Tag: gouvernement

  • 08.06.2015 (mise à jour)

    08.06.2015 (mise à jour)

    Auditions — Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta a été auditionné lundi par la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest. Celle-ci a voté contre la demande du procureur général de déclencher des poursuites pénales à l’encontre du chef du gouvernement roumain pour un possible conflit d’intérêts durant son mandat. La décision finale devrait être rendue mardi matin par le plénum de la Chambre des députés. Le Parquet national anticorruption a déjà ouvert des poursuites pénales pour trois autres délits qui auraient été commis à l’époque où Victor Ponta était avocat. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent. Les infractions relèvent du dossier du sénateur Dan Şova (PSD), ancien ministre des Transports du cabinet Ponta, accusé de corruption. Le chef de l’Etat, ainsi que l’opposition libérale et populaire du Législatif avaient demandé au premier ministre de démissionner, une demande que Victor Ponta a rejetée. Lors d’une rencontre avec des leaders du PSD, il s’est dit prêt à se battre jusqu’à la fin, à condition d’avoir leur soutien.



    Motion – La motion de censure déposée par l’opposition libérale contre le cabinet de gauche de Bucarest a été lue lundi au plénum du Parlement roumain, les débats et le vote étant prévus pour vendredi. Les libéraux demandent la démission du premier ministre Victor Ponta qu’ils accusent d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora lors du scrutin présidentiel de l’année dernière, ainsi que d’avoir bloqué la tenue, cette année, des élections locales et parlementaires. C’est pour la troisième fois que le gouvernement Ponta est confronté à une motion de censure, après le rejet, l’année dernière, de deux autres actions similaires de l’opposition.



    Stratégie — Le Conseil suprême de défense du pays se réunit mardi à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. A l’agenda des discussions figureront notamment la stratégie nationale de défense, les mesures fermes à prendre pour stopper les déforestations illégales et l’évaluation du déroulement du programme visant à doter les Forces aériennes roumaines de l’avion multirôle. Le président Klaus Iohannis a convoqué lundi les partis parlementaires pour consultations en marge de la nouvelle stratégie de défense du pays. Celle-ci souligne l’importance que la Roumanie prête au domaine de la défense, auquel elle allouera un budget plus important. Le document comporte également le point de vue relatif au positionnement de la Roumanie à l’égard de l’OTAN et de l’UE.



    Justice — Les hommes d’affaires roumains Ovidiu Tender et Marian Iancu ont été condamnés lundi à des peines de prison ferme de 12 ans et 7 mois et respectivement 14 ans. Les deux ont été accusés de faux et de blanchiment d’argent. La décision rendue par la Cour d’Appel de Bucarest et définitive. A l’issue d’un procès comptant parmi les plus longs de l’histoire judiciaire roumaine, les deux ont été reconnus coupables de prise illégale du contrôle d’une entreprise basée dans l’est du pays. Le préjudice subi par la société en question s’élève à près de 44 millions d’euros.


  • 08.06.2015

    08.06.2015

    Justice – Le premier ministre roumain Victor Ponta sera auditionné aujourd’hui par la Commission juridique de la Chambre des députés. Celle-ci doit annoncer aujourd’hui le calendrier des débats autour de la demande des procureurs anticorruption de démarrer la procédure pénale contre le premier ministre Victor Ponta pour un possible conflit d’intérêts, des faits remontant à la période de son mandat de chef de l’exécutif. La Direction nationale anticorruption a déjà lancé les poursuites pénales pour des faits remontant à la période quand il était uniquement avocat. Victor Ponta est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent. Les infractions relèvent du dossier dans lequel le sénateur Dan Şova (PSD), ancien ministre des Transports du cabinet Ponta, est accusé de corruption. Le président Klaus Iohannis et l’opposition libérale ont demandé à Victor Ponta de démissionner, ce que celui-ci refuse de faire.

    Réunion – La situation du premier ministre social-démocrate Victor Ponta sera examinée ce lundi à Bucarest lors de la réunion du président Klaus Iohannis avec les partis parlementaires, convoquée initialement uniquement pour débattre de la nouvelle stratégie de défense du pays. Le chef de l’Etat souhaite obtenir un consensus politique sur ce document avant que celui-ci fasse l’objet des débats au sein du Conseil suprême de défense du pays et ensuite du Parlement. La stratégie souligne l’importance que la Roumanie accorde au domaine de la défense, pour lequel le pays allouera un budget plus important. La stratégie inclut aussi le point de vue relatif au positionnement de la Roumanie face à l’OTAN et à l’UE.

    Motion – Les directions du Sénat et de la Chambre des députés doivent établir aujourd’hui le calendrier des débats autour de la motion de censure initiée par le principal parti de l’Opposition, le PNL. Les libéraux demandent la démission du premier ministre Victor Ponta qu’ils accusent d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora lors du scrutin présidentiel de l’année dernière ainsi que d’avoir bloqué la tenue cette année des élections locales et parlementaires. Si le chef du cabinet de démissionne pas, sa destitution par motion de censure peut être une solution pour que la Roumanie sorte de la situation difficile dans laquelle elle se retrouve en ce moment, a affirmé la coprésidente du PNL, Alina Gorghiu, dans un appel qu’elle a lancé à ses adversaires politiques. C’est pour la troisième fois que le gouvernement Ponta est confronté à une motion de censure après le rejet l’année dernière de deux autres actions similaires de l’opposition.

    Chisinau – Le premier ministre de la République de Moldova, Chiril Gaburici, sera auditionné par le parquet général de Chisinau dans un dossier visant la falsification de ses diplômes d’études, selon les médias moldaves. Conformément aux mêmes sources, Chiril Gaburici n’aurait pas réussi son Baccalauréat en 1995. Le premier ministre de Chisinau a précisé qu’à l’époque il était possible de suivre les cours d’une université sans posséder un diplôme de BAC. Le premier ministre Chiril Gaburici risque d’être accusé de faux et d’usage de faux. Par ailleurs, hier, des milliers de personnes ont protesté à Chisinau face aux actions du gouvernement lors d’une manif organisée par la Plate-forme civique « Dignité et vérité ». Les protestataires ont à nouveau demandé la démission des leaders de la coalition gouvernementale accusés d’avoir volé un milliard de dollars de l’argent des banques de la république. Le meeting a eu lieu une semaine avant le scrutin local prévu le 14 juillet. De l’avis des analystes, le grand enjeu du scrutin, c’est le fauteuil d’édile en chef de Chisinau, ainsi que la majorité dans le Conseil municipal de la capitale moldave.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep préserve la troisième position qu’elle occupe dans le classement des meilleures joueuses du circuit professionnel féminin de tennis, et ceci malgré son élimination du deuxième tour de Roland Garros. L’Américaine Serena Williams est en tête du classement suivie par la Tchèque Petra Kvitova, alors que la Russe Maria Charapova est descendue en quatrième position.

  • 06.06.2015 (mise à jour)

    06.06.2015 (mise à jour)

    Enquête- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a annoncé examiner aux consultations de lundi avec les partis parlementaires la situation politique créée suite au scandale de corruption concernant le premier ministre social- démocrate, Victor Ponta. Klaus Iohannis a pourtant affirmé s’attendre à ce que le chef du cabinet présente sa démission afin d’éviter une crise politique prolongée qui risquerait de porter atteinte à l’image du pays. Pourtant, Victor Ponta a déclaré vendredi qu’il ne présenterait pas sa démission et que seul le Parlement pourrait le destituer. Lundi, la Commission juridique de la Chambre des députés annoncera le calendrier des débats pour répondre aux sollicitations des procureurs anticorruption de démarrer une enquête pénale contre le chef du gouvernement accusé de conflits d’intérêts durant la période où il exerçait cette fonction. Pour le reste des accusations à l’encontre de Victor Ponta à l’époque où il était avocat, la DNA n’a pas eu besoin du vote du Parlement et donc elle a déclenché déjà une enquête pénale. Le premier ministre Victor Ponta, avocat au moment des faits, est soupçonné de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, dans une affaire de corruption visant la conclusion de plusieurs contrats d’assistance juridique pour les compagnies énergétiques d’Etat de Turceni et de Rovinari, dans le sud du pays. Dans cette affaire, c’est l’ex-ministre social-démocrate des Transports, Dan Şova, lui-même avocat, qui a été jusqu’à présent le protagoniste, étant poursuivi pour complicité d’abus de fonction. Il est accusé d’avoir touché 750 milles euros entre 2007 et 2008. Les cabinets des avocats Dan Şova et Victor Ponta auraient collaboré dans cette affaire, selon les procureurs.

    Réactions – La mise sous accusation du premier ministre roumain et la demande de démission formulée par le chef de l’Etat ont provoqué des réactions sur la scène politique de Bucarest. Le PSD considère que son leader, Victor Ponta, se trouve à la tête d’un gouvernement légitime et donc qu’il n’existe aucune raison légale et constitutionnelle pour justifier sa démission des fonctions de premier ministre. En échange, l’opposition libérale et populaire ont appelé Victor Ponta à quitter le fauteuil de premier ministre. Par ailleurs, suite au scandale ayant au centre le chef du cabinet bucarestois, le PNL, principal parti d’opposition, a déposé une motion de censure contre le gouvernement qu’il accuse d’excès de pouvoir pour avoir bloqué le vote des électeurs roumains et de la diaspora. Le document accuse Victor Ponta d’avoir délibérément saboté l’électorat pour essayer de remporter les élections présidentielles et de refuser l’organisation des élections partielles locales et parlementaires pour occuper les sièges restants vacants au Parlement et au sein des administrations locales.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les prochaines 24 heures, avec des températures légèrement à la hausse. Les températures de la mi-journée iront de 23 à 31 degrés.

  • A la une de la presse roumaine – 02.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 02.06.2015

    Les quotidiens roumains en ligne s’attaquent à toute une série de sujets d’actualité, provenant de zones très différentes. Le scandale du jour est présent aussi…

  • La République de Moldova – défis et aspirations

    La République de Moldova – défis et aspirations

    Linstallation à la tête de la République de Moldova, dun gouvernement minoritaire toléré par les députés communistes pro-russes a fait planer le doute sur lengagement européen de léquipe dirigée par le nouveau premier ministre Chiril Gaburici. Constitué en février dernier, quelques mois après les élections législatives du 30 novembre, par une coalition minoritaire entre le Parti démocrate – libéral et le Parti démocrate, le cabinet Gaburici est, selon les analystes, politiquement fragilisé et géopolitiquement confus. Promoteurs dun rapprochement avec la Roumanie voisine, les libéraux sont restés en opposition.



    Du coup, ce jeune premier ministre de trente-huit ans, ancien directeur des compagnies de téléphonie mobile, doit faire de son mieux pour continuer le trajet politique entamé par ses prédécesseurs pro-occidentaux, Vlad Filat et Iurie Leancă. Cest grâce à leurs réformes que Chisinau a réussi à signer les accords dassociation et de libre échange avec Bruxelles, en se voyant alimenter les espoirs de rejoindre lUnion dici 2020. A lheure quil est, lancien premier ministre, Iurie Leanca, nhésite pas à comparer son pays avec un navire à la dérive.



    A part une petite dose de rancune propre à tout politicien écarté du pouvoir, les propos de Leanca sont partagés par les analystes. Le parcours européen de Chisinau se déroule plutôt au ralenti en raison de la situation politique et du niveau de corruption bien plus élevé que Bruxelles ne le pensait, opine lanalyste Nicu Popescu de lInstitut détudes de sécurité de lUE basé à Paris. Aux dires de celui-ci, les principaux problèmes auxquels se confronte la République de Moldova sont labsence dune majorité pro-européenne ferme et lévasion fiscale. Il convient de rappeler la disparition du système bancaire moldave de près dun milliard de dollars, englouti par des sociétés fantômes. Une réalité qui met en doute le bon fonctionnement des sociétés publiques dans leur ensemble. La République de Moldova, conclut lanalyste Nicu Popescu, traverse une grave crise de crédibilité aux yeux de ses propres citoyens et des chancelleries occidentales.



    Partisane du parcours européen de son voisin, au nom dune communion linguistique, culturelle et historique, la Roumanie na pas caché sa préoccupation au sujet des hésitations contre – productives de la classe politique moldave. Passionné de lhistoire de la République de Moldova Conseiller de lex-président roumain, Traian Basescu, Iulian Chifu constate : La Roumanie continue à se faire lavocat de la République de Moldova devant lUE. En plus, Bucarest sest montré très ouvert à toutes les sollicitations dassistance ou de soutien formulées par Chisinau. Dautre part, soyons réalistes : nous sommes membres de lUE et tout appui est accordé en fonction des arguments présentés. Comme dhabitude, nous nous rendons à Chisinau et leur disons : allez, continuez vos réformes, donnez-nous des arguments pour pouvoir vous soutenir. Quoi que lon fasse, cest à Chisinau de prendre les bonnes décisions. Il doit poursuivre ses réformes pour renforcer lEtat de droit, défendre lindépendance de la justice et combattre la corruption, voilà les principaux critères.



    Selon lanalyste Nicu Popescu, à lheure actuelle, les contre-performances du gouvernement pro-occidental moldave minent lidée dintégration européenne, alimentant en échange la popularité des politiciens populistes ou pro-russes. Frères ennemis, les communistes et les socialistes de lopposition parlementaire se disputent non seulement les faveurs offertes par Moscou, mais aussi la population aux nostalgies soviétiques, qui compte pour la moitié de lélectorat. De plus, la souveraineté de Chisinau est discutable tant quil ne restaurera son autorité dans la région séparatiste pro-russe de Transnistrie. Celle-ci est indépendante de facto depuis 1992, suite à un conflit armé tranché par lintervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Président du Centre de prévention des conflits et dalerte précoce, Iulian Chifu estime que, vu la fragilité des institutions de Chişinău, la République de Moldova risque dêtre confrontée à un scénario similaire à celui dUkraine: Les autorités légitimes de République de Moldova ne disposent pas de capacités militaires capables de faire face à la quantité darmement, de troupes et de ressources se trouvant dans la zone séparatiste. Cest pourquoi les débarquements sur les deux rives de la rivière de Dniestr devraient alerter Chisinau. Toutefois, la manière dont Chisinau gère actuellement son budget, ne témoigne pas dune réelle préoccupation pour cet aspect.



    Par des émissaires de premier rang de Bruxelles et de Washington, lOccident a toujours exprimé son soutien à lindépendance, à la souveraineté et à lintégrité territoriale de la République de Moldova. Toutefois, elles sont peu nombreuses les voix politiques de Chisinau désireuses de renoncer au tabou constitutionnel de la neutralité et de plaider pour lentrée dans du pays dans lOTAN. Iulian Chifu souligne que : Il est évident que la République de Moldova doit faire ses propres calculs. Son option visant la sécurité ne peut être décidée ni à Bucarest, ni à Washington, ni à Bruxelles. Cest à Chisinau de le décider.



    La République de Moldova nest pas la Suisse, quel que soit le critère pris en compte – géopolitique, militaire, ou stratégique – mettent en garde les spécialistes. A leur avis, le principe de la neutralité est complètement dépassé à une époque où la Russie tente de satisfaire ses ambitions expansionnistes et revanchardes dans les pays ex-soviétiques. (trad.: Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)

  • A la une de la presse roumaine – 07.05.2015

    A la une de la presse roumaine – 07.05.2015

    Ce jeudi, la presse explique les implications de deux lois à fort impacte sur l’administration locale, les raisons de l’avalanche des contrôles dans les hypermarchés déclenchée par le gouvernement et analyse les principales craintes des Roumains.


  • 07.04.2015 (mise à jour)

    07.04.2015 (mise à jour)

    TVA — Le cabinet de Bucarest a décidé aujourd’hui de réduire la TVA de 24% à 9% pour les denrées alimentaires, les boissons non alcoolisées et la restauration à partir du 1er juin, soit six mois avant l’entrée en vigueur du nouveau Code fiscal. Le taux de TVA baissera de 24 à 20% pour tous les produits, à partir du 1er janvier. Dans le cas du pain, la TVA avait baissé à 9% en septembre 2013. Selon les spécialistes, en 2010, en raison de la crise économique, la majoration de la TVA de 19 à 24% n’a fait progresser les recettes au budget que de 1,5%. Le gouvernement affirme que la mesure stimulerait la consommation et par voie de conséquence la croissance économique, mais il existe aussi des économistes selon lesquels la baisse de la TVA conduirait à une majoration du déficit budgétaire. Aux dires du premier ministre Victor Ponta, le budget de l’Etat peut couvrir une telle mesure.



    Statistiques — L’Institut national des statistiques de Bucarest a révisé à la baisse son estimation de croissance économique de la Roumanie pour l’année 2014, de 2,9%, selon les chiffres publiés en mars, à 2,8%. Par contre, l’Institut a revu à la hausse l’estimation relative à la progression du PIB durant le dernier trimestre de l’année dernière à 0,7%, par rapport à l’estimation du trimestre antérieur qui était de 0,5%. L’industrie et les communications demeurent les plus importants contribuables à la progression du PIB. Selon les chiffres de l’INS, les nouvelles commandes de l’industrie ont augmenté pendant les deux premiers mois de l’année de 1,4% par rapport à la même période de l’année 2014, en raison notamment de l’activité de l’industrie des biens durables et des biens intermédiaires.



    Parlement — A Bucarest, les sénateurs et les députés ont modifié mardi larticle du statut des élus parlementaires visant la levée de leur immunité. Le document a ainsi mis en accord avec la Constitution de sorte que désormais une décision de placer un élu en détention provisoire est adoptée par le vote secret de la majorité simple des parlementaires présents dans la salle au moment du vote. Par ailleurs, la Cour constitutionnelle de Roumanie devrait débattre le 8 avril des contestations déposées, y compris par le président Klaus Iohannis, après le rejet par le Sénat de Bucarest de la demande du Parquet anti-corruption de placer en détention provisoire l’ex ministre des Transports Dan Sova, accusé de complicité d’abus de fonction. La demande des procureurs a été votée par la majorité des sénateurs présents, mais elle a été rejettée en l’absence d’un quorum. Aux dires du président Klaus Iohannis, l’attitude du Parlement dans des cas tels celui du sénateur Sova a provoqué un blocage institutionnel parce qu’elle a bloqué le déroulement des procédures judiciaires et la réalisation de l’acte de justice. Le Parti national libéral d’opposition a également contesté la décision du Sénat.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 3 mondiale, a été nominée pour la distinction de meilleure joueuse du mois de mars du circuit WTA, aux côtés de l’Américaine Serena Williams et de l’Espagnole Carla Suarez Navarro. Halep (23 ans) a déjà été votée meilleure joueuse au mois de février dans une enquête organisée sur le site de la WTA, après avoir remporté son premier trophée Premier Mandatory de sa carrière à Indian Wells. En 2015, Simona Halep remportait les tournois d’Indian Wells, de Shenzhen et Dubaï.



    Météo — Le temps saméliore en Roumanie, même sil reste plutôt frisquet pour la saison. Les pluies reculent et se font éparses – elles ne devraient plus arroser que le sud-est, le centre et le nord du pays. Durant les prochaines 24 heures, les maximales devraient sencadrer entre 6 et 15 degrés.

  • 23.03.2015

    23.03.2015

    OTAN — Le Royaume-Uni participera avec des troupes aux deux commandements de l’OTAN qui devraient fonctionner en Roumanie, a annoncé aujourd’hui à Bucarest, le ministre britannique de la défense, Michael Fallon, après la réunion avec son homologue Mircea Dusa. Le responsable britannique a affirmé qu’un des plus modernes destroyers de la Royal Navy sera présent en octobre à Constanta, port roumain à la Mer Noire. Michael Fallon a souligné aussi que le Royaume Uni partageait l’inquiétude de la Roumanie au sujet de la sécurité dans le bassin de la mer Noire. Les deux ministres ont évoqué les mesures que les deux pays devraient adopter afin d’assurer une présence permanente des forces de l’OTAN dans cette région. Les ministres Mircea Dusa et Michael Fallon ont également parlé de la situation politique et militaire dans la région suite à la crise ukrainienne et à l’annexion de la Crimée par la Russie. La réunion a également visé la participation des militaires britanniques et Roumains aux exercices prévus se dérouler, fin avril, sur le polygone de Smârdan, dans le sud du pays.



    Avions — Six avions de combat F16 ayant appartenu au Portugal, sur un total de 12 appareils, viennent d’entrer en service au sein des Forces aériennes roumaines pour remplacer les avions Mig21 Lancer, d’origine soviétique. Les pilotes roumains ont intensifié leurs stages de formation sur ce type d’appareil de combat. Au total, la Roumanie payera au Portugal 628 millions de dollars pour les 12 avions qui avaient été utilisées auparavant par les Forces aériennes américaines. Le F16 Falcon est un avion de combat produit à partir de 1978.


    Par ailleurs, plusieurs avions américains et 300 soldats étasuniens devront arriver en Roumanie à la base aérienne de Câmpia Turzii pour simuler des missions air-sol et notamment des attaques contre des blindés en coopération avec des avions roumains.



    Gouvernement — Réunion spéciale aujourd’hui du cabinet de Bucarest consacrée à l’analyse des projets des codes fiscal et de procédure fiscale. Les deux documents qui ont fait l’objet d’un débat public pendant un mois, seront approuvés par le gouvernement de Bucarest mercredi avant d’être soumis au Parlement. Les deux projets se proposent d’accélérer la croissance économique par la réduction de la fiscalité. De l’avis du premier ministre Victor Ponta, le nouveau code fiscal permettra aux autorités locales de décider sur la majoration des taxes. Les retraités seront protégés par une disposition spéciale, conformément à laquelle cette catégorie ne sera pas touchée par d’éventuelles modifications ultérieures du calcul des retraites.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, no 3 mondial, s’est adjugé dimanche le tournoi d’Indian Wells. A la fin d’un match dramatique, elle a vaincu la Serbe Jelena Jankovic, 18e mondial, sur le score de 2 – 6, 7 – 5, 6 — 4, et remporté le plus important trophée de sa carrière, le 3e en 2015 et le 11e de sa carrière. Après le succès d’Indian Wells, Simona Halep deviendra le leader du classement « Road to Singapore », pour le Tournoi des championnes qui prend en compte les meilleurs résultats d’une année.



    Sécurité — Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a convoqué aujourd’hui le Conseil suprême de sécurité, pour une réunion consacrée aux évolutions géopolitiques régionales. Le conseil qui inclut aussi les ministres de l’extérieur, de l’intérieur et de la défense, ainsi que le directeur du service de renseignements évalueront la situation en Ukraine voisine où le conflit entre l’armée gouvernementale et les séparatistes pro-russes a fait plus de six mille morts. Le président Timofti avait déclaré que, sur cette toile de fond, la République de Moldova devrait se rapprocher de l’OTAN puisque sa sécurité était périclitée. La réunion de Chisinau se déroule après la victoire d’une candidate socialiste pro-russe soutenue par Moscou au scrutin de dimanche pour la fonction de gouverneur d’une unité territoriale autonome appelée Gagaousie, dans le sud de la République de Moldova. Selon les sondages, la majorité des plus de 150 mille habitants de la Gagaousie, turcophones chrétiens orthodoxes, seraient favorable à une relation plus serrée avec la Russie et la Turquie et seuls 5% souhaitent un rapprochement avec l’UE. Le choix des Gagaouses diffère radicalement de l’orientation pro-européenne du gouvernement central de Chisinau qui avait conclu l’année dernière des accords d’association et de libre échange avec Bruxelles et qui espère d’intégrer le pays à l’Union à l’horizon 2020.



  • 18.03.2015 (mise à jour)

    18.03.2015 (mise à jour)

    Sommet — Le président roumain, Klaus Iohannis, participera jeudi et vendredi à Bruxelles au Conseil européen de printemps, a informé l’Administration présidentielle. Avant cette réunion, M. Iohannis sera présent au sommet du PPE ainsi qu’à la réunion du Conseil européen avec le président du Parlement européen. Le président Iohannis participera aussi au dîner de travail des chefs d’Etat et de gouvernement des 28.


    Attentat — Le ministère roumain des affaires étrangères condamne fermement l’attaque terroriste produite ce mercredi à Tunis, au Musée du Bardo, et soldés par des morts et des blessés. Le MAE de Bucarest, soutient les efforts des autorités tunisiennes de combattre toute manifestation de type terroriste et réitère l’appui constant au parcours démocratique assumé fermement par le peuple tunisien. Par ailleurs, le ministère de Bucarest a précisé ne pas avoir d’informations sur la présence de ressortissants roumains parmi les victimes ; l’ambassadeur roumain à Tunis, qui, au moment de l’attentat, se trouvait dans le bâtiment du Parlement, mitoyen du musée, a été évacué en parfaite sécurité. Selon le premier ministre tunisien Habib Essid, au moins 19 personnes dont 17 touristes polonais, italiens, allemands et espagnols, ainsi que deux Tunisiens, un policier et un civil, ont été tuées.


    Traité — La Roumanie ne reconnaît pas le soi-disant ‘traité d’alliance et d’intégration’ signé ce mercredi par la Russie et la région séparatiste géorgienne d’Ossétie du sud. Le MAE de Bucarest considère que cela est une nouvelle tentative de miner la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Géorgie ainsi qu’une entrave aux efforts de sécurité et de stabilité régionale. Le document en question, signé à Moscou par le président russe Vladimir Poutine et le leader de l’Ossétie du sud, Leonid Tibilov, le jour du premier anniversaire de l’annexion par Moscou de l’ancienne péninsule ukrainienne de Crimée, prévoit, entre autres, la délimitation d’un espace de défense et de sécurité collective avec la région séparatiste pro-russe, dont la Russie avait reconnu l’indépendance suite à la guerre de 2008 contre la Géorgie ; la défense par la Fédération russe de la frontière de l’Ossétie du sud, ainsi qu’une politique étrangère coordonnée des parties signataires. Un document similaire a été signé en novembre dernier avec l’Abkhazie, autre territoire séparatiste pro-russe de Géorgie ; il été promulgué par le président Poutine fin février, en dépit des critiques de la part de l’OTAN et de l’UE.


    Réunion — Le gouvernement de Bucarest se réunira jeudi en séance spéciale pour examiner les projets des nouveaux codes fiscal et de procédure fiscale. Un débat public sur les deux documents a été ouvert pendant un mois. Le premier ministre Victor Ponta a précisé qu’une fois approuvés par son cabinet, les deux textes seront soumis au Parlement. Les nouvelles dispositions fiscales devraient entrer en vigueur en janvier 2016.


    Corruption — L’ex-directeur de l’Agence nationale d’intégrité, Horia Georgescu, a été placé en détention provisoire, suite à une décision de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Horia Georgescu avait démissionné après l’ouverture d’un dossier dans lequel il est accusé d’abus de fonction et d’avoir provoqué un préjudice de 75 millions d’euros. M Georgescu est soupçonné d’avoir approuvé le paiement de dédommagements pour des immeubles surévalués. Les faits remontent aux années 2008 — 2009 lorsque Horia Georgescu travaillait à l’Agence nationale pour la restitution des propriétés. Ce mercredi, la Commission juridique du Sénat a avalisé la demande de la Direction nationale anti-corruption de mettre en détention provisoire le parlementaire Dan Sova, ex-ministre des Transports. Celui-ci est accusé de complicité à abus de fonction dans un dossier qui vise l’activité de deux compagnies d’Etat. Par ailleurs, l’édile de la ville de Constanta (dans le sud-est), Radu Mazare, a été remis en liberté, selon une décision de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Mazare, qui a annoncé son intention de renoncer aux fonctions qu’il occupe depuis 2000, est soupçonné d’avoir reçu 9 millions d’euros de pots-de-vin, en échange de contrats de marchés publics illégalement attribués par la municipalité.


    Enquête — L’ex-président de centre-droit de la Roumanie entre 2004 et 2014, Traian Băsescu, est poursuivi pour chantage, a fait savoir le Parquet général, ce mercredi. C’est la sénatrice sociale-démocrate Gabriela Firea qui a déposé une plainte contre l’ancien chef de l’Etat, l’année dernière. Dans cette affaire, l’enquête a été reprise après la conclusion du second et dernier mandat présidentiel de M. Băsescu, qui, de ce fait, ne bénéficie plus d’immunité.

  • La république de Moldova – combien proche de l’Europe ?

    La république de Moldova – combien proche de l’Europe ?

    Le cabinet minoritaire, dirigé par le jeune homme d’affaires Chiril Gaburici, dépend également de l’appui des communistes pro-russes, ce qui ne fait qu’amplifier la précarité de l’avenir européen de Chisinau. Le gouvernement n’a été investi qu’à la fin février, soit près de trois mois après le scrutin législatif du 30 novembre, durant lequel l’électorat moldave avait privilégié la voie occidentale.



    Après le scrutin, le scénario de la continuité semblait être déjà écrit. Les trois composantes de la coalition gouvernementale, les partis Libéral, Démocrate et Libéral-démocrate, s’étaient adjugé 55 mandats de député sur les 101 qui composent le Législatif de Chisinau. Revenue au pouvoir en 2009, après une pause de huit ans durant laquelle le pays a été dirigé par un gouvernement communiste pro-russe caractérisé par la corruption, les abus et les dérapages antidémocratiques, l’Alliance pour l’Intégration européenne semblait être obligée à diriger le pays dans la même formule.



    Ce qui plus est, le premier ministre et ex-ministre des Affaires Etrangères le libéral-démocrate Iurie Leanca dont le mandat est lié à la signature l’année dernière des accords d’association et de libre échange avec Bruxelles et qui promettait de faire entrer la République de Moldova dans l’UE en 2020, semblait être la première option pour le fauteuil de premier ministre. Et pourtant, les libéraux, farouches promoteurs de l’orientation vers l’Ouest, n’ont pas réussi à passer outre leurs divergences avec les partenaires politiques et ont décidé de rester en opposition.



    Créé par une coalition minoritaire formée par les partis libéral démocrate et démocrate, le nouveau cabinet Leanca a été rejeté par le Parlement. Tel ne fut pas le cas de l’équipe exécutive de M Gaburici qui a été investie grâce notamment aux voix des communistes. En Roumanie, pays qui est traditionnellement le partisan le plus énergique des aspirations européennes de Chisinau, le nouveau président Klaus Iohannis n’a pas caché sa déception face à cette situation.



    Le Chef de l’Etat espère pourtant que le gouvernement Gaburici n’abandonne pas l’option pro-européenne : « J’espère que ce nouveau gouvernement, avec son jeune premier ministre, entrepreneur de profession, puisse diriger la République de Moldova dans la même direction vers l’Ouest. A mon sens, tout gouvernement responsable comprend que si une majorité a voté pour l’Europe, c’est ça la direction à suivre. »



    Les premières réactions du gouvernement et du ministère des Affaires Etrangères de Bucarest ont été plutôt contradictoires. Le premier ministre Victor Ponta a salué la nomination d’un nouvel homologue à Chisinau. Avec une prudence évidente, la diplomatie de Bucarest, dirigée par Bogdan Aurescu s’est contentée d’annoncer qu’elle avait « pris acte » de son installation. L’analyste Robert Schwartz, chef de la rédaction roumaine de Radio Deutsche Welle, n’a censuré ni son mécontentement ni les épithètes employés.



    Dans une interview pour la radio publique roumaine il a affirmé : « Ce qui se passe actuellement à Chisinau est une nouvelle farce typique pour la scène politique de la République de Moldova. Je me permets de l’affirmer clairement parce que les électeurs qui ont voté le 30 novembre au scrutin législatif s’étaient imaginé quelque chose de différent. Ceux-ci avaient voté pour des partis pro-européens et maintenant le Parlement vient d’être investi avec l’appui des communistes. C’est un gouvernement contesté par la société civile et la réaction très retenue de l’UE me semble symptomatique. Les Etats-Unis non plus ne se sont pas empressés de saluer ce qui s’est passé à Chisinau. Ce qui est également intéressant c’est le fait que le premier ministre roumain, Victor Ponta a salué l’investiture du gouvernement et du nouveau premier ministre Gaburici. Beaucoup plus retenu a été le ministère roumain des Affaires Etrangères. Le ministre Aurescu sait de quoi il s’agit beaucoup mieux probablement que le premier ministre Ponta, lorsqu’il « prend note » de ce que s’y passe et choisit de ne pas saluer rapidement les évolutions locales, parce que nous pouvons nous attendre à une attitude visiblement tournée vers la politique de Moscou. Autrement dit, Chisinau reste dans une zone grise, avec un conflit gelé en Transnistrie et une solution pour rapprocher la Moldova de l’Europe devient du coup, à mon avis, plus improbable après l’investiture de ce gouvernement. »



    Par la suite, le premier ministre roumain Victor Ponta a précisé qu’il n’était pas ravi de la situation à Chisinau où le gouvernement minoritaire dépend des communistes et a rappelé qu’en 2014 il avait collaboré d’une manière exceptionnelle avec le cabinet Leanca, soutenu par les trois partis pro-européens. Loin de partager l’optimisme de son prédécesseur, le premier ministre Gaburici a averti que la République de Moldova, un pays pauvre, mal géré, miné par la corruption et la politique politicienne, a encore beaucoup à faire pour répondre aux normes communautaires. Chiril Gaburici: « Ca n’a pas de sens d’évoquer l’intégration européenne dans un pays ébranlée depuis des années par des scandales et des privatisations opaques, dans un pays qui n’a pas connu l’Etat de droit. Tout ce verbiage sur la perspective européenne n’est que de la démagogie stérile. »



    Ce qui est sûr c’est que Chiril Gaburici s’est rendu à Bruxelles pour sa première visite officielle à l’étranger. Après l’avoir rencontré, Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité, déclarait que l’investiture du nouveau gouvernement de Chisinau prouvait le nouvel engagement européen de la République de Moldova.



    Nous sommes confiants que l’exécutif de Chisinau redoublerait d’efforts pour réaliser les réformes cruciales, notamment dans les secteurs de la justice et des finances, ainsi que dans celui de la lutte contre la corruption, dans l’intérêt de tous les citoyens de la République de Moldova, a également ajouté Federica Mogherini.


  • 28.02.2015

    28.02.2015

    Région — Alors que l’UE doit composer avec un conflit à proximité de sa frontière orientale, « la Roumanie doit être un modèle de stabilité régionale et de réflexion politique équilibrée », a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis. S’exprimant sur son compte Facebook, le chef de l’Etat estime que seule la rencontre de l’Occident et de l’Orient pourrait générer les solutions pour promouvoir la paix et la prospérité. Le président Iohannis s’est rendu, cette semaine, en République de Moldova voisine, où il a rencontré les représentants du gouvernement et des partis pro-européens. En mars, il doit visiter également l’autre voisine orientale de la Roumanie, l’Ukraine, qui souhaite se rapprocher davantage des structures européennes et euro-atlantiques.



    Justice — La création d’un mécanisme efficace de récupération des préjudices est une priorité pour le ministère roumain de la Justice, a affirmé le titulaire de ce portefeuille, Robert Cazanciuc. Il a annoncé qu’avec l’appui de la France, Bucarest mettra sur pieds une structure d’assistance aux magistrats pour l’ensemble du processus, depuis la saisie des biens après un verdict définitif d’un tribunal et jusqu’à leur vente.


    La semaine dernière, lors de la présentation du bilan du Parquet national anticorruption pour 2014, le président roumain, Klaus Iohannis, avait jugé « inacceptable » le fait que l’Etat n’ait réussi à récupérer qu’environ 10% des dommages et intérêts décidés par la justice. A la, même occasion, la procureure en chef de ce Parquet, Laura Codruţa Kövesi, avait précisé que, dans les dossiers menés par l’institution anticorruption, les juges avaient décidé la saisie et la récupération de biens pour un montant total dépassant les 310 millions d’euros. Si cette somme avait été récupérée, l’Etat aurait pu couvrir avec les salaires annuels de tous les médecins roumains, avait encore indiqué la procureure en chef du Parquet national anticorruption.



    Immigration — Un navire ayant à bord 70 immigrants illégaux, notamment des Syriens et des Irakiens, a été arraisonné par les gardes-côtes roumains, alors que l’embarcation était sur le point de couler dans les eaux territoriales roumaines, à cause d’un orage violent. Une vingtaine de femmes et sept enfants, dont un nourrisson de cinq mois, figuraient parmi les passagers. Selon la Police aux frontières, le navire venait de Turquie et battait pavillon roumain afin de ne pas attirer l’attention des gardes-côtes, approcher la terre le plus possible et faire débarquer les immigrants. Ces deux dernières années, la police roumaine a recensé dix tentatives d’infiltration par la mer de groupes compacts de migrants du Proche Orient, se trouvant à bord de navires turcs.



    Opposition — Le Parti national libéral, principale formation de l’opposition de centre-droit, a invité samedi toutes les autres formations politiques, à l’exception du Parti social-démocrate, principal pilier de la coalition au pouvoir, à soutenir le nouveau programme libéral de gouvernement afin de créer une nouvelle majorité parlementaire. Le premier vice-président libéral, Catalin Predoiu, a affirmé que le document présenté par son parti avait été conçu autour de la plate-forme de principes grâce à laquelle l’ancien leader des libéraux, Klaus Iohannis, avait remporté les élections présidentielles en novembre dernier. Les priorités du programme seraient l’éducation, la santé, la culture et la relance économique. « Le pays peut être changé par un partenariat entre le gouvernement et la société, les milieux d’affaires, académique et culturel et, pas en dernier lieu, par un partenariat entre le gouvernement et les Roumains vivant à l’extérieur des frontières du pays », a estimé le premier vice-président libéral, Catalin Predoiu.



    Diaspora — Le ministre roumain chargé des relations avec la diaspora, Angel Tâlvar, et la délégation gouvernementale qui l’accompagne se sont entretenu samedi avec les autorités siciliennes ainsi qu’avec les représentants de la communauté roumaine de cette région. Une quarantaine de milliers de Roumains vivent sur cette île et se voient confronter à de nombreux problèmes liés à l’emploi, dont la recrudescence des conflits de travail, l’exploitation et le travail au noir selon Angel Tâlvar. Notons qu’environ un million de Roumains vivent actuellement en Italie, soit la communauté la plus importante de la diaspora roumaine.



    Rugby – La sélection roumaine de rugby s’est inclinée samedi devant l’équipe nationale russe, 13 à 16 points, lors du troisième match dans le cadre de la Coupe d’Europe des nations. Les sportifs roumains ont déjà vaincu le Portugal et l’Espagne et ils étaient leaders de la compétition. Deuxième compétition européenne comme importance après le Tournoi des six nations, la Coupe intègre cette année en première les sélections allemande et géorgienne que l’équipe roumaine rencontrera en mars.

  • Les gouvernements et les droits de l’Homme

    Les gouvernements et les droits de l’Homme

    Dans son rapport annuel, l’organisation souligne que « les gouvernements commettent une grave erreur lorsquils délaissent les droits humains dans leurs réponses à de graves défis sécuritaires ».



    Présenté à Beyrouth, par le directeur exécutif de HRW, Kenneth Roth, le document examine sur plus de 600 pages la situation des droits de l’homme dans plus de 90 pays. Selon le document, « la montée du groupe extrémiste État islamique est lune de ces crises internationales au cours desquelles les droits humains ont été relégués au second plan. Pourtant, l’EI na pas surgi de nulle part. Outre le vide sécuritaire apparu dans le sillage de linvasion américaine de lIrak, les politiques abusives et sectaires des gouvernements irakien et syrien et lindifférence de la communauté internationale à leur égard ont favorisé lémergence de ce groupe armé », écrit HRW.



    Plus de 200.000 personnes ont été tuées dans les 4 ans de conflit en Syrie, les Etats — Unis et ses allies ayant permis que leurs actions militaires contre l’Etat Islamique mettent dans l’ombre les efforts censés déterminer le régime Assad à mettre fin aux abus, estime encore l’organisation. Selon ses experts, « dans de trop nombreux pays, notamment le Kenya, lÉgypte et la Chine, les gouvernements et les forces de l’ordre ont répondu aux menaces réelles de terrorisme ou perçues comme telles par linstauration de mesures abusives qui, au bout du compte, alimentent les crises ». De même, « en France, la réponse du gouvernement à l’attaque commise contre Charlie Hebdo, qui consiste à s’appuyer sur une loi antiterroriste pour poursuivre les auteurs de propos qui ne font pas réellement lapologie de la violence, pourrait avoir un effet négatif sur la liberté dexpression et dencourager dautres gouvernements à recourir à de telles lois pour faire taire ceux qui les critiquent ».



    D’autres exemples détaillés des transgressions des droits de l’homme partout dans le monde s’étalent sur les 600 pages du rapport de HRW, un accent particulier étant mis sur les zones de conflit et les causes qui ont engendré ces crises majeures qui touchent actuellement des millions de personnes.



    Selon le président de l’organisation, Kenneth Roth, ce que l’on désignait auparavant par les termes « le printemps arabe » s’est désormais transformé en conflit et répression dans les pays concernés; les islamistes extrémistes commettent des crimes de masse et menacent les civils au Moyen Orient et dans certains endroits de l’Asie et de l’Afrique, alors qu’en Ukraine il y a des tensions semblables à la guerre froide.



    « Des fois, il semble que le monde est en train de se déchirer », affirme encore Kenneth Roth. Et lui d’ajouter: « Certains gouvernements commettent lerreur denvisager les droits humains comme un luxe à ne prendre en compte que dans des temps moins difficiles, au lieu de les considérer comme une véritable composante de laction politique. Cette approche n’est pas seulement erronée, mais aussi elle est contre-productive et manque de perspective», estime le président de HRW.



    « La guerre dans l’est de l’Ukraine a eu un effet dévastateur sur les civils », lit-on dans le rapport de l’organisation qui souligne que « toutes les parties au conflit ont violé les lois de la guerre ». Ce qui plus est, en raison de l’attention prêtée au conflit dans l’est séparatiste du pays, les abus commis par la Russie en Crimée sont passés inaperçus, notamment le fait que les journalistes et les Tatars militant contre l’annexion y sont visés par les groupes paramilitaires russes.



    Qu’en est — il de la Roumanie? En tant qu’Etat situé à la frontière orientale de l’OTAN, sa priorité absolue à l’heure actuelle est de renforcer ce flanc est de l’Alliance, affirment les autorités roumaines. Récemment, lors du Forum sur la sécurité mondiale (GLOBSEC) de Bratislava, le chef de la diplomatie roumaine, Bodgan Aurescu a fait référence à la crise sécuritaire sans précédent en Europe depuis la Seconde Guerre Mondiale, déclenchée l’année dernière par la violation des normes fondamentales du droit international. Il a plaidé pour une approche commune et claire de la crise ukrainienne. Et cela, parce que malgré les accords, le conflit continue à faire des victimes, alors que son évolution est toujours incertaine.



    Dans une interview pour Radio Roumanie, le professeur Iulian Fota, ancien conseiller présidentiel sur des questions liées à la sécurité, a passé en revue les possibles conséquences pour la Roumanie d’un conflit brûlant prolongé aux frontières du pays: « Notre situation de sécurité est étroitement liée à ce qui se passe en Ukraine. Elle avait déjà été mise en discussion par les événements de Géorgie en 2008. Cette crise ukrainienne, tout comme l’annexion illégale de la Crimée, ne font qu’accentuer ces incertitudes et ces soucis. En fait, la question qui se pose est de savoir ce nous devons faire dans cette situation. Nous ne contrôlons pas la situation internationale, car notre poids est moyen, sinon trop petit de ce point de vue, mais nous pouvons contrôler notre propre situation. D’où mon message: la meilleure réaction de la Roumanie face à une telle crise est de mettre de l’ordre dans notre propre pays ».



    Et pour cause, explique Iulian Fota: « on ne sait pas ce que l’avenir nous réservera et j’espère que les expériences vécues par le passé ne se répèteront pas, comme ce fut le cas par exemple en 1940. Nous avons alors été mis à dure épreuve. On nous a donné 48 heures pour céder des territoires nationaux et nous, nous avons été incapables de réagir ».


    (trad. Valentina Beleavski)

  • 13.02.2015

    13.02.2015

    Crise ukrainienne — La Roumanie comprend le danger accru du conflit en Ukraine et œuvre pour y trouver une solution, a déclaré le président roumain Klaus Iohannis. Il a également souligné que la seule solution à la crise ukrainienne était de nature politique, fondée sur le dialogue et visant à mettre fin à cette guerre sanglante. Le président roumain a participé jeudi, à Bruxelles, au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu au lendemain de l’annonce, à Minsk, de l’accord de cessez — le — feu en Ukraine. La lutte contre le terrorisme a également figuré à l’agenda du sommet. L’occasion pour Klaus Iohannis de mentionner que la Roumanie a soutenu les mesures portant sur la création des instruments nécessaires à la défense des citoyens de l’UE. Enfin, un autre sujet important débattu à Bruxelles a été le renforcement de l’Union économique et monétaire. Dans ce contexte, le président roumain a réaffirmé le souhait de Bucarest d’adopter la monnaie unique européenne.



    Diplomatie — En visite en Géorgie, le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a eu ce vendredi matin des consultations avec son homologue de Tbilisi, Tamar Beruceaşvili. Bogdan Aurescu a réaffirmé que la Roumanie soutenait une solution pacifique aux conflits prolongés en Géorgie, qui respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières géorgiennes reconnues au niveau international. A son tour, le ministre géorgien a particulièrement apprécié le fait que la Roumanie a été le premier Etat membre de l’Union à ratifier les Accords d’association de la Géorgie avec l’UE, demandant en même temps l’expertise roumaine dans le processus de mise en ouvre de ces accords. Jeudi, le chef de la diplomatie roumaine a participé pour la 3e année consécutive au colloque international relatif au Programme annuel d’adhésion de la Géorgie à l’OTAN. La Roumanie est également le principal contribuable de l’UE à l’activité de la mission civile de l’UE à Tbilissi avec une équipe de 38 personnes. En même temps, la Géorgie est également le principal partenaire commercial de a Roumanie dans le Caucase du sud.



    Statistiques — En 2014, le PIB de la Roumanie a été de 2,9% plus élevé qu’en 2013, selon des estimations publiées vendredi par l’Institut national de la Statistique. Au 4e trimestre de l’année dernière, le PIB a été de 0,5% plus élevé qu’au trimestre antérieur. De même, le FMI prévoit pour la Roumanie une croissance économique de 2,7% cette année. Selon les données de l’Institut national de la statistique, en Roumanie, l’inflation annuelle a connu un nouveau minimum historique, soit de 0,41% en janvier 2015, par rapport à 0,83% fin 2014. A comparer avec décembre dernier, les prix de consommation ont augmenté de 0,43%, alors que leur croissance moyenne annuelle a été de 1% ces 12 derniers mois.



    Partenaires — Les Etats Unis comptent sur la Roumanie comme le partenaire de la région le plus fiable, a déclaré jeudi à Washington, le premier ministre Victor Ponta, à l’issue de ses entretiens avec le chef du Pentagone et le directeur de la CIA. Victor Ponta effectue une visite aux Etats — Unis dans le but déclaré d’attirer des investisseurs américains. Il a eu des pourparlers avec les représentants de plusieurs grandes compagnies américaines, ainsi qu’avec la secrétaire américaine du Commerce, Penny Pritzker. Résultat: une mission économique organisée par le Département américian du Commerce visitera la Roumanie au mois de mai. Selon les dernières données de la Banque Centrale de Roumanie, en 2013, les Etats — Unis occupaient la 13e place dans le classement des investisseurs étrangers de Roumanie.



    Militaires — A Curtea de Arges (ville du sud de la Roumanie) a lieu ce vendredi la cérémonie marquant le départ pour l’Afghanistan des militaires du 33e Bataillon de Chasseurs Alpins Posada, fait sa voir un communiqué du ministère roumain de la Défense. Leur mission sera d’assurer la protection de la base militaire de Kandahar et de conseiller les forces de sécurité locales. Les Chasseurs Alpins du Bataillon Posada ont déjà effectué 4 missions en Irak et en Afghanistan, précise le communiqué. En tant que membre de l’OTAN, la Roumanie participe depuis 2004 aux missions et opérations de l’Alliance, contribuant à la promotion, au renforcement et au maintien de la paix et de la stabilité régionale et globale.



    Chisinau — De nouvelles consultations sont prévues ce vendredi entre le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti et les partis parlementaires, dans le but de désigner un nouveau candidat à la fonction de premier ministre. Jeudi, le Parelement de Chisinau a rejeté la candidature de Iurie Leanca, le premier ministre proposé par la coalition minoritaire formée de libéraux — démocrates et de démocrates et son équipe.

  • 10.02.2015 (mise à jour)

    10.02.2015 (mise à jour)

    Partenariat — Pour la Roumanie, la relation avec la France est une priorité, a déclaré mardi, à Paris, le président roumain Klaus Iohannis, à l’issue de sont entretien avec son homologue français, François Hollande. C’est la première visite officielle dans l’Hexagone du président roumain, qui a invité le président Hollande à faire une visite à Bucarest. De même, Klaus Iohannis a demandé la France de soutenir l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, exprimant son espoir qu’une décision en ce sens sera prise au plus vite. Les deux chefs d’Etat se sont également penchés sur le renforcement de la coopération économique et culturelle bilatérale.


    Pour sa part, le président français a fait savoir que la France préparerait une ample mobilisation pour célébrer le centenaire de la Roumanie moderne en 2018. La situation en Ukraine a également figuré à l’agenda des pourparlers. Occasion à laquelle le président roumain a réitéré le soutien ferme par Bucarest de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine voisine. A son tour, le M. Hollande a exprimé son espoir que le conflit dans l’est de l’Ukraine trouverait une solution, lors de la réunion, mercredi, à Minsk, à laquelle il participerait aux côtés de la chancelière allemande Angela Merkel et de ses homologues russe et ukrainien.



    Criminalité — Les procureurs roumains de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme ont démantelé un groupe de crime organisé à caractère transnational, spécialisé en cybercriminalité et blanchiment d’argent, utilisant des fonds financiers substantiels. L’action a été démarrée suite à une saisine formulée par le Service roumain de renseignements et déroulée avec le support technique et informatif de celui-ci.


    Selon les procureurs, entre octobre 2014 et février 2015, le système bancaire roumain a été attaqué en ligne par deux ressortissants israéliens, qui ont utilisé des moyens techniques très complexes bénéficiant aussi de l’aide d’autres personnes du Moyen Orient. En accédant de manière clandestine à différents systèmes informatiques et en y extrayant des données stockées, ce groupe criminel, dont font partie aussi des Roumains, a porté atteinte à la sécurité et à l’intégrité des données informatiques des infrastructures bancaires nationales.



    Francs suisse — Le gouverneur de la Banque Centrale, Mugur Isarescu, a catégoriquement exclu mardi une intervention de la part de son institution dans le taux de change leu — franc suisse en tant qu’éventuelle mesure censée atténuer la crise des crédits en monnaie helvétique. Lors d’une séance commune des commissions parlementaires du Bugdet et des Finances, M. Isarescu a expliqué qu’une intervention de la Banque nationale sur le marché des devises dans le but de ramener le taux de change leu — franc au niveau d’avant le 14 janvier se traduirait par la dépense de plusieurs milliards d’euros de la réserve de devises qui entraînerait l’entrée en récession de l’économie roumaine.


    Rappelons-le, des milliers de Roumains ayant contracté des crédits en francs suisses ont protesté de nouveau dimanche à Bucarest et dans plusieurs grandes villes du pays. Ils demandent la création d’un acte normatif qui rende possible la conversion des crédits au taux de change de l’année dernière. Pour leur part, la Banque centrale et les banques commerciales de Roumanie affirment qu’une telle mesure est non constitutionnelle et mettent en évidence les possibles pertes qui pourraient entraîner leur faillite, tout en plaidant pour des solutions individuelles. Notons aussi que plus de 75.000 Roumains ont des crédits en monnaie helvétique.



    Economie — Le premier ministre roumain Victor Ponta se rend mercredi aux Etats–Unis pour s’entretenir avec le secrétaire américain du Commerce et des représentants du milieu des affaires. Le chef du gouvernement de Bucarest a souligné qu’aux relations politiques et militaires excellentes entre la Roumanie et les Etats-Unis devaient s’ajouter des relations économiques améliorées. Il a demandé aux ministres de son cabinet responsables du secteur économique d’éliminer les barrières administratives et bureaucratiques pour rendre la Roumanie plus attrayante pour les investisseurs américains.



    Gouvernement — Le premier ministre désigné de la République de Moldova, Iurie Leanca, a présenté mardi son programme de gouvernance 2015 — 2018, deux jours avant le vote du Parlement. Le document prévoit, entre autres, l’obtention par la République de Moldova du statut de pays candidat à l’adhésion à l’UE et le renforcement du Partenariat stratégique avec la Roumanie pour l’intégration européenne de cette ancienne république soviétique. Dans son programme, le cabinet de Chisianu se propose également de normaliser les relations avec la Russie et avancer dans son dialogue stratégique avec les Etats-Unis.


    Par ailleurs, le Parlement de la République de Moldova a ajourné une nouvelle fois le vote d’investiture du premier ministre désigné Iurie Leanca et de son équipe gouvernementale. Afin d’être investi, le nouveau cabinet a besoin de l’appui de la majorité des députés, c’est-à-dire de 51 voix. L’actuelle coalition minoritaire pro européenne formée par les Partis libéral — démocrate et démocrate détient seulement 42 mandats sur les 101 du Parlement de Chisinau. Les deux partis tablent sur une partie des voix du Parti libéral et du Parti des communistes.

  • 10.02.2015

    10.02.2015

    Partenariat — Le président roumain, Klaus Iohannis, fait aujourd’hui une visite officielle en France à l’invitation de son homologue François Hollande. Avant son départ, le chef de l’Etat a déclaré que la Roumanie accordait une attention à part à la consolidation de son partenariat stratégique avec la France, sur la toile de fond des très bonnes relations entre les deux pays dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la recherche. Ces aspects, ainsi que d’autres aspects de l’actualité, tels la lutte contre le terrorisme et la situation en Ukraine, figureront également à l’agenda de la réunion avec le président François Hollande. A Paris, M Iohannis doit également rencontrer d’autres hauts dignitaires de l’Exécutif français, mais aussi des membres de la communauté roumaine de France. Rappelons-le, en janvier, le président roumain a participé à Paris à la marche contre le terrorisme.



    FMI — L’économie roumaine a corrigé en grande partie les déséquilibres intérieurs et extérieurs par le biais d’un mélange de politiques macroéconomiques solides, mais la Roumanie demeure vulnérable face aux chocs extérieurs, alors que l’amélioration des bilans n’est pas encore achevée, affirment les experts du FMI dans une déclaration rendue publique à la fin de leur mission à Bucarest.


    Le premier ministre Victor Ponta a expliqué hier que le cabinet de Bucarest ne s’était pas entendu avec les partenaires financiers internationaux au sujet de la majoration du prix du gaz et de la restructuration des industries productrices d’énergie à base de charbon. Le chef de l’exécutif de Bucarest a précisé que l’accord avec les bailleurs de fonds restait en vigueur et que les deux aspects seraient évoqués de nouveau au mois d’avril lorsque la mission des créanciers internationaux reviendra à Bucarest. Rappelons-le, une équipe d’experts du FMI et de la Commission européenne s’est trouvée à Bucarest du 27 janvier au 10 février pour des pourparlers relatifs à l’accord stand-by de type préventif qui s’achève cet automne et dont le montant s’élève à 2 milliards d’euros.



    Justice — La députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme est aujourd’hui auditionnée au siège de la Direction nationale anti-corruption. Lundi dans la soirée, la Chambre des députés a accepté les demandes des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre Elena Udrea et de la placer en détention provisoire dans deux retentissants dossiers de corruption. Elena Udrea est accusée, entre autres, d’abus de fonction, de trafic d’influence, de blanchiment d’argent et de faux dans sa déclaration de patrimoine. De l’avis des commentateurs politiques, son arrestation par les procureurs anti-corruption serait extrêmement probable.


    Proche de l’ex-président Traian Basescu, Elena Udrea a compté parmi les figures de proue de son équipe entre 2004 et 2014. Devant ses collègues députés, elle affirmait être victime d’une vengeance, invoquant la plainte pénale qu’elle avait déposée au Parquet anti-corruption contre l’actuel directeur par intérim du Service roumain de renseignements, le général Florian Coldea.



    Gouvernement — Le Parlement de la République de Moldova a ajourné une nouvelle fois le vote d’investiture du premier ministre désigné Iurie Leanca et de son équipe gouvernementale. Prévue initialement pour le 6 février et puis pour aujourd’hui, l’investiture du nouveau cabinet formé par Leanca, qui est actuellement le premier ministre en exercice de la République, aura lieu jeudi, vu que les travaux sur le programme de gouvernance et sur la liste des membres de l’équipe gouvernementale se poursuivent.


    Afin d’être investi, le nouveau cabinet a besoin de l’appui de la majorité des députés, c’est-à-dire de 51 voix. L’actuelle coalition minoritaire pro européenne formée par les Partis libéral — démocrate et démocrate détient seulement 42 mandats sur les 101 du Parlement de Chisinau. Les deux partis tablent sur une partie des voix du Parti libéral et du Parti des communistes.