Tag: jeunes

  • 08.12.2016

    08.12.2016

    OSCE
    Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Lazar Comanescu participe ces
    jeudi et vendredi à Hambourg, à la 13e réunion du Conseil ministériel de l’Organisation
    pour la sécurité et la coopération en Europe. C’est le principal événement
    annuel qui réunit les chefs des diplomaties et des hauts dignitaires de 57
    pays, aux côtés de représentants des pays partenaires de l’OSCE. Selon le
    ministère roumain des AE, le Conseil de Hambourg se déroule dans un contexte
    politique complexe marqué par des défis important à l’adresse de la sécurité et
    de la stabilité régionales, par le manque de progrès dans la résolution des
    conflits, par l’intensification des menaces terroristes dans l’espace de l’OSCE
    et par l’aggravation de la crise des réfugiés ». Les participants
    analyseront et adopteront aussi des décisions et des déclarations, sur des
    thèmes d’actualité spécifique aux trois dimensions de l’organisation :
    politique-militaire, économique et d’environnement. La réunion ministérielle de
    Hambourg marque également la fin de la présidence allemande de l’OSCE. En 2017,
    c’est l’Autriche qui assumera la présidence tournante de l’organisation.

    Plagiat – Le Conseil national d’attestation des titres, des diplômes et des
    certifications universitaires, (CNATDCU) de Roumanie a décidé que la chef de la
    Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi n’avait pas plagié dans
    sa thèse de doctorat. Rappelons-le, à la mi-novembre, la Commission d’Ethique
    de l’Université d’ouest de Timisoara avait annoncé que 564 lignes de la thèse
    doctorale signée par Laura Codruta Kovesi étaient similaires à d’autres
    sources. Pour ce qui est de la saisine visant le plagiat, les spécialistes du
    domaine ont affirmé qu’elle était partiellement fondée. Par contre, la
    procureur en chef de la Direction nationale anticorruption a annoncé qu’elle
    n’avait pas plagié. Le nom de la chef du Parquet roumain anticorruption
    s’ajoute à une longue liste d’hommes politiques et de dignitaires accusés
    d’avoir plagié leurs thèses académiques.


    JAI –
    Le Conseil Justice et Affaires Intérieures de l’UE se réunit ces jeudi et
    vendredi à Bruxelles pour évoquer la lutte antifraude, la stratégie visant le
    marché numérique, la réforme du système européen d’asile et la lutte contre le
    terrorisme. La précédente réunion du Conseil JAI a eu lieu le 18 novembre 2016
    et elle a visé entre autres le système européen d’informations et
    d’autorisation visant les voyages. A l’époque, la Commission européenne avait
    présenté une proposition qui permettrait des contrôles anticipées et même le
    refus de l’entrée sur le territoire de l’UE des voyageurs exemptés de
    l’obligation de détenir un visa valable. Les ministres de l’Intérieur et de la
    Justice ont demandé aux experts de démarrer l’examen de la proposition
    affirmant qu’elle était un instrument adéquat censé renforcer la politique
    européenne de sécurité et de gestion des frontières.

    UE – Les Roumains âgés de 17 à 30 ans peuvent s’inscrire dans le Corps européen de solidarité, lancé mercredi au niveau de l’ensemble de l’UE. Celui-ci offre aux jeunes la possibilité de participer en tant que bénévoles à différents projets ou de trouver un emploi dans l’espace communautaire. Ceux qui choisissent de faire du bénévolat, recevront de l’hébergement, des repas, des frais de transport et d’argent de poche, alors que les jeunes embauchés par le biais du Corps européen de solidarité bénéficieront d’un contrat d’emploi et d’un salaire conformément à la législation locale. Les jeunes Roumains pourront participer aussi à une série de projets censés promouvoir la solidarité et contribuer à la solution des situations difficiles sur le territoire de l’UE. Les participants au programme s’impliqueront dans des domaines telles l’enseignement, la santé, l’intégration sociale, ainsi que l’intégration des migrants et des réfugiés. Le président de la Commission européenne Jean Claude Juncker souhaiterait que ce corps soit formé de plus de 100 mille jeunes européens à l’horizon 2020.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, Astra Giurgiu doit rencontrer aujourd’hui à domicile les Italiens de l’AS Rome, dans son dernier match de la phase des poules de la Ligue Europa. Grâce à ses 7 points, Astra occupe la deuxième place du groupe, après l’AS Rome, qui s’est déjà qualifié dans la phase supérieure de la compétition. Le club roumain est suivi par l’Austria Vienne et par Viktoria Plzen. Dans la même compétition, les vice-champions de Roumanie Steaua Bucarest rencontrent les espagnols de Villareal. Ce groupe est mené par l’Osmanlispor de Turquie, avec 7 points, suivi par Villareal, FC Zurich et Steaua Bucarest avec 6 points. L’unique critère qui sépare actuellement ces trois clubs c’est le nombre de buts inscrits. Sachez que les deux premiers clubs de chaque groupe accèdent à la phase supérieure de la Ligue Europa.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de Roumanie a vaincu mercredi la Russie, championne olympiques en titre sur le score de 22 à 17, dans son deuxième match de son groupe D du Championnat d’Europe, accueilli par la Suède. Les Roumaines qui avaient perdu le premier match contre la redoutable équipe de Norvège sur le score de 21 à 23, rencontreront vendredi la sélection de la Croatie dans le cadre d’un match décisif pour l’accès aux groupes principaux de la compétition.

  • Les jeunes roumains font la promotion des valeurs européennes

    Les jeunes roumains font la promotion des valeurs européennes

    La participation civique par un nombre aussi grand que possible de citoyens est une condition nécessaire à la démocratie. Mais pour y arriver il faut stimuler cette participation à partir d’un âge aussi tendre que possible. Surtout lorsque les statistiques sur papier contredisent la réalité sur le terrain. Et pour cause. Selon l’Eurobaromètre réalisé en avril 2016, 51% des jeunes européens de 16 à 30 ans, estiment que la participation aux élections européennes est la manière la plus importante de s’impliquer activement dans la vie civique communautaire. Toutefois, à étudier la présence aux urnes, on constate une différence énorme entre les faits et les paroles. Seuls 28% des jeunes européens ont exercé leur droit de vote aux élections pour le Parlement européen en mai 2014. En même temps, selon le même Eurobaromètre, 90% des jeunes européens affirment qu’il est important d’apprendre des informations sur l’UE et sur ses institutions. C’est ce qu’estiment aussi 89% des jeunes roumains.

    Par conséquent, le Bureau du Parlement européen de Roumanie a décidé de répondre au désir des jeunes d’en savoir davantage sur l’espace communautaire et de s’y impliquer plus. Ainsi est né le projet «Promoteurs pour la démocratie européenne», dont la 2e édition a eu lieu cette année. L’occasion pour 30 jeunes, membres de différentes organisations de jeunesse, d’apprendre à créer et à mettre en œuvre des initiatives censées promouvoir les valeurs communes des citoyens européens. « Promoteurs pour la démocratie européenne » est un projet soutenu par des ONGs telles que l’Association Pro Democratia et The Group of the European Youth for Change (GEYC).

    Voici les conclusions de l’édition 2016, présentées par le manager général de cette dernière association et un des formateurs des jeunes participants, Gabriel Berzoiu : « Lors de la discussion initiale sur les obstacles qui les empêcheraient de mettre en œuvre leur idées, la plupart des participants ont pointé du doigt le manque d’argent. Nous avons donc réfléchi ensemble, de manière créative, sur les manières d’éliminer ces obstacles afin de créer des partenariats avec des institutions-clé locales. La plupart des jeunes ont mis leurs idées en application, profitant de toutes les ressources dont ils disposaient ou qu’ils avaient trouvées. Je me félicite du fait que ce projet ait eu aussi un côté qui a porté sur l’inclusion. Il y a eu des promoteurs provenant de communautés rurales ou de petites communautés urbaines, ce qui nous a permis de disséminer les informations sur l’espace communautaire là où personne n’arrive presque jamais ou très difficilement et où il y a tant de problèmes que l’information européenne est le dernier souci. »

    Après une sélection initiale, les jeunes promoteurs de l’UE ont participé à un atelier qui leur a permis de découvrir des méthodes concrètes d’élaborer un projet qu’ils ont dû par la suite mettre en œuvre dans leurs communautés. Parmi les sujets, mentionnons : Le 9 mai – la Journée de l’Europe ou encore la simulation d’une réunion au Parlement européen. Les 30 jeunes ont par la suite été invités à Bruxelles pour voir de leurs propres yeux comment se déroule l’activité du législatif communautaire. A la fin du projet, les participants ont fait part de leurs impressions dans une conférence de presse.

    Parmi eux, Maria Madalina Ifrim, membre de l’Association pour le développement actif de Bacau (est) et élève au Lycée «Ferdinand Ier» de la même ville: «Aux côtés de nos enseignants et de nos formateurs, nous avons décidé de simuler une réunion du Parlement européen dans l’amphithéâtre de notre lycée. Trois classes ont représenté chacune les trois institutions de l’UE. Nous avons beaucoup appris grâce à cet exercice, à commencer par la manière dont sont adoptées les directives jusqu’à la mise en œuvre d’une idée. »

    3 jeunes de République de Moldova ont souhaité apprendre à s’impliquer activement dans la vie de la cité. Parmi eux, Elena Prohnitchi, du Centre national anticorruption de Chisinau : « J’ai vécu quelques moments très importants dans le cadre de ce projet. L’un a été de voir l’enthousiasme de mes collègues dès la première réunion, un enthousiasme qu’ils ont gardé tout le long du projet et qui m’a beaucoup motivée. Même si on nous avait expliqué les risques de nos initiatives et même si j’en ai découvert d’autres aussi, j’ai appris que nous pouvons déterminer même des ministères de Chisinau à s’impliquer dans nos initiatives. C’est ainsi que nous avons réussi à organiser deux événements dans deux lycées. Le premier était un atelier, le second a été une activité en plein air. »

    Travailler en équipe et apprendre à surmonter les réticences de collaborer avec les autorités – voici les principales réussites des jeunes qui ont participé cette année au projet « Promoteurs pour la démocratie européenne ». Et ce n’est pas tout. Ils ont appris aussi à dépasser leurs limites personnelles et sont désormais prêts à partager leur expérience avec les jeunes qui souhaiteront les rejoindre l’année prochaine.

    Voici trois conseils pour les futurs promoteurs de la démocratie européenne, formulés par Ionut – Iulian Rotaru, du Centre pour les Droits de l’Homme et la migration de Bucarest : « N’ayez pas peur de faire des erreurs, n’ayez pas peur de créer de grands projets valables au niveau européen et essayez de sortir de votre zone de confort, parce que des choses très intéressantes se passent à l’extérieur. »

    Ceci dit, on peut dire déjà que pour la 3e édition du projet « Promoteurs pour la démocratie européenne », le succès est garanti. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La génération « En avant! »

    La génération « En avant! »

    La philosophie de l’historie nous dit pourtant que l’histoire, la mémoire et la vérité ne sont que des fragments de ce qui a appartenu à l’individu et à la communauté. Et la nostalgie que nous éprouvons parfois nous renvoie à un passé que nous avons tendance à romancer, aussi désagréable qu’il eut été.La mémoire du communisme reste difficile à assumer, difficile à porter, même si la nostalgie l’a humanisée dans une certaine mesure. Après des dizaines d’années de régime communiste, après quelques autres dizaines pendant lesquelles les études ont indiqué ses erreurs catastrophiques, la nostalgie a réconcilié les gens avec le communisme et avec ses faits blâmables.

    La génération « En avant! » c’est celle des enfants des années 1970-1980, aujourd’hui la génération d’âge mûr de la Roumanie. Elle se confond aussi avec celle des enfants nés après le Décret n° 770 de 1966 interdisant l’IVG. Les organisations de jeunesse communiste, dites des « pionniers », dont la structure rappelait à plus d’un point la rigueur militaire, tout comme le drapeau rouge, le salut, les uniformes et les livres scolaires, cet univers de l’enfance des années 1970-1980 est traité avec complaisance, bien qu’il ait été le reflet du mode de vie imposé par un régime politique qui entendait assujettir, humilier profondément ses citoyens. Dénommée d’après le salut des pionniers, la génération « En avant! » elle est arrivée maintenant à l’âge de la nostalgie ; à ne pas confondre nostalgie du régime et nostalgie de l’âge qui l’a définie en tant que telle.

    Dans les années 1990, la génération « En avant! » considérait la nostalgie des personnes âgées avec un mélange de révolte et d’indifférence. Avec le temps, la génération « En avant! » a commencé, elle aussi, à avoir ses nostalgies. D’abord, comme dans un jeu ; ensuite, de manière de plus en plus profonde. Les historiens Simona Preda et Valeriu Antonovici ont interrogé 22 personnalités publiques au sujet de l’enfance sous le régime communiste. Il en a résulté un volume, « En avant ! Souvenirs d’enfance», et un film documentaire.

    Simona Preda a parlé de l’exercice qu’elle avait fait avec les personnes interrogées comme d’un recueillement commun non dépourvu des pièges de la perception distordue : « Quelle est la difficulté, lorsque l’on parle de l’enfance ? Cela peut sembler banal, mais il est très difficile de parler de sa propre enfance. D’autant plus que vous êtes devant une caméra. C’est très difficile de se recomposer et de se remettre à jour, de se retrouver à un temps dont, après le passage des années, vous risquez de contaminer les souvenirs avec une grille idéologique identifiée beaucoup plus tard, des années après. Au moment où vous avez eu à faire à des adultes, à des études, à des influences idéologiques, vous risquez de vous placer a posteriori par rapport à des choses que vous viviez, jadis, d’une certaine façon, vous les sentiez d’une certaine manière ou dont vous vous réjouissiez d’une certaine manière quand vous étiez enfant. Le piège principal, quand il s’agit d’études sur des mémoires, c’est ce rapport tardif, contaminé, en fin de compte, par la maturité. Bref, ces études et celles d’histoire orale seront toujours influencées par le temps qui passe. En général, quand il s’agit de l’histoire ou de sa propre personne, on ne fait qu’interpréter. La réalité ou bien nous-mêmes, tels que nous avons été par le passé, avec nos bons et nos mauvais côtés, tout cela n’est plus entièrement récupérable, quelque grand que soit notre désir. »

    La nostalgie de l’enfance vécue au temps du communisme est plus facile à comprendre que d’autres types de regrets, parce qu’elle renvoie à l’âge de l’innocence, à cette époque de notre existence où tout a l’air beau, bien et pur, où l’être humain semble entouré de tendresse et d’attention. C’est la raison pour laquelle on considère d’un œil bienveillant tout un arsenal d’objets, de situations et de bribes du quotidien de cette enfance, elle aussi imbue d’idéologie. A l’instar de ceux qui ont remémoré leur enfance sous le communisme, Simona Preda sait très bien que ces temps-là ne devraient plus jamais revenir, mais elle n’ignore pas pour autant le fait que l’existence humaine ne peut en faire abstraction : « Il y a aussi la possibilité de ne récupérer que ce qui nous a plu, ce que nous aurions aimé qu’il advienne ou bien de récupérer la personne que nous étions ou que nous aurions voulu être. C’est là que le temps intervient. Je trouve que les protagonistes ont fait preuve de sincérité. Il existe, bien sûr, des moments où l’on s’interroge sur certains pans du passé, mais je ne pense pas que l’on puisse faire des interprétations sociologiques, même si l’on interrogeait les 23 millions d’habitants que la Roumanie comptait à un moment donné. Chacun a vécu son enfance, a eu ses moments de nostalgie, de grandeur ou d’humiliation. C’est dire qu’il n’y a pas de recettes ni de moules à y couler telle ou telle expérience de vie. J’ai retenu cette phrase prononcée par quelqu’un et je me plais à la reprendre: Mon enfance, je l’ai passée non pas sous le communisme, mais au temps de mes toutes jeunes années. »

    La génération « En avant! » a eu la chance d’échapper au régime politique le plus répressif de l’histoire. La Roumanie de nos jours, nous la devons justement à cette génération qui a toujours son mot à dire, malgré ses propres nostalgies.

  • Jouer en français

    Jouer en français

    Lavenir sécrira en français, affirment les experts. Contre toute idée reçue, ceux-ci tablent sur le nombre, le poids et la force des jeunes générations de locuteurs de français, à travers le monde, autant d’éléments faire de la francophonie le laboratoire de linnovation planétaire. Toutefois, si en Afrique il ne cesse de se renforcer, le français doit parfois lutter pour garder ses positions en Europe, et donc atteindre et convaincre les jeunes par des moyens alternatifs. Le théâtre en est un. Et cest ce que prouve, depuis 24 ans, le Festival de théâtre pour les jeunes francophones, Amifran, qui se tient cette semaine à Arad, dans louest de la Roumanie. Des lycéens dune dizaine de pays y sont venus jouer des spectacles de théâtre en français, dans des conditions quasi-professionnelles. Pourquoi les jeunes se passionnent-ils pour le répertoire théâtral en français? Quelles portes enfonce cette activité, en dehors des débouchés artistiques? Qui veut apprendre le français, parmi les jeunes?



    Le festival Amifran ouvre le débat avec Florin Didilescu, président de lassociation Amifran dArad et directeur du festival homonyme, Nicolae Weisz, responsable de la troupe de théâtre Dramatis Personae, traducteur et professeur de français au Lycee “Mihai Eminescu” de Baia Mare, et Eddy Lefaible, professeur de français, responsable de la troupe de théâtre de Heilig Hart&College, Halle, Belgique.




  • Quelle radicalisation ?

    Quelle radicalisation ?

    Radicalisation. Voilà un
    mot que l’on entend de plus en plus souvent autour de nous. C’est un des mots
    que nous nous voyons obliger à utiliser pour décrire les nouvelles générations.
    Aujourd’hui nous explorons le phénomène de la radicalisation parmi les jeunes,
    avec des exemples précis de Roumanie, de Bulgarie et de République tchèque.

    Commençons par le phénomène de la radicalisation en Roumanie.



    En
    Roumanie on ne peut donc pas parler d’un phénomène de radicalisation parmi les
    jeunes. Une situation similaire est à retrouver en République tchèque.
    Explication avec Nikola Kasperova.




    Direction la Bulgarie maintenant, où la radicalisation islamique est toujours un phénomène isolé. Alexandra Alexandrova nous fournit plus de détails

    Une chose est sûre. Les autorités – roumaines,
    européennes, américaines ou autres – n’ont pas encore trouvé de solution au
    phénomène de radicalisation individuelle des jeunes. Pour l’instant, elles ne
    font que constater ses effets, sans en comprendre les causes, expliquait dans
    la presse roumaine Dan Antonescu, spécialiste en criminologie. Et lui de
    conclure : « Au moment où nous répondrons à la question
    « pourquoi on est dans cette situation ? », nous serons capables de
    prévenir ces phénomènes. »



  • “Say it now” (Dis-le maintenant)

    “Say it now” (Dis-le maintenant)

    La
    Roumanie et la Norvège, deux extrémités de l’Europe, le nord-ouest et le
    sud-est interrogés par une seule question – que fait-on avec et des nouvelles
    générations, notamment des adolescents? Cela à l’heure où la rébellion
    inhérente à cette étape de la vie ne se contente plus des mots, et les sirènes
    des radicalismes en tout genre séduisent à des âges de plus en plus jeunes,
    exacerbant la cruauté juvénile. Tel est le miroir mis devant les deux sociétés
    par le projet artistique et de recherche Say it Now! (Dis-le
    maintenant), déroulé par le Théâtre National de Timisoara, dans l’ouest de la
    Roumanie, et la compagnie B. Valiente d’Oslo. Projet qui se conclut ces
    jours-ci, dans la capitale norvégienne, par des rencontres avec le public et
    des représentations du spectacle Say it Now!. Qu’est-ce qu’une
    telle démarche peut changer? Les jeunes y sont-ils sensibles? Mais, aussi,
    combien les deux sociétés sont-elles concernées par le radicalisme des jeunes?
    Nous ferons le tour de ces questions avec Codruta Popov, directrice du projet
    Say it Now!, de la part du Théâtre National de Timisoara, avec Marcelino
    Valiente, metteur en scène et formateur, et avec Merete Jansen, journaliste de
    NRK. Tout de suite dans RRI Spécial- sur RRI, la voix de la diversité.




  • Bénévole pour aider les réfugiés (II)

    Bénévole pour aider les réfugiés (II)



    Nous continuons aujourdhui la discussion avec Larisa Marcu, 29 ans, qui nous fait part de son expérience en tant que bénévole qui a aidé les réfugiés arrivant sur lîle de Lesbos en Grèce. Très impressionnée par tout ce quelle avait lu dans la presse à propos de la crise migratoire, Larisa Marcu a voulu voir de ses propres yeux de quoi il sagissait concrètement, mais aussi et surtout elle a voulu donner un coup de main.





    Il y a deux semaines, elle nous parlait de son voyage, de son activité aux côtés de léquipe médicale de Lesbos et elle nous faisait part de ses premières impressions sur place, sans oublier de mentionner quelques-unes des histoires des réfugiés qui lon le plus touchée. Aujourdhui nous invitons Larisa à nous faire part de ses conclusions suite à ce voyage.











    Notons avant quun premier groupe de réfugiés provenant de camps de Grèce et dItalie doit arriver en Roumanie début mars, suite à une répartition par le biais du mécanisme de lUE des quotas obligatoires de répartition. Ils seront logés à Galati, dans lest du pays. En 2016 et 2017, la Roumanie devrait recevoir au moins 4180 réfugiés. A lheure actuelle, six centres dhébergement pour les réfugiés et les demandeurs dasile ont été aménagés en Roumanie, mais leur capacité et largement inférieure au nombre total de 6200 immigrants que la Roumanie devrait accueillir dans les années à suivre. Selon les chiffres du service dimmigrations, la capacité des centres daccueil est de seulement 1500 personnes.





  • Les jeunes roumains dans une Europe sortie de crise

    Les jeunes roumains dans une Europe sortie de crise

    Quoique, officiellement, sortie de la crise économique, l’Europe a toujours du mal à se remettre sur les rails. Ce sont notamment les jeunes qui souffrent des conséquences du krach d’il y a quelques années. Plus de la moitié des Européens âgés de 16 à 30 ans se sentent marginalisés dans leur propre pays, selon le dernier sondage Eurobaromètre, commandé par le Parlement européen et publié vendredi. Ce sentiment d’exclusion enregistre pourtant d’importantes disparités nationales, allant d’un taux de 93 % en Grèce à seulement 27 % en Allemagne, en passant par 71 % en Roumanie.

    La plupart des répondants accusent un faible accès aux emplois bien rémunérés et stables, affirme Diana Filip du bureau EuropeDirect de Bucarest : « Outre les effets négatifs de la crise économique, qui se font toujours ressentir, je mentionnerais un cliché concernant les jeunes diplômés : le fait de se voir demander une expérience professionnelle assez vaste à la fin de leurs études. C’est une réalité à laquelle se confronte toute l’Europe, non seulement la Roumanie. Pourtant, à la différence de notre pays qui privilégie l’expérience théorique, la plupart des pays membres favorisent les formations pratiques, offertes souvent par les écoles professionnelles. Or il est déjà évident pour tout le monde que les stages de formation et le bénévolat sont essentiels dans le parcours professionnel des jeunes, parallèlement aux connaissances théoriques acquises à la faculté. C’est pourquoi la loi du bénévolat prévoit d’inclure cette période dans l’ancienneté. Du coup, pour s’assurer d’une meilleure insertion sur le marché de l’emploi, les jeunes doivent, à part les cours en fac, faire le plus de stages de formation possible. »

    Malgré des problèmes qui persistent sur le marché intérieur de l’emploi, la moitié des jeunes roumains se disent peu enclins à faire des études ou à travailler ailleurs. L’Eurobaromètre indique qu’environ 85 % des jeunes Roumains n’ont jamais voyagé à des fins de formation ou d’emploi. En échange, ils sont très actifs sur les réseaux sociaux et désireux de participer à des débats publics.

    Aux yeux de Mihai Dragos, président du Conseil de la Jeunesse de Roumanie, le sens civique doublé du refus de quitter le pays augmente considérablement les chances de voir la vie s’améliorer en Roumanie : « Le dernier Eurobaromètre montre que les jeunes sont intéressés aussi bien par les processus démocratiques que par la possibilité d’e peser dans la prise de décisions. D’ailleurs, un nombre significatif d’entre eux considèrent que les réseaux sociaux représentent un progrès pour la démocratie, car ils permettent d’obtenir directement de l’information autrement difficile à entrevoir dans la presse traditionnelle. Quant à la réticence des jeunes roumains de partir à l’étranger, cela s’explique par leur crainte de se voir marginaliser dans des pays en proie à une flambée de l’extrémisme. Une réalité qui les décourage de partir ailleurs. Et puis, n’oublions pas qu’il reste encore des pays européens avec un taux de chômage beaucoup plus élevé que celui de Roumanie, ce qui démotive les Roumains à vouloir bâtir leur avenir dans un autre Etat communautaire. »

    Bien qu’ils soient nombreux à rester au pays, les jeunes roumains n’arrivent pas à bénéficier des facilités imaginées à leur intention par Strasbourg ou Bruxelles. Un aspect qui ne fait que renforcer leur sentiment de marginalisation, selon Mihai Dragos : « Il existe une initiative européenne appelée la Garantie pour la jeunesse, dans le cadre de laquelle la Roumanie devrait débourser plus de 560 millions d’euros pour l’insertion sociale et économique des jeunes. Et je pense notamment à tous ces jeunes qui ne sont pas en formation et qui ne travaillent pas. Or, on a constaté que la Roumanie n’avait pas commencé la mise en place de ce programme, ce qui fait qu’aucun sou n’a encore été investi dans des stages de formation ou dans d’autres activités que l’on aurait pu lancer depuis 2014. On a affaire à un retard plus significatif que celui enregistré pendant l’exercice budgétaire 2007- 2013. Si en 2009, on déboursait des fonds structurels destinés aux ressources humaines, là on ne fait rien du tout, quoique l’on soit à la seconde moitié de 2016.»

    Malheureusement, la Roumanie enregistre des retards même dans la mise en œuvre de sa propre législation, déplore le président du Conseil de la Jeunesse : « Nous sommes impliqués dans la modification de la Loi de la Jeunesse. Or, bien que cette loi prévoie des programmes et des fonds alloués aux jeunes, la plupart des administrations publiques n’utilisent pas cet argent ou le débourse en l’absence de tout contrôle des dépenses. Je pense à tous ces fonds que l’on devrait investir dans des programmes de formation, de conseil, dans des débats sur des politiques publiques, des programmes de recrutement. En 2015, le taux de chômage s’est monté à plus de 21 % dans les rangs des jeunes roumains. »

    Pourtant, craintes et marginalisation mises de côté, l’Eurobaromètre apporte également de bonnes nouvelles. Ainsi, 89% des jeunes Roumains se disent-ils intéressés par les institutions européennes. Un aspect important dans un pays comme la Roumanie, qui a manifesté, pendant des années, un des intérêts les plus faibles d’Europe pour ces institutions. Mais les choses ont commencé petit à petit à changer, surtout depuis que les jeunes ont appris les opportunités concrètes que ces institutions peuvent leur offrir.

    Diana Filip, coordinatrice du bureau EuropeDirect de Bucarest : « L’intérêt des jeunes pour les institutions européennes commence à se manifester depuis les années de lycée. Ils veulent non seulement comprendre les mécanismes de fonctionnement dans le cas d’un emploi à Bruxelles, mais aussi connaître l’impact des politiques européennes au niveau national, surtout sur le marché du travail. »

    L’enquête Eurobaromètre consacrée à la jeunesse a été réalisée, entre le 9 et le 25 avril 2016, dans les 28 États membres de l’Union européenne, sur un échantillon de 10.294 jeunes de 16 à 30 ans. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Se laisser inspirer par des histoires à succès

    Se laisser inspirer par des histoires à succès

    Quels
    sont les ingrédients du succès ? La publication roumaine Business Review a
    récemment organisé un intéressant événement consacré aux PMEs à Bucarest,
    réunissant de jeunes entrepreneurs à succès sur un marché concurrentiel, des
    décideurs en matière de politiques destinées aux PMEs et des organismes de
    soutien aux PMEs des secteurs public et privé. Des études de cas d’entreprises
    innovantes ont été présentées, donnant lieu à un échange direct avec les
    participants dans la salle de conférence, mais l’événement a permis aussi un
    réseautage entre les jeunes présents, autour d’une tasse de café. Parmi les
    participants : le ministre Marius Bostan, chargé des Communications et de
    la Société de l’information et Monica Cadogan qui dirige Vivre, société
    fondée en 2012 et qui est le premier magasin de vente en ligne de produits de
    décoration pour la maison d’Europe Centrale et de l’Est, présent en Roumanie et
    dans six pays de la région.


  • Changements au collège

    Changements au collège

    Aujourd’hui
    nous parlons de nouveau éducation. Tout d’abord nous analyserons la nouvelle
    structure de l’enseignement au collège. Bien qu’élaboré pour la première fois
    suite à un ample débat public et tenant compte des suggestions des élèves, des
    enseignants et des parents, le plan-cadre qui régit les disciplines enseignées
    au collège suscite toujours des controverses. Puis, nous allons passer en revue
    quelques enquêtes portant sur les jeunes roumains. Selon un récent sondage, la
    Roumanie est en tête du classement européen pour ce qui est de la consommation
    d’alcool et de tabac parmi les jeunes. Une autre enquête met en évidence les
    mécontentements des élèves roumains en ce qui concerne le système national
    d’éducation et les matières qu’ils aimeraient étudier au lieu de celles
    figurant au programme.

  • 31.03.2016 (mise à jour)

    31.03.2016 (mise à jour)

    Sommet — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe au sommet sur la sécurité nucléaire de Washington. Il a déclaré, jeudi, qu’il aurait, ces prochaines semaines, des consultations avec tous les partis politiques de Roumanie sur la législation dans ce domaine. Il a précisé qu’il se félicitait des « échos » sur la modification et la modernisation de la loi portant sécurité. Le président a ajouté que la Roumanie appliquait les normes les plus élevées en matière de sécurité nucléaire. Jeudi, M Iohannis a visité le Mémorial des victimes de l’Holocauste de Washington. « J’ai souhaité apporter personnellement un pieux hommage à toutes les victimes de la Shoah et exprimer ma reconnaissance pour l’activité de cette institution de renommée mondiale », a déclaré M Iohannis. Le chef de l’Etat roumain prendra part vendredi à la session d’ouverture du sommet, à un déjeuner de travail et à la discussion en marge d’un scénario préparé par les organisateurs qui consiste à présenter un cas hypothétique de terrorisme nucléaire. A la fin du sommet, le président donnera une déclaration de presse. Vendredi, il rencontrera également les représentants de la communauté roumaine de Washington.



    Elections — Le ministère des Affaires étrangères et l’Autorité électorale permanente de Roumanie annoncent le commencement de la période d’inscription au Registre électoral pour les électeurs roumains à domicile ou à résidence à l’étranger. A partir du 1er avril 2016, les Roumains qui souhaitent voter aux futures élections parlementaires peuvent demander d’être inscrits au Registre électoral. La période d’inscription se termine environ 3 mois avant l’établissement de la date des élections, suivant la date de fixation du scrutin. Dans une conférence de presse, le ministre délégué aux Roumains de l’étranger, Dan Stoenescu, a souligné que l’inscription des électeurs au Registre électoral était un pas important et nécessaire en vue d’exercer leur droit de vote aux élections parlementaires de cette année, vu les modifications apportées à la législation électorale et la nouveauté de l’introduction du vote par correspondance.



    Justice — Le Tribunal de Bucarest a décidé, jeudi, de placer pour 30 jours en détention provisoire à domicile Lia Olguţa Vasilescu, la maire de Craiova (sud). Elle a été retenue, mercredi, pour corruption passive, trafic d’influence afin d’obtenir de l’argent ou des biens, prise illégale d’intérêts et blanchiment d’argent. Ce jeudi, les procureurs ont ordonné la mise sous contrôle judiciaire avec obligation de verser une caution de 13 millions d’euros contre le député Sebastian Ghiţă, un proche de l’ancien premier social-démocrate, Victor Ponta, et accusé de corruption active, chantage et trafic d’influence. C’est le plus grand cautionnement jamais demandé par la justice roumaine.



    Coopération — Le ministre roumain de l’Intérieur, Petre Tobă, a rencontré, jeudi, à Djerdap, en Serbie, son homologue serbe, Nebojsa Stefanovic ; les principaux thèmes abordés ont été la problématique de la migration et le besoin d’identifier des mesures supplémentaires de sécurité à la frontière commune. Selon un communiqué du ministère roumain, « les deux officiels ont convenu que le cadre légal soit assuré prochainement en vue de l’organisation de patrouilles mixtes, composées de policiers aux frontières roumains et serbes ». La Roumanie a pris de nouvelles mesures censées accroître la sécurité à ses frontières, étant donné qu’elle a une responsabilité supplémentaire en tant qu’Etat qui gère 2.070 km de frontière extérieure de l’UE, a déclaré le ministre Petre Tobă à l’occasion.



    Renseignements — Le Service roumain de renseignements mène une enquête sur l’utilisation des cartes téléphoniques prépayées dans des régions où sont actives différentes organisations terroristes. Linvestigation se déroule en coopération avec les institutions du Système national de prévention et de lutte contre le terrorisme et avec des partenaires internationaux. Les renseignements généraux roumains viennent d’annoncer que des individus affiliés aux différentes organisations terroristes avaient utilisé par le passé ce genre de cartes SIM pour communiquer à l’extérieur de la Roumanie. Cette enquête vise aussi l’éventuelle utilisation de ces cartes dans les attentats ayant frappé l’Europe.




    Energie — La Roumanie pourrait devenir avant 2020 un acteur important sur le marché énergétique régional suite au développement du projet BRUA du gazoduc censé relier la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche, a déclaré ce jeudi le ministre roumain de l’économie Costin Borc à un forum organisé par l’Institut Aspen de Roumanie. De l’avis du responsable roumain, le projet ouvre de nouvelles opportunités pour l’industrie énergétique roumaine sur le marché européen. La Roumanie devrait poursuivre les travaux de construction des pipe-lines Arad — Szeged (en Hongrie) et Iasi — Ungheni (en République de Moldova) qui lui permettront de consolider sa position d’exportateur sur le marché du gaz, a déclaré le ministre Borc. Celui-ci a également souligné qu’il était important de développer l’infrastructure roumaine, tant dans le domaine des transports que dans celui de l’information.




    Jeunesse – Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis, jeudi, un message de félicitations au Conseil de la Jeunesse de Roumanie, à l’occasion de ses 10 années d’existence. « Je félicite le Conseil à cette occasion, pour s’être investi dans des projets qui visent tant le suivi de la gouvernance ou du processus décisionnel que le processus législatif, allant de la proposition à l’application effective des actes réglementaires. Il est regrettable qu’un grand nombre de jeunes ne trouvent pas de solutions pour se construire un avenir au pays et choisissent de le quitter. Il est du devoir de l’Etat de créer toutes les prémisses de manière à ce que les jeunes qui terminent leurs études, mais aussi les chômeurs, aient la possibilité d’intégrer la société et le marché de l’emploi. A cet effet, je soutiens la mise en œuvre du programme du Schéma de garantie pour les jeunes, comme un pas important pour ne pas gaspiller le talent et la force des jeunes générations — lit-on encore dans le message du président de la Roumanie.





    Handball — Deux équipes roumaines de handball évoluent à domicile dans les quarts de finale de la Ligue des champions de handball féminin. Présent pour la première fois dans la plus importante compétition interclubs d’Europe, le club champion de Roumanie, CSM Bucarest, rencontre l’équipe russe Rostov Don dans le match aller. Pour arriver au tournoi Final 4 de Budapest, qui se tiendra les 7 et 8 mai, les joueuses roumaines dirigées par lentraîneur danois Kim Rassmusen ont la tâche difficile de vaincre les championnes de Russie, l’unique équipe de handball féminin d’Europe à n’avoir perdu aucun match ces 8 derniers mois. Le match retour se déroulera la 9 avril. L’autre club roumain de handball présent dans la compétition, HCM Baia Mare, doit affronter samedi le Buducnost Podgorica du Monténégro. Le parcours de ces deux équipes a été différent durant cette saison du championnat continental. Si les joueuses de Baia Mare n’ont obtenu que deux victoires dans leur groupe et perdu tous les autres quatre matchs, les sportives du Buducnost ont eu un parcours presque parfait, avec cinq victoires et un match égal. Le match retour est prévu le 10 avril.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu et la Russe Margarita Gasparian rencontrent ce vendredi le double Timea Babos (Hongrie)/Yaroslava Shvedova (Kazakhstan) dans les quarts de finale du tournoi de tennis de Miami, aux Etats-Unis. Participant à leur troisième tournoi à cette épreuve de double, Niculescu et Gasparyan ont produit la surprise des huitièmes de finale après avoir vaincu les principales favorites, Martina Hingis (Suisse)/Sania Mirza (Inde). Par ailleurs, la joueuse roumaine la mieux cotée du moment, Simona Halep, n° 5 mondiale a quitté la compétition après la défaite dans les quarts de finale de la compétition contre la Suisse Timea Bacsinsky (20e WTA).



  • Pique-nique poétique Haikunoi 2016

    Pique-nique poétique Haikunoi 2016

    Qui
    a encore du temps pour la poésie, dans ce monde de la hâte ? Cette question
    vous semblera tout de suite moins prétentieuse si vous faites bien attention à
    vos activités et à vos propos. Les images de mots et de paroles surgissent de
    partout, même de l’anodin le plus endurci. C’est ce qui fait que nous nous
    rapprochons des autres et que nous apprenons à mieux les connaître. Un haïku
    accompagné d’une gourmandise est le principe du plus grand événement
    francophone pour la jeunesse organisé en Roumanie par l’Ambassade de France et
    l’Institut français de Roumanie et relayé par RRI. Après une première édition
    ayant suscité de l’engouement aussi parmi nos auditeurs du monde entier, le
    Pique-nique poétique revient pour vous inviter à réfléchir astucieusement à
    l’utilisation du français en créant des haïkus, ces petits poèmes en trois vers
    blancs, de 17 syllabes au total. Ce rendez-vous poétique se déroule sur
    l’ensemble du territoire roumain, même dans les régions les plus reculées.
    C’est pourquoi nous vous emmenons aujourd’hui dans un tour de la Roumanie
    francophone, surtout hors grandes villes pour voir si le français, la francophonie
    et la francophilie ont-ils toujours de la force de persuasion. Deux bases pour
    ce voyage, Bucarest et Cluj en Transylvanie, où nous rejoignons Andrei Popov,
    dans les studios de RRCluj.

  • La Roumanie des jeunes

    La Roumanie des jeunes

    A quoi ressemble la Roumanie
    des jeunes ? Les jeunes ont une vision particulière du monde. Ils ont la
    capacité de voir la beauté là où les adultes ne regardent même pas. Ils sont
    tout le temps attirés par les nouveautés, les nouvelles tendances, même par les
    choses ou les endroits que les autres trouvent plutôt bizarres. C’est pourquoi
    nous avons décidé de leur donner la parole aujourd’hui, les laisser nous
    présenter leur Roumanie, celle qu’ils aiment, leurs endroits préférés ou leurs
    aspects préférés de ce pays. Ce qui plus est, aujourd’hui nous vous proposons
    trois regards différents sur la Roumanie : celui d’une Roumaine, d’une
    Ukrainienne et d’un Français. Tout d’abord nous en parlerons avec Anastasia
    Perun, étudiante en lettres à l’Université de Kiev, qui est aussi stagiaire à
    RRI. Elle nous dira comment elle a découvert la Roumanie et Bucarest et nous
    fera part de ses coups de cœur. Ensuite, nous donnerons la parole à Alina, une
    étudiante roumaine en 3e année de Licence de lettres. Enfin, notre 3e
    interlocuteur sera Victor, 23 ans, un Français de Dijon.

  • Thérapie sociétale par la jeunesse

    Thérapie sociétale par la jeunesse

    L’avenir appartient aux jeunes, mais combien compte le passé pour eux? Cette semaine, nous sommes à Târgu Mures, ville du centre de la Roumanie qui, il y a précisément 26 ans, était le terrain des plus graves affrontements interethniques de l’histoire récente de la Roumanie. Depuis, acteurs institutionnels, organisations et particuliers tentent de comprendre ce qui s’est passé et de faire en sorte que cela ne se répète plus. Un des piliers essentiels de cette démarche est le Théâtre National de Târgu Mures, lui aussi à l’image de cette ville, à savoir biculturel. Un établissement qui fête ces jours-ci 70 ans d’existence. Une institution ayant compris que l’avenir est surtout une question d’éducation. Voilà pourquoi, deux compagnies d’enfants et d’adolescents ont été créées auprès de cette institution. Un cas unique dans le pays. Les jeunes ont-ils les problèmes des adultes? Pourquoi faire du théâtre avec les enfants et les adolescents et qu’est-ce que l’exercice théâtral change pour eux? Le Théâtre national junior de Târgu Mures, tout de suite dans RRI Spécial sur RRI, la voix de la diversité. Au micro d’Ileana Taroi et d’Andrei Popov, Florentina Vary, conseillère artistique du Théâtre national de Târgu Mures, Fülöp Bea, la coordinatrice d’une troupe de théâtre de jeunes, Roxana Marian et Elena Purea, comédiennes et formatrices et Florin Didilesco, animateur de compagnie Amifran, d’Arad. une des plus actives troupes de théâtre en français de Roumanie.



  • Environnement, astuces à la portée de tous

    Environnement, astuces à la portée de tous

    Nous vous invitons dans le sud-ouest des Carpates à la découverte dune des zones de nature sauvage les plus étendues dEurope. Elle sétale sur quelque 300.000 hectares, sur le territoire à cinq parcs qui méritent dêtre protégés pour toutes les merveilles naturelles quils abritent. Lorganisation écologiste WWF Roumanie a récemment finalisé le premier guide consacré aux zones de nature sauvage de ce coin de Roumanie. Lidée de ce guide est née au moment où lorganisation a lancé des projets dans la région des Carpates méridionales. Cest à ce moment là quelle a observé que parmi les obstacles au développement durable des communautés locales figure le manque déducation dans le domaine de la protection de la nature. Or, le guide a bien servi aux intérêts de la population.



    Par le projet « Les jeunes actifs au service de la nature sauvage des Carpates » qui a démarré au printemps 2015, lorganisation WWF sest proposé de créer un réseau de citoyens actifs qui se battent activement pour protéger les zones de nature sauvage. Le projet se déroule en partenariat avec 5 lycées des villes de Resita, Anina, Orsova, Baile Herculane et Lupeni qui se trouvent chacune à proximité dun des parcs naturels de la zone. Le guide se veut un outil qui serve aussi bien aux professeurs et aux élèves quaux représentants des réserves naturelles et à tous ceux qui souhaitent lutter pour la nature.



    Catalin Gavrila chargé de la communication au sein de lorganisation WWF Roumanie : Le guide que lon vient de lancer se veut une alternative aux manuels dans les lycées. Bien sûr, on ne se propose pas de remplacer les classes de biologie ou de géographie, mais juste doffrir aux élèves loccasion dapprendre davantage sur lenvironnement. Cest un manuel que les professeurs pourraient utiliser lors des sorties avec leurs classes au sein de la nature. A la différence dun livre décole classique qui présente seulement des informations, ce guide propose également des méthodes déducation et même des jeux que lon peut faire avec les enfants au cœur des zones de nature sauvage.



    Le guide comporté trois chapitres : un consacré au concept de zone sauvage et aux informations dintérêt général sur les Carpates du sud-ouest de la Roumanie. Un deuxième consacré à la présentation des cinq parcs nationaux qui abritent la plus riche zone de nature sauvage dEurope. Il sagit du Parc National Semenic-les Gorges du Caraşului, de celui des Gorges de la Nerei-Beuşniţa, le Parc National Porţile de Fier, celui de Domogled-la Vallée de la Cerna et le Parc National Retezat. Le dernier chapitre est dédié aux activités déroulées par cinq clubs ouverts dans cinq lycées et qui se proposent de rendre les jeunes conscients des risques que courent les zones de nature sauvage. (trad.: Ioana Stancescu)