Tag: jeunes

  • 29.04.2015 (mise à jour)

    29.04.2015 (mise à jour)

    Porte-conteneurs — 4 marins roumains se trouvent à bord du navire marchand danois arraisonné mardi par la marine iranienne à cause des dettes impayées par la compagnie, a fait savoir le ministère roumain des Affaires Etrangères. La même source cite l’armateur du navire, selon lequel tous les membres de l’équipage, y compris les ressortissants roumains, sont en sécurité et poursuivront leur voyage, le plus probablement sur le même porte — conteneurs, une fois le problème résolu. Selon la télévision publique iranienne, des marins originaires de Bulgarie, du Myanmar, de Roumanie et du Royaume Uni composent l’équipage de 24 personnes du navire, sous les ordres d’un capitaine bulgare.



    Coopération — Le président ukrainien Pétro Porochenko a signé mercredi une loi portant sur la ratification de l’Accord entre l’Ukraine et la Roumanie, lit-on dans la publication en ligne “Evropieska Pravda”. Kiev et Bucarest ont convenu de développer leur coopération militaire dans le but de renforcer la confiance réciproque et la sécurité dans les zones avoisinant la frontière entre les deux pays. De même, selon l’accord, «la partie ukrainienne s’engage à ne pas détenir et ne pas déployer d’armes offensives sur le territoire de l’Ile des Serpents ».



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé mercredi du placement en détention provisoire par contumace pour 30 jours de l’ancien député Marko Attila, accusé dans un dossier de corruption. A l’époque où les faits visés ont été commis, celui-ci était secrétaire d’Etat dans le cadre du gouvernement de Bucarest. La décision n’est pourtant pas définitive. Selon plusieurs sources, l’ancien député se trouve depuis un certain temps déjà en Hongrie voisine. Par ailleurs, le député Ioan Ochi, qui fait l’objet d’un autre dossier de corruption a gardé son immunité vu que la demande des procureurs d’approuver son arrestation et sa mise en détention provisoire n’a pas réuni mercredi le nombre de votes nécessaire pour être adoptée par le plénum de la Chambre des Députés.



    Fonds européens — Selon la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, l’utilisation des fonds européens alloués pour la période 2007 — 2013 reste un défi majeur pour la Roumanie. La Commission européenne apprécie les progrès enregistrés par la Roumanie à ce chapitre, le sujet ayant été abordé entre autres lors d’une réunion, mardi, à Strasbourg, entre le président de la Comission Jean-Claude Juncker et le premier ministre roumain Victor Ponta. Dans un communiqué, la commissaire Corina Cretu encourage la Roumanie à adopter et à mettre en œuvre l’Initiative pour les PME, qui ne nécessite pas de co-financement au niveau national et qui a un grand potentiel de stimuler l’entrepreuneuriat et de créer des emplois.



    Jeunes — Le Parlement européen a approuvé mercredi un financement d’un milliard d’euros pour cette année dans le but d’aider les jeunes européens à trouver un emploi. Les bénéficiaires sont 20 Etats membres ayant des régions où le chômage dépasse les 25% du total des jeunes. La Roumanie est un de ces pays. Selon un communiqué du Parlement Européen, le nombre des jeunes âgés de 15 à 25 ans qui n’ont pas d’emploi et qui ne font pas partie d’un programme d’éducation ou de formation professionnelle augmente de manière alarmante, notamment dans les Etats membres ayant des difficultés à co-financer les fonds européens pour dérouler différents projets.



    Parquet — Le Parlement Européen a adopté mercredi le rapport de la parlementaire roumaine Monica Macovei portant sur la création d’un Parquet Européen. Selon un communiqué de presse du PE, la résolution reçu 487 votes pour, 165 contre et 33 abstentions. Selon les députés européens, le rôle du Parquet Européen sera de lutter contre les fraudes du budget communautaire et de récupérer l’argent des contribuables. Il doit être complètement indépendant et responsable d’un point de vue diplomatique, précise encore le communiqué.



    Visite — Le ministre chargé des relations avec les Roumains de l’étrangers, Angel Tâlvar, se rendra du 30 avril au 3 mai en Israël. Une visite officielle censée mettre en lumière le fait que Bucarest accorde un intérêt prioritaire au Moyen Orient en général et à l’Etat d’Israël en particulier, fait savoir un communiqué du ministère roumain des AE. A l’agenda de la visite figurent des sujets liés à la communauté des Israéliens provenant de Roumanie, qui reste attachée aux valeurs culturelles de leur pays d’origine étant un véritable vecteur du renforcement de l’identité roumaine, lit-on dans le communiqué.



    Récital — Radio Roumanie organisera un récital marquant l’inauguration des événements prévus à l’occasion des réunions de l’Union européenne de radio-télévision qui auront lieu du 29 avril au 3 mai à New York. L’occasion pour les représentants des radios publiques européennes et américaines de se réunir lors de séminaires, débats, concerts et visites de travail, le tout dans le but de diffuser des productions musicales et échanger des programmes musicaux. Le récital du pianiste roumain Matei Vargă aura lieu le 30 avril au Concert Space de Manhattan.



    Météo — La pluie s’arrêtera et les températures augmenteront légèrement dans les 24 prochaines heures notamment dans l’ouest, le nord et le centre de la Roumanie. Le ciel sera toujours couvert et il pleuvra dans les montagnes de Transylvanie et sur les collines du sud du pays. Les températures maximales, toujours en dessous de la normale saisonnière, iront de 14 à 21 degrés.

  • La francophonie à Iasi

    La francophonie à Iasi

    En ce mars 2015, mois de la francophonie dans le monde, la Roumanie n’a pas compté sur les doigts d’une seule main les événements dédiés, bien au contraire. Mais il y a un endroit du pays qui se distingue tout particulièrement, à l’exception de Bucarest — c’est Iasi, la plus grande ville de la Moldavie roumaine, dans l’est du pays. Ancienne capitale de cette province historique, Iasi mais aussi sa région s’enorgueillissaient de leurs liens jadis très étroits avec la France et l’Europe qui parlait le français. Quelle est la réalité d’aujourd’hui ? Iasi est-elle toujours la ville roumaine la plus francophone ? Que veut dire, encore, la pratique du français dans cette région jouxtant le principal bassin des langues slaves ? C’est de ce que nous allons débattre dans ce RRI Spécial réalisé en partenariat avec l’Institut français et Radio Roumanie Iasi. Nos invités – Mira Cucinschi, professeur de français au lycée “Mihai Eminescu”, Oltita Cîntec, critique de théâtre, Alain Ramette, directeur de l’Institut français de Iasi, Sorin Iliescu, journaliste à Radio Roumanie Iasi, Filip Havârneanu, étudiant.


    crédits photos – (c) Institut français de Iasi/Dan Daia




  • Etre une femme dans la Roumanie d’aujourd’hui.

    Etre une femme dans la Roumanie d’aujourd’hui.

    “Etre femme dans la Roumanie daujourdhui”: cest un sujet dont les étudiants roumains de Bucarest ont débattu à loccasion de la Journée internationale des droits des femmes. Nous vous proposons de découvrir leurs perceptions sur la situation actuelle des femmes roumaines.



    Voici les liens du débat organisé par le Lectorat Français de lUniversité de Bucarest:



    La journée en photos



    Le concours



    Ecoutez le reportage:



  • A la une de la presse roumaine – 06.03.2015

    A la une de la presse roumaine – 06.03.2015

    Dans la presse électronique de ce vendredi : lavenir des classes de religion dans les établissements scolaires de Roumanie ; des exercices militaires simultanés, de lOtan et de la Russie ; la première voiture pour les jeunes roumains ; la vitesse de la connexion internet dans les villes roumaines.


  • Venir en aide aux jeunes défavorisés…

    Venir en aide aux jeunes défavorisés…

    Aujourd’hui nous parlons économie sociale. A Bucarest deux associations viennent de recevoir du financement leur permettant de poursuivre leurs programmes sociaux visant à générer et à consolider des emplois, ainsi qu’à réintégrer dans la société les personnes en difficulté. Détails sur ces deux associations, mais aussi sur l’économie sociale roumaine en général – tout de suite.


  • Ecole et Internet

    Ecole et Internet

    Aujourd’hui nous nous intéressons premièrement aux nouveautés dans le système roumain d’enseignement, des modifications survenues en milieu d’année scolaire. Ensuite, nous nous pencherons sur une récente étude de l’organisation Sauvez les Enfants qui analyse la sécurité des jeunes sur Internet.



    Voyons tout d’abord les nouveautés qui attendent les élèves roumains à partir du second semestre de cette année scolaire.






    Le jeunes roumains et Internet.


  • 25.01.2015

    25.01.2015

    Terrorisme – Plus de 4.000 ressortissants dEtats de louest et du nord de lEurope ainsi que des Balkans occidentaux ont rejoint des groupements jihadistes en Syrie et en Irak – affirme le Service roumain de renseignement intérieur, dans un communiqué. Certains de ces individus traversent la Roumanie en route vers les pays où ils deviennent des combattants jihadistes. La plupart dentre eux sont des citoyens européens qui proviennent de familles originaires de pays musulmans, mais un certain nombre sont des jeunes chrétiens convertis à lislam. Le Renseignement roumain attire lattention sur une accélération de ce phénomène, avec des effets conséquents en terme de risques associés.


    Législation – Un nouveau Code du travail est entré aujourdhui en vigueur en Roumanie. Conformément à ce document promulgué par le président Klaus Iohannis, les congés sans salaire, à lexception de ceux de formation professionnelle, et les absences non motivées ne seront plus pris en compte dans le calcul de lancienneté. Dautres catégories de congés, dont larrêt de maladie, seront pris en compte. En plus, la durée de larrêt de maladie naffectera plus la durée du congé légal. Si pour des raisons justifiées, un salarié est dans limpossibilité de prendre son congé légal, partiellement ou entièrement, lemployeur est obligé à lui accordé le congé non effectué dans un délai de 18 mois, à commencer de lannée suivante.


    Programme – Les jeunes fermiers qui souhaitent sinstaller en Roumanie à laide des fonds européens dans le cadre du nouveau Programme national de développement rural (PNDR) doivent avoir leur domicile à la campagne; une fois leur projet approuvé, ils se verront verser automatiquement 80% du montant éligible pour cette mesure, allant jusquà 50.000 euros. Selon George Turtoi, secrétaire dEtat au ministère de lagriculture, cette nouvelle mesure concernant les jeunes fermiers sera lancée très probablement fin février. Le reste de 20% de la somme sera versée dans un délai de 3 à 5 ans.


    Economie — Une mission des bailleurs de fonds internationaux se déplacera en Roumanie, du 27 janvier au 10 février pour une évaluation des réformes économiques appliquées par le gouvernement de Bucarest. Le Fonds monétaire international informe, dans un communiqué officiel, que les discussions porteront également sur les évolutions économiques engendrées par loffensive monétaire récemment annoncée par la Banque centrale européenne. La loi de linsolvabilité des personnes et la crise des crédits en francs suisses, qui touche environ 75 mille Roumains, figureront également à lagenda des discussions, affirme la presse économique de Bucarest.


    Mission — Six policiers roumains ont intégré, ce dimanche, la mission spéciale dobservation de lOSCE (lOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe) déployée en Ukraine. Un communiqué de la Police roumaine informe quils procéderont, pendant six mois, à une évaluation de la situation sécuritaire et du respect des droits de lhomme et des libertés fondamentales. Les policiers roumains seront présents dans les régions orientales de Donetsk, Lugansk et Dniepropetrvsk, théâtre dun conflit armé entre les forces gouvernementales et les rebelles pro-russes. Par ailleurs, une journée de deuil national a été observée ce dimanche en Ukraine, à la mémoire des 30 personnes tuées, samedi, dans le bombardement lancé par les sécessionnistes sur la ville de Mariupol – port stratégique et dernière grande ville contrôlée par Kiev dans lest séparatiste. Cette attaque a été fermement condamnée aussi par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu.


    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n° 3 mondial, sest qualifiée dans les quarts de finale de lOpen dAustralie, grâce à la victoire, ce dimanche, à Melbourne, sur la Belge Yanina Wickmayer. Une autre Roumaine, Irina Begu a perdu, également ce dimanche, devant la Canadienne Eugénie Bouchard, tête de série n°7. Au double mixte, le Roumain Florin Mergea et la Néerlandaise Michaella Krajicek se sont qualifiés dans les huitièmes de finale. Au double messieurs, le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, têtes de série n° 6, affronteront en huitièmes de finale le double Eric Butorac (USA)/Sam Groth (Australie).


  • Portrait des jeunes Occidentaux qui décident de partir faire le jihad.

    Portrait des jeunes Occidentaux qui décident de partir faire le jihad.

    De nos jours, des centaines de jeunes Occidentaux décident de partir faire le jihad en Syrie ou en Irak. La plupart d’entre nous ignorent les raisons qui les poussent à prendre une telle décision, mais une chose est certaine : la majorité de ces jeunes rentrent ensuite chez eux et renforcent la menace terroriste dans leurs pays d’origine. L’actuelle édition de Paroles jeunes a décidé de se pencher justement sur cette catégorie de jeunes européens qui de leur propre gré décident de rompre avec leur quotidien plutôt calme pour se rendre sur les champs de bataille jihadistes. Quelles sont les raisons qui poussent ces jeunes à faire un tel pas ? Qui sont-ils? Autant de questions que notre collègue Ioana Stancescu a posées à la journaliste indépendante Sophie Janinet, ancienne stagiaire de RRI qui s’est penchée sur le parcours d’un Français de 22 ans ayant participé à la décapitation simultanée par les jihadistes de plusieurs otages. Sophie Janinet a également pris part à la marche de solidarité organisée dimanche dernier en France en hommage aux victimes des attentats terroristes de Paris.

  • Le secteur des PME

    Le secteur des PME

    On a présenté en Roumanie le top national des firmes privées en 2013 sous la houlette du Conseil National des Entreprises Privées Petites et Moyennes. Le président de l’organisation patronale en question, Ovidiu Nicolescu énumère les domaines performants pour les PME ainsi que les principales conclusions de ce classement : « Il y a plusieurs domaines performants mais pas nombreux. Je pourrais en mentionner le domaine informatique, électronique, de l’industrie des meubles, l’industrie de pointe en matière de pharmacie, agroalimentaire, certaines zones du domaine textile et, certes, les services. Par rapport à 2012 on constate une légère amélioration, c’est à dire que les performances d’ensemble des sociétés mesurées à travers la productivité, le chiffre d’affaires , la profitabilité sont, en général, supérieures à 2012. A la suite de l’examen des situations des 615 000 d’entreprises qui ont présente leur bilan au Registre du Commerce nous avons constaté des progrès sur tous ces points et un peu moins en matière de création d’emplois. Le taux des firmes qui ont des résultats supérieurs en 2013 vis-à-vis de 2012 est de quelques 20%, la plupart ayant une évolution relativement stationnaire , avec, parfois, des régressions. Il n’y a pas eu des changements spectaculaires. Il y a eu une croissance modeste de quelques dizaines de milliers d’emplois car la proportion des firmes qui ont eu des résultats supérieurs n’a dépassé que de peu les firmes qui ont diminué leur activité. Quant au nombre des firmes qui ont fait faillite en 2013, il s’est maintenu à un niveau assez élevé. En dépit des progrès fort réduits, il st important de comprendre qu’il faut appliquer d’urgence la loi récemment adoptée visant la stimulation du secteur des PME qui stipule la création de cinq fonds alimentés par de l’argent de l’UE. »



    Qu’est-ce qu’il faut entreprendre pour développer le secteur des PME en Roumanie ? Ovidiu Nicolescu lance une réponse : « Il y a interconnexion. Il faut, d’une part, assurer un accès plus facile à toutes les catégories de ressources financières, humaines, au savoir, aux ressources techniques et matériels. Il faut disposer d’un milieu hautement fonctionnel où la bureaucratie et la corruption soient diminuées et, en même temps, nous habituer à accorder plus d’attention aux jeunes de talent, de qualité, de compétence d’entrepreneurs car, sinon ,ils vont s’orienter vers d’autres pays. Par exemple, en Italie il y a plus de 20 000 firmes crées par des Roumains, ce qui n’est pas mauvais mais vous réalisez que si ces 20 000 sociétés avaient été créées en Roumanie et non pas en Italie, les performances de l’économie roumaine auraient été significativement meilleures. »



    Cette année, le Ministère pour la Société Informationnelle a lancé un site dédié aux PME. Le manager de projet Decebal Popescu détaille : « Plusieurs PME se trouvant n’importe où du point de vue géographique peuvent collaborer pour déposer une offre lors d’un appel d’offre. Une autre intégration spéciale a été celle de l’intégration au point unique de contact de sorte que les PME puissent collaborer dans les affaires. Par ailleurs, une application très utile serait, par exemple, le transfert de main d’œuvre au cas où une PME voudrait licencier , disons, 10 employés. Ils sont déclarés disponibles par le portail, et un autre employeur pouvant profiter de ces offres. »



    En 2013 plus de 4 000 jeunes ont fondé des firmes, 50% davantage qu’une année auparavant. Le programme d’appui des jeunes entrepreneurs débutants déroulé à travers l’Agence d’Implémentation des Projets et des Programmes au bénéfice des PME a mené à la création, ces trois dernières années, 11 000 milliers de sociétés avec au moins deux employés.



    Le ministre délégué aux PME, au milieu d’affaires et tourisme Florin Jianu précise les éléments de l’appui de l’Etat : « Ce programme offre la possibilité d’un jeune qui n’a jamais enregistré une firme auparavant puisse le faire gratuitement par un grant d’Etat représentant 50% d’un montant maximum de 10 000 euro et bénéficier d’exemption des taxes de l’employeur pour minimum 2 et maximum 4 employés. Peut-être que les jeunes, en absence d’emplois, se posent le problème d’en créer aux mêmes. Les jeunes montrent être responsables par un taux de fermeture de leurs firmes de moins de 1% et cet aspect ne doit pas être laissé de côté. Si l’Etat intervient avec des instruments appropriés de soutien, les jeunes y répondent de façon positive et je suis persuadé que sans un tel instrument on n’aurait pas eu aujourd’hui ces résultats. »



    Remarquons que le département pour les PME, Milieu d’Affaires et Tourisme a demandé au Ministère des Finances un budget de 160 millions de lei(quelques 36 millions d’euros) en 2015 pour financer les PME, presque trois fois le montant de cette année et se propose de simplifier les procédures d’accession aux programmes d’appui des firmes. Le ministre Florin Jianu a montré que l’année prochaine, en plus des sept programmes que le Département pour les PME a déroulé l’année courante, on propose d’autres sept nouveaux programmes conformes à la loi des PME et à la stratégie du domaine assumée récemment par le gouvernement et par le milieu d’affaires. « Ces programmes envisagent soutenir la micro-industrialisation, très importante pour les PME, l’internalisation et l’exportation, le développement des labels roumains — locaux, nationaux et sectoriels — autant de fondements pour la recherche, l’innovation, pour l’économie sociale et celle du milieu rural », a encore dit Florin Jianu. (Trad. Costin Grigore)

  • Le tabac et ses retombées sur l’économie

    Le tabac et ses retombées sur l’économie

    Le tabac tue dans lUnion européenne environ 700 mille personnes par an. Il continue de poser un sérieux défi à tous les Etats membres. En Roumanie, le tabagisme constitue la principale cause de maladie et de décès. Sur les plus de 42 mille victimes du tabac, deux tiers sont âgées de 35 à 69 ans, dans les conditions où, en 2011 par exemple, les fumeurs représentaient 27% de la population du pays.



    Il y a cinq catégories de maladies associées au tabagisme et des plus graves: maladies cardio-vasculaires, cérébro-vasculaires, la tuberculose, le cancer et les maladies respiratoires. Ce n’est pas que la santé qui en souffre, mais aussi l’économie, relève la récente étude intitulée « L’impact économique de la consommation de tabac sur le système de santé public de Roumanie ».



    Pour un décompte exact des dépenses de santé publique de 2012 destinées au traitement des maladies causées par le tabac, ont été considérés les frais d’hospitalisation pour les personnes souffrant de toutes les cinq catégories de maladies susmentionnées, ainsi que l’argent dépensé à travers les programmes nationaux de santé qui couvrent les traitements nouveaux de certaines d’entre elles.



    Le docteur Magdalena Ciobanu, qui travaille au ministère de la Santé en tant qu’experte du contrôle du tabagisme, nous a fourni des détails sur les résultats de cette étude. « Les médicaments remboursés, les consultations du médecin spécialiste ou du médecin traitant et tous les examens para cliniques nécessaires pour diagnostiquer ces maladies n’ont pas pu être quantifiés. Voilà pourquoi la somme indiquée dans l’étude est moindre que celle dépensée en réalité. En outre, les frais qu’implique le traitement de telles maladies dépassent le montant des recettes provenant de la taxe prélevée sur les produits de tabac. Ceci étant, la somme d’argent dépensée en 2012 à cette fin a été supérieure à 4 milliards de lei. Sur ce montant, 1,2 milliards de lei ont été alloués au seul traitement anti-tabac, alors que la taxe sur les produits de tabac n’a rapporté que 1,1 milliards. Il en résulte un déficit 100 millions de lei en 2012. En fait, ce déficit est beaucoup plus grand, mais en l’absence des données mentionnées, on n’a pas réussi à en déterminer le volume exact ».



    Près de 28% du montant total de plus de 4 milliards de lei affecté au traitement des cinq catégories de maladies représentent donc « la facture » du tabac. Voici les explications de Magdalena Ciobanu : «Quand on affirme que le tabagisme provoque par exemple le cancer du poumon ou l’infarctus du myocarde, la part du tabac varie d’une maladie à l’autre. C’est vrai qu’il peut causer une ou plusieurs de ces maladies, mais il est tout aussi vrai qu’il n’est pas responsable de la totalité des cas d’infarctus du myocarde ou de cancer du poumon. Il est à l’origine de seulement un quart des infarctus et de 86% des cancers du poumon. C’est ce qui explique la présence, dans l’étude mentionnée, de deux sommes: l’une représente le montant total des frais de traitement pour l’ensemble des maladies, l’autre – l’argent déboursé pour les seules maladies liées au tabagisme ».



    Instituée en 2006, afin de combattre la consommation excessive de tabac et d’alcool autre que la bière et le vin, « la taxe sur le vice » s’est avérée être soit insuffisante, soit inefficace. Elle devrait être appuyée par les six recommandations de l’Organisation mondiale de la santé : suivre la consommation de tabac, protéger les personnes face aux conséquences de la consommation de tabac, offrir de l’aide à ceux qui souhaitent renoncer au tabac, avertir au sujet du danger de la consommation de tabac, interdire la promotion des produits de tabac et augmenter les taxes.



    Ces mesures sont-elles applicables en Roumanie ? Réponse avec Magdalena Ciobanu : « Toutes les six mesures sont appliquées, mais pas du tout au maximum. Des pas importants ont été faits en 2007 — 2008 suite à l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Dès lors, des progrès ont été enregistrés dans deux domaines, celui de la majoration des taxes sur les produits de tabac et celui du soutien à ceux qui souhaitent renoncer au tabac. Pour le reste, des stagnations ont été constatées, même s’il s’agit notamment de mesures législatives. Ce sont des mesures qui n’impliquent pas des investissements matériels de la part de l’Etat, mais uniquement un investissement de volonté du Parlement. Le meilleur exemple, c’est la loi sur l’interdiction de la cigarette dans les endroits publics fermés. Le projet de loi est au Parlement depuis 2011 et jusqu’ici il n’a pas été encore soumis au vote de la Chambre des députés. »



    Un certain appui dans la lutte contre le tabac peut venir aussi des institutions de l’UE par la révision, en avril dernier, de la Directive sur le tabac. L’eurodéputé Cristian Busoi, membre de la Commission d’environnement, santé publique et sécurité alimentaire, passe en revue le contenu de la nouvelle directive : « La directive révisée sur le tabac a constitué un sujet sensible et largement débattu au Parlement européen. C’est à peine en décembre de l’année dernière qu’un compromis entre le Parlement et le Conseil de l’UE a été trouvé. Une nouvelle directive révisée a pu être publiée en avril. Les Etats membres disposent d’un délai de deux ans avant de mettre en place cette directive qui en grande partie impose des avertissements de santé couvrant 65% de la superficie d’un paquet de cigarettes ou de tabac pour pipe. Les produits de tabac avec différents arômes sont interdits, tout comme les additifs, tels la caféine, les vitamines, les additifs de couleur et ceux qui facilitent l’inhalation et l’absorption de la nicotine. Des demandes supplémentaires sur la forme et le contenu du paquet ont été introduites dans le sens où les éléments présents sur le paquet et susceptibles de tromper le consommateur seront également interdits. »



    Par ces mesures, les institutions européennes espèrent rendre la consommation de tabac moins attractive, notamment parmi les jeunes. (trad. Mariana Tudose, Alex. Diaconescu)

  • Portrait de la génération post-communiste

    Portrait de la génération post-communiste

    25 ans se sont écoulés depuis la chute du communisme en Europe du Sud-Est. 25 ans plus tard, quel regard portent les jeunes de ces pays sur cette partie de leur histoire ? Est-ce quelque chose que les jeunes de l’Est vivent vraiment au quotidien ?



    Hélène Bielak a 25 ans. Diplômée en journalisme, elle a décidé de faire le tour des pays ex-communistes en quête de réponses à ces questions. En commençant par la Lettonie et la Lituanie, s’arrêtant aussi en Pologne, en Slovaquie, en passant par la République Tchèque et la Hongrie, sans oublier la Roumanie et la Bulgarie, Hélène Bielak rencontre des jeunes de son âge, fait des interviews et raconte leurs histoires sur son blog : www.generationpostcommuniste.com



    Une collection de témoignages authentiques de jeunes européens, qui ont connu très peu ou pas du tout le communisme, un travail assidu de journaliste, blogger et photographe, de chercheur, d’historien et souvent de sociologue, tout cela est à retrouver, en français, sur ce blog qui vous aidera à mieux comprendre les jeunes de l’Europe de l’Est.



    En Roumanie, Hélène a voulu absolument faire halte à Timisoara, la ville où a éclaté la révolution anticommuniste, puis Cluj et Alba Iulia, au cœur de la Transylvanie. Elle a visité le mémorial des victimes du communisme de Sighetu Marmatiei, dans le nord du pays, pour descendre ensuite dans la capitale, Bucarest.



    Valentina et Hélène tentent de dresser le portrait de la génération post-communiste de Roumanie.



  • Carrières et environnement

    Carrières et environnement

    Tout dabord, parlons carrières. Qu’est-ce qui est le plus important pour les jeunes roumains lorsqu’ils recherchent un emploi ? Dans quels domaines sont — ils encouragés à s’affirmer ? Réponse.





    Dans la deuxième partie de notre chronique jeunesse nous parlons environnement.River Action Day — une Journée consacrée à la protection des rivières, a été marquée début octobre par les élèves de 11 pays de l’Europe Centrale et du Sud-Est — Bulgarie, Croatie, République de Modova, Autriche, Serbie, Slovaquie, République tchèque, Ukraine, Hongrie et Roumanie. (Aut. Teofilia Nistor, trad. Valentinta Beleavski)


  • Une marche pour la Bessarabie

    Une marche pour la Bessarabie

    La mobilisation politique des jeunes roumains se retrouve aujourd’hui sous la loupe de notre magazine consacré au quotidien des jeunes de Roumanie. Cet automne, des milliers de jeunes Roumains ont manifesté à Bucarest pour une réunification de la Roumanie avec la Bessarabie, un thème qui refait surface à Bucarest et Chisinau.


  • L’UE stimule l’emploi des jeunes

    L’UE stimule l’emploi des jeunes

    La baisse du nombre d’emplois dans l’Union Européenne en général, conséquence directe de la crise économique, continue de provoquer des migraines aux jeunes du continent. En dépit du fait que, depuis de longues années, la lutte contre le chômage représente un thème récurent à l’agenda des grandes réunions européennes, celle-ci soulève des problèmes qui vont depuis les stratégies qui se sont avérées, en fin de compte, sans résultat, surtout au niveau communautaire, jusqu’aux fonds insuffisants alloués à travers les politiques nationales.



    A propos du chômage, entre conséquences et mesures pragmatiques ayant le rôle d’en réduire l’envergure, on a discuté également lors d’une conférence concernant l’emploi en Europe organisée à Milan par la présidence italienne du Conseil de l’UE. Présents à cette réunion, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, le premier ministre espagnol Mariano Rajoi et celui du pays amphitryon Matteo Renzi. Ce dernier a rappelé que depuis 2008 à 2013, on a perdu en UE quelques 7,6 millions d’emplois, de sorte que le chômage est parvenu à une moyenne de quelques 12%, 5% davantage que la moyenne d’avant la crise.



    Les statistiques reflètent une réalité non pas seulement inquiétante mais carrément sombre — la preuve : les mesures proposées lors ce cette réunion dont l’allocation à l‘échelon européen de quelques 20 milliards d’euros et la simplification des procédures à travers lesquelles cet argent sera utilisé pour combattre le chômage qui est devenu dans un grand nombre de pays européens tels l’Espagne et la Grèce un véritable fléau social.



    La ministre roumaine roumaine du travail, Rovana Plumb, présente, elle aussi, à cette réunion y a parlé des mesures concrètes prises par le gouvernement de gauche de Bucarest contre le chômage qui, de toute façon, n’atteint pas en Roumanie des niveaux tragiques :


    « Premièrement, la hausse du salaire national minimum, l’exemption des taxes appliquées au profit re-investi et la baise de la contribution des employeurs aux assurances sociales à partir de novembre : autant de bénéfices quant aux emplois. » La ministre roumaine a précisé que quelques 190 milliers de jeunes de Roumanie ont bénéficié de mesures actives à travers le programme « Garanties pour les jeunes », un concept envisageant les jeunes de moins de 25 ans qui ont perdu leur emploi ou qui n’avaient pas réussi à trouver un emploi après leurs études à 4 ans depuis leur enregistrement aux agences de l’emploi et bénéficier d’une bonne offre d’emploi, de pouvoir continuer leurs études ou d’entamer un stage d’apprentissage.

  • A la Une de la presse roumaine 15.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 15.09.2014

    Parmi les sujets traités dans la presse bucarestoise en ce lundi : la rentrée scolaire et ses problèmes, l’état de l’économie nationale, l’emploi des jeunes, le référendum écossais.