Tag: inflation

  • 05.04.2023

    05.04.2023

    Abus – Les
    députés de la Commission juridique de la Chambre des députés ont donné leur
    avis favorable aux Codes pénal et de procédure pénale, sous la forme avancée
    par le Gouvernement. Tous les amendements adoptés récemment par le Sénat, y
    compris celui portant sur la mise en place d’un seuil au-delà duquel l’abus de
    fonction soit considéré comme une infraction ont été supprimés. Au départ, le
    Sénat avait voté en faveur d’un seuil de 250. 000 lei, soit 50.000 euros
    réduit ultérieurement à 9000 lei, soit 1800 euros, par le Ministre de la
    Justice. Mardi soir, la Commission juridique a éliminé complètement le seuil
    pécuniaire dans le cas de l’abus de fonction. Selon l’ancien ministre de la
    Justice, le député USR, Stelian Ion, cette décision risque de bouleverser les
    propositions de loi qui attendent actuellement le vote de la Chambre des
    députés, le forum décisionnel dans cette affaire.










    BNR – Le Conseil
    d’administration de la Banque nationale de Roumanie a décidé mardi de maintenir
    le taux directeur annuel de sa politique monétaire à 7%. Par ailleurs, la BNR a
    fixé à 8% le taux d’intérêt annuel des prêts accordés aux banques commerciales et
    à 6% le taux d’intérêt pour l’argent que ces banques ont déposé dans ses
    coffres. Selon les prévisions, l’inflation connaitra une baisse accélérée dans
    les mois à venir. La BNR a précisé que le taux annuel de l’inflation a diminué
    de 16,37% en décembre 2022 à 15,52% en février dernier.


    RCA – Le gouvernement
    de Bucarest se repenche mercredi sur une proposition de loi prévoyant le
    plafonnement des coûts des assurances obligatoires en matière de responsabilité
    civile, RCA, au niveau du 28 février. Cette proposition fait suite à une autre,
    retirée après les protestations des assureurs, et qui fixait le plafond au même
    niveau qu’en mars 2023. Reportée déjà à deux reprises ces dernières semaines,
    la proposition s’avère essentielle pour freiner la majoration progressive des
    tarifs des assurances RCA. Le phénomène s’ajoute à la flambée des tarifs
    énergétiques et il est d’autant plus problématique que la majorité des
    assureurs refusent de mettre en place un régime de paiement échelonné. Par
    ailleurs, l’Autorité de Surveillance financière a suspendu l’autorisation de
    fonctionnement à la société d’assurance Euroins qui détenait un tiers du marché
    des assurances obligatoires en matière de responsabilité civile. Par sa
    décision de plafonner les coûts des assurances RCA, le gouvernement roumain
    essaie de protéger les chauffeurs roumains d’une hausse significative des prix,
    comme ce fut le cas il y a deux ans au moment de la faillite de City Insurance,
    à l’époque, leader du marché.














    Réfugiés
    – Le gouvernement roumain se réunit mercredi pour modifier le programme de
    soutien financier à l’intention des réfugiés ukrainiens. Au terme de la
    proposition de loi, la Roumanie accordera une enveloppe de 2000 lei, soit
    quelque 400 euros aux réfugiés ukrainiens, personnes seules ou familles,
    arrivés en Roumanie après avoir fui la guerre de leur pays. L’argent qui est
    censé couvrir leurs frais d’hébergement pour une période de quatre mois
    consécutifs tout au plus arrivera directement dans leurs comptes et non pas
    dans ceux de leurs hôtes. A la fin des quatre mois passés en Roumanie, les
    réfugiés pourront toucher une indemnité de chômage et s’adresser aux agences
    pour l’occupation de la main d’oeuvre. A l’heure actuelle, les personnes qui
    accueillent des réfugiés touchent 20 lei par jour pour la nourriture de chaque
    personne hébergée et 50 lei pour les frais de son hébergement. Presque 4
    millions de réfugiés ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le 10 février
    2022, soit deux semaines avant le début de l’invasion russe dont la plupart ont
    continué leur déplacement vers l’Occident.


    Orhan
    Pamuk
    – Le romancier turc, Orhan Pamuk, lauréat du Prix Nobel pour la
    Littérature en 2006, a reçu le titre de Docteur honoris causa de l’Université
    d’Ouest de Timisoara. Traduits en plus de 40 langues étrangères, ses livres ont
    parus dans une centaine des pays du monde. Son thème de prédilection est le
    rapport entre la culture orientale et celle occidentale, avec un accent sur la
    spécificité de la mentalité turque. Deux autres lauréats du Nobel sont attendus
    cette année à Timisoara, capitale européenne de la culture en 2023. Il s’agit
    de Jean-Marie Lehn, prix Nobel de la Chimie en 1987 et Jean-Pierre Sauvage,
    prix Nobel de Chimie en 2016.


    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée au second tour du
    tournoi WTA 500 de Charleston, en Caroline du Sud, après une victoire contre la
    Hongroise, Dalma Galfi. Elle rencontrera aujourd’hui la sportive qui sera
    victorieuse du match entre l’Américaine, Sofia Kenin et la Biélorusse,
    Aleksandra Sasnovici. Une autre Roumaine, Gabriela Lee, s’est inclinée devant
    l’Américaine, Kayla Day et a râté sa qualification au premier tour.
















    Météo – Temps
    morose, ciel couvert et températures inférieures à la moyenne saisonnière, voilà
    le bilan météorologique de cette journée de mercredi. Il continue à pleuvoir
    sur l’est et le sud du territoire, il neige à la montagne où les rafales
    soufflent à plus de 65 km/h. Nous aurons entre 0 et 9 degrés dans le courant de
    la journée.





  • Baisse de l’inflation en Roumanie

    Baisse de l’inflation en Roumanie

    Le taux annuel d’inflation continuera à baisser en Roumanie d’une manière accélérée dans les mois à venir, annonce la Banque centrale roumaine. L’institution affirme pourtant que toute une série d’incertitudes et de risques existent toujours dans le contexte de la guerre en Ukraine, mais aussi sur la toile de fond de la politique fiscale de Roumanie, qui doit mélanger le besoin de réduire le déficit budgétaire aux mesures d’appui de la population et de l’économie.

    La Banque centrale roumaine a décidé de maintenir son taux directeur à 7% par an, afin de limiter la progression des mensualités aux crédits. C’est de cet indicateur que dépend la quantité de monnaie en circulation, le taux de change, les taux d’intérêt sur le marché, tout comme d’autres leviers utilisés pour réaliser les objectifs de la politique économique. C’est la première réunion de la direction de la Banque centrale roumaine qui maintient inchangé le taux directeur depuis deux ans déjà, étant donné que celui-ci n’a fait que progresser sans interruption depuis novembre 2021.

    L’analyste financier Adrian Codîrlasu affirme que la décision était anticipée et qu’elle n’aurait aucun impact significatif sur les taux d’intérêt perçus actuellement par les banques. Adrian Codîrlaşu : « En fait, aucune décision de politique monétaire n’a été adoptée et les marchés s’en attendaient. Par conséquent, l’impact sur l’évolution des taux d’intérêt sur le marché monétaire est extrêmement réduit. Ils sont à la baisse mais l’indicateur ROBOR, soit le taux d’intérêt sur le marché interbancaire, ne devrait pas baisser en dessous la barre des 6%. Par conséquent, ce n’est que dans le cas des échéances longues que les mensualités pourraient baisser, une fois le processus désinflationniste confirmé. L’indicateur de référence pour les crédits à la consommation a atteint au cours de ce trimestre sa valeur maximale. A commencer par le prochain trimestre, il devra baisser légèrement, de 5,98 % peut être vers 5,93 – 5,94. Une baisse des taux d’intérêt serait possible l’année prochaine, lorsque la Banque centrale roumaine opérera probablement la première réduction du taux directeur. » a expliqué l’analyste Adrian Codîrlasu.

    Selon les évaluations actuelles, le taux annuel d’inflation devrait accélérer son évolution à la baisse au cours des prochains mois. Et pourtant, toute une série de risques et d’incertitudes persistent dans l’économie roumaine. Adrian Codîrlasu en explique deux : « Le principal risque est la guerre, qui peut engendrer d’autres surprises négatives dans cette région et même à travers l’UE. L’OPEP Plus, c’est-à-dire Organisation des pays exportateurs de pétrole plus la Russie a annoncé une baisse de la production de pétrole, afin de faire augmenter le prix sur les marchés internationaux. Cette annonce pourrait faire augmenter l’inflation si le prix demeure élevé ou bien si cette opération est mise en pratique et le prix du pétrole augmente réellement. Donc l’énergie demeure un facteur de vulnérabilité, tout comme les incertitudes liées à la guerre. » explique Adrian Codîrlasu.

    Et ce sont toujours des incertitudes et des risques qui résultent des turbulences enregistrées par les systèmes bancaires des Etats Unis et de la Suisse, qui pourraient avoir des conséquences négatives sur les économies des Etats développés et de la perception des risques en Europe centrale et de l’est, qui a comme conséquence la majoration des coûts du crédit.

  • La semaine du 13 au 19 mars 2023

    La semaine du 13 au 19 mars 2023




    Le
    partenariat stratégique roumano-bulgare


    La Roumanie et la Bulgarie
    poursuivront les efforts communs pour que la décision de leur admission au sein
    de l’espace Schengen soit prise cette année même. L’annonce a été faite
    mercredi, par le président roumain, Klaus Iohannis, lors de sa visite à Sofia,
    où il a été reçu par son homologue Rumen Radev. A cette occasion, les deux
    chefs d’Etat ont signé une déclaration de Partenariat Stratégique, qui
    encourage, entre autres, le renforcement du dialogue politique bilatéral, des
    échanges économiques et de la coopération transfrontalière, ainsi que la
    garantie de la sécurité énergétique des deux pays. Quant à l’espace Schengen,
    le chef de l’Etat roumain a réitéré que la Roumanie et la Bulgarie étaient
    prêtes pour l’intégrer, tout en sachant que son élargissement n’était pas lié à
    la migration illégale aux frontières de l’UE. Klaus Iohannis: « L’espace
    Schengen donne au citoyen européen le droit de circuler librement entre les différents
    Etats membres de l’UE. La migration illégale est une autre affaire. Elle parle de
    toutes ces personnes qui entrent illégalement dans l’UE et qui tentent par la
    suite de voyager d’un pays à l’autre. C’est pour des raisons politiques que certains
    politiciens européens ont préféré confondre ces deux questions. C’est une
    erreur. Nous comprenons très bien les difficultés que la migration illégale
    pose à certains Etats membres et nous sommes prêts à participer à tous les
    programmes censés combattre ce phénomène»
    .

    A son tour, le président bulgare,
    Rumen Radev, a réaffirmé l’intention de son pays de redoubler d’efforts en vue
    d’une adhésion aussi rapide que possible à l’espace Schengen. D’ailleurs, ces
    deux derniers mois, les deux pays ont lutté contre le flux de migrants
    illégaux, un flux qui a considérablement diminué, a-t-il encore précisé.Pour rappel, lors du Conseil
    Justice et Affaires Intérieures (JAI) de décembre dernier, la Roumanie et la
    Bulgarie se sont vu refuser l’admission dans l’espace Schengen, suite à
    l’opposition de l’Autriche et respectivement des Pays Bas. Vienne a invoqué la
    migration illégale dans les Balkans, une accusation démentie aussi bien
    par Bucarest que par Bruxelles.





    La transition vers une société verte


    Le gouvernement de Bucarest
    vient d’adopter une ordonnance d’urgence pour obliger la Roumanie de répondre à
    une nouvelle exigence imposée par Bruxelles afin qu’elle se voit accorder une
    deuxième tranche de paiement du PNRR, d’un montant de 3,2 milliards d’euros. Concrètement,
    au terme du document voté, les promoteurs immobiliers seront obligés d’installer
    des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans tous les nouveaux
    immeubles résidentiels. Les propriétaires de bâtiments plus anciens auront la
    même obligation s’ils effectuent d’importantes rénovations. Le gouvernement de
    Bucarest a également décidé de suspendre, à partir de juin prochain, l’activité
    des centrales thermiques de Turceni et Rovinari. Les deux seront conservées
    trois ans durant et pourront ainsi être remises en service si cela s’avère
    nécessaire. Le cabinet Ciuca a également adopté un acte normatif établissant un
    régime d’aide financière de 26 millions d’euros pour les PME et les grandes
    entreprises afin de construire des infrastructures permettant le recyclage des
    déchets. Selon le Premier ministre roumain Nicolae Ciuca, les projets financés
    via ce mécanisme auront comme principal objectif, la protection de
    l’environnement. Par ailleurs, la
    Chambre des députés de Roumanie a adopté en tant que chambre décisionnelle le
    projet de loi avalisant la signature de l’Accord de soutien entre l’État
    roumain et la Société Nationale d’Electricité Nucléaire – Nuclearelectrica pour
    la construction des 3ème et 4ème réacteurs de la Centrale
    de Cernavodă (sud-est de la Roumanie). De cette manière, la contribution de
    l’énergie nucléaire à la production énergétique du pays sera de 36% et la
    contribution de l’énergie nucléaire à la production de l’énergie sans émissions
    de CO2 sera de 66%.





    L’inflation, à la hausse


    En Roumanie, le taux
    d’inflation annuel a progressé légèrement en février, en passant de 15,07% à
    15,52%, selon l’Institut national de la Statistique. Selon les analystes, cela
    ne devrait pas modifier les prévisions de la Banque centrale roumaine qui table
    sur une baisse de l’inflation à moins de 10% vers la fin 2023. L’expert
    financier Adrian Codirlasu explique: Le processus désinflationniste
    se poursuit, sauf que la baisse ne se fait pas d’une manière linéaire, tous les
    mois, ce qui laisse la place à des tendances à la hausse comme celle que l’on
    vient de remarquer. Cette situation n’est pas propre à la Roumanie, on l’a déjà
    vue dans d’autres pays européens où le taux d’inflation en février a dépassé
    celui de janvier
    .

    Les chiffres publiés par l’Institut national de la
    Statistique illustrent le fait qu’en février ce furent les aliments qui ont
    connu la hausse de prix la plus significative, de près de 3,4%, suivies par les
    services avec 2,5%. Parmi les aliments ayant connu la flambée de prix la plus
    significative ces douze derniers mois, c’est le sucre qui a encaissé la
    majoration la plus spectaculaire, de 63%, suivi par le beurre, 45% et les gaz,
    42%. Les pommes de terre, les œufs, la margarine ou les produits laitiers ont
    vu leurs prix augmenter de 30%. Adrian Vasilescu, conseiller du gouverneur de
    la Banque centrale de Roumanie explique: Pourquoi en Roumanie les aliments voient leurs prix
    augmenter? D’abord, parce que cette tendance à la hausse est signalée partout
    dans le monde. En plus, chez nous, les tarifs sont impactés par un fort
    déséquilibre entre les importations de produits alimentaires, très grandes et
    les exportations. Ce qui se traduit par le déficit le plus élevé de ces
    dernières années. C’est là le problème!


    La flambée des prix a entrainé
    aussi des manifestations. Les salariés de l’Education nationale sont sortis
    dans la rue dans plusieurs villes à travers la Roumanie, en menaçant de faire
    la grève généralesi leurs salaires
    n’augmentent pas. Les leaders des syndicats dénoncent l’absence du dialogue et
    accusent les autorités de malveillance.



    Le
    roumain devient la langue officielle de la Moldavie


    La langue roumaine remplacera la langue moldave dans tous
    les documents officiels de la République de Moldavie, y compris dans le texte
    de la Constitution, suite à un vote du Parlement. Le projet adopté en deuxième
    lecture met en place une décision d’il y a une dizaine d’année de la Cour
    Constitutionnelle selon laquelle le roumain est la langue officielle en République
    de Moldavie. Selon Radio Chisinau, le vote a été salué par les députés
    pro-européens du Parti Action et Solidarité, PAS, majoritaires au Parlement et
    initiateurs de ce projet. De l’autre côté, les députés socialistes et communistes
    pro-russes ont brandi des pancartes critiques à l’adresse de l’actuel pouvoir.
    La classe politique roumaine a également salué la décision du Législatif de
    Chisinau.









  • Flambée de l’inflation en Roumanie

    Flambée de l’inflation en Roumanie

    En novembre 2022, le taux annuel d’inflation a progressé en Roumanie jusqu’à 16,8%. Ce niveau est supérieur à la prévision relative à l’inflation pour la fin de l’année de 16,3% que même le gouverneur de la banque centrale roumaine, Mugur Isarescu avait annoncée. Il s’agit du plus élevé taux d’inflation des deux dernières décennies : en 2002, le taux annuel d’inflation avait franchi les 22,5% pour baisser et se maintenir à moins de 10% depuis 2005 et jusqu’à l’année dernière. Le début de l’année annonçait un léger ralentissement du taux d’inflation qui allait pourtant progresser à nouveau de 15,07% en janvier à 15,52% en février sur la toile de fond de la progression du prix des aliments et des services.

    Les chiffres publiés lundi par l’Institut national de la Statistique illustrent le fait que les produits de grande consommation ont souffert les hausses de prix les plus élevées durant les premiers mois de l’année, mais les spécialistes affirment que ceux-ci ne devraient pas modifier les prévisions de la Banque centrale roumaine qui table sur une baisse de l’inflation à moins de 10% vers la fin 2023. Au mois de février ce furent les aliments qui ont connu la hausse de prix la plus importante de près de 3,4%, suivies par les services avec 2,5%, alors que les prix des autres produits ont connu une légère baisse en moyenne de 0,5%. Les fruits et légumes en conserve ont connu une hausse des prix de 6,35% alors que les fruits fraiches sont de près de 5% plus chers. Le poisson frais, le fromage, les produits d’hygiène et de beauté ont également connu des majorations de prix de 2 à 3%.

    En échange, les transports aériens sont de 12% moins chers. Une baisse de prix de 1% a été également enregistrée dans le cas des huiles comestibles et de l’énergie. Les prévisions faisaient état d’une poursuite du ralentissement des hausses de prix, mais les analystes indépendants affirment que ce processus n’est en aucun cas linéaire. C’est une situation identique à celle observée dans d’autres Etats de l’UE, où le taux d’inflation enregistré au mois de février a été supérieur à celui de janvier.

    La baisse du taux d’inflation ne sera pas constante, avec des niveaux de plus en plus bas d’un mois à l’autre, affirment les experts. C’est ce qu’à confirmé aussi au micro de la radio publique roumaine Adrian Vasilescu conseiller du gouverneur de la Banque centrale roumaine. Entre temps, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie au mois de janvier 2023 a été de 2,338 milliards d’euros soit de 10% supérieur à celui enregistré durant le même mois de l’année dernière.

    Cette majoration a été déterminée en grande partie par le niveau très élevé du taux d’inflation, qui a fait grimper la valeur des importations, mais la principale cause est toujours le fait que la production autochtone ne peut pas couvrir la demande interne ni même dans des secteurs à tradition, tels l’agroalimentaire, l’industrie chimique et l’automobile. De l’avis des experts, l’Etat devrait identifier rapidement des mesures afin de ne pas permettre un empirement de cette situation.

  • Romania has higher inflation rate

    Romania has higher inflation rate

    In November 2022, Romania’s inflation rate stood at
    16.8% exceeding the forecast announced by the Central Bank governor, Mugur
    Isarescu, of 16.3%. That has been the highest inflation rate in the past two
    decades. In 2002, Romania reported an annual inflation rate of 22.5% and from
    2005 until last year the country had only single-digit inflation rates.


    This alarming pace seemed to be
    slightly going down at the beginning of the year, but went up again last month
    as compared to January from 15.07 to 15.52% against the latest price hikes in food
    products and services. Figures released on Monday by the National Institute for
    Statistics prove that the prices of these products and services saw the highest
    increase in the first months of the year, but experts say this shouldn’t alter
    the forecast by the Central Bank (BNR) according to which the inflation rate will
    again return to single digits towards the end of the year.


    Food prices saw the most significant
    increase in February by roughly 3.4%, while services rose by 2.5%. At the same
    time, prices in non-food products slightly dropped by 0.5% on an average.


    Significant price hikes were registered last month in
    the category of fresh and canned vegetables, up by 6.35% followed by the fresh
    fruits with roughly 4.9% and services for making and mending clothes and
    footwear over 3.5%.


    Prices in fresh fish, cheese, personal hygiene and
    care products as well as other non-food products have grown between 2% and 3%.


    Prices in air transport services went down by more
    than 12%, whereas prices for cooking oil, electricity and heat by 1% on an
    average. According to the latest forecasts, prices were supposed to continue
    their downward trend, but experts said this process isn’t a linear one. The
    same tendency has been noticed in other EU countries as well where the
    inflation rate in February proved to be higher than a month before.


    According to experts, this process of keeping
    inflation at bay is likely to continue but will have its monthly ups and downs.
    In a Radio Romania interview, the financial expert and Central Bank advisor,
    Adrian Vasilescu, has confirmed this theory.


    In the meantime, the INS data show that Romania’s
    trade deficit in January stood at 2.338 billion euros, 203.6 million higher
    than in January 2022. The rise was partly caused by the growing inflation,
    which raised the imports value, but the main cause is the fact that the
    domestic output cannot cover the demand, not even in sectors with tradition,
    such as the agro-food industry, the chemical or the car-making sectors. Experts
    say that the authorities should step in and take action in order to prevent the
    situation from worsening.


    (bill)

  • February 15, 2023 UPDATE

    February 15, 2023 UPDATE

    Moldova — President Klaus Iohannis states that Romania supported and continues to support the Republic of Moldova (ex-Soviet state with a majority Romanian-speaking population) and strongly condemns any destabilization attempt initiated from outside the country. “The public signals regarding any attempts by the Russian Federation to intervene illegitimately to overthrow the democratic and constitutional order of the Republic of Moldova, a sovereign state, which chose its political direction through free elections, are extremely worrying,” says the head of state in a press release on Wednesday. Klaus Iohannis reiterated that the Republic of Moldova is not alone in facing these challenges and reiterated Romanias unflinching support for respecting the sovereignty and territorial integrity of this state, within its internationally recognized borders and for its pro-European future. At the same time, the head of state points out that the place of the Republic of Moldova is in the great family of the European Union and that this path is “irreversible and must be followed with consistency, courage and ambition”. President Iohannis made these statements after on Monday, the Moldovan president, the pro-Western Maia Sandu, announced that Moscow intended to force the change of political power in the Republic of Moldova in the next period through violent actions, which would destabilize the country.



    Quake — The Romanian Prime Minister, Nicolae Ciucă, announced that, as of Thursday, an inter-institutional working group will be established under his direct coordination, with the aim of preventing, preparing and responding to earthquake situations. The group will include the Ministries of Development, Interior, Education, Health, Energy, Environment, Transport, Culture and Research. They will be joined by the National Union of County Councils, the Association of Cities, Municipalities and Communes, the State Constructions Inspectorate and the Technical University of Constructions. Nicolae Ciucă pointed out that special importance would be given to the school infrastructure with a seismic risk: schools at risk in the event of an earthquake will be immediately refurbished. The prime minister also added that there is a need for a reevaluation of institutional buildings and private apartment buildings, and also for rechecking and revising the standards in the field of constructions. On Monday and Tuesday, two high-intensity earthquakes occurred in southern Romania – 5.2 and 5.7 on the Richter scale. No casualties were reported, but the people panicked, as seismic events rarely occur in this area.



    Inflation — The National Bank of Romania revised the inflation forecast for the end of this year to 7%, down from 11.2% as previously estimated. According to the quarterly report on inflation, presented on Thursday by the governor of the National Bank of Romania, Mugur Isărescu, at the end of next year, the indicator will be 4.2%. Romania has consolidated its position in terms of inflation within the European Union. Mugur Isărescu also said that a balance must be achieved between combating inflation and avoiding a possible recession and added that the inflation forecast is marked by numerous uncertainties.



    Ukraine — The President of the European Commission, Ursula von der Leyen, renewed, on Wednesday, in the European Parliament, the EUs commitments to support Ukraine. The head of the European executive announced a new package of sanctions against Russia, as well as against Iran, which supplies the Russian army with drones that have repeatedly struck civilian areas. The MEPs called for more sanctions against Moscow and for the Russians to be brought before the court in The Hague to be tried for war crimes. According to Radio Romania’s correspondent, the majority of MEPs support the military aid given to the Ukrainian army and even sending fighter jets, because, in their opinion, it is not the delivery of Western weapons that prolongs the war, but the Russian president, Vladimir Putin.



    Chisinau – The prime minister-designate of the Republic of Moldova, Dorin Recean, presents, on Thursday, in the Moldovan Parliament, the government program and the list of ministers proposed for the new Cabinet. Dorin Recean declared that his priorities will be order and discipline in institutions, the economy, security and European integration. The press from Chisinau comments that it is expected that the new Executive will be voted, in the context in which the Action and Solidarity Party, which holds a parliamentary majority, has publicly announced that they will support it. Many of the current ministers could be found in the new Government. The change of government in Chisinau takes place against the background of the increasingly tense security situation in the Republic of Moldova. Dorin Recean, presidential advisor for security, also held the position of Interior Minister in the past. President Maia Sandu on Friday proposed him as a candidate for the position of prime minister, after the acting Prime Minister Natalia Gavriliţa announced her resignation. (LS)



  • February 15, 2023

    February 15, 2023

    MOLDOVA President Klaus Iohannis says Romania has stood and will
    stand by the R. of Moldova and firmly condemns any foreign attempt at destabilising
    this country. It is highly alarming to see public signs of attempts by the
    Russian Federation to step in illegitimately and upset the democratic and
    constitutional order of the R. of Moldova, a sovereign state that has chosen
    its political direction through a free vote, the Romanian president said in a statement
    issued on Wednesday. Klaus Iohannis reiterated that Moldova is not alone in facing
    these challenges, and reconfirmed Romania’s unwavering support for the
    sovereignty and territorial integrity of this country, within its
    internationally recognised borders, and for its pro-European future. The
    Romanian official also pointed out that Moldova belongs in the EU family, and
    that this path is irreversible and must be followed with determination, courage
    and ambition. The statement comes after on Monday the pro-Western president of
    Moldova Maia Sandu announced Moscow was planning to force a change of the
    political power in Moldova, using violence to destabilise the country.


    AID Romania is sending further humanitarian
    aid to Turkey and Syria in the wake of last week’s devastating earthquakes that
    killed some 40,000 people. A new humanitarian flight by 3 Romanian Air Forces
    aircraft today takes around 22 tonnes of goods donated by the Romanian
    government to the people affected by the tremors in the 2 countries. Another 2
    trains with basic necessity products have been already sent to Turkey, and 2
    planes with humanitarian aid were sent to Syria on Tuesday. According to the UN,
    9 million Syrian and 2.2 million Turkish nationals need aid. The Turkish Confederation
    of Enterprises and Businesses says the disaster might cost the country 84 billion
    US dollars.


    UN The Romanian foreign minister
    Bogdan Aurescu Tuesday had talks with the UN secretary general António
    Guterres. The Romanian official was at the UN headquarters in New York, where
    he was a speaker at the UN Security Council debate on Threats to international peace and
    security: Sea-level rise: implications for international peace and security.
    According to the foreign ministry, the 2 officials discussed climate change and
    its consequences, as well as the situation in Ukraine one year after the start
    of Russia’s illegal war of aggression. Bogdan Aurescu pointed out
    that Russia’s irresponsible conduct, which violates the core principles of international
    order, must end, and that it is particularly serious for a member of the UN
    Security Council to have started this war. The Romanian foreign minister also
    highlighted Romania’s support efforts, including the receiving of over 3.5
    million Ukrainian refugees who have transited Romania. Current developments in
    the R. of Moldova were also discussed.


    DEFENCE Romania’s defence minister Angel Tîlvăr and the chief of
    general staff Daniel Petrescu Tuesday took part in a meeting of the Ukraine Defence Contact Group, held in Brussels
    on the sidelines of the meeting of NATO defence ministers. According to the
    Romanian defence ministry, since the start of Russia’s war of aggression
    against Ukraine, Romania has provided shelter and aid to over 3.5 million
    Ukrainian nationals who have transited the country, and has taken part in facilitating
    the transit of nearly 12 million tonnes of grains from Ukraine to global
    markets. Romania has stated repeatedly that the scope and regularity of the support
    given to Ukraine must be maintained. Also on the sidelines of the meeting of
    NATO defence ministers, Angel Tîlvăr had bilateral talks with his counterparts
    from the UK, Ben Wallace, and Spain, Margarita Robles Fernandez. They discussed
    the security situation in the Black Sea region and emphasised the need for
    substantial Allied contribution to ensuring the effectiveness and credibility
    of NATO’s defence posture on the eastern flank.


    INFLATION The National Bank of Romania has revised its inflation
    forecast for the end of this year from 11.2% estimated previously to 7%. According
    to the Quarterly Inflation Report made public today by the central bank
    governor Mugur Isarescu, at the end of 2024 the indicator will stand at 4.2%. Romania
    has consolidated its position in the EU in terms of inflation, with the 9th
    highest rate in the Union. Mugur Isărescu also said a balance must be achieved
    between fighting inflation and avoiding a possible recession, and added that
    the inflation forecast is marked by many uncertainties.


    FOOTBALL CFR Cluj, the only Romanian team still
    playing in the European competitions, Thursday takes on the Italian side Lazio Rome, away from home, in the
    playoffs for the Conference League’s eighth-finals. The second leg of this
    round is scheduled next week in Cluj-Napoca. According to a UEFA poll, the
    Romanians are most likely to win. This season CFR Cluj finished the group stage 2nd in a group that also
    included Sivasspor (Turkey), Slavia Prague (Czech Republic) and Ballkani
    (Kosovo), while Lazio ended up in the Conference League playoffs after
    finishing 3rd in its group, after Feyenoord (the Netherlands) and
    Midtjylland (Denmark). (AMP)

  • Die Wirtschaftsprognose der Europäischen Kommission

    Die Wirtschaftsprognose der Europäischen Kommission


    Die Prognose der Europäischen Kommission für die rumänische Wirtschaft enthielt verbesserte Schätzungen. Das Wachstum wird in diesem Jahr voraussichtlich 2,5 % betragen, gegenüber 1,8 % im Herbst, und die Inflation wird voraussichtlich auf 9,7 % in diesem Jahr und 5,5 % im Jahr 2024 sinken — niedriger als in der vorhergehenden Prognose. Nach Ansicht der Europäischen Kommission wird der private Konsum trotz der hohen Inflation zunehmen, was auf höhere Mindestlöhne, Renten und Löhne im öffentlichen Bereich zurückzuführen ist. Aber auch auf die Verlängerung der Energiepreisobergrenze bis zum Jahr 2025 trägt dazu bei. Diese Einschätzung stützt sich auch auf die Auswirkungen des nationalen Konjunkturprogramms, während andere EU-Fonds lokale Investitionen unterstützen werden. Die Kommission stellt fest, dass Rumänien in den ersten drei Quartalen des vergangenen Jahres ein starkes Wirtschaftswachstum von 4,3 % verzeichnete.




    Die positive Entwicklung der Wirtschaft ist jedoch häufig mit einem Anstieg makroökonomischer Ungleichgewichte verbunden, wie der Finanzanalyst Dragoș Cabat im rumänischen Rundfunk erklärte. Wir haben zwar ein hohes Wirtschaftswachstum, über das wir uns freuen, aber das geht nicht mit einer Verringerung der Defizite und der öffentlichen Verschuldung einher, sondern leider mit einem Anstieg der Defizite, die eines Tages korrigiert werden müssen. Das geschieht in der Regel in Zeiten der Rezession, wenn wir unsere Defizite abbauen. Dies bedeutet, dass die Auswirkungen von Rezessionen in Rumänien stärker sind als in der übrigen Europäischen Union.“




    Die Zahlen belegen, dass Rumäniens Leistungsbilanzdefizit im vergangenen Jahr um mehr als 52 % auf über 26 Mrd. € gestiegen ist. Die Nationalbank erklärte, der Anstieg sei hauptsächlich auf ein sich ausweitendes Defizit in der Warenbilanz zurückzuführen, wobei die Einfuhren um fast 9,2 Mrd. € höher waren als die Exporte. Der Analyst Dragoș Cabat sind überzeugt, dass Rumänien, wenn sich der Trend der letzten Jahrzehnte fortsetzt, beim Zahlungsbilanzdefizit und bei der Staatsverschuldung im Vergleich zum Vorjahr neue Verluste verzeichnen wird, da sich mit dem Wachstum des Bruttoinlandsprodukts auch die Defizite vervielfachen werden. Die von der Zentralbank in Bukarest veröffentlichten Daten zeigen, dass die Auslandsverschuldung Rumäniens im vergangenen Jahr um mehr als 6,1 Mrd. EUR auf über 142,7 Mrd. EUR gestiegen ist und dass sich die ausländischen Direktinvestitionen auf fast 10,7 Mrd. EUR beliefen.



  • Prévisions économiques de la Commission européenne

    Prévisions économiques de la Commission européenne

    Conformément aux prévisions d’hiver de la Commission européenne, l’économie roumaine devrait enregistrer une croissance de 2,5% par rapport à 1,8% comme il était estimé l’automne dernier. L’inflation devrait baisser à 9,7% cette année et à 5,5% en 2024 – soit des chiffres inférieures à celles avancées par les précédentes prévisions. La consommation privée – même si touchée par l’inflation élevé – devrait progresser, affirme la Commission européenne suite aussi à la majoration du salaire minimum, des pensions de retraite et des salaires dans le secteur public. La prolongation du plafonnement des prix énergétiques jusqu’en 2025 contribuera également à cette prévision.

    L’optimisme de la Commission repose aussi sur l’impact des fonds du Plan national de relance et de résilience, alors que d’autres fonds européens devraient soutenir les investissements locaux. Et pas dernièrement, la Commission européenne rappelle que la Roumanie a eu l’année dernière, une croissance économique forte durant les trois premiers trimestres, de 4,3%. L’évolution positive de l’économie est accompagnée pourtant presqu’à chaque fois par une croissance des déséquilibres macroéconomiques, a expliqué au micro de la radio publique roumaine, l’analyste financier Dragoş Cabat : « Alors que la croissance économique est élevée, ce qui nous réjouit, les déficits et la dette publique malheureusement ne font que progresser. Et ces déficits majeurs devraient être réglés à l’avenir. Mais d’habitude ce n’est que dans des périodes de récession que nous réduisons les déficits. Et cela signifie que les récessions en Roumanie sont beaucoup plus puissantes que sur le reste de l’Union européenne, par exemple », explique Dragos Cabat.

    Selon les données statistiques, le déficit du compte courant de la Roumanie a progressé l’année dernière de plus de 52%, dépassant actuellement les 26 milliards d’euros. Dans son annonce, la Banque nationale de Roumanie explique que la majoration provient principalement de l’aggravation du déficit enregistré par la balance commerciale, les importations étant de près de 9,2 milliards d’euros supérieures aux exportations. De l’avis de l’analyste Dragoş Cabat, si la tendance des dernières décennies se poursuivait, la Roumanie enregistrerait d’une année à l’autre des records négatifs en ce qui concerne le déficit extérieur et la dette publique parce que, selon lui, alors que le Produit intérieur brut augmente, il existe aussi un effet de multiplication des déficits.

    Les chiffres publiés par la Banque centrale de Bucarest illustrent aussi le fait que l’année dernière, la dette extérieure totale de la Roumanie a augmenté de plus de 6,1 milliards d’euros, dépassant les 142,7 milliards d’euros et que les investissements directs se sont élevés à près de 10,7 milliards d’euros.

  • The National Bank of Romania maintains the benchmark interest rate.

    The National Bank of Romania maintains the benchmark interest rate.

    After 11 consecutive increases in the monetary policy interest rate, between October 2021 and January this year, the National Bank of Romania – BNR maintained the key interest rate at 7% per year, as established in last month’s meeting. The BNR also kept the current levels of the minimum reserve rates against liabilities in lei and in foreign currency of credit institutions, i.e. those amounts that the commercial banks are obliged to hold in the accounts of the Central Bank. An explanation for the central banks decision would be that it expects the annual inflation rate to decrease faster than anticipated. The BNR experts now estimate that inflation will fall below 10% as early as the third quarter of this year and that it will register at the end of 2023 a value far below that previously anticipated one. The new statistical data reconfirm, on the other hand, the significantly higher than expected increase in economic activity in the third quarter of 2022.



    Under these conditions, the BNR’s decision was predictable, says financial analyst Adrian Codirlaşu: It is somehow in line with what is happening in the region. Poland has 6.75%, the Czech Republic has 7%, so similar inflations to Romania. Moreover, positive news came from the perspective of reducing inflation in the developed countries. I am referring to the United States, where inflation is decreasing quite quickly, to the European Union, where inflation has also decreased beyond expectations. And what is equally very important is that the price of methane gas has decreased. Now it stands somewhere at around 55 Euros per megawatt-hour. It was 340 Euros per megawatt-hour in August. This led to a substantial decrease in the price of electricity. Also, the price of cereals decreased. And this contributes substantially not only to the reduction of the inflation rate, but also to the recovery of industrial activity, thus to higher economic growth. Therefore, this lower inflation, which means less aggressive central banks in raising interest rates, combined with lower prices also leads to lower inflation rate and to improved economic growth projections.



    Given that most specialists anticipated the BNR measure, its effects on the interest rates charged by banks will be limited, believes Adrian Codirlaşu. According to him, the information was already included in the market interest rates, and the rates were already on a downward trend, one that will be maintained. What matters in this trend, apart from the anticipated decreases in the interest rate, is the liquidity in the market, says the analyst. And market liquidity increased substantially in the last quarter. The Romanians who have credits in lei with costs calculated according to the ROBOR index already notice a capping or even a slight reduction of this indicator. However, the war in Ukraine will continue to generate uncertainties and risks regarding the perspective of economic activity and, implicitly, the medium-term evolution of inflation, BNR experts warn. (LS)

  • January 27, 2023

    January 27, 2023

    ECONOMY
    Romania reports a record-high GDP increase for last year, from EUR 240 bln in 2021 to nearly
    EUR 290 bln, according to the National Strategy and
    Forecast Commission. For this year, however, the institution estimates a
    slow-down of the economic growth from 4.9% in 2022 to 2.8%. The inflation rate
    is also expected to drop significantly by the end of this year, from 16.4% in
    2022 to 8%, and consumption growth is also predicted to drop to 2.4%, compared
    to 4.6% last year. The figures in the winter forecast, made public on Thursday,
    are not different from the ones in the autumn report, released in October.


    HEALTHCARE The number of respiratory infections in Romania dropped last
    week by almost one-quarter compared to the previous week, to 103,000 cases, the
    National Public Health Institute announced. The number is nonetheless 21%
    higher than the average weekly rate in 2015-2020. According to statistics,
    nearly 5,000 of them were flu cases. Since the start of the cold season, 36
    people died from the flu, and nearly 1.5 million people got anti-flu vaccines.


    DIPLOMACY The Romanian
    foreign minister Bogdan Aurescu had a bilateral meeting in Sibiu today with his
    Dutch counterpart, Wopke Bastiaan Hoekstra. The talks focused on Romania’s
    Schengen accession and the ongoing efforts to further this important goal. Bogdan Aurescu reiterated that Romania’s accession will help strengthen
    the security of the EU as a whole and will give credibility to the Union. In
    turn, ministrer Hoekstra reiterated the Netherlands’ active support for this
    process. Wopke Hoekstra also reconfirmed the Netherlands’ commitment to
    consolidating NATO’s deterrence and defence posture on the
    eastern flank, in the context of Russia’s aggression in Ukraine, by
    contributing troops to the NATO Battle Group in Romania. The 2 officials also
    discussed the Romanian-Dutch bilateral relations. The meeting took place in the
    context of the Dutch official’s visit to Romania for trilateral political
    consultations in Bucharest, together with the French diplomacy chief Catherine
    Colonna. Ahead of the talks, the 3 ministers made a joint visit to the French
    and Dutch troops stationed at the Cincu military base as part of the NATO Battle
    Group in Romania. In
    Bucharest, Catherine Colonna will be received by president Klaus Iohannis and
    PM Nicolae Ciucă.


    COMMEMORATION
    The International Holocaust Remembrance Day, or the International Day in Memory
    of the Victims of the Holocaust, is marked every year on January 27, under a
    resolution endorsed by the United Nations in 2005. In 1945, on January 27, Allied forces liberated
    the largest Nazi extermination camp, in Auschwitz-Birkenau, Poland. According
    to historians, the Holocaust resulted in the killing of 6 million Jewish people
    in Europe and millions of other ethnics by Germany’s Nazi regime. Events and activities are organised on
    this day every year at the UN headquarters in New York and UN offices around the world.
    This year’s theme is Home and Belonging. In 2022, the UN General Assembly
    adopted a resolution tabled by Israel, calling on all countries to condemn Holocaust
    denial and anti-Semitism, especially on social networks.


    TENNIS Gabriela Ruse (Romania) / Marta
    Kostiuk (Ukraine) today lost to the defending champions, Barbora Krejcikova and
    Katerina Siniakova (Czech Republic) 6-2, 6-2, in the doubles semi-finals of the
    Australian Open. This is the best performance for Ruse and Kostiuk in a Grand Slam
    event. Krejcikova and Siniakova hold a combined 6 Grand Slam doubles titles, 3
    of them last year alone, when they only missed the Roland Garros. In the final,
    the Czech players take on Shuko Aoyama/Ena Shibahara, of Japan, at their first
    presence in a Grand Slam final after defeating Coco Gauff/Jessica Pegula (US). (AMP)

  • Croissance importante du PIB de la Roumanie

    Croissance importante du PIB de la Roumanie


    En 2022, malgré toutes les difficultés économiques et
    sociales, et en dépit des menaces à la sécurité et à la stabilité
    internationales, la Roumanie a enregistré une augmentation record de son
    Produit Intérieur Brut. Selon la Commission Nationale de la Stratégie et de la
    Prospective, il s’agit d’une croissance de 49 milliards d’euros, par rapport à
    2021, car le PIB est passé d’environ 240 à près de 290 milliards d’euros. La
    même institution table pour cette année sur un ralentissement de la croissance
    économique jusqu’à 2,8 %, contre les 4,9 % de l’année précédente. Elle estime
    aussi une baisse sensible du taux d’inflation, de 16,4 % en 2022, à 8 % à la
    fin de cette année. Selon les prévisions d’hiver, publiées jeudi, la Commission
    estime que l’expansion de la consommation ralentira de 4,6 % à 2,4 %. On estime
    aussi, pour 2024, une progression du PIB de 4,8 % et une baisse importante de l’inflation
    jusqu’à 3,7 %.


    Grâce à cette croissance du PIB en 2022 – qui est
    supérieure à celle des deux dernières années d’avant 2022, combinées – la Roumanie
    a changé le type de moteur économique. Selon le Ministre des Finances, Adrian
    Câciu, le pays est passé d’un moteur « lent » durant la pandémie de COVID-19,
    à un moteur « durable », basé sur les stimuli économiques.


    Le ministre explique aussi que, tout au long des années
    précédentes, l’effort du gouvernement était d’environ 2 % du PIB, alors qu’en
    2022 l’effort direct était de 6 % du PIB, auquel s’ajoute le crédit fiscal de
    4,7 %. Selon, Adrian Câciu dans le
    modèle de croissance économique des deux derniers trimestres, « certains
    domaines de direction économique sont inversés. La croissance économique
    commence à se consolider grâce à la formation brute de capital fixe. C’est le
    premier signal que le pays se dirige vers le développement durable, qui se fait
    à l’aide d’investissements, tant publics, que privés
    ».


    A son tour, le premier ministre Nicolae Ciucă a évoqué le
    rôle prioritaire des investissements dans ce contexte. Il a souligné que
    l’activité soutenue par chaque ministère était bénéfique pour l’ensemble de
    l’économie roumaine. « Cette croissance de 49 milliards d’euros nous
    garantit la possibilité de regarder avec confiance le milieu entrepreneurial de
    Roumanie, de lui offrir tout ce dont il a besoin pour pouvoir se mieux
    développer tant à l’intérieur du pays, que sur le marché européen et
    international
    », a expliqué le premier ministre. Et lui d’ajouter que parallèlement
    aux investissements étrangers, l’efficacité de l’absorption des fonds européens
    avait joué un rôle important pour l’économie roumaine. Il a rappelé que 11,3
    milliards d’euros avaient été absorbés par le pays en 2022, via ce mécanisme communautaire.



    En ce qui concerne
    l’année 2023, les données de la Commission Nationale de Prévision étaient
    également positives, précise le premier ministre : « Dans le contexte
    économique actuel, les analystes ont parlé d’un ralentissement de la croissance
    économique et même de l’entrée en récession en 2023. Cependant, les prévisions
    sont favorables pour l’économie roumaine, car on estime une croissance de 2,8 %
    cette année
    » – a conclu Nicolae Ciucă.

  • January 20, 2023 UPDATE

    January 20, 2023 UPDATE

    ECONOMY
    Romania’s economy will be, this year as well, influenced by global
    uncertainties triggered by inflation, the escalation of the war in Ukraine, the
    energy crisis and problems in supply chains. This is one of the conclusions of
    a report on financial stability, made public by the National Bank of Romania. The
    report also mentions a systemic risk entailed by delays in reforms and in
    spending EU funds. On the other hand, the central bank calls on Romanians to be
    cautious with respect to residential real estate loans, as the high inflation
    triggers risks of default.


    PHARMACEUTICALS Romania obtained from Brussels a 3-month suspension of
    exports for certain drugs, particularly in the antibiotics and oral antipyretic
    categories. According to Bucharest, the measure is designed to ensure the
    availability of such medication for Romanian patients, as the country is
    struggling with a wave of viral respiratory infections.


    MILITARY Over 100
    troops from the US 1-26 Infantry Battalion are training with Romanian troops
    from the Sf. Andrei 300 Infantry Battalion in Galaţi until March this year. According
    to the Romanian defence ministry, the US troops were deployed late last year to
    the Mihai Kogălniceanu air base, and as of this week they were relocated to Galaţi.
    The goal of the joint training scheme is to practice working techniques,
    tactics and procedures, and to enhance interoperability in line with NATO
    requirements.


    DAVOS The international community cannot afford a strategic
    ambiguity regarding the war in Ukraine, the Romanian foreign minister said at
    the World Economic Forum in Davos. He mentioned the seriousness of the security
    crisis and the main risks and challenges for the international system, and
    emphasised the need to maintain a world order based on rules, supporting peace
    and facilitating solutions to global problems. The Romanian official also
    highlighted Romania’s efforts to support Ukraine, such as receiving over 3.3 million
    refugees and the transit of over 11 tonnes of Ukrainian grains and agricultural
    products, as well as the need to continue supporting this country. Mr. Aurescu had
    a number of meetings with representatives of the business communities in Canada
    and Portugal, with whom he discussed issues related to the energy sector in
    particular. (AMP)

  • Avertissements de la Banque Nationale de la Roumanie

    Avertissements de la Banque Nationale de la Roumanie

    Les incertitudes au niveau mondial, déterminées par la crise énergétique et
    la guerre en Ukraine, représentent un risque systémique grave et en hausse
    constante. Il s’agit du risque le plus important parmi les risques essentiels,
    identifiés par la Banque Nationale de la Roumanie, a déclaré Eugen Rădulescu,
    directeur de la BNR, lors de la présentation du « Rapport sur la stabilité
    financière – décembre 2022 ». Un autre risque à ne pas négliger – c’est la
    détérioration des équilibres macroéconomiques internes, notamment en raison des
    évolutions géopolitiques régionales et internationales. Même s’il est de
    moindre intensité, le retard des réformes et de l’absorption des fonds
    européens, notamment à travers le Plan National de Relance et de Résilience
    (PNRR), est un risque que la BNR inventorie parmi ceux à prendre en compte. Eugen
    Rădulescu, directeur de la direction de la stabilité financière au sein de la
    BNR précise :


    « Nous faisons partie des pays qui ont bénéficié de plusieurs milliards
    d’euros déjà absorbés du PNRR. Une partie de ces montants a déjà été distribuée,
    c’est-à-dire que l’argent qui a été envoyé dans les comptes de la Roumanie a
    déjà été utilisé par le gouvernement pour les domaines concernés. Mais nous
    sommes assez loin de remplir tous les critères demandés. La Banque Nationale n’est
    qu’un acteur secondaire et qui constate un risque, celui de ne pas pouvoir atteindre
    les objectifs du PNRR
    », explique Eugen Radulescu.


    L’analyse d’un groupe de travail sur la sécurité énergétique a montré qu’un
    retard de deux ans de la mise en œuvre des investissements dans le domaine des
    énergies vertes à travers le PNRR réduirait de plus d’un tiers l’efficacité de
    l’ensemble du projet. Les représentants de la BNR déclarent que le danger de
    cette matérialisation est réel, compte tenu de l’expérience de la Roumanie
    jusqu’à présent en ce qui concerne l’absorption et la mise à profit des
    ressources européennes. Selon la Banque Nationale, la Roumanie risque également
    de ne pas pouvoir rembourser les crédits contractés par le secteur non
    gouvernemental. Quant à la population, le rapport de la BNR indique qu’elle
    maintient sa capacité d’honorer ses dettes. Cependant, la Banque centrale exhorte
    les Roumains à être prudents en ce qui concerne les prêts immobiliers, afin de
    ne pas se retrouver dans la situation de ne pas pouvoir couvrir les échéances,
    en raison d’une inflation élevée. Eugen Rădulescu, directeur de la BNR ajoute
    :


    « La situation est
    compliquée. Nous avons un taux d’inflation assez élevé, pas le plus élevé
    d’Europe, mais le problème est que le taux a deux chiffres. Probablement
    jusqu’à la fin de cette année, nous ne pourrons pas le réduire en dessous des
    deux chiffres. Un logement c’est difficile à gérer, en ce moment. Certains
    analystes invitent les gens à analyser très attentivement leurs revenus, car la
    mensualité d’un crédit ne devrait jamais dépasser la moitié des revenus dont
    ils disposent. Alors, s’ils doivent payer plus de la moitié de leurs revenus
    pour le prêt, ils courent le risque de ne pas être en mesure d’honorer les
    paiements avant la fin de la période.
    », conclut Eugen
    Radulescu.



    Selon les représentants de la BNR, la meilleure
    solution est de négocier directement avec les banques, afin d’identifier les
    options acceptables.

  • La semaine du 9 au 15 janvier 2023

    La semaine du 9 au 15 janvier 2023


    La Roumanie touchée par grippe, le coronavirus et la
    pénurie de médicaments



    Dernièrement, le système
    sanitaire roumain est impacté par une recrudescence des cas de grippe et de
    coronavirus, notamment du dernier variant signalé depuis quelques jours en
    Roumanie aussi. Les experts prévoient que le pic de la grippe sera atteint dans
    les semaines à venir avant que les infections respiratoires ne s’inscrivent sur
    une pente descendante à partir de la mi-février. La flambée des cas de grippe
    intervient dans le contexte de la reprise, le 9 janvier, des cours d’école qui
    ont rouvert leurs portes en plein état d’alerte épidémiologique. Dans le
    contexte d’une majoration de nombre de cas de grippe, de plus en plus de pharmacies
    sont en rupture de stocks de certains médicaments tels le paracétamol,
    l’ibuprofène ou les antibiotiques. A l’issue d’une série d’entrevues avec les
    producteurs et les distributeurs de médicaments, tout comme avec les
    représentants de l’industrie pharmaceutique, le ministre de la Santé, Alexandru
    Rafila, est sorti sur le devant de la scène pour rassurer la population qui,
    dit-il, ne doit pas craindre une crise des médicaments antithermiques ou
    anti-inflammatoires.


    « A la différence d’autres
    pays européens qui se confrontent dernièrement à des ruptures
    d’approvisionnement en paracétamol, la Roumanie ne traverse aucune crise, ni de
    paracétamol, ni d’ibuprofène. Cette pénurie n’existe pas chez nous, puisque
    nous avons nos propres fabriques qui produisent ces médicaments aussi bien sous
    leur forme destinée aux enfants que sous celle conçue pour les adultes
    ».


    Pour leur part, les producteurs
    de médicaments se sont engagés à continuer d’approvisionner les pharmacies. En
    revanche, la situation s’avère plus compliquée dans le cas des patients
    oncologiques. Le président de la Fédération des personnes atteintes d’un
    cancer, Cezar Irimia, a déclaré qu’aux dires des patients, sept médicaments à
    usage oncologique sont en rupture de stock depuis le début de l’année. En
    réplique, le Ministère de la Santé affirme qu’il s’agitseulement de trois médicaments qui manquent
    sur les rayonnages et dans les tiroirs des pharmacies, dont deux se trouvent
    dans les dépôts.



    Des mesures économiques et un record de déficit commercial



    Dans une tentative de ralentir
    l’inflation et de mettre un terme à la majoration des prix, la Banque centrale
    roumaine a majoré le taux directeur à 7% par an. Les experts de la BNR estiment
    que cette mesure débouchera sur une baisse de l’inflation, plutôt légère durant
    le premier trimestre de l’année en cours et plus significative ultérieurement,
    de sorte que l’indicateur ne dépasse pas les 10 pourcents d’ici l’été.
    Pourtant, la nouvelle hausse du taux d’intérêt clé entraînera, le plus probablement,
    une majoration des taux fixés par les banques commerciales, notamment dans le
    cas des crédits. N’empêche, les spécialistes affirment qu’une baisse anticipée
    de l’inflation serait un signe que la majoration des taux d’intérêt touche à sa
    fin.


    De l’avis de l’analyste
    économique, Dragos Cabat, il est important que le taux directeur poursuive sa
    tendance à la hausse afin que l’inflation atteigne un plafond avant de
    s’inscrire sur une pente descendante. Dragos Cabat :


    « Il est important que la
    Banque continue cette tendance ascendante de son taux directeur, car c’est
    de cette manière qu’elle entraînera le plus rapidement possible, un
    ralentissement de la croissance de l’inflation. C’est ce qu’il y a de plus
    important pour l’économie roumaine, à l’heure où l’on parle ; plus
    important que la croissance économique ou les mensualités bancaires qui
    concernent quelque 600.000 Roumains affectés, bien évidemment, par cette
    majoration du taux d’intérêt.
    »


    Après deux ans de pandémie et
    une année de guerre à ses frontières, le déficit de la balance commerciale de la
    Roumanie s’est envolé, en se montant à 31 milliards d’euros durant les onze
    premiers mois de l’année dernière, soit un déséquilibre record, selon l’Institut
    national de la Statistique. L’analyste économique, Constantin Rudnitchi
    précise :


    « Nous avons un record
    unique dans l’histoire du pays, du partiellement à la période
    inflationniste qu’on traverse aussi bien en Europe que dans le monde. Donc, on
    a une valeur à la hausse des importations. Mais, en dehors de ça, la
    Roumanie se confronte à une réalité problématique, à savoir le fait que le
    niveau de ses importations reste extrêmement élevé, tandis que la production
    intérieure et les exportations ont du mal à répondre aux besoins de l’économie
    nationale ».


    Dans ce contexte, le
    Gouvernement de Bucarest cherche à s’emprunter aussi bien sur le marché interne
    qu’externe, pour combler aussi bien à un déficit budgétaire d’au moins 160
    milliards de lei, soit 32 milliards d’euros, estimé pour cette année qu’à une
    dette plus ancienne qu’il faudrait refinancer.





    Des discussions bilatérales



    Les discussions
    roumano-ukrainiennes portant sur la Loi des minorités nationales récemment
    adoptée et promulguée par Kiev se poursuivent. Les ministres des Affaires
    étrangères des deux pays, Bogdan Aurescu et Dmitro Kuleba, se sont entretenus
    par téléphone à ce sujet mercredi, après qu’un dialogue similaire a eu lieu la
    semaine dernière entre les présidents Klaus Iohannis et Volodimir Zelenski. La
    loi a suscité l’inquiétude des autorités bucarestoises, car les représentants
    de la communauté roumaine en Ukraine n’ont pas été consultés lors de la
    rédaction du document, qui a été adopté sans l’avis de la Commission de Venise.
    Fin 2022, les autorités roumaines ont fait parvenir à leurs homologues
    ukrainiens une liste de prévisions stipulées par la dite loi et qui ont un
    impact négatif sur les Roumains d’Ukraine. Cette semaine encore, le ministre
    roumain des Affaires Etrangères s’est entretenu par téléphone avec son
    homologue suédois, Tobias Billstrom au sujet de l’adhésion roumaine à
    Schengen. Selon le MAE de Bucarest, le responsable de Stockholm a réitéré
    le soutien de son pays à l’intégration de Bucarest à l’Espace de libre
    circulation. LaPrésidence suédoise est
    prête à s’impliquer activement et à tout mettre en œuvre pour aider Bucarest à
    atteindre son objectif, en identifiant des solutions concrètes, basées sur un
    dialogue constructif avec toutes les parties concernées. Pour sa part, le
    ministre Bogdan Aurescu a mis en lumière l’importance de la coordination par la
    présidence suédoise d’un dialogue entre tous les partenaires européens
    impliqués dans ce dossier. Un dossier extrêmement important pour la Roumanie,
    comme l’on a précisé lors de la cérémonie de lancement de la présidence suédoise
    de l’UE, organisée cette semaine, à Bucarest.