté peu de bénéfices. Ce projet aurait surtout augmenté la dépendance vis-à-vis de la Russie, qui aurait été copropriétaire du gazoduc aux côtés de l’Etat roumain. Ce projet aurait pu donner à la Russie des instruments d’influence supplémentaires. La Roumanie aurait pu se retrouver dans un conflit direct avec l’UE. South Stream n’est pas un projet d’approvisionnement en gaz. »



    On peut donc conclure que l’échec de Nabucco ne fait que confirmer le fait que la Russie a préservé entièrement ses capacités d’acteur de premier rang dans la Caspienne. (trad. : Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 10.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 10.12.2013

    L’accise de 7 centimes d’euros que le cabinet de Bucarest souhaite introduire au litre de carburant occupe une place importante dans les pages des quotidiens parus aujourd’hui à Bucarest. Egalement dans les pages des quotidiens : la redevance appliquée au pétrole et gaz sera renégociée l’année prochaine et la loi des mines doit recevoir le vote du Législatif sur fond de protestations à Bucarest.


  • 06.11.2013 (mise à jour)

    06.11.2013 (mise à jour)

    Protestations – Les syndicalistes de l’enseignement roumain ont averti qu’ils pourraient déclencher la grève générale, en bloquant l’année scolaire, si leurs revendications ne sont pas solutionnées par le gouvernement. Ils ont organisé mercredi un meeting à Bucarest, demandant, entre autres, que 6% du PIB soient alloués à l’Education, ainsi que la majoration de 50% des traitements des professeurs débutants. Les protestataires affirment qu’ils ne se contenteront pas de hausses minimales de leurs revenus. Les leaders syndicaux ont annoncé qu’un référendum pourrait être organisé parmi les enseignants au sujet du déclenchement de la grève générale pendant les élections pour le Parlement européen, en mai prochain ou en juin, avant la fin de l’année scolaire.



    Energie – L’étape d’exploitation des gisements de gaz en mer Noire présuppose presqu’un milliard de dollars d’investissements, a déclaré aujourd’hui la directrice générale de la compagnie roumaine OMV Petrom, Mariana Gheorghe, lors d’une conférence sur des thèmes énergétiques qui a eu lieu à Bucarest. En 2012, la compagnie roumaine, contrôlée par les Autrichiens dOMV et les Américains d’Exxon Mobil, ont entamé le forage dans le périmètre en mer Noire dont Petrom a la concession. Il a relevé des gisements possibles estimés entre 42 et 84 milliards de mètres cubes de gaz. Leur exploitation pourrait couvrir la consommation en gaz de la Roumanie sur 6 ans. A présent, la Roumanie importe de Russie 25% de son nécessaire en gaz.



    Consulat – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a participé, mercredi, à l’ouverture officielle du Consulat honoraire de Roumanie au Liechtenstein. Il a mis en exergue le rôle du consulat pour intensifier les échanges commerciaux et promouvoir les compagnies et les produits roumains dans la principauté alpine. Corlăţean a discuté avec son homologue de la principauté, Mme Aurelia Frick, qu’il a remerciée pour les fonds accordés à la Roumanie par l’intermédiaire du Mécanisme financier de l’Espace économique européen pour la période 2009 — 2014. jeudi, le ministre roumain visite la Suisse et il discutera avec le ministre des Affaires étrangères, Didier Burkhalter, de l’intensification des rapports bilatéraux, ainsi que des dossiers de l’actualité internationale.



    Aroumains – Le ministre délégué pour les Roumains du monde, Cristian David, a réitéré mercredi le soutien de Bucarest pour la communauté aroumaine vivant en Albanie. Dans le courant d’une rencontre avec les représentants de la Ligue des Aroumains de ce pays, les moyens par lesquels la Roumanie peut continuer de soutenir les efforts de la communauté aroumaine de préserver sa propre identité ont été étudiés. Il s’agit, entre autres, de bourses d’éducation offertes par l’Etat roumain, du développement de projets culturels, ainsi que d’une intensification du dialogue avec les autorités albanaises afin d’assurer la pleine protection des droits des personnes appartenant aux minorités, selon les normes européennes. Les Aroumains sont une communauté latinophone répandue dans les pays balkaniques, dont l’idiome est considéré un dialecte du roumain.



    Sondage – En cas de référendum concernant l’adhésion de la République de Moldova à l’UE, seulement 46% de la population voterait « pour », selon les résultats d’un sondage rendu public mercredi à Chişinău. Un peu plus de 20% des sujets questionnés se prononceraient contre l’adhésion de la République de Moldova à l’UE, tandis que 42% seraient favorables à l’admission de la République de Moldova à l’Union douanière contrôlée par la Russie. Leur nombre a pourtant considérablement baissé par rapport à un sondage similaire réalisé en avril dernier, lorsque 51% des personnes auraient choisi l’adhésion du pays à cette structure. L’admission à l’OTAN ne recueillerait que 18% de voix favorables des citoyens moldaves, alors que plus d’un tiers s’y opposent. D’autre part, les ressortissants moldaves sont la nation la plus pauvre d’Europe, selon les éléments d’un rapport annuel des experts de la compagnie GfK, cité par la presse de Chişinău. Pour ce qui est du pouvoir d’achat, la République de Moldova a occupé la dernière place dans un classement de 42 pays.

  • Le secteur de l’énergie

    Le secteur de l’énergie

    Il n’y a pas longtemps, la Commission Européenne a adopté plusieurs projets énergétiques avec une participation roumaine dont ceux dont l’inter connecteur de gaz Azerbaïdjan –Georgie -Roumanie nommé projet AGRI et un gazoduc du trajet Roumanie-Hongrie- Autriche sur une liste de 250 projets intérêt commun au niveau de l’Union Européenne qui peuvent bénéficier de financement intégral de quelques 6 milliards d’euros de 2014 à 2020. Ces projets peuvent bénéficier d’appui financier à travers le mécanisme « Connexion de l’Europe » dans le cadre duquel on a alloué un budget de 5,85 milliards d’euros pour les infrastructures trans-européennes de transport d’énergie jusqu’à 2020.



    Ainsi, les projets visant Azerbaïdjan — Georgie — Roumanie Inter Connector qui sont éligibles pour bénéficier des fonds européens comprennent le futur gazoduc Constanta — Arad — Csanadpalota de Hongrie et le terminal de gaz naturel liquéfié de Constanta. La Roumanie est, également, comprise dans deux séries de projets du corridor sud de transport de gaz naturel (Southern Gas Corridor).



    En même temps, le futur gazoduc Bulgarie- Roumanie- Hongrie- Autriche inclus par l’Union Européenne dans la liste des projets éligibles pour des fonds européens stipule la construction d’une nouvelle pipe-line longue de 1318 kilomètres. La capacité initiale de transport serait de 23 milliards de mètres cubes par an. On a , aussi, le projet d’un gazoduc sous-marin liant la Georgie à la Roumanie connu actuellement sous le nom de White Stream. Cette connexion traverserait 1250 kilomètres et aurait la capacité de 16 milliards de mètres cubes par an.



    Parmi les projets figurant sur la liste de la Commission il y a, également, l’élargissement des capacités d’entreposer de la compagnie DEPOMURES contrôlée par GDF Suez , de 300 000 à 600 000 millions de mètres cubes. La Commission a , aussi, l’intention de soutenir l’intégration régionale du système de transit de gaz naturel de la Roumanie. Notre pays est présent sur cette liste avec des projets pour augmenter la capacité de transport d’énergie électrique dans le cadre d’une série de projets conjoints avec la Bulgarie et la Serbie.



    Voici la déclaration pour Radio Roumanie de Mihai Pàun, secrétaire général du Centre Roumain de l’Energie dont le siège est à Bruxelles : “La Roumanie bénéficie , comme, d’ailleurs, tous les Etats membres de l’Union Européenne, des avantages de l’interconnexion et je voudrais prendre l’exemple de l’énergie électrique. Etant interconnecté aux systèmes énergétiques des Etats voisins la Roumanie bénéficie, comme tout autre pays, de l’avantage des réserves de puissance dans la situation d’accidents majeurs. Imaginons un cas extrême, où les centrales ne peuvent plus fournir de l’énergie et les lignes ne sont plus fonctionnelles. La seule option pour nous, citoyens de la Roumanie, est de continuer d’être alimentés en énergie électrique, comme je disais, la seule chance étant cette inter-connexion avec les pays voisins : Bulgarie, Hongrie, République de Moldova et Serbie. »



    Mihai Pàun explique, également, la façon dont la Roumanie peut mieux définir sa politique énergétique: « La Roumanie se trouve maintenant dans la position de redéfinir sa politique énergétique partant de ses propres sources d’énergie. Nous avons l’avantage d’un mix énergétique ce qui veut dire qu’en Roumanie, l’énergie est produite par plusieurs sources. Nous avons l’énergie hydraulique, nous avons l’énergie nucléaire, nous avons l’énergie générée par le charbon, d’autres sources régénérables qui, voici, acquièrent une plus grande ampleur en Europe en général et la Roumanie, en particulier. Nous entamons l’exploitation des réserves récemment découvertes dans la Mer Noire et jusqu’à la fin de cette décennie, on pourrait avoir une série de transformations dans la situation d’interdépendance énergétique de la Roumanie vis-à-vis d’autres pays beaucoup plus puissantes du point de vue des ressources, Russie comprise. »



    En matière du gaz découvert dans la Mer Noire, le premier ministre Victor Ponta s’est exprimé, à son tour: « Il est très important que la zone de la Mer Noire, par des investissements réalisés, surtout par OMV PETROM ainsi que par d’autres compagnies, devient ce réservoir d’énergie dont la Roumanie a très grand besoin. L’idée d’avoir l’indépendance énergétique n’est pas un rêve, c’est une réalité. Le Gouvernement va accorder tout son appui pour les investissements PETROM, OMV, pour tous les autres investisseurs de sorte que , dans un laps de temps de 4, 5, 6 ou 7 ans , la production de gaz et de pétrole de la Mer Noire puisse couvrir intégralement les nécessités de l’industrie, de la population roumaine et va rendre la Roumanie un joueur important de ce marché. »



    Actuellement , la Roumanie est le cinquième producteur européen de pétrole et de gaz et ne dépend qu’à hauteur de 25% des importations, beaucoup en dessous de la moyenne européenne de 50%. En dépit de la bonne situation actuelle, des modifications importantes peuvent arriver pendant les décennies à venir selon Vasile Iuga, représentant de PRICEWATERHOUSE pour l’Europe de sud-est : « Si nous n’améliorons pas l’efficacité énergétique de 20% jusqu’à 2030, si les investissements en matière de gaz de schiste et dans les gisements de la Mer Noire n’aboutissent pas et si les investissements voués à accroître le degré de récupération des gisements en exploitation, le risque existe qu’en matière de pétrole et de gaz, la Roumanie dépende de l’importation à hauteur de 80% en 2030. Cette estimation est fondée sur des statistiques des sources publiques. »



    Remarquons que l’énergie produite par les centrales éoliennes, les parcs photovoltaïques et les centrales à base de biomasse couvrent 2% de la production nationale étant la seconde la plus importante source d’électricité après le charbon qui a un poids de plus de 27%. La production d’énergie nucléaire représente 17,4% du nécessaire, les centrales utilisant des hydrocarbures –14,5% et les centrales hydrauliques – 19,7%.



    Par ailleurs, rappelons que le gouvernement de Roumanie s’est engagé devant le FMI à renoncer aux prix fixes de l’énergie électrique et du gaz, pour la population et, respectivement, pour l’industrie. Quant à la population, la libéralisation a commencé en juillet 2013 et devrait prendre fin en janvier 2018 tandis que pour les compagnies les prix fixés sont estimés à disparaître jusqu’en janvier 2014…

  • A la Une de la presse roumaine du 18.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 18.10.2013

    Face aux protestations des villageois, Chevron a suspendu l’exploration des gaz de schiste à Pungesti, département de Vaslui. Entre temps à Bucarest, l’exploitation aurifère de Rosia Montana fait l’objet de débats au parlement et provoque toujours des protestations dans la rue. Finalement, Bucarest n’a pas réussi à introduire à temps les certificats de performance énergétique et l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire se confronte à des ennuis financiers. Elle avait joué un rôle crucial dans le scandale européen de la viande de cheval.


  • 17.10.2013 (mise à jour)

    17.10.2013 (mise à jour)

    Radio – Le reportage « Sighet — une île à la frontière », réalisé par la section française de RRI, a compté parmi les finalistes de la 25e édition des prix de l’Union Radiophonique et télévisuelle internationale. Réalisé par Ileana Taroi, Andrei Popov et Mihnea Chelariu, le reportage parle de la ville de Sighet, à la frontière nord de la Roumanie, une ville multiculturelle et multiconfessionnelle, connue aussi pour l’une des plus importantes prisons communistes. Les prix de l’URTI ont été décernés mercredi soir à Paris. Le grand prix a été accordé à un programme du Cameroun. 135 programmes ont été en lice pour le grand prix de l’URTI.



    Gaz de schiste – La compagnie américaine Chevron, un des plus gros acteurs sur le marché mondial de l’énergie, a annoncé jeudi la suspension de ses activités dexploration pour les gaz de schiste dans une commune du nord-est de la Roumanie. Les forces de l’ordre présentes sur place ainsi que les équipements de Chevron ont été retirés après plusieurs jours de protestations des habitants et des ONGs environnementales contre l’utilisation de la fracturation hydraulique pour récupérer en surface les gaz captifs dans les roches. Des manifestations de solidarité avec les habitants de cette commune ont eu lieu à Bucarest et dans plusieurs autres villes de Roumanie.



    Santé – Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, s’est entretenu ce jeudi à Bucarest avec son homologue turc, Mehmet Müezzinoglu, au sujet de la gestion et de la réforme du système des soins de santé de leurs pays. Le ministre turc a souligné, entre autres, le besoin de stabilité de ce système, tandis que son collègue roumain a mis un accent sur l’utilité de l’expérience de la Turquie pour la mise en œuvre des projets de Bucarest de majorer les revenus des médecins et d’opérer des modifications dans le statut des hôpitaux publics. L’échange d’expérience sera aussi élargi à la médecine d’urgence.



    Coopération – Les gouvernements de Bucarest et de Belgrade se réuniront en séance commune au début de l’année prochaine, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta, à l’issue de sa rencontre avec son homologue serbe Ivica Dacic. L’entretien des deux chefs de gouvernement a eu lieu jeudi à Bucarest.



    Réunion – Les ministres de l’Intérieur de huit pays d’Europe centrale membres de l’UE participent à Bucarest à la Conférence ministérielle du Forum de Salzbourg, qui réunit également les représentants des pays balkaniques qui aspirent adhérer à l’UE. La Roumanie, par le biais de son ministère de l’Intérieur, assure la présidence semestrielle du forum et souligne l’importance de la synchronisation des politiques dirigées contre la criminalité informatique et la création d’un système efficace de management de la migration.



    Défense – Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, a commencé jeudi une visite de deux jours aux Etats-Unis, pendant laquelle il doit rencontrer son homologue américain Charles Timothy Hagel. A l’agenda du responsable roumain figurent aussi des réunions avec le président de la commission de défense de la Chambre des représentants, Buck McKeon, avec le président du Département des affaires stratégiques, Mike Rogers, et avec l’assistant adjoint aux politiques de défense du secrétaire américain d’Etat, Frank Rose. Mircea Dusa participera aussi à un débat organisé par le Conseil atlantique au sujet de la situation des programmes roumano – américains.



    Livre – La Roumanie est l’invité d’honneur de la 16e édition du Salon du livre bibliophile et du livre d’artiste qui se déroule à Marseille les 19 et 20 octobre. Une cinquantaine d’artistes roumains, ainsi que des étudiants des universités d’art de Bucarest, Timisoara et Iasi participent à ce salon, qui s’inscrit dans le programme “Marseille — Provence, capitale européenne de la culture”.



    Cinéma – Les films « La position de l’enfant », de Călin Peter Netzer, « Des escargots et des hommes », de Tudor Giurgiu, et « Love Building » de Iulia Rugină seront projetés à la 5e édition du Festival du film roumain de Toulouse. L’événement, qui aura lieu du 17 au 20 octobre, apporte au cinéma ABC de Toulouse une sélection de films très bien reçus par le public international et la critique de spécialité cette dernière année.



    Football – La sélection nationale de foot de Roumanie a grimpé deux positions dans le classement de la FIFA, se classant 29e, soit la meilleure place occupée depuis mai 2010. L’Espagne, l’Allemagne et l’Argentine sont les trois pays en tête du classement de la FIFA.La Roumanie doit jouer le barrage les 15 et 19 novembre afin d’accéder à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Le Portugal, la Grèce, la Croatie et l’Ukraine sont les 4 possibles adversaires de la Roumanie.


  • 17.10.2013

    17.10.2013

    Radio – Le reportage « Sighet — une île à la frontière », réalisé par la section française de RRI, a compté parmi les finalistes de la 25e édition des prix de l’Union Radiophonique et télévisuelle internationale. Réalisé par Ileana Taroi, Andrei Popov et Mihnea Chelariu, le reportage parle de la ville de Sighet, à la frontière nord de la Roumanie, une ville multiculturelle et multiconfessionnelle, connue aussi pour l’une des plus importantes prisons communistes. Les prix de l’URTI ont été décernés mercredi soir à Paris. Le grand prix a été accordé à un programme du Cameroun. 135 programmes ont été en lice pour le grand prix de l’URTI.



    Gaz – Une centaine de personnes d’une commune située dans l’est de la Roumanie ont protesté aujourd’hui pour la quatrième journée consécutive contre l’exploitation du gaz de schiste. Mercredi, les habitants de la région ont fait une chaîne humaine et bloqué une partie de la route nationale afin d’empêcher l’installation dans la région d’équipements appartenant à la compagnie américaine Chevron. La société détient tous les avis nécessaires, délivrés par les autorités roumaines. Des protestations de solidarité avec les habitants de la région ont eu lieu aussi dans d’autres villes roumaines. Les plus amples se sont déroulés à Bucarest, où plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans la rue. Ces protestations interviennent en même temps que celles contre le projet d’exploitation aurifère aux cyanures à Rosia Montana, déclenchées il y à 7 semaines à Bucarest et dans d’autres villes roumaines.



    Coopération – Le premier ministre roumain Victor Ponta reçoit aujourd’hui à Bucarest son homologue serbe Ivica Dacic. Mercredi, la Commission européenne a estimé que la Serbie avait fait des progrès considérables dans l’amélioration des relations avec le Kosovo et lancé des réformes censées permettre le début des négociations d’adhésion à l’UE en décembre prochain. Bucarest, qui a toujours soutenu les aspirations d’intégration européenne de Belgrade, figure parmi les cinq membres de l’UE à ne pas reconnaître l’indépendance de l’ancienne province serbe, proclamée en 2008.



    Réunion – Les ministres de l’Intérieur de huit pays d’Europe centrale membres de l’UE participent à Bucarest à la Conférence ministérielle du Forum de Salzbourg, qui réunit également les représentants des pays balkaniques qui aspirent adhérer à l’UE. La Roumanie, par le biais de son ministère de l’Intérieur, assure la présidence semestrielle du forum et souligne l’importance de la synchronisation des politiques dirigées contre la criminalité informatique et la création d’un système efficace de management de la migration.



    Défense – Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, commence aujourd’hui une visite de deux jours aux Etats-Unis, pendant laquelle il doit rencontrer son homologue américain Charles Timothy Hagel. A l’agenda du responsable roumain figurent aussi des réunions avec le président de la commission de défense de la Chambre des représentants, Buck McKeon, avec le président du Département des affaires stratégiques, Mike Rogers, et avec l’assistant adjoint aux politiques de défense du secrétaire américain d’Etat, Frank Rose. Mircea Dusa participera aussi à un débat organisé par le Conseil atlantique au sujet de la situation des programmes roumano – américains.



    Livre – La Roumanie est l’invité d’honneur de la 16e édition du Salon du livre bibliophile et du livre d’artiste qui se déroule à Marseille les 19 et 20 octobre. Une cinquantaine d’artistes roumains, ainsi que des étudiants des universités d’art de Bucarest, Timisoara et Iasi participent à ce salon, qui s’inscrit dans le programme “Marseille — Provence, capitale européenne de la culture”.



    Cinéma – Les films « La position de l’enfant », de Călin Peter Netzer, « Des escargots et des hommes », de Tudor Giurgiu, et « Love Building » de Iulia Rugină seront projetés à la 5e édition du Festival du film roumain de Toulouse. L’événement, qui aura lieu du 17 au 20 octobre, apporte au cinéma ABC de Toulouse une sélection de films très bien reçus par le public international et la critique de spécialité cette dernière année.



    Football – La sélection nationale de foot de Roumanie a grimpé deux positions dans le classement de la FIFA, se classant 29e, soit la meilleure place occupée depuis mai 2010. L’Espagne, l’Allemagne et l’Argentine sont les trois pays en tête du classement de la FIFA.La Roumanie doit jouer le barrage les 15 et 19 novembre afin d’accéder à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Le Portugal, la Grèce, la Croatie et l’Ukraine sont les 4 possibles adversaires de la Roumanie.

  • 01.10.2013 (mise à jour)

    01.10.2013 (mise à jour)

    Intempéries – La capitale roumaine, Bucarest, et huit autres départements du sud de la Roumanie ont été placés jusqu’à mercredi en vigilance orange contre des pluies abondantes et du vent fort. L’alerte jaune est valable dans 13 autres départements du pays. Rues et maisons submergées par les eaux, arbres arrachés par le vent et localités privées d’électricité, c’est le premier bilan des intempéries. Dans la capitale, les transports publics ont été perturbés. En montagne, le trafic routier se déroule avec difficulté en raison de chutes de neige. La vigilance orange contre les inondations concerne de nombreuses rivières roumaines, dont plusieurs situées dans le sud-est du pays, risquent de déborder. Sur la côte roumaine de la mer Noire, tous les ports ont été fermés en raison du vent très fort.



    Accises – La Banque Centrale Européenne a annoncé mardi le taux de change de l’euro par rapport à la monnaie roumaine, le leu, en fonction duquel les accises seront calculées en 2014. Le taux de référence sera de 4,44 lei pour un euro, en baisse de 1,6% par rapport à celui de l’année dernière. Les grandes catégories de produits soumis à accises sont les carburants, l’électricité, le tabac et l’alcool.



    Stratégie – Réunion du Conseil suprême de défense du pays, formé par le président de la République, le premier ministre et les principaux responsables de la sécurité nationale. A l’agenda, la stratégie de l’industrie nationale de sécurité et le projet de loi relatif à la constitution de réserves de pétrole et de produits pétroliers, ainsi que d’autres sujets relatifs à la sécurité nationale. La Roumanie table sur l’exploitation du gaz de la Mer Noire, dans d’autres périmètres que ceux exploités à l’heure actuelle par OMV Petrom et Exxon, a déclaré mardi le ministre chargé de l’énergie, Constantin Nita. OMV Petrom, qui fait partie du groupe autrichien OMV et la compagnie américaine Exxon ont annoncé avoir découvert des réserves de gaz en Mer Noire allant entre 42 et 84 milliards de mètres cubes. Précisions qu’en moyenne la Roumanie brûle environ 14 milliards de mètres cubes de gaz par an.



    Etudiants – Mardi, cétait la rentrée pour près de 450.000 étudiants roumains. Sur ce, environ 340 mille suivent les cours des universités publiques. Le premier ministre roumain Victor Ponta a déclaré que son gouvernement continuait d’appuyer le système universitaire. Même si l’enseignement roumain est toujours confronté à différentes pénuries, certaines évolutions positives sont de plus en plus visibles a également avoué le chef du cabinet de Bucarest. Le gouvernement a réussi à faire progresser le taux d’absorption des fonds structurels, grâce auxquels il peut appuyer l’enseignement supérieur, vu que les allocations budgétaires demeurent insuffisantes, a finalement ajouté Victor Ponta.

  • Roumanie – perspectives économiques

    Soutenue par les bonnes récoltes agricoles et par la hausse des exportations vers des pays non-membres de l’UE, la croissance économique de la Roumanie pourrait parvenir cette année à 2,4%. Cette bonne nouvelle vient de la société britannique d’analyse et de consulting ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT qui dit que les perspectives d’avenir sont encore meilleures. Un rapport de cette société souligne que depuis l’année prochaine et jusqu’à 2017 la cadence de croissance annuelle va en s’accélérant sans, pour autant, excéder les 4%. La production industrielle, à son tour, va croître de 3,6% en 2013. En même temps, la société britannique attire l’attention sur le fait qu’un choc extrême ou une plus ample récession de la zone euro pourraient affecter ses prévisions pour 2013.



    Selon les prévisions de ECONOMIST INTELLIUGENCE UNIT le taux d’inflation sera en Roumanie à la fin de l’année au niveau de 3,4%. Au mois de mai dernier, le taux d’inflation était de 5,3%. A mentionner que la Banque Centrale Roumanie à révisé à la baisse la projection d’inflation pour la fin de l’année à 3,2% de 4,5% primitivement, compte tenu, entre autres, du calendrier de croissance annuelle des prix administrés de l’électricité et des gaz, du ralentissement de la croissance du commerce avec ses principaux partenaires de l’UE, de la baisse constante des cotations internationales de brut sur la toile de fond d’une moindre demande mondiale.



    Par ailleurs, les chances sont minimes à ce que les investissements étrangers directes se redressent jusqu’à la fin de 2017 — apprécient les analyses de ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT. En échange, l’amélioration de l’absorption des fonds européens contribueraient aux investissements dans l’infrastructure ce qui stimulerait le potentiel d’exportation à long terme. Pour l’étape 2014-2020, la Roumanie a obtenu du budget de l’Union Européenne des fonds d’un montant de 22 milliards d’euros, deux milliards de plus vis-à-vis de la période 2007-2013. Les analystes estiment que pendant les années à venir, le taux d’absorption des fonds structurels pourrait dépasser celui de 12% enregistré pendant les sept dernières années. Néanmoins, les carences administratives et le besoin que le gouvernement contribue par le co-financements des projets limiteront les perspectives de croissance significative du taux d’absorption.



    Quand au cours-taux de change, ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT estime que celui-ci sera, à la fin de l’année, de 4,65 lei pour un euro et de 3,55lei pour un dollar américain. Les experts de la société britannique s’attendent à ce que la devise nationale, le leu, continue d’être soumise aux turbulences en 2013, leurs arguments étant la persistance de l’incertitude et de l’insécurité dans la zone de l’euro à l’égard du calendrier de diminution d’acquisition des obligations de la FED (Banque Centrale des Etats Unis), ce qui pourrait avoir un effet de domino négatif sur les marchés immergents, tel celui de Roumanie. (trad.: Costin Grigore)

  • 08.07.2013

    08.07.2013

    Bac – Plus de 55% des lycéens Roumains ont réussi l’examen du baccalauréat, a annoncé le ministère roumain de l’Education Nationale. Par ailleurs, les autorités poursuivent les enquêtes sur les tentatives de fraude ayant émaillé cet examen dans des lycées de Bucarest et du pays.



    Incident -Une explosion a eu lieu ce matin dans une salle de cours d’une faculté de Iasi (nord-est de la Roumanie). Un homme est entré portant un dispositif improvisé qu’il a détonné en plein examen de licence. La personne en question, découvert, par la suite, comme ayant de graves affections psychiques, a été immobilisé par les étudiants et remis à la police. L’Université de Iasi a été évacuée mais il n’y a pas eu de victimes à la suite de cet incident .



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean a commencé une visite à Moscou, avec comme dominante les pourparlers officiels de demain avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. A l’agenda : la signature de deux accords intergouvernementaux visant la culture, le sport et le tourisme mais aussi des pourparlers sur le développement des relations économiques et politiques. La visite du ministre roumain des Affaires Etrangères constitue le premier contact bilatéral à ce niveau depuis 2009. Plusieurs messages d’ouverture envers la Fédération russe ont été envoyés depuis Bucarest, ces derniers temps. Les hommes d’affaires russes, surtout du domaine énergétique, remarquent d’ailleurs que les relations économiques sont beaucoup plus serrés que les rapports politiques.



    Gaz – Les importations de gaz naturel en Roumanie ont baissé de plus de 41% pendant les cinq premiers mois de l’année par rapport à la période similaire de 2012, selon les chiffres de l’Institut National des Statistiques. A la fin de l’année dernière, les réserves de gaz de la Roumanie se chiffraient à une centaine de milliards de mètres cubes, soit 0,1% des réserves mondiales de gaz. Côté production, celle-ci s’est chiffrée en 2012 à près de 11 milliards de mètres cubes alors que la consommation a baissé à 13,5 milliards de mètres cubes. Par ailleurs, la Roumanie arrive dixième au classement des producteurs de pétrole d’Europe et d’Eurasie, malgré une baisse de la production de 2,8%, jusqu’à 86 mille barils par jour.



    Fonds – La Roumanie a dernièrement attiré davantage de fonds structurels qu’en début de l’année. Le ministre des fonds européens Eugen Teodorovici affirme que l’actuel taux d’absorption d’environ 20% élimine le risque d’un désengagement automatique des fonds européens. A présent, la Roumanie bénéficie de sept programmes opérationnels qui ont remboursé aux autorités de Bucarest plus de 3 millions et demi d’euros.



    Chômage – En Roumanie, le taux de chômage s’est chiffré au mois de juin à 4,96%, en baisse de 0,07% par rapport au mois précédent, a fait savoir aujourd’hui l’Agence nationale de l’emploi. Le taux de chômage parmi les hommes a baissé de 5,59% à 5,49% tandis que dans le cas des femmes celui-ci a baissé de 4,41% à 4,37%. Par tranches d’âge, les chômeurs les plus nombreux sont des personnes âgées de 40 à 49 ans.

  • 28.06.2013

    28.06.2013

    Energie – La Roumanie redéfinira sa politique énergétique en prenant en compte ses propres ressources et sans attendre l’approbation de qui que ce soit, après l’échec du projet Nabucco. C’est qu’a déclaré, ce vendredi, le président roumain Traian Basescu, qui a participé à la réunion du Conseil européen, à Bruxelles. Et lui d’ajouter que Bucarest devrait accélérer les évaluations et commencer à exploiter les gaz naturels et le brut confirmés dans le sous-sol de la Mer Noire, ainsi qu’à exploiter les gaz de schiste. Traian Basescu a encore affirmé que, sur les 6 milliards d’euros du programme de lutte contre le chômage des jeunes de 15 à 24 ans, décidé par le Conseil européen, la Roumanie allait recevoir 400 millions, pour la période 2014-2015. Par ailleurs, les dirigeants de l’UE ont décidé à Bruxelles d’ouvrir les négociations d’adhésion avec la Serbie, reconnaissant ainsi les efforts de celle-ci d’améliorer ses relations avec son ancienne province Kosovo.



    Gazoduc – Le consortium azéri Chah Deniz a choisi le projet du gazoduc Trans Adriatic Pipeline pour transporter le gaz vers l’Europe. Nabucco Ouest et Trans Adriatic étaient les deux projets en lice pour fournir à l’Europe du gaz en provenance de l’Azerbaïdjan. Trans Adriatic transportera 10 milliards de mètres cubes de gaz en provenance d’Azerbaïdjan via 870 km de gazoduc, jusqu’en Italie, via la Grèce, l’Albanie et la Mer Adriatique. L’annulation du projet Nabucco, qui prévoyait la construction d’un gazoduc entre la Turquie et l’Autriche via la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, implique des pertes importantes pour les pays impliqués. Les autorités de Bucarest affirment qu’ils étudient des projets alternatifs, tandis que de l’avis des experts en énergie, l’échec de Nabucco a été en large mesure provoqué par l’absence d’une politique énergétique cohérente à long terme en Roumanie.



    Accident – Poursuite à Bucarest de l’enquête censée élucider les causes de l’accident du car roumain qui a fait 18 morts au Monténégro. Entre temps, les autorités du Monténégro sont en train de télécharger les données du tachygraphe du véhicule, un appareil relié à la boîte de vitesses et à l’ordinateur de bord de l’autocar. Selon les autorités monténégrines, au moment où le car est sorti d’un tunnel routier, l’asphalte était mouillé. En outre, le chauffeur aurait été aveuglé par la forte lumière du soleil, avant de perdre le contrôle du véhicule lors d’un virage.



    PAC – Le Commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos se trouve à Bucarest pour expliquer aux autorités et aux fermiers roumains les changements qui découlent de la nouvelle Politique Agricole Commune. A Bruxelles, Dacian Ciolos avait souligné que la Roumanie bénéficierait de plus de fonds européens consacrés à l’agriculture et de programmes adaptés à ses propres priorités. La politique agricole de l’UE a été reformé après de longues négociations. Suite à un accord politique au sujet du budget pluriannuel de l’Union, la nouvelle PAC bénéficiera de la couverture financière nécessaire pour les sept années à venir.



    Tournée – Le premier ministre roumain Victor Ponta et son homologue ouzbek Chavkat Mirziyoev ont décidé ce vendredi à Tachkent, de la création d’une commission intergouvernementale de coopération économique, industrielle et technique. Le chef du gouvernement ouzbek a souligné à cette occasion que la visite de son collègue roumain avait précédée par celle d’un groupe d’hommes d’affaires. Le premier ministre roumain Victor Ponta a salué, à son tour, l’accord signé par les producteurs de médicaments de Roumanie pour livrer des produits pharmaceutiques sur le marché de l’Ouzbékistan. Cette visite du chef de l’Exécutif roumain fait partie d’une tournée asiatique qui inclut aussi l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et la Chine.

  • 06.02.2013

    06.02.2013


    Gaz – La Roumanie pourrait devenir un exportateur net de gaz avant 2020, puisque, selon les estimations, les réserves totales du pays en Mer Noire s’élèvent à 600 milliards de mètres cubes, affirme Bloomberg. L’agence cite la compagnie canadienne de pétrole et de gaz Sterling Ressources, qui exploite en Roumanie deux périmètres au large de la Mer Noire. Pour la Roumanie, 2013 sera l’année la plus active pour les explorations et le forage et des découvertes majeures sont également possibles, affirment les responsables de Sterling ressources. La compagnie indique aussi que l’exploitation des 600 milliards de mètres cubes de gaz nécessitent un investissement de quelque 30 milliards de dollars.






    Privatisation – Le cabinet de Bucarest adopte la stratégie de privatisation de la société de fret ferroviaire CFR Marfa, déjà approuvée par le Conseil suprême de défense du pays. Le ministre des Transports, Relu Fenechiu a expliqué qu’il s’agit d’une privatisation avec un investisseur stratégique et que la garantie pour participer à l’appel d’offres sera de 10 millions d’euros. Le ministre Fenechiu a également précisé que le payement sans retards des salaires du personnel de cette compagnie était prioritaire. CFR Marfa a accumulé des dettes et des pertes chiffrées à plusieurs centaines de millions d’euros. La privatisation de la compagnie fait partie des mesures assumées par le cabinet dans le cadre de l’accord préventif conclu avec le FMI en 2011.






    Budget – Les débats des sénateurs et des députés en marge du budget d’Etat sur 2013 se poursuivent sur toile de fond du mécontentement de l’opposition, dont les amendements, plus de 13 mille, ont été tous rejetés. Selon l’opposition, le budget amènera chômage, inflation et pauvreté, alors que de l’avis du pouvoir celui-ci assurera le développement économique et la hausse des revenus de la population. Le budget table sur une croissance économique de 1,6%, un taux annuel d’inflation de 4,3%, un taux de change de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.






    Cinéma – La Roumanie participe cette année aussi au Festival du film qui s’ouvre ce jeudi à Berlin. Le film « The child’s pose » « La position de l’enfant », réalisé par Calin Peter Netzer participe dans la compétition officielle. Dans la section Génération, on retrouve “Marussia”, premier long-métrage de la réalisatrice Eva Pervolovici. La troisième présence roumaine au festival de Berlin est Ada Condeescu, qui compte parmi les dix acteurs européens sélectionnés au programme Shooting Stars qui vise à promouvoir les plus talentueux jeunes acteurs. Sur les 24 productions présentes à la Berlinale 2013, 19 sont en lice pour le trophée, l’Ours d’or.

  • La privatisation de grandes compagnies roumaines

    La privatisation de grandes compagnies roumaines


    Les représentants du FMI et les responsables des ministères de l’Economie, des Transports et de l’Energie ont parlé à Bucarest au sujet de la réforme des entreprises à capital d’Etat, et des délais enregistrés dans le respect des engagements assumés par la Roumanie. Sur la liste des entreprises que Bucarest doit privatiser figurent, entre autres, les usines chimiques Oltchim Râmnicu Vâlcea, la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, la société de transport du gaz Transgaz, et la compagnie aérienne nationale Tarom.






    Après la réunion avec les bailleurs de fonds, le ministre roumain des transports, Relu Fenechiu a déclaré que la privatisation de CFR Marfa est désormais la priorité de son ministère. Selon lui, en raison de la situation économique de la compagnie, aucun redressement n’est possible sans une infusion de capital privé. Pour ce qui est de la compagnie aérienne Tarom, l’Etat envisage de vendre un paquet minoritaire de 20% des actions. Pour les deux entreprises, la date butoir est dans six mois. Relu Fenechiu a également précisé que toutes les compagnies subordonnées à son ministère seront dirigées par des managers professionnels d’ici 90 jours.






    Le ministère de l’Economie a également établi de nouvelles dates butoir pour mener à bien les engagements assumés face aux bailleurs de fonds. Le ministre de l’Economie, Varujan Vosganian précise sur les négociations avec les représentants des institutions financières internationales : « Nous avons déjà présenté notre point de vue devant la Commission Européenne, le FMI et la Banque Mondiale et ceux-ci ont estimé que notre formule était correcte » .






    Côté énergie, le ministre délégué, Constantin Nita a indiqué : « Avant la fin avril, nous devons vendre en bourse les paquets minoritaires d’actions des sociétés Transgaz et NuclearElectrica. Pour les autres compagnies, le délai s’étend jusqu’au 2e semestre 2013, voire début du 1er semestre 2014. La sélection des managers privés commencera avec les sociétés Transgaz, Nuclearelectrica et Romgaz » .






    Selon le même Constantin Nita, à partir du 1er février, les compagnies qui exploitent les ressources minérales, mais aussi les distributeurs et les transporteurs de gaz et d’électricité payeront des taxes supplémentaires. Le responsable roumain a assuré que l’introduction des nouvelles taxes n’allait pas influencer les coûts des compagnies, mais uniquement leurs profits et que les effets ne se retrouveraient pas sur les factures des consommateurs. Constantin Nita : « Il s’agit d’une conséquence à court terme. En effet, tout le monde devrait supporter les efforts que mène le pays pour sortir de la crise. Les compagnies qui ont payé des redevances très réduites et qui ont fait ainsi des profits immenses devraient participer à cet effort collectif de la société. Le décret gouvernemental demande clairement que ces taxes ne se retrouvent pas dans le prix payé par le consommateur final mais dans le profit » .






    Par ailleurs, aux termes d’un ordre de l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie, les producteurs de gaz naturel seront obligés à vendre par des appels d’offre 45% des quantités extraites cette année. A l’heure actuelle, le gaz provenant de la production interne est vendu à un prix recommandé par le Régulateur national et qui est chiffré à un tiers du prix du gaz importé. (trad.: Alex Diaconescu)

  • 22.01.2013

    22.01.2013


    Otages – La direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme de Roumanie a ouvert un dossier pénal concernant les événements d’Algérie suite auxquels deux ressortissants roumains sont décédés. Les procureurs roumains devraient collaborer avec les institutions nationales et internationales responsables du domaine et prendront les mesures qui s’imposent dans cette affaire. Deux Roumains sont décédés dans l’attaque terroriste d’Algérie, alors que trois autres se sont sauvés. Par ailleurs, après l’audition ce mardi du chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean par les commissions de politique étrangère du Parlement, le législatif a estimé que la cellule de crise constituée à Bucarest pour gérer la crise des otages avait fait son devoir.






    Taxe – La Roumanie va imposer une surtaxe aux compagnies pétrolières, gazières et minières, destinée a compenser une partie des subventions accordées aux consommateurs défavorisés et à combler le déficit public, selon des projets de décrets publiés lundi. Le gouvernement de centre gauche envisage notamment de taxer à 60% les revenus supplémentaires obtenus à la suite de la libéralisation du prix du gaz par les groupes impliqués dans lextraction et la vente de gaz en Roumanie. Sous la pression de lUnion européenne, Bucarest sest engagé a libéraliser le prix du gaz, deux hausses –de 8% puis de 2%– étant prévues pour les foyers cette année. Le gouvernement envisage également dimposer aux compagnies pétrolières et minières une “taxe spéciale” représentant 0,5% de leurs revenus.






    Priorités – Le projet du budget de l’Etat roumain pour 2013 et la modification du Code fiscal à partir du 1er février sont les principaux sujets à l’agenda de la réunion de ce mardi du cabinet de Bucarest. Le premier ministre Victor Ponta évoque ces questions au cours des négociations avec la délégation conjointe du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale. La forme finale du projet de budget sera adoptée mercredi, au cours de la réunion du gouvernement, avant les débats et le vote au législatif de Bucarest.






    Justice – Le premier ministre roumain Victor Ponta participe à la séance de la section procureurs du Conseil supérieur de la magistrature, consacrée au changement du statut des procureurs. Le premier ministre roumain a affirmé que les procureurs devraient être indépendants et non pas subordonnés à une hiérarchie, comme c’est le cas des juges. Victor Ponta, lui-même un ancien procureur, a demandé la dépolitisation des disputes au sein des membres du Conseil de la magistrature. Ces déclarations interviennent sur la toile de fond du scandale provoqué par les procédures d’élection des chefs du Conseil et de la nomination du procureur général de Roumanie et respectivement de la Direction nationale anticorruption.






    Schengen – La présidence irlandaise de l’UE offre tout son appui pour sceller un accord pour ce qui est de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur irlandais à Buc, Oliver Grogan, qui a présenté les priorités du mandat de son pays. Aux dires du diplomate irlandais Dublin est conscient que les autorités de Bucarest regardent avec un intérêt spécial le budget communautaire pour la période 2014 — 2020 et notamment le domaine des fonds structurels et de l’agriculture. C’est pour la 7e fois que l’Irlande assume la présidence de l’UE.