Tag: gouvernement

  • 27.02.2014 (mise à jour)

    27.02.2014 (mise à jour)

    Gouvernement – Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta négocie avec l’Union démocratique des Magyars de Roumanie la formation d’une nouvelle majorité aux côtés du Parti social démocrate, du Parti conservateur et de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, mais aussi l’entrée du parti de la minorité magyare dans le nouveau cabinet de Bucarest. Les négociations ont débuté après le retrait du Parti national libéral du gouvernement et le démantèlement de facto de l’Union sociale-libérale, l’alliance politique qui avait remporté les élections de 2012. Victor Ponta a annoncé qu’il présenterait un nouveau cabinet au Parlement de Bucarest le 4 mars. Jeudi, Calin Popescu Tariceanu, ex-premier ministre libéral qui a démissionné mercredi du Parti National Libéral, a annoncé la création officielle d’une nouvelle formation politique – le Parti Réformateur Libéral. Il s’est également dit intéressé à se porter candidat aux présidentielles, prévues pour la fin de l’année.



    Visas – Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué le feu vert donné jeudi par le Parlement européen à une levée de lobligation de visa de courte durée pour les ressortissants moldaves désirant se rendre dans les pays de lUE. La République de Moldova devient le premier pays du Partenariat Oriental à bénéficier de la libéralisation du régime des visas. Les citoyens moldaves titulaires dun passeport biométrique pourront circuler librement dans les pays européens de lespace Schengen durant 90 jours par période de 180 jours. La libéralisation du régime des visas a compté parmi les priorités des coalitions pro-européennes après la soi-disant « Révolution Twitter » de Chisinau, en 2009, et la défaite électorale des communistes. La République de Moldova a conclu l’année dernière un accord d’association à l’UE.



    Ukraine — Le gouvernement roumain a annoncé que 12 personnes blessées dans les affrontements de Kiev seraient soignées à Bucarest. Les blessés arriveront en Roumanie à bord d’un avion du ministère roumain de la Défense accompagnés d’une équipe du Smur roumain. L’Ukraine a demandé l’aide de plusieurs pays européens et l’Allemagne et la Pologne ont été les premiers Etats à offrir leur appui.



    Economie — Le cabinet de Bucarest a approuvé la lettre d’intention, relative à l’accord de précaution conclue avec le FMI en automne dernier. Le document a été renvoyé au chef de l’Etat, Traian Basescu, qui doit la signer. Rappelons-le, le président avait menacé de ne pas signer le document si le gouvernement n’abandonne pas la majoration de l’accise sur les carburants.



    Corruption — Les procureurs roumains ont dû traiter en 2013 plus de 7900 dossiers et mis en examen plus de mille personnes, un tiers de plus que l’année précédente, a déclaré aujourd’hui la présidente de la Direction nationale anti-corruption, Laura Kövesi, lors de la présentation du rapport d’activité de l’institution qu’elle dirige. Elle a précisé que le Parquet anti-corruption avait traduit en justice 6 ministres et membres du Parlement, 5 présidents et vice-présidents de conseils départementaux, des dizaines de maires, maires adjoints, magistrats, avocats, directeurs de compagnies nationales et d’autres institutions publiques. Laura Kövesi a souligné que la Direction nationale anti-corruption était une formule à succès inscrite dans le cadre de la réforme du système judiciaire de Roumanie et qu’elle constituait un exemple à suivre pour les institutions similaires des pays voisins.



  • 27.02.2014

    27.02.2014

    Gouvernement — Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta négocie avec l’Union démocratique des Magyars de Roumanie la formation d’une nouvelle majorité aux côtés du Parti social démocrate, du Parti conservateur et de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, mais aussi l’entrée du parti de la minorité magyare dans le nouveau cabinet de Bucarest. Les négociations ont débuté après le retrait du Parti national libéral du gouvernement et le démantèlement de facto de l’Union sociale-libérale, l’alliance politique qui avait remporté les élections de 2012. Victor Ponta a annoncé qu’il présenterait un nouveau cabinet au Parlement de Bucarest le 4 mars.



    Europe — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, doit arriver ce soir à Rome pour rencontrer le nouveau premier ministre italien Matteo Renzio avant d’être reçu au Vatican par le Pape François. M Ponta participera aussi à une réunion du Parti des socialistes européens, consacrée à la nomination du président du Parlement européen Martin Schulz en tant que candidat aux fonctions de président de la Commission européenne, en remplacement de José Manuel Barroso. Le mandat de Barroso à la tête de l’exécutif européen s’achève fin octobre.



    Ukraine — Le gouvernement roumain a annoncé que 12 personnes blessées dans les affrontements de Kiev seraient soignées à Bucarest. Les blessés arriveront en Roumanie à bord d’un avion du ministère roumain de la Défense accompagnés d’une équipe du Smur roumain. L’Ukraine a demandé l’aide de plusieurs pays européens et l’Allemagne et la Pologne ont été les premiers Etats à offrir leur appui.



    Economie — Le cabinet de Bucarest a approuvé la lettre d’intention, relative à l’accord de précaution conclue avec le FMI en automne dernier. Le document a été renvoyé au chef de l’Etat, Traian Basescu, qui doit la signer. Rappelons-le, le président avait menacé de ne pas signer le document si le gouvernement n’abandonne pas la majoration de l’accise sur les carburants.



    Corruption — Les procureurs roumains ont dû traiter en 2013 plus de 7900 dossiers et mis en examen plus de mille personnes, un tiers de plus que l’année précédente, a déclaré aujourd’hui la présidente de la Direction nationale anti-corruption, Laura Kövesi, lors de la présentation du rapport d’activité de l’institution qu’elle dirige. Elle a précisé que le Parquet anti-corruption avait traduit en justice 6 ministres et membres du Parlement, 5 présidents et vice-présidents de conseils départementaux, des dizaines de maires, maires adjoints, magistrats, avocats, directeurs de compagnies nationales et d’autres institutions publiques. Laura Kövesi a souligné que la Direction nationale anti-corruption était une formule à succès inscrite dans le cadre de la réforme du système judiciaire de Roumanie et qu’elle constituait un exemple à suivre pour les institutions similaires des pays voisins.

  • Mutations sur la scène politique roumaine

    La Roumanie a un gouvernement instable — avertissait mercredi le président Traian Bàsescu tout de suite après avoir signé les décrets de remplacement des ministres libéraux démissionnaires par des intérimaires. Pourtant, le provisorat ne va pas durer. Le premier ministre social démocrate Victor Ponta a annoncé négocier avec l’UDMR leur participation au futur exécutif dont feront partie le PSD et ses alliés de moindre calibre : PC et UNPR. La nouvelle formule sera établie jusqu’à mardi 4 mars, lorsque Victor Ponta se présentera devant le Législatif pour validation. L’USL est disparue, de facto, avec le départ du PNL mais son programme demeure, du moins selon les déclarations du premier ministre : « Je vais me présenter mardi devant le Parlement avec un gouvernement qui, prioritairement , va assurer intégralement le programme de l’Union Social Libérale. La majorité sera assuré, évidemment, principalement par l’Union Social Démocrate, c’est à dire le PSD, le PC et l’UNPR plus le groupe des minorités nationales et, pour avoir une majorité stable, nous avons avancé une proposition à l’UDMR de faire partie du gouvernement. »



    Après plus d’une année hors du gouvernement, ce qui était inhabituel pendant les presque deux dernières décennies, l’UDMR reconnaît être tenté de faire partie du futur exécutif comme explique le président de l’Union, Kelemen Hunor : “Je ne nie pas que la meilleure variante, la plus forte, serait d’entrer au gouvernement par des ministres, car ceci offrirait davantage de force à son programme et à l’égard des intérêts des électeurs”.



    En ce qui concerne l’opposition, par la sortie du PNL de l’exécutif, le Parti Démocrate Libéral devient le deuxième violon dans le concert antigouvernemental. Pour ne pas perdre de leur visibilité, les démocrates-libéraux sont obligés de combattre non pas seulement le PSD — au pouvoir, mais, également, le PNL d’opposition. Surtout que, selon les rumeurs, les libéraux négocieraient avec les populaires européens l’affiliation à cette famille politique ce qui serait un préjudice pour la position des démocrates-libéraux au sein de PPE.



    Par ailleurs, dans un espace politique qui semblait ne plus pouvoir offrir des surprises, tomba l’annonce de l’ancien premier ministre PNL Càlin Popescu Tàriceanu de quitter le parti dont il participa à la re-fondation il y a presque un quart de siècle et dont il fut assez longtemps le dirigeant. Estimé en général comme le premier ministre post-communiste ayant enregistré le plus grand succès et dont le mandat coïncidait au boom économique de jusqu’à 2008, Popescu Tàriceanu a annoncé la création d’un autre parti libéral avec lequel il est prêt à faire renaître l’USL de ses cendres. Encore plus, Tàriceanu n’a pas caché être tenté par une candidature à la présidence. Pour sa part, le président du PNL, Crin Antonescu, estime que la démarche de son ex-collègue de parti de créer une nouvelle formation libérale est un triste événement dans l’histoire de la formation tout en garantissant que le PNL est plus motivé politiquement et plus uni que jamais. (trad.: Costin Grigore)

  • 26.02.2014 (mise à jour)

    26.02.2014 (mise à jour)

    Gouvernement — La Roumanie a un gouvernement instable, a déclaré aujourd’hui le chef de l’Etat, Traian Basescu, après avoir signé les décrets d’installation de 9 ministres par intérim sur un total de 17 portefeuilles. Mardi soir, le Parti national libéral avait décidé de quitter la coalition au pouvoir, ce qui a entraîné la démission de tous ses ministres et secrétaires d’Etat. Le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, a annoncé ce mercredi sa décision de présenter le mardi 4 mars au Parlement sa nouvelle équipe, formée par le Parti social-démocrate et ses alliés mineurs — le Parti conservateur, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et Union démocratique des Magyars de Roumanie, avec laquelle les sociaux-démocrates négocient actuellement l’entrée au gouvernement.



    Ukraine — L’OTAN restera « un ami sincère » de l’Ukraine et soutiendra activement les réformes mises en places dans ce pays, a déclaré ce mercredi le secrétaire général de l’Alliance Nord-Atlantique, Anders Fogh Rasmussen, présent à Bruxelles, à une réunion des ministres de la défense de l’OTAN. M. Rasmussen a ajouté que la décision du sommet de Bucarest, en 2008, était toujours en vigueur, l’Ukraine pouvant rejoindre l’Alliance si son peuple le voulait.

  • Final prévisible de la crise politique

    Final prévisible de la crise politique

    L’Union Social-Libérale a assez agonisé — a estimé le Parti National Libéral (PNL), numéro deux de ce qui se voulait, lors de sa création, la plus forte alliance politique de l’histoire post-communiste de Roumanie. Au bout de plus de deux semaines de tensions et querelles publiques provoquées, principalement, par des visions tout à fait différentes sur la restructuration du cabinet, les libéraux ont pris la décision de se séparer du Parti Social-Démocrate (PSD) et de se retirer de tous les postes ministériels et de toutes les agences gouvernementales où ils avaient nommé des dignitaires.



    A la fin d’une réunion houleuse de la direction du PNL, le président du parti, Crin Antonescu, a expliqué que la dissolution de l’USL est venue naturellement car celle-ci avait perdu sa raison d’être : « Il m’a semblé honnête de ne pas prolonger un festival d’hypocrisie mais avoir le courage de constater ce qui était carrément vrai de notre perspective, à savoir que l’USL n’existe plus car elle n’avait plus de sens d’exister puisque nous ne suivions plus les objectifs engagés. »



    Le PSD s’était préparé pour le scénario du divorce en dépit du fait que, avant l’annonce officielle, son leader Victor Ponta avait lancé un appel de réconciliation vers le PNL. Les sociaux-démocrates ont annoncé avoir déjà entamé les discussions avec l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) pour former une nouvelle majorité. Le 4 mars – disent-ils – Victor Ponta va annoncer un nouveau cabinet dont feront partie, probablement, le PSD, ses petits alliés, le Parti Conservateur (PC), l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie (UNPR) et l’UDMR.



    Les analystes avaient anticipé les événements de la scène politique en disant que la véritable raison du déchirement de l’USL n’est pas le refus de Victor Ponta d’accepter le maire libéral de Sibiu, Klaus Johannis en tant que vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur. Crin Antonescu aurait pris la décision de sortir du gouvernement et de se séparer du PSD au moment ou il avait compris que celui-ci n’allait pas respecter l’entente de le soutenir aux « présidentielles » de cet automne et qu’il allait nominaliser un autre candidat à la fonction suprême de l’Etat, peut-être soi-même.



    Par ailleurs, l’USL a été d’emblée un projet discutable promu par deux leaders séparés par leurs doctrines et unis, seulement, par leur adversité face à Traian Bàsescu. L’échec de l’USL prouve qu’un système de partenariat fondé presque exclusivement sur la rivalité commune vis-à-vis d’un camp tiers n’a que des petites chances de durer. L’USL a succombé sans qu’aucun de ses objectifs d’envergure — démettre le président, réviser la Constitution, décentraliser et réorganiser le pays côté administratif et territorial — aboutisse. Pendant ses trois ans, l’USL n’a réussi à atteindre qu’un seul objectif notable : parvenir au pouvoir avec une majorité de 70% pour s’écrouler maintenant sous son propre poids.

  • 25.02.2014 (mise à jour)

    25.02.2014 (mise à jour)

    Ukraine – Le président roumain, Traian Basescu, a signé ce mardi le livre de condoléances ouvert à la mission diplomatique ukrainienne de la capitale roumaine à la mémoire des quelque 90 victimes des confrontations sanglantes, à Kiev, entre les manifestants et les forces de lordre. LUkraine restera unie seulement si les minorités ethniques sont respectées par les autorités centrales, a estimé, à cette occasion, le chef de lEtat roumain. Il sexprimait alors que le Parlement ukrainien a abrogé la loi visant les langues des minorités nationales, dont le roumain. Le document leur accordait le statut de langues régionales et permettait leur utilisation dans un cadre officiel dans les zones où ces minorités comptaient pour au moins 10% de la population locale.



    Gouvernement – A Bucarest, la direction du Parti national libéral, deuxième pilier de la coalition gouvernementale roumaine (USL), doit décider si la formation retire ses ministres du Cabinet dirigé par le social-démocrate Victor Ponta. Ce dernier a de nouveau appelé les libéraux à sauver ce projet politique qu’est “l’Union Sociale-Libérale” et à rester dans le gouvernement, en exprimant son entière disponibilité pour le dialogue. Les dissensions entre le PSD et le PNL au sujet de la restructuration du cabinet durent depuis plus de deux semaines. Elles ont été provoquées par la nomination de Klaus Johannis, le maire libéral de la ville de Sibiu, aux fonctions de ministre de l’Intérieur et de vice-premier ministre. Pour sa part, au sein de lUnion sociale-libérale, le PSD et les deux autres partenaires de l’alliance, le Parti conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, ont mis sur pied une alliance de moindres dimensions – lUnion sociale-démocrate.



    Motion – La chambre des députés de Bucarest a rejeté ce mardi la motion simple déposée par le Parti démocrate-libéral et par le Parti du Peuple Dan Diaconescu visant la manière dont les autorités ont réalisé le déneigement cette année. Débattu lundi, le texte affirme quen décembre et janvier derniers, la Compagnie nationale des autoroutes et des routes nationales aurait conclu des contrats chiffrés à environ 22 millions d’euros au travers de procédures opaques qui auraient favorisé des sociétés proches de certains membres importants de l’USL, l’alliance politique au pouvoir. Les initiateurs de la motion demandent au gouvernement de vérifier la manière dont les contrats de déneigement ont été conclus.



    Corruption – Dan Radu Ruşanu, le président de lautorité roumaine de contrôle des marchés financiers et des assurances (ASF), a été placé en garde à vue mardi. Il est poursuivi depuis vendredi pour constitution d’un groupe criminel organisé et complicité à l’abus de pouvoir. Selon les procureurs du Parquet national anti-corruption, Rusanu est accusé davoir “fait pression sur plusieurs sociétés dassurance” et d’avoir fait des démarches pour que le gouvernement adopte un décret d’urgence censé favoriser ses intérêts et ceux de son groupe. Mardi encore, les procureurs anti-corruption ont demandé à la Chambre des députés dautoriser le lancement de poursuites contre le ministre démissionnaire des Finances, le libéral Daniel Chitoiu, accusé dabus de pouvoir dans le même dossier. L’épouse de Daniel Chitoiu, qui dirige un département de lASF, ainsi que plusieurs hommes d’affaires, sont également poursuivis dans ce dossier pour abus de pouvoir.



    Prévisions — La Roumanie devrait enregistrer une croissance économique de 2,3% cette année et de 2,5% l’année prochaine, selon les prévisions économiques d’hiver présentées mardi par la Commission européenne. Laquelle les a révisées à la hausse, les estimations antérieures ayant été de respectivement 2,1% et 2,4% du PIB. Par ailleurs, l’Exécutif communautaire s’attend à ce que l’inflation moyenne annuelle diminue en Roumanie à 2,4%, mais elle estime que le taux de chômage se maintiendra au niveau de 2014, soit à 7,2%. Enfin, le déficit budgétaire devrait se chiffrer à 2,2% du PIB. En ce qui les concerne, le gouvernement de Bucarest et le FMI tablent sur une croissance économique comprise entre 2,2% et 2,5% cette année.



    Sondage – La moitié des Roumains pense que l’UE est sur la bonne voie lui permettant de dépasser la crise et de relever les nouveaux défis, relève l’Eurobaromètre rendu public ce mardi par la Commision européenne. Réalisé en novembre dernier, ce rapport montre que les pays membres de l’UE les plus optimistes sont la Suède, la Finlande et le Danemark, alors que plus pessimistes sont les pays méditerranéens, l’Italie, la Grèce et le Portugal. 63% des Roumains envisagent avec optimisme l’avenir de l’UE et 43% des sondés ont une image positive de l’Union. Par ailleurs, 56% des Roumains partagent le sentiment d’appartenance à l’espace européen.



    Législation – Le Parlement européen a adopté mardi le rapport présenté par de l’europarlementaire roumaine Monica Macovei sur la Directive concernant la confiscation des avoirs dorigine criminelle. Aux termes des nouvelles dispositions, les États membres pourront confisquer ces avoirs même si la personne suspectée ou accusée est malade ou a fui. La commissaire européenne aux affaires intérieures, Cecilia Malmström, affirme que l’acte normatif en question vient combler des lacunes importantes qui profitaient jusqu‘ici aux délinquants et met à la disposition des autorités des moyens plus efficaces pour la récupération des avoirs illégaux.



    Justice – La Cour dappel de Bucarest a reporté son verdict définitif dans un dossier visant les transferts de plusieurs footballeurs roumains à létranger. Huit imprésarios, dirigeants de clubs et financeurs y sont accusés descroquerie, blanchiment dargent et évasion fiscale, tandis que lEtat a été préjudicié dun million et demi de dollars et quatre clubs de foot – de dix millions de dollars. Parmi les accusés, lactuel directeur du Steaua Bucarest, Mihai Stoica, évitera complètement la peine, puisque le délai de prescription des faits a été dépassé. Tous ces hommes ont été mis en examen en 2008, mais les faits dont ils sont accusés remontent à il y a plus de dix ans.






  • 25.02.2014

    25.02.2014

    Ukraine – Le président roumain, Traian Basescu, a signé aujourdhui le livre de condoléances ouvert à la mission diplomatique ukrainienne de la capitale roumaine à la mémoire des quelque 90 victimes des confrontations sanglantes, à Kiev, entre les manifestants et les forces de lordre. LUkraine restera unie seulement si les minorités ethniques sont respectées par les autorités centrales, a estimé, à cette occasion, le chef de lEtat roumain. Il sexprimait alors que le Parlement ukrainien a abrogé la loi visant les langues des minorités nationales, dont le roumain. Le document leur accordait le statut de langues régionales et permettait leur utilisation dans un cadre officiel dans les zones où ces minorités comptaient pour au moins 10% de la population locale.



    Gouvernement – A Bucarest, la direction du Parti national libéral, deuxième pilier de la coalition gouvernementale roumaine (USL), décide aujourdhui si la formation retire ses ministres du Cabinet dirigé par le social-démocrate Victor Ponta. Cette réunion avait été convoquée après léchec des négociations avec le meneur de cette alliance, le Parti social-démocrate. Le leader de celui-ci, Victor Ponta, a annoncé que si les libéraux quittent le gouvernement, les sociaux-démocrates désigneront des ministres par intérim pour les postes restés vacants, le nouveau cabinet devant être présenté au Parlement seulement après la fin de la période dintérim prévue par la loi. Les dissensions entre le PSD et le PNL au sujet de la restructuration du cabinet durent depuis plus de deux semaines. Elles ont été provoquées par la nomination de Klaus Johannis, le maire libéral de la ville de Sibiu, aux fonctions de ministre de l’Intérieur et de vice-premier ministre. Pour sa part, au sein de lUnion sociale-libérale, le PSD et les deux autres partenaires de l’alliance, le Parti conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, ont mis sur pied une alliance de moindres dimensions – lUnion sociale-démocrate.



    Motion — La chambre des députés de Bucarest doit se prononcer aujourd’hui sur la motion simple déposée par le Parti démocrate-libéral et par le Parti du Peuple Dan Diaconescu visant la manière dont les autorités ont réalisé le déneigement cette année. Débattu lundi, le texte affirme quen décembre et janvier derniers, la Compagnie nationale des autoroutes et des routes nationales aurait conclu des contrats chiffrés à environ 22 millions d’euros au travers de procédures opaques qui auraient favorisé des sociétés proches de certains membres importants de l’USL, l’alliance politique au pouvoir. Les initiateurs de la motion demandent au gouvernement de vérifier la manière dont les contrats de déneigement ont été conclus.



    Justice – La Cour dappel de Bucarest a reporté aujourdhui son verdict définitif dans un dossier visant les transferts de plusieurs footballeurs roumains à létranger. Huit imprésarios, dirigeants de clubs et financeurs y sont accusés descroquerie, blanchiment dargent et évasion fiscale, tandis que lEtat a été préjudicié dun million et demi de dollars et quatre clubs de foot – de dix millions de dollars. Parmi les accusés, lactuel directeur du Steaua Bucarest, Mihai Stoica, évitera complètement la peine, puisque le délai de prescription des faits a été dépassé. Tous ces hommes ont été mis en examen en 2008, mais les faits dont ils sont accusés remontent à il y a plus de dix ans.

  • 24.02.2014

    24.02.2014

    Langue — Le ministre chargé de la relation avec les Roumains du monde, Cristian David, a affirmé que la décision du parlement de Kiev d’abroger la loi sur les langues régionales transgresse d’une manière flagrante les droits de la communauté roumaine d’Ukraine. Suite à cette décision, la minorité roumaine d’Ukraine, une des communautés historiques roumaines les plus importantes et les plus nombreuses, ne pourra plus utiliser sa langue maternelle dans un cadre officiel, a précisé le responsable de Bucarest. Cristian David a également affirmé qu’une décision de ce genre n’était pas conforme aux pratiques européennes, qu’affirment soutenir les forces politiques pro-européennes de Kiev.



    Coopération — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participe à Budapest à la réunion des ministres des affaires étrangères du Groupe de Visegrad, rejoint par Grèce, la Bulgarie et la Roumanie. Selon le ministère roumain des affaires étrangères, les pourparlers seront ciblées sur la sécurité énergétique, la migration, les évolutions du partenariat oriental et dans les Balkans, mais aussi sur la perspective des prochaines élections européennes. Le groupe de Visegred a été fondé en 1991, et il est formé de quatre pays : la République Tchèque, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie. Notons que c’est la Hongrie qui assume actuellement la présidence de cette organisation.



    Vaccin — Une équipe d’experts de l’Organisation mondiale de la Santé est arrivée aujourd’hui à Bucarest pour vérifier jusqu’à vendredi les lignes de production de l’Institut Cantacuzino. Rappelons-le, 400 mille doses de vaccin anti-grippal n’ont pas pu être commercialisées, parce qu’elles contenaient d’importantes quantités d’allergènes. Après plusieurs vérifications, les spécialistes mettront au point des mesures d’élimination des risques. Jusqu’à la fin de l’enquête, les doses déjà produites seront gardées et ne seront utilisées qu’en cas de pandémie. Jusqu’ici les cas de grippe étaient plutôt isolées, en échange l’épidémie s’envole en Hongrie voisine.



    Gouvernement — L’avenir de l’Union sociale-libérale, l’alliance au pouvoir à Bucarest, formée des partis social-démocrate et national-libéral, pourrait être tranchée mardi lorsque la délégation permanente du Parti national libéral doit décider si les libéraux quittent, oui ou non, le cabinet du premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Celui-ci a demandé au PNL de présenter aujourd’hui une liste des nominations pour les fonctions gouvernementales qui reviennent aux libéraux. Ces derniers ont souligné qu’ils maintenaient les vieilles propositions et qu’ils attendaient la décision du premier ministre. Victor Ponta a annoncé qu’il ne démissionnerait pas au cas où les libéraux décideraient de quitter le gouvernement. Les dissensions entre le PSD et le PNL au sujet de la restructuration du cabinet durent depuis plus de deux semaines. Elles ont été provoquées par la nomination de Klaus Johannis, le maire libéral de la ville de Sibiu, aux fonctions de ministre de l’intérieur et de vice-premier ministre. Le premier ministre Victor Ponta espère que l’USL pourra continuer à gouverner, alors que le leader libéral soupçonne le PSD de se préparer à éliminer son parti du cabinet de Bucarest et de former un nouveau cabinet avec les deux autres partenaires de l’alliance, le Parti conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie.



    Motion — La chambre des députés de Bucarest doit débattre de la motion simple déposée par le Parti Démocrate-libéral et par le Parti du Peuple Dan Diaconescu sur la manière dont les autorités ont réalisé le déneigement cette année. Selon ses initiateurs, en décembre et janvier derniers, la Compagnie nationale des autoroutes et des routes nationales aurait conclu des contrats chiffrés à environ 22 millions d’euros au travers de procédures opaques qui auraient favorisé des sociétés proches de certains membres importants de l’USL, l’alliance politique au pouvoir. Les initiateurs de la motion demandent au gouvernement de vérifier la manière dont les contrats de déneigement ont été conclus.



    Tennis — Simona Halep (22 ans) occupe à partir d’aujourd’hui, la 7e place au classement mondial des joueuses de tennis. Elle a égalé ainsi le meilleur classement d’une Roumaine dans la hiérarchie WTA, celui d’Irina Spârlea en 1997. Simona Halep qui a progressé de deux places depuis la semaine dernière, est l’auteur d’une des plus spectaculaires progressions au tennis mondial féminin. En moins d’une année elle a remporté 7 tournois WTA pour grimper de la 64e place à la 7e.

  • 07.02.2014 (mise à jour)

    07.02.2014 (mise à jour)

    Gouvernement — La direction du Parti National Libéral (PNL) a annoncé vendredi le changement de 4 ministres libéraux du gouvernement de coalition de Bucarest, ayant à sa tête le social-démocrate Victor Ponta. Le titulaire de la Santé, Eugen Nicolàescu, a été désigné au poste de ministre des Finances à la place de Daniel Chitoiu. Le portefeuille de la Santé sera pris par Cristian Busoi, ex-parlementaire européen et chef de la Caisse Nationale d’assurances maladies. A la place de Andrei Gerea, est proposé comme ministre de l’Economie Theodor Atanasiu qui, il y a presque une décennie, remplissait la fonction de ministre de la Défense. Pour le Minsitère de l’Intérieur, à la place du récent démissionnaire Radu Stroe, vient Klaus Iohannis, maire de longue date de la ville de Sibiu qui remplira, également, la fonction de vice-premier ministre. Ces changements ont lieu avant le scrutin pour le Parlement Européen et les élections présidentielles de novembre prochain où le leader du PNL, Crin Antonescu, sest porté candidat de la part de l’Union sociale-libérale.



    Visas — Les autorités de Bucarest doivent notifier jusqu’au 9 février la Commission européenne au sujet de la non-observation, par les Etats Unis, de l’accord de réciprocité dans le domaine des visas. L’exécutif communautaire soutient que la notification est nécessaire pour appuyer la démarche de levée des visas pour les ressortissants de cinq Etats membres de l’Union européenne, dont la Roumanie. La procédure est prévue dans le nouveau règlement de la Commission européenne sur la réciprocité dans le domaine des visas entre l’Union et des Etats tiers.



    Cinéma — Le Festival de Film de Berlin s’est ouvert, jeudi soir, par la première mondiale du long métrage « The Grand Budapest Hotel » du réalisateur américain Wes Anderson. Ce n’est qu’un des 23 films présents dans la compétition officielle. Plus de 400 films seront présentés toutes sections confondues. Le cinéma roumain, distingué en 2013 par l’Ours d’or pour le film « La position de l’enfant », de Călin Peter Netzer, est présent cette année dans la Section Forum, avec « Le deuxième jeu » de Corneliu Porumboiu. Deux documentaires ayant trait à la Roumanie seront également en lice. L’actrice Cosmina Stratan participera, aux côtés d’autres jeunes interprètes européens, au programme « Shooting Stars ». La 64e édition du Festival de Berlin rend hommage à l’acteur américain Philip Seymour Hoffman (46 ans), décédé dimanche à New York.



    JO — Sotchi, station russe entre la mer Noire et le Caucase, accueille aujourd’hui la cérémonie d’ouverture de la 22e édition des jeux Olympiques d’hiver. La Roumanie est représentée aux festivités par le premier ministre Victor Ponta. Jusqu’au 23 février, près de 3.000 sportifs, groupés en 90 délégations du monde entier, seront en lice pour les 294 médailles mises en jeu. Parmi eux, 24 sportifs roumains, dans 8 disciplines: ski alpin, ski nordique, biathlon, sauts à ski, patinage artistique, bobsleigh, luge et skeleton.



    Tennis — L’équipe féminine de tennis de la Roumanie affronte aujourd’hui, à Budapest, la Grande Bretagne, dans le groupe 1 de la Zone Europe-Afrique de la compétition Fed Cup, l’équivalent de la Coupe Davis. Dans la première étape, la Roumanie a dépassé la Hongrie 2-1. Le dernier match du groupe des Roumaines aura lieu samedi, contre la Lettonie. Si elles gagnent, elles rencontreront en match de barrage la gagnante du groupe C, dont font partie l’Ukraine, l’Autriche, la Slovénie et Israël. L’équipe de Roumanie joue dans la Fed Cup depuis 1973, et sa meilleure performance, c’est l’arrivée dans les quarts de finale, à cinq reprises.

  • A la Une de la presse roumaine du 07.02.2014

    A la Une de la presse roumaine du 07.02.2014

    Les changements en train de s’opérer au sein du gouvernement roumain occupent prioritairement la presse écrite bucarestoise. Sur cette toile de fond, elle épluche un rapport de la Cour des comptes visant la situation financière de deux ministères importants, de même que le taux de confiance des Roumains en les institutions locales publiques et privées, ainsi qu’en les organismes internationaux. Egalement sous la loupe – la situation de la région séparatiste russophone de Transnistrie, dans l’est de la République de Moldova.


  • 09.10.2013 (mise à jour)

    09.10.2013 (mise à jour)

    Code de la route – Le gouvernement roumain a ajourné ce mercredi l’adoption du nouveau Code de la route, afin d’éclaircir les détails techniques de constitution du compte unique sur lequel tous les montants encaissés des amendes perçues pour les contraventions et les infractions soient versés. Le Code de la route a été discuté la semaine dernière aussi par le gouvernement, sans être approuvé. Le projet de loi apporte des changements majeurs en matière de sanctions en cas d’accidents de la route et d’alcoolémie. Ainsi, un chauffeur responsable d’un accident mortel n’aura plus le droit de conduire durant le procès. L’alcoolémie supérieure à 0,5 milligrammes d’alcool par litre d’air expiré constitue une infraction, alors qu’un taux d’alcoolémie ne dépassant pas les 0,2 milligrammes ne fera l’objet d’aucune sanction. Enfin, une alcoolémie comprise entre 0,2 et 0,5 constituera une contravention. Parmi les modifications du nouveau Code de la route figurent aussi des amendes plus élevées pouvant atteindre les 2150 euros, et la suspension du permis de conduire pour deux ans dans certaines situations. Selon les statistiques, la Roumanie se classe troisième en Europe pour ce qui est du taux de décès dus à des accidents de la route, soit 11 victimes pour 100 mille habitants.



    Holocauste – En Roumanie, les victimes de l’Holocauste ont été commémorées ce mercredi. Cette journée commémorative a été fixée par les autorités, parce que la déportation forcée de la population juive de Bessarabie et de Bucovine en Transnistrie (Est) a commencé le 9 octobre 1941. Dans un message posté sur le site de l’administration présidentielle, le chef de l’Etat, Traian Basescu, souligne que la journée consacrée à la mémoire des victimes de la Shoah en Roumanie constitue, pour le peuple roumain, un devoir d’honneur et un appel à la responsabilité par rapport à la vérité historique. A son tour, le chef du gouvernement de Bucarest a exprimé mercredi sa compassion envers tous les Juifs victimes du régime de terreur durant la Seconde Guerre Mondiale.



    Investissements – Le Conseil des investisseurs roumains a organisé une conférence ce mercredi à Bucarest. A l’agenda: les mesures à mettre en place par le gouvernement en vue de la reprise économique. Selon les investisseurs, l’exemption d’impôt sur le profit réinvesti, mais aussi sur les nouveaux investissements, le retour à la TVA de 19%, la baisse des charges sociales comptent parmi ces mesures. Les investisseurs sont d’avis que la majoration de la TVA de 19 à 24% et l’inefficacité des autorités font que la Roumanie collecte moins de 50% de la TVA, les pertes au budget de l’Etat se chiffrant à 20 milliards d’euros environ.



    Coopération – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlatean, fera, jeudi et vendredi, une visite de travail à Londres, à l’invitation de son homologue britannique, William Hague. Titus Corlatean doit rencontrer plusieurs officiels, dont la ministre britannique des Affaires étrangères, la baronne Frances DSouza, le président de la Chambre des Lords et lord Davies of Stamford, président du Groupe parlementaire mixte Royaume Uni — Roumanie. Les discussions porteront sur des thèmes tels la libéralisation du marché britannique de l’emploi pour les ressortissants roumains, l’avenir de l’Europe, le Partenariat à l’est et le sommet de Vilnius, ainsi que la sécurité énergétique.

  • A la Une de la presse roumaine du 26.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 26.08.2013

    La proposition de la branche libérale de la coalition gouvernementale roumaine visant le fauteuil de ministre des Transports occupe en priorité la presse écrite bucarestoise, en ce début de semaine. Et puisqu’il est question des transports, les journaux s’attardent aussi sur le premier train électrique régional du pays, à sortir sur les rails cet automne, de même que sur la marque automobile roumaine qui « fleurit » en Europe.


  • A la Une de la presse roumaine du 21.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 21.02.2013


    Plein de sujets politiques et économiques dans les pages des quotidiens parus ce jeudi à Bucarest. L’Union sociale libérale parle officiellement deux langues, lit-on à la une du quotidien Romania libera. Celui-ci explique que le maire de la ville de Sibiu, Klaus Johannis, est devenu membre du Parti national libéral, qui se prépare à lui offrir une fonction de direction au Congrès du parti qui s’ouvre ce vendredi. Rappelons que le PNL et le PSD forment l’USL, la coalition au pouvoir en ce moment en Roumanie. Cette manœuvre politique surprenante ne fait que renforcer l’idée selon laquelle, les libéraux chercheraient à avoir leur propre tandem de candidats aux fauteuils de chef de l’Etat et de premier ministre, estime Romania libera. « L’adhésion de monsieur Johannis n’influence pas notre soutien au premier ministre Victor Ponta », a déclaré le président libéral Crin Antonescu, cité par Adevarul. Le même journal rappelle que, ces derniers mois, Klaus Johannis a figuré parmi les critiques du gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta.


    Entre temps, 6 mille salariés de la sidérurgie roumaine sont en danger de perdre leurs emplois. Le groupe russe Mechel a décidé de vendre à une minuscule société détenue par deux Russes les actions détenues à quatre usines sidérurgiques roumaines pour la somme symbolique de 52 euros, annonce Romania libera. Sous le titre « Le secret derrière la vente surprise des aciéries Mechel », Evenimentul zilei explique qu’en effet la société souhaiterait ne pas voir son image se détériorer à cause des licenciements qu’elle envisage de faire. Le premier ministre Victor Ponta à déclaré ne pas pouvoir intervenir dans cette transaction, puisqu’il s’agissait d’une société privée, explique aussi Adevarul.


    Les quotidiens roumains parlent aussi de la démission du gouvernement du premier ministre bulgare Boiko Borisov, un « gouvernement abattu par l’électricité », selon Adevarul, ou même « électrocuté juste avant les élections » selon Evenimentul zilei. A Sofia, ou les Bulgares ont protesté pendant six jours, contre l’austérité et notamment contre la majoration du prix de l’électricité, le premier ministre Boiko Borisov a démissionné, un acte qui risque de provoquer un chaos institutionnel, explique Romania libera. Selon le même quotidien, à Bucarest, l’homologue roumain de M. Borisov a déclaré que l’instabilité politique bulgare pourrait influencer l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen.


    En Roumanie aussi l’électricité figure parmi les sujets du jour. « La bulle de l’énergie verte commence à se dégonfler » titre Romania libera, selon lequel l’Autorité nationale de régulation de l’énergie propose la réduction du nombre de certificats verts délivrés pour les fermes solaires et les micro-centrales hydrauliques. L’énergie verte produit des pertes de compétitivité pour l’industrie locale, des coûts supplémentaires pour les ménages, mais aussi des profits généreux pour les investisseurs et les fournisseurs extérieurs de composantes, explique Romania libera qui précise que la Roumanie possède un des schémas de compensation les plus généreux pour les producteurs d’énergie renouvelable. Et la Roumanie ne se permet pas d’être généreuse.

  • 23.01.2013

    23.01.2013


    Budget – Le gouvernement roumain sest réuni pour adopter le projet de budget 2013. Mardi, le cabinet a approuvé une série de mesures telle une majoration de 4% du point de retraite, la hausse du SMIC à près de 180 euros et une croissance économique de 1,6%. Par ailleurs, le gouvernement a établi un paquet de mesures fiscales qui prévoit de nouveaux impôts et taxes et a décidé d’avancer le calendrier de modification des accises.






    Vol – Trois Roumains soupçonnés dêtre impliqués dans le vol de tableaux de maîtres à Rotterdam, en octobre 2012, dont des ouvres de Picasso et de Monet, ont été arrêtés, ont rapporté mardi les agences Mediafax et AFP en citant des sources judiciaires en Roumanie. Ces trois Roumains ont été placés en détention provisoire pour 29 jours à la demande du Parquet national chargé de la lutte contre la criminalité organisée (Diicot), selon ces sources. Sept toiles, dont des ouvres de Picasso, Matisse, Monet et Gauguin, avaient été dérobées à la mi-octobre au musée Kunsthal de Rotterdam. Il sagit dun vol de tableaux parmi les plus spectaculaires à travers le monde depuis une dizaine dannées.






    Jeunes – Un millier de sportifs de 45 pays participeront à l’édition 2013 du Festival olympique de la Jeunesse Européenne organisé en Roumanie du 17 au 22 février. L’événement comportera des concours de ski, hockey sur glace, sauts à ski ou patinage. C’est à Brasov et dans les stations de la Vallée de la Prahova que se déroulera l’édition de cette année du festival.

  • Mesures sociales du gouvernement de Bucarest

    Mesures sociales du gouvernement de Bucarest


    L’agenda des discussions entre le Gouvernement de Bucarest et la délégation du FMI qui est en mission d’évaluation en Roumanie comporte plusieurs éléments, y compris le projet de budget 2013 et des thèmes déjà consacrés concernant les réformes structurelles et les privatisations en retard, des sujets qui contiennent une forte composante sociale. Parmi ces derniers, l’intention de l’exécutif d’accroître le salaire minimum de 700 lei (160 euros) à 800 lei (presque 180 euros). Cette majoration est demandée par les syndicats et représente, en égale mesure, une promesse de l’Union Sociale-Libérale, au gouvernement, lancée pendant la campagne électorale pour les élections parlementaires.


    La simple majoration du salaire minimum garanti, sans corrélation avec la croissance de la productivité du travail pourrait avoir, néanmoins, des effets adverses, tire la sonnette d’alarme Ovidiu Nicolescu, président du Conseil National des Entreprises Privées Petites et Moyennes : « Le Conseil National des Entreprises Privées Petites et Moyennes, pour des raisons essentiellement sociales, est d’accord avec cette croissance car il est bien clair que les très petits revenus ne permettent pas une vie décente. Nous estimons que cette mesure aura un impact positif sur la demande, aussi, et nous en sommes d’accord puisqu’elle va améliorer le climat de travail, essentiel pour les performances des sociétés. Pourtant , il faut faire grande attention aux mesures prises car si les revenus excèdent le niveau de la productivité, on aura de gros problèmes en matière d’inflation, de survie des firmes et à la baisse des exportations. »


    Un projet plus ancien des sociaux-libéraux est celui de baisser la TVA aux aliments de base. Le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, dit que cette mesure pourrait être introduite à titre expérimental pendant le deuxième trimestre, après des discussions avec le Fonds Monétaire International et les autres créditeurs internationaux. Ce projet-pilote viserait la baisse de la TVA de 24% à 9% pour céréales, farines et panification, éléments composant le prix du pain. Un calcul préliminaire montre que l’effort budgétaire que supposerait cette baisse de TVA, quelques 150 millions de lei, ne serait pas dramatique, selon les estimations des représentants du Gouvernement.


    En échange, le bénéfice préconisé mènerait à une diminution significative de l’évasion fiscale du domaine, estimée, actuellement, à 70%. La baisse de l’évasion à 20% équivaudrait au succès du projet, ce qui pourrait mener à son élargissement. En réalité, la baisse de l’évasion est la principale raison du projet et non pas son côté social — précise, également, le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin. (trad.: Costin Grigore)