Tag: Grèce

  • 05.07.2015

    05.07.2015

    Référendum – Les Grecs ont commencé à voter dimanche matin pour un référendum indécis dont le résultat sera crucial pour l’avenir du premier gouvernement de gauche radicale de l’UE, mais aussi pour la place de la Grèce dans l’Europe, note l’AFP. Près de 10 millions d’électeurs grecs sont appelés à décider s’ils acceptent – oui ou non – les mesures d’austérité demandées par les bailleurs internationaux en échange pour leur aide financière. Selon les sondages, le résultat devrait être très serre, près de 45% des Grecs étant favorables aux mesures d’austérité, et environ 43% étant contre, avec 11% d’indécis. Jusqu’au dernier moment, le gouvernement de gauche a fait une ample campagne dans la presse internationale contre les conditions demandées par les bailleurs de fonds, ces derniers étant même qualifiés de «terroristes» par le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, dans le journal espagnol «El Mundo ». A son tour, le premier ministre Alexis Tsipras a encouragé la population à voter pour la dignité et à dire « non » à l’austérité, afin de lui permettre de négocier un meilleur accord avec Bruxelles. Dans le camp adverse, le leader de l’opposition, Antonis Samaras, a plaidé pour un « oui » qui mette un terme, selon lui, à « l’irresponsabilité du gouvernement ». Quel que soit le résultat, le chef du Cabinet d’Athènes a promis qu’un accord serait scellé 48h au plus tard après le référendum de dimanche. En attendant, l’Allemagne a exclu une éventuelle restructuration de la dette de la Grèce, malgré une recommandation du FMI en ce sens et malgré le fait qu’Athènes aura besoin de 50 milliards d’euros de plus à l’horizon 2018. Avec une dette totale de plus de 320 milliards d’euros, la Grèce est techniquement en incapacité de paiement depuis le 1er juillet.

    Union – Des dizaines de milliers de citoyens moldaves sont attendus Dimanche au centre-ville de Chisinau, capitale de la République de Moldova, pour voter, dans le cadre d’une grande assemblée générale, une résolution portant sur l’union de cette ancienne république soviétique à population roumanophone majoritaire, avec la Roumanie voisine. La manifestation est convoquée par des ONG des deux pays, selon lesquelles, «ce n’est qu’unis que nous pouvons relever les défis de l’avenir, nous pouvons vivre mieux dans notre pays, profiter d’un pays plus grand, sans frontières, sans barrières, avec un destin commun et prospère pour tous les Roumains ». L’événement de dimanche se déroule sur l’espace public où avaient été organisées les grandes manifestations anti-soviétiques en 1989 – 1990. Au même endroit, en août 1991, une autre Grande Assemblée Nationale saluait la proclamation par le gouvernement moldave de l’indépendance face à Moscou. Rappelons-le, la République de Moldova a été créée sur une partie des territoires roumains annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum.

    Nucléaire – Apres des mois d’intenses négociations, l’Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Grande Bretagne, Russie, Chine, France et Allemagne) ont entamé samedi à Vienne un week-end de discussions cruciales sur le programme nucléaire iranien, dernière ligne droite avant un possible accord historique, espéré d’ici à mardi. Selon la BBC, les représentants des deux côtés ont déclaré n’avoir jamais été si proches d’un accord. Il reste toutefois des aspects importants à négocier, dont les mécanismes visant la levée des sanctions imposées par l’ONU à l’Iran, les procédures d’inspection et le domaine de la mise en oeuvre à l’avenir de la technologie nucléaire iranienne. Les négociations doivent permettre d’aboutir a un accord visant a s’assurer que le programme iranien ne puisse avoir de dimension militaire, en échange d’une levée des sanctions internationales qui frappent l’Iran.

    Exercice – Des navires roumains participent ces jours-ci à un important exercice naval, au large de la ville-port de Varna en Bulgarie. Jusqu’au 12 juillet, l’exercice otanien « Breeze 2015 » réunit une trentaine de navires, 10 aéronefs et 1700 militaires bulgares, roumains, grecs, américains et turcs. L’objectif de ces manœuvres est d’améliorer l’interopérabilité et l’interaction entre des forces navales des pays membres de l’OTAN en situation de crise.

    Wimbledon – La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu (48e WTA), rencontrera lundi la Suisse Timea Bacsinszky (15 WTA), dans les 8e de finale du tournoi londonien de Wimbledon. Il s’agit de la meilleure performance de Monica Niculescu à ce tournoi de Grand Chelem où elle a déjà participé à huit reprises. Toujours dans les 8e de la finale de double messieurs, la paire roumano – indienne Florin Mergea/Rohan Bopanna (9 favorite) jouera contre Lukasz Kubot de Plogne et Max Mirnîi du Belarus. Dans la même étape de la compétition de Wimbledon, le Roumain Horia Tecau jouera aux côtés du Néerlandais Jean Julien Roger contre le double australien, Lleyton Hewitt/Thanasi Kokkinakis.

    Météo – Les températures sont à la hausse en Roumanie, les maxima allant de 23 à 35 degrés. 25 degrés et du soleil à midi à Bucarest

  • Pourquoi cette Europe du présent?

    Pourquoi cette Europe du présent?

    Cette émission du “Café des francophone” se penche sur lactualité immédiate, marquée par la crise qui secoue lUnion européenne. Pour essayer de comprendre les racines profondes de cette crise nous accueillons Jean-Michel Servet. Professeur à lInstitut de Hautes études internationales et du développement, chercheur associé au Centre détudes en sciences sociales des mondes africains, américains et asiatiques, il est lauteur de nombreux ouvrages parmi lesquels “Le grand renversement”. Ce livre met en pespective historique et globale la crise que nous traversons depuis 2007.


  • 04.07.2015

    04.07.2015

    Grèce — Journée de réflexion en Grèce, avant le référendum de dimanche qui doit porter sur l’acceptation ou le rejet du plan proposé par les bailleurs de fonds internationaux afin de renflouer les caisses vides d’Athènes. La nuit dernière une cinquantaine de milliers de Grecs au total, partagés presqu’à égalité, avec un léger avantage pour le « non », ont participé à des rassemblements en faveurs des deux courants, après une semaine de chaos et de turbulences politiques et économiques dans le pays. Le Premier ministre Alexis Tsipras a appelé la foule à se prononcer pour le « non » et la dignité, estimant que le rejet des mesures d’austérité lui permettrait de négocier à Bruxelles un meilleur accord pour le peuple grec. Dans le camp adverse, le leader de l’opposition, Antonis Samaras, a plaidé pour un « oui » qui mette un terme, selon lui, à « l’irresponsabilité du gouvernement ». Quel que soit le résultat, le chef du Cabinet d’Athènes a promis qu’un accord serait scellé 48h au plus tard après le référendum de dimanche. Les sondages d’opinion font état de pourcentages extrêmement proches pour les deux tendances.


    Alexis Tsipras a réclamé une baisse de 30% du montant de la dette grecque qui se chiffre actuellement à plus de 320 milliards d’euros et “un délai de grâce” de 20 ans pour son remboursement. Le FMI avait publié jeudi un rapport explosif appelant les Européens à de gros efforts sur la dette grecque, dont ceux-ci ne veulent pour linstant pas entendre parler. Selon ce rapport, Athènes aurait besoin d’une cinquantaine de milliards d’euro supplémentaires à l’horizon 2018. 65% de la dette grecque est envers des pays de la zone euro et le FMI, alors que 8,7% sont dus à la Banque centrale européenne.



    Croissance — L’économie roumaine devrait croître de 3% par an, dans la prochaine période, grâce notamment aux exportations et à la consommation interne, apprend-on d’une analyse de l’agence de notation Moody’s. Ce processus sera dynamisé par la hausse de la productivité, le revirement du marché du travail, mais aussi par l’appui financier et le suivi des politiques fiscales du pays par les bailleurs de fonds internationaux. Parmi les risques qui pourraient freiner la croissance économique de la Roumanie, l’agence de notation cite le niveau de la dette extérieure du pays, les éventuelles turbulences provoquées par la crise grecque, mais aussi l’inefficacité de certaines compagnies d’Etat. Dans le même temps, Moody’s estime que les politiques fiscales ne seront pas affectées par la dégradation de la stabilité politique du pays. Il n’est pas moins vrai que le volume des prêts internes reste modeste, même si les risques encourus par le secteur bancaire local ont substantiellement diminué suite à la baisse du nombre de crédits non-performants, précisent encore les analystes de l’agence de notation Moody’s.



    4 Juillet — C’est le Jour de l’indépendance des Etats-Unis, qui marque l’anniversaire de l’adoption, le 4 juillet 1776, de la Déclaration d’indépendance des 13 colonies américaines qui avaient décidé de former une nouvelle nation, en se séparant de l’Empire britannique. Dans un message du gouvernement de Bucarest, à cette occasion, le premier ministre roumain par intérim, Gabriel Oprea, félicite le peuple américain et réaffirme l’engagement de la Roumanie en faveur des valeurs fondamentales de la démocratie, promues et partagées par les deux pays. L’histoire des 135 ans de relations diplomatiques roumano-américaines représente le fondement d’une coopération pour l’avenir, couronnée de succès, estime encore le chef du Cabinet par intérim.



    Croix Rouge — Ce quatre juillet est également la Journée de la Croix Rouge roumaine, marquée à Bucarest en présence de la princesse Margareta et de son époux, le prince Radu. C’est à cette date qu’il y a 139 ans, l’organisation entamait son activité humanitaire dans le pays, tandis que le 4 juillet 1915, il y a précisément cent ans, donc, la Reine Marie de Roumanie lui conférait son Haut Patronage. L’événement est marqué à Bucarest par les employés, les bénévoles et les partenaires de la Croix Rouge roumaine, rejoints par des représentants du corps diplomatique accrédité en Roumanie. En 2014 seulement, l’organisation a subvenu au besoins de plus de 270 mille familles et personnes en difficulté avec des vivres, produits hygiéniques, vêtements et fournitures scolaires. La Croix Rouge roumaine est la seule organisation humanitaire dont le réseau couvre l’ensemble du territoire roumain.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu (48e WTA), s’est qualifiée, pour la première fois dans sa carrière, au troisième tour du tournoi londonien de Wimbledon où elle affronte samedi la Tchèque Krystina Pliskova (134e WTA). Et toujours aujourd’hui, Monica Niculescu doit évoluer aussi au deuxième tour de l’épreuve double Dames aux côtés de l’Ukrainienne Olga Savtchouk, face à la paire franco-hongroise Kristina Mladenovic/Timea Babos. Dans la même phase de la compétition, une autre Roumaine, Irina Begu, rejoint l’Espagnole Maria Arruabarrerna pour affronter le duo australien Jarmila Gajdosova/Ajla Tomljanovici. Et puis, au deuxième tour de l’épreuve de double mixte, le Roumain Horia Tecău et la Slovène Katarina Srebotnik jouent avec le couple indo-espagnol Rohan Bopanna/Maria Jose Martinez Sanchez.

  • La semaine du 29 juin au 4 juillet

    La semaine du 29 juin au 4 juillet

    Centre de commandement de l’OTAN à Bucarest



    L’OTAN est forte avec la Roumanie, et la Roumanie est forte dans l’Alliance, a affirmé, jeudi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui a précisé que l’Alliance se développerait, à l’avenir, conjointement avec l’Union européenne. L’officiel de l’OTAN a inauguré, à Bucarest, le siège du premier des deux centres de commandement et de contrôle qui vont opérer en Roumanie. Selon le président roumain, Klaus Iohannis, l’unité sera activée officiellement courant septembre. Cette structure comptera 42 officiers de l’OTAN et sera dirigée par un commandement roumain. Tous les centres similaires installés en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie seront opérationnels avant la fin de l’année. La création de ces commandements contribue à la consolidation du flanc oriental de l’Alliance face à l’agressivité de la Russie. « Ces mesures sont de défense, et non de confrontation », a indiqué, à Bucarest, Jens Stoltenberg, qui a précisé néanmoins que l’OTAN ferait tout le nécessaire pour maintenir la sécurité et pour défendre tous les alliés contre toute menace. Dans le cadre de la visite à Bucarest, en dehors des discussions avec le chef de l’Etat, le secrétaire général de l’Alliance a rencontré le premier ministre par intérim, Gabriel Oprea, et les ministres de la Défense, Mircea Dusa, et des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu.






    Un nouveau patron du Service roumain de renseignements extérieurs



    Mihai Razvan Ungureanu se retrouve à nouveau à la tête du Service de renseignements extérieurs. Le poste était vacant depuis lautomne dernier, lorsque lancien patron de linstitution, Teodor Melescanu, avait démissionné pour se lancer dans la course électorale pour la présidence de la Roumanie.



    Historien et diplomate, Mihai Razvan Ungureanu avait déjà occupé la fonction de directeur du Service roumain de renseignements extérieurs entre 2007 et 2012. Il a également été ministre des Affaires étrangères entre 2004 et 2007 et premier ministre pendant trois mois en 2012. Toutes les fonctions qu’il a exercées durant le mandat présidentiel de Traian Băsescu lui ont valu l’antipathie des sociaux-démocrates, ce libéral de 47 ans étant considéré comme proche de leur principal adversaire politique. Voilà pourquoi le fait d’être nommé à nouveau, cette fois-ci par le président Klaus Iohannis, à la tête du Service de renseignements extérieurs a eu un effet boomerang au sein du PSD. Cette formation politique, ainsi que les représentants de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), ont décidé de boycotter le vote d’investiture au Parlement. MRU a pourtant été validé pour le poste de directeur du SRE avec 278 voix favorables et 6 contre. « Les Roumains s’attendent à ce que les institutions compétentes dans le domaine de la sécurité collaborent pour combattre la corruption et consolider l’Etat de droit et la démocratie », a déclaré Mihai Răzvan Ungureanu. Il a été appuyé non seulement par les formations dopposition, le PNL et lUnion démocratique des Magyars de Roumanie ou encore par le groupe des minorités nationales. LUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, a, elle aussi, voté en sa faveur.




    La Roumanie et la crise économique et financière de Grèce



    Dans l’attente du référendum prévu dimanche en Grèce, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a plaidé en faveur de la poursuite des efforts visant à identifier les solutions permettant d’atténuer et de mettre fin à la crise économique et financière à laquelle est confronté ce pays. Dans le cas contraire, la situation difficile que connaîtra la Grèce touchera aussi la Roumanie, l’UE et l’OTAN, a précisé le président roumain. Pour sa part, le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu, a de nouveau appelé au calme et à la sagesse, exhortant les épargnants aux banques à capital grec qui opèrent en Roumanie à ne pas retirer leur argent. Toutes les filiales roumaines de ces banques sont sûres, disposent de capitaux suffisants et observent les réglementations de la Banque centrale de Bucarest, et non les décisions dAthènes, a précisé Mugur Isărescu. Et lui d’ajouter qu’en cas de panique, la Banque nationale de Roumanie est prête à intervenir avec tous les instruments dont elle dispose. Par ailleurs, même si les situations des deux pays ne sont pas comparables, puisque la Roumanie dispose d’un système financier et bancaire solide, la crise hellène invite à réfléchir sur les relations du pays avec le FMI ou l’UE, relations qu’il est bon de continuer sous différentes formes, a encore précisé le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu.




    Augmentations et diminutions de prix



    A compter du premier juillet, le tarif du gaz naturel pour les consommateurs domestiques a augmenté d’environ 11%, arrivant à 60 lei (13,5 euros environ) le mégawatt/heure. Cette hausse figurait dans le calendrier de la libéralisation du prix du gaz convenu avec la Commission européenne. Selon l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie, le tarif du gaz n’augmentera plus en 2015, car, à la différence des années précédentes, des coûts supplémentaires ne seront plus nécessaires pour assurer la consommation pendant la saison froide. Par ailleurs, toujours à compter du 1er juillet, le SMIC est de 1.050 lei (soit 233 euros) et les médicaments remboursés par l’Etat sont devenus moins chers.




    Baccalauréat 2015



    Près de 169 mille jeunes se sont inscrits cette année à la session d’été du baccalauréat, soit 7.000 de plus que l’an dernier. Les premiers résultats seront affichés le 6 juillet, tandis que les résultats définitifs seront connus le 10 juillet, après le traitement des contestations. A partir de cette année, les épreuves écrites seront corrigées par des enseignants résidant dans d’autres départements que les candidats. Selon certaines opinions, cette mesure écarterait tout éventuel favoritisme. Pour ses détracteurs, ce ne serait que du temps perdu et de l’argent gaspillé. En outre, affirment-ils, le corps enseignant, soupçonné, par le passé, de nombreuses irrégularités, y compris de pots-de-vin, serait incriminé davantage. (trad.: Mariana Tudose)

  • 02.07.2015

    02.07.2015

    Grèce – L’agence d’évaluation financière Moody’s a abaissé la note de la dette grecque en pointant le risque supplémentaire que le référendum de dimanche ferait peser sur les créanciers privés du pays. Cette annonce intervient alors que ses rivales Fitch et Standard and Poor’s ont elles aussi abaissé la note grecque. Sans l’appui des créanciers internationaux et sans l’adoption d’une réforme économique et fiscale à un moment donné, la Grèce ne pourrait plus rembourser ses obligations privées, avertit Moody’s. Les ministres des finances de la zone euro ont décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement d’Athènes uniquement après le référendum de dimanche, lorsque les Grec sont appelés à dire oui ou non au programme proposé par les créanciers internationaux.

    OTAN – Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a rencontré aujourd’hui à Bucarest le premier ministre par intérim Gabriel Oprea et les ministres de la défense, Mircea Dusa et des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. L’agenda de la visite de M Stoltenberg inclut aussi des pourparlers avec le président roumain Klaus Iohannis. Les deux responsables s’étaient réunis en février à Bruxelles, lors de la première visite à l’étranger du mandat de l’actuel président roumain, ainsi qu’à la réunion d’été des dirigeants de l’UE, lorsque les deux ont évoqué les mesures envisagées par l’OTAN dans le milieu sécuritaire actuel. Aujourd’hui également, le secrétaire général de l’alliance a inauguré à Bucarest, le siège du premier des deux centres de commande et de contrôle de l’OTAN de Roumanie. Tous les centres similaires installés en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie seront opérationnels avant la fin de l’année. Une quarantaine de hauts responsables de l’Alliance atlantique travailleront de manière permanente dans chaque commandement, assurant la planification et la coordination des exercices militaires ainsi que le redéploiement des forces en situation de crise. Ces commandements contribuent à la consolidation du flanc oriental de l’Alliance face à l’agressivité de la Russie.

    Corruption – Le vice-président de la Chambre des députés de Bucarest, le libéral Dan Motreanu, fait l’objet d’une poursuite pénale démarrée par la Direction nationale anti-corruption. M Motreanu est poursuivi pour trafic d’influence et blanchiment d’argent dans le dossier de l’ex-conseiller présidentiel George Scutaru, accusé de complicité de prise de pot de vin et blanchiment d’argent. Selon un communiqué du parquet anti-corruption, Mm Motreanu et Scutaru auraient reçu plusieurs centaines de milliers d’euros, destinés aux campagnes électorales du PNL de 2008 et provenant d’un haut responsable local. Celui-ci aurait à son tour reçu un million d’euros de la part d’une personne qui cherchait à devenir propriétaire de plusieurs terrains dans le comté de Buzau, dans le sud-est.

    Sécurité alimentaire – Le Roumain Dacian Ciolos a été nommé par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker à la fonction de conseiller spécial pour la sécurité alimentaire internationale. Commissaire européen à l’agriculture et au développement rural entre 2010 et 2014, M Ciolos dispose d’une vaste expérience dans ce domaine et il est la juste personne pour m’offrir des conseils dans ce thème, a déclaré le chef de l’exécutif communautaire. Le nouveau conseiller collaborera étroitement avec les membres de la Commission au sujet de la contribution de l’UE dans la résolution des défis globaux, tels les crises alimentaires, la pression sur les ressources naturelles, la population mondiale à la hausse et les changements climatiques. A Bucarest, Dacian Ciolos a rempli la fonction de ministre de l’agriculture entre 2007 et 2008.

    Foot – Le club roumain de foot FC Botosani (dans le nord-est) débute ce soir dans les coupes européennes et reçoit la visite du club géorgien Tskhinvali, au premier tour de la Ligue Europa. Le match retour aura lieu la semaine prochaine. Le vainqueur rencontrera les polonais de Legia Varsovie dans le deuxième tour préliminaire. Dans cette phase de la compétition, Astra Giurgiu, (sud du pays) affrontera les Ecossais de Caledonian Thistle. Les vice-champions de Roumanie ASA Targu-Mures (centre) sont automatiquement qualifiés au troisième tour préliminaire de la Ligue Europa alors que les champions de Steaua Bucarest rencontreront les Slovaques de AS Trencin, au deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu rencontrera aujourd’hui à Wimbledon la Slovaque Jana Cepelova (106e au classement WTA), celle qui a éliminé Simona Halep, no 3 mondiale, provoquant la plus grande surprise du tournoi. Irina Begu, l’autre roumaine présente dans la compétition affrontera vendredi la célèbre maria Charapova de Russie, 4e mondiale.

  • En attendant le référendum de Grèce

    En attendant le référendum de Grèce

    Un compromis salutaire pour la Grèce semblait prendre contour mercredi matin. Le gouvernement d’Athènes aurait accepté, avec certains amendements, la proposition des bailleurs de fonds internationaux, laissant entendre qu’il pourrait renoncer au référendum.

    Cependant, le château de cartes s’est à nouveau écroulé dans l’après-midi lorsque le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a annoncé que le référendum de dimanche se déroulerait comme prévu, invitant ses concitoyens à rejeter l’arrangement proposé par les partenaires internationaux du pays. (La communication entre Athènes et Bruxelles a été, donc, coupée, et les chances qu’elle reprenne dépendent de l’avis des Grecs, en fin de semaine. Un non majoritaire serait un Grexit de facto, une sortie du pays de la zone euro, ont mis en garde les leaders européens, une interprétation que l’imprévisible Tsipras rejette.

    Pour sa part, le leader de l’opposition conservatrice, Antonis Samaras, a appelé ses compatriotes à dire un oui clair à l’Europe. La responsabilité des citoyens doit vaincre l’irresponsabilité du gouvernement, a-t-il martelé, ajoutant que son pays traversait le moment le plus critique des dernières décennies.)

    Tous ces développements sont attentivement suivis en Roumanie, de nombreuses banques à capital grec étant très actives dans le pays. Le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu, a de nouveau appelé leurs clients au calme et à la sagesse, les invitant à ne pas agir de manière irréfléchie en retirant leur argent. Toutes les filiales roumaines de ces banques sont sûres, disposent de capitaux suffisants et observent les réglementations de la Banque centrale de Bucarest, non les décisions d’Athènes, a précisé Mugur Isărescu. En cas de panique, la Banque nationale de Roumanie est prête à intervenir avec tous les instruments dont elle dispose, a-t-il encore indiqué.

    Mugur Isărescu: La Banque nationale a pris des mesures qui assurent à ces banques des liquidités suffisantes, en cas de rumeurs ou de sur-réactions émotionnelles qui les empêcherait de trouver du cash sur le marché, même si leur situation est bonne. Ces banques pourraient en acheter à la Banque centrale; les seuls perdants seront les clients. Ils perdront du temps, les intérêts, aussi bas qu’ils soient, de même que les commissions de retrait d’argent.

    La Grèce est au bord du gouffre financier, tandis que la Roumanie se trouve sur un terrain financier et bancaire ferme. Les situations ne sont nullement comparables, selon Mugur Isarescu, mais la crise grecque exige une réflexion sérieuse sur les relations de Bucarest avec des partenaires tels le FMI ou l’UE, estime-t-il encore.

    Mugur Isărescu: Ce contexte international incertain, avec la situation en Grèce et dans la zone euro, en général, de même que la situation interne, avec le besoin de consolidation, exigent le maintien, sous différentes formes, des accords avec nos partenaires internationaux, l’UE et le FMI. Je pense que les négociations avec eux se poursuivront et c’est très bien qu’elles se poursuivent; c’est une question de crédibilité.

    Le gouverneur de la Banque centrale roumaine a également rejoint les positions du FMI et de la Commission européenne précisant que la donne économique actuelle n’était pas un argument en faveur de l’allègement fiscal amorcée par l’exécutif, pomme de discorde entre ce dernier et les bailleurs de fonds internationaux. (Trad. Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 02.07.2015

    A la Une de la presse roumaine 02.07.2015

    Plein de choses se passent ce jeudi en
    Roumanie et presque tout se rapporte à la Grèce. Le ministre roumain des
    Finances qui a signé le premier accord avec le FMI à l’époque communiste se
    souvient des trois moments où la Roumanie a connu la «faillite
    technique», l’échec de la Grèce rendra plus difficile l’adhésion de la
    Roumanie à l’euro, la Roumanie sera bientôt connectée au réseau européen
    d’autoroutes, le premier parc photovoltaïque de Roumanie sera inauguré vendredi
    et la ville transylvaine de Cluj est «un point d’attraction
    pour les compagnies francophones».



  • A la une de la presse roumaine – 30.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 30.06.2015

    Les possibles retombées de la crise grecque sur la Roumanie, et certaines qui se sont déjà fait jour, ainsi que le vote pour la nomination de MRU aux fonctions de directeur du Service roumain des renseignements extérieurs font les manchettes des grands quotidiens bucarestois.


  • 29.06.2015 (mise à jour)

    29.06.2015 (mise à jour)

    Crise – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a demandé aux Grecs d’approuver, lors du référendum prévu dimanche en Grèce, le plan d’aide financière proposé par les créanciers internationaux. Juncker a précisé que la série de mesures avancées par ces derniers n’impliquait pas de coupes salariales ou dans les retraites, comme avait annoncé le cabinet d’Alexis Tsipras justement pour que ce plan soit rejeté. Le président de la Commission européenne a par ailleurs attiré l’attention sur le fait que la sortie de la Grèce de la zone euro « n’est pas et n’a jamais été une option ». Suite à l’annonce par Athènes de la fermeture des banques et de linstauration dun contrôle des capitaux, les actions des banques européennes et notamment espagnoles, portugaises, italiennes, françaises et allemandes étaient en recul. Dans le même temps, sur les marchés asiatiques, leuro sest déprécié face au dollar américain et au yen japonais. A Bucarest, la Banque nationale a assuré que les filiales roumaines des banques grecques nen seraient pas affectées, car la législation du pays garantit tous les dépôts bancaires dans la limite des 100 mille euros.



    Argent – Le ministère roumain des Affaires étrangères conseille aux touristes roumains qui envisagent de voyager en Grèce demporter suffisamment dargent liquide afin de prévenir les éventuels imprévus provoqués par limpossibilité dutiliser les cartes bancaires. Malgré les propos rassurants des autorités grecques, il y a eu des cas de refus de paiements par carte, ajoute la diplomatie roumaine. Selon elle, lambassade de Roumanie à Athènes, le Consulat général de Salonique ainsi que la Centrale du ministère de Bucarest suivent attentivement lévolution de la situation et les éventuelles répercussions sur le secteur touristique de lactuel contexte économique en Grèce.



    Renseignements — Mihai-Razvan Ungureanu, proposé par le président Klaus Iohannis à la tête du Service de renseignement extérieur, sera entendu mardi par les membres de la Commission commune chargée du contrôle de ce service. L’avis consultatif de cette commission précède le vote des parlementaires. Cette nomination est appuyée par le Parti national libéral (la formation politique la plus importante de l’opposition), l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, en opposition, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, ainsi que par le groupe parlementaire des minorités nationales. Les sociaux-démocrates, au pouvoir et leurs partenaires, membres de la récente formation politique ALDE s’y opposent. Ungureanu avait déjà occupé la fonction de directeur du Service roumain de renseignements extérieurs entre 2007 et 2012. Il a également été ministre des Affaires étrangères entre 2004 et 2007 et premier ministre pendant trois mois en 2012.



    Elections – Le libéral Dorin Chirtoacă a remporté dimanche le second tour des élections pour la municipalité de Chişinău, capitale de la République de Moldova. Sadjugeant plus de 53% des suffrages et donc un troisième mandat, cet homme âgé de 36 ans a ainsi dépassé la socialiste Zinaida Greceanîi. Cette victoire pourrait dynamiser les négociations des libéraux avec les formations de lactuelle coalition au pouvoir, les partis Libéral-démocrate et Démocrate, en vue de mettre en place une nouvelle majorité pro-européenne.



    Tennis – Au premier tour du tournoi de Wimbledon, troisième compétition de Grand Chelem de lannée. Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontre la Slovaque Jana Cepelova. La Roumaine est la troisième favorite de ce tournoi après être montée l’année dernière jusqu’en demi-finale. En outre, Irina Begu, tête de série numéro 29, devrait affronter au premier tour la Russe Daria Gavrilova, tandis que Monica Niculescu (46e WTA) devra se mesurer avec la Portoricaine Monica Puig (91e WTA). D’ailleurs, Monica Niculescu et Simona Halep se retrouveront en face à face si elles ont, toutes les deux, raison de leurs adversaires. Andreea Mitu (70e WTA) disputera son match contre la Bélarusse Olga Govortsova (122e WTA). Quant à Alexandra Dulgheru, elle s’est inclinée devant la Française Kristina Mladenovic (score 6-2, 6-1). Au double Messieurs, le duo roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer part comme quatrième favori et doit rencontrer tout d’abord la paire tchéco-slovaque Martin Klizan/Lukas Rosol. Pour sa part, le couple Florin Mergea (Roumanie) / Rohan Bopanna (Inde), tête de série numéro 9, affrontera au premier tour le duo Tim Smyczek (Etats-Unis)/Jiri Vesely (République Tchèque).






  • 29.06.2015

    29.06.2015

    Crise – Après léchec des négociations avec ses créanciers, la Grèce a annoncé la fermeture des banques jusquau 6 juillet et linstauration dun contrôle des capitaux. Cest ce quavait exigé la Banque centrale européenne en échange du maintien du financement des banques grecques par le biais des prêts durgence ELA, mais le spectre du défaut de paiement à partir de mardi nétait pas écarté. Les marchés financiers sen sont fortement ressentis, sans toutefois seffondrer. Les actions des banques européennes et notamment espagnoles, portugaises, italiennes, françaises et allemandes étaient en recul. Dans le même temps, sur les marchés asiatiques, leuro sest déprécié face au dollar américain et au yen japonais. A Bucarest, la Banque nationale a assuré que les filiales roumaines des banques grecques nen seraient pas affectées car la législation du pays garantit tous les dépôts bancaires dans la limite des 100 mille euros.



    Argent – Tout comme les diplomaties dautres pays européens, le ministère roumain des Affaires étrangères invite les touristes roumains qui envisagent de voyager en Grèce demporter suffisamment dargent liquide afin de prévenir les éventuels imprévus provoqués par limpossibilité dutiliser les cartes bancaires. Malgré les propos rassurants des autorités grecques, il y a eu des cas de refus de payements par carte, ajoute la diplomatie roumaine. Selon elle, lambassade de Roumanie à Athènes, le Consulat général de Salonique ainsi que la Centrale du ministère de Bucarest suivent attentivement lévolution de la situation et les éventuelles répercussions sur le secteur touristique de lactuel contexte économique en Grèce.



    Renseignements — Le Parlement de Bucarest doit arrêter le calendrier des auditions et de la validation du libéral Mihai-Razvan Ungureanu à la tête du Service d’informations extérieures. Cette nomination du président Klaus Iohannis est appuyée par le Parti national libéral et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, en opposition, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, ainsi que par le groupe parlementaire des minorités nationales. Les sociaux-démocrates, au pouvoir, s’y opposent farouchement. Selon la procédure parlementaire, Mihai-Razvan Ungureanu doit être entendu par les membres de la Commission commune pour le contrôle du Service dinformations extérieures, mais lavis de cet organisme est consultatif. La proposition du chef de lEtat doit par la suite être avalisée ou infirmée par le plénum des sénateurs et des députés, le vote étant attendu mardi, dernier jour de la session parlementaire. Mihai-Razvan Ungureanu a été chef de la diplomatie roumaine entre 2004 et 2007. A compter de 2007 nous le retrouvons déjà à la tête du SIE, qu’il quitte début 2012 pour diriger le gouvernement.



    Elections – Le libéral Dorin Chirtoacă a remporté dimanche le second tour des élections pour la municipalité de Chişinău, capitale de la République de Moldova. Sadjugeant plus de 53% des suffrages et donc un troisième mandat, cet homme âgé de 36 ans a ainsi dépassé la socialiste Zinaida Greceanîi. Cette victoire pourrait dynamiser les négociations des libéraux avec les formations de lactuelle coalition au pouvoir, les partis Libéral-démocrate et Démocrate, en vue de mettre en place une nouvelle majorité pro-européenne. Davantage après ce journal.



    Tennis – Cinq joueuses roumaines entrent au premier tour du tournoi de Wimbledon, troisième compétition de Grand Chelem de lannée. Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontre la Slovaque Jana Cepelova. La Roumaine est la troisième favorite de ce tournoi après être montée l’année dernière jusqu’en demi-finale. En outre, Irina Begu, tête de série numéro 29, devrait affronter au premier tour la Russe Daria Gavrilova, tandis que Monica Niculescu (46e WTA) devra se mesurer avec la Portoricaine Monica Puig (91e WTA). D’ailleurs, Monica Niculescu et Simona Halep se retrouveront en face à face si elles ont, toutes les deux, raison de leurs adversaires.


    Et toujours dans la première étape du tournoi de Wimbledon, Alexandra Dulgheru (59e WTA) jouera contre la Française Kristina Mladenovic (37e mondiale), tandis qu’Andreea Mitu (70e WTA) disputera son match contre la Bélarusse Olga Govortsova (122e WTA). Au double Messieurs, le duo roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer part comme quatrième favori et doit rencontrer tout d’abord la paire tchéco-slovaque Martin Klizan/Lukas Rosol. Pour sa part, le couple Florin Mergea (Roumanie) / Rohan Bopanna (Inde), tête de série numéro 9, affrontera au premier tour le duo Tim Smyczek (Etats-Unis)/Jiri Vesely (République Tchèque).

  • A la Une de la presse roumaine 29.06.2015

    A la Une de la presse roumaine 29.06.2015

    La crise grecque fait la Une de la presse roumaine en ce début de semaine. Quelles conséquences pour la Roumanie?


  • Le flash – 25.06.2015

    Le flash – 25.06.2015

    Conseil européen – Le président roumain Klaus Iohannis participe ces jeudi et vendredi au Conseil européen d’été de Bruxelles, a fait savoir l’Administration présidentielle. Au menu des discussions qui auront lieu pendant les deux jours du Sommet figurent notamment la migration, la révision de la Stratégie européenne de sécurité, la croissance économique, la compétitivité et la stratégie de l’emploi, a fait savoir Klaus Iohannis. Les leaders européens examineront également des aspects économiques tels la crise grecque ou encore des aspects renvoyant au processus de renégociation des rapports entre Londres et Bruxelles. Le rapport de l’Union économique et monétaire visant à une meilleure gouvernance économique de la zone euro se trouvera aussi au cœur des débats.

    Bruxelles – Après une réunion de l’Eurogroupe qui a fait long feu, suivie de discussions nocturnes, les négociations pour éviter un défaut de paiement à la Grèce ont repris jeudi, à Bruxelles, entre le premier ministre grec Alexis Tsipras et ses créanciers. A cinq jours d’une échéance de paiement au FMI, qu’Athènes ne pourra pas honorer sans déblocage d’argent frais de ses partenaires, Tsipras serait revenu sur sa proposition d’augmenter les cotisations de retraite, selon des sources gouvernementales grecques dans la nuit, et chercherait d’autres mesures à offrir en compensation. La décision de l’Eurogroupe devrait être transmise aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE réunis deux jours durant, à Bruxelles. Selon Eurostat, la dette publique hellène s’élevait en 2014 à 177% du PIB. En l’absence d’un accord avec le FMI avant le 30 juin, le pays risque le défaut de paiement et la sortie de la zone euro.

    Enquête – Le député roumain, Sebastian Ghita, sous enquête pénale pour corruption, s’est vu interdire toute activité parlementaire après de nouvelles accusations formulées par les procureurs. Considéré un des proches du premier ministre, Victor Ponta, Sebastian Ghita est enquêté dans un dossier visant un contrat cofinancé de fonds structurels sur un projet d’extension du réseau d’assainissement et de distribution de l’eau dans le département de Prahova. Plusieurs responsables politiques et hommes d’affaires parmi lesquels le beau-frère de Ponta, Iulian Hertanu, sont enquêtés dans ce même dossier. Mercredi, les procureurs ont élargi les poursuites pénales à l’encontre de Sebastian Ghita, accusé actuellement de trafic d’influence, évasion fiscale, blanchiment d’argent et complicité de détournement de fonds communautaires. Selon les procureurs, Ghita est également accusé d’avoir corrompu l’électorat lors du scrutin parlementaire de 2012 et présidentiel de 2014. Sebastian Ghita clame son innocence et prétend que son dossier n’est que le résultat d’un coup monté politique. Il accuse des pressions constantes et des menaces censées conduire, dit-il, à la démission du premier ministre, Victor Ponta.

    Exercice – Le chef du Commandement allié de forces interarmées de Naples, l’amiral américain Mark Ferguson, assiste ce jeudi à l’exercice militaire Trident Joust 15 qui se déroule sur le polygone militaire de Cincu, dans le département de Brasov, au centre de la Roumanie. Dans le cadre de cet exercice, plusieurs structures d’un commandement allié interarmées seront déployées pour la première fois en Roumanie. La commande et le contrôle de la Force de réaction de l’OTAN seront également transférés pour la première fois vers une position temporaire. Commencé le 17 juin, l’exercice Trident Joust se déroule jusqu’au dimanche, 28 juin et réunit plus d’un millier de militaires des 25 pays membres de l’OTAN.

  • A la une de la presse roumaine – 22.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 22.06.2015

    La situation en Grèce fait toujours la une de la presse nationale en ce début de semaine et les quotidiens ne cessent d’évoquer les éventuelles retombées sur l’économie roumaine. Entre temps, le président Klaus Iohannis présente aujourd’hui au parlement de Bucarest la nouvelle stratégie nationale de défense du pays. Enfin les quotidiens évoquent aussi la convalescence du premier ministre Victor Ponta, qui pourrait s’avérer assez longue.



  • Quel avenir pour la Grèce ?

    Quel avenir pour la Grèce ?

    Les Européens balancent entre inquiétude et exaspération. Un peu plus de la moitié des Allemands, par exemple, se prononcent même pour un « Grexit » – une sortie d’Athènes, au bord de la faillite, de la zone euro. Le 30 juin, la Grèce doit rembourser 1,5 milliards d’euros au Fonds Monétaire International. Or, les caisses de l’Etat sont vides, ce qui rend impératif le déblocage des 7,2 milliards d’euros promis depuis l’année dernière par les créanciers – le FMI et l’Union européenne, mais à une condition près : qu’elle fasse des économies au budget et qu’elle mette en place une série de réformes, notamment celle des retraites.

    La gauche radicale, au pouvoir en Grèce, semble privilégier un dialogue des sourds. D’une part, à la différence des Allemands, qui plaident pour l’austérité et des règles strictes, les Grecs considèrent illégitime de se voir imposer la politique économique et sociale. Assez !, disent les Européens, qui tentent néanmoins de trouver une solution de la dernière chance ces jours-ci. Jeudi, réunis à Luxembourg, les ministres des Finances de la zone euro n’ont eu besoin que d’une heure et demie pour convenir qu’ils ne pouvaient pas accorder l’aide financière destinée à la Grèce.

    Par conséquent, les chefs d’Etats et de gouvernements de la zone euro ont été convoqués en urgence pour lundi soir, à Bruxelles, afin de discuter de la situation du point de vue politique. Le sommet habituel d’été reste prévu fin juin, mais le temps ne suffit pas pour que l’aide soit approuvée par les parlements des Etats communautaires. Or, sans cette aide, la Grèce ne peut pas rembourser l’argent reçu de la part du FMI et risque la faillite. D’ailleurs, la directrice du Fonds, Christine Lagarde, reste très ferme : la Grèce ne bénéficiera d’aucun délai supplémentaire. Entre temps, Athènes cherche, pour sa part, des solutions, à l’Occident mais aussi à l’Est, un véritable va-et-vient entre la l’UE et la Russie.

    L’occasion pour cette dernière de montrer une fois de plus sa puissance économique et financière, apparemment immune aux sanctions imposées par les Européens sur la toile de fond du conflit ukrainien. La rencontre de cette fin de semaine, à Saint-Pétersbourg, ente le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et le président russe, Vladimir Poutine, est la deuxième après celle d’avril dernier à Moscou. En attendant cette rencontre, le leader du Kremlin avait déclaré que son pays était prêt à soutenir la Grèce financièrement, et ce spécifiquement par le développement de projets d’infrastructures énergétiques.

    En l’occurrence il s’agit du prolongement sur le territoire grec du gazoduc russo-turc Turkish Stream, appartenant au géant russe Gazprom, un projet lancé l’année dernière. Washington a d’ores et déjà manifesté sa désapprobation vis-à-vis de la participation d’Athènes à ce projet. (Trad. Ligia Mihaiescu, Antoine Heemeryck)

  • A la une de la presse roumaine – 19.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 19.06.2015

    Plein de sujets européens dans la presse roumaine qui s’interroge sur la
    capacité de la Roumanie de faire face à la crise des migrants. Par ailleurs, un
    procès opposant deux hommes d’affaires d’origine roumaine à l’Etat roumain a mené
    la Commission à déclencher une procédure d’infraction à la législation communautaire.
    Enfin, les journaux décortiquent aussi les retombées de la crise de la dette
    grecque sur la Roumanie.