Tag: jeunesse

  • Le Forum des initiatives de la Jeunesse

    Le Forum des initiatives de la Jeunesse

    L’Ambassade de France en Roumanie et l’Institut français de Roumanie organisent du 10 février au 10 mars 2025 la 6e édition du Forum des Initiatives de la Jeunesse, dont le thème est cette année le « Pouvoir d’agir».

    Des ateliers, des conférences, des tables-rondes ou des projections de films encourageront la jeunesse d’entrer en dialogue avec des représentants de la société civile roumaine et française, sur des sujets essentiels comme les enjeux climatiques et environnementaux, la défense des droits humains ou encore la santé mentale.

    Notre collègue du Service roumain de RRI, Hildegard Ignatescu, francophone, a eu le le plaisir de s’entretenir avec Julie Pasquet, une jeune de 27 ans, activiste et co-fondatrice du collectif Le bruit qui court.

  • 23.05.2024 (mise à jour)

    23.05.2024 (mise à jour)

    Protestations – Plusieurs organisations syndicales ont protesté ce jeudi, à Bucarest, devant le siège du gouvernement. Elles ont dénoncé des iniquités et des discriminations salariales dans leurs domaines d’activité. Il s’agit notamment des salariés de la protection de l’environnement, de l’Office national du Registre du commerce, des Archives nationales, du Conseil national pour la lutte contre la discrimination, mais aussi des employés des secteurs du sport et de la jeunesse. Les protestataires ont été rejoints par quelques salariés du gouvernement qui ont déclenché spontanément un arrêt de travail. Entre temps, le gouvernement vient d’adopter un décret d’urgence qui prévoit des hausses salariales de 10%, en deux tranches, accordées à plusieurs catégories de la fonction publique. De leur côté les syndicats ont critiqué ce décret.

     

    Salaire minimum – Le Salaire minimum en Roumanie augmentera à l’équivalent de 744 euros brut à commencer par le 1er juillet et les employeurs bénéficieront d’une exemption d’impôt sur un montant de 40 euros jusqu’à la fin de l’année. C’est ce qu’a annoncé sur Facebook le premier ministre roumain Marcel Ciolacu à l’issue d’une réunion entre le gouvernement et les représentants des associations patronales et des syndicats. De l’avis du premier ministre, la Roumanie se situe sur la bonne voie pour implémenter le salaire minimum européen.

     

    Expo défense – L’exposition de technique militaire régionale « Black Sea Defence and Aerospace » 2024 a lieu, ces jeudi et vendredi à Bucarest. Y participent plus de 400 producteurs d’équipements et de technique militaire d’une trentaine d’Etats membres ou partenaires de l’OTAN. L’occasion de présenter aux experts du monde entier, la technique militaire et l’armement de dernière génération, ainsi que la principale attraction de cet évènement, à savoir l’avion multi-rôle de cinquième génération F-35 que les États-Unis ont exposé pour la première fois en Europe. Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu a affirmé en ouverture de l’exposition que, dans le contexte du conflit sanglant en Ukraine, revitaliser l’industrie nationale de la défense, était devenu une priorité du gouvernement de Bucarest.

     

    Forum défense – La Roumanie soutient ouvertement la République de Moldova et l’Ukraine dans leurs aspirations européennes et les progrès des deux Etats sur la voie des réformes sont visibles, même si « cette voie n’est pas du tout facile » a déclaré aujourd’hui à Bucarest, le président du Sénat Nicolae Ciuca, en marge du Forum sécuritaire de la mer Noire et des Balkans. Il a précisé que les deux pays devraient œuvrer sur plusieurs directions d’action claires, en vue de leur intégration à l’UE. Des responsables politiques, des diplomates, des militaires et des analystes sécuritaires de Roumanie, des Etats Unis et d’autres pays membres de l’OTAN et de l’UE se sont réunis dans la Capitale roumaine à l’occasion de cet important événement consacré à la sécurité, à la défense et à la politique étrangère. Les participants à la 8e édition de « Black Sea and Balkans Security Forum » débatent de sujets liés aux évolutions sécuritaires dans la région de la mer Noire, dans le contexte de la guerre en Ukraine. George Scutaru, directeur général et membré fondateur de New Strategy Center România, l’ONG qui organise l’événement, a précisé que la Roumanie se situait à la frontière d’une région de guerre. C’est pourquoi elle devrait investir dans des capacités de défense et adapter sa législation à la situation actuelle. Le forum de Bucarest a réuni, entre autres, le renommé économiste Nouriel Roubini, l’ex-commandant des forces de l’OTAN en Europe, le général Phillip Breedlove et le général en réserve David Petraues, ex patron de la CIA.

     

    Exercice militaire – Quelque 1 500 militaires roumains, français et belges, ainsi que de la République de Moldova, avec plus de 360 moyens techniques participent à l’exercice multinational « Wind Spring 24 », qui fait partie d’une application de l’OTAN. Il se déroule dans plusieurs terrains d’entrainement du centre de la Roumanie et vise à simuler les conditions du champ de bataille moderne, ainsi qu’à faire augmenter la confiance, la comprehension, la transparence et le niveau d’interopérabilité entre les structures alliées et partenaires. « Wind Spring 24 » est lié à l’exercice « Swift Response 2 » qui réunit 5.000 militaires de sept Etats alliés et partenaires.

     

    Bâtiment – Plus d’un tiers des ouvriers du bâtiment touchent entre 900 et 1 600 euros et la moyenne nette des salaires dans ce secteur est de 1000 euros par mois, selon les chiffres présentés par une plate-forme de recrutement enligne de Roumanie. Selon celle-ci, plus de 11 000 places étaient disponibles depuis le début de l’année dans le secteur du BTP, soit le sixième employeur le plus actif de l’économie roumaine après le commerce, les services, les centres d’appel, l’industrie alimentaire et le tourisme. Le besoin de salariés dans ce secteur ne fait que progresser durant la saison estivale, parallèlement avec le nombre de projets en déroulement. Le départ des travailleurs du secteur à l’étranger ne fait qu’amplifier la demande de main d’œuvre, qui est payée à un niveau similaire au personnel d’autres domaines : ingénierie, industrie extractive, production industrielle et financier.

     

    Elections – Le ministère des AE de Bucarest annonce avoir terminé d’envoyer aux missions diplomatiques et aux offices consulaires de Roumanie toutes les fournitures nécessaires pour le déroulement des élections pour le Parlement européen, le 9 juin. Il s’agit de 2 millions et demi de bulletins de vote, quelque 8 500 tampons, 2,3 millions de timbres autocollants certifiant la participation au vote et 915 tampons de contrôle. La Roumanie organise à l’occasion de ce scrutin quelque 915 bureaux de vote à l’étranger. La liste de ceux-ci est à retrouver sur la page internet du ministère des Affaires Etrangères.

     

    Jeunesse – Le gouvernement roumain a approuvé aujourd’hui la stratégie nationale pour la Jeunesse 2024 – 2027. Reposant sur les résultats d’une recherche académique, la stratégie vise plusieurs secteurs qui peuvent influencer la qualité de vie des jeunes. Son objectif est de faire augmenter le nombre de projets destinés aux jeunes afin d’augmenter l’accès à l’éducation, à la culture et pour développer l’esprit d’entrepreneur, a déclaré le porte parole du gouvernement de Bucarest, Mihai Constantin. Et à lui de préciser que dans l’implémentation de la stratégie impliquera plusieurs institutions des domaines de l’Education, de la culture et du milieu des affaires.

  • 02.05.2024

    02.05.2024

    Jeunesse – Le gouvernement recevra la confirmation d’avoir agi dans la bonne direction si nos jeunes orientent leurs aspirations pour un avenir en Roumanie et ceux qui se sont déjà frayé un chemin à l’extérieur des frontières du pays souhaiteraient rentrer à la maison, affirme le premier ministre Marcel Ciolacu, dans un message rendu public aujourd’hui à l’occasion de la Fête de la Jeunesse. Nous devons offrir à tous des chances égales dans la vie et des perspectives de développement, y compris au niveau institutionnel, affirme encore le premier ministre. Il souligne que personnellement, il fait confiance aux jeunes et que dès le début de son mandat il a maintenu un dialogue constant avec leur génération par le biais des associations représentatives, y compris par le biais de l’offre de stages gouvernementaux, censées familiariser les jeunes avec le processus décisionnel au niveau du gouvernement et des institutions subordonnées.

     

    Fête – Aujourd’hui c’est le jeudi saint pour les orthodoxes et les grecs-catholiques de Roumanie qui évoquent la Cène, l’arrestation et le procès de Jésus Christ. Les fidèles participent ce soir à une des messes spéciales de la Semaine Sainte qui précède Pâques, qui évoque les derniers moments de la vie de de Jésus Christ. Mercredi, le Primat de l’église orthodoxe roumaine, Daniel a transmis un message de Pâques, qui sera célébré dimanche par les fidèles orthodoxes et grecs-catholiques, dans lequel il affirme que la Résurrection de Jésus Christ est la fête de l’amour du Sauveur qui a vaincu la haine, la violence et la mort pour offrir aux Humains la vie éternelle. C’est pourquoi Pâques est la fête du pardon, de la paix et de la joie, fait savoir le chef de l’Eglise orthodoxe roumaine.

     

    Mini-vacances – Les policiers, les gendarmes, les pompiers et les agents de la police des frontières de Roumanie ont agi durant les dernières 24 heures pour répondre à plus de 4 000 appels liés à des situations d’urgences ou au maintien de l’ordre public. Selon un bilan officiel, les cadres du ministère de l’Intérieur ont sauvé 12 personnes, levé 700 permis de conduire pour des faits de conduite sous l’influence de l’alcool ou de la drogue et arrêté 141 malfaiteurs en train de commettre des infractions. Les actions des structures du ministère de l’intérieur s’intensifieront durant les mini-vacances du 1er mai de la fête de Pâque orthodoxe, vu que plus de 150 000 personnes devraient participer à des centaines d’évènements à travers le pays.

    Gymnastique – L’équipe féminine de gymnastique artistique de Roumanie participe aujourd’hui dans la phase de qualification aux Championnats d’Europe à Rimini en Italie. La sélection de la Roumanie est constituée par Sabrina Voinea, Lilia Cosman, Amalia Ghigoarţă, Maria Ceplinschi et Ana-Maria Bărbosu.
    (Corina Cristea)

    Gaza – Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a demandé au groupement palestinien Hamas d’accepter la nouvelle proposition d’armistice à Gaza et a réaffirmé l’opposition des Etats Unis à une offensive israélienne contre la ville de Rafah, dans le sud de l’enclave. Se trouvant en Israël, durant sa septième mission au Proche Orient depuis le déclenchement de la guerre en octobre dernier, Blinken a dit qu’il était déterminé à sceller un accord « maintenant », censé permettre la libération des otages enlevés par le Hamas il y a près de sept mois. Le secrétaire américain d’Etat a eu une série de réunions avec des responsables israéliens, y compris avec le premier ministre Netanyahu. Selon le correspondent de la Radio publique roumaine en Israël, le principal message du responsable américain a été que même si les Etats Unis soutenaient fermement le droit d’Israël à se défendre, il n’agréait pas l’idée d’une attaque massive à Rafah et insistait toujours sur l’élargissement de l’aide humanitaire à la population palestinienne dans la bande de Gaza.

     

    Evacuation de Gaza – Neuf ressortissants roumains et leurs familles ont été évacués de la bande de Gaza et ont rejoint l’Égypte, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Ils ont été pris en charge par l’équipe consulaire mobile de l’ambassade de Roumanie, qui les a accompagnés jusqu’au Caire, d’où ils ont pris l’avion pour rejoindre le pays. Un autre citoyen roumain a été aidé à quitter l’enclave palestinienne mardi. Selon le ministère des Affaires étrangères roumain, 323 citoyens roumains et leurs familles ont été évacués de la bande de Gaza depuis le début du conflit. Le ministère reste en contact avec les autorités israéliennes et égyptiennes afin de faciliter d’autres évacuations, en cas de nouvelles demandes et en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain et de l’accord des parties concernées.

    Météo – Drôle de temps en Roumanie où le printemps peine à s’installer complètement, même si les températures oscillent autour des normales saisonnières. Le ciel restera variable sur une large partie du territoire et des averses sont attendues sur le sud et le sud-ouest. Les maximas seront compris entre 16 et 26 degrés. 16 degrés et un ciel couvert aujourd’hui à Bucarest.

  • La jeunesse roumaine en période électorale

    La jeunesse roumaine en période électorale

    23 % des jeunes prêts à voter pour un parti autoritaire

     

    Dans le contexte électoral de cette année 2024 qui va voir se dérouler les élections locales, européennes, parlementaires et présidentielles, le groupe civique Tinerii voteaza, en français Les jeunes votent, a commandité un sondage afin d’appréhender l’état d’esprit des votants âgés de 18 à 35 ans. Menée entre le 9 et le 14 mars sur un échantillon représentatif de 800 personnes, cette étude n’est pas porteuse de très bonnes nouvelles : une grande majorité des jeunes considère que le pays s’oriente dans une mauvaise direction et n’a pas confiance en la démocratie roumaine. De plus, 23% d’entre eux pourrait voter pour un parti autoritaire. Razvan Petri, le coordonnateur du groupe civique « Les jeunes votent », nous offre son analyse sur l’attitude de sa génération face à la politique.

     

    «  Le plus important serait de tenir compte du fait que les jeunes trouvent que le pays va dans une mauvaise direction. 68 % l’ont déclaré, une grande majorité donc. Pire : 79 % considère qu’on ne peut pas avoir confiance dans la démocratie de notre pays. Il y a donc un grand problème de confiance envers les fondements démocratiques de la Roumanie, et surtout on constate une confiance très faible envers les institutions publiques et les partis politiques, c’est-à-dire envers le Parlement, le gouvernement et les partis. Nous n’avons pas confiance dans les instruments avec lesquels nous devrions travailler afin de prendre de bonnes décisions dans le futur. C’est très dangereux, parce que le risque de ce manque de confiance envers les instruments démocratiques est que nous nous orientions vers d’autres instruments qui ne relèvent pas du jeu démocratique. »

     

    Une perte de confiance dans les institutions démocratiques

     

    Cette préférence exprimée envers des instruments qui sortent du cadre démocratique peut s’expliquer par une déception face au fonctionnement des institutions démocratiques en Roumanie. En d’autres termes, comme les pratiques démocratiques sont déficientes en Roumanie, les jeunes en concluent que la démocratie en elle-même ne fonctionne pas.  Par ailleurs, l’Union européenne bénéficie de plus de crédit aux yeux des jeunes que les institutions nationales, et ce malgré leur méconnaissance abyssale du fonctionnement complexe des institutions européennes. Pour Razvan Petri tout découle de l’éducation.

     

    «  Malheureusement, les jeunes connaissent mal le fonctionnement des institutions et cette méconnaissance contribue à leur confusion quant au fonctionnement des mécanismes politiques en Roumanie. Malheureusement, il n’y a d’éducation civique qu’à l’école primaire et au collège et ça se ressent, précisément au moment où ils s’approchent de l’âge de voter, les jeunes ne bénéficient d’aucune préparation pour cet acte important. Quant au niveau européen, la confusion est encore plus grande parce que l’Union européenne a un fonctionnement très complexe, compliqué et confus. De plus, il y a des hommes politiques en Roumanie qui préfèrent entretenir un flou artistique en ce qui concerne le fonctionnement des institutions européennes afin de pouvoir accuser Bruxelles si les choses tournent mal ou s’ils ne peuvent pas honorer leurs promesses. »

     

    Des fractures socio-économiques trop profondes

     

    La déception, voire le désespoir généré par le mauvais fonctionnement des institutions roumaines qui génère de profonds problèmes socio-économiques explique également l’inclinaison de certains jeunes vers un pouvoir autoritaire, selon Razvan Petri :

     

    « Les jeunes ne veulent plus des partis roumains, ils ne veulent plus ce qui existe actuellement et c’est de là que naît cette préférence pour un pouvoir autoritaire qui résoudrait tout, car les jeunes sont aussi impatients. Ils désirent un changement plus rapide que les personnes expérimentées qui savent que les choses évoluent lentement, et donc ils appellent de leurs vœux une main de fer qui pourrait résoudre les problèmes, qui dirait : « C’est fini toute cette racaille politicarde qui vole notre temps, on va s’occuper de tout ça ! » Et donc face à ce désir, on trouve les partis antisystèmes, qui affirment que s’ils arrivent au pouvoir, ils vont résoudre tous les problèmes de la Roumanie. Beaucoup des jeunes qui votent pour des partis d’extrême droite ne le font pas en raison de leur message extrémiste ou anti-démocratique. Ils votent pour ces partis pace qu’ils leur promettent un changement. Et ils leur promettent de clouer au pilori les politiciens qui ont échoué à offrir un autre futur aux jeunes. »

     

    Cet échec se dessine en creux dans l’émigration des jeunes qui décident de quitter le pays à cause de difficultés socio-économiques endémiques.  Razvan Petri :

     

    « Quand les jeunes sont interrogés sur leurs problèmes, 2 des 4 premières réponses relèvent de questions économiques, à savoir le manque d’opportunités sur le marché du travail et la faible qualité de l’éducation. Les jeunes roumains sont parmi les plus pauvres d’Europe, les plus pauvres même si on se réfère aux statistiques Eurostat selon lesquelles environ 30 % des jeunes roumains sont confrontés à un risque de pauvreté et d’exclusion sociale, soit le taux le plus élevé de l’Union. Donc un jeune sur trois court le risque de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Or ce sont des choses qui sont visibles, les jeunes les voient. Les problèmes n’ont pas été réglés à temps et ils se sont aggravés. La Roumanie est devenue un pays profondément inégalitaire, le 4e pays de l’Union le plus inégalitaire. Beaucoup de jeunes songent à émigrer, définitivement ou temporairement. C’est une tendance qui existe depuis longtemps parce que la Roumanie n’est toujours pas vue comme un pays qui offre des opportunités. Et même s’il y a eu des opportunités, ça n’a pas été suffisant pour qu’on puisse dire que les jeunes peuvent trouver ici un niveau de vie équivalent à celui des pays occidentaux. »

     

    Alors que des ONG tirent chaque année la sonnette d’alarme sur le recul des pratiques démocratiques en Roumanie et que les indices macroéconomiques cachent mal les fractures béantes de la société roumaine, une partie des jeunes générations cherchent ailleurs un peu d’espoir, certains en regardant vers l’étranger, d’autres en adhérant à une utopie autoritaire et xénophobe.  (Trad : Clémence Lheureux)

  • 16.08.2023 (mise à jour)

    16.08.2023 (mise à jour)

    Ukraine – Le ministère roumain de la Défense condamne fermement les attaques répétées des forces armées de la Fédération de Russie contre les zones habitées par la population civile et les éléments de l’infrastructure critique de l’Ukraine. La déclaration intervient après une série d’attaques aux drones mercredi matin contre les ports Ukrainiens d’Ismail et de Reni, à quelques centaines de mètres de la frontière roumaine. La guerre d’agression déclenchée par la Russie contre l’Ukraine constitue une transgression flagrante du droit international, lit-on dans le communiqué. Le ministère de la défense de Bucarest a renforcé les mesures de vigilance et suit constamment l’espace national terrestre, maritime et aérien, en coopération avec les structures de l’OTAN et agissant pour consolider la défense sur l’entier flanc est et pour dissuader toute agression contre le territoire allié.

    Eurostat – L’économie de l’UE a progressé de 0,5% et celle de la zone euro de 0,6% durant le deuxième semestre de cette année par rapport à la période similaire de l’année 2022 et l’Irlande et la Roumanie ont rapporté l’avancée la plus importante, selon les chiffres préliminaires publiés aujourd’hui par l’Office européen de la statistique (Eurostat). Parmi les Etats membres de l’UE, le progrès annuel le plus important pour la période avril-juin 2023 a été enregistré par l’Irlande avec 2,8%, suivie de près par la Roumanie avec 2,7%, par Chypre et par le Portugal, les deux avec 2,3%. Par ailleurs, le recul économique le plus important a été enregistre en Estonie (- 3%), suivie par la Suède (- 2,4%), par la Hongrie ( – 2,3%) et par la Pologne ( – 1,3%). Entre temps, le PIB des Etats Unis a augmenté de 0,6% durant le deuxième trimestre de 2023 par rapport aux précédents trois mois et de 2,6% cette année.

    BAC – Près
    de 34 mille candidats inscrits à la seconde session du Baccalauréat ont passé ce
    mercredi l’épreuve de langue et de littérature roumaine. Pour la première fois,
    les examens sont évalués par des moyens numériques. Les tests sont scannés et
    postés sur une plateforme qui les distribue à deux professeurs d’un autre
    département que celui de l’élève. Jeudi les élèves passeront l’épreuve obligatoire de spécialité et le 18
    août, la deuxième épreuve de spécialité au choix du candidat aura lieu.












    Frontières
    Plus de 2,2 millions de personnes, Roumains et étrangers, sont passés par les
    frontières roumaines, dans les deux sens durant les mini-vacances de la
    Dormition de la Sainte Marie, en hausse de 24% par rapport à la période
    similaire de l’année dernière, annonce la Police roumaine aux frontières. Les
    postes-frontière les plus chargés ont été ceux à la frontière avec la Hongrie
    et la Bulgarie, ainsi que les aéroports. Durant cette période quelque 90
    ressortissants étrangers se sont vus refuser l’accès sur le territoire de la
    Roumanie alors qu’une centaine de Roumains n’ont pas pu quitter le pays pour
    différentes raisons légales.

    Jeunes – La Roumanie peut se développer au niveau de son potentiel uniquement en encourageant les jeunes à s’impliquer, par la promotion et par le soutien leurs projets et actions, a déclaré ce mercredi le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. Il a participé aux côtés de plusieurs ministres à l’inauguration de la 3e édition du Forum des Etudiants roumains du monde. Le chef de l’exécutif de Bucarest a souligné le besoin d’un partenariat entre générations censé permettre l’accès des jeunes à la décision gouvernementale. Dans ce contexte, il a souligné qu’à présent la Roumanie a besoin d’une réforme administrative rapide. Le forum des Etudiants roumains du monde se déroule jusqu’au 21 août et constitue un projet d’ampleur qui réunit des étudiants roumains de Roumanie et de l’étranger pour débattre des thèmes importants pour la société roumaine. Cette année, l’événement accueille sept comités de travail : affaires européennes, éducation et jeunesse, énergie et environnement, justice et droits de l’Homme, travail et économie, santé, culture et tourisme. Les propositions finales constitueront une Résolution, qui sera présentée aux autorités roumaines.

    Météo – Les températures s’annoncent assez élevées sur la majorité des régions et la météo sera même caniculaire sur le sud et le sud-est. Des pluies s’annoncent sur l’ouest, le nord-ouest et le centre. Jeudi les maximas dépasseront les 30 degrés avec 36 degrés à midi à Bucarest.







  • 12.08.2023 (mise à jour)

    12.08.2023 (mise à jour)

    Céréales – La Roumanie adoptera plusieurs mesures pour doubler la capacité de transport des céréales ukrainiennes. Une de ces mesures vise l’augmentation du nombre de pilotes de navires censés assurer le pilotage des navires sur le Danube, vers la mer Noire. A l’issue d’une réunion déroulée vendredi à Galati, dans l’est, avec les représentants de l’Ukraine, de la République de Moldova, des Etats Unis et de la Commission européenne, le ministre roumain des transports, Sorin Grindeanu, a également évoqué la possibilité que les ukrainiens utilisent aussi d’autres ports danubiens, hormis Braila et Galati. Il a précisé que jusqu’à la fin du mois d’août le nombre des pilotes devrait augmenter à 60. Les Etats Unis ont promis de l’assistance financière aux voisins de l’Ukraine pour qu’ils puissent acheter des navires, telles des bateau pilotes et pour faciliter le transit transfrontalier des céréales d’Ukraine, afin de soutenir toujours les efforts régionaux en ce sens, a fait savoir l’ambassade des Etats Unis. Selon elle, les Etats Unis demeurent engagées dans un partenariat avec le gouvernement et le peuple ukrainien, y compris par l’octroi de l’appui financier et de provisions, par l’élargissement des routes alternatives de transport et par la modernisation des postes-frontières ukrainiens.

    Finances – Aucun fonctionnaire du ministère des Finances ne sera licencié, a assuré le ministre de tutelle, Marcel Boloş, à l’issue d’un nouveau round de négociation avec les syndicats. Leurs représentants ont précisé qu’un acte normatif sera élaboré avant le 21 août visant à augmenter les salaires du personnel du système au niveau maximal de payement, en fonction des décisions de la Justice visant leurs revenus. Les négociations entre les syndicats et les ministères se sont déroulées sur le fond des protestations du personnel des finances, qui déplore une possible baisse des revenus dans le système suite aux mesures envisagées par le gouvernement pour réduire les dépenses budgétaires. En effet l’exécutif est en train d’élaborer un plan élargi de réduction des dépenses de l’Etat afin de respecter l’objectif du déficit budgétaire de 4,4% du PIB. Parmi ces mesures figurent la réduction de 20% des fonctions de direction dans les institutions publiques, le nombre des secrétaires d’Etat, de sous-secrétaires d’Etat et des fonctions similaires. S’y ajoutent le plafonnement du niveau maximum des salaires qui peuvent recevoir des tickets de vacances et des allocations pour la nourriture, la fusion d’institutions publiques ou la suppression des postes vacants dans le système budgétaire. Selon les informations qui ont refait surface, certaines mesures visent la majoration de taxes pour les PMEs et la modification de la TVA.

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a baissé au mois de 10,3% en juin à 9,4% en juillet, alors que le prix des denrées a augmenté de plus de 16%, celui des marchandises non-alimentaires a progressé de 4,25% et les services sont plus chers de près de 12%, selon les chiffres de l’institut national de la statistique. Le sucre, les transports aériens et les pommes de terre ont figuré au top des majorations des prix enregistrées depuis une année. L’huile est l’unique produit alimentaire dont le prix a baissé. Par ailleurs, selon le même Institut national de la statistique, le salaire moyen net a été de quelque 930 euros, au mois de juin de cette année, en hausse de 11 euros par rapport au mois de mai. Pour le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu, la baisse du taux annuel d’inflation illustre le fait que les mesures du gouvernement ont eu du succès. Il affirme que l’exécutif coopèrera avec la Banque centrale roumaine dans la lutte contre la majoration des prix.

    Jeunesse – Les Jeunes constituent l’avenir et l’énergie de leur âge et leur enthousiasme ont besoin de perspectives réelles censées mettre en valeur leur potentiel, affirme le premier ministre roumain, le social-démocrate Marcel Ciolacu, dans un message rendu public aujourd’hui, à l’occasion de la Journée Internationale de la Jeunesse. La Roumanie peut compter sur les nouvelles générations, sur leur esprit novateur et sur leur désir de faire des performances, a-t-il ajouté. Investir en une Roumanie moderne et développée signifie investir dans les jeunes et leur soutien aujourd’hui ne fait qu’assurer une nation plus forte et plus prospère demain, a précisé à son tour le président du Sénat, le libéral Nicolae Ciucă.

    Mini-vacances – Coup d’envoi ce samedi d’une période de quatre jours de mini-vacances, puisque mardi jour c’est un jour férié à l’occasion de la fête de la Dormition de la Sainte Marie. Partout en Roumanie des événements sont organisés. A Bucarest c’est le festival de musique Summer Well alors que Braila célèbre les journées de la ville. Les destinations les plus convoitées sont les stations de montagne, notamment sur la Valée de la Prahova, dans le sud et la cote roumaine de la mer Noire, qui devra accueillir en cette période plus de 100 mille touristes. Le ministère roumain de l’Intérieur a mobilisé des effectifs importants – policiers, gendarmes et pompiers – afin d’assurer l’ordre et la sécurité durant cette période de mini-vacances. Plus de 8 000 policiers et 6 000 gendarmes seront déployés quotidiennement durant cette période. Des agents de la police aux frontières supplémentaires ont également été déployés aux postes-frontière, notamment aux frontières avec la Hongrie et avec la Bulgarie.

    Gaudeamus – La Foire du livre Gaudeamus Radio Roumanie se poursuit ce samedi à Sibiu dans le centre par toute une série de lancements de livres. L’événement se déroule sur la Grand Place de la ville et l’offre des maisons d’éditions est très riche. Les organisateurs ont prépare aussi une série de surprises pour les lecteurs de tout âge. Vendredi, durant le premier jour de la foire, l’invité spécial a été le poète, l’essayiste et le prosateur Radu Vancu. La foire réunit une quarantaine de participants, dont la majorité des maisons d’éditions de Roumanie, des distributeurs de livre, de jeux, de musique et de matériaux éducationnels.

    Marine – Les forces navales roumaines organisent ces jours-ci plusieurs activités consacrées à la Fête de la marine roumaine, qui culmineront le 15 août à l’occasion de la fête chrétienne de la Dormition. Des événements se déroulent dans la Capitale, dans les villes portuaires roumaines à la mer Noire, Constanta et Mangalia ainsi qu’au Danube à Brăila, Tulcea et Galaţi. Les événements culmineront mardi le 15 août à Constanta, lorsque la Marine militaire roumaine déroulera un exercice démonstratif devant le Commandement de la flotte roumaine. Après le salut d’ouverture de l’exercice réalisé par des hélicoptères et des embarcations rapides qui porteront les drapeaux de la Roumanie, de l’OTAN et de l’UE, le navire école « Mircea » devra participer à un défilé naval. Ce voilier est l’ambassadeur honoraire de la Roumanie sur les mers et les océans du monde.

    Exercice – Environ 250 militaires français et luxembourgeois et 65 moyens techniques du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie participeront, entre le 14 et le 18 août, à l’exercice DEPLOYEX à Babadag (sud-est), a fait savoir vendredi le ministère roumain de la Défense. L’exercice a pour objectif le déploiement rapide des troupes et des équipements du groupement tactique, a indiqué la source citée. De plus, cet exercice contribue à améliorer le niveau d’interopérabilité des forces au sein du groupement tactique de l’OTAN.

  • Le Forum des Jeunes 2023 : Constuire l’avenir par temps de crise

    Le Forum des Jeunes 2023 : Constuire l’avenir par temps de crise

    La 4e édition du Forum des Jeunes se tient ces
    31 mars et 1er avril à Bucarest, Iasi et à Cluj, un événement organisé
    par l’Ambassade de France en Roumanie, l’Institut Français de Roumanie et
    plusieurs autres partenaires roumains et internationaux.


    Un programme très
    riche est prévue cette année encore : 3 sessions sur place et transmises
    en direct sur Facebook consacrées aux attentes des jeunes dans le contexte de l’invasion
    russe en Ukraine, à l’engagement des jeunes face aux valeurs européennes et aux
    priorités des nouvelles générations pour 2023 et pour l’avenir. S’y ajoutent 8
    ateliers sur place et un atelier en ligne, tous trilingues – en français,
    roumain et anglais avec pour thématiques : le volontariat, la mobilité, le
    théâtre, l’engagement civique des jeunes, la transition verte et la durabilité
    écologique, sans oublier les opportunités de faire des études supérieures en France
    ou poursuivre une carrière francophone en Roumanie. Autant de sujets lancés en
    débat pour les jeunes de Roumanie.


    Pour nous en parler davantage, nous avons invité au micro
    Antoine Chabal, président de l’Association Jeunes Européens de France. Il compte
    parmi les invités de la table ronde de Bucarest sur l’engagement des jeunes
    face aux valeurs européennes et au débat sur les attentes des jeunes d’aujourd’hui
    dans le contexte de la guerre en Ukraine.

  • La fête nationale célébrée dans une petite école de l’extrême nord de la Roumanie.

    La fête nationale célébrée dans une petite école de l’extrême nord de la Roumanie.

    Aujourd’hui nous faisons une halte dans une petite école de Falticeni, dont les élèves ont organisé à l’occasion de la fête nationale toute une série d’activités, imaginés par une enseignante passionnée de son métier. Sabina Dulgheriu, enseignante à l’école Ion Irimescu de Falticeni nous raconte comment sa classe a célébré la Fête Nationale de la Roumanie : « Même si le 1er décembre les enfants ne se rendent pas à l’école puisque ce jour est férié, nous n’avons pas ignoré l’émotion de cette fête et nous avons organisé plusieurs activités la veille de la fête et au cours des jours qui précèdent le 1er décembre, pour que les enfants puissent sentir, aimer, gouter et se divertir à la roumaine ».

    Sabina Dulgheriu affirme qu’elle essaie chaque année de rendre les écoliers joyeux ou bien émus par les activités du 1er Décembre, mais aussi de les enseigner de nouvelles choses pour qu’à l’avenir ils arrivent à associer ce jour à un immense bonheur, celui d’être Roumain : « L’émotion de cet événement est vécue d’une manière différente à l’école et je crois qu’elle est d’ailleurs encore plus intense, puisque les principales personnes impliquées dans les activités consacrées à la Fête nationale sont justement les enfants. En y participant activement, ils se dédient entièrement aux ateliers et aux leçons consacrées au 1er Décembre – toute leur émotion, tous leurs sentiments, tout leur désir et finalement le bonheur est double. C’est pourquoi, chaque année, moi en tant qu’enseignante j’attends avec impatience de marquer aux côtés de mes élèves la Fête nationale de la Roumanie et à chaque fois j’essaye de toucher leurs âmes. »

    Quelles activités ont été préparées pour la Fête nationale du 1er Décembre dans cette école de Faltinceni ? Sabina Dulgheriu nous en donne un exemple : « Cela fait déjà 5 ou 6 ans qu’autour du 1er décembre j’organise en classe une expo réunissant des objets anciens, traditionnels. Je tiens à préciser que même durant la pandémie je n’ai pas renoncé à cette exposition qui s’est déroulée en ligne. Ma plus grande joie a été de constater que d’une année à l’autre, mes élèves contribuent davantage à l’exposition en y apportant de plus en plus d’objets de valeur, des objets très anciens et surtout des objets dont nous connaissons l’histoire. C’est fascinant d’écouter une fillette de 8 ans décrire une lampe à gaz et raconter comment elle éclairait la pièce de ses grands-parents durant les longues nuits d’hiver ou bien les voir reconnaitre un tonneau à fromage ou d’autres objets. Et précisons qu’il s’agit de parents très jeunes qui aident leurs enfants à contribuer à cet événement. Cela devrait nous encourager et nous rassurer que la beauté de ces traditions ne ne va pas se perdre. »

    En se souvenant avec émotion des années de son propre enfance, Sabina Dulgheriu encourage toujours les enfants à chérir les traditions roumaines. Ainsi, l’exposition « Amour pour la Roumanie », déjà célèbre, est-elle devenue une véritable tradition. Cette année, elle a réuni plus de 100 objets exposés. Sabina Dulgheriu : « La salle de classe a été bondée d’objets. On a eu l’occasion d’exposer des objets vieux de plus de 100 ans, comme par exemple des blouses traditionnelles, une « covată », c’est à dire un récipient en bois très vieux pour ramasser la farine, toute sortes d’objets en bois et quelques parties d’un métier à tisser (car ce n’était pas possible d’exposer la machine entière, à cause de ses dimensions). On a exposé aussi une « maramă », c’est à dire un voile en soie très vieux et très délicat. J’ai été surprise par les objets que les enfants nous ont apportés. En plus de cette exposition, qui a été notre première activité, cette année, nous avons reçu chez nous une artiste locale, madame Mihaela Ursache, qui a appris aux enfants à personnaliser un aimant décoratif pour le frigo, qui reproduisait la forme de la Roumanie. »

    C’est la manière dont Sabina Dulgheriu a accompli une fois son destin : apprendre aux enfants à aimer la Roumanie. Elle en est très contente : « Je suis une professeure qui a réussi à arriver aux âmes des enfants. Ils m’ont dit qu’en ces 2 jours lorsque l’on a célébré la fête nationale de la Roumanie, l’activité la plus agréable pour eux avait été de s’habiller en costume traditionnel, car on avait renoncé à l’uniforme et on avait exposé en revanche nos beaux costumes. Ils ont aussi aimé la liberté de réflexion de ces deux jours, le fait d’avoir reçu des invités et s’être souvenus des traditions roumaines ».

    La fête a culminé par un concours de cuisine, pour lequel les enfants ont préparé des gâteaux en utilisant les recettes de leurs grand-mères. Bien-sûr, tous les participants ont gagné la compétition !

  • Le Plan d’action pour la Jeunesse

    Le Plan d’action pour la Jeunesse

    C’est dans le cadre de l’action extérieure
    de l’UE pour la période 2022-2027 que la Commission européenne vient d’adopter
    au début du mois d’octobre son Plan d’action pour la Jeunesse, tout premier
    cadre d’action pour un partenariat stratégique avec les jeunes du monde entier
    en vue de construire un avenir plus résilient, plus inclusif et plus durable.
    Le plan, réalisé à l’issue d’un processus largement compréhensif de
    consultations publiques impliquant plus de 220 acteurs intéressés par la
    question, dont des organisations de jeunesse et des associations qui luttent
    pour la défense des droits de l’enfant, entend répondre aux attentes des jeunes
    d’être partie prenante dans les processus d’élaboration des politiques
    européennes et de prises des décisions au niveau de l’UE. M. Josep Borrell,
    haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la
    politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne s’est
    exprimé en ces termes : « Le monde compte aujourd’hui la plus importante
    génération de jeunes de l’histoire. Malheureusement, 600 millions de jeunes
    vivent dans des situations de conflit ou de fragilité et quelque 264 millions
    d’enfants et de jeunes ne sont pas scolarisés. Ces dernières années ont
    également montré que les jeunes sont les premières victimes des crises et de
    l’instabilité provoquées par les conflits armés, la montée des inégalités et
    les problèmes planétaires tels que le changement climatique, la dégradation de
    l’environnement ou la pandémie de COVID-19. Il est de notre responsabilité de
    faire en sorte que les jeunes disposent des outils et des possibilités dont ils
    ont besoin pour se réaliser pleinement et participer à la vie quotidienne. Ils
    sont les adultes de demain, nous devons investir dans leur présent et dans leur
    aveni
    r ».


    Le Plan d’action entend renforcer
    les initiatives actuelles et lancer de nouvelles initiatives clefs, destinées aux
    jeunes du monde entier. Aussi, l’initiative « Jeunes et femmes en
    démocratie », dotée d’un budget de 40 millions d’euros, renforcera la voix
    et le leadership des jeunes, des jeunes militants et des organisations dirigées
    par des jeunes dans le monde entier, en renforçant leurs droits, leur
    autonomisation et leur participation aux affaires publiques et politiques Cette
    initiative soutiendra les organisations de terrain et les jeunes militants dans
    les domaines du contrôle des institutions, de la lutte contre la corruption, de
    la promotion des réformes démocratiques.


    Autre exemple : le Fonds
    pour l’autonomisation des jeunes, nouvelle initiative pilote dotée d’un budget
    de 10 millions d’euros, qui fournira un soutien financier direct aux
    initiatives dirigées par des jeunes dans les pays partenaires et axées sur la
    réalisation des objectifs de développement durable au niveau local, en
    particulier en ce qui concerne l’environnement et le changement climatique et
    l’inclusion des jeunes vulnérables et marginalisés. « Nous devons
    autonomiser les enfants et les jeunes du monde entier, faire en sorte de leur
    offrir des possibilités concrètes et encourager leur mobilisation effective, en
    veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte », avait martelé Dubravka
    Šuica, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et
    de la démographie


    Le Plan d’action pour la jeunesse doit pouvoir
    traduire dans les faits l’engagement de l’UE de placer la jeunesse au centre de
    l’action communautaire pour le développement durable, l’égalité et la paix,
    offrir une tribune aux jeunes pour qu’ils puissent s’exprimer, pour qu’ils
    trouvent des solutions pour un meilleur avenir, avait à son tour affirmé Mme Jutta
    Urpilainen, commissaire aux partenariats internationaux :


    « Ce plan
    d’action pour la jeunesse constitue notre réponse aux demandes formulées par
    les jeunes. Pourquoi est-il si important ? D’abord, parce que les défis auxquels nous sommes confrontés, depuis le
    conflit et jusqu’aux changements climatiques, en passant par la crise de la
    Covid-19, a un énorme impact sur les enfants et les jeunes. Un seul exemple :
    plus de 260 millions d’enfants en âge de scolarité se trouvent aujourd’hui en situation
    d’abandon scolaire. Ensuite, seuls 10% des jeunesz à travers le monde vivent
    dans des pays à hauts revenus. Alors, pour répondre à ces défis, nous entendons
    donner la voix aux jeunes, leur offrir les instruments pour qu’ils soient
    capables de formuler de vraies solutions à ces défis, pour essayer de
    construire un avenir plus soucieux de l’environnement et plus pacifique. Mieux
    encore, c’est par l’intermédiaire de ce Plan d’action que nous entendons non
    seulement donner la voix aux jeunes, mais impliquer directement les jeunes à
    trouver des solutions et, aussi, les connecter entre eux. »


    Le plan d’action pour la jeunesse dans
    l’action extérieure de l’UE s’articule autour de trois piliers d’action, qui
    contribueront à définir le partenariat avec les jeunes dans les pays
    partenaires. Il s’agit tout d’abord, d’un partenariat visant à mobiliser :
    faire entendre davantage la voix des jeunes dans l’élaboration des politiques
    et la prise de décisions. Les jeunes revendiquent depuis longtemps une place à
    part dans l’élaboration des politiques publiques, dans la formulation des
    solutions pour le monde de demain. Et l’Union s’engage par ce Plan de soutenir
    et d’entendre cette voix des jeunes leaders, notamment des jeunes filles, des
    jeunes activistes, des mouvements de jeunesse.


    Le partenariat vise ensuite d’encourager l’autonomisation
    des jeunes, de lutter contre les inégalités et de doter les jeunes des
    compétences et des outils dont ils ont besoin pour se réaliser. Les jeunes ont
    les moyens d’agir lorsque leur voix est entendue et qu’il est remédié aux
    inégalités qui influent sur leur vie. L’UE continuera de soutenir la
    transformation de l’éducation à l’échelle mondiale, pour améliorer l’accès des
    jeunes aux possibilités économiques, renforcer leur capacité à contribuer au
    développement durable et à mener les transitions écologique et numérique
    partout dans le monde, ainsi que pour soutenir leur santé et leur bien-être
    physique et mental et leur accès à la santé et aux droits en matière de
    sexualité et de procréation. Par ailleurs, l’UE continuera d’accorder une
    attention particulière aux enfants et aux jeunes qui vivent dans des situations
    de conflit.


    Enfin, le partenariat vise à connecter, en
    multipliant les possibilités offertes aux jeunes de développer leurs réseaux et
    d’échanger avec leurs pairs du monde entier. Pour cela, l’UE entend promouvoir
    la mobilité de la jeunesse, les échanges de jeunes et le développement de
    réseaux de jeunesse. L’objectif est de garantir la diversité et l’inclusion,
    tout en accordant une attention particulière aux obstacles sociaux et
    économiques, à la fracture numérique et aux risques liés à la désinformation.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Eden Firdman

    Eden Firdman

    « Je m’appelle Eden Firdman et je viens d’Israël. Je travaille actuellement dans l’informatique, mais cette année je souhaite étudier la médecine générale à Iași. »

    Entre 2020 et 2021, Eden Firdman a étudié la langue roumaine à Iași. Il a participé au cours de langue roumaine, organisé par la Chaire de Langue Roumaine pour les Étudiants Étrangers. Fondée en 1974, elle fonctionne au sein de la Faculté de Lettres de l’Université « Alexandru Ioan Cuza ». Aujourd’hui, la chaire fait partie du Département d’Études Roumaines et de Journalisme – Sciences de la Communication et Littérature comparée.Eden Firdman nous explique pourquoi il décidé de venir étudier la médecine en Roumanie : « J’ai décidé de faire mes études à la faculté de médecine en Roumanie pour différentes raisons : d’abord, mon père a également fait ses études à la faculté de médecine dentaire en Roumanie ; ensuite, ma mère est roumaine, et nous avons également de la famille et des amis à Iași. J’aime les Roumains, ils sont assez accueillants. J”aime aussi le climat du pays. L’année préparatoire s’est principalement déroulée en ligne, mais j’ai pu faire connaissance avec d’autres étudiants étrangers et ç’a été très intéressant. »

    Quand il n’est pas très occupé par son travail dans l’informatique en Israël, comment Eden Firdman préfère-t-il occuper son temps libre ? « Pour me distraire, j’aime passer du temps sur mon ordinateur, rencontrer des amis et faire du sport.

    À partir de l’automne 2022, Eden Firdman commencera ses études à l’Université de Médecine et de Pharmacie « Grigore T. Popa » de Iași. Pour conclure, le jeune homme nous a confier réfléchir à son avenir professionnel et a également souhaité faire passer un message à sa famille et à ses amis de Roumanie : « En tant que profession, je souhaite devenir médecin chirurgien, car c’est un métier intéressant qui te permet d’aider autrui, car j’aime beaucoup travailler pour et avec les gens. Pour l’instant, une fois mes études terminées, je voudrais rentrer en Israël, mais je ne peux pas en être tout à fait sûr. Santé à ma famille et à mes amis de Roumanie ; je les salue et j’espère les revoir bientôt. »

  • AUF – Les jeudis de la francophonie

    AUF – Les jeudis de la francophonie

    La Direction Europe
    centrale et orientale de l’Agence universitaire de la Francophonie et la
    Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I lancent un cycle de conférences en
    français! Pensées
    pour les étudiants des filières francophones universitaires, elles sont
    ouvertes à tous les francophiles

    Chaque dernier jeudi du mois,
    des professionnels de milieux variés présenteront leur environnement de
    travail, leurs liens avec la francophonie et les opportunités existantes pour
    les étudiants et jeunes professionnels. Ces conférences se veulent un lieu de
    rencontre et de discussions entre le milieu socio-économique, culturel,
    diplomatique et les jeunes.


    La première conférence
    aura lieu jeudi 26 mai à 17h, dans l’Amphithéâtre de la BCU, en présence de Mme Monica Jiman (CCSO de Pentalog) et Mme
    Adela Jansen (Board advisor et associate professor, Druid).

    On vous y attend nombreux!

  • Jeunesse, fracophonie et implication civique

    Jeunesse, fracophonie et implication civique

    Aujourd’hui nous parlons jeunesse, francophonie et implication civique. La 3e édition du Forum des jeunes a eu lieu début février grâce aux efforts de l’Institut Français de Roumanie et de l’Ambassade de France à Bucarest. Sous le titre « L’Europe d’une nouvelle génération », les jeunes roumains et français ont eu à nouveau l’occasion de se réunir en ligne pour discuter des sujets qui les intéressent directement et qui visent leur avenir commun. En débat : l’éducation, les fake news, le climat, l’avenir de l’UE, la collecte de fonds pour les ONG ou encore les manières de financer un projet.



    Plus encore, vu le succès de ce Forum qui a appris aux jeunes comment accomplir leurs initiatives civiques, l’Ambassade de France en Roumanie et l’Institut Français ont lancé un concours de projets qui permet de financer à hauteur de 2500 euros des projets créés par des jeunes pour les jeunes. L’appel est ouvert jusqu’au 6 mars et les domaines envisagés sont des plus divers : éducation sur l’information, développement de la pensée critique, biodiversité, écologie, politiques européennes et autres.



    Pour s’inscrire il suffit d’entrer sur le site de l’Ambassade de France à Bucarest et remplir très vite un formulaire. Voici le lien:


    https://ro.ambafrance.org/Concurs-de-proiecte-2022-Sprijin-pentru-ini%C8%9Biativele-civice-ale-tinerilor



    Pour nous parler en détail de la plus récente édition du Forum des jeunes et de ce concours de projets au bénéfice des initiatives civiques des jeunes nous avons invité au micro de RRI Joseph Giustiniani, directeur adjoint de l’Institut Français de Roumanie et attaché de coopération à l’Ambassade de France en Roumanie.



  • Des écrivains en herbe

    Des écrivains en herbe

    Aujourd’hui
    nous parlons littérature, fiction et écriture. Par temps de pandémie, lorsque
    les rencontres ont été longuement déconseillées, voire interdites, les jeunes
    roumains ont reçu plusieurs invitations à s’exprimer par écrit. Aujourd’hui
    nous vos présentons deux tel exemples: un concours de fiction pour les lycéens
    de Bucarest et un magazine de contes écrits et illustrés par des collégiens des
    quatre coins de la Roumanie. De belles histoires ont vu le jour cette dernière
    année. Nous les découvrons tout de suite.

    Durant la pandémie, il a fallu trouver des
    méthodes alternatives pour stimuler et maintenir l’intérêt pour la lecture,
    notamment dans les rangs des enfants et des jeunes. Parmi elles, le concours de
    création littéraire « Le monde de demain », organisé par la Bibliothèque
    Métropolitaine de Bucarest. Ouvert à tous les lycéens de la capitale, le concours
    a voulu promouvoir et découvrir les jeunes talents et rapprocher davantage les
    adolescents de l’univers des livres.

    Voici maintenant une autre tentative de stimuler l’intérêt pour la lecture et pour l’écriture : un magazine biannuel intitulé « L’ordre de conteurs », publié depuis 2015 par la maison d’éditions Arthur, un important acteur sur le marché du livre jeunesse de Roumanie. Les lycéens ne sont pas les seuls visés, le magazine s’adresse surtout aux élèves de collège. C’est le seul magazine de Roumanie entièrement écrit et illustré par les enfants.

  • La productrice Anda Ionescu, sélectionnée pour le programme Berlinale Talents

    La productrice Anda Ionescu, sélectionnée pour le programme Berlinale Talents


    Trois cinéastes de Roumanie – la productrice Anda Ionescu, la directrice de la photographie Biró Boróka et lactrice Marina Palii – ont participé cette année au programme Berlinale Talents, qui se déroule au sein du Festival de film de Berlin. Notre invité du jour est Anda Ionescu, productrice de quatre films roumains qui ont tous eu leur première mondiale en 2020, dans différents festivals internationaux : « Mia îşi ratează răzbunarea » / « Mia rate sa vengeance » de Bogdan Theodor Olteanu, « Otto Barbarul » / « Otto le barbare » de Ruxandra Ghiţescu, « Noi împotriva noastră » / « Nous contre nous-mêmes », signé Andra Tarara et « Tatăl nostru » / « Notre père » dAndrei Dăscălescu. La rencontre dAnda Ionescu avec le cinéma en tant quindustrie a eu lieu durant ses études au Danemark, à lUniversité dAarhus. Là-bas elle a fondé Aarhus Short Film Challenge, un festival de court-métrages qui encourageait les étudiants et les diplômés à faire des films indépendants. A la même époque, avec quelques amis passionnés de cinéma, elle a fondé lassociation FilmSense pour développer une plateforme de promotion du cinéma et mettre en place des programmes déducation. En 2016, elle a travaillé dans une équipe internationale sur une mini-série de science-fiction filmée au Qatar. Après cela, elle sest lancée dans la production et a commencé à travailler sur le développement et le financement des quatre films qui ont eu leur première lannée dernière.



    Cest de ses productions que nous nous sommes entretenus avec elle, mais aussi de latelier Berlinale Talents auquel elle a participé le mois dernier. Ce programme, qui a lieu au même moment que la Berlinale, réunit chaque année des jeunes talentueux du milieu du cinéma. Lidée cest de leur offrir une plateforme pour se rencontrer, pour développer leurs réseaux professionnels, mais aussi pour participer à des sessions de formation avec de grands noms de lindustrie. Anda Ionescu : « Cétait une semaine avec beaucoup dinformations, de nouveautés, avec des discussions, des débats, une semaine très créative. Cest intéressant, on vit pratiquement dans une bulle pendant cinq jours, où du matin au soir on est dans toute sorte de programmes, il faut choisir parmi les différentes possibilités proposées pour en profiter au maximum. Cétait une expérience très particulière. Importante pour toute personne travaillant dans le cinéma, mais surtout pour les producteurs. Pour nous, cest essentiel détablir des liens avec dautres producteurs, car parfois cest préférable de produire un film avec plusieurs partenaires. Cest pourquoi ces ateliers et ces événements sont très utiles, cela permet de se connaître et ça aide à trouver des collaborateurs pour des projets futurs. Cest important de faire avancer les projets, de les faire passer au niveau supérieur. Dans le même temps, grâce à Berlinale Talents, jai pu rencontrer et discuter avec des réalisateurs et des scénographes dont on peut beaucoup apprendre. Quelle chance de discuter pendant une heure avec des artistes tels le réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul ou avec la réalisatrice de documentaires Kirsten Johnson ! Cétaient des discussions très importantes avec des gens quil nest pas aisé de rencontrer, une opportunité de grandir de beaucoup de points de vue différents. »



    Anda Ionescu a produit deux films indépendants, cest-à-dire sans financement du Centre national de la cinématographie de Roumanie, avec Tangaj Production, où elle est associée avec Anamaria Antoci : le film de fiction « Mia rate sa vengeance » et le documentaire « Nous contre nous-mêmes ». Pour « Otto le barbare », Anda Ionescu a été productrice déléguée via Alien Film, et dans « Notre père », elle a été la productrice principale. Anda Ionescu, sur ses motivations à travailler sur chacun de ces projets : « Je crois que jai résonné très fort avec ces histoires et leurs auteurs. Avant de travailler sur les projets de Andra Tarara et de Andrei Dăscălescu, je ne soupçonnais pas que les documentaires personnels pouvaient mattirer, mais je me suis rendu compte que finalement cette direction mattirait. Les quatre projets mont attiré dès le début, jai senti une authenticité, et je crois que cest la première chose, de résonner avec ce quon te propose. En tant que producteur, il faut être motivé, il faut beaucoup aimer ton travail et il faut croire jusquau bout que tel ou tel projet pourra se réaliser. Je me suis proposée de prendre des projets très différents et de travailler autant que possible, dapprendre, cétait cette énergie de début-là. Et les choses ont pris aussi car jai rencontré les bonnes personnes pour mener à bien ces projets. Je men réjouis, car tous ces projets mintéressaient, je souhaitais voir le travail sur un documentaire, je voulais travailler tant avec des débutants, quavec des réalisateurs avec de lexpérience, qui étaient à leur deuxième ou troisième film, comme Bogdan Theodor Olteanu et Andrei Dăscălescu. Donc le travail sur ces quatre films a été une expérience très complexe, car les projets sont très différents. Cela a été intense et exigeant à un moment donné, car tous ces films ont eu leur première la même année. Mais tout sest bien passé et jespère continuer avec la même énergie. » (Trad. Elena Diaconu)


  • Jeunesse et implication sociale

    Jeunesse et implication sociale

    Matei Neagu Iosipescu
    est un jeune roumain passionné du travail au sein des institutions
    internationales. Spécialiste au sein de l’UNICEF, il a accumulé par mal
    d’expérience dans ce domaine, dès ses années de faculté. Il est fier d’avoir
    fait le bon choix pour sa carrière, déclare
    Matei Neagu Iosipescu, interviewé par notre collègue Monica Chiorpec.

    Notre second invité d’aujourd’hui
    a une passion similaire au premier. Ils consacré son temps à aider les
    autres : lui aussi, il est formateur et coach pour d’autres jeunes qui
    n’ont pas encore trouvé leur chemin dans la vie. Alin Dinu est un des
    jeunes roumains motivés par la réussite des autres et pour atteindre son but,
    sa vie professionnelle a connu un tournant spécial après la fin des études. Alin Dinu est au micro de Monica Chiropec.