Tag: hôpital

  • 31.12.2019

    31.12.2019

    Vœux — « 2019 a été l’année de la victoire de la démocratie et de l’implication civique, lorsque nous avons montré à tous que nous sommes une nation unie autour de valeurs et d’idéaux communs », affirmait le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, dans son message pour le Nouvel an. Le chef de l’Etat a exprimé sa confiance qu’en cette nouvelle année, les Roumains continueront d’être animés par le rêve d’une Roumanie meilleure. Il a exhorté à construire, avec solidarité et espoir, une Roumanie normale, le pays qui devient vraiment le chez soi pour tous les Roumains, où qu’ils se trouvent. « Nous entrons dans une nouvelle année et une nouvelle décennie, et je souhaite que cela soit le début d’une période de normalité et de démocratie réelle pour la Roumanie », affirmait, dans son message pour le Nouvel an, le premier ministre Ludovic Orban. Il a exhorté les Roumains à regarder ce qu’ils laissent derrière eux comme un modèle de ce qu’ils doivent faire pour vraiment accomplir le rêve de liberté, démocratie et prospérité qui les a mobilisés voici 30 ans contre le totalitarisme. « Nous accueillons le Nouvel an avec espoir et confiance en la voie que nous avons choisie, étant de nouveau dans la grande famille européenne et des partenaires appréciés par l’Alliance de l’Atlantique Nord », ajoutait le chef du cabinet de Bucarest dans ses vœux pour la Nouvelle année.



    Hôpital — Les autorités roumaines continuent leur enquête et les vérifications dans le cas de l’incident à l’Hôpital Floreasca de Bucarest — le plus grand hôpital des urgences de Roumanie. L’Autorité roumaine de gestion de la qualité dans la Santé a suspendu lundi l’accréditation de fonctionnement de l’Hôpital Floreasca. Cette décision a été prise vu que l’hôpital n’a pas rapporté dans un délai de 24 heures un incident lors duquel une patiente de 66 ans a brûlé pendant une intervention chirurgicale. La femme est décédée, alors que le Service Homicides de la Police de la Capitale fait des investigations pour homicide involontaire. Il existe aussi une enquête du Collège des médecins, et le Corps de contrôle du ministère de la Santé procède à des vérifications dont les conclusions seront présentées la semaine prochaine. En parallèle, l’hôpital doit remédier aux carences qui ont favorisé cet état de choses. L’accréditation de fonctionnement de l’Hôpital Floreasca a été suspendue, toutefois l’établissement fonctionne normalement.



    Coutumes — En Roumanie, la tradition d’aller de maison en maison chanter, danser et présenter ses vœux pour le Nouvel an est encore vive dans plusieurs régions. Ce sont les enfants qui commencent, ils récitent le Pluguşor. Les vers du Pluguşor (la petite charrue) comportent notamment des descriptions de travaux agraires. La tradition d’aller de maison en maison pour le Nouvel an comporte aussi tout un acte de théâtre traditionnel, réalisé par des jeunes et des adultes. Chaque personnage a un rôle, un texte et un costume qui lui sont propres. D’autre part, les hits des années ’80-’90 seront chantés live à la plus grande fête de Bucarest pour une Nouvelle année – Revelion 2020. Disco Night. Le concert traditionnel pour le Nouvel an a été inspiré, cette année, par l’énergie et l’exubérance du mouvement disco. Dans les plus de six heures de fête, des stars internationales et des artistes roumains vont chanter des tubes qui ont marqué des générations, précise la Mairie de la capitale. Le trio O-Zone de République de Moldova chantera sur la même scène que Haddaway et le rappeur américain Turbo B., l’ancien soliste du groupe Snap.la liste des invités étrangers ets complétée par les artistes de Milli Vanilli Experience. La soirée s’achèvera par un feu d’artifices spectaculaire.



    Sécurité — Plus de 21.000 travailleurs du ministère de l’Intérieur veillent en Roumanie pour accroître le niveau de sécurité des citoyens dans le contexte des fêtes de fin d’année et pendant la saison froide. Ils mettent l’accent sur la prévention des accidents graves et sur la fluidisation du trafic vers les stations touristiques les plus fréquentées. Tous les jours, 1400 policiers de la Police routière sont présents sur les routes les plus encombrées. A des fins de prévention, pour protéger la vie de tous — conducteurs, passagers et piétons – ils ont installé environ 300 radars. Pour gérer les situations dans le domaine de l’ordre public, 9.600 policiers et gendarmes sont prêts à intervenir en cas de besoin ; un nombre accru de patrouilles est prévu dans les zones encombrées, telles que des foires et des centres commerciaux ou là où des manifestations publiques de grande ampleur ont lieu.



    Accidents — Un nombre record d’accidents en montagne, plus de 200, ont été enregistrés ces dix derniers jours en Roumanie. Dans plusieurs zones de montagne, le risque d’avalanches persiste. Le risque le plus élevé est dans les massifs du sud, ceux de Făgăraş et de Bucegi, de 5 degrés sur 5 à plus de 1800 m d’altitude et de 4 degrés en dessous de cette altitude. Le mois dernier, deux personnes ont été surprises par une avalanche dans le massif de Făgăraş. Les sauveteurs en montagne recommandent aux touristes de ne pas essayer de monter sur des trajets fermés et de bien estimer le temps nécessaire aux randonnées, de manière à les avoir achevées avant que la nuit ne tombe.



    Tourisme — Plus de 1,7 millions d’arrivées de touristes ont été enregistrées à Bucarest, les dix premiers mois de l’année en cours, selon les données centralisées par l’Institut national de la statistique. Le plus grand nombre, 196.410, a été enregistré en septembre dernier. La plupart des arrivées, respectivement 1,63 millions, soit 94,7% de l’ensemble, ont été enregistrées dans des hôtels. Pour ce qui est des nuitées, leur nombre a été de 2,99 millions, la majorité en octobre. Selon l’Institut national de la statistique, on a consigné 11,531 millions d’arrivées dans des structures d’accueil touristique au niveau national, en hausse de 4,1% par rapport à la période similaire de l’année dernière.



    Météo — Réchauffement dans la plupart des régions roumaines. Des précipitations faibles passagères sont enregistrées dans l’est et le sud-est, alors qu’en montagne, dans le nord et le centre, il neige par endroits. Le vent est faible à modéré, plus intense dans les Carpates méridionales et de courbure, où il souffle à plus de 80 km/h, emportant la neige. Les maximales vont de 1 à 8°, avec 1° à Bucarest. Le premier jour de 2020 apportera des températures autour des normales de saison. Le ciel sera variable, et des précipitations faibles seront signalées sous forme de chutes de neige en montagne et de giboulées dans l’est du pays. Les maximales iront de -1 à 8°.


  • Les hôpitaux de neuropsychiatrie, sous la loupe des autorités

    Les hôpitaux de neuropsychiatrie, sous la loupe des autorités

    La longue série d’erreurs humaines et la non observation des dispositions de la fiche d’attributions — précise la ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea – sont à l’origine de la tragédie survenue dans l’hôpital de neuropsychiatrie près du chef — lieu de Buzău (sud-est).



    Dans la nuit de samedi à dimanche, 5 personnes ont trouvé la mort et 8 autres ont été blessées suite à l’attaque par un patient interné volontairement pour une cure de désintoxication. Ces violences, qui ont choqué l’opinion publique, mettent au jour de nouveaux dysfonctionnements du système de santé, déjà confronté à toute sorte de problèmes, dont le plus grave reste, sans doute, le sous-financement.



    Dans ce cas précis, la ministre de tutelle pointe du doigt les managers de l’hôpital, précisant qu’il ne s’agit pas d’une faille du système de santé, mais d’un manque de vigilance de la part des personnes chargées de coordonner le personnel: “Vous n’allez pas me dire que tout le monde ignorait le contenu de la fiche d’attribution. C’est à l’infirmière en chef d’instruire périodiquement ses subordonnés, de porter à leur connaissance les procédures et protocoles prévus par cette fiche. Croyez-vous que cela ait été fait ? Eh bien non, jamais. ”



    Tous les hôpitaux de neuropsychiatrie du pays seront vérifiés, a fait savoir la ministre, Sorina Pintea, qui a d’ailleurs précisé que 80% des managers hospitaliers ne devraient pas avoir leur place dans le système de santé. Sorina Pintea a également annoncé que les indicateurs de performance en gestion hospitalière seraient bientôt modifiés. “Nous avons achevé l’enquête autour de ce cas. Le contrôle ne fait que commencer et il va se poursuivre dans les hôpitaux psychiatriques, qu’ils disposent ou non de structures de sécurité. Le ministre de la santé ne peut pas se rendre dans chaque hôpital du pays. En revanche, les Directions de santé publique ont des représentants au sein des Conseils d’administration, mais il paraît que ceux-ci sont plutôt des figurants. C’est précisément à ces Conseils qu’il incombe d’approuver les budgets et les projets d’acquisitions. Nous allons mener des discussions sur les modifications à apporter à la Loi sur la santé mentale, car il y a là des inadvertances. Ensuite, il faudra l’harmoniser avec les directives européennes, tout en nous pliant à nos réalités à nous.”



    Les managers hospitaliers pensent que le ministère de la santé devrait décider de la modernisation complète des hôpitaux psychiatriques, où l’on travaille avec des équipements et des circuits de soins vieux de plus de 30 ans. Pour leur part, les syndicalistes de l’hôpital de Săpoca dénoncent le nombre insuffisant d’auxiliaires médicaux et jugent inadmissible qu’en fin de semaine il n’y aient qu’une infirmière, un moniteur et une aide – soignante à surveiller 70 patients souffrant de troubles psychiques. Ils précisent aussi que l’indemnité qu’ils recevaient pour travail dangereux a été diminuée, passant de de 75% à 50%, en raison du manque d’argent. (Trad. Mariana Tudose)




  • 18.08.2019 (mise à jour)

    18.08.2019 (mise à jour)

    Visite -Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, commencera, lundi, une visite de
    travail de deux jours aux Etats-Unis. L’agenda des pourparlers avec son
    homologue américain, Donald Trump, inclut des échanges sur le développement des
    partenariats bilatéraux en matière de sécurité et d’énergie, ainsi que sur la
    levée des visas pour les citoyens roumains souhaitant se rendre aux Etats-Unis.
    Le président Klaus Iohannis a exprimé son espoir que la législation relative à
    l’énergie, qui a mécontenté les investisseurs étrangers, y compris américains,
    serait modifiée, dans le contexte où le gouvernement se montrait ouvert à
    corriger certaines dispositions mal réfléchies, selon le président, de
    l’Ordonnance 114 et de la loi offshore. Le président Iohannis souhaite aussi
    aborder avec le président Trump la question des effectifs militaires américains
    présents en Roumanie, précisant que le pays était en mesure d’accueillir un
    nombre accru de militaires américains. Il transmettra également, à nouveau, au
    président américain l’invitation de visiter la Roumanie. L’actuelle visite du
    chef de l’Etat roumain à Washington a lieu dans le contexte où la Roumanie
    marque 30 ans depuis la chute du communisme et 15 ans depuis son adhésion à
    l’OTAN.

    Cérémonie – Le
    ministère roumain de la Défense organisera lundi, à la Base aérienne 57 Mihail Kogălniceanu
    (sud-est), une cérémonie militaire à l’occasion du départ en mission au Mali du
    Détachement Carpathian Pumas. Les militaires roumains participeront à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour
    la stabilisation au Mali. Les quelque 120 membres du
    détachement roumain, qui seront accompagnés par quatre hélicoptères IAR-330
    Puma L-RM, entameront leur mission à la mi-octobre. Ils exerceront des missions
    d’évacuation médicale, de transport de troupes et de matériel, des missions de
    transport de passagers, de patrouille aérienne et d’observation. 1.033 militaires roumains sont
    actuellement déployés à l’étranger.

    Livre – La
    Roumanie sera l’invité d’honneur à la Foire du livre de Beijing, qui aura lieu
    du 21 au 25 août. Le président par intérim de l’Institut culturel roumain,
    Mirel Taloș, a annoncé la participation d’une quarantaine d’auteurs et
    d’éditeurs, le stand de la Roumanie étant riche de plus de 600 titres. S’y
    ajouteront des séances-débats sur les interférences culturelles
    roumano-chinoises, sur la poésie roumaine contemporaine ou sur la relation
    entre littérature et mémoire, une exposition philatélique et une autre de
    peinture, un spectacle de théâtre, et des récitals de musique.


    Tourisme – Plus
    d’un million et demi de vacanciers ont traversé les postes-frontières de
    Roumanie au cours du pont de la Sainte Marie, 50% de plus que l’année dernière.
    Selon la Police aux frontières, du 14 au 18 août, 686.000 personnes sont
    entrées en Roumanie et 825.000 sont sorties du pays. Les postes frontaliers les plus fréquentés ont été ceux
    entre la Roumanie et la Bulgarie, avec plus de 437.000 personnes
    enregistrés, et ceux entre la Roumanie et la Hongrie, avec environ 435.000
    passages enregistrés. Quelque 270.000 personnes sont passées par les
    postes-frontières aéroportuaires.

    Attaque – En
    Roumanie, les procureurs ont ouvert une procédure de poursuite pénale pour
    homicide volontaire à l’encontre de l’agresseur de l’Hôpital de
    neuropsychiatrie de Săpoca, dans le département de Buzău (sud-est de la Roumanie).
    Le Corps de contrôle du ministère de la santé a déclenché une enquête sur place.
    La ministre de la santé, Sorina Pintea, a demandé une enquête minutieuse, précisant
    que des mesures conséquentes seraient prises s’il s’agissait de négligence
    professionnelle. Rappelons qu’un homme de 38 ans, interné volontairement pour
    traiter sa dépendance à l’alcool, a tué et blessé, dans la nuit de samedi à
    dimanche, plusieurs patients,à l’aide d’un support de perfusion.




    Météo – Il fera
    chaud partout en Roumanie, lundi, les températures de la mi-journée allant se
    situer entre 26° et 34°.

  • 18.08.2019

    18.08.2019

    Visite -Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, effectuera une visite à Washington, à
    l’invitation du président américain Donald Trump, les 19 et 20 août. A l’agenda
    des pourparlers des deux chefs d’Etat, prévus le 20 août, figurent le
    développement du Partenariat stratégique bilatéral en matière de sécurité et d’énergie,
    ainsi que le régime des visas pour les citoyens roumains souhaitant se rendre
    aux Etats-Unis. Le président Klaus Iohannis a exprimé son espoir que la
    législation relative à l’énergie, qui a mécontenté les investisseurs étrangers,
    y compris américains, sera modifiée, dans le contexte où le gouvernement serait
    ouvert à corriger certaines dispositions mal réfléchies, selon le président, de
    l’Ordonnance 114 et de la loi offshore. Le président Iohannis souhaite aussi
    aborder avec son homologue de Washington la question des effectifs militaires
    américains présents en Roumanie, précisant que le pays est en mesure d’accueillir
    un nombre accru de miliaires américains. Il transmettra également, à nouveau,
    au président Trump l’invitation de visiter la Roumanie. L’actuelle visite de
    travail du chef de l’Etat roumain à Washington a lieu dans le contexte où la
    Roumanie marque 30 ans depuis la chute du communisme et 15 ans depuis son
    adhésion à l’OTAN.












    Attaque – Un patient
    hospitalisé à l’Hôpital de neuropsychiatrie de Săpoca, dans le département de
    Buzău (sud-est de la Roumanie) a tué quatre autres patients, blessant au moins
    neuf autres personnes hospitalisées dans le même établissement. Trois blessés
    présentent des traumatismes crâniens sévères. Selon les premières informations,
    l’homme, âgé de 38 ans, s’était fait interner pour traiter sa dépendance à l’alcool.
    Le Corps de contrôle du ministère de la santé a déclenché une enquête sur place.
    La ministre de la santé, Sorina Pintea, a demandé une enquête minutieuse,
    précisant que des mesures conséquentes seraient prises s’il s’agissait de négligence
    professionnelle.














    Livre – La Roumanie
    sera l’invité d’honneur de la Foire du livre de Beijing, qui aura lieu du 21 au
    25 août. Le président par intérim de l’Institut culturel roumain, Mirel Taloș,
    a annoncé la participation d’une quarantaine d’auteurs et d’éditeurs, le stand
    de la Roumanie étant riche de plus de 600 titres. S’y ajouteront des
    séances-débats sur les interférences culturelles roumano-chinoises, sur la
    poésie roumaine contemporaine ou sur la relation entre littérature et mémoire,
    une exposition philatélique et une autre de peinture, un spectacle de théâtre, et
    des récitals de musique.


    Tourisme – Plus d’un
    million et demi de vacanciers ont traversé les postes-frontières de Roumanie au
    cours du pont de la Sainte Marie, 50% de plus que l’année dernière. Selon la
    Police aux frontières, du 14 au 18 août, 686.000 personnes sont entrées en
    Roumanie et 825.000 sont sorties du pays. Les
    postes frontaliers les plus fréquentés ont été ceux entre la Roumanie et la
    Bulgarie, avec plus de 437.000 personnes enregistrés, et ceux entre la
    Roumanie et la Hongrie, avec environ 435.000 passages enregistrés. Quelque
    270.000 personnes sont passées par les postes-frontières aéroportuaires.










    Cérémonie – Le
    ministère roumain de la Défense organisera lundi, à la Base aérienne 57 Mihail Kogălniceanu
    (sud-est), une cérémonie militaire à l’occasion du départ en mission au Mali du
    Détachement Carpathian Pumas. Les militaires roumains participeront à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour
    la stabilisation au Mali. Les quelque 120 membres du
    détachement roumain, qui seront accompagnés par quatre hélicoptères IAR-330
    Puma L-RM, entameront leur mission à la mi-octobre. Ils exerceront des missions
    d’évacuation médicale, de transport de troupes et de matériel, des missions de
    transport de passagers, de patrouille aérienne et d’observation. 1.033 militaires roumains sont
    actuellement déployés à l’étranger.


    EU Songbook – Tous les Roumains sont invités à voter, pendant
    un mois, pour les six chansons qui représenteront la Roumanie dans le premier
    recueil de chansons de l’UE. Jusqu’à présent, 65.000 personnes de 26 Etats ont
    voté leurs mélodies préférées, selon l’organisatrice de l’événement, à savoir
    l’organisation European Union Songbook, sur son site. Le recueil de chansons de
    l’UE est un projet nouveau lancé par une association sans but lucratif, qui n’a
    aucun lien politique ou financier avec Bruxelles. La première édition du
    recueil de chansons de l’UE sera publiée le 9 mai 2020, pour la Journée de
    l’Europe.






    Météo – Il fait
    beau partout en Roumanie, où les températures sont à la hausse. Les maximales de
    l’air se situent entre 23° et 33°. A Bucarest, il y avait 26° à midi.

  • A la Une de la presse roumaine 14.09.2018

    A la Une de la presse roumaine 14.09.2018

    Selon le portail Gândul.info, « des leaders
    de filiales départementales du Parti social-démocrate, explorent l’idée de retirer leur
    soutien politique au président du parti, Liviu Dragnea ». Jurnalul.ro constate que « le salaire minimum ne suffit plus pour remplir le « panier de la ménagère » en Roumanie. Selon le porte-parole de l’Hôpital
    départemental Botoşani, cité par Adevărul.ro, les demandes d’IVG ne sont plus acceptées à la
    maternité de la ville du même nom et chef-lieu du département, les médecins invoquant des raisons religieuses. Românialiberă.ro annonce la remise ne liberté du journaliste roumain qui enquêtait sur une fraude aux fonds européens en Bulgarie. Découverte de cépages 100% roumains dans Ziarulfinanciar.ro.



  • Aucun enfant seul à l’hôpital

    Aucun enfant seul à l’hôpital

    Peu nombreux et surpeuplés, les hôpitaux pédiatriques servent de foyer pour un assez grand nombre de bébés et d’enfants qui soit ont été abandonnés, soit reçoivent rarement la visite de leurs proches, alors qu’ils doivent y passer des mois entiers. Leurs journées s’écoulent entre des intubations, des pansements, des piqûres et des opérations. Bien que le personnel de santé fasse de son mieux pour les aider, l’affection des parents – essentielle parfois pour la guérison – leur manque. Afin de suppléer à ce manque de chaleur humaine, l’association « Le cœur des enfants » a lancé le projet « Aucun enfant seul à l’hôpital ».

    Cette initiative d’Adelina Toncean est appliquée, pour commencer, à l’Hôpital pédiatrique « Maria Sklodowska Curie » de Bucarest, Adelina Toncean : « Je travaille comme bénévole au service de thérapie pour nouveau-nés de l’Hôpital Marie Curie. J’ai commencé ce bénévolat après avoir accueilli en placement deux enfants touchés par des maladies graves. L’un d’entre eux n’est plus parmi nous. L’autre a passé tout seul un an et demi à l’hôpital. Même si, du point de vue médical, il s’en est sorti, le trauma des journées de solitude qu’il y a passées est visible. Je me suis toujours dit qu’un jour nous serons plus nombreux à passer le seuil du service pédiatrique, pour que chaque enfant seul ait quelqu’un à ses côtés. A présent, 3200 personnes se sont inscrites, qui souhaitent la même chose : aider les enfants qui sont seuls à l’hôpital. Nous avons baptisé ce programme « Aucun enfant seul à l’hôpital » et il est censé créer un modèle qui peut être appliqué partout. »

    Adelina Toncean a tenu dans ses bras de nombreux enfants, elle les a nourris et aidés, pour que, durant les traitements et la période difficile de la maladie, ils ne soient pas seuls. Elle a créé un lien d’attachement avec chacun d’entre eux et le jour où nous nous sommes entretenus n’était pas très bon pour un de ces enfants. Adelina Toncean : « Il s’agit de David, un des enfants que j’ai nourris chaque jour, sans jamais m’absenter. J’ai toujours été à ses côtés. Au début, je l’ai nourri à la seringue, ensuite au biberon… Aujourd’hui, il est de retour. Il lui est arrivé ce qui arrive d’habitude aux enfants seuls : il est rentré à la maison et il revenu à l’hôpital, se sentant mal. Il est à nouveau intubé, il a la rougeole. Ce n’est pas le meilleur jour dans la vie d’un bénévole, ni dans celle du service. »

    Le programme « Aucun enfant seul à l’hôpital » a attiré de nombreuses demandes de participation la part de gens qui souhaitent travailler comme bénévoles. Il s’agit de personnes de tous les âges, depuis des jeunes de 15 ans, jusqu’aux séniors ayant des petits-enfants. Pour être acceptés, les bénévoles doivent ne pas souffrir de maladies transmissibles et suivre un cours, lors duquel ils apprennent comment aider les enfants se trouvant au service de thérapie intensive. Ils sont également préparés pour faire face aux défis de cet endroit où la frontière entre la vie et la mort perd beaucoup de sa consistance. La préparation médicale est assurée à l’aide de… Petruţa. Adelina Toncean explique : « Petruţa est un simulateur médical. Il ressemble à une poupée et il a le poids d’un nouveau-né. Petruţa a pourtant aussi une colonne vertébrale, des clavicules et sa petite tête ne reste droite que si elle est soutenue correctement. En fait, c’est un mannequin conçu de manière à ressembler le plus aux enfants du service de néonatologie : il est intubé, il a une canule, un cathéter, une sonde gastrique… Les bénévoles peuvent ainsi apprendre – sans risquer de faire du mal aux bébés – comment toucher un enfant, comment le prendre dans les bras, car tous les enfants ont besoin d’être pris dans les bras. C’est à cela que ressemble ici la normalité : un enfant intubé dans les bras de quelqu’un, pour qu’il puisse s’endormir non pas en écoutant le bruit des équipements, mais les battements d’un cœur humain. »

    Parmi ceux qui ont « étudié » avec le concours de Petruţa compte aussi Andrada Constantiniuc : « J’ai fait pendant longtemps du bénévolat dans d’autres villes et, en arrivant à Bucarest, j’ai cherché quelque chose qui me corresponde. En lisant un article sur ce projet, je me suis rendu compte tout de suite que ma place était là, à l’hôpital Marie Curie. Au service de thérapie intensive, il y a quelques enfants qui n’ont pas de parents, qui restent toujours seuls et c’est pourquoi ils récupèrent beaucoup plus difficilement. Notre mission est de rester auprès d’eux, d’aider le personnel médical à les nourrir – car, ces petits mettent parfois une heure à avaler 100 ml de lait. Un enfant qui bénéficie de contact humain guérit plus vite, son cerveau se développe beaucoup plus rapidement et fait preuve d’une plus grande volonté de vivre par rapport à celui qui est seul et qui renonce, tout simplement, à lutter.

    Puisque le nombre de bénévoles inscrits dans le programme « Aucun enfant seul à l’hôpital » est grand, chacun y passe 2 à 3 heures par semaine, notamment pendant la période du jour où les bébés sont nourris. Ce n’est pas beaucoup, mais cela suffit pour qu’ils sentent, eux aussi, avoir reçu quelque chose. Andrada Constantiniuc : « En principe, ce bénévolat profite non seulement aux enfants, mais aussi aux bénévoles eux-mêmes. On découvre les véritables priorités de la vie et on cesse de se faire des soucis pour des choses qui ne comptent pas vraiment. »

  • A la une de la presse roumaine 16.07.2018

    A la une de la presse roumaine 16.07.2018

    La Roumanie s’apprête à répondre à la Commission de Venise, annonce România liberă en ce lundi. Le rapport de l’organisme européen mécontente le chef du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu cité par Gandul. Et puis c’est toujours dans la presse du jour que l’on apprend qu’un ancien vendeur de toilettes se trouve actuellement à la tête d’un aéroport.

  • A la une de la presse roumaine 13.07.2018

    A la une de la presse roumaine 13.07.2018

    L’Ambassade d’Allemagne à Bucarest donne la réplique au ministre roumain de la Justice

    L’Ambassade allemande à Bucarest a donné une gifle morale au ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, et au PSD après que celui-ci eut affirmé que plusieurs pays dont l’Allemagne ne sanctionne pas l’abus de fonctions. « En Allemagne, l’abus de fonctions peut entraîner des peines allant d’amendes modestes et jusqu’à la privation de liberté » a répliqué Berlin dans un communiqué cité par la presse. Romania libera rappelle que le 28 juin, l’Ambassade des Etats-Unis à Bucarest a fait savoir que « d’importants pays partenaires appellent la Roumanie à prendre en considération le possible impact négatif de l’adoption des amendements au Code pénal ». Le journal précise que plusieurs pays ont soutenu la position de Washington. Parmi eux : la Belgique, le Canada, le Danemark, la Suisse, la Finlande, la France, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays Bas, la Norvège et la Suède.

    Un homme est mort à la sortie de l’hôpital

    Un homme de 55 ans est mort jeudi, à quelques pas de l’hôpital de Rovinari, dans le département de Gorj, après que les médecins lui eurent refusé les premiers secours. L’histoire fait le tour de la presse de ce vendredi. Grigore Dragomir s’est rendu à l’hôpital jeudi matin en accusant un malaise. Mais, en l’absence de lits disponibles, il a été renvoyé chez lui. Malheureusement, à quelques pas seulement de la sortie, l’homme s’écroule sur un banc sous le regard d’une passante qui tente d’alerter les médecins de l’hôpital. « Moi, je n’ai pas le droit de quitter mon poste » a affirmé le médecin de garde, Roxana Gherghina. C’est inadmissible, s’est lamentée la femme qui a essayé d’aider Grigore Dragomir. Je l’ai vu mourir devant moi et personne n’est intervenu : ni les médecins, ni l’ambulance, rien ! » Une plainte pénale sous l’accusation d’homicide involontaire a été avancée contre l’Hôpital de Rovinari par la famille de la victime, note Adevarul en fin d’article.

    Le projet de construction en Roumanie de la plus grande mosquée jamais dressée dans un Etat chrétien tombé à l’eau

    La Roumanie ne verra plus dresser la plus grande mosquée jamais construite dans un Etat chrétien, annonce Gandul à la une de son édition en ligne. La raison ? La Turquie ne peut plus financer les travaux. Il aurait fallu jusqu’à trois millions d’euros pour que ce projet voie la lumière du jour, or Ankara a décidé de stopper le financement faute d’argent. Gandul rappelle qu’en 2015, le Gouvernement a alloué un terrain de 1,1 hectare à la direction du culte musulman pour qu’il y fasse construire un centre comportant une mosquée, une bibliothèque, deux salles de classe pour l’école du dimanche et une cantine sociale. La décision a provoqué la révolte des Roumains qui ont protesté à plusieurs reprises !

    Le portrait de la nouvelle cheffe du Parquet anticorruption

    Jurnalul National se penche sur la nouvelle cheffe à la tête de la Direction nationale anticorruption et brosse son portrait. Sous le titre « La nouvelle chef de la DNA entre les voiliers et contes pour enfants », la publication raconte que Mme Anca Jurma est un magistrat plutôt atypique. Et pour cause : elle est issue d’une famille bohême avec un penchant particulier pour la littérature, le design, les voiliers et les beaux arts. En plus, le patrimoine de Mme Jurma est impressionnant, note la publication : deux terrains de 2600 mètres carrés et un troisième de 7 hectares, deux maisons de vacances, un appartement à Brasov et un autre à Bucarest, quatre voitures. A tout cela s’ajoutent des dépôts bancaires, fonds d’investissements et mutuels d’un montant de plus de 50.000 euros. Par ailleurs, entre 2009 et 2016, Anca Jurma a hérité de ses parents 170.000 euros et un appartement. Le journal précise qu’elle est la fille d’Alexandrina Cochinescu, ancien juge à la Haute Cour de Cassation et de Justice, et de Nicolae Cochinescu qui a fait sa carrière à la Cour constitutionnelle de la Roumanie.

  • Les débats sociaux de l’année 2017

    Les débats sociaux de l’année 2017

    L’année 2017 a débuté sous le signe des manifestations: pendant plusieurs semaines, dans toutes les villes du pays, des milliers de personnes ont bravé des températures glaciales et ont contesté dans la rue des décisions du gouvernement fraîchement installé à Bucarest. La presse internationale écrivait : « Bleu, jaune, rouge : des dizaines de milliers de manifestants ont formé à Bucarest un drapeau roumain géant illuminé par leurs téléphones portables, pour réclamer la démission de l’exécutif, qu’ils accusent de miner la lutte contre la corruption. » – pour citer l’AFP.

    Les protestations de Roumanie ont été commentées au Parlement Européen aussi, la plupart des eurodéputés estimant que la mobilisation et la solidarité des manifestants représentaient un message pro-européen. « La Roumanie mérite des hommes politiques qui soutiennent la lutte anticorruption » – déclarait le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. Il avertissait les responsables de Bucarest contre tout pas en arrière dans la lutte anticorruption, car cela pouvait affecter l’absorption des fonds européens en Roumanie. Ce message était particulièrement important, car en 2017, la Roumanie fêtait le 10e anniversaire de son adhésion à l’UE.

    En 2007, la Roumanie comptait parmi les Etats les plus euro-enthousiastes. Fin 2017, les sondages d’opinion montraient une baisse de cet enthousiasme, concordant avec l’état d’esprit dans les autres Etats membres. Selon l’eurobaromètre réalisé à la demande du Parlement européen, 53% des Roumains estimaient que l’appartenance à l’UE était un facteur positif pour leur pays. Bien que s’inscrivant dans la moyenne européenne, ce pourcentage était surprenant pour la Roumanie, où, même avant l’adhésion, les euro-enthousiastes représentaient 70% à 80% de la population.

    Malgré ce déclin, les Roumains font beaucoup plus confiance aux institutions de l’UE qu’aux institutions nationales. Selon le même eurobaromètre, 38% des Roumains faisaient confiance au Parlement Européen, contre une moyenne européenne de 25%. 35% des Roumains interrogés estimaient également que leurs voix se faisaient mieux entendre au niveau européen qu’au niveau national. C’est toujours l’Europe qui a apporté un soutien aux initiatives civiques de Roumanie en faveur des « NEET » – terme désignant les jeunes âgés de 15 à 24 ans qui n’ont pas d’emploi et ne suivent pas d’études. Selon les données les plus récentes fournies par l’Institut national de la statistique, la Roumanie en compte un million environ. Dans ces conditions le groupe de réflexion sociale DOers a organisé une conférence nationale pour lancer la plateforme « La Coalition européenne pour les droits des NEET », une initiative financée par le programme Erasmus+ et démarré en janvier 2017 à Bruxelles. Victor Negrescu, à l’époque député européen et actuellement ministre délégué aux Affaires européennes dans le gouvernement de Bucarest, y annonçait son soutien aux démarches d’intégration des « NEET ».

    Ce sont toujours des initiatives civiques et privées qui ont rendue possible la mise en œuvre d’un projet extrêmement important pour les enfants malades du cancer de Roumanie : la construction, à Bucarest, d’un hôpital dédié, les établissements hospitaliers où ils sont soignés actuellement étant insuffisants et ne disposant pas de tous les équipements nécessaires. Le nouvel hôpital privé, destiné aux enfants malades du cancer, sera construit dans la cour de l’hôpital « Marie Curie » de Bucarest, lui aussi mal doté pour ce genre de soins. C’est l’ONG « Fais don de la vie » qui a lancé ce projet pour changer la situation désastreuse de Roumanie, où un sur deux enfants malades du cancer meurt, alors qu’en Europe 80% de ces enfants survivent.

    D’ailleurs, depuis une quinzaine d’années, l’Etat roumain n’a rien construit pour faciliter l’activité dans le domaine de l’oncologie pédiatrique. Le nouvel hôpital privé, formé d’un ensemble de bâtiments couvrant 8 mille m2, coûte 8 millions d’euros, dont la moitié a déjà été collectée. L’argent provient des fonds offerts par plus de 1500 compagnies et des dons mensuels de 2 euros faits par quelque 50 mille particuliers. Une autre ONG, MagicHome, déroule à présent un projet au bénéfice des parents d’enfants malades du cancer, qui souhaitent rester auprès de leurs petits et qui sont le plus souvent obligés à se tenir sur une chaise près du lit de leur enfant. Le projet prévoit la construction d’un bâtiment de 700 m2 à proximité du plus grand centre hospitalier d’oncologie de Bucarest. Là, les mères et les pères pourront dormir, cuisiner, se laver et laisser leurs larmes couler, sans craindre d’être vus par leurs enfants hospitalisés.

    En plus de la jeunesse, les enfants, la santé et la politique, l’écologie s’est avérée, en 2017, une préoccupation majeure des ONGs et de la société entière. Les déboisements illégaux en font partie. Durant les 15 ou 20 dernières années, en Roumanie, la surface boisée a baissé à 27,45% du territoire, contre une moyenne européenne de 32,4%. Selon une étude réalisée par Greenpeace Roumanie, entre 2000 et 2014, le pays a perdu 3 hectares de forêt par heure. D’ailleurs, les militants de Greenpeace et d’autres ONGs ont été les premiers à informer l’opinion publique sur la situation dramatique des forêts de Roumanie. En parcourant les montagnes, de leur propre gré ou alertés par les habitants, les bénévoles des organisations écologistes s’attaquent aux coupes illégales d’arbres et aux transports illégaux de bois. Prouver l’illégalité de ces coupes s’avère pourtant difficile et les militants pour l’environnement sont souvent victimes de la brutalité des personnes surprises en train d’abattre illégalement des arbres.

    Voilà pour ce bref survol des principaux thèmes sociaux de l’année 2017. Ils sont beaucoup plus nombreux et ils se trouveront sans doute, en 2018 aussi, à l’agenda des organisations civiques. L’année 2017 finissait d’ailleurs comme elle avait commencé : sur des manifestations qui rassemblaient des citoyens révoltés par les décisions du pouvoir. (Trad. Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine – 18.05.2017

    A la Une de la presse roumaine – 18.05.2017

    Mercredi les quotidiens publient les détails du scandale de corruption dont fait l’objet Florin Secureanu, manager de l’hôpital Malaxa de Bucarest. Il est accusé d’avoir utilisé presque quotidiennement l’argent public pour des dépenses personnelles. A cela s’ajoutent des pots-de-vin s’élevant à 1,2 millions d’euros. Entre temps, la majorité défend un député accusé d’abus de fonction et d’avoir produit un manque à gagner de 70 millions d’euros.




  • A la Une de la presse roumaine 24.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 24.03.2017

    Les greffes pulmonaires sont aujourd’hui sur la table de la presse écrite roumaine. Un seul établissement hospitalier du pays est accrédité pour ce type d’interventions mais il n’en a jamais fait. Les spécialistes contestent ses compétences de les effectuer ainsi que la manière dont le processus d’accréditation s’est déroulé. Les patients roumains ayant besoin de telles greffes étaient opérés dans une clinique viennoise, mais celle-ci annonce avoir unilatéralement résilié son contrat avec les autorités sanitaires roumaines.





  • 10.12.2016 (mise à jour)

    10.12.2016 (mise à jour)

    Elections – En Roumanie, plus de 18 millions de personnes sont attendues aux urnes au scrutin parlementaire du 11 décembre. Quelque 6.500 candidats briguent 466 mandats de sénateurs et députés. Le nouveau législatif aura moins de membres, vu que l’on a renoncé au vote uninominal mixte en faveur du scrutin par listes, qui n’a plus été utilisé depuis 2004. Les Roumains de la diaspora seront représentés par 2 sénateurs et 4 députés. Ceux qui se sont inscrits au Registre électoral ont déjà commencé à voter, ayant reçu les bulletins de vote par la poste. C’est pour la première fois que les Roumains de l’étranger ont la possibilité de voter par correspondance. Et c’est toujours pour la première fois que le dépouillement des urnes sera vidéo-surveillé; les procès-verbaux en format électronique seront remplis et publiés automatiquement, afin d’éliminer toute suspicion de fraude.

    Corruption – L’ancien manager d’un hôpital de Bucarest, le médecin Sorin Secureanu, a été placé en détention provisoire pour 30 jours. Cette décision prononcée samedi par le Tribunal de Bucarest n’est pas définitive, pouvant être contestée à la Cour d’Appel. C’est toutefois une sentence exécutoire. Il s’agit d’un des scandales de corruption les plus retentissants du monde médical roumain. Sorin Secureanu est accusé d’acceptation de pots-de-vin et dilapidation. Selon les procureurs anticorruption, entre mai 2009 et novembre 2016, l’ancien manager a conçu et mis en œuvre un schéma lui permettant de soustraire quotidiennement différentes sommes d’argent de la caisse de son hôpital. Le préjudice en a été évalué à l’équivalent de quelque 500.000 euros. Samedi encore, les policiers et les procureurs ont effectué des perquisitions dans un autre hôpital et au domicile du médecin Gheorghe Burnei, considéré comme un grand spécialiste de la chirurgie orthopédique pédiatrique. Celui-ci aurait accepté des pots-de-vin et aurait fait illégalement des expérimentations chirurgicales sur des enfants.

    Moldova – En République de Moldova, les Législatif de Chisinau a voté une loi par laquelle le Service de renseignements et de sécurité ainsi que le Service de protection et de gardiennage passent sous le contrôle intégral du Parlement. Selon les correspondants de Radio Roumanie à Chisinau, le président moldave récemment élu, le socialiste pro-russe Igor Dodon, ne pourra plus contrôler les services spéciaux, à la différence de son prédécesseur, le pro-occidental Nicolae Timofti. Pour sa part, Igor Dodon a affirmé que, même sans ces attributions, il mettrait de l’ordre au sein des institutions moldaves. Toutefois, selon les analystes, après ce vote des députés, le président, dont les attributions étaient déjà réduites, remplit des fonctions plutôt honoraires, sans avoir un pouvoir réel.

    Macédoine – Des élections parlementaires anticipées se déroulent dimanche en Macédoine, considérées tant que le pouvoir que par l’opposition comme un référendum sur l’avenir du pays. Selon les commentateurs, ce scrutin devrait mettre fin à la crise politique déclenchée au printemps 2014, lorsque l’opposition sociale-démocrate a accusé le gouvernement conservateur d’avoir falsifié les résultats des élections de l’époque. A ce moment-là, la communauté internationale a fait savoir qu’elle allait surveiller de près le processus électorale dans cette république ex-yougoslave, car l’organisation d’élections correctes et démocratiques, permettra à la Macédoine de se rapprocher de l’UE et de l’OTAN.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie affrontera l’équipe hongroise, dimanche, dans le premier match des groupes principaux du Championnat du monde qui se déroule en Suède. Le 13 décembre, les Roumaines joueront contre la République tchèque et le 14 décembre – contre le Danemark. Dans les groupes préliminaires de la compétition, la Roumanie a vaincu par 31 buts à 26 la Croatie, et par 22 buts à 17 l’équipe russe, championne olympique. Les Roumaines se sont toutefois inclinées devant la championne du monde en titre, la Norvège, score 21 buts à 23.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures resteront plus élevées que la normale saisonnière en Roumanie, notamment dans le sud et l’est du pays. Des pluies isolées sont attendues sur l’ouest, le centre et le nord-ouest. Les températures maximales iront de 5 à 15 degrés.

  • Mesures d’urgence dans le système roumain de santé

    Mesures d’urgence dans le système roumain de santé

    L’Hôpital de traitement des brûlés de la capitale est nationalement connu pour sa capacité à traiter des patients gravement blessés. Cependant, son image a été écornée, ces dernières années, par une série de scandales : infections de nature nosocomiales ayant entraîné le décès de certains patients, désinfectants dilués achetés au producteur, sous enquête judiciaire, Hexi Pharma, accusations de corruption à l’égard de certains médecins et du directeur de l’établissement. Le dernier scandale en date concernant l’Hôpital de traitement des brûlés a fait irruption avec l’apparition, dans les médias, d’une vidéo choquante, sur laquelle on peut voir un patient en soins intensifs dont une plaie accueillait plusieurs larves d’insectes ; le patient en question est d’ailleurs décédé.

    Et puis, il y a eu aussi, presqu’au même moment, une information sur le cas d’une patiente, décédée elle aussi, qui avait reçu du sang d’un groupe incompatible avec le sien. Deux procédures pénales pour homicide involontaire ont été ouvertes, ainsi qu’une enquête de l’institution de l’Avocat du peuple, tandis que les unités des soins intensifs et de transfusion sanguine ont été fermées sur ordre du ministère de la santé, qui cherche des solutions. Le ministre Vlad Voiculescu a qualifié d’inacceptable le fait qu’aucune leçon n’ait été tirée de l’incendie de la discothèque bucarestoise Colectiv, soldé par 64 morts et une centaine de blessés, en octobre 2015. Le ministre a encore fait savoir que le manager de l’établissement hospitalier n’avait demandé ni des investissements ni du personnel supplémentaire.

    Le ministre de la santé Vlad Voiculescu : «La seule mesure raisonnable que nous avons examinée à plusieurs reprises ces derniers mois est celle de la fermeture de l’hôpital et du transfert de l’activité à d’autres établissements. J’ai rencontré les managers des hôpitaux en mesure de traiter de grands brûlés, mais il nous a été clair que nous ne pouvons pas fermer entièrement l’hôpital. Il y aura des mesures intermédiaires : inspections, contrôles, amendes. Et puis aussi de l’aide pour réaliser les investissements nécessaires. Tant qu’il n’existe pas de climatisation, tant que la direction ne dépose aucune demande d’aide financière au ministère, tant qu’il n’y a pas de filets aux fenêtres mais qu’il y a des mouches dans les salles, il faut reconnaître l’existence d’un problème majeur. »

    47 patients sont traités en ce moment à l’Hôpital de traitement des brûles, dont deux ne supportent pas le transfert. De l’avis des autorités, si un accident faisait aujourd’hui de nombreux blessés, il faudrait les transférer à l’étranger, la Romanie n’ayant pas la possibilité de les soigner. L’Hôpital de Bucarest avait accueilli plusieurs blessés graves de l’incendie du club Colectiv et même si plusieurs d’entre eux avaient ensuite été envoyés à l’étranger, certains sont morts à cause des infections nosocomiales attrapées dans les hôpitaux roumains. Comble de l’ironie, au début de cette année, l’équipe dirigeante de l’Hôpital de traitement des brûlés de la capitale avait été récompensée d’un prix accordé aux Roumains qui font preuve de professionnalisme, d’abnégation et d’héroïsme. (Trad. Ileana Taroi)

  • L’hôpital des jouets

    L’hôpital des jouets

    Les jouets ont leur propre vie, dit-on. Et si vous doutez encore, je vous suggère de penser à la révolte des jouets maltraités du dessin animé « Toy Story ». Alors, pourquoi pas un hôpital des joujoux où les poupées, les nounours, les robots ou les dinosaures abîmés soient nettoyés, réparés et remis à neuf avant de se voir offrir en cadeau aux enfants pauvres ou aux orphelins des foyers de la capitale roumaine. Depuis son lancement en mars 2013, le projet de l’Hôpital des jouets a soigné plus de 20 tonnes de patients, raconte Valentin Dinu, docteur spécialiste en joujoux : «L’idée d’un tel hôpital appartient à la Municipalité de Bucarest et renvoie à la nécessité de doter la capitale d’un centre de collecte des jouets usés ou abîmés qui pourraient continuer pourtant à faire la joie d’enfants défavorisés. Démarré il y a deux ans, le projet n’implique pas de financement, mais uniquement un endroit pour ramasser les jouets et un autre pour y aménager les ateliers de réparation. Dans une première étape, on s’est mis à collecter des jouets provenant de toutes les régions du pays avant de faire leur tri et d’organiser les ateliers. Placés sous la coordination de la Direction générale de la sécurité sociale, les ateliers ont offert une chance d’embauche aux SDF.»

    Ils sont nombreux ceux qui se disent prêts à sacrifier un peu de leur temps pour apprendre à soigner les jouets malades, car dans cet hôpital, tout le monde peut devenir médecin et épauler les assistants sociaux à guérir les jouets avant de les offrir aux enfants démunis. Nous avons voulu savoir quels sont les traitements que les jouets usés subissent normalement : «Les traitements différent beaucoup. Dans le cas des peluches, par exemple, il faut généralement les laver ou les coudre. Sinon, on fait aussi des opérations plus compliquées, telles coller des pièces impossibles à réparer. On a reçu des colis de tous les coins de la Roumanie et sur l’ensemble des jouets offerts, ceux trop abîmés ont trouvé leur place au Musée des jouets ouvert au Centre de soins et d’éducation précoce «L’arc en ciel magique». C’est un musée où les enfants peuvent fêter gratuitement leur anniversaire à condition de laisser le lieu en bon état.»

    Les jouets exceptionnels, impossible à réparer, seront exposés au premier Musée des jouets de la capitale, tandis que les jouets trop abîmés et dépourvu d’intérêt seront mis en pièces, en fonction du matériel de fabrication et donnés par la suite aux opérateurs en charge de la collecte des déchets. Aux dires des docteurs de l’hôpital, les manœuvres les plus difficiles s’avèrent celles mécaniques ou électriques. C’est la raison pour laquelle l’Hôpital est en quête d’un électricien qui ranime les joujoux que les autres bénévoles n’arrivent pas à réparer. La quantité impressionnante de jouets donnés par les familles roumaines démontre leur souhait d’aider leurs proches. La preuve? Sur l’ensemble des jouets offerts, il y en a eu pas mal des complètement neufs. Valentin Dinu nous parle de l’impact que le projet de l’Hôpital de jouets a eu sur la communauté : «Les gens ont salué notre initiative. Après avoir ramassé les premiers jouets et après les avoir réparés, on a organisé différents événements en présence des bénéficiaires, c’est-à-dire des enfants qui mangent à notre cantine. Leurs réactions ont été des plus impressionnantes, surtout que pour certains d’entre eux c’était le premier jouet jamais reçu en cadeau. Leur bonheur a été impressionnant.»

    Et parce que l’Hôpital des jouets est un projet qui mérite sa place, Valentin Dinu a lancé un appel : «Si vous avez des jouets abîmés ou en bon état, avec lesquels vos enfants ne jouent plus, apportez-les au siège de la Direction générale d’assistance sociale de la Municipalité de Bucarest. De cette manière, un enfant démuni se verra la chance d’avoir un jouet et une enfance normale.»

    Comme tout hôpital qui se respecte, l’Hôpital des jouets fonctionne 24 heures sur 24 aussi bien dans les locaux de la Direction d’assistance sociale qu’au Musée des jouets. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Dons de lait

    Dons de lait

    On sait que le lait maternel est la meilleure nourriture pour le bébé. Pour les prématurés et les nouveaux-nés qui ont des problèmes de santé, le lait maternel est vital. Les enfants qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent pas bénéficier du lait de leur mère, peuvent en recevoir de la… banque de lait maternel! Celle-ci offre du lait testé, pasteurisé, sûr et sain! L’Europe compte actuellement 210 banques de lait maternel. Deux associations : « Le cœur des enfants » et l’association des consultants en lactation de Roumanie ont décidé de créer une telle banque en Roumanie aussi.



    Qu’est-ce qui explique cette initiative ? Enona Chiriac, représentante de l’association « Le cœur des enfants » précise: « Cette banque de lait maternel que nous nous proposons de créer à l’hôpital « Marie Curie » de Bucarest sera la première de ce genre en Roumanie. Nous souhaitons venir ainsi en aide aux enfants qui ont de graves problèmes de santé et qui sont y hospitalisés au service de soins intensifs. Dans les années ’90 on disposait, dans les hôpitaux, d’une sorte de banque de lait, appelée Lactarium. Il y a en avait une aussi à l’Institut pour la protection de la mère et de l’enfant, pourtant l’activité de ce centre a été arrêté, après que plusieurs cas d’infection par le virus du SIDA ont été signalés. C’est ce qui s’est passé dans plusieurs pays du sud-est de l’Europe, pourtant, là-bas, l’activité de tels centres a repris d’une façon ou d’une autre, mais pas en Roumanie, je ne sais pas pourquoi. L’important c’est que nous avons lancé cette initiative, qui répond à une nécessité. Nous travaillons sur ce projet, en train d’être finalisé.



    Pourquoi une banque de lait maternel est-elle nécessaire ? Enona Chiriac explique : « Tout d’abord pour assurer aux enfants en soins intensifs le lait maternel dont ils ont besoin. Certes, le lait de leur propre mère serait préférable, pourtant, si l’enfant ne peut pas en bénéficier, conformément à la recommandation de l’OMS, la prochaine option sera le don de lait maternel, à condition qu’il ait une bonne qualité. Par ailleurs, nous devons encourager l’allaitement, qui présente des avantages aussi bien pour les bébés que pour les mères. »



    Est-ce que le lait conservé dans cette banque répond aux normes de qualités requises par une telle entreprise? De l’avis d’Eugenia Dobrescu, de la part de l’Association des consultants en lactation de Roumanie…: « Le lait maternel que l’on conserve dans une telle banque n’est pas collecté et distribué tout simplement. Pour faire don de son lait, une femme doit, avant tout, être en bonne santé. Elle doit donc faire un contrôle médical et une série d’analyses, tout comme son lait, d’ailleurs. De cette manière, on vérifie que chaque lot répond aux critères micro biologiques nécessaires. Le lait est ensuite pasteurisé à une température de 62.5 degré et stocké à moins de 21 degrés. Comme vous voyez, on assure des conditions de conservation très bonnes et très strictes afin d’écarter tout risque de contamination bactérienne susceptible de nuire aux bébés. »



    Une fois collecté, le lait sera mis en récipients en verre, soigneusement étiquetés, avec la date limite de consommation et un code — barre avec les données de traçabilité permettant de suivre les déplacements du produit depuis la collecte et jusqu’à sa distribution. Les récipients sont étanchéifiés et gardés ensuite au congélateur. La pasteurisation et la congélation ne font perdre au lait qu’une petite quantité de ses propriétés nutritionnelles et immunologiques. Même pasteurisé, le lait maternel continue à préserver la plupart des propriétés anti-infectieuses du lait maternel frais.



    A l’heure où l’on parle, la finalisation du projet approche à grands pas, informe Mme Eugenia Dobrescu : « Il nous faut encore quelques équipements avant de commencer à acheter les biberons et les récipients et démarrer les travaux d’aménagement de l’espace. Les donneuses seront des mères en santé, qui allaitent leur bébé et ont une surproduction de lait qu’elles souhaitent offrir gratuitement en principe, par générosité. Depuis qu’on a posté en ligne une vidéo faisant part de nos intentions d’ouvrir une banque de lait, 12 mères ont déjà exprimé leur souhait de participer. Comme quoi, des donneuses existent. »



    A la fin, Enona Chiriac énumère ce qui leur reste encore à faire : « On se propose de finir les travaux d’aménagement, de mettre chaque objet à sa place pour pouvoir enfin commencer l’activité proprement-dite dans cette Banque de lait, depuis le recrutement jusqu’à la distribution du lait aux bénéficiaires. Par ailleurs, on se propose de nous faire de la publicité aussi bien sur le site du projet www.bancadelapte.ro que sur notre page Facebook. On voudrait lancer aussi une campagne de promotion de l’allaitement maternel, car ce projet sera couronné de succès seulement au moment où on arrivera à faire augmenter le taux d’allaitement en Roumanie ».



    Si vous voulez soutenir cette initiative, vous pouvez entrer sur le site du projet et contribuer à l’achat des équipements nécessaires. (trad.: Dominique)