Tag: infections

  • Nouveaux appels au respect des règles

    Nouveaux appels au respect des règles

    Les médecins roumains ont à nouveau appelé la population à respecter les règles sanitaires, après une recrudescence des cas d’infection au nouveau coronavirus. Plusieurs chefs d’hôpitaux ont averti que les établissements qu’ils dirigent commençaient à se remplir et qu’il y avait de moins en moins de places dans les unités de soins intensifs. Ils ont également déploré le fait que le personnel spécialisé était insuffisant et généralement très fatigué après des mois d’activité ininterrompue dans la lutte contre la pandémie. Les médecins rejettent catégoriquement les différentes théories de la conspiration véhiculées dans la société et soulignent que la Covid est une maladie tout à fait réelle et très dangereuse.

    Le médecin Virgil Musta, coordinateur de l’Hôpital des maladies infectieuses Victor Babes de Timisoara (ouest), affirme que l’apparition de nombreux nouveaux foyers était la conséquence du non-respect des gestes-barrières : « Nous souhaitons être libres et c’est une bonne chose. C’est très bien de pouvoir nous déplacer à nouveau, mais si nous ne sommes pas responsables et conscients de cette situation, nous verrons, peu à peu, une hausse du nombre des cas et d’autres pays qui voient cette recrudescence en Roumanie bloqueront notre accès sur leur territoire. C’est dommage qu’après trois mois de sacrifices, avec des résultats positifs, nous assistions à une augmentation du nombre des cas sévères et du nombre de décès, une évolution qui détruit en fait tout ce que nous avons bâti jusqu’ici. J’espère pourtant que notre communauté comprendra qu’il est important de respecter les trois règles d’or : le port du masque, la distanciation sociale et l’hygiène des mains, qui en fait ne sont pas des mesures très difficiles et auxquelles nous devrons probablement nous habituer afin d’éviter de contracter le Covid-19 et non seulement, parce que d’autres défis similaires peuvent survenir », a déclaré Virgil Musta.

    Le relâchement est venu trop tôt et cela pourrait nous couter cher, c’est aussi le message des médecins de Brasov, dans le centre du pays, un des comtés les plus touchés ces derniers temps. Ils affirment que la population semble ne pas comprendre l’ampleur du danger que constitue le nouveau coronavirus, ni le fait que la situation est très sérieuse. Andreea Moldovan, directrice médicale de l’Hôpital des maladies infectieuses de cette ville, avertit que les médecins gèrent de plus en plus difficilement le grand nombre de malades, surtout qu’il n’y a plus beaucoup de places dans les hôpitaux de la région pour soigner les malades de Covid-19. Même si dans le cas des enfants les signes cliniques ne sont pas aussi graves et imprédictibles que dans le cas des adultes, certains cas peuvent s’avérer difficiles à traiter et peuvent donner lieu à des séquelles, met en garde Andreea Moldovan.

    Le virus est tout à fait réel, il n’a pas de couleur politique, il ne peut pas être interdit par loi et ne disparaît pas par la simple négation de son existence, a également averti jeudi, le président roumain Klaus Iohannis, qui a appelé de nouveau les Roumains à faire preuve de responsabilité. Pour sa part, le premier ministre Ludovic Orban a demandé aux institutions de contrôle de se mobiliser pour vérifier le respect des mesures de prévention de la propagation du nouveau coronavirus et sanctionner tous ceux qui les ignorent. (Eugen Coroianu)

  • 06.07.2020 (mise à jour)

    06.07.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie -
    250 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus ont été rapportés lundi en
    Roumanie, portant le nombre total des contaminations depuis le début de la
    pandémie à 29.223 personnes. Parmi elles, quelque 21.400 ont guéri, alors que
    1768 patients ont perdu la vie. En ce moment 227 patients reçoivent des soins
    intensifs. Le ministre de la Santé, Nelu Tataru a annoncé que le gouvernement
    avait approuvé un projet de loi instituant des mesures d’hygiène et sanitaires
    pour des situations spéciales à risque épidémiologique ou biologique, un tel
    acte normatif étant nécessaire pour mieux gérer et contrôler la pandémie. Cette
    loi a été créée dans le contexte où la Cour Constitutionnelle de Roumanie a
    décidé que le confinement, la quarantaine et l’hospitalisation obligatoire ne pouvaient pas être décidés par ordre
    ministériel comme ce fut le cas jusqu’ici en Roumanie, mais par la loi. De même
    le ministre Nelu Tataru a appelé la population à respecter les règles
    sanitaires et le personnel médical à expliquer aux malades leur situation et
    les effets de l’infection au nouveau coronavirus. Il a également dit que le
    report des mesures de relâchement qui devaient entrer en vigueur à partir du 1er
    juillet a été déterminé par la hausse du nombre de cas d’infections ces trois
    dernières semaines.

    Unifarm – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban s’est rendu lundi devant le plénum de la Chambre des députés pour s’exprimer au sujet de l’achat de masques de protection opéré par la compagnie d’Etat Unifarm durant l’état d’urgence. Le directeur suspendu d’Unifarm, Adrian Ionel, est accusé par les procureurs anticorruption de prise de pots de vin. Pour sa part, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré devant les députés que le sujet en question n’avait rien à faire avec son activité. Il a accusé le Parti Social-Démocrate, d’opposition, de tenter de créer un lien entre son cabinet et une société d’Etat visée par une enquête. Par ailleurs, le premier ministre a aussi expliqué que les managers de certains hôpitaux ont été changés pour avoir fait preuve de grave irresponsabilité et que personne n’avait imposé que des acquisitions soient faites en dehors des procédures légales. Ludovic Orban espère que la Commission d’enquête parlementaire éclaircira le sujet des acquisitions mises en cause. De son côté, le chef par intérim des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu, a accusé le gouvernement de ne pas représenter les intérêts des citoyens, mais de sa clientèle politique. Par conséquent, son parti déposera une motion de censure contre le gouvernement. Rappelons-le, le mois dernier, le directeur d’Unifarm a été placé sous contrôle judiciaire. Selon les procureurs il aurait demandé un pot de vin de 750 mille euros pour attribuer un contrat de marché public visant l’achat de masques et de combinaisons de protection. La Direction Nationale Anticorruption a également dévoilé le fait que M Adrian Ionel occupait ces fonctions illégalement depuis 2016.

    Touristes – Le ministère des AE de Bucarest poursuit le dialogue avec les autorités d’Athènes afin de réduire les temps d’attente des touristes roumains qui entrent en Grèce depuis la Bulgarie par le poste-frontière de Kulata – Promachonas. En même temps, le ministère avertit les Roumains que les autorités grecques peuvent changer à tout moment et sans avis préalable les conditions d’entrée sur leur territoire, en fonction du nombre des cas d’infection au coronavirus. Selon le consulat général de la Roumanie à Salonique, la file d’automobiles au point de frontière de Kulata s’étalait lundi sur environ 3 km, le temps d’attente étant d’une heure et demi.

    DNA – Le procureur en chef de la Direction Nationale Anticorruption (DNA), Crin Bologa, a tenu lundi un discours lors d’une audition publique organisée par le PE en visioconférence. L’occasion pour M Bologa de présenter la perspective de la Roumanie sur l’investigation des fraudes aux fonds européens, mentionnant le fait que, même s’il est un organe d’enquête administratifs, les données et les informations que l’OLAF fournit à l’enquête pénale contribuent à réduire le temps d’investigation et à accroître l’efficacité des poursuites pénales. Entre 2012 et 2018 la DNA a reçu 84 recommandations de la part d’OLAF dont 25 ont été valorisées dans des dossiers pénaux déférés à la justice, ce qui compte pour 30% du total.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le temps sera instable sur la plupart du territoire de la Roumanie. On attend du ciel couvert, des pluies à verse et des phénomènes orageux, ainsi que des chutes de grêle. Les températures maximales iront de 17 à 35 degrés/

  • 06.07.2020

    06.07.2020

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, les chiffres les plus récents rapportés par le Groupe de Communication stratégique font état de quelque 29.000 infections au nouveau coronavirus. La plupart des cas ont été enregistrés au département de Suceava, dans le nord-est et à Bucarest. Sur les personnes dépitées positives plus de 20 mille ont été déclarées guéries et ont quitté les hôpitaux. Jusqu’ici 1750 personnes sont décédées en Roumanie à cause du coronavirus. Le ministre de la Santé, Nelu Tataru a annoncé que le projet de loi qui remplit les demandes de la Cour Constitutionnelle pour ce qui est de l’institution de mesures de quarantaine et d’isolement des personnes infectées était prêt et serait mis à l’ordre du jour de la réunion du gouvernement d’aujourd’hui. A son avis, le nouveau projet respectera les recommandations de la Cour Constitutionnelle et présentera des définitions plus claires pour plusieurs expressions médicales. Les juges de la Cour ont décidé que les mesures telles l’isolement, la quarantaine et l’hospitalisation obligatoires ne pouvaient pas être décidées uniquement sur l’ordre du ministre. Nelu Tataru a appelé la population à respecter les règles sanitaires et le personnel médical à expliquer aux malades leur situation et les effets de l’infection au nouveau coronavirus. Il a également dit que le report des mesures de relâchement qui devaient entrer en vigueur à partir du 1er juillet a été déterminé par la hausse du nombre de cas d’infections ces trois dernières semaines.

    Unifarm – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban se rend aujourd’hui devant le plénum de la Chambre des députés pour s’exprimer au sujet de l’achat de masques de protection opéré par la compagnie d’Etat Unifarm durant l’état d’urgence. Il répondra aux accusations visant les liens entre l’exécutif libéral et le directeur suspendu d’Unifarm, Adrian Ionel accusé par les procureurs anticorruption de prise de pots de vin. La plus importante force politique de l’opposition, le PSD, demande si la prolongation de l’état d’urgence n’a été demandée par le gouvernement afin de justifier le port du masque et par conséquent d’encourager les ventes de masques en grande quantité et à des prix jugés exagérés. Le premier ministre déclare ne pas avoir des informations sur le déroulement chez Unifarm de procédures illégales, mais la tentative de relier le gouvernement à cette compagnie et à des actes présumés de corruption n’était qu’une manipulation. Le premier ministre sera invité aussi aux auditions au sein de la Commission parlementaires d’enquête sur les achats déroulés durant l’état d’urgence. Le mois dernier, le directeur d’Unifarm a été placé sous contrôle judiciaire. Selon les procureurs il aurait demandé un pot de vin de 750 mille euros pour attribuer un contrat de marché public visant l’achat de masques et de combinaisons de protection. La DNA a également dévoilé le fait que M Ionel occupait ces fonctions illégalement depuis 2016.

    Examens – En Roumanie 141 lycéens en Terminale participent à une session spéciale de l’examen de Baccalauréat, qui commence aujourd’hui. Selon les chiffres transmis aux inspections scolaires, dans neuf départements, les épreuves écrites ne seront pas organisées. Cette session spéciale commence par l’épreuve écrite de roumain et s’achève jeudi par l’épreuve écrite de langue et littérature maternelle pour les lycées des minorités nationales, alors que les premiers résultats seront publiés vendredi. Le taux de réussite à la session juin-juillet de l’examen national de baccalauréat après la solution des contestations a été de 64,5%. De nombreux jeunes peuvent désormais s’inscrire aux universités qui organisent des sessions d’admission, dont certaines enligne Parmi les critères de sélection figurent les moyennes des quatre années de lycée et la note au baccalauréat.

    Météo – Températures élevées en Roumanie avec un indicateur d’inconfort thermique accentué notamment dans le sud et le sud-est. Des épisodes d’instabilité accentuée sont possibles sur une grande partie du territoire, avec des orages, des pluies à verse, des chutes de grêle. Les quantités d’eau dépasseront par endroits les 40 litres/mètre carré. Les températures vont de 27 à 36 degrés sur le sud. 33 degrés et du soleil à Bucarest.

  • 26.06.2020

    26.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – Les dernières statistiques en date font état de plus de 25.500 cas d’infection au nouveau coronavirus en Roumanie depuis le début de la pandémie. C’est au département de Suceava (nord-est) et à Bucarest que l’on recense le plu grand nombre de malades. Plus de 18.200 patients ont guéri, alors que 1579 personnes sont décédées à cause du coronavirus. Plus de 400 nouveaux cas ont été rapportés en 24 heures, ces deux derniers jours, soin un nombre record des deux derniers mois. Pour ce qui est de la diaspora, 4700 Roumains établis à l’étranger ont été testés positifs, la plupart se trouvant en Italie, en Allemagne et en Espagne. Parmi eux 115 sont décédés. Dans ce contexte, le premier ministre Ludovic Orban a exigé une mobilisation supplémentaire de la part des autorités qui devraient aussi procéder à davantage de contrôles. Vu qu’il existe de politiciens qui mettent en cause le danger de la pandémie, l’actuelle campagne d’information publique doit persuader les citoyens à respecter les gestes barrières et les normes de protection. Le premier ministre a aussi demandé aux institutions de l’Etat de vérifier sur le terrain si ces normes sont respectées.

    Elections – Le cabinet de Bucarest a approuvé le projet de loi qui fixe la date des élections locales. Celles-ci auront lieu le 27 septembre prochain. De son côté, le premier ministre libéral, Ludovic Orban s’est dit persuadé que d’ici septembre, la propagation du nouveau coronavirus allait diminuer et que le scrutin pourrait être organisé dans les conditions requises. Par contre, la campagne électorale sera atypique, a-t-il encore précisé, dans le sens où les assemblées publiques et les meetings seront évités, les candidats devant privilégier le milieu en ligne. Prévues initialement en début de cet été, les élections locales ont été reportées en raison de la pandémie, alors que les mandats des maires et des conseillers ont été prolongés de 6 mois.

    Traite humaine – Le ministère roumain de l’Intérieur a pris acte du rapport du Département d’Etat américain sur la prévention et la lutte contre la traite de personnes en 2019 et il œuvre constamment afin de diminuer ce phénomène, de sorte que l’évaluation de cette année soit positive. C’est ce qu’a déclaré vendredi le ministre roumain de l’Intérieur, Marcel Vela. La Roumanie figure toujours sur la liste de suivi des Etats-Unis en le domaine, alors que le gouvernement de Bucarest ne remplit pas les standards minimes nécessaires pour éradiquer la traite de personnes, constate le rapport publié jeudi par le Département d’Etat américain. L’année dernière, durant le mandat de l’ancien gouvernement social-démocrate, les efforts de lutter contre la traite humaine avaient diminué, le nombre des poursuites pénales lancées et des condamnations pour cette infraction a baissé, alors que les soins accordés aux victimes ont été déficitaires, constate encore le rapport, cité par l’ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman. Il a précisé que les Etats-Unis s’étaient engagés à fournir toutes les ressources pour aider la Roumanie à éradiquer ce phénomène et a appelé le Parlement de Bucarest à commencer à collaborer avec le gouvernement pour améliorer la législation du domaine.

    Drapeau – Ce vendredi c’est la Journée du Drapeau National en Roumanie, marquée par des cérémonies militaires et religieuses, mais aussi par des manifestations culturelles. Le 26 juin 1848, le gouvernement révolutionnaire de Bucarest décidait par son premier décret, que le tricolore bleu-jaune-rouge était le drapeau national roumain. Dans un message transmis à cette occasion, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, affirme que le drapeau est le symbole de l’identité et de l’unité nationale des Roumains. A son tour, le ministre roumain de la Défene, Nicolae Ciuca, a déclaré que « les militaires roumains se trouvant dans des théâtres d’opérations et dans des missions internationales, par leur exceptionnel exemple de dévotion, professionnalisme et courage, faisaient en sorte que le Tricolore roumain soit connu et apprécié dans le monde entier. »

    Rapatriements – 187 ressortissants roumains et 4 citoyens britanniques sont revenus en Roumanie, a fait savoir le ministère roumain des AE. Cette démarche s’inscrit dans les efforts de faciliter le retour au pays des Roumains se trouvant à l’étranger et qui ont été affectés par les restrictions de voyage imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Ces personnes ne pouvaient pas non plus prolonger leur séjour à l’étranger. Une course aérienne spéciale aller-retour entre Bucarest et Londres a été organisée par une compagnie aérienne privée. Cela a permis également à 38 Roumains et à un Bulgare de se déplacer au Royaume Uni.

    Inondations – En Roumanie, des dizaines de personnes ont été évacuées de manière préventive au département de Botosani (nord), courant le risque d’une crue venant depuis l’Ukraine voisine, la zone étant en alerte maximale. Les hydrologues ont placé en vigilance rouge d’ici à minuit la rivière de Prut dont le niveau ne cesse de croître, alors que les autorités ont mobilisé de nombreuses équipes d’intervention. Un camp pour les sinistrés a été aménagé et des digues artificielles ont été construites. Une autre alerte rouge aux inondations concerne en ce moment la rivière de Jiu, au département de Hunedoara (centre). Des zones courant le même risque existent en fait partout dans le pays, plusieurs rivières roumaines étant placées en alerte jaune ou orange aux inondations. En revanche, c’est pour la première fois ces dernières semaines qu’il n’y a aucune alerte aux orages. Cette année, les personnes affectées par les inondations recevront de dédommagements de la part de l’Etat.

    Météo – Ce vendredi, le temps est instable, mais il fait chaud en Roumanie, alors que la moitié du territoire est sous la pluie. Les maxima de la journée iront de 25 à 32 degrés. 31 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • The state of the COVID-19 pandemic in Romania

    The state of the COVID-19 pandemic in Romania

    When the pandemic started, it took 3 months for it to reach one million cases, now we see this number reached in 8 days, the World Health Organisation warned. The number of COVID 19 infections worldwide exceeds 9 million, the death toll is in the hundreds of thousands, and infection rates reach new peaks at the same time in several large countries. Equally disturbing is the fact that new outbreaks are reported in countries where restrictions have been eased.



    This is the case with Romania, where healthcare minister Nelu Tătaru says the number of new cases has gone up, with substantial community spread. Four months after the first COVID 19 case was reported in Romania, the country reports over 24,000 cases and more than 1,500 deaths.



    For about 2 weeks, a daily infection rate of 200-300 cases has been reported. Nearly 6% of the tests run over the weekend, for example, turned out positive, a proportion not seen since early May.



    And a growing number of hospitals announce they can no longer receive patients. In order to free up space, the authorities have decided that coronavirus patients with few or no symptoms will be hospitalized for only 10 days, followed by a 14-day home isolation period under supervision by the family doctor. The announcement was made by minister Nelu Tătaru in an interview to a private TV channel:



    Nelu Tătaru: “On the 7th day we will run a test, and if it comes out negative the patient is discharged on the 10th day. If however the test is positive, but the patient has not had any symptoms for at least 3 days, that patient will also go home, and self-isolate for up to 14 days under the supervision of their family doctor. We cannot send an asymptomatic patient home on the first day, because we cannot be sure of how serious the disease will be in that person.



    The health minister also added that, in case the situation in the country worsens, the authorities consider introducing restrictions in certain areas.



    Meanwhile, on Monday 5 other countries were included in the list of so-called “green states, no longer subject to quarantine requirements for travelers coming into Romania. The 5 states are Finland, Italy, Estonia, Ireland and France. Flights to and from these countries may be resumed, the National Committee for Emergency Situations decided.



    As of June 15, quarantine requirements are also lifted for travelers coming into Romania from 17 countries: Austria, Bulgaria, the Czech Republic, Cyprus, Croatia, Switzerland Germany, Greece, Iceland, Latvia, Liechtenstein, Lithuania, Malta, Norway, Slovakia, Slovenia and Hungary, with flights to and from these states resumed.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Reported COVID-19 infections for Romania, on the rise

    Reported COVID-19 infections for Romania, on the rise

    There
    has been a significant rise in the number of COVID-19 cases reported for
    Romania in the last week. Since the pandemic outbreak, the number of infections
    has exceeded 23,000 all told. Deaths are reported on a daily basis, while 1,500
    people, or thereabouts, have died so far because of the COVID-19 infection. More
    than two thirds of the individuals who have tested positive for the virus have
    recovered and have been discharged from hospital. President Klaus Iohannis has
    voiced his concern because of the rising number of infections. Iohannis made a
    countrywide appeal to the population to comply with the sanitary safety
    measures.


    Klaus Iohannis:


    Dear Romanians, please beware the virus. Simple measures have remained
    in place, very commonsensical and extremely important. The mask, it protects
    you, also protecting those around you. The distance will have to be maintained
    everywhere, wherever it is possible. The hygiene of the hands is very important.


    In
    another development, Klaus Iohannis made it clear that imposing the
    restrictions for a second time around was not desirable since longer term, the
    set target was the revitalization of the economy. Iohannis described as
    extremely appropriate and fair the measures the Government took during the
    pandemic. Moreover, the decision to declare the state of emergency was taken in
    due time.


    In
    another move, Healthcare Minister Nelu Tataru told Radio Romania that the
    recent increase in the number of infections has occurred in the wake of several
    relaxation measures, and is in no way surprising.

    Nelu Tataru:


    For these three relaxation phases, a gradual increase is expected and
    not an exponential one, which is happening already, since concurrently, we
    have those ministerial orders whereby a set of regulations has been put in
    place, for the proper progress and functioning of activities. As long as we
    comply with those regulations, we can say the progress is favorable, even if a
    slight increase has been reported for the new cases, yet all in all the
    progress is favorable and we have in mind the date of July 1 as the beginning of
    a new phase of relaxation.


    According
    to epidemiologists, such a progress comes as something natural after
    relaxation, and for the summer months, the number of cases is expected to be on the wane. Specialists have also specified that the wave that’s expected this
    coming autumn could be weaker than the one we had in spring, and that because
    part of the population will have already been immunized against the virus in a
    natural way. Epidemiologists went on to say it was not the set of relaxation
    measures that has led up to an increase in infections, but flouting the
    regulations. MD Adriana Pistol here is the president of the COVID-19
    Clinical and epidemiological management Commission.

    Adriana Pistol:


    It is a signal for the population at large, people really need to be
    responsible, responsible for their own health, but also responsible for
    everyone around them. Responsibility had been transferred from the authorities
    to the population once relaxation measures have been put in place.
    Consequently, it comes in handiest for us all, for each and every one of us, to
    bring our own contribution so that the phenomenon may be contained.


    Also
    according to experts, a vaccine against the virus is not likely to be developed
    this year. Such a vaccine will have to undergo a series of tests and
    verification requirements.

    (Translation by Eugen Nasta)

  • May 10, 2020

    May 10, 2020

    Relaxation of measures – In Romania restrictions imposed by the Covid-19 pandemic will be relaxed as of May 15, however, certain rules will have to be strictly observed. Therefore, people have to wear face masks in enclosed public spaces, in shops, public transportation means and at the work place. Companies and institutions will have to re-schedule employees’ working hours to avoid overcrowding of transportation means and to allow employees to work from home, if possible. Still forbidden are the open-air events and meetings as well as indoor cultural, artistic, sport and religious events. Nevertheless beauty salons, dental clinics and parks will be re-opened and people will be allowed to travel to another city while strictly observing the rules of prevention. The relaxation measures are being publicly debated on the websites of the Interior Ministry and of the National Public Health Institute. The Strategic Communication Group announced that the number of deaths reported in Romania has reached 952, the total tally of coronavirus infections exceeding 15,300. Of the people testing positive for COVID-19, over 7 thousand have recovered. More than 2,75o Romanians from abroad have been infected with the new coronavirus, mostly in Italy, Spain and Great Britain. Since the start of the pandemic 100 Romanians from abroad have died.



    Coronavirus world — The EC has called on member countries and the Schengen associated countries to extent the temporary restriction of non-essential trips within the EU by June 15. Although some member states are already easing restrictions imposed by the coronavirus pandemic, the situation is still fragile in Europe and the world, the EC officials underlined. Almost 4 million cases of COVID-19 infection have been reported around the world and over 274 thousand deaths, but countries have started to gradually relax restrictions. In Europe the number of new infections is on a downward trend in such states as Italy and Spain. In Europe, the biggest number of deaths has been reported in the UK — over 31 thousand while the number of confirmed infections is way over 211 thousand. In the US the number of deaths has risen to more than 77 thousand and the number of contaminations exceeded 1.2 million against the backdrop of people’s discontent with record unemployment figures.



    Parliament — The Romanian health minister Nelu Tataru, the labor minister Violeta Alexandru and the foreign minister Bogdan Aurescu are called on Monday in Parliament to brief MPs on the way in which they managed the situation during the state of emergency. A sensitive issue on the agenda of discussions is the situation of the Romanian seasonal workers who left to work abroad in full COVID-19 crisis. Minister Bogdan Aurescu needs to explain how the Romanian workers went abroad and why they worked in insecure conditions. The labor minister also has to answer the MPs questions related to the Romanian employees’ furlough and to the promised pension increase and the measures the government is going to take in this respect. The health minister is expected to provide answers related to how many individuals have been tested for COVID-19 so far and how many tests were made across Romania and also to what is going to happen after the easing of restrictions following May 15.



    May 10 — The traditional events held by the Royal House of Romania to mark May 10 have been cancelled. Therefore, the military ceremony and wreath laying at the statue of King Carol I have been cancelled, as well as the open air party at the Elisabeth Palace, which used to be attended by thousands of guests from Romania and the neighboring Republic of Moldova each year. On May 10, 1866 Prince Carol of Hohenzollern-Sigmaringen came to Bucharest to be crowned ruler of Romania. Thus, May 10 remained known as Royalty Day. May 10 is equally related to Carol I and a victory of Romania: in 1877 Romania announced its independence from the Ottoman Empire and with Carol I leading the Romanian army and the allied Russian army, Romania won its independence. On May 10, 1881, Prince Carol I was crowned King of Romania. His rule ended after 48 years, being the long rule of a king in history. He was succeeded to the throne by his nephew Ferdinand under whose rule Romania had the largest territorial expansion. The Hohenzollern dynasty ruled Romania until the abdication of King Mihai I in 1947, when the Communists took over power. (tr. L. Simion)



  • 29.03.2020 (mise à jour)

    29.03.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Il est possible d’avoir lundi plus de 2000 cas de contamination au coronavirus confirmés en Roumanie, ce qui fera que le pays passe au stade 4 d’alerte, estime le président de la Société Roumaine de Microbiologie, Alexandru Rafila. L’urgence est d’organiser le traitement des patients en dehors des hôpitaux, pour que les unités médicales ne soient pas submergées, a-t-il encore expliqué. 80% des personnes diagnostiquées ont des formes légères ou moyennes de la maladie, et 20% ont développé des formes graves ou critiques. Selon le dernier bilan 1760 cas de contamination au coronavirus ont été confirmés jusqu’ici, en Roumanie. 169 malades ont guéri et ont pu quitter l’hôpital. Dans une interview pour une télévision privée, le nouveau ministre de la Santé, Nelu Tataru, a déclaré que jusqu’ici environ 200.000 Roumains sont rentrés au pays, et que l’on s’attend à ce que 200.000 autres rentrent d’ici la Pâque orthodoxe, célébrée le 19 avril. Les autorités roumaines s’attendent également à ce que le pic de la pandémie soit atteint justement à la mi-avril, lorsque le nombre des personnes infectées pourrait arriver à 10.000. Par ailleurs, le ministre des Transports, Lucian Bode, a fait savoir que jusqu’ici environ 1500 Roumains de l’étranger ont été ramenés au pays à l’aide des vols humanitaires. Ces actions se poursuivront, vu que de nombreux contrats de travail saisonnier touchent à leur fin, a encore précisé le ministre.

    Fonds européens – Le ministre roumain des Fonds européens, Marcel Bolos, a déclaré dimanche qu’il proposera le remboursement depuis des fonds européens des équipements de protection des médecins et du personnel soignant en charge des malades de COVID-19. Pour l’instant ces acquisitions peuvent se faire des ressources propres des hôpitaux ou des autorités locales, mais dans ces conditions l’argent sera remboursé avant le 31 décembre 2020, a-t-il expliqué.

    Police – Ces 24 dernières heures, la police roumaine a lancé 18 affaires pénales pour entrave à la lutte contre les maladies, a fait savoir l’Inspection générale de la police. Depuis le déclenchement de l’épidémie de coronavirus en Roumanie, 229 dossiers pénaux ont été ouverts pour cette infraction. Samedi, plus de 11.000 policiers, soutenus par 3 milliers de collègues de la police locale, gendarmes et des effectifs du ministère de la Défense ont assuré l’ordre et le respect des mesures imposées par les autorités.

    TAROM – La compagnie aérienne nationale TAROM suspend du 30 mars au 30 avril les courses depuis et vers Istanbul, en Turquie, suite aux restrictions de circulation imposées par les autorités. Les voyages peuvent être reprogrammés pour une date ultérieure, sans taxes de modification. Par ailleurs, la TAROM a décidé de suspendre à compter de cette semaine, et pendant au moins 14 jours, les vols vers l’Allemagne et la France, ainsi que les courses intérieures, toujours sur toile de fonds des nouvelles restrictions censées limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Cette mesure ne s’applique pas aux vols effectués par des aéronefs d’Etat, au transport des marchandises et de la correspondance, ni aux vols humanitaires ou qui effectuent des services médicaux d’urgence. Par ailleurs, rappelons qu’en février dernier, la Commission européenne a approuvé un prêt de 176 millions de lei (36,5 millions d’euros) pour la compagnie TAROM, qui est confrontée à un déficit profond de liquidités en raison de la croissance des coûts d’exploitation entraînée par le vieillissement de sa flotte.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel restera couvert sur la Roumanie et les températures seront à la baisse notamment dans le nord, l’ouest et le centre, où l’on attend de la pluie, alors que les maxima ne dépasseront pas les 5 degrés. Par contre, dans le sud du territoire il fera toujours beau et chaud, avec des maxima qui atteindront les 20 degrés.

  • 12.03.2020

    12.03.2020

    COVID-19 – 48 cas de contamination par le coronavirus ont été confirmés jusqu’ici en Roumanie. Parmi eux, 6 personnes ont été déclarées guéries. En même temps près de 1450 personnes sont en quarantaine institutionnalisée et quelque 13.000 sont en isolation à domicile. Afin de prévenir la propagation du virus, le ministère de la Défense a disposé la vérification et la préparation des capacités médicales pour pouvoir isoler, si nécessaire, des lits destinés au traitement ou au suivi des cas de maladie. La distribution à l’étranger des médicaments et du matériel sanitaire utilisés pour combattre le coronavirus a été arrêtée pour les six prochains mois. Les événements culturels et de divertissement avec plus de 100 personnes et qui se déroulent dans des espaces fermés ont été suspendus jusqu’au 31 mars. Les établissements scolaires restent fermés jusqu’au 22 mars, avec la possibilité de prolonger cette période en fonction de l’évolution des cas d’infection au coronavirus. De même, le transport routier de personnes depuis et vers l’Italie a été arrêté jusqu’au 31 mars. Par ailleurs, le trafic aérien et ferroviaire depuis et vers l’Italie sera supprimé à partir du 12 mars jusqu’au 31 mars. L’armée enverra du personnel militaire médical pour renforcer les procédures de tri épidémiologique dans les points de passage frontaliers du sud, ouest et nord-ouest de la Roumanie. Les citoyens roumains qui rentrent sur le territoire du pays en provenance de l’Italie, de la Chine, de l’Iran ou de la Corée du Sud sont placés en quarantaine institutionnalisée ou en isolement à domicile.A noter que l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré mercredi que l’épidémie de coronavirus pouvait être considérée comme une pandémie.

    Economie – Les bourses asiatiques étaient à la baisse jeudi, après la décision du président américain DT de suspendre tous les vols depuis les Etats – Unis vers l’Europe, à l’exception de la Grande Bretagne, pendant une période de 30 jours. Les bourses européennes aussi, y compris celle de Bucarest, ont ouvert avec une baisse de quelques points de pourcentage aujourd’hui. Selon les analystes ; les restrictions de voyage se traduisent aussi par la diminution de l’activité économique mondiale. Sur cette même toile de fond, le prix du pétrole a chuté de 6% sur le marché asiatique. Par ailleurs, les spécialistes s’attendent à ce que la Banque Centrale Européenne annonce de nouvelles mesures censées stimuler l’économie de la zone euro pour l’aider à faire face au choc économique causé par l’épidémie de coronavirus. Dans les conditions où des millions de personnes sont en quarantaine, les marchés financiers sont en dégringolade et les compagnies sont confrontées à des problèmes tels les chaînes d’approvisionnement interrompues. Dans ce contexte, les pressions sur la BCE sont à la hausse, note Reuters.

    Gouvernement – Le vote d’investiture du nouveau gouvernement proposé par le libéral Florin Cîtu a lieu ce jeudi au Parlement de Bucarest. Dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, les chances pour ce cabinet d’être validé sont assez élevées, malgré l’annonce des sociaux-démocrates (qui sont majoritaires au sein du législatif) de voter contre. Pour être investi, le cabinet Cîtu doit réunir au moins 233 voix favorables. Pour rappel, le gouvernement libéral de Ludovic Orban a été destitué par motion de censure, le même Ludovic Orban a été proposé pour former un nouveau cabinet, mais il a dû déposer son mandat suite à une décision de la Cour Constitutionnelle.

    Moldova – Le FMI a approuvé jeudi une tranche de crédit d’environ 20 millions de dollar pour la République de Moldova, après avoir discuté et approuvé le rapport de son équipe d’experts qui a fait une visite à Chisinau début février. Selon l’institution, les responsables de Chisnau ont finalisé avec succès le programme convenu avec le FMI malgré un environnement politique difficile, un des objectifs atteints étant le rétablissement du secteur bancaire. Celui-ci, doublé par des réformes, a contribué au renforcement de la stabilité macro-économique et financière du pays. Notons qu’en novembre 2016 le FMI et la République de Moldova ont conclu un programme de 3 ans chiffré à 178,7 millions de dollars, après que les négociations ont été interrompues par le scandale de corruption d’un milliard de dollars qui a fait plonger le pays dans la crise.

    Météo – Il fait chaud ce jeudi en Roumanie. Il ne pleut que par endroits sur les Carpates Orientales. Les maxima de la journée iront de 13 à 23 degrés. 17 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 10.03.2020 (mise à jour)

    10.03.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – En Roumanie, une centaine de personnes sont actuellement en quatorzaine institutionnalisée, étant soumises à des tests de dépistage du virus COVID-19 a fait savoir aujourd’hui le Groupe de communication stratégique. 11.500 personnes sont en isolement à domicile sous surveillance médicale. Au niveau national, 29 cas d’infections étaient confirmés mardi dans la soirée. Sur ces cas, 5 ont été déclarés guéris et ont pu quitter l’hôpital. L’état de santé de tous les malades est généralement bon et les personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques sont attentivement surveillées. Le Comité national des situations spéciales d’urgences a décidé de la fermeture des écoles du 11 au 22 mars, avec la possibilité de prolonger cette période en fonction de l’évolution des cas d’infections au coronavirus. Le même comité a décidé de supprimer le transport routier de personnes vers et depuis l’Italie à partir de ce mardi jusqu’au 31 mars. Par ailleurs, les trains de voyageurs reliant directement la Roumanie à l’Italie seront supprimés à partir du 12 mars jusqu’au 31 mars. Tous les vols directs depuis et vers l’Italie avaient déjà été supprimés jusqu’au 23 mars. Les compagnies aériennes sont tenues de communiquer aux voyageurs qui embarquent d’Italie, de Chine, d’Iran et de Corée du Sud dans des vols à escale vers la Roumanie le fait qu’ils seront placés en quatorzaine dès leur arrivée sur le sol roumain. Les personnes en provenance des quatre Etats qui arrivent par les postes-frontière terrestres seront obligées d’observer une période de quatorzaine dans les départements frontaliers ou seront confinées à domicile.

    Economie – Au 4e trimestre de 2019, le PIB de zone euro a connu une avancée de 0,1%, alors que celui de l’UE a augmenté de 0,2%, selon les statistiques publiées mardi par Eurostat. Parmi les Etats-membres, c’est l’Irlande qui a enregistré le progrès le plus important (1,8%), suivie par Malte (1,7%) et par la Roumanie (1,5%). Pour ce qui est de la croissance économique, c’est toujours l’Irlande qui est en tête de peloton (6,3%), suivent la Hongrie (4,6%), Malte (4,3%) et la Roumanie (4,2%). Pour notre pays les chiffres d’Eurostat sont similaires à ceux de l’Institut national de la statistique : celui-ci fait état d’une croissance économique de 4,1% pour la Roumanie en 2019 par rapport à 2018.

    Politique – Le premier ministre roumain par intérim, le leader libéral Ludovic Orban, rencontre mardi les responsables des partis et des groupes parlementaires du législatif roumain pour discuter du calendrier des élections municipales. Celles-ci pourraient se dérouler au mois de juin, mais la possibilité qu’elles soient remises à l’automne en même temps que le scrutin législatif a également été évoquée, à cause de la situation provoquée par le coronavirus. Le seul parti qui a annoncé ne pas participer à des négociations est le Parti Social Démocrate, qui a accusé que l’agenda politique du Parti National Libéral était entièrement contradictoire aux priorités actuelles des Roumains. Par ailleurs, jeudi, le Parlement devrait se réunir pour accorder le vote d’investiture au cabinet proposé par le premier ministre désigné, le libéral Florin Cîtu.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires Etrangères par intérim, Bogdan Aurescu, participe, ces mardi et mercredi, à Vilnius, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres du Format Bucarest 9. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine le sommet réunit aussi des responsables de l’OTAN et du département américain d’Etat. L’agenda de la réunion est consacré à la mise en oeuvre des décisions adoptées lors du Sommet de Londres en décembre 2019, avec un accent particulier sur la consolidation de la dimension politique de l’OTAN, sur le partage équitable des responsabilités et de l’approche alliée sur les risques sécuritaires dans la région, précise le ministère roumain des Affaires Etrangères. Egalement à l’agenda : le rôle de l’OTAN dans la lutte contre le terrorisme et la gestion de nouveaux défis, tels ceux du domaine technologique et de la sécurité énergétique. Le format Bucarest 9 est une initiative conjointe de la Roumanie et de la Pologne qui implique aussi la Bulgarie, la Hongrie, la République Tchèque, la Slovaquie, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, en Roumanie, il fera toujours chaud pour cette période de l’année, notamment dans le sud et l’est du territoire. On attend de la pluie sur l’ouest et le nord-est et des précipitations mixtes en altitude. Les températures maximales iront de 6 à 17 degrés.

  • The state of the Romanian healthcare system

    The state of the Romanian healthcare system

    The practice of giving bribes in Romanian hospitals is still very common, despite the significant increase in the salaries of medical staff, nurses and auxiliary staff in the system, applied last year in March, Romanias Health Minister Sorina Pintea has said. The Romanian official wants to devise an action plan, jointly with trade federations and unions in the system, to curb the practice of offering money in Romanian hospitals. As for the doctors who left the country, Minister Pintea expressed confidence that things will go back to normal.



    The Health Minister also said the equipment procurement program will continue and explained that good salaries are not enough to stimulate doctors, they also need the proper medical equipment to do their job. The Health Minister had talks with representatives of trade unions, agreeing to strengthen the role of trade unions so they may be able to take decisions that would solve some of the problems related to the work of hospital employees.



    The Romanian official also believes the income of medical staff wont go down starting this month, when the new tax regulation adopted last year by emergency decree is bound to take effect. The document stipulates, among other things, the freezing of bonuses, although the base salary will go up for several categories of medical staff.



    On the other hand, Sorina Pintea announced new checks to take place in maternity hospitals all over the country starting next week, aimed at detecting hospital-acquired infections. The decision comes after 45 babies in a well-established maternity hospital in Bucharest contracted a staphylococcal infection at the end of last year. The Public Safety Authority shut down the hospital for nearly three weeks, especially as some medical staff were also carriers. The Obstetrics and Gynecology Hospital in Ploiesti, southern Romania, also reported that seven nurses and orderlies tested positive for this specific infection.


    (translated by: Vlad Palcu)

  • A la Une de la presse roumaine – 15.03.2018

    A la Une de la presse roumaine – 15.03.2018

    Le sujet des infections nosocomiales revient dans l’attention de la presse. On retrouve aussi un article sur le marché roumain de la restauration et sur les préférences des Roumains en matière de restaurants. Un site financier fait savoir que Dacia Duster est le SUV le plus avantageux sur le marché français. Alors qu’un psychologue de renom et le ministre des finances expliquent pourquoi les Roumains ont zéro éducation financière, y compris la classe politique, paraît-il.



  • Mesures d’urgence dans le système roumain de santé

    Mesures d’urgence dans le système roumain de santé

    L’Hôpital de traitement des brûlés de la capitale est nationalement connu pour sa capacité à traiter des patients gravement blessés. Cependant, son image a été écornée, ces dernières années, par une série de scandales : infections de nature nosocomiales ayant entraîné le décès de certains patients, désinfectants dilués achetés au producteur, sous enquête judiciaire, Hexi Pharma, accusations de corruption à l’égard de certains médecins et du directeur de l’établissement. Le dernier scandale en date concernant l’Hôpital de traitement des brûlés a fait irruption avec l’apparition, dans les médias, d’une vidéo choquante, sur laquelle on peut voir un patient en soins intensifs dont une plaie accueillait plusieurs larves d’insectes ; le patient en question est d’ailleurs décédé.

    Et puis, il y a eu aussi, presqu’au même moment, une information sur le cas d’une patiente, décédée elle aussi, qui avait reçu du sang d’un groupe incompatible avec le sien. Deux procédures pénales pour homicide involontaire ont été ouvertes, ainsi qu’une enquête de l’institution de l’Avocat du peuple, tandis que les unités des soins intensifs et de transfusion sanguine ont été fermées sur ordre du ministère de la santé, qui cherche des solutions. Le ministre Vlad Voiculescu a qualifié d’inacceptable le fait qu’aucune leçon n’ait été tirée de l’incendie de la discothèque bucarestoise Colectiv, soldé par 64 morts et une centaine de blessés, en octobre 2015. Le ministre a encore fait savoir que le manager de l’établissement hospitalier n’avait demandé ni des investissements ni du personnel supplémentaire.

    Le ministre de la santé Vlad Voiculescu : «La seule mesure raisonnable que nous avons examinée à plusieurs reprises ces derniers mois est celle de la fermeture de l’hôpital et du transfert de l’activité à d’autres établissements. J’ai rencontré les managers des hôpitaux en mesure de traiter de grands brûlés, mais il nous a été clair que nous ne pouvons pas fermer entièrement l’hôpital. Il y aura des mesures intermédiaires : inspections, contrôles, amendes. Et puis aussi de l’aide pour réaliser les investissements nécessaires. Tant qu’il n’existe pas de climatisation, tant que la direction ne dépose aucune demande d’aide financière au ministère, tant qu’il n’y a pas de filets aux fenêtres mais qu’il y a des mouches dans les salles, il faut reconnaître l’existence d’un problème majeur. »

    47 patients sont traités en ce moment à l’Hôpital de traitement des brûles, dont deux ne supportent pas le transfert. De l’avis des autorités, si un accident faisait aujourd’hui de nombreux blessés, il faudrait les transférer à l’étranger, la Romanie n’ayant pas la possibilité de les soigner. L’Hôpital de Bucarest avait accueilli plusieurs blessés graves de l’incendie du club Colectiv et même si plusieurs d’entre eux avaient ensuite été envoyés à l’étranger, certains sont morts à cause des infections nosocomiales attrapées dans les hôpitaux roumains. Comble de l’ironie, au début de cette année, l’équipe dirigeante de l’Hôpital de traitement des brûlés de la capitale avait été récompensée d’un prix accordé aux Roumains qui font preuve de professionnalisme, d’abnégation et d’héroïsme. (Trad. Ileana Taroi)

  • Les infections nosocomiales

    Les infections nosocomiales

    L’enquête a révélé que plusieurs
    désinfectants utilisés dans les hôpitaux roumains étaient dilués par la société
    productrice elle-même et par conséquent inefficaces. Les investigations qui ont
    suivi – y compris l’enquête pénale – ont découvert tout un réseau de corruption
    actif depuis longtemps. L’on a identifié ainsi une des causes d’un grand
    problème constaté, au fil du temps, par des patients et leurs familles. C’est
    que pendant l’hospitalisation, beaucoup de personnes devenaient encore plus
    malades qu’avant et certaines d’entre elles décédaient même. Ce fut aussi le
    cas pour nombre de victimes de l’incendie du club « Colectiv », la
    tragédie qui a frappé la Roumanie l’automne dernier. Stabilisées après les
    brûlures dont elles souffraient, elles ont succombé aux infections contractées
    pendant leur hospitalisation. Le problème date pourtant depuis un certain
    temps.






    Le président de l’Association
    nationale pour la protection des patients, Vasile Barbu, explique : « Depuis 9 ans déjà, Association nationale pour la protection des
    patients attire l’attention sur le fait que la prévention et le contrôle des
    infections nosocomiales est un grand problème en Roumanie. Un problème ignoré.
    On nous a dit, des responsables même nous ont dit que des infections
    nosocomiales, il y en avait partout, y compris aux Etats-Unis et en Allemagne.
    Nous avons accepté cette idée, puisque les bactéries font partie de la nature,
    pourtant, dans les hôpitaux, on doit maîtriser ce problème. Nous avons signalé
    cet aspect au ministre de la Santé de l’époque, pourtant rien n’a été fait.
    Nous avons soumis la question à l’attention des ministres qui lui ont succédé.
    Certains ont été investis à ces fonctions pendant très peu de temps et il leur
    était pratiquement impossible de s’occuper de tous les problèmes du système de
    Santé. Nous leur avons pourtant signalé – à tous – le risque d’infections
    nosocomiales. »







    Ce n’est qu’après le déclenchement
    du scandale médiatique que les autorités ont procédé à des vérifications.
    Celles-ci ont confirmé le fait que l’efficacité des désinfectants fournis par
    la société respective dans une cinquantaine d’hôpitaux de Roumanie avait été
    altérée. Toujours suite à ces révélations ont été rendus publics des documents
    envoyés au Parlement par le ministère de la Santé, selon lesquels plus de 57
    mille infections avaient été identifiées durant les 5 dernières années
    seulement.






    Depuis 2013, leur nombre a
    augmenté, la capitale détenant le record en la matière. Le problème semble
    avoir été archiconnu, mais à moitié reconnu. Le représentant de la Société
    nationale de microbiologie déclarait, lui-même, que les infections nosocomiales
    n’étaient pas rapportées en Roumanie, aussi, les cas de ce genre ne
    représentent-il que 1% – selon les statistiques officielles – contre 5% dans
    d’autres pays, chiffre beaucoup plus réaliste.






    Cette déclaration était faite lors
    du lancement du « Plan stratégique de prévention et de lutte contre les
    infections nosocomiales pour 2016 – 2018 ». Du point de vue théorique, en Roumanie la
    lutte contre ces infections ne serait pas un grand problème.




    Vasile
    Barbu : « La Roumanie dispose
    de réglementations visant à prévenir et contrôler les infections nosocomiales.
    Une commission consultative d’épidémiologie a été créée au sein du ministère de
    la Santé et des solutions ont été avancées pour remédier à cette situation.
    Malheureusement, la communication entre tous ces acteurs du système de Santé à
    ce sujet laisse beaucoup à désirer. »







    Au-delà
    de la corruption et du labyrinthe bureaucratique il y a les histoires des gens,
    beaucoup d’entre elles tragiques. Vasile Barbu a vécu un tel drame, son épouse
    ayant été une des victimes de ces infections : « Ma femme, qui est
    avocate, a compté parmi les personnes à l’initiative desquelles notre
    association a été créée. En tant qu’avocats, nous avions beaucoup de dossiers
    de mauvaises pratiques. Nous avions été saisis par les familles dont les
    membres étaient décédés des suites d’une infection contractée pendant leur hospitalisation.
    Alors nous avons pensé que nous devions faire quelque chose pour eux, vu que
    l’Etat et le ministère de la Santé ne faisaient rien. Nous avons eu cette
    initiative, ma femme et moi. Après tant d’efforts, elle a dû subir une
    intervention chirurgicale. Elle a été infectée dans la section de soins
    intensifs, dans le bloc opératoire, et elle est décédée. »






    Otilia
    apporte une nouvelle preuve du fait que le drame des infections nosocomiales
    traîne depuis longtemps dans les hôpitaux de Roumanie. Otilia est la mère d’un
    garçon de 15 ans qui peu après sa naissance est tombé malade toujours pendant
    qu’il était à l’hôpital : « Notre drame a commencé, en fait, dès la maternité. A peine né, mon
    garçon a attrapé un virus localisé à l’estomac. Par conséquent, il a eu, dès le
    début, de gros problèmes d’alimentation. Un certain temps après, après le
    vaccin contre la rougeole, il a eu la fièvre – 40° pendant plusieurs jours.
    Nous avons appelé l’ambulance et j’ai commis l’erreur d’accepter
    l’hospitalisation. Là-bas, il s’est vu administrer des antibiotiques très
    puissants qui ont affecté la muqueuse de son estomac et il a contracté une
    autre bactérie, toujours à l’hôpital. »



    Aucun
    médecin n’a jamais expliqué à Otilia la cause de la maladie : une
    infection au bacille pyocyanique. D’ailleurs, aucun membre du personnel de
    santé ne lui a rien dit à ce sujet, lorsque l’enfant est tombé malade – ni la
    première, ni la deuxième fois. « Quand
    il est tombé malade la deuxième fois, il avait 11 mois. J’ai demandé que mon
    enfant soit transféré à un autre hôpital et quand on m’a remis sa fiche, j’ai
    pu y lire qu’il avait contracté une bactérie pendant son hospitalisation. A la
    maternité, personne ne m’a rien dit. J’ai pris l’initiative de faire des
    analyses pour savoir pourquoi mon bébé ne mangeait pas, mais je n’ai pu obtenir
    aucune information concrète. A peine quand nous avons été hospitalisés la
    deuxième fois, on m’a dit que peut-être la bactérie localisée à l’estomac avait
    été détruite par les antibiotiques administrés à l’enfant. Pour le reste, ils
    n’ont rien assumé. J’ai quitté cet hôpital et j’ai eu la chance de tomber sur
    un très bon médecin. Il était là, cette nuit, quand mon enfant s’est trouvé
    pratiquement entre la vie et la mort. Cette fois-ci, nous avons eu une chambre
    stérile. Enfin, des mesures strictes d’hygiène avaient été prises. Si on
    l’avait fait dès le début, nous n’aurions pas vécu ce cauchemar. »



    « Le scandale des désinfectants » a
    entraîné la démission du ministre de la Santé de l’époque. Le nouveau ministre – Vlad
    Voiculescu – a agi en faveur des patients alors qu’il ne remplissait aucune
    fonction officielle et il a promis de clarifier les aspects restés sans
    solution. Reste à voir s’il réussira à écarter les blocages au sein du système
    à la tête duquel il se trouve à présent.


    (Trad.: Dominique)

  • The Week in Review, 23-29 May, 2016

    The Week in Review, 23-29 May, 2016

    Prime Minister Dacian Ciolos pays official visit to Washington


    US vice-president Joe Biden received at the White House Romanian Prime Minister Dacian Ciolos. The Strategic Partnership between the two countries and economic cooperation were the main topics on the agenda for talks, along with preparing the NATO Summit of Warsaw in July. Joe Biden has reiterated the United States support, both at bilateral and at NATO level, to consolidating security and defense in the Euro-Atlantic area. Prime Minister Ciolos has called on the US to deploy a NATO-led multi-national brigade on Romanias territory in order to strengthen the security of NATOs southeastern flank. Joe Biden highlighted that Romania has been and continues to be a trusted ally and partner of the United States, referring to both countries interest to access the untapped potential for developing the economic cooperation between Romania and the US. Dacian Ciolos also discussed with other Washington officials and with representatives of the US business sector, whom he encouraged to invest in Romania. The Prime Minister also met with members of the Romanian community.



    New Health Minister for Romania


    Ensuring cheap and effective medication in hospitals and reducing the incidence of hospital-acquired infections are among the priorities of the new Health Minister, Vlad Voiculescu. The Romanian official wants to use European funding to build three regional hospitals in Iasi, Cluj and Craiova. Vlad Voiculescu also wants to change management contracts, investment plans for hospital laboratories and to improve the Ministrys control mechanisms. All these measures, Vlad Voiculescu argues, are aimed at restoring patients trust in the Romanian healthcare system.



    Negotiations continue between trade unions in the education sector and the Government


    Negotiations between the Romanian Government and trade unions representing the education system continued this week. Previously, the Government had proposed an average increase of 10% in the salaries of the teaching staff, to come into effect starting August 2017. Unionists have rejected the Governments offer regarding the budget allocations to education, which they see as insufficient. Trade unions say that unless an agreement is reached at the forthcoming round of talks, they would stage a rally in Bucharest on June 1. In turn, Labour Minister Dragos Pislaru has announced that the implementation of the Governments ordinance on adjusting the salaries of some 6,000 employees in the education sector starting January 1, 2017 would entail a financial effort worth 800 million lei.



    NATO to focus on the Balkans


    NATO officials plan on focusing on the Balkans at the forthcoming NATO Summit to be hosted by Warsaw in July. NATO Assistant Secretary General Sorin Ducaru says Montenegros NATO accession could create the premises for restoring stability in the region. NATO is currently facing the most complex challenges and risks since the Cold War, coming from the east and the south, Sorin Ducaru added. Romania currently has 690 military deployed in NATO operations abroad.



    Bucharest hosts plenary session of the International Holocaust Remembrance Alliance


    The working definition of anti-Semitism was adopted at the plenary session of the International Holocaust Remembrance Alliance hosted by Bucharest between May 23 and 26. Romania is holding the presidency of this Alliance from 2016 to 2017. The 31 member states of the Alliance reconfirmed through this decision their commitment to observing the Stockholm Declaration and to making efforts to fight anti-Semitism. 240 experts and decision makers talked about policies and projects in the field of education, research and Holocaust remembrance from the perspective of their contemporary political relevance.



    Romania does not agree with amending the EU directive on posted workers


    Romania does not agree with the modification of the EU directive on posted workers, the Romanian deputy prime minister and minister of economy and trade, Costin Borc said in Brussels. He pointed out that the Romanian workers should not be discriminated against. The European Commission has proposed the modification of the ceiling for salaries to which posted workers are entitled. The current directive stipulates that posted workers have the right to a minimum salary. 11 EU members have expressed opposition to the modification of the directive. Given the circumstances, the European Commission has to revise its proposal or to withdraw it.



    Cluj is the venue for the Transylvania International Film Festival


    The 15th edition of the Transylvania International Film Festival- TIFF has opened in Cluj Napoca, in western Romania, with the film “6.9 on the Richter scale screened for the first time in the presence of its director, Nae Caranfil. 248 productions will be screened until June 5. For the first time at the TIFF, the film “Dogs, winner of this years critics prize at the Cannes Festival, will be screened. The special guest of the 2016 edition of the TIFF is actress Sophia Loren, who came to Romania for the first time. She will receive the Lifetime Achievement Award.