Tag: hôpital

  • 19.03.2021

    19.03.2021

    Coronavirus en Roumanie – Près de 5600 nouveaux cas de coronavirus ont été rapportés les dernières 24 heures en Roumanie, après 38.670 tests, ce qui signifie un taux de 14,46% de résultats positifs, selon les chiffres rendus publics par le Groupe de Communication Stratégique. Au total, depuis le début de la pandémie en Roumanie près de 887 mille cas ont été enregistrés. 143 décès des suites de la Covid 19 ont été enregistrés d’hier à aujourd’hui alors que plus de 1.300 personnes sont actuellement en réanimation, un record depuis le début de la pandémie au niveau national. Bucarest et huit autres départements sont actuellement en zone rouge, avec un taux d’incidence des cas supérieur à trois cas par mille habitants. Plusieurs localités limitrophes à la capitale sont désormais en quarantaine. Par ailleurs, depuis le 27 décembre et le coup d’envoi de la campagne de vaccination en Roumanie, plus de 1,6 millions de personnes ont été immunisées, dont la plupart avec des vaccins de Pfizer-BioNTech, mais aussi avec des vaccins produits par Moderna et AstraZeneca. La troisième étape de la campagne de vaccination ouverte à la population générale a commencé lundi. Pour l’instant, la population générale est vaccinée surtout dans les localités où le taux d’incidence des cas de Covid 19 est supérieur à 4,5 cas par mille habitants. La population générale peut s’inscrire sur des listes d’attente sur une plateforme enligne spécialement créée à ce but.

    Grèce – La Grèce s’ouvrira à la mi-avril aux touristes venus de l’UE, y compris pour les Roumains, a déclaré Charis Theocharis, le ministre grec du tourisme dans le cadre d’une conférence de presse déroulée vendredi à Bucarest. Le responsable d’Athènes fait une visite en Roumanie à l’invitation de son homologue roumain Claudiu Nasui. Initialement, la Grèce avait annoncé l’ouverture des frontières aux touristes le 14 mai, si l’évolution de la pandémie le permettait. Charis Theocharis a également dit que l’entrée en Grèce sera permise uniquement aux voyageurs qui ont fait le vaccin avant le voyage, qui ont acquis l’immunité après une infection au SARS Cov2 ou bien qui présentent le résultat négatif d’un test de dépistage de la Covid 19. Il a souligné que tous les touristes pouvaient être soumis à des tests aléatoires selon le modèle de l’année dernière. Et pourtant, une différence significative par rapport à 2020 est constituée par l’introduction des tests rapides, en raison desquels en cas de résultat positif, la quarantaine serait instituée immédiatement, sans attendre un délai de 24 heures, comme c’était le cas l’année dernière, a précisé le ministre grec. Il a affirmé que la Roumanie était le premier pays qu’il visite physiquement après l’élaboration du plan d’ouverture de la saison touristique en Grèce. La Roumanie est un des cinq principaux marchés pour le tourisme grec. En 2019, près de 1,4 millions de Roumains avaient choisi de passer leurs vacances dans ce pays.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui pour débattre du Plan national de redressement et de résilience, avant qu’il soit approuvé la semaine prochaine. Le document devrait être envoyé à la Commission européenne en avril, pour que la Roumanie puisse bénéficier de plus de 30 milliards d’euros alloués au développement jusqu’en 2026, soit la date jusqu’à laquelle tous les projets inclus dans ce plan doivent être achevés. Le premier ministre Florin Cîtu déclarait récemment que le Plan national de redressement et de résilience constituait une opportunité immense pour la relance rapide de l’économie et la progression de la qualité de la vie des Roumains.

    Justice – La Commission européenne soutient l’élimination du Mécanisme de coopération et de vérification de la Justice roumaine à la fin de cette année, affirme sur facebook, le premier ministre roumain Florin Cîtu. Cette annonce a été faite après une réunion avec la vice-présidente de la Commission européenne Vera Jourova. Florin Cîtu affirme que le gouvernement souhaitait éliminer et réparer les modifications législatives appliquées aux lois gérant la justice entre 2017 et 2019 et qu’il partageait le désir de la Commission d’achever durant la première moitié de cette année les engagements relatifs à l’état de droit. La Commission européenne recommande principalement à la Roumanie d’éliminer la section spéciale d’investigation des magistrats, de mettre à jour les Codés pénal et de procédure pénale, de continuer la lutte contre la corruption et de défendre la liberté et le pluralisme de la presse.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Jaqueline Cristian (22 ans, 160 WTA) affronte aujourd’hui la russe Svetlana Kuznetsova (39e WTA) dans les quarts de finale du tournoi WTA de Saint Petersburg. Jeudi, Cristian a vaincu la lettone Jelena Ostapenko, ancienne gagnante à Roland Garros et sixième favorite de la compétition. Par ailleurs, Dans le double roumano-néerlandais, Monica Niculescu/Lesley Pattinama Kerkhove rencontre également aujourd’hui le double romano-ukrainien Raluca Olaru/Nadia Kicenok. Les principales favorites de la compétition, Olaru/Kicenok ont disposé dans les quarts de finale en deux sets du double Arina Rodionova/Rosalie Van Der Hoeck (Australie/Pays-Bas).

    Astra Zeneca – Plusieurs Etats européens, dont la France, l’Allemagne et l’Espagne ont annoncé qu’ils allaient reprendre les vaccinations contre la Covid 19 avec les vaccins AstraZeneca. D’ailleurs l’Agence européenne du médicament a fait savoir jeudi que le vaccin AstraZeneca était sûr et efficace contre le coronavirus, estimant que ses bénéfices sont plus importants que les risques. Apres des craintes suscitées notamment par des cas de formation de caillots sanguins, plusieurs pays avaient suspendu l’utilisation du vaccin du laboratoire. Dans les campagnes de vaccination, signaler de potentiels effets secondaires relève de la routine. Cela ne veut pas nécessairement dire que ces évènements sont liés a la vaccination, a affirmé M. Kluge, alors que l’OMS a régulièrement appelé a continuer a utiliser le vaccin AstraZeneca ces derniers jours. Jusqu’ici en Europe plus de 45 millions de doses de ce vaccin ont été administrées, selon l’AFP.

    Météo – Il fait assez froid en Roumanie. Le ciel est assez couvert notamment sur le nord-est et le centre, où des chutes de neige sont signalées. Il neige également en montagne, où la couche de neige est de plus en plus importante. Il pleut sur le reste du territoire. Les températures vont de 0 à 10 degrés. Jusqu’à demain matin une alerte code jaune aux chutes de neige est valable dans la région de montagne, alors que sur le reste du territoire il y a une alerte aux précipitations mixtes.

  • La semaine du 8 au 14 mars 2021

    La semaine du 8 au 14 mars 2021

    L’épidémie de
    Covid-19 en Roumanie

    Alors que les
    contaminations au SARS-CoV-2 sont actuellement à la hausse en Roumanie, le
    gouvernement de Bucarest a prolongé l’état d’alerte pour 30 nouveaux jours, à
    partir du 14 mars. Aux dires du premier ministre Florin
    Cîțu, toutes les restrictions actuelles sont maintenues. En plus, le couvre-feu
    sera avancé d’une heure, et donc la circulation par temps de nuit sera
    interdite entre 22 h et 5 h. Les structures hôtelières des stations de sports
    d’hiver devront limiter le nombre de personnes hébergées : elles pourront
    accueillir des touristes jusqu’à 70 % de leur capacité maximale. Côté
    vaccination, afin d’accélérer l’immunisation de la population, la troisième
    phase de la campagne nationale a démarré jeudi dans les communes qui
    enregistrent un taux d’incidence supérieur à 4,5 pour mille habitants. Lundi
    prochain, cette mesure sera élargie à l’ensemble du pays, ce qui veut dire que
    la vaccination contre la Covid-19 sera ouverte à tous. Depuis le début de la
    campagne de vaccination, fin décembre 2020, 1,3 millions de Roumains ont reçu
    la première dose de vaccin, dont plus de la moitié ont reçu la seconde dose
    aussi. Jeudi, les autorités ont temporairement suspendu l’utilisation des doses
    d’un certain lot de vaccins AstraZeneca, jusqu’à ce que l’Agence européenne des
    médicaments finisse son évaluation. Plusieurs pays européens avaient rapporté
    des réactions secondaires sévères et même des décès parmi les personnes
    immunisées avec les vaccins d’un certain lot.



    Les conclusions de l’enquête sur les causes de
    l’incendie à l’Hôpital Matei Balș


    L’exécutif de
    Bucarest saisira le Parquet anti-corruption suite aux conclusions de l’enquête
    du Corps de contrôle sur l’incendie déclaré le 29 janvier dernier à l’Institut
    de maladies infectieuses Matei Balș de la capitale. Les inspecteurs qui ont
    mené l’investigation ont conclu que le sinistre avait été favorisé par
    l’infrastructure obsolète, par une installation électrique sous-dimensionnée et
    par la surveillance déficitaire des malades. Rappelons que suite à l’incendie,
    20 personnes sont décédées et une centaine de malades de Covid-19 ont dû être
    transférés.



    Le budget de l’Etat 2021, promulgué

    Le président Klaus Iohannis a promulgué cette semaine la loi du budget de
    l’Etat et celle du budget de la sécurité sociale pour 2021. Selon un communiqué
    de l’Administration présidentielle, les investissements, les réformes et la
    croissance économique sont les piliers du budget de la Roumanie pour l’année. Ce budget respecte les principes de la viabilité des finances publiques et d’une
    politique fiscale et budgétaire responsable. Le déficit visé, de 7,16 % du PIB,
    indique un effort considérable de consolidation budgétaire, qui ne fait pas peser
    sur les citoyens de nouvelles taxes et impôts, détaille encore le communiqué.
    L’infrastructure de transport, les hôpitaux et les écoles bénéficient
    d’investissements importants, tout comme la campagne de vaccination et la
    gestion des risques associés à la crise sanitaire et économique provoquée par
    la pandémie de Covid-19. Les investissements majeurs soutiennent le milieu des
    affaires, génèrent de nouvelles opportunités de développement et des emplois
    mieux rémunérés, indique l’Administration présidentielle. La semaine
    précédente, le Parlement avait adopté les deux textes de loi dans la forme
    proposée par le gouvernement, sans qu’aucun amendement ne soit adopté. Le cabinet
    Cîțu table sur une croissance de 4,31 % cette année.



    Roumanie – croissance économique record au quatrième
    trimestre 2020


    L’économie
    roumaine a enregistré un bond de 4,8% au quatrième trimestre de l’année
    dernière par rapport au trimestre précédent – la plus importante augmentation
    du PIB dans un Etat membre de l’Union européenne, comme l’indiquent les données
    rendues publiques mardi par Eurostat. L’Institut national de la statistique
    avait précédemment revu à la baisse ses données sur la progression du PIB au
    dernier trimestre de 2020, de 5,3 % à 4,8 %. Cela n’a pas impacté l’estimation
    globale pour 2020, qui fait état d’une contraction de l’économie roumaine de
    3,9 % pour l’année précédente. Cette baisse du PIB de 0,5 points de pourcentage
    est engendrée par les faibles performances de l’industrie, du commerce, de
    l’agriculture, mais aussi par les faibles activités dans les domaines des spectacles
    culturels et des loisirs.



    Vers la fin du cumul des pensions de retraite et des
    salaires dans le secteur public


    Le projet de loi
    qui interdit le cumul des pensions de retraite et des salaires pour les
    personnels travaillant dans le secteur public est mis en débat public. La ministre
    du travail Raluca Turcan a annoncé qu’environ 35 000 personnes percevaient
    actuellement et une pension de retraite et un salaire. Le texte de loi prévoit
    déjà des exceptions, où le cumul restera possible donc – dans le cas des
    professeurs, des membres de l’Académie roumaine et des parlementaires élus. La disposition
    législative ouvre aussi la possibilité pour les personnes arrivées à l’âge de la
    retraite de continuer à travailler jusqu’à 70 ans, mesure qui s’applique dans
    les secteurs public et privé. Un autre projet de loi est actuellement en débat
    public – une ordonnance d’urgence qui accroît le montant du bonus accordé aux
    parents qui retournent travailler avant la fin de leur congé parental.



    La Roumanie
    lance le Vendredi vert



    Le ministère roumain de l’Environnement a lancé le
    12 mars la campagne « Vendredi vert », qui encourage l’utilisation
    des transports en commun pour les déplacements vers et depuis le travail, afin
    de réduire la pollution, notamment dans les grandes villes. La campagne propose
    aux Roumains de renoncer à leur véhicule personnel chaque vendredi, et
    d’utiliser à la place des moyens de transport alternatifs, le vélo, la
    trottinette, les transports en commun ou, tout simplement, la marche à pied.
    Comme la participation est bénévole, les salariés des institutions publiques
    ont été appelés à être les premiers à donner l’exemple. Le ministre de
    l’Environnement Tánczos Barna a également annoncé qu’il lancerait l’invitation
    aux compagnies privées, et qu’il proposerait aux mairies de rendre les
    transports publics gratuits les vendredis. (Trad. Elena Diaconu)

  • 22.02.2021

    22.02.2021

    Vaccins – Une dixième tranche de vaccins contre le coronavirus comptant plus de 200.000 doses est arrivée en Roumanie aujourd’hui. Conformément au calendrier de livraisons, la prochaine tranche de vaccin devrait arriver en Roumanie le 1er mars. Vendredi, les autorités ont déclaré que les doses qui seraient délivrées à la Roumanie prochainement par les compagnies Pfizer-BioNTech et Moderna sont destinées à l’immunisation des personnes qui se sont déjà inscrits pour un rendez-vous sur la plateforme informatique tant pour la première que pour la seconde dose de vaccin. Le ministre de l’éducation Sorin Câmpeanu a déclaré qu’environ 60 mille salariés du système d’Education nationale souhaitent se faire vacciner contre la Covid 19 durant la semaine prochaine. Selon le ministre, dans une première étape, les enseignants du cycle primaire, des lycées et des universités seront vaccinés en priorité dans des centres mobiles. Il a précisé que plus de 200 mille salariés du système d’enseignement de Roumanie ont affirmé leur intention de se faire vacciner, dont 42 mille se sont déjà fait vacciner. Par ailleurs, quelque 1600 nouveaux cas d’infection au SARS CoV 2 ont été rapportés ce lundi. Au total, quelque 780 mille personnes ont été infectées au SARS-Cov-2 depuis le début de la pandémie. 90% des personnes ont guéri, alors que le bilan mortel de la pandémie fait état de plus de 19.800 décès.

    Budget – Le projet du budget d’Etat et celui des assurances sociales de cette année fera l’objet de débats au sein du Parlement de Bucarest. Les documents ont été approuvés vendredi par l’exécutif de la coalition Parti national libéral – Union Sauvez la Roumanie et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Le premier ministère espère que le Législatif adopte le document au plus vite et affirme que selon ses informations, aucun amendement ne serait déposé par la coalition gouvernementale. Pour ce qui est des amendements que l’Opposition sociale-démocrate annonce déposer, le chef du gouvernement affirme que s’ils seraient adoptés, la Roumanie pourrait même sortir de l’UE. Aux dires de Florin Cîtu, l’impact budgétaire serait de 6% et pourrait porter le déficit à 13% du PIB, chose impossible. Le déficit projeté est de 7,1% du PIB. Par ailleurs, le premier vice-président du PSD, Sorin Grindeanu a déclaré lundi que les sociaux-démocrates déposeraient une motion simple à l’encontre du ministre de l’économie, Claudiu Nasui, à l’issue des débats et du vote sur le budget. Ils reprochent à celui-ci de bloquer un programme de financement de quelque 500 millions d’euros.

    Protestations – En Roumanie, les syndicats poursuivent leurs protestations cette semaine. Certains des mineurs qui protestent dans le souterrain depuis plusieurs jours à Lupeni, dans la Vallée de la rivière Jiu (centre-ouest, le plus grand bassin carbonifère de Roumanie) menacent d’observer une grève de la faim. Ils réclament le fait de ne pas avoir reçu leurs salaires à temps. Un nouveau round de négociations se déroule à ce sujet aux ministères de l’Energie et du Travail. Les quelque 70 travailleurs qui se sont isolés dans le souterrain depuis cinq jours déjà ont reçu de l’eau et de la nourriture de la part de la Croix Rouge et d’autres organisations tandis que les secouristes miniers leur fournissent de l’assistance médicale.Les syndicats de la police des pénitentiaires annoncent également l’organisation d’un meeting au siège du Ministère de la Justice de Bucarest, suivi par d’autres actions dans les jours à venir à cause également du niveau bas des salaires et du sou-financement du système carcéral.

    Hôpital
    Une enquête se déroule à l’Institut Marius Nasta de Bucarest, suite à
    l’incident de dimanche soir, lorsque l’installation de climatisation de l’unité
    mobile de soins des malades de Covid a émis une fumée épaisse. Les équipes
    d’intervention ont agi rapidement et fermé l’unité, alors que les malades ont
    été évacués dans l’immeuble de l’hôpital proprement-dit. Cet incident n’a pas
    produit de blessés, ni de victimes. Rappelons qu’en janvier, également à
    Bucarest, un incendie a ravagé un immeuble de l’Institut national de maladies
    infectieuses « Matei Balş », un autre hôpital consacré exclusivement
    aux malades de covid. Une tragédie similaire a eu lieu en novembre à l’hôpital
    des urgences de Piatra Neamt, dans le nord-est. Les deux incendies ont fait de nombreuses
    victimes.

    Roquettes – Les premiers éléments du premier système lance-roquette multiple à longue portée HIMARS de l’armée roumaine seront acheminés vers le siège du 81 bataillon de missiles « Maior Gheorghe Sontu », de Focsani dans le sud-est du pays. C’est la première unité des Forces terrestres roumaines à être doté de cet armement. Ces équipements sont déjà arrivés au port de Constanta, à la Mer noire ce week-end. Rappelons qu’il y a deux ans, la Roumanie a acheté à la compagnie américaine Lockheed Martin trois systèmes d’artillerie basés sur les roquettes sol-sol à longue portée HIMARS, pour quelque 1,5 milliards de dollars.

    UE – Russie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu participe aujourd’hui à Bruxelles à une réunion de ses homologues des Etats membres de l’UE pour analyser les rapports entre l’UE et la Russie. Selon le ministère roumain des AE, les relations entre les deux côtés connaissent un moment d’inflexion et les européens ont besoin d’unité, afin de maintenir la crédibilité de l’Union en tant qu’acteur sur la scène internationale. Suite à l’expulsion ce février de trois diplomates européens de Russie, justement lors d’une visite officielle en ce pays par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, le ministre Aurescu plaidera pour l’adoption de nouvelles mesures restrictives contre Moscou et accentuera le besoin d’adopter un engagement politique plus solide avec les états ex-soviétiques membres du partenariat à l’est dont la République de Moldova. Avant la réunion, Bogdan Aurescu participera aux côtés de ses homologues européens à une réunion informelle avec des représentants de l’équipe de l’opposant russe, Alexei Navalnîi. Samedi, Navalnîi, principal opposant politique du Kremlin s’est vu infliger deux peines : l’une de deux ans et demi de prison ferme dans un dossier de fraude, « fabriqué à des buts politiques », selon lui et l’autre une amende de 9.500 euros pour avoir « diffamé » un vétéran de la Deuxième guerre mondiale dans l’une de ses vidéos.

    Tennis
    La joueuse roumaine de foot, Simona Halep est descendue d’une place jusqu’en
    3e position dans le classement mondial des joueuses professionnelles
    de tennis, rendu public ce lundi. La
    deuxième position est désormais occupée par la japonaise, Naomi Osaka, qui a
    remporté samedi le trophée de l’Open d’Australie. Rappelons-le, Halep a été éliminée
    dans les quarts de finale de cette première tournée du Grand Chelem.
    L’Australienne Ashleigh Barty est toujours en première position du classement
    WTA. Patricia Ţig, Sorana Cîrstea, Irina Begu et Ana Bogdan sont les autres
    roumaines figurant parmi les cent première meilleures joueuses de tennis au
    monde.

    Météo
    Températures plutôt élevées pour cette période de l’année en Roumanie, mais
    surtout en montagne, où le ciel est plutôt bleu. Le mercure des thermomètres va
    de 6 à 16 degrés. 2 degrés en ce moment
    dans la Capitale.

  • 30.01.2021

    30.01.2021

    Incendie – Procureurs, policiers criminalistes et spécialistes en explosions ont relancé aujourd’hui l’enquête
    sur les lieux de l’incendie meurtrier qui a ravagé vendredi matin un immeuble de
    l’Institut Mate Bals de Bucarest, principal hôpital roumain engagé dans la
    lutte contre la Covid 19.. Plusieurs médecins sont actuellement auditionnés au siège de la police de la capitale. L’hôpital soignait exclusivement des malades de Covid 19. L’incendie a tué cinq d’entre eux. Plusieurs salons ont brûlé et tout l’immeuble a été endommagé par la fumée. Une centaine de malades ont été évacués vers d’autres hôpitaux. Un dossier pour homicide involontaire a déjà été ouvert. Les représentants de l’Institut Matei Bals affirment que les autorisations et les avis de l’hôpital étaient en règle et qu’ils offriront tout leur appui pour soutenir l’enquête qui est déjà en cours, afin d’élucider les causes du désastre. Il faut réformer le système sanitaire et faire des investissements dans l’infrastructure du domaine, pour que des tragédies similaires ne se produisent, ont déclaré le président Klaus Iohannis et le premier ministre Florin Cîtu. Le président du PSD, d’opposition, Marcel Ciolacu, s’est déclaré choqué et révolté du fait que le gouvernement n’avait rien fait pour empêcher que la tragédie de Piatra Neamt ne se reproduise. Rappelons-le, novembre dernier 10 malades sont décédés dans un incendie similaire produit à l’hôpital des urgences de Piatra Neamt. Plusieurs dizaines de personnes ont protesté vendredi dans la soirée devant l’Institut Matei Bals, un des hôpitaux les mieux financés de Roumanie alors qu’une vingtaine d’ONGs ont appelé à la transparence après cette nouvelle tragédie.

    Vaccination – La deuxième tranche de plus de 21 mille doses de vaccin Moderna devrait arriver aujourd’hui à Bucarest, fait savoir le Comité national de coordination des activités relatives à la vaccination contre la Covid 19. Les sérums seront ensuite distribués à travers le pays. Pour l’instant, la Roumanie utilise exclusivement le vaccin produit par Pfizer-BioNTech. Les experts rappellent que les deux variantes sont très similaires. Leur efficacité est à peu près identique – 95% dans le cas de Pfizer et 94,1% dans le cas de Moderna. Les deux utilisent la technologie de l’ARN messager. Le ministre roumain de la Santé, Vlad Voiculescu a déclaré que la Roumanie disposait de moins de doses que nécessaires, et que pour cette raison plusieurs programmations ont été ajournées. Le responsable roumain a également dit qu’à partir de la semaine prochaine des sanctions seront appliquées à ceux qui vaccinent des personnes qui n’auraient pas le droit durant cette étape de la campagne nationale d’immunisation. Jusqu’ici, plus de 550 mille personnes ont été vaccinées.

    OCDE – La Roumanie a fait des progrès importants dans le processus d’adhésion à l’Organisation de coopération et de développement économique et compte toujours sur l’appui de la France, a déclaré le ministre roumain des finances, Alexandru Nazare. Il s’est entretenu vendredi via téléconférence avec son homologue français Bruno Le Maire sur les perspectives de l’économie européenne en 2021 ainsi que sur l’état de la mise en place du Plan National de Redressement et de Résilience. Le ministre français des Finances a accepté l’invitation de l’homologue roumain de faire une visite de travail à Bucarest, une fois les restrictions de voyage provoquées par la pandémie de Covid 19 seraient levées.

    Covid dans le monde – L’agence européenne du médicament a autorisé l’utilisation du vaccin anti-covid produit par la compagnie britannique-suédoise Astra Zeneca, qui est pourtant au centre d’un scandale lié à la baisse des livraisons de sérums à l’UE, situation qui a affecté les campagnes d’immunisation dans plusieurs pays européens. Afin de s’assurer que la production est distribuée conformément aux contrats, l’Union a décidé d’introduire un mécanisme de vérification des exportations des vaccins fabriquées sur le territoire des Etats membres. Par ailleurs, plusieurs Etats européens, dont la France, l’Allemagne et la République Tchèque ont annoncé le durcissement des restrictions aux frontières à cause des inquiétudes liées aux nouvelles variantes de coronavirus. Le gouvernement allemand interdit à partir d’aujourd’hui l’accès de la majorité des voyageurs en provenance du Royaume Uni, d’Irlande, du Portugal, du Brésil et d’Afrique du Sud. Et c’est également à partir d’aujourd’hui que les autorités de Prague interdisent la plupart des entrées non-essentielles. Pour sa part, la France ferme les frontières aux voyageurs de l’extérieur de l’UE, alors que ceux de l’espace communautaire sont tenus à produire le résultat négatif d’un test de dépistage de la Covid.

    Rome – Le président italien Sergio Mattarella a donné vendredi soir quatre jours aux partis de la coalition au pouvoir pour entamer des négociations en vue de la constitution d’un nouveau gouvernement, après la démission du premier ministre Giuseppe Conte. Celui-ci a été contraint à démissionner mardi, deux semaines après le retrait de la coalition gouvernementale de l’ex premier ministre Matteo Renzi et de son petit parti VIva Italia, indispensable pourtant à la création d’une majorité parlementaire. Giuseppe Conte gère toujours le gouvernement en pleine pandémie de Covid 19 qui a fait plus de 87 mille morts et provoqué une récession profonde. L’actuelle crise politique met en question la capacité de l’Italie de gérer la pandémie et mettre en application un plan de relance de près de 223 milliards d’euros qui doit être présenté à Bruxelles avant le 30 avril.

    Météo – Temps particulièrement doux pour cette période de l’année partout en Roumanie. Sure l’ouest, le centre et le nord il pleut alors qu’en montagne les précipitations sont mixtes et il neige sur les crêtes. Les maxima de la journée vont de 3 à 13 degrés. 6 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Une nouvelle tragédie frappe le système sanitaire roumain

    Une nouvelle tragédie frappe le système sanitaire roumain

    Les tragédies s’enchaînent
    dans les hôpitaux roumains, comme si la pression de la pandémie ne suffisait
    pas déjà. En novembre dernier, lorsque la Roumanie rapportait chaque jour quelque
    10 000 cas de contamination au coronavirus, l’unité de soins intensifs de l’Hôpital
    départemental des urgences de Piatra Neamţ (nord-est) a été frappée par un
    incendie dévastateur qui a fait 10 victimes parmi les patients. Après cet incident,
    les équipes des Directions de santé publique et de l’Inspection générale pour
    les situations d’urgence ont démarré des contrôles dans tous les services de
    réanimation du pays pour s’assurer du bon fonctionnement des équipements
    médicaux. On a découvert ainsi qu’il existe des départements où aucun hôpital
    ne dispose d’avis de sécurité incendie. A ce moment-là, un syndicat des
    salariés du système médical mettait en garde contre le fait que la tragédie de
    Piatra Neamţ pouvait se répéter n’importe où en Roumanie, à n’importe quel
    moment, vu l’ancienneté des équipements et le fait que le personnel médical est
    surchargé, voire épuisé.








    Et voilà que ce
    vendredi, un nouvel incendie s’est déclaré à Bucarest, à l’Institut national de
    maladies infectieuses Matei Balş, établissement médical d’élite, en première
    ligne de la lutte contre la pandémie, qui accueille des malades de Covid-19 en
    état moyen à sévère ou critique. Plusieurs patients en sont tombés victimes. D’autres
    ont été évacués d’urgence et transférés à d’autres hôpitaux, dont l’Institut de
    pneumo-phtisiologie « Marius Nasta » de Bucarest. Sa directrice, Beatrice
    Malher, a déclaré pour la Radio publique que les investissements dans l’infrastructure
    médicale étaient obligatoires et devaient être faits dans les plus brefs
    délais.






    Son avis est partagé
    par le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu. Il affirme toutefois que la
    responsabilité de démarrer un tel processus revient au manager d’un hôpital :
    « Avant de parler de changements majeurs dans le système sanitaire, il faut avoir
    un management qui fasse son travail à tous les niveaux. Oui, souvent il est
    nécessaire d’avoir un financement qui peut provenir de plusieurs sources. Or,
    la plupart des fois, c’est au manager d’un hôpital de s’en occuper. On ne
    devrait pas se perdre dans des questions de politique sanitaire générale. En
    fait, un bâtiment ne prend pas feu à cause du système, mais à cause du fait que
    certaines normes n’ont pas été respectées et parce que certains investissements
    n’ont pas été réalisés ou ont été mal faits. »






    Le sénateur social
    – démocrate (d’opposition) et ancien directeur de l’Institut Matei Bals, le Pr
    Adrian Streinu Cercel, assure que tous les avis dont dispose cet établissement
    médical sont conformes. Le bâtiment touché par l’incendie est ancien, mais il
    avait été modernisé y compris en ce qui concerne l’approvisionnement en oxygène,
    a-t-il précisé.






    Pour sa part, la
    presse bucarestoise a dressé l’inventaire des incidents similaires qui se sont
    produits dans les hôpitaux roumains, trouvant pas mal de cas. Le plus grave a
    eu lieu en août 2010, lorsque l’unité de soins intensifs d’une grande maternité
    de Bucarest a pris feu, causant la mort de 5 nouveau-nés. (Trad. Valentina
    Beleavski)

  • De nouvelles mesures avant la campagne de vaccination contre la Covid.

    De nouvelles mesures avant la campagne de vaccination contre la Covid.

    Une année après l’apparition d’un nouveau coronavirus qui a provoqué une immense crise sanitaire et économique dans le monde, le vaccin est une première raison de croire que le virus peut vraiment être vaincu. C’est la dernière ligne droite des préparatifs de la campagne de vaccination en Roumanie, où le nombre des personnes infectées depuis février est de presque 600.000.

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé les normes d’autorisation, de mise en place et de fonctionnement des centres de vaccination. Ce qui plus est, des fonds ont été alloués à cette opération et les autorités ont décidé d’impliquer dans la campagne deux autres ministères, qui épauleront le ministère de la Santé. Ecoutons le ministre roumain de la Santé, Nelu Tataru. « Le but est de créer le cadre législatif pour que tant le ministère de la défense, par les institutions subordonnées, que le ministère de l’Intérieur par les institutions qu’il coordonne, puissent réaliser les activités prévues par la loi. C’est par le biais d’un ordre commun que ces normes ont été approuvées. On a également approuvé les fonds nécessaires au fonctionnement des centres de vaccination, l’argent provenant des budgets des institutions et des ministères impliqués. »

    Nelu Tataru a ajouté que le ministère de la Santé se verra allouer davantage d’argent afin de refaire ses stocks de médicaments et de traitement pour les personnes dépistées positives à l’infection au SARS Cov-2. Le comité national de coordination des activités de vaccination contre la Covid 19 a annoncé qu’un premier lot, dit « symbolique », de doses de vaccin sera utilisé pour immuniser le personnel médical de 10 hôpitaux de première ligne. Le Comité envisage de recevoir le vaccin durant entre le 26 et le 31 décembre, vu que l’agence européenne du médicament a avancé la date du 23 décembre comme date probable pour la délivrance du permis de commercialisation du vaccin contre la Covid 19. Pour la première étape, en janvier, la Roumanie devrait recevoir quelque 600 mille doses de vaccin.

    Le centre national de stockage se trouve à Bucarest, où la majorité des doses devraient arriver avant d’être redistribuées dans des centres régionaux. Ces centres se trouvent à l’hôpital militaire de Timisoara, dans l’ouest, l’hôpital militaire de Brasov, dans le centre, mais aussi dans de centres similaires à Cluj, dans le centre-ouest, à Iasi, dans le nord-est, à Constanta, dans le sud-est et à Craiova dans le sud. C’est à partir de ces centres de stockage régionaux que les vaccins seront distribués d’une manière centralisée dans les centres d’immunisations de chaque département.

    L’Organisation mondiale de la Santé met pourtant en garde que les personnes vaccinées contre le coronavirus devrait continuer à porter des masques et à respecter la distanciation physique. Même s’il existe des preuves scientifiques selon lesquelles un vaccin peut prévenir la Covid 19, il n’est pas tout à fait clair s’il prévient toute infection au nouveau coronavirus, sont d’avis les experts de l’OMS.

  • 15.11.2020

    15.11.2020

    Incendie – Le premier ministre roumain Ludovic Orban a eu ce dimanche une réunion de travail avec le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela et le secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, Raed Arafat. Les autorités ont décidé que des équipes mixtes de la Direction de la santé publique et de l’Inspection générale pour les situations d’urgence démarrent lundi des contrôles dans toutes les unités de soins intensifs au niveau national pour vérifier les installations et les conditions de mise en service du matériel médical. La réunion a eu lieu après la tragédie survenue samedi soir à l’hôpital départemental des urgences de Piatra Neamţ (est). Dix patients atteints de Covid-19 sont morts dans l’incendie qui s’est déclaré dans le service de soins intensifs de cet l’hôpital. Sept autres personnes, dont le médecin de garde, ont été grièvement blessées. Six blessés ont été transportés samedi soir à l’hôpital modulaire de Lețcani, tandis que le médecin qui a subi de graves brûlures en tentant de sauver ses patients a été transféré ce dimanche dans un hôpital de Bruxelles, pour recevoir du traitement spécialisé. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, considère que la responsabilité pour la tragédie de Piatra Neamţ était collective car, dit-il « nous avons accepté pendant 30 ans de vivre dans une telle situation médicale ». Le président Klaus Iohannis, le premier ministre Ludovic Orban et le chef de l’opposition sociale-démocrate, Marcel Ciolacu, se sont dits choqués et attristés par l’événement tragique et ont pointé du doigt l’état précaire du système de santé roumain. Le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine a prié pour les victimes de l’incendie. Une équipe formée de procureurs du Parquet général, de policiers et de spécialistes des investigations incendie a ouvert aujourd’hui une enquête pour déterminer les causes de cet événement tragique. L’enquête est menée par le procureur Marius Iacob du Parquet général, qui s’est occupé dans le passé des enquêtes sur les incendies du club Colectiv et de la maternité Giuleşti, de Bucarest.



    Coronavirus – En Roumanie, 7.096
    nouveaux cas d’infections au nouveau coronavirus ont été signalés ces dernières
    24 heures, portant à 360.281 le nombre
    total de contaminations, indique le Groupe de communication stratégique.113
    décès associés au Covid – 19 ont été enregistrés en 24 heures, le bilan total
    s’alourdissant à 8926 morts.1.169 personnes sont hospitalisées aux soins intensifs.
    La Roumanie n’a plus de
    zone verte en termes d’infections au nouveau coronavirus, après que le seuil de
    1,5 cas de Covid-19 pour mille habitants par rapport aux 14 derniers jours, a
    été dépassé, samedi, dans le comté de Vrancea (est), le seul à avoir affiché
    jusque là un taux d’incidence plus faible. En raison de ce contexte
    épidémiologique, l’état d’alerte a été prolongé jusqu’à mi-décembre.


    La Nuit des musées – En Roumanie, l’édition de cette année de la Nuit des musées s’est déroulée samedi, avec des visites de jour, dans des conditions adaptées à la pandémie de Covid-19 et avec de nombreux événements organisés sur Internet. Plus de 60 musées et opérateurs culturels de toute la Roumanie se sont inscrits pour célébrer cet événement européen, généralement organisé en mai. En 2020, sur fond de crise sanitaire, la Nuit des musées a été reportée à la mi-novembre. Les musées et les espaces culturels ont organisé des activités interactives sur les réseaux sociaux et sur leurs propres sites Internet. Les projets hors ligne ont été adaptés aux nouvelles mesures gouvernementales concernant les activités publiques et aux restrictions nocturnes de circulation. Initiée il y a 16 ans par le ministère français de la Culture, la Nuit des musées est parrainée par le Conseil de l’Europe, par l’UNESCO et par le Conseil international des musées.



    Moldova En République de Moldova, le deuxième tour des élections présidentielles a lieu aujourd’hui. L’ancien premier ministre Maia Sandu, représentante de lélectorat pro-européen et qui a remporté le premier tour des élections en novembre, affronte le président sortant pro-russe Igor Dodon, soutenu par le Parti socialiste. Les 2.000 bureaux de vote fermeront à 21h. Les citoyens moldaves de létranger ont à leur disposition plus de 139 sections, dont 13 en Roumanie. Le scrutin présidentiel a lieu au bout dune campagne électorale dure, marquée par de nombreuses déclarations et accusations que se sont adressé les deux candidats à la fonction suprême. Durant cette campagne, le président sortant Igor Dodon a exhorté ses partisans à des manifestations post-électorales s’il était nécessaire de défendre sa victoire. Quant à Maia Sandu, elle a évoqué la nécessité du changement et de la lutte contre la corruption.



    Football – Le match de l’équipe de Roumanie de football avec la Norvège, prévu ce soir à Bucarest en Ligue des Nations, a été annulé par l’UEFA. La décision a été prise après que l’équipe invitée n’a pu se déplacer en raison d’un cas de coronavirus, peut-on lire sur le site officiel de la Fédération roumaine de football. Selon cette dernière, les conséquences de lannulation du match seront établies par la commission disciplinaire de lorganisme continental. Les Roumains disputeront le dernier match de la compétition le 18 novembre, à Belfast, contre l’équipe nationale d’Irlande du Nord. Ces matches comptent pour le classement de la FIFA, déterminant pour le tirage au sort des groupes préliminaires de la Coupe du monde 2022.



    Météo – Le temps est assez chaud pour la mi-novembre. Le ciel est variable et les températures maximales sont comprises entre 6° et 14°. Il faisait 13° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • La lutte contre les pandémies au fil du temps

    La lutte contre les pandémies au fil du temps

    Les épidémies et les pandémies ont depuis toujours jalonné l’histoire de l’humanité. Et les hommes les ont de tous temps combattus de la meilleure manière qu’ils le pouvaient, en fonction des connaissances et des moyens dont ils disposaient à leur époque. Les communautés ont souvent fait preuve de solidarité, et se sont mobilisées pour les combattre ensemble, en faisant fi des barrières culturelles et politiques, des barrières nationales et ethniques. Dans les pays roumains, il n’en fut pas autrement.

    Au 19e siècle déjà, l’observance de la quarantaine, l’emploi de premiers médicaments, et l’intervention résolue des pouvoirs publics ont montré pour la première fois leur efficacité, aidant grandement à l’extinction des épidémies.Ainsi, en ce début du 19e siècle, l’espace roumain se voyait frapper par la peste, maladie terriblement crainte à l’époque, maladie des agglomérations urbaines en particulier. Et les mesures prises à l’occasion pour tenter de l’endiguer seraient aujourd’hui perçues pour le moins répressives, ce qui n’empêche pas qu’elles se soient, avec le recul du temps, avérées correctes. L’historien Sorin Grigoruţă, de l’Institut d’histoire « A. D. Xenopol » de Iaşi, est auteur d’un livre sur la peste de l’époque et sur ses effets. Ecoutons-le : « Une fois que les autorités avaient compris que les agglomérations humaines constituaient un facteur aggravant, elles ont tout mis en œuvre pour réduire le contact interhumain. L’activité des cours et des tribunaux a été suspendue, tout comme les cours scolaires, alors que les portes des églises et des cafés ont été fermées. L’on observe également une diminution des activités commerciales et l’instauration d’un couvre-feu. En 1785, le voïvode ordonne la fermeture des cafés, mais il reste toujours possible de prendre son café à la fenêtre du café. Par ailleurs, le couvre-feu, en vigueur pendant la nuit a aussi été instauré parce que c’était pendant la nuit que les malades et les corps des décédés étaient évacués hors la ville. La vue de ces transports pouvait avoir un effet démoralisateur sur la population, il valait donc mieux lui éviter le spectacle. »

    Le confinement n’a pas manqué à l’appel des moyens mis en place par les pouvoirs publics de l’époque pour endiguer la pandémie. Sorin Grigoruţă :« Le confinement visait tout d’abord les maisons occupées par les malades. Ils étaient, les malades mais aussi leur famille et les cohabitants sains mais toujours supects, carrément emmurés dans leurs propres maisons. C’était une pratique barbare, néanmoins largement répandue dans toute l’Europe de ces temps. Et puis, si au bout d’une certaine période l’on constatait qu’il y avait des survivants, tant mieux, on les délivrait, sinon, tant pis. L’autre procédure, moins barbare, et qui avait cours à l’époque, était de faire évacuer la maison où un cas avait été déclaré, d’évacuer tout le monde donc, malades ou bien portants pêle-mêle, et de désinfecter la demeure. Il pouvait s’agir juste de la nettoyer, la laver et l’aérer, mais cela pouvait aller jusqu’à la destruction de la demeure infestée, et le plus souvent cela se faisait par les flammes. »

    Mais la méthode qui s’est avérée la plus efficace pour combattre la peste a été l’instauration de la quarantaine. Le port italien de Ragusa fut la première cité européenne à adopter la méthode. Ainsi se fait-il que tout navire en provenance d’Orient devait rester appareillé au large pendant 40 jours, avant de pouvoir accoster dans le port. L’essai, concluant, mit la puce à l’oreille aux autres ports et cités européens. Aussi, à l’intérieur du continent, le bien connu cordon sanitaire autrichien, organisé sur le modèle d’une frontière militarisée, avait aussi fait ses preuves pendant longtemps. Sorin Grigoruţă : « Même si ces mesures ne ciblaient pas spécifiquement le virus en tant que tel, mais plutôt l’isolement des suspects et des malades déclarés, elles se sont révélées efficaces dans la guerre qu’elles menaient contre la pandémie. Alors ces mesures ont été étendues, ciblant les suspects, soit les voyageurs en provenance des régions suspectes, qu’il s’agisse des régions qui faisaient partie du territoire national, ou des contrées lointaines. En parallèle, il avait été instauré un système d’attestations, certifiant le niveau de sécurité sanitaire de la localité de départ du voyageur. Dans la même veine, à l’entrée des villes ou des villages ont été fondés les lazarets, soit des endroits où les voyageurs devaient demeurer en isolement une certaine période, avant d’avoir le droit de pénétrer dans la ville. »

    L’historienne Delia Bălăican de la Bibliothèque de l’Académie roumaine, qui avait étudié l’épidémie de typhus exanthématique déroulée durant la Première guerre mondiale, passe en revue les mesures d’exception introduites pour l’endiguer par les autorités de l’époque. Delia Bălăican : « Une équipe comptant pas moins de 150 ingénieurs s’est mis à ériger un système de baraquements censés servir au confinement des personnes atteintes. Les baraques étaient en bois, formant une sorte d’hôpital de campagne, et qui était censé accueillir, pêle-mêle, les malades des deux sexes et de tous âges, qu’ils soient civils ou militaires. Voyez-vous, les villageois logeaient à l’époque dans des sortes de cabanes mal aérées et dans lesquelles la lumière du soleil avait du mal à pénétrer. L’absence d’aération et l’humidité abondante qui caractérisaient ces abris créaient les conditions propices pour l’apparition du virus. Alors, une fois ces baraques érigées, les malades ont pu être évacués de leurs maisons, et ces dernières stérilisées. Des campagnes de désinfection ont été menées tambour battant. L’on mit l’accent sur l’importance de l’hygiène personnelle, sur celle des vêtements et des objets intimes. Des maisons des malades, l’on brûlait tout ce que l’on ne pouvait pas désinfecter ou passer dans des fours spéciaux. D’autres objets se sont retrouvé plonger dans du mazout, ou frotté à l’aide du vinaigre ».

    Le professeur Călin Cotoi observe l’autorité renforcée de l’Etat roumain suite au rôle accru endossé par ce dernier lors de l’épidémie de choléra qui avait ravagé les principautés roumaines en 1830. Călin Cotoi : « L’Etat roumain instaure des lazarets au long de la rivière Prut et surtout au long du Danube. Les commerçants entraient d’emblée en quarantaine, une quarantaine strictement observée et surveillées par les autorités. Seulement, cela a vite fait de provoquer une véritable crise économique, car les rentrées fournies par le commerce des céréales constituaient l’essence qui faisait tourner l’économie roumaine de l’époque, et l’essentiel des rentrées fiscales publiques. L’on observe donc déjà à l’époque cette tension, devenue encore plus manifeste de nos jours, entre, d’une part, la liberté du commerce et puis, d’autre part, le risque représenté par la pandémie. Pour moi, il s’agit là d’une crise fondatrice de l’Etat roumain moderne, de la Roumanie qui était en train de naître ».

    Les mesures prises pour endiguer ou stopper l’épidémie, aussi critiquées qu’elles ont pu être, ont néanmoins eu le don de sauver l’humanité du pire, en période de crise sanitaire. Et puis, force est de constater que le sens des responsabilités impose souvent, qu’on le veuille ou non, des décisions impopulaires. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Les hôpitaux se préparent à recevoir plus de personnes contaminées

    Les hôpitaux se préparent à recevoir plus de personnes contaminées

    A l’heure où la Roumanie se confronte à une augmentation
    inquiétante des cas de Covid-19, les autorités locales s’activent de leur mieux
    pour accroître le nombre de places disponibles aussi bien dans les services de
    soins intensifs que dans les hôpitaux censés accueillir les personnes détectées
    positives. Partout où cela devient possible, des établissements sanitaires sont
    convertis en sections Covid. C’est le cas d’un hôpital modulaire militaire érigé
    dans la cour de l’Institut de gériatrie « Ana Aslan » de Bucarest qui
    met à la disposition des personnes contaminées 167 lits dont 23 réservés aux services
    de soins intensifs et 56 aux malades souffrant d’une forme légère. 30
    conteneurs médicaux censés accueillir des patients et 16 conteneurs sanitaires
    dotés de cabines de douche et de toilettes fonctionnent à l’heure actuelle dans
    la cour de l’Institut Ana Aslan. A tout cela s’ajoutent plusieurs tentes accueillant
    64 lits destinés aux patients atteints de formes légères et modérées de la
    maladie. Une zone-tampon dotée de 24 lits a été créée afin de permettre
    l’isolement des personnes en attente des résultats des tests de dépistage.

    Par
    ailleurs, dix cadres sanitaires de Bucarest ont été détachés à l’Hôpital Elias
    de la capitale afin de rendre opérationnelle l’unité de soins intensifs d’une
    structure modulaire érigée dans la cour de l’établissement par une organisation
    non gouvernementale. L’hôpital a été construit grâce à des dons de plus de 250
    000 personnes et des parrainages avec différentes entreprises.

    Dans la ville de Targu Mures, au centre du pays, la
    capacité des soins intensifs d’un hôpital modulaire construit auprès de
    l’Université de Médecine augmentera de 20 places. Aménagée début mai, à
    l’intérieur de la Salle Polyvalente du campus universitaire, cette structure
    était destinée dans un premier temps à soigner des patients atteints d’une
    forme modérée de la maladie. A Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie,
    l’hôpital de remise en forme physique sera de nouveau converti en unité de soins Covid après la
    hausse du nombre de cas de contamination. Avec une capacité de 400 places, cette
    structure dispose déjà d’un système de surveillance épidémiologique et de
    personnel soignant expérimenté. Parallèlement, les autorités locales ont décidé
    d’accroitre de 11 lits la capacité des soins intensifs de l’Hôpital local de
    maladies contagieuses.

    A l’autre bout de la Roumanie, à Mangalia, sur la côte
    roumaine de la mer Noire, l’Hôpital municipal a ouvert ses portes aux personnes
    atteintes de Covid-19 et a mis à leur disposition 36 places au total. En
    revanche, cette structure sanitaire soignera uniquement les asymptomatiques ou
    ceux atteins d’une forme légère. Depuis la semaine dernière, l’Hôpital Avram Iancu d’Oradea,
    appartenant au Ministère de l’Intérieur, et bénéficiant de 164 lits au total
    est converti temporairement en structure Covid.

    A Harghita, dans le centre, les
    autorités locales ont décidé d’installer une nouvelle structure modulaire de 30
    places près des bâtiments de l’Hôpital départemental des Urgences afin
    d’anticiper une possible recrudescence des cas.
    A Iasi, dans l’est, l’Hôpital pour les maladies contagieuses sera épaulé
    dans sa lutte contre le Covid par l’Hôpital militaire de la ville, qui mettra à
    la disposition des personnes contaminées 28 lits. Le personnel soignant de Iasi
    appelle les gens à respecter les mesures mises en place par les autorités, à
    bien comprendre les risques et à prendre le virus au sérieux. (trad. Ioana Stancescu)



  • 05.06.2020 (mise à jour)

    05.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus
    en Roumanie
    – Dans le pays, on a dépassé la barre des 20.000 cas d’infection au nouveau coronavirus.
    Sur ce chiffre, plus 14.000 personnes ont guéri et plus de 1.300 sont décédées. Quant aux
    Roumains de la diaspora, les chiffres de vendredi font état d’environ 3.000 personnes
    testés positives et 114 décès. Le ministre de la
    Santé Nelu Tataru a réaffirmé que le masque de protection demeurait obligatoire
    dans les lieux publics fermés et les transports en commun. Il a également
    déclaré que les mesures de prévention contre le coronavirus devaient être
    maintenues jusqu’à ce qu’il n’y ait pas plus de transmission communautaire du virus.








    Médecine – Trois hôpitaux
    de Roumanie prennent part à l’essai clinique « Solidarity » lancé par
    l’Organisation mondiale de la santé pour trouver un traitement efficace contre
    la Covid-19. Il s’agit de trois établissements de Bucarest : l’Hôpital central
    militaire, l’Institut de maladies infectieuses « Matei Balş » et l’Hôpital de maladies infectieuses
    « Victor Babeş ».
    Le programme est coordonné en Roumanie par le médecin Alexandru Rafila, un réputé
    spécialiste roumain en microbiologie. Pendant l’étude, seront comparées quatre
    options thérapeutiques, déjà utilisées et considérées sûres et efficaces. Les
    patients seront choisis de manière aléatoire, tout en prenant en compte leur âge
    et leurs pathologies associées. Selon l’OMS, cet essai vise à déterminer
    rapidement si l’un de ces quatre médicaments permet de ralentir la progression
    de la maladie ou d’améliorer les chances de survie pour ensuite le recommander
    au niveau international comme traitement spécifique de la Covid-19.




    Rapatriements – 155 ressortissants roumains,
    trois citoyens espagnols et un citoyen moldave se trouvant en Espagne sont arrivés
    vendredi en Roumanie à bord d’un avion TAROM spécialement affrété. Le ministère
    des Affaires étrangères a fait savoir que parmi les Roumains rapatriés il y avait
    des personnes se trouvant dans l’impossibilité de prolonger leur séjour en Espagne.
    L’occasion pour le ministère de Bucarest de demander aux citoyens roumains de consulter
    les conseils aux voyageurs sur leur site internet et sur les sites des ambassades
    et consulats roumains, et ce, avant de partir à l’étranger.


    Environnement – La Roumanie est confrontée à de
    graves problèmes environnementaux et il faut agir de façon décidée pour lutter
    contre la pollution, les défrichements illégaux et la pollution par les déchets
    – avertit le président Klaus Iohannis dans un message rendu publique ce
    vendredi, pour la Journée mondiale de l’environnement. Les priorités du
    chef de l’Etat : préserver les forêts séculaires, les espèces en voie de
    disparition et les habitats spécifiques à la Roumanie. Pour ce faire, estime-t-il,
    il faut des stratégies efficaces et une législation cohérente, il faut gérer
    les ressources naturelles de manière responsable et soutenir les industries et
    l’économie vertes.








    Météo – En Roumanie, le temps reste chaud
    pour cette date, voire très chaud dans le sud du pays. Des averses orageuses et
    du vent sont possibles dans l’ouest, le nord-ouest, le centre et en montagne. Dans
    les 24 prochaines heures, les températures maximales iront de 22 à 31°C.

  • Direction militaire pour un hôpital en quarantaine

    Direction militaire pour un hôpital en quarantaine


    L’hôpital départemental de Suceava, dans le nord de la
    Roumanie, est devenu un des points faibles de la Roumanie, suite à la montée en
    flèche des cas de contamination au nouveau coronavirus tant parmi ses patients
    que parmi le personnel soignant. En raison d’un management déficitaire, cet
    hôpital, dans lequel des dizaines de millions d’euros avaient été investis, a compté
    parmi les premiers à être frappé par la crise sanitaire, plusieurs dizaines de
    personnes y ayant déjà perdu la vie. Son manager par intérim, nommé à peine une
    semaine avant le désastre, a tout de suite présenté sa démission, alors que les
    autorités de Bucarest ont décidé que l’hôpital soit désormais dirigé par un médecin
    militaire.






    En occupant officiellement son poste, le docteur colonel
    Daniel Ionuţ Derioiu a déclaré :
    « On procédera à la réorganisation de l’ensemble du personnel travaillant
    à l’Hôpital départemental de Suceava et à une évaluation de la situation dans laquelle
    il se trouve. A l’heure actualle, aucune section ne connaît le nombre exact des
    malades, des personnes se trouvant en confinement à domicile, ni le nombre précis
    du personnel actif. On comprend bien que les gens ont peur, mais il faut savoir
    sur qui on peut compter. Dans un premier temps, on fera venir du personnel
    soignant de Iasi, dont la cheffe du Service de réanimation qui jettera les
    bases nécessaires pour redémarrer l’activité d’anesthésie et de thérapie
    intensive à l’hôpital de Suceava, on fera venir aussi un nouveau médecin épidémiologiste.
    »






    A son tour, le président
    Klaus Iohannis a assuré que les conditions existent pour que le personnel
    médical de cet hôpital revienne travailler en toute sécurité et confiance,
    surtout que plusieurs établissements sanitaires du pays, dont celui-ci, viennent
    d’être dotés d’équipements de protection et de médicaments spécifiques.






    Le chef de l’Etat a appelé les médecins qui souhaitaient
    démissionner à reprendre le travail : « Il y a des médicaments, il y a
    des équipements de protection, il y a des procédures. Je m’adresse principalement
    aux médecins et au personnel soignant de l’Hôpital de Suceava. Je vous en prie,
    reprenez le travail, soignez les malades, respectez les procédures. On compte
    sur vous. »






    Les médecins qui entrent en contact direct avec les
    patients atteints par le COVID-19 sont confrontés à une situation de stress
    majeur, a renchéri le président. Il a donc demandé à l’Exécutif de trouver rapidement
    une solution pour allouer un bonus mensuel de 500 euros de fonds européens à cette
    catégorie de personnel médical.






    Par ailleurs, vu le nombre important de décès causés par le COVID-19 jusqu’ici, la ville de Suceava et 8 communes avoisinantes
    ont été placées en quarantaine en début de semaine, par décret militaire. C’est
    le plus grand foyer de coronavirus du pays, alors que la période de la propagation
    de l’épidémie est loin d’être terminée, a averti de son côté le ministre de la
    Santé, Nelu Tătaru. Malgré cette
    mesure et les restrictions mises en place, on voit encore de nombreuses
    personnes dans la rue, a-t-il constaté. C’est pourquoi il a été décidé de « militariser
    » l’hôpital départemental de Suceava. Afin de le remettre en service au plus vite,
    les autorités ont de nouveau fait appel à l’armée, pour faire la désinfection
    de l’hôpital et des alentours. En même temps, une équipe de spécialistes
    militaires doit opérer une désinfection dans la zone de Suceava à compter de ce
    vendredi. (Trad. Valentina Beleavski)



  • Les soignants roumains en première ligne

    Les soignants roumains en première ligne

    A l’heure actuelle, le nombre de patients contaminés au Covid-19 que la Roumanie recense est beaucoup plus bas qu’en Espagne, en France, aux Pays-Bas ou en Allemagne. Les experts de Bucarest pensent que le pic sera atteint vers la fin avril, ce qui pousse les autorités à adopter des mesures censées préparer le système médical à relever de nouveaux défis. La Roumanie s’est donc engagée dans une course contre la montre et un paquet supplémentaire de normes a été annoncé dimanche soir. Conformément à ces nouvelles décisions, tout le corps médical — personnel sanitaire professionnel, auxiliaire ou encore internes – sera obligé de suivre les instructions et de se déplacer là où il y aura besoin sans pouvoir refuser le détachement temporaire dans d’autres établissements de soins et même dans d’autres villes, a annoncé le secrétaire d’Etat Raed Arafat, chef du Département pour les Situations d’urgence. Et lui de préciser que les hôpitaux ne pourront pas refuser l’hospitalisation des patients en invoquant la confirmation ou l’infirmation d’une infection au coronavirus. Autrement dit, le personnel soignant est obligé de prendre en charge tous les cas. Raed Arafat :


    « Refuser l’hospitalisation à une personne nécessitant une prise en charge médicale aura une incidence pénale. Et je voudrais signaler aux managers des hôpitaux, aux chefs de services hospitaliers et aux médecins qui effectuent les gardes qu’ils n’ont pas le droit de refuser l’hospitalisation d’un patient sous prétexte de ne pas savoir s’il est atteint ou pas de la Covid-19. »


    D’autre part, les autorités roumaines envisagent un dépistage massif de la population, selon le docteur Alexandru Rafila, à la tête de la Société roumaine de Microbiologie :


    « Le fait que d’une semaine à l’autre, la Roumanie arrive à doubler sa capacité de dépistage est un aspect positif et j’espère que d’ici quelques semaines, 10000 Roumains soient testés chaque jour. »


    Parmi les mesures adoptées par les responsables roumains pour contrecarrer une potentielle situation dramatique figure l’arrivée sur Bucarest, à bord d’un avion C-17 Globemaster III appartenant aux forces otaniennes, d’un deuxième transport de 100.000 combinaisons de protection que la Roumanie a achetées auprès de la Corée du Sud. Notons aussi le fait que depuis samedi, l’hôpital de campagne mis en place par l’Armée roumaine près de l’Institut de gériatrie Ana Aslan de Bucarest est fonctionnel. Considéré comme une section extérieure de l’Hôpital militaire de Bucarest, cet établissement n’est pas le seul construit dernièrement par la Roumanie pour lutter contre la pandémie. Un établissement temporaire de soins est bâti en ce moment à Constanta afin de fonctionner comme une section extérieure de celle des maladies contagieuses de l’Hôpital militaire de cette ville-port à la mer Noire. Enfin, disons que depuis dimanche, la Roumanie a lancé la production interne de masques de protection ; selon les autorités, cela permettra au pays de se doter de 150.000 masques par jour. (trad. Ioana Stancescu)


  • 28.03.2020 (mise à jour)

    28.03.2020 (mise à jour)

    Hôpital – Le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre Ludovic Orban ont visité samedi l’hôpital militaire de campagne mis en place à l’intérieur d’un institut de santé près de Bucarest. Cet hôpital comporte entre autres une unité de tri, un laboratoire, une unité de radiologie, de stérilisation et une zone de décontamination. Il a déjà fonctionné en tant que section extérieure pour les maladies infectieuses lors de la lutte contre le virus Ebola et a été utilisé dans les exercices de l’OTAN « Saber Guardian 19 » et « Vigorous Warrior 19 », soit le plus grand exercice médical organisé jusqu’ici par l’Alliance et qui s’est déroulé l’année dernière en Roumanie. « La Roumanie est prête à faire face aussi bien que possible à cette épidémie » a déclaré à cette occasion le chef de l’Etat roumain. Cette crise se prolongera et s’aggravera, a-t-il encore précisé. Les autorités feront un contrôle stricte de l’ensemble du système sanitaire roumain et prendront toutes les mesures afin de le rendre capable de relever tout défi, que ce soit une épidémie ou un désastre naturel. Le président a à nouveau exhorté la population à respecter les mesures prises afin de lutter contre l’épidémie, d’évite le contact physique et de respecter toutes les normes d’hygiène.



    Coronavirus en Roumanie – Selon le dernier bilan 1452 cas de contamination au coronavirus ont été confirmés jusqu’ici, en Roumanie. En même temps 139 malades ont guéri et ont pu quitter l’hôpital. 11 Roumains sont décédés à l’étranger à cause du coronavirus, la plupart en Italie. Selon un nouvel algorithme de dépistage présenté par l’Institut national de santé publique, en premier lieu on va tester les personnes présentant des symptômes de maladie et ayant voyagé à l’étranger, les contacts proches symptomatiques des cas confirmés, le personnel médical symptomatique et les cas de pneumonie sans autre étiologie, c’est valable pour toutes les catégories d’âge et pour tous les hôpitaux. Par ailleurs, tous les parcs de Bucarest sont fermés à compter de ce samedi, soit une mesure supplémentaire décidée par la municipalité afin de limiter la circulation des gens dans une tentative d’arrêter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Des restrictions de circulation durant la journée et la nuit ont été imposées en Roumanie, qui est en état d’urgence depuis presque deux semaines.



    FMI – L’économie globale a déjà plongé dans la récession à cause de la pandémie de coronavirus et une crise de proportions est à attendre, mettent en garde les institutions financières. Dans ce contexte, la Banque Mondiale et le FMI annoncent des injections massives de capital et demandent aux créditeurs de trouver des mesures pour soutenir premièrement les pays pauvres, qui sont submergés par les dettes et incapables de faire face à la lutte contre le coronavirus. La cheffe du FMI, Kristalina Georgieva, a également averti que la plupart de ces pays dépendront des créditeurs pour pouvoir orienter leurs ressources, déjà limitées, vers la lutte contre la pandémie. Les discussions sont déjà en cours avec le groupe des G20 des grandes économies mondiales. A son avis, les économies émergentes auraient besoin d’au moins 2500 milliards de dollars pour résister face à la crise. Le FMI est prêt à mobiliser toute sa capacité de crédit, de 1000 milliards de dollars et collabore étroitement avec la Banque Modiale et avec d’autres institutions financières internationales, mais les difficultés sont énormes, a encore ajouté la cheffe du FMI, Kristalina Georgieva.



    Equipements – Une aéronef du ministère roumain de la Défense a ramené samedi un 2e transport de matériels médicaux depuis la Corée du Sud. Le transport a été assuré dans le cadre du taux de vol accordé à la Roumanie, en tant qu’Etat membre de l’Unité multinationale de transport stratégique, informe le ministère. Il s’agissait de 100.000 costumes de protection rachetés par l’Etat roumain dans le cadre des efforts de lutter contre la pandémie de coronavirus. En 2008, la Roumanie a signé en tant que membre fondateur le Mémorandum d’entente pour la constitution de l’Unité multinationale de transport stratégique, aux côtés de 9 Etats membres de l’OTAN et deux pays membres du Partenariat pour la Paix.



    Rapatriement – 365 ressortissants roumains se trouvant temporairement en Italie sont revenus en Roumanie vendredi soir, rapatriés depuis Venise à l’aide de deux vols du type charter d’une compagnie aérienne privée, a fait savoir la diplomatie de Bucarest. Le ministère roumain des AE et celui des Transports poursuivent les démarches afin de faciliter le rapatriement des Roumains non résidants, travailleurs saisonniers, affectés par la limitation sévère des activités économiques ou se trouvant dans une situation spéciale dans des pays tels l’Italie. Bucarest réitère son appel aux citoyens Roumains d’éviter tout déplacement à l’étranger s’il cela n’est pas absolument essentiel et demande aussi aux Roumains établis à l’étranger de respecter strictement les recommandations des autorités de leurs pays d’accueil. Le ministère roumain des AE souligne aussi que les déplacements vers la Roumanie ne sont pas recommandés en cette période, vu les restrictions imposées par les pays de transit, mais aussi compte tenu du fait qu’ils sont un facteur de plus de la propagation de l’infection au coronavirus, pouvant mettre en danger la situation de leurs proches.





    Météo – La météo change en Roumanie. Dans les 24 prochaines heures le ciel sera plutôt couvert et l’on attend des précipitations sur le nord, le nord-est et le centre. Il neigera en montagne, surtout en altitude. Le vent sera plus fort sur l’ouest, le sud – ouest et puis sur le sud-est et sur les sommets des montagnes. Les températures maximales ne dépasseront pas les 14 degrés.

  • 28.03.2020

    28.03.2020

    Coronavirus en Roumanie – Tous les parcs de Bucarest sont fermés à compter de ce samedi, soit une mesure supplémentaire décidée par la municipalité afin de limiter la circulation des gens dans une tentative d’arrêter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Des restrictions de circulation durant la journée et la nuit ont été imposées en Roumanie, qui est en état d’urgence depuis presque deux semaines. Selon le dernier bilan 1452 cas de contamination ont été confirmés jusqu’ici, dont 29 décès, 3 rapportés ce samedi. En même temps 139 malades ont guéri et ont pu quitter l’hôpital. 11 Roumains sont décédés à l’étranger à cause du coronavirus, la plupart en Italie. Selon un nouvel algorithme de dépistage présenté par l’Institut national de santé publique, en premier lieu on va tester les personnes présentant des symptômes de maladie et ayant voyagé à l’étranger, les contacts proches symptomatiques des cas confirmés, le personnel médical symptomatique et les cas de pneumonie sans autre étiologie, c’est valable pour toutes les catégories d’âge et pour tous les hôpitaux.

    Hôpital – Le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre Ludovic Orban ont visité samedi l’hôpital militaire de campagne mis en place à l’intérieur d’un institut de santé près de Bucarest. Cet hôpital comporte entre autres une unité de tri, un laboratoire, une unité de radiologie, de stérilisation et une zone de décontamination. Il a déjà fonctionné en tant que section extérieure pour les maladies infectieuses lors de la lutte contre le virus Ebola et a été utilisé dans les exercices de l’OTAN « Saber Guardian 19 » et « Vigorous Warrior 19 », soit le plus grand exercice médical organisé jusqu’ici par l’Alliance et qui s’est déroulé l’année dernière en Roumanie.

    Equipements – Une aéronef du ministère roumain de la Défense a ramené samedi un 2e transport de matériels médicaux depuis la Corée du Sud. Le transport a été assuré dans le cadre du taux de vol accordé à la Roumanie, en tant qu’Etat membre de l’Unité multinationale de transport stratégique, informe le ministère. Il s’agissait de 100.000 costumes de protection rachetés par l’Etat roumain dans le cadre des efforts de lutter contre la pandémie de coronavirus. En 2008, la Roumanie a signé en tant que membre fondateur le Mémorandum d’entente pour la constitution de l’Unité multinationale de transport stratégique, aux côtés de 9 Etats membres de l’OTAN et deux pays membres du Partenariat pour la Paix.

    Rapatriement – 365 Roumains se trouvant temporairement en Italie sont revenus au pays vendredi soir, rapatriés depuis Venise à l’aide de deux vols du type charter d’une compagnie aérienne privée, a fait savoir la diplomatie de Bucarest. Le ministère roumain des AE et celui des Transports poursuivent les démarches afin de faciliter le rapatriement des Roumains non résidants, travailleurs saisonniers, affectés par la limitation sévère des activités économiques ou se trouvant dans une situation spéciale dans des pays tels l’Italie. Bucarest réitère son appel aux citoyens Roumains d’éviter tout déplacement à l’étranger s’il cela n’est pas absolument essentiel et demande aussi aux Roumains établis à l’étranger de respecter strictement les recommandations des autorités de leurs pays d’accueil. Le ministère roumain des AE souligne aussi que les déplacements vers la Roumanie ne sont pas recommandés en cette période, vu les restrictions imposées par les pays de transit, mais aussi compte tenu du fait qu’ils sont un facteur de plus de la propagation de l’infection au coronavirus, pouvant mettre en danger la situation de leurs proches.

    Déficit – Au cours des deux premiers mois de cette année, le déficit budgétaire de la Roumanie a dépassé les 8 milliards de lei (1,65 milliards d’euros), soit environ 0,7% du PIB, a fait savoir le ministère des Finances de Bucarest. Ces chiffres incluent le premier mois de lutte contre le coronavirus. Dans la période similaire de 2019, le déficit budgétaire du pays était considérablement plus réduit, tournant autour des 5,2 milliards de lei. Cette année, les dépenses ont doublé, étant utilisées pour les investissements à hauteur de 3,2 milliards de lei, de même les dépenses concernant le personnel ont augmenté de 10%.

    Heure de la planète – Ce samedi à 20h30, heure de Bucarest, a lieu l’Heure de la Planète, soit le plus grand mouvement environnemental volontaire de l’histoire. Cette année, les événements sont prévus en ligne, en raison de la pandémie de coronavirus. Des artistes roumains ont rejoint le mouvement international afin de venir en aides aux personnes isolées à domicile. On n’est pas seuls dans la lutte pour la protection de la nature, on n’est pas seuls en cette période difficile, quelles que soient les frontières géographiques et quel que soit le fuseau horaire, c’est le message qu’ils souhaitent transmettre.

    Heure d’été – Dans la nuit de samedi à dimanche, la Roumanie passe à l’heure d’été. Par conséquent les 3h de la nuit deviendront 4h, et ce dimanche sera la journée la plus courte de l’année. Pendant l’été& la différence entre l’heure officielle de la Roumanie et le temps universel sera de 3 heures. Le passage à l’heure d’hiver aura lieu le dernier weekend d’octobre, lorsque les montres reculeront d’une heure. Rappelons-le, la Commission européenne a proposé de renoncer à ce changement horaire en Europe, offrant la possibilité aux Etats membres d’opter pour une seule variante. Les pays qui opteront pour maintenir l’heure d’été feront le dernier changement horaire fin mars 2021, ceux qui préféreront l’heure d’hiver, feront le dernier changement fin octobre 2021.

    Météo – En Roumanie il fait plus chaud que la normale saisonnière ce weekend, Le ciel est temporairement couvert sur le sud, le centre et l’est, ainsi que sur le relief. Le vent est un peu plus fort en montagne et sur le sud-est. Les températures maximales iront de 10 à 20 degrés. 17 degrés et une belle journée de printemps à Bucarest.

  • 31.12.2019 (mise à jour)

    31.12.2019 (mise à jour)

    Vœux – « 2019 a été lannée de la victoire de la démocratie et de limplication civique, lorsque nous avons montré à tous que nous sommes une nation unie autour de valeurs et didéaux communs », affirmait le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, dans son message pour le Nouvel an. Le chef de lEtat a exprimé sa confiance quen cette nouvelle année, les Roumains continueront dêtre animés par le rêve dune Roumanie meilleure. Il a exhorté à construire, avec solidarité et espoir, une Roumanie normale, le pays qui devient vraiment le chez soi pour tous les Roumains, où quils se trouvent. « Nous entrons dans une nouvelle année et une nouvelle décennie, et je souhaite que cela soit le début dune période de normalité et de démocratie réelle pour la Roumanie », affirmait, dans son message pour le Nouvel an, le premier ministre Ludovic Orban. Il a exhorté les Roumains à regarder ce quils laissent derrière eux comme un modèle de ce quils doivent faire pour vraiment accomplir le rêve de liberté, démocratie et prospérité qui les a mobilisés voici 30 ans contre le totalitarisme. « Nous accueillons le Nouvel an avec espoir et confiance en la voie que nous avons choisie, étant de nouveau dans la grande famille européenne et des partenaires appréciés par lAlliance de lAtlantique Nord », ajoutait le chef du cabinet de Bucarest dans ses vœux pour la Nouvelle année. A son tour, Marcel Ciolacu, président de la Chambre des députés et chef par intérim du PSD, affirme dans son message que « 2020 sera lannée de la bataille pour les droits de chaque Roumain » et que pas un effort ne sera de trop pour bloquer ce quil appelle « les abus, les illégalités, lincompétence et lamateurisme de lactuelle gouvernance ».

    Hôpital – Les
    autorités roumaines continuent leur enquête et les vérifications dans le cas de
    l’incident à l’Hôpital Floreasca de Bucarest – le plus grand hôpital des
    urgences de Roumanie. L’Autorité roumaine de gestion de la qualité dans la
    Santé a suspendu lundi l’accréditation de fonctionnement de l’Hôpital
    Floreasca. Cette décision a été prise vu que l’hôpital n’a pas rapporté dans un
    délai de 24 heures un incident lors duquel une patiente de 66 ans a brûlé
    pendant une intervention chirurgicale. La femme est décédée, alors que le
    Service Homicides de la Police de la Capitale fait des investigations pour
    homicide involontaire. Il existe aussi une enquête du Collège des médecins, et
    le Corps de contrôle du ministère de la Santé procède à des vérifications dont
    les conclusions seront présentées la semaine prochaine. En parallèle, l’hôpital
    doit remédier aux carences qui ont favorisé cet état de choses. L’accréditation
    de fonctionnement de l’Hôpital Floreasca a été suspendue, toutefois
    l’établissement fonctionne normalement.


    Emplois – LInspection générale de limmigration peut délivrer en 2020 des permis de travail sur le territoire de la Roumanie pour 30.000 ressortissants étrangers nouvellement admis. Le nombre de ces permis est similaire à celui de 2019. Cette année, les employeurs ont sollicité des avis pour plus de 750 fonctions occupationnelles, allant des opérateurs de machines et installations jusquaux fonctionnaires supérieurs. La plupart des citoyens étrangers présents sur le marché roumain de lemploi proviennent de pays tels que Vietnam, Népal, Inde, République de Moldova et Sri Lanka.



    Télévision – Le ministère roumain des Affaires étrangères a pris acte du fait quaux termes dune décision du Conseil de lAudiovisuel de République de Moldova, la chaîne de télévision TVR Moldova se verra accorder une fréquence à couverture nationale, ce qui permettra la diffusion numérique de ses programmes sur lensemble du territoire. La diplomatie roumaine rappelle quelle a déployé des efforts importants et continus pour que la TVR Moldova, qui est une chaîne de la télévision publique roumaine, regagne la fréquence démission nationale qui lui avait été retirée abusivement en 2017 par le gouvernement communiste philo russe au pouvoir à Chisinau à cette époque-là. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest estime donc que la décision de lAutorité de régulation dans le domaine de laudiovisuel peut être considérée comme étant une mesure de réparation. La diplomatie roumaine exprime sa conviction que ladite décision contribuera à renforcer les liens de la République de Moldova avec lUE et à améliorer laccès des citoyens moldaves à une information correcte et impartiale dans lespace européen.



    Météo – Le premier jour de 2020 apportera des températures autour des normales de saison. Le ciel sera variable, et des précipitations faibles seront signalées sous forme de chutes de neige en montagne et de giboulées dans lest du pays. Les maximales iront de -1 à 8°.