Tag: Gaz

  • 31.12.2014

    31.12.2014

    Hiver — En Roumanie, une alerte météo au grand froid et au gel entre en vigueur ce soir jusqu’au 2 janvier 2015. Des températures extrêmes seront notamment enregistrées la nuit et dans la première partie de la journée. Les minimales chuteront à moins 15°, et même à moins 25° Ce sera la Saint Sylvestre la plus froide depuis 53 ans. Les maximales seront le plus souvent négatives, entre moins 10 et 0°. Moins 16°, à midi à Bucarest.



    Gaz naturels — Les autorités roumaines ont à nouveau rassuré la population au sujet de l’approvisionnement en gaz naturels ; elles ont déclaré qu’il n’y avait pas de raisons de s’inquiéter de la réduction de 30% des quantités livrées, décidée au début de cette semaine par le gazier russe Gazprom. Le ministre de l’énergie, Andrei Gerea, a affirmé qu’il s’agissait de très faibles quantités, qui ne perturberaient aucunement le fonctionnement du système national roumain. Le dernier rapport de l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie indique le fait que les importations de gaz représentaient 1,6% de la consommation nationale en septembre dernier, par rapport au 15% sur l’ensemble de l’année 2013.



    Finances — Les retraites du régime public augmentent de 5%, à partir du 1er janvier, la retraite minimum passant à 400 lei (soit près de 100 euros). Le salaire minimum passera lui aussi de 900 à 975 lei (un peu plus de 200 euros). Egalement le premier jour de la nouvelle année, les indemnisations pour les personnes handicapées sont majorées de 16%. En 2015, les accises seront calculées sur le taux de change de la monnaie nationale utilisé en 2014, à savoir 4,738 lei/euro ; dans le tourisme, les services all-inclusive se verront appliquer une TVA de 9%, et la taxe sur les constructions spéciales passe de 1,5 à 1%. Enfin, le début de l’année amène la libéralisation du marché des gaz naturels pour les PME et le tarif réglementé moyen de vente de l’électricité augmente de 0,26%.



    Militaire — Les Etats-Unis veulent détacher environ 150 chars d’assaut et véhicules blindés en Europe — y compris en Pologne, Roumanie et les pays baltes — d’ici la fin, 2015, a déclaré le général Ben Hodges, commandant des forces américaines d’Europe, dans une interview à l’agence Reuters. L’intention de Washington repose sur la nécessité de consolider le flanc est du contient européen en cas d’urgence, a-t-il expliqué. Dans l’opinion de Hodges, le risque existe que les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine lancent une nouvelle offensive ce printemps, malgré le rejet par la Russie de toute activité agressive.

  • A la Une de la presse roumaine 30.12.2014

    A la Une de la presse roumaine 30.12.2014

    La Roumanie est quasiment paralysée par la neige – celle-ci abonde, naturellement, dans les pages de tous les journaux importants du pays, sans que ceux-ci se penchent, pourtant, sur la situation météorologique en Europe aussi. Mais le grand débat du jour dans la presse écrite roumaine concerne un arrêté gouvernemental durgence qui modifie la loi de lEducation et dont le plus important bénéficiaire semble être le premier ministre, Victor Ponta.


  • Du gaz naturel roumain pour la République de Moldova

    Du gaz naturel roumain pour la République de Moldova

    Le 1er janvier prochain, la République de Moldova fera un pas important vers la réduction de sa dépendance énergétique de la Fédération russe. Les autorités de Chişinau et de Bucarest ont signé ce lundi un contrat aux termes duquel la Roumanie va livrer à son voisin ex-soviétique roumanophone des gaz naturels à un prix inférieur de 55 dollars/1.000mc à celui des gaz qui arrivent par les installations russes.



    Dans un premier temps, les quantités acheminées par le gazoduc Iaşi (en Roumanie) — Ungheni (en Rép. de Moldova), officiellement inauguré le 27 août 2014, ne couvriront que 3% des besoins de consommation de la population moldave. Le gazoduc sera ultérieurement prolongé d’environ 100 km, avec l’aide financière de l’Union Européenne, pour atteindre la capitale de la Moldova, Chişinău, et acheminer jusqu’à 2 milliards de mc de gaz naturel, un chiffre qui représente la consommation totale de la République. Bien que la République de Moldova fasse partie dès 2010 de la communauté énergétique créée par l’UE et applique le 3e paquet énergie, son unique transporteur et distributeur de gaz était, jusque récemment, Moldova Gaz, un groupe contrôlé par la Russie.



    La région séparatiste de Transnistrie, où sont concentrés les grands sites industriels de la République de Moldova, reçoit de la part de Moscou une quantité de gaz trois fois supérieure. Les autorités moldaves ont souvent tenu l’administration séparatiste de Tiraspol pour responsable du non payement des factures, ce qui est au fond une forme de pression politique de Moscou. C’est aussi pour cette raison qu’un nouvel opérateur est né à Chişinău, Vestmoldtransgaz, en charge des importations gazières de Roumanie.



    A l’occasion de la signature du contrat roumano-moldave de livraison de gaz naturels, le ministre sortant de l’économie de Chisinau, Adrian Candu, a déclaré que cet accord consoliderait la sécurité énergétique de la République de Moldova :”C’est un moment important qui vient compléter la sécurité énergétique de la République de Moldova. Nous transmettons nos appréciations et notre gratitude au gouvernement de la Roumanie qui nous a constamment offert le soutien dont nous avions besoin.”



    La Roumanie importe elle aussi de petites quantités de gaz naturels de la Fédération de Russie, mais, selon les experts, elle a des ressources propres suffisantes, y compris sur la plateau continental de la Mer Noire, qui peuvent lui assurer l’autonomie énergétique. D’ailleurs, la Roumanie a réussi à surmonter la crise du gaz déclenchée par l’introduction des sanctions occidentales contre l’économie russe. (Ileana Taroi)

  • 27.11.2014

    27.11.2014

    PSD — La direction du Parti Social Démocrate(PSD) — au gouvernement — se réunit jeudi à Bucarest pour faire l’analyse des résultats obtenus aux présidentielles et pour discuter sa stratégie à l’avenir . Des voix du parti ont demandé des sanctions pour les coupables de l’échec des présidentielles et estiment Liviu Dragnea, responsable de la coordination de la campagne électorale, coupable et lui demandent de se retirer de la fonction de président exécutif. Le leader du PSD, le premier ministre Victor Ponta qui a perdu le scrutin présidentiel face au libéral Klaus Iohannis a invité au calme et a attiré l’attention de ceux qui expriment leurs opinions dans l’espace publique qu’ils risquent d’être suspendus du parti. Les sociaux-démocrates devraient aussi fixer jeudi la date du congrès suivant. Le président d’honneur du PSD, Ion Iliescu, et Liviu Dragnea veulent que celui-ci soit organisé au plus vite possible, jusqu’à la fin de l’année. Victor Ponta affirme, lui, que le PSD organisera son congrès au printemps prochain lorsqu’on va lancer également son nouveau projet politique.



    Salaire — Le gouvernement roumain a l’intention d’augmenter le salaire minimum à partir du 1-er janvier 2015 de 75 lei(17 euros) de sorte que celui-ci parvienne à 975 lei (220 euros). Selon un projet du Ministère du Travail, la deuxième hausse jusqu’à 1050 lei (237 euros) devrait avoir lieu six mois plus tard et en 2016 le salaire minimum se situerait à 1200 lei(271 euros). Les autorités estiment que cette mesure aura des effets positifs sur la dynamique économique par la stimulation de l’emploi et la baisse de l’emploi au noir. En Roumanie, presque un million et demi d’employés ont un salaire minimum dont un tiers dans le secteur payé du budget.



    Gaz — Le prix du gaz naturel en Roumanie ne sera pas modifié à partir du 1-er janvier — annonce le ministre délégué à l’énergie Ràzvan Nicolescu. Le gouvernement roumain a récemment obtenu l’accord écrit de la Commission Européenne pour procéder en 2021 et non pas en 2018 comme prévu actuellement, à la conclusion du processus de libéralisation du prix du gaz utilisé au chauffage centralisé de la population. Le ministre Ràzvan Nicolescu a encore précisé qu’à présent le marché du gaz est libéralisé en proportion de 50%.



    Pollution — Le projet commun roumano-ukrainien pour combattre la pollution dans le bassin de Tisa est discuté jeudi à Sighetu Marmatiei, dans nord de la Roumanie. Les responsables des deux pays analysent les premiers six mois du programme déroulé trois années durant sous la coordination de l’OTAN dont la Roumanie est membre et l’Ukraine est Etat partenaire. L’objectif général est de créer un système commun de monitoring , prévision, échange d’informations et coordination des action de prévention de la pollution des rivières transfrontalières de Roumanie et d’Ukraine. Ce système sera implémenté dans le bassin supérieur de Tisa et offrira une meilleure compréhension de la dynamique de la rivière en termes quantitatifs et qualitatifs pour une gestion performante des ressources d’eau des deux pays.



    Foot — La championne de la Roumanie au football STEAUA de Bucarest joue aujourd’hui sur le terrain de AALBORG BK, championne du Danemark dans le cadre du groupe J de Europe Ligue. Dans le match aller, STEAUA a battu résolument AALBORG : 6-0. Avec sept points STEAUA occupe la deuxième position dans ce groupe après les Ukrainiens de DINAMO KIEV. Une victoire dans le match de ce soir assure à la championne de Roumanie la qualification dans le printemps européen. A son tour, la vice-championne roumaine ASTRA de Giurgiu (au sud) joue aujourd’hui sur son propre terrain dans la Ligue Europe contre les Croates de DINAMO ZAGREB mais sans avoir de chances de se qualifier.



    Législatives — En République de Moldova, les derniers jours de campagne avant les élections législatives du 30 novembre. L’enjeu de ce scrutin est la poursuite du parcours européen de l’ex-république soviétique majoritairement roumanophone. Le sondage le plus récent donne les communistes comme gagnants dans les préférences de l’électorat avec 19,6% des suffrages suivis par les libéraux-démocrates (PLDM) avec 17,2% des voix, par les démocrates (PDM) avec 14,2%, le Parti PATRIA avec 8,7% et le Parti Libéral avec 8,5%.

  • 09.10.2014 (mise à jour)

    09.10.2014 (mise à jour)

    Lukoil Le président roumain, Traian Băsescu, a déclaré jeudi que le gouvernement devrait être prêt à reprendre la raffinerie Petrotel de Ploieşti (dans le sud-est du pays), si son propriétaire, à savoir la holding russe Lukoil, ne la remettait pas en service. Le chef de l’Etat a qualifié de menace l’annonce faite par la direction de Lukoil. Celle-ci avait averti qu’elle fermerait de manière définitive la raffinerie si les procureurs ne levaient pas le séquestre institué sur les stocks de brut et le patrimoine de la compagnie. Cette approche est inadmissible, a conclu le président Băsescu. Rappelons que l’activité sur la plate-forme Petrotel a été temporairement suspendue, après les perquisitions entreprises la semaine dernière par les procureurs. Ils ont ouvert un dossier d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, avec un préjudice estimé à 230 millions d’euros. La holding russe Lukoil est présente en Roumanie depuis 15 ans et détient environ 300 stations service, couvrant environ 20% du marché des carburants du pays.



    Gaz — Les livraisons de gaz russe vers la Roumanie ont baissé jeudi de 15% par rapport aux quantités normales, a déclaré le ministre délégué à l’énergie, Răzvan Nicolescu. Il a rappelé que, dernièrement, Gazprom avait annoncé plusieurs fois ses intentions de réduire les livraisons de gaz vers la Roumanie. Une telle intention s’est d’ailleurs même concrétisée, le mois dernier, par une diminution effective des livraisons pendant un jour. Le Département pour l’Energie a affirmé à maintes reprises que la population ne serait pas affectée par ces réductions, même si les Russes suspendent toutes leurs livraisons jusqu’au printemps prochain. A son tour, le ministre Răzvan Nicolescu a assuré que les stocks de gaz existants en ce moment étaient suffisants pour l’hiver.



    Holocauste — Le ministère roumain des affaires étrangères souligne les efforts importants déployés par Bucarest, au fil du temps, pour assumer le passé, pour condamner la négation de l’Holocauste et l’antisémitisme. Dans un communique rendu public ce jeudi, à l’occasion de la Journée nationale de commémoration de l’Holocauste, la diplomatie roumaine a rendu hommage à la mémoire des victimes du monde entier et exprimé sa solidarité avec les survivants des événements tragiques de la Seconde Guerre Mondiale. Dans ce contexte, le ministère roumain des affaires étrangères réaffirme sa volonté de continuer à contribuer au renforcement des instruments législatifs et institutionnels capables de prévenir et de sanctionner l’antisémitisme, ainsi que toute autre manifestation de racisme, de xénophobie, de discrimination raciale et d’intolérance.



    Conférence — Le ministre roumain de l’éducation, Remus Pricopie, a participé jeudi à Bruxelles, à la conférence internationale ”L’état de l’Europe: Un nouveau plan d’action pour l’Europe”, organisée sous l’égide de la présidence italienne du Conseil de l’UE. L’événement a réuni plus de 80 décideurs gouvernementaux, représentants de la société civile et du milieu des affaires. Les discussions ont été ciblées sur l’accroissement de la compétitivité économique de l’Europe et la stimulation de la création de nouveaux emplois dans l’espace communautaire.


  • 09.10.2014

    09.10.2014

    Lukoil — La holding russe Lukoil a averti qu’elle fermerait de manière définitive la raffinerie Petrotel de Ploieşti (sud) si les procureurs ne lèvent pas, jusqu’à vendredi, le séquestre institué sur les stocks de brut et le patrimoine de la compagnie. La direction du groupe a précisé avoir proposé aux procureurs de considérer comme garanties les taxes et impôts que la compagnie paiera à l’Etat pour cette année, qui se montent à 700 millions de $. Rappelons que l’activité sur la plate-forme Petrotel a été temporairement suspendue, après les perquisitions entreprises la semaine dernière par les procureurs. Ils ont ouvert un dossier d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, avec un préjudice estimé à 230 millions d’euros. Mardi, le séquestre sur les comptes bancaires et sur certaines réserves de brut a été levé, et la raffinerie a entamé les procédures en vue du redémarrage de ses installations technologiques. Lukoil est présent en Roumanie depuis 15 ans. La holding russe détient environ 300 stations service, couvrant environ 20% du marché des carburants du pays.



    Gaz — Les livraisons de gaz russe vers la Roumanie ont baissé aujourd’hui de 15% par rapport aux quantités normales, a déclaré le ministre délégué à l’Energie, Răzvan Nicolescu. Il a rappelé que dernièrement, Gazprom avait annoncé plusieurs fois ses intentions de réduire les livraisons de gaz vers la Roumanie. Une telle intention s’est d’ailleurs même concrétisée, le mois dernier, par une diminution effective des livraisons pendant un jour. Le Département pour l’Energie a affirmé à maintes reprises que la population ne serait pas affectée par ces réductions, même si les Russes suspendent toutes leurs livraisons jusqu’au printemps prochain. A son tour, le ministre Răzvan Nicolescu a assuré que les stocks de gaz existants en ce moment étaient suffisants pour l’hiver.



    Ebola — 7 personnes suspectées d’être infectées du virus Ebola sont actuellement en isolement en Espagne, dont l’aide-soignante, le premier cas ayant contracté la maladie hors d’Afrique. Outre-Atlantique, les Etats Unis et le Canada ont renforcé leurs contrôles sur les aéroports après que le premier patient américain interné à Dallas soit mort. La France, le Royaume Uni, les Pays-Bas, la Norvège et l’Espagne ont soigné des patients rapatriés après qu’ils eurent contracté la maladie en Afrique de l’Ouest, où l’Ebola s’est répandu, générant l’épidémie de cette maladie la plus grave de l’histoire. En Roumanie, les autorités sanitaires préparent un centre d’accueil pour d’éventuels patients infectés d’Ebola, aux environs de Bucarest.



    Conférence — Le ministre roumain de l’Education, Remus Pricopie, participe, aujourd’hui, à la conférence internationale « L’état de l’Europe: un nouveau plan d’action pour l’Europe », organisée sous l’égide de la présidence italienne du Conseil de l’UE. Selon un communiqué du ministère de l’Education de Bucarest, plus de 80 décideurs gouvernementaux et représentants de la société civile et du milieu des affaires y participent. Les débats portent principalement sur l’accroissement de la compétitivité économique de l’Europe et la stimulation de création d’emplois dans l’espace communautaire.



    Nobel — L’Académie suédoise annoncera aujourd’hui le nom du lauréat du Nobel de Littérature 2014. Hier, Stefan Hell, un chercheur allemand d’origine roumaine s’est compté parmi les lauréats du Nobel de Chimie. Le savant est né à Arad (ouest), en 1962. La semaine Nobel se poursuit demain par le prix le plus attendu, celui de la Paix, le seul à être décerné en Norvège, à Oslo. Le Nobel de l’Economie sera attribué lundi, le 13 octobre. Les lauréats recevront une médaille d’or et un prix de 1,1 million de $ environ.



    Météo — En Roumanie, le temps est généralement beau. Le ciel est variable, avec des nuages signalés par endroits sur le sud du pays. Le sud-ouest est sous quelques ondées. Le vent est faible à modéré, plus fort sur l’ouest et le nord-est. Les maximales de la journée, plus élevées par rapport à hier, vont de 15 à 24°, avec seulement 18° à Bucarest.

  • 03.10.2014 (mise à jour)

    03.10.2014 (mise à jour)

    Campagne électorale — Coup d’envoi aujourd’hui de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel de ce novembre. Jusqu’au 1er novembre, les 14 candidats qui briguent un mandat de président essaieront de gagner les voix des plus de 18 millions d’électeurs roumains. Le premier tour de scrutin aura lieu le 2 novembre, le second le 16 novembre. 18500 bureaux de vote seront mis en place en Roumanie et 294 à l’étranger.


    Démission Le directeur du Service roumain de renseignement, George Maior, a fait savoir, ce vendredi, qu’il présenterait sa démission au chef de l’Etat issu de l’élection présidentielle de novembre. La décision finale appartiendra au futur président qui procédera à une évaluation de l’activité de M. Maior à la tête du Service, a encore précisé le directeur du Renseignement intérieur roumain. Ancien homme politique social-démocrate, George Maior a été nommé à ce poste en 2006 par le président de centre-droit sortant, Traian Basescu ; celui-ci affirmait à l’époque qu’il allait installer à la tête des services spéciaux des gens de l’opposition afin d’éviter tout soupçon de politisation. Le directeur du Service d’Informations extérieures, Teodor Melescanu (ancien adhérent du PNL), a démissionné lui aussi le mois dernier, pour se lancer dans la course présidentielle.


    Gaz — La Roumanie dispose d’une quantité suffisante de gaz assurée par la production intérieure, et la baisse des livraisons de gaz russe ne l’inquiète pas, a déclaré le ministre roumain de l’économie Constantin Nita. Ces déclarations interviennent alors que le géant pétrolier russe Gazprom vient de réduire de 13% ses livraisons de gaz vers la Roumanie. A son tour, le ministre de l’énergie, Razvan Nicolescu, a déclaré que les stocks de gaz existants à l’heure actuelle couvraient la consommation estimée pour cet hiver.



    Mer Noire — A Bucarest, le chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean, a plaidé ce vendredi, lors de la 5e édition du Sommet de la Mer Noire, en faveur d’une collaboration sur tous les plans, en vue du renforcement de la solidarité et du développement économique dans la région. Les sujets à l’agenda de la réunion ont visé le contexte politique tendu dans la région, mais aussi l’impact des traités d’association avec l’UE de la Géorgie, de la République de Moldova et de l’Ukraine. Le ministre Corlatean a également déclaré que la consolidation du potentiel de la région du Danube, en tant que corridor censé relier les marchés européens à la Mer Noire, à la Caspienne et à l’Asie Centrale, figurait également parmi les objectifs principaux de la Roumanie. La Roumanie développe déjà des projets concrets dans le cadre d’une stratégie du Danube, des projets qui ont un impact direct sur la Mer Noire, comme c’est le cas de la protection de l’environnement maritime, a ajouté l’officiel roumain.



    Agriculture — Le vice-premier ministre roumain et ministre de l’agriculture, Daniel Constantin, rencontre aujourd’hui à Chisinau le premier ministre moldave Iurie Leanca et ses homologues d’Allemagne, Christian Schmidt, et de la République de Moldova, Vasile Bumacov. Principaux sujets à l’agenda : la coopération entre Bucarest et Chisinau au sujet du plan conjoint d’actions dans le secteur agroalimentaire pour la période 2014 — 2015. Les pourparlers viseront aussi l’évolution des échanges commerciaux de produits alimentaires sur la toile de fond de la signature de l’Accord de libre échange entre l’UE et la République de Moldova, ainsi que la collaboration dans le secteur phytosanitaire.



    Foot — Les deux équipes roumaines de foot présentes dans les groupes de la Ligue Europa ont perdu les matchs joués ce mardi. Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest perdu 1 but à 3 face au Dinamo de Kiev. Les vice-champions de Astra Giurgiu ont perdu à domicile le match contre les Autrichiens de Red Bull Salzburg, sur le score de 1 but à 2. Steaua est 2e dans le Groupe J, aux côtés des Danois d’Aalbord et des Portugais de Rio Ave. Dans le groupe D, Astra Giurgiu est dernière après les Ecossais de Celtic Glasgow et les Croates de Dinamo Zagreb.

  • Le marché de l’énergie

    Le marché de l’énergie

    Neuf ans depuis sa venue en Roumanie, une des plus grandes compagnies étrangères, ENEL, se retire du marché autochtone. En 2013, la société italienne de production et fourniture d’énergie électrique a eu un chiffre d’affaires de 1,1 milliards d’euros et un profit de 290 de millions d’euros. Le ministre roumain de l’Energie, Ràzvan Nicolescu, a, d’ores et déjà, des discutions à Rome avec les représentants de ENEL visant la vente de ses opérations en Roumanie. Cet été, les Italiens annonçaient préparer la vente des actifs de production d’énergie de Slovaquie et de ceux de distribution et de vente en Roumanie. Ce plan, disent-ils, a pour but de réduire la dette de la compagnie, processus entamé en 2013. ENEL a acheté de l’Etat roumain en 2006 les compagnies de distribution et de fourniture de l’électricité ELECTRICA BANAT (sud-ouest) et ELECTRICA DOBROGEA (sud-est). En 2008, la compagnie a aussi acheté ELECTRICA MUNTENIA SUD, qui alimente en énergie Bucarest.



    Ràzvan Nicolescu déclarait récemment que ENEL DOBROGEA relève d’in intérêt stratégique pour l’Etat roumain et dissuadait les compagnies privées de déposer des offres d’achat : “L’activité de distribution est une activité stratégique du point de vue de l’Etat roumain, compte tenu, surtout, de ce qui se passe dans l’est de la Roumanie. ENEL DOBROGEA est un type d’activité qui, conformément à nos analyses, est étroitement lié à la sécurité nationale de la Roumanie. Toute une série de développements ont eu lieu en Dobroudja depuis la privatisation, y compris dans le domaine militaire”.



    ENEL détient en Roumanie un taux de 34% du marché de distribution et quelques 20% du marché des ventes. Ces dernières années, les prix de l’énergie fournie par le groupe italien ont constamment augmenté et plusieurs directeurs de firmes italiennes sont actuellement sous enquête pour avoir perçu des pots de vin.



    Par ailleurs, le Gouvernement a lancé un débat public sur le projet d’Arrêt qui suspend le calendrier de libéralisation des prix du gaz. Aux termes de ce calendrier assumé par la Roumanie en 2012 devant le FMI et la Commission européenne, le prix du gaz aurait du augmenter de 3% à partir du 1-er octobre. Le marché roumain n’est pas préparé, pourtant, pour cette libéralisation — disent les analystes, surtout dans les conditions où Moscou a commencé à diminuer les livraisons de gaz vers l’Europe de l’Est.



    Dans ce qui semble toujours plus une guerre des nerfs, le géant GAZPROM a décidé à deux reprises, unilatéralement, de baisser la quantité livrée à la Roumanie mais chaque fois GAZPROM est revenu sur cette décision. Néanmoins, la Roumanie n’est pas le seul Etat affecté. A la fin de la semaine dernière, les compagnies du domaine de Pologne et de Slovaquie ont annoncé que les livraisons de gaz russe ont été diminuées de 45%, respectivement de 10%, par rapport aux quantités contractées. (trad.: Costin Grigore)

  • Piaţa energiei

    Piaţa energiei

    La nouă ani de la venirea sa în România, una dintre cele mai mari companii straine, Enel, se retrage de pe piaţa autohtonă. În 2013, firma italiană de producţie şi furnizare a energiei electrice a avut o cifră de afaceri de 1,1 miliarde de euro şi un profit de 290 de miloane de euro.



    Ministrul roman al energiei, Răzvan Nicolescu, a început deja, la Roma, discuţiile cu reprezentanţii Enel pe tema vânzării operaţiunilor sale din România.



    În vară, italienii anunţau că pregătesc vânzarea activelor de producere a energiei din Slovacia şi cele de distribuţie şi vânzări din România. Planul, susţin ei, are ca scop reducerea datoriei companiei, un proces început în 2013.



    În România, Enel a cumparat de la stat, în 2005, companiile de distribuţie şi furnizare a electricitatii Electrica Banat şi Electrica Dobrogea. În 2008, compania a preluat şi Electrica Muntenia Sud, care alimentează cu energie Bucurestiul.



    Răzvan Nicolescu declara recent că Enel Dobrogea este de interes strategic pentru statul român şi descuraja companiile private în a depune oferte de cumpărare. Răzvan Nicolescu: “Activitatea de distribuţie este una strategică din punct de vedere al statului român, mai ales ţinând cont de ceea ce se întâmplă în estul României; ENEL Dobrogea are un tip de activitate, care, conform analizelor noastre, este foarte strâns legată de securitatea naţională a României. De la privatizare, s-au întâmplat o serie de dezvoltări, inclusiv în domeniul militar, în Dobrogea.”



    Enel deţine în total, în România, o cotă de 34 de procente de piaţa de distribuţie şi aproximativ 20% din piaţa de vânzări. În ultimii ani, preţurile la energia furnizată de grupul italian au crescut constant, iar mai mulţi directori ai firmei italiene sunt anchetaţi în prezent pentru luare de mită.



    Pe de altă parte, Guvernul a lansat în dezbatere publică proiectul de hotărâre prin care suspendă calendarul de liberalizare a pieţei gazelor. Potrivit acestui calendar, asumat de România în 2012 în faţa FMI şi a Comisiei Europene, preţul gazelor pentru populaţie ar fi trebuit să se majoreze cu 3% la 1 octombrie.



    Piaţa românească nu este pregătită însă pentru liberalizare, consideră analiştii, mai ales în condiţiile în care Moscova a început să reducă livrările de gaz către Europa de Est. În ceea ce pare tot mai mult un război al nervilor, concernul Gazprom a decis, în două rânduri, unilateral, să reducă cantitatea livrată României. De fiecare dată, însă, a revenit asupra deciziei. România nu este singurul stat afectat.



    La sfârşitul săptămânii trecute, companiile de profil din Polonia şi Slovacia au anunţat că livrările de gaze ruseşti au fost reduse cu 45%, respectiv cu 10% faţă de cantităţile contractate.

  • 16.09.2014

    16.09.2014

    Gaz – Les livraisons de gaz “seront effectuées aux paramètres normaux aujourdhui et demain”, a précisé le ministre roumain de lEnergie, Razvan Nicolescu, à lagence Mediafax. La déclaration intervient après que le géant gazier russe Gazprom eut annoncé la diminution de 10% des livraisons de gaz à la Roumanie d’ici le dimanche, 21 septembre, après une baisse de 5% enregistrée à la fin de la semaine dernière. Le ministre a assuré à nouveau la population que ces décisions ne la toucheraient pas, même en cas d’hiver très rude. D’autre part, le ministre Nicolescu a déclaré que le gouvernement suspendrait pour une période indéterminée la libéralisation du prix du gaz produit en Roumanie et destiné aux usagers ménagers et prolongerait de deux ans et demi tout au moins la déréglementation du marché du gaz pour les compagnies.



    FMI — Les représentants du gouvernement et de la Banque Nationale roumaine rencontrent ce mardi, à Bruxelles, des représentants du FMI, de la CE et de la BM pour des consultations techniques. Les discussions porteront sur les récentes évolutions économiques et le stade de la mise en place des engagements assumés devant les grands bailleurs de fonds. Aux dires du ministre roumain des Finances, Ioana Petrescu, les pourparlers seront dominés par le deuxième collectif budgétaire, les réformes structurelles et la situation économique. La prochaine mission du FMI en Roumanie est prévue après le scrutin présidentiel de novembre.



    Grève – Le Ministre roumain des Transports, Ioan Rus, a invité ce mardi la direction et les représentants des syndicats de la compagnie aérienne Tarom à la table des négociations, après le retard ou l’annulation de plusieurs vols, ces deux derniers jours. Mécontents de leurs salaires, les pilotes et les copilotes de Tarom ont déclenché lundi une grève spontanée. Une information rejetée par un leader syndical, selon qui les pilotes qui ont refusé de partir en course ne se sentaient pas aptes au vol. Par ailleurs, la grève des principaux syndicats des pilotes Air France se poursuit. Ceux-ci contestent le projet de développement de la filiale à bas coût du groupe — Transavia. Plusieurs vols de la compagnie Air France depuis et vers l’aéroport Henri Coanda de Bucarest ont été annulés.



    Inondations – Les hydrologues roumains prolongent la vigilance orange aux inondations qui concerne plusieurs rivières des départements de Timis et de Caras Severin, dans l’ouest et le sud-ouest du pays, déjà touchés par la furie des eaux. Une alerte jaune est d’ailleurs en place sur plusieurs rivières des départements de Caras-Severin, Timis et Mehedinti. Depuis plusieurs jours, ces trois régions sont touchées par les crues qui ont fait des victimes dans les rangs des habitants et provoqué des dégâts matériels. Par ailleurs, le ciel demeure couvert et des pluies sont attendues partout en Roumanie.

  • 16.09.2014

    16.09.2014

    Gaz – Les livraisons de gaz “seront effectuées aux paramètres normaux aujourdhui et demain”, a précisé le ministre roumain de lEnergie, Razvan Nicolescu, à lagence Mediafax. La déclaration intervient après que le géant gazier russe Gazprom eut annoncé la diminution de 10% des livraisons de gaz à la Roumanie d’ici le dimanche, 21 septembre, après une baisse de 5% enregistrée à la fin de la semaine dernière. Le ministre a assuré à nouveau la population que ces décisions ne la toucheraient pas, même en cas d’hiver très rude. D’autre part, le ministre Nicolescu a déclaré que le gouvernement suspendrait pour une période indéterminée la libéralisation du prix du gaz produit en Roumanie et destiné aux usagers ménagers et prolongerait de deux ans et demi tout au moins la déréglementation du marché du gaz pour les compagnies.



    FMI — Les représentants du gouvernement et de la Banque Nationale roumaine rencontrent ce mardi, à Bruxelles, des représentants du FMI, de la CE et de la BM pour des consultations techniques. Les discussions porteront sur les récentes évolutions économiques et le stade de la mise en place des engagements assumés devant les grands bailleurs de fonds. Aux dires du ministre roumain des Finances, Ioana Petrescu, les pourparlers seront dominés par le deuxième collectif budgétaire, les réformes structurelles et la situation économique. La prochaine mission du FMI en Roumanie est prévue après le scrutin présidentiel de novembre.



    Grève – Le Ministre roumain des Transports, Ioan Rus, a invité ce mardi la direction et les représentants des syndicats de la compagnie aérienne Tarom à la table des négociations, après le retard ou l’annulation de plusieurs vols, ces deux derniers jours. Mécontents de leurs salaires, les pilotes et les copilotes de Tarom ont déclenché lundi une grève spontanée. Une information rejetée par un leader syndical, selon qui les pilotes qui ont refusé de partir en course ne se sentaient pas aptes au vol. Par ailleurs, la grève des principaux syndicats des pilotes Air France se poursuit. Ceux-ci contestent le projet de développement de la filiale à bas coût du groupe — Transavia. Plusieurs vols de la compagnie Air France depuis et vers l’aéroport Henri Coanda de Bucarest ont été annulés.



    Inondations – Les hydrologues roumains prolongent la vigilance orange aux inondations qui concerne plusieurs rivières des départements de Timis et de Caras Severin, dans l’ouest et le sud-ouest du pays, déjà touchés par la furie des eaux. Une alerte jaune est d’ailleurs en place sur plusieurs rivières des départements de Caras-Severin, Timis et Mehedinti. Depuis plusieurs jours, ces trois régions sont touchées par les crues qui ont fait des victimes dans les rangs des habitants et provoqué des dégâts matériels. Par ailleurs, le ciel demeure couvert et des pluies sont attendues partout en Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine 16.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 16.09.2014

    La presse bucarestoise du jour tente de composer avec une avalanche dinformations contradictoires sur les livraisons de gaz russe à la Roumanie – Moscou robinet fermera-t-elle le robinet ou pas? Dans le même temps, les journaux se font écho, dune part, du débat au sein de lOTAN au sujet de la position de lAlliance à légard des pays non-membres en cas daction militaire russe sur le territoire de ces derniers et, de lautre, des éventuelles similitudes entre les ambitions indépendantistes de lEcosse et du Pays Sicule.


  • 12.09.2014 (mise à jour)

    12.09.2014 (mise à jour)

    Gaz – Les livraisons de gaz russe vers la Roumanie ont été diminuées vendredi de 5% sans que Bucarest reçoive dexplications de Moscou — a déclaré le ministre délégué à l’Energie, Razvan Nicolescu. A la suite d’une réunion avec la participation des grandes compagnies nationales du domaine de l’énergie celui-ci a dit qu’il n’y a pas de risque que la population de Roumanie soit affectée par des interruptions d’approvisionnement en gaz cet hiver quelles que soient les évolutions dans la région. A la différence de la plupart des Etats communautaires qui ont des contrats de gaz avec la Russie, la Roumanie n’est dépendante de ces livraisons qu’en petite mesure.



    Sanctions – Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’adoption vendredi par l’UE d’un nouveau paquet de sanctions contre Moscou qui, selon Bucarest, témoigne de la gravité des actions illégales de la Russie en Ukraine. La diplomatie roumaine appuie aussi l’idée qu’il est nécessaire que les mesures restrictives adoptées par l’UE soient intégralement adoptées jusqu’à ce que la Russie soit disposée à contribuer à la solution par la voie pacifique de la crise en Ukraine. Les nouvelles mesures concernent essentiellement des restrictions imposées aux grandes compagnies russes, pétrolières et de défense sur les marchées européens de capital.




    Retraite – Le premier ministre roumain Victor Ponta a salué vendredi la hausse de 5% des retraites à partir du 1-er janvier 2015 , mesure annoncé la veille par la ministre du Travail, Rovana Plumb. Celle-ci avait aussi dit que son ministère et celui des Finances préparent de nouvelles règles voués à augmenter les petites retraites. La hausse des retraites fait partie d’un paquet de mesures réparatoires par lesquelles le Cabinet de centre-gauche s’est proposé de corriger les mesures considérées comme injustes, prises les années antérieures.


  • Priorités du secteur de l’énergie

    Priorités du secteur de l’énergie

    Les autorités roumaines affirment qu‘en 2019 la Roumanie produira davantage d‘énergie électrique et de gaz qu’elle consommera, supposant qu’alors la consommation sera la même qu’à présent. La Roumanie va continuer d’importer du pétrole brut mais son exportation d’énergie électrique et celle de gaz excéderont les importations de brut — a dit le ministre délégué à l’énergie, Razvan Nicolescu. Selon celui-ci la Roumanie intégrera en 2019, aux côtés du Danemark, le cercle exclusif des pays européens qui produisent davantage d’énergie qu’ils consomment. Remarquons qu’actuellement on conçoit la stratégie énergétique de la Roumanie de 2014 à 2035.



    A cet égard, le ministre Nicolescu dit que : “Il faudra que cette stratégie énergétique offre une solution visant le chauffage et il faut sérieusement analyser le scénario selon lequel l’Etat commence à encourager le secteur d’énergie de chauffage utilise l’énergie électrique de source primaire au détriment du gaz et d’autres sources primaires”.



    Les détails sur la stratégie ont été offerts pour Radio Roumanie par le secrétaire d’Etat au Département d’Energie, Karoly Borbely : “Nous avons proposé d’avoir au mois d’octobre un document final à présenter à tous les partis politiques et aux ONG, aux organisations politiques ou professionnelles et vers la fin octobre, début novembre, nous avons l’intention d’avaliser ce document pour pouvoir compter sur une stratégie réaliste de l’énergie qui subvienne aux besoins de la Roumanie dans l’avenir prévisible. Nous appuyons les énergies régénérables mais dans une forme beaucoup plus subtile et soutenable. Le quota d’énergie régénérable de la Roumanie est particulièrement appréciable. Nous avons déjà atteint le quota pour 2020 mais compte tenu du très grand potentiel et du fait qu’un intérêt soutenu existe pour cette zone, il faut trouver une formule équilibrée et soutenable. Il faut en souligner bien clairement l’appui des investissements en matière de biomasse — celle-ci étant une des priorités de la stratégie d’énergie et, non pas en dernier lieu, les réserves non-conventionnelles sur lesquelles nous comptons aussi dans notre pays”.



    Les ressources de gaz de la Mer Noire pourraient avoir une contribution essentielle à la sécurité énergétique de la Roumanie. C’est la raison pour laquelle le premier ministre Victor Ponta a visité récemment la plate-forme maritime Ocean Endeavor de la zone roumaine en eaux profondes de la Mer Noire où les compagnies EXXON MOBIL et PETROM s’occupent de forages exploratoires des gisements de gaz naturel. Il y a quelques semaines on a entamé les forages de la sonde DOMINO 2 située à environs 200 kilomètres du bord de la mer .



    Voici les propos de Victor Ponta en ce sens : “Les explorations et les investissements de EXXON et de PETROM sont essentiels pour nous. Il s’agit de montants importants . Ce n’est que dans ce périmètre, au cas où les résultats sont bons, que les investissements se monteront à un milliard de dollars et, à la suite de l’accord signé avec TRANSGAZ, PETROM-EXXON, nous avons la garantie d’avoir dans le système national ces ressources dès que l’exploitation de ces ressources découvertes commence. Ceci veut dire que le premier bénéficiaire sera la Roumanie ainsi que la République de Moldova. C’est un message particulièrement important puisque lorsque des compagnies mondiales d’une si grande envergure telles EXXON, OMV, PETROM investissent beaucoup d’argent, ceci veut dire que la confiance existe à l’égard de la Roumanie et, qu’à très bref terme, trois ou quatre ans, on puisse faire que la Roumanie et la Moldova soient le moins possible dépendantes de toute sorte d’importation de gaz. »



    Victor Ponta a mentionné que les nouvelles sont bonnes à l’égard des gisements découverts , qui restent à confirmer compte tenu du fait que la Roumanie a besoin d’être indépendante du point de vue énergétique. On va décider vers la fin de l’année si ces gisements peuvent être exploités : “L’investissement et les opérations de prospection à la Mer Noire se déroulent selon le calendrier, comme il vient d’être précisé. Je ne saurais que souhaiter que les bonnes nouvelles de jusqu’à présent soient confirmées car il s’agit de confirmations ultérieures et, probablement jusqu’à la fin de l’année, on aura aussi la certitude si les ressources découvertes sont vraiment significatives car la Roumanie a besoin d’indépendance du côté de l’énergie. Pour deux raisons, premièrement, de toute évidence, du point de vue politique, au moins à bref et moyen terme, sinon même à long terme, les relations avec la Russie vont en se détériorant, ceci est bien clair. Il faut pouvoir assurer de nos propres ressources le gaz nécessaire, ceci étant un objectif stratégique important. Nous avons l’obligation d’ici quelques années de penser également à l’indépendance énergétique de la Roumanie et de la Moldova. »



    A noter également que l’énergie électrique produite par les centrales éoliennes, les parcs photo-voltaïques et les centrales à bio-masse couvre 21% de la production nationale, étant la deuxième la plus importante source d’électricité après le charbon qui a un poids de plus de 26%. La production d’énergie nucléaire assure 17,4% du nécessaire, les centrales utilisant des hydrocarbures 14,5% et les centrales hydrauliques – 19,7%. (Trad. Costin Grigore)

  • A la Une de la presse roumaine 26.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 26.08.2014

    Dernière ligne droite avant le sommet de lOTAN, qui sera accueilli par le Pays de Galles, les 4 et 5 septembre. Loccasion pour les journalistes roumains danalyser les enjeux de cette réunion tant attendue sur la toile de fond du conflit dans lest de lUkraine, de même que la position de la Roumanie dans ce tableau. Dans le reste de lactualité, à noter les difficultés du processus de libéralisation du marché roumain du gaz naturel ainsi quune nouvelle taxe et hausses de prix…