Bien qu’elle n’ouvre pas les éditions électroniques des journaux bucarestois, la visite du président français François Hollande en Roumanie est analysée par les rédactions, qui essaient d’en comprendre toutes les implications.
Bien qu’elle n’ouvre pas les éditions électroniques des journaux bucarestois, la visite du président français François Hollande en Roumanie est analysée par les rédactions, qui essaient d’en comprendre toutes les implications.
Vizita de stat
de marţi, din România, a
preşedintelui francez François Hollande a acoperit toată diversitatea relaţiei bilaterale şi
europene: legăturile politice şi economice strânse, cooperarea în domeniul
noilor tehnologii sau al culturii, precum şi preocuparea pentru viitorul
Europei. În baza Parteneriatului strategic care leagă cele două ţări,
preşedinţii Klaus Iohannis şi François Hollande au convenit să extindă
colaborarea sporită existentă,deja, la nivelul ministerelor de Externe şi la
cele ale Apărării.
În plan economic, liderul de la Elysée a inaugurat,
împreună cu premierul Dacian Cioloş, o fabrică Airbus de elicoptere. Deschiderea acestei fabrici de
lângă Braşov, în centrul
ţării, va face ca relaţia tradiţională româno-franceză din domeniul aeronautic
să treacă la un nou nivel – a declarat preşedintele Hollande. Potrivit
acestuia, elicopterul Super Puma H215 care va fi produs aici va face din
România un furnizor al unei importante componente a conceptului de apărare
europeană comună. La rândul său, premierul Dacian Cioloş a punctat că guvernul de la Bucureşti analizează
posibilitatea de a cumpăra elicoptere de intervenţie şi militare fabricate la
această fabrică: Este o investiţie importantă pentru Braşov şi pentru această regiune de
peste 50 de milioane de euro care creează 350 de locuri de muncă noi ce se
adaugă la cele 160 de locuri de muncă, deja, existente pentru partea de
reparaţii elicoptere şi care dincolo de investiţia ca atare pune România pe
harta producătorilor de elicoptere din lume cu un produs nou.
Când
francezii şi românii se
apucă să facă lasere, sunt cei mai buni din lume – a afirmat preşedintele
François Hollande, care a vizitat împreună cu omologul Klaus Iohannis, la
Măgurele, lângă Bucureşti, Institutul şi Centrul de Cercetare care va găzdui
cel mai puternic laser din Europa. Liderul român a profitat, totodată,
de organizarea unui forum de afaceri româno-francez pentru a le transmite, din nou, investitorilor din
Hexagon că pot avea încredere în economia românească: În planul investiţiilor în România,
Franţa este pe unul dintre locurile fruntaşe, cu investiţii directe de peste 7
miliarde de euro. Faptul că firmele franceze investesc şi transferă tehnologie
în economia noastră arată că, pentru investitorii francezi, România oferă
garanţii de stabilitate şi este o resursă de prosperitate.
În plan
european, Bucureştiul şi Parisul vor continua să conlucreze pentru binele
Uniunii Europene. La capitolul securitate, preşedintele Klaus Iohannis a
declarat că România sprijină ideea de apărare comună europeană, apreciind că o
armată a Uniunii nu ar dubla sau slăbi NATO. După ce, ani la rând, Franţa s-a opus
aderării României la spaţiul Schegen, preşedintele François Hollande a apreciat, la rândul lui, că trebuie discutată posibila
contribuţie a României la securitatea zonei de liberă circulaţie.
En 2008, le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, se rendait en visite de travail à Bucarest où il signait avec son homologue Traian Basescu un Partenariat stratégique entre la France et la Roumanie, le premier document de ce genre que Paris concluait avec un pays du sud-est de l’Europe. Puisque ce Partenariat est resté lettre morte pendant un moment, il a fallu aux deux parties signataires de faire preuve de volonté politique pour raviver une coopération historique excellente.
Les assez récentes visites, à Paris, du chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis et du premier ministre Dacian Ciolos ont ramené au premier plan le besoin de remettre sur de nouvelles bases le Partenariat stratégique. Huit années après la visite de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, l’actuel chef de l’Elysée, François Hollande, effectue une visite d’Etat en Roumanie.
A l’agenda, des pourparlers avec son homologue roumain Klaus Iohannis et avec le premier ministre Dacian Ciolos ; une visite au Centre de recherche de Magurele (dans la banlieue, de Bucarest) ; la participation à un forum économique dans la capitale roumaine ; et l’inauguration d’une fabrique d’hélicoptères Airbus à Ghimbav, près de Brasov, au centre de la Roumanie. Bucarest mise sur un renforcement des relations économiques bilatérales, Paris étant son quatrième partenaire commercial et cinquième investisseur. Le fait que la Roumanie est un des pays européens avec une forte croissance économique représente un bon potentiel d’investissement pour les PME françaises, par exemple, dans le secteur agro-industriel ou de l’énergie, mais aussi dans des secteurs de pointe, tels la construction du plus grand laser d’Europe, à Magurele.
Les deux pays souhaitent aussi encourager la présence roumaine en France, notamment dans des domaines où la Roumanie est en train de gagner du poids. Le Partenariat stratégique roumano-français, affirmait le président Klaus Iohannis, à l’issue des pourparlers avec le président Hollande, est une priorité de premier rang pour la Roumanie et confirme la relation bilatérale privilégiée qui continuera à se consolider. A son tour, le président François Hollande a déclaré que la Roumanie voulait se développer, s’ouvrir vers l’Union européenne.
Parlant de cette visite d’Etat française à Bucarest, le journal Les Echos remarquait le fait que Bucarest est l’allié le plus fidèle de Paris à l’Est de notre continent. Il était donc naturel qu’à l’approche du sommet européen de Bratislava, François Hollande cherche en Roumanie du soutien à son plan de renforcement de l’UE, après la décision du Royaume Uni de quitter le club communautaire. A la différence d’autres pays est-européens, écrit Les Echos, la Roumanie reste fidèle à l’esprit européen et aux engagements assumés. (Ileana Taroi)
Ein historischer Moment für die rumänische Forschung: am Montag wurde die rumänische Trikolore am Sitz der Europäischen Organisation für Kernforschung (CERN) feierlich gehisst. Am 17. Juli war Rumänien als 22. Vollmitglied in die Europäische Organisation für Kernforschung, das größte Teilchenphysik-Forschungszentrum weltweit, aufgenommen worden. Der lange Aufnahmeprozess begann 1991, als die CERN und die Bukarester Regierung ein Abkommen über wissenschaftliche und technische Zusammenarbeit unterzeichneten. Der rumänische Staatspräsident, Klaus Iohannis, der beim feierlichen Fahnehissen am CERN-Sitz anwesend war, hob die besondere Bedeutung der Aufnahme Rumäniens in die Europäische Organisation für Kernforschung hervor. Klaus Iohannis:
“Rumänien ist sehr stolz, Vollmitglied der CERN-Gemeinschaft zu werden. Der Status als CERN-Mitglied bedeutet für unser Land die internationale Anerkennung der exzellenten Resultate in der rumänischen Forschung.“
Klaus Iohannis würdigte die Leistungen der rumänischen Wissenschaftler, Forscher, Ingenieure und Techniker, die in den letzten 20 Jahren an den CERN-Akitvitäten teilgenommen und zum positiven Image Rumäniens im Ausland beigetragen haben. Zur Zeit arbeiten mehr als 170 rumänische Physiker und Ingenieure aus fünf Universitäten und drei Forschungsinstituten unseres Landes an neun Projekten der Europäischen Organisation für Kernforschung. Der Staatspräsident ermunterte die rumänischen Forscher, die ihm ihre laufenden Projekte präsentiert hatten, die neuen Chancen nach dem CERN-Beitritt Rumäniens völlig auszunutzen. Klaus Iohannis:
Der wichtigste Vorteil nach der Aufnahme als Vollmitglied in die Europäische Organisation für Kernforschung ist der direkte Impakt auf die langfristige Forschungsaktivität in Rumänien. Ferner hat Rumänien die Chance, die notwendigen wissenschaftlichen und technischen Ausrustungen zu produzieren, zu entwickeln und zu liefern, damit die Forschungsprojekte finalisiert werden können. Mehr noch: Der Status als Vollmitglied der CERN erleichtert den Wissens- und Technologietransfer im rumänischen Industriebereich, mit offensichtlichen wirtschaftlichen Vorteilen.
Dank der Aufnahme Rumäniens als Vollmitglied der Europäischen Organisation für Kernforschung werden die rumänischen Unternehmen und Forschungsinstitute zu dem großen Reservoir von technischen und wissenschaftlichen Kompetenzen der CERN Zugang haben. Ein wichtiges Projekt der rumänischen Kernforschung ist das Projekt Extreme-Light Infrastructure – Nuclear Physics, bekannt auch als der Laser von Magurele, oder der stärkste Laser der Welt, der voraussichtlich in Dezember 2018 in Kraft gesetzt werden sollte.
Le choix des sujets est plutôt divers, dans la presse électronique de ce dernier jour du mois d’août. Nous en avons retenus la journée de la langue roumaine, la chute de la démographie et les derniers chiffres du chômage en Roumanie, le bras de fer entre la ministre de la culture et le Sénat au sujet de la loi de la cinématographie et le laser de Magurele.
France — Le président français, François Hollande et le premier ministre roumain Dacian Cioloş participent ce soir au Stade de France à la cérémonie d’inauguration de l’Euro 2016 de foot et suivront ensuite le match France–Roumanie. Au deuxième jour de sa visite en France, le premier ministre roumain s’est entretenu sur des sujets politiques avec le président français. Dans le même temps, le chef du Cabinet de Bucarest, Dacian Ciolos, et son homologue français, Manuel Valls, se sont penchés sur la mise à jour du partenariat stratégique bilatéral. Ils ont avalisé la Feuille de route révisée de ce document qui prévoit une coopération renforcée en matière économique, éducative et culturelle mais aussi dans des domaines européens sensibles tels la migration et la lutte antiterroriste. Par ailleurs, le responsable roumain, ancien commissaire européen à l’Agriculture, a rencontré les représentants de l’Académie d’agriculture de France. Il a également reçu les deux enfants dont les parents d’origine roumaine ont été tués lors des attentats de Paris, en novembre dernier.
Foot — L’Euro 2016 de foot s’ouvre ce soir sur le Stade de France, à Paris, par un match entre la sélection du pays qui accueille le tournoi, la France, qui rencontrera la Roumanie. Un match dans le cadre du groupe A, dont font également partie la Suisse et l’Albanie. Après les attentats sanglants ayant frappé Paris en novembre dernier, les autorités françaises sont en alerte afin d’éviter tout risque d’attaque terroriste durant le tournoi. 90 mille agents de police et membres des forces de l’ordre ont été mobilisés pour cet évènement qui s’étendra sur un mois. Par ailleurs, la compétition risque d’être touchée par des mouvements sociaux aussi. La grève des cheminots de la SNCF est entrée en sa deuxième semaine, ce qui risque de perturber fortement le déplacement des supporters. Les pilotes d’Air France menacent également d’entamer une grève de trois jours samedi, avec la majoration de leurs salaires pour principale revendication.
Marine — Du 13 au 17 juin, les Forces navales roumaines et la US Navy doivent effectuer plusieurs exercices d’entraînement en mer Noire pour améliorer leur interopérabilité. La Marine militaire roumaine y participent avec la frégate « Regina Maria », une corvette, un dragueur de mines maritime, deux navires lance-roquettes, un hélicoptère Puma et des scaphandriers des Forces pour les opérations spéciales. Les Forces aériennes rejoindront les manœuvres avec trois avions de chasse MIG 21 Lancer. Les Etats Unis enverront le destroyer USS Porter qui se trouve à sa troisième escale en Roumanie, depuis 2006. Ce bâtiment sera également impliqué dans des entraînements sur les protocoles de communication avec les Forces navales roumaines. Pour sa part, le ministère russe des Affaires étrangères, cité par les agences de presse, a fait savoir que Moscou répondra à l’entrée du destroyer USS Porter en mer Noire, sans pour autant préciser de quelles mesures il s’agira.
Laser — La Commission européenne a donné son feu vert à la deuxième étape du projet « Extreme Light Infrastructure — Nuclear Physics », visant la construction du laser le plus puissant au monde dans un centre de recherches situé à Magurele, près de Bucarest. Plus de 140 millions d’euros supplémentaires seront alloués à ce programme continental démarré en 2013 et qui doit aboutir à une infrastructure scientifique opérationnelle en 2018, apprend-on par un communiqué de la commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu. Le coût du projet ELI de physique nucléaire se chiffre à plusieurs milliards d’euros et il est déroulé par trois pays d’Europe de l’est – la République Tchèque, la Hongrie et la Roumanie. Le laser de Bucarest est censé aider dans les recherches visant le traitement du cancer et le dépistage des substances radioactives, ainsi qu’à l’essai des circuits électroniques des satellites ou à des expérimentations sur la formation des différents éléments qui composent l’Univers.
Festival — Coup d’envoi vendredi du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS), un des événements les plus importants au monde consacrés aux arts du spectacle. La 23e édition du festival réunit pendant 10 jours plus de 2800 artistes de 70 pays, qui participeront à 450 spectacles et à d’autres événements culturels. La Grand Place de Sibiu, de même que l’ensemble du centre historique de ce bourg transylvain seront, tout au long du festival, une immense scène pour les artistes et les acrobates venus du monde entier. Le marathon des spectacles de théâtre a commencé avec les acteurs du Royaume-Uni, d’Espagne, de Pologne, de la République de Moldova. A noter la forte présence artistique de la France au sein de ce festival.
Handball — La sélection féminine de handball de Roumanie devra affronter les équipes de la Norvège, de la Russie et de la Croatie dans la poule D du Championnat d’Europe de handball féminin, selon le tirage au sort effectué avant cette compétition qui sera accueilli en décembre par la Suède. Tous les match de ce groupe doivent se dérouler à Helsinborg et s’annoncent difficiles. C’est la Norvège qui part comme la grande favorite de cette poule, alors qu’elle compte trois médailles d’or, trois d’argent et une de bronze décrochées, au fil du temps, à cette compétition européenne. La meilleure performance de la Roumanie remonte à 2010, lorsqu’elle s’est montée sur la troisième marche du podium.
Parlements – Anna Birchall, présidente de la Commission pour les affaires européennes de la Chambre des députés du Parlement roumain, sera présente les 7 et 8 février à la Conférence des organes parlementaires spécialisés dans les affaires communautaires – COSAC – à La Haye, aux Pays-Bas. Y seront notamment détaillées les priorités de la présidence néerlandaise du Conseil européen – la migration, la sécurité des frontières de lUE, létat financier de lUE et la consolidation de la zone euro, le renforcement du marché intérieur ou encore la relation entre le Royaume-Uni et la communauté européenne. Les Pays-Bas assument la présidence tournante de lUE tout au long de ce premier semestre de 2016.
Laser – La commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, a avalisé le nouveau calendrier des travaux au complexe scientifique qui accueillera le laser le plus puissant au monde, se trouvant dans la commune de Măgurele, près de Bucarest. Cette décision était nécessaire afin que les fonds structurels non-remboursables pour la première étape du chantier ne soient pas perdus, alors que des retards sont enregistrés. La commissaire a également donné son feu vert à la construction de plusieurs bâtiments annexes ainsi quà lacquisition déquipements supplémentaires. Unique en Europe et utilisant des technologies de dernière génération, ce projet vise notamment à étudier limpact des radiations électromagnétiques sur la matière. Il est financé par le Fonds européen de développement économique régional et devrait être opérationnel en 2018.
Inflation – La Banque nationale roumaine a confirmé samedi la tendance à la baisse, dans la zone négative, de linflation durant les cinq premiers mois de cette année, suite aux coupes de plusieurs taxes et surtout de la TVA sur les denrées alimentaires. Selon le gouverneur de la banque centrale, Mugur Isărescu, en labsence de ces mesures, linflation serait montée à près de 2%. Linstitution bucarestoise a par ailleurs décidé de maintenir le taux annuel dintérêt de politique monétaire à 1,75%, de gérer dune manière plus attentive la masse de liquidités existante dans le secteur bancaire, ainsi que de maintenir les taux actuels des réserves minimes obligatoires pour les passifs en monnaie locale et en devises exigées aux banques commerciales.
Tennis — Simona Halep (3e mondiale) rencontre Karolina Pliskova (13 au classement WTA) dans le match douverture de la compétition opposant la Roumanie et la République Tchèque, au premier tour de la poule mondiale de la Fed Cup. Tous les matchs se dérouleront ces samedi et dimanche à Cluj, dans le nord-ouest du pays. Et toujours ce samedi, Monica Niculescu, 40e mondiale, doit affronter Petra Kvitova, n° 9 WTA. La sélection de la République Tchèque est la meilleure équipe de ces dernières années de la Fed Cup. Elle a remporté cette compétition à 9 reprises, y compris en 2015.
Handball – CSM Bucarest, champion de Roumanie de handball féminin, rencontre ce samedi léquipe hongroise de Gyor, dans un match de la deuxième poule principale de la Ligue des champions. CSM Bucarest occupe actuellement la 3e place au sein de ce groupe étant sûr de se qualifier dans les quarts de finale. Dans la même compétition, HCM Baia Mare (ville du nord-ouest de la Roumanie), équipe vice-championne de Roumanie, a eu raison de la très forte sélection hongroise de FTC Rail Cargo Budapest, dans la première poule principale. Les Roumaines de HCM Baia Mare se trouvent sur la 4e place du groupe, la dernière position permettant la qualification dans les quarts de finale.
Rugby — La sélection nationale de rugby de Roumanie rencontre à domicile, plus précisément à Cluj, dans le nord-ouest du pays, l’équipe du Portugal, dans une nouvelle édition du Championnat européen des nations, 2e échelon européen après le fameux tournoi des six nations. Durant les mois de février et de mars, les rugbymen roumains rencontreront l’Espagne, la Russie, l’Allemagne et la Géorgie. Cet automne, sous la direction du sélectionneur gallois Lynn Howells, la Roumanie a participé à la Coupe du Monde en Angleterre, où elle a battu le Canada, mais perdu face à la France, à l’Irlande et à l’Italie.
They are fabulous, is how the French professor Gerard Mourou
described the Romanian scientists. Considered a leading figure in contemporary
physics, he is the initiator of a European project called ELI, whose main
pillar, ELI Nuclear Physics, is being built in the form of the world’s most
powerful laser at the Nuclear Physics Institute in Măgurele, near
Bucharest.
In 2012, the European Commission approved 180 million euros to
finance the building of this laser. Total costs will amount to 356 million
euros, making the project the largest scientific project to be carried out in
Romania. Similar projects, albeit on a smaller scale, will be implemented in
Hungary and the Czech Republic.
ELI-Nuclear Physics will function as a European lab that will
closely study issues from a wide range of scientific areas, from fundamental
physics to nuclear physics and from astrophysics to applications in the
material and life sciences. Other applications will focus on treating cancer,
identifying radioactive substances and testing electronic circuits from
satellites. Experts say the applications of this project are also useful in the
case of radioactive waste accumulated in time, offering solutions that could
prevent ecological disasters such as the one at Japan’s Fukushima nuclear power
plant in 2011.
The director of the Nuclear Physics Institute in Măgurele,
Nicolae Zamfir, says the project, which has to be finalised in 3 years’ time,
is on schedule. Professor Gerard Mourou supported the idea of choosing Romania as
the host of this ambitious form of scientific cooperation among EU member
states. Specialists say there had been many advantages to choosing the
Institute in Măgurele as the host of the world’s most powerful laser.
The first laser was unveiled here as early as 1962. Five years
earlier, Măgurele had seen the launch of Romania’s first research reactor and
its first cyclotron, which is a particle accelerator. The production of
radioisotopes, one of the aims of ELI-Nuclear Physics project, is an activity
that the institute has been carrying out since 1974. At the time, the institute
was equipped with a tandem accelerator and a unit for processing radioactive
waste. In 2000, a multi-purpose irradiation centre opened in Măgurele
in cooperation with other European countries.
A physicist by training, the Romanian president Klaus Iohannis said
he was looking forward to the launch of the Măgurele laser in
2018. The president also believes this project could motivate Romanian
researchers now working abroad to return to their home country.
(Translated by: L. Simion; edited by: C. Mateescu)
Sunt fabuloşi – afirmă
despre oamenii de ştiinţă din România profesorul francez Gérard Mourou. Cotat
drept unul dintre cei mai importanţi fizicieni contemporani, el e iniţiatorul
proiectului european ELI, al cărui pilon principal, ELI Nuclear Physics, se
construieşte la Institul de Fizică Nucleară de la Măgurele, lângă Bucureşti,
sub forma celui mai mare laser din lume.
În 2012, Comisia Europeană a aprobat
finanţarea cu 180 de milioane de euro a Laserului de la Măgurele, costurile
totale urmând să se ridice la 356 de milioane de euro, ceea ce înseamnă că e
cel mai mare proiect ştiinţific din România. Complementar cu proiecte similare,
dar de mai mici dimensiuni, dezvoltate în Ungaria şi Cehia, ELI-NP va fi un
laborator european ce va investiga în detaliu probleme dintr-o gamă largă de
domenii ştiinţifice, de la fizica fundamentală la fizica nucleară şi de la
astrofizică la aplicaţii în ştiinţa materialelor şi ştiinţele vieţii. Printre
aplicaţii mai figurează tratarea cancerului, identificarea substanţelor
radioactive şi testarea circuitelor electronice din sateliţi. Experţii spun că
aplicaţiile acestui proiect sunt utile şi în cazul deşeurilor radioactive
acumulate de-a lungul anilor şi oferă soluţii ce ar putea preveni dezastre
ecologice precum cel produs la centrala de la Fukushima, din Japonia, în 2011.
Directorul Institutului de Fizică
Nucleară, Nicolae Zamfir, spune că proiectul, ce trebuie finalizat peste trei
ani, este în grafic.Însuşi
profesorul Gérard Mourou a pledat pentru alegerea României ca gazdă a acestei
ambiţioase forme de cooperare ştiinţifică între statele membre ale Uniunii
Europene. Specialiştii spun că Institutul de la
Măgurele prezenta, deja, numeroase avantaje în competiţia pentru finanţarea şi
implementarea celui mai mare laser din lume.
Primul
laser pus aici în funcţiune datează din 1962. Cu cinci ani înainte de acest
eveniment, la Măgurele au fost puse în funcţiune primul reactor de cercetare şi
primul ciclotron (n.red. accelerator folosit în fizica nucleară pentru a
imprima energii foarte mari particulelor grele) din România. Producţia de
radioizotopi, unul dintre ţelurile ELI-NP, este o activitate pe care institutul
o desfăşoară încă din 1974. În acelaşi an, institutul era dotat cu un
accelerator în tandem şi un centru de procesare a deşeurilor radioactive.
În
2000, în colaborare cu alte ţări europene a fost deschis la Măgurele un centru
de iradiere cu scopuri multiple.El
însuşi fizician de profesie, preşedintele României, Klaus Iohannis, nu şi-a
ascuns încântarea faţă de laserul de la Măgurele şi a mărturisit că abia
aşteaptă să vină la inaugurarea prevăzută în 2018. Preşedintele mai crede că
acest proiect reprezintă şi un argument pentru cercetătorii plecaţi în
străinătate să revină în România.
Un projet géant pour la Roumanie dans le domaine de la physique nucléaire et non seulement a été mis en place, à Măgurele, commune de la proche banlieue de Bucarest. Il sagit de la construction dun laser, censé aider dans le traitement du cancer et le dépistage des substances radioactives, ainsi quà lessai des circuits électroniques des satellites ou à des expérimentations sur la formation des différents éléments qui composent lUnivers.
Voici les propos de lacadémicien Nicolae Zamfir, directeur de l’Institut national de physique et d’ingénierie nucléaire de Măgurele et coordinateur du projet ELI (Extreme Light Infrastructure – Nuclear Physics) en Roumanie. Il sexprimait au micro de Radio Roumanie Internationale: « Lidée du projet ELI a été lancée il y a 9 ans, en 2006, et appartient à une équipe de chercheurs et physiciens européens spécialistes des lasers, dirigée par le professeur français Gérard Mourou. De retour en France, au bout dune vingtaine dannées passées aux Etats-Unis, Gérard Mourou a réussi à coaguler les idées et les efforts des scientifiques européens. Le projet ELI a été inclus sur la liste des projets denvergure prévus en Europe pour les 20 à 30 ans. Un des 36 méga-projets de la liste concernait la construction dun laser 1000 fois plus puissant que tout autre laser existant au monde. La Commission européenne a financé la phase préparatoire du projet, pendant laquelle la communauté scientifique européenne a eu à décider de certains détails – dont comment et où le construire. Ensuite, en 2009, la proposition a été approuvée par les ministres européens de la Recherche. »
Aucun Etat ne peut assumer tout seul la réalisation dun projet de plusieurs milliards deuros, affirme Nicolae Zamfir. Voilà pourquoi il a été décidé que ce soit leffort conjoint de trois pays dEurope de lest et qui puissent bénéficier de fonds structurels – la République Tchèque, la Hongrie et la Roumanie.
Il y a eu trois arguments principaux à la mise en place du projet à Măgurele. Primo – une tradition vieille de plus de 60 ans en matière de recherche scientifique et technique; secundo – le fait que Magurele est la plus grande concentration dinstitutions de recherche du pays( Institut de physique et dingénierie nucléaire, Institut de physique des lasers, du plasma et de la radiation, Institut de physique des matériaux, Institut dOptoélectronique, Institut de physique de la Terre et la Faculté de physique de lUniversité de Bucarest); tertio – la Roumanie a été le quatrième pays au monde à produire un laser, au début des années ’60, ici même, à lInstitut de physique atomique de Măgurele.
Le prestige des Roumains dans le domaine scientifique y a été pour beaucoup, a précisé lacadémicien Nicolae Zamfir. Il a rappelé que la Roumanie se retrouve aux premiers rangs de la recherche scientifique nucléaire, après des pays tels que lAllemagne, la France, le Royaume-Uni et lItalie. « Le projet ELI est extrêmement important non seulement pour nous, les physiciens de Măgurele, et pour la Roumanie, mais aussi pour lEurope et le monde. Cest un projet qui nous assure une position académique privilégiée car, au niveau international, tous les yeux sont braqués sur Măgurele. Cest un instrument complètement nouveau et les attentes sont bien grandes. Quand on dispose dun instrument aussi puissant, aux performances aussi élevées, on sattend à obtenir des éléments tout à fait nouveaux. En physique, éléments nouveaux ça veut dire de nouvelles lois, de nouvelles études, de nouvelles applications, ce qui nest pas du tout négligeable. Le projet ELI nous aidera à nous intégrer davantage dans le circuit mondial des valeurs. »
Le traitement du cancer sans effets secondaires (comme cest le cas pour la chimiothérapie) ou le scanner destiné aux déchets radioactifs sont des applications que prévoient, dans 10 à 20 ans, les chercheurs qui travaillent sur le laser de Măgurele. On sattend également à pouvoir tester les circuits électroniques de satellites. La vie dun satellite dépend de sa résistance aux rayons cosmiques, qui ont un impact sur les circuits. Or, avec ce nouveau laser, les chercheurs pourront générer le type de radiation cosmique et vérifier le système de protection des satellites face à ces rayons.
Une autre expérience à réaliser à Măgurele concerne la formation des éléments de lUnivers. Les scientifiques comprennent comment les éléments du tableau de Mendeleïev se sont formés uniquement jusquau fer. Au-delà du fer, on ignore de quelle façon ils sont apparus. Le schéma du projet de Măgurele comporte 250 postes, dont 60 sont déjà occupés. Nicolae Zamfir: « Nous disposons de chercheurs dun niveau comparable à celui de tout institut de recherches ou université du monde. Je les diviserais en 3 catégories : il y a tout dabord quelques chercheurs provenant des instituts de Roumanie. Ils sont peu nombreux, non pas quils ne sélèveraient au niveau exigé, mais beaucoup dentre eux occupent déjà une place qui les satisfait, dans le domaine de la recherche. Une deuxième catégorie est constituée détrangers, provenant dEtats européens – des Polonais, des Bulgares, des Français, des Italiens, des Britanniques -, ainsi que des Etats-Unis, de Chine, dInde et du Japon. Ils sont une trentaine, au total. Sy ajoute une vingtaine de chercheurs roumains qui sont revenus de létranger, où ils ont passé un doctorat ou fait des études post-doctorales. Dautres sont chercheurs aux différentes universités ou arrivent même du domaine privé. Nous bénéficions de la présence de plusieurs ingénieurs exceptionnels qui ont travaillé une vingtaines dannées aux Etats-Unis. »
ELI doit être finalisé et devenir opérationnel en 2018. (trad.: Mariana Tudose, Dominique)
În apropiere de Bucureşti, la Măgurele, au fost puse bazele unui proiect uriaş pentru România, şi nu numai, în domeniul fizicii nucleare. Odată finalizat, laserul de aici va contribui la tratarea cancerului şi la identificarea substanţelor radioactive, va ajuta la testarea circuitelor electronice din sateliţi sau la experimente ce ţin de formarea elementelor Universului. Academicianul Nicolae Zamfir, directorul Institutului de Fizică Atomică Măgurele, şeful proiectului ELI (Extreme Light Infrastructure — Nuclear Physics) în România, într-un interviu pentru Radio România Internaţional: “Ideea proiectului ELI a fost lansată în urmă cu 9 ani, în 2006, când un grup de cercetători, de fizicieni europeni din domeniul laserelor, în frunte cu profesorul Gerard Mourou – francez proaspăt venit din SUA, unde a petrecut 20 şi ceva de ani – a reuşit să coaguleze aceste idei şi eforturi ale cercetătorilor europeni, iar proiectul ELI a fost pus pe lista europeană a megaproiectelor, deci proiectele de anvergură pentru următorii 20-30 de ani din Europa. Această listă conţine 36 de proiecte şi unul dintre ele era construirea unui laser de 1000 de ori mai puternic decât orice laser existent în lume. Imediat după aceea, Comisia Europeană a finanţat prima fază, şi anume faza pregătitoare în care comunitatea cercetătorilor europeni trebuia să stabilească detalii – cum să se construiască şi unde să se construiască -, propunerea a fost apoi aprobată de miniştrii cercetării din UE, în 2009.”
Niciun stat, oricât de dezvoltat, nu-şi permite să construiască ceva de miliarde de euro şi, spune Nicolae Zamfir, de aceea s-a luat hotărârea ca elementele proiectului ELI să se construiască în 3 ţări est europene care pot beneficia de fonduri structurale — Cehia, Ungaria şi România.
Potrivit specialiştilor, trei au fost argumentele principale pentru implementarea acestui proiect major pe Platforma Măgurele. Primul este tradiţia tehnico-ştiinţifică îndelungată de la Măgurele, respectiv peste 60 de ani de fizică; al doilea se referă la existenţa celei mai mari concentrări de instituţii de cercetare din ţară – Institutul de Fizică şi Inginerie Nucleară, Institutul de Fizica Laserelor, Plasmei şi Radiaţiei, Institutul de Fizica Materialelor, Institutul de Optoelectronică, Institutut de Fizica Pământului şi Facultatea de Fizică a Universităţii Bucureşti -, iar cel de-al treilea este acela că România a fost a patra ţară din lume care, la începutul anilor 60, a realizat un laser, chiar la Institutul de Fizică Atomică de la Măgurele. Prestigiul României în domeniul ştiinţific a contat foarte mult, mai spune academicianul Nicolae Zamfir, amintind că în fizica nucleară, de exemplu, România este în primul eşalon al cercetării ştiinţifice mondiale, după marile puteri, precum Germania, Franţa, Marea Britanie, Italia: “Proiectul ELI este extrem de important atât pentru noi fizicienii românii de la Măgurele, cât şi pentru România, dar putem extinde importanţa şi la nivel european sau mondial. Este un proiect care ne situează din punct de vedere academic pe poziţie privilegiată, pentru că toţi ochii din lume sunt aţintiţi la Măgurele. Este un instrument cu totul nou, aşteptările sunt foarte ridicate. Când ai un instrument atât de puternic, cu performanţe atât de bune, te astepţi să obţii nişte lucruri cu totul noi. Lucruri noi în fizică înseamnă legi noi, studii noi, aplicaţii noi, nu este de neglijat. Proiectul ELI aşează România pe o hartă de prestigiu şi ne ajută să ne integrăm în acest circuit mondial de valori.”
Tratarea cancerului fără efectele secundare pe care le are chimioterapia sau scanerul pentru deşeuri radioactive sunt câteva aplicaţii pe care le prevăd, peste 10-20 de ani, cercetătorii care lucrează la laserul de la Măgurele. De asemenea, se vor putea testa circuitele electronice din sateliţi. Viaţa unui satelit depinde de cât de bine rezistă la expunerea razelor cosmice, care afectează circuitele, iar cu acest laser cercetătorii vor putea genera tipul de radiaţie care este în spaţiu şi vor putea testa sistemul de protecţie a sateliţilor la aceste radiaţii. Un alt experiment care va putea fi realizat la Măgurele ţine de formarea elementelor Universului, în condiţiile în care oamenii de ştiinţă înţeleg cum s-au format elementele din tabelul lui Mendeleev până la fier, dar dincolo de fier nu se ştie cum au apărut acestea. 250 de posturi sunt prevăzute în schema proiectului de la Măgurele, dintre acestea fiind până în prezent ocupate circa 60.
Nicolae Zamfir: “Avem cercetători care sunt la nivelul oricărui institut de cercetare şi universitate din lume. Şi aş numi 3 categorii – sunt câţiva cercetători din institutele din România, foarte puţini, nu pentru că nu ar vrea sau nu ar ajunge la standardele cerute, dar foarte mulţi au un loc de cercetare şi sunt multumiţi cu locul care îl au. A doua categorie sunt străini, din ţări europene, incepând cu polonezi, bulgari, francezi, italieni, englezi, avem şi din Statele Unite, din China, din India, din Japonia – câte unul din fiecare, cu totul sunt vreo 30. Sunt, de asemenea, peste 20 de cercetători români care s-au întors din străinătate, veniţi de pe diferitele grade ale carierei lor ştiinţifice, unii care au terminat studiile doctorale, sau post doctorale, alţii cercetători la universităţile lor, alţii chiar din domeniul privat; din Statele Unite avem câţiva ingineri de excepţie care au lucrat acolo aproape 20 de ani.”
ELI este prevăzut să se finalizeze şi să devină operaţional în 2018.
Un progetto di ricerca condotto dall’Istituto Nazionale di Patologia “Victor Babes” di Bucarest e finanziato da fondi europei, consentirà ai pazienti afflitti da tumori di beneficiare di terapie personalizzate.
La presentazione del progetto PersoTHER ha inaugurato la campagna “Yes, we care”, lanciata dalla Rappresentanza della Commissione Europea in Romania e dalla Presidenza Italiana del Consiglio dell’UE, per familiarizzare gli ambasciatori degli stati comunitari a Bucarest con i progetti finanziati da fondi europei.
Il nome della campagna accenna al celebre “Yes, we can”, che ha portato Barack Obama alla Casa Bianca, appunto per sottolineare che l’UE è anche uno spazio della solidarietà. Al progetto, svoltosi dal 2010 al 2013, sono stati assegnati finanziamenti di circa 1,25 milioni di euro.
I ricercatori romeni hanno realizzato il progetto in partenariato con la Cattedra di anatomia patologica dell’Università degli Studi di Torino. La visita all’Istituto Victor Babes di Bucarest è stata seguita da quella alla piattaforma dell’Istituto di Fisica e Ingegneria Nucleare “Horia Hulubei” di Magurele, nei pressi di Bucarest, che ospiterà, sempre grazie a fondi europei, il più grande laser del mondo.
Al lancio della campagna erano presenti Angela Filote, capo della Rappresentanza della Commissione Europea a Bucarest, l’ambasciatore d’Italia, Diego Brasioli, accanto ai colleghi di altri 14 stati comunitari, al ministro incaricato a gestire i fondi europei, Eugen Teodorovici, e a quello con delega all’Insegnamento Superiore, Ricerca Scientifica e Sviluppo Tecnologico, Mihnea Costoiu.
Suspensions et démissions au sein du PSD, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie
La semaine a été difficile pour le leader des sociaux-démocrates et chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, candidat à la présidentielle du 2 novembre. Son parti a été sérieusement secoué ces derniers temps par des scandales de corruption et par une lutte intestine, dont l’enjeu est la future direction du parti. Une lutte déclenchée prématurément, en l’absence des résultats du scrutin. Ceci étant, Victor Ponta s’est vu obligé à rétablir l’ordre à l’intérieur de son parti. Mardi, lors d’une réunion d’urgence, les sociaux-démocrates ont décidé de suspendre de toutes les fonctions trois de leurs leaders emblématiques. Le maire du 5e arrondissement de la capitale, Marian Vanghelie, ainsi que le député et millionnaire en euros, Sebastian Ghiţă, ont été sanctionnés pour avoir échangé des répliques injurieuses. Le sénateur et porte — parole du parti, Dan Şova, a été lui aussi suspendu de ses fonctions, après sa mise en accusation pour trafic d’influence par les procureurs anti-corruption. Dans le même dossier figure aussi le nom de l’ancien député Viorel Hrebenciuc, qui a dû démissionner du Parlement. Il aurait promis à Şova son appui pour accéder à la direction du PSD, en échange de la promotion d’une loi sur l’amnistie et la grâce. En outre, Hrebenciuc fait l’objet de poursuites pénales dans une autre affaire, portant sur la rétrocession illégale de grandes superficies de terrains forestiers, aux côtés d’autres personnes, dont le député Ioan Adam et le sénateur Ilie Sârbu , tous les deux issus du PSD, ainsi que plusieurs magistrats. Selon les procureurs anti-corruption, le préjudice causé à la Régie nationale des forêts dépasserait les 300 millions d’euros. Dans ce dossier, Andrei Hrebenciuc, le fils de l’ex-député, a également été placé en détention provisoire pour 30 jours. Il est accusé d’avoir constitué un groupe criminel organisé, de complicité de trafic d’influence et de blanchiment d’argent.
Le président roumain participe au Conseil européen d’automne à Bruxelles.
Le président roumain, Traian Basescu a participé ces jeudi et vendredi à Bruxelles au Conseil européen — sommet consacré principalement à la sécurité énergétique, aux changements climatiques et à la lutte contre le virus Ebola. A l’issue d’intenses négociations, les dirigeants européens ont trouvé un accord vendredi sur un plan climat ambitieux prévoyant une réduction dau moins 40%, par rapport à 1990, de ses émissions de gaz a effet de serre dici 2030. Les 28 chefs dEtat et de gouvernement se sont aussi entendus sur deux autres objectifs: porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation et faire 27% déconomies dénergie. Le Conseil européen a approuvé de nouvelles actions censées diminuer la dépendance énergétique de l’UE et améliorer sa sécurité énergétique, tant pour le gaz que pour l’électricité, dans le contexte de la crise en Ukraine et des problèmes au Moyen Orient. Par ailleurs, les leaders européens ont décidé que le nouveau commissaire aux Affaires humanitaires et à la gestion des crises, Christos Stylianides, soit aussi le coordinateur de la riposte européenne à l’épidémie d’Ebola. L’UE a également décidé d’allouer environ 25 millions d’euros pour développer un vaccin contre ce virus.
Discussions à Bruxelles entre le ministre roumain des affaires étrangères et le nouveau secrétaire général de l’OTAN
Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, s’est entretenu mardi à Bruxelles avec le nouveau secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Les discussions ont été dominées par les mesures de mise en place des décisions politiques adoptées par le sommet de l’Alliance au Pays de Galles, les priorités du secrétaire général et les différents dossiers d’actualité en matière de relations internationales. Le ministre Titus Corlăţean a souligné le fait que la Roumanie apporterait sa contribution active aux efforts visant à définir la réaction sur le long terme de l’OTAN en matière de sécurité dans la région de la Mer noire. Il a plaidé en faveur du renforcement substantiel de la coopération entre l’Alliance nord-atlantique et ses partenaires orientaux, dont notamment la Géorgie, l’Ukraine et la République de Moldova. Titus Corlăţean a en outre réaffirmé l’appui constant de Bucarest à la politique otanienne des portes ouvertes. A son tour, Jens Stoltenberg a remercié la Roumanie pour sa contribution politique et militaire significative au sein de l’OTAN, à l’accroissement de la capacité de l’organisation à relever les nouveaux défis sécuritaires et au développement de la coopération avec les partenaires et les autres organisations internationales.
Un centre européen de recherche au delta du Danube
C’est dans la commune de Murighiol, située dans le sud-est de la Roumanie dans en endroit unique en Europe — la réserve de la biosphère du delta du Danube – qu’un centre de recherche européen sera installé. Des scientifiques roumains et étrangers provenant de 15 pays étudieront les systèmes fleuve — delta — mer et chercheront des solutions aux différents problèmes tels les inondations, les glissements de terrain et la pollution avec des déchets et du plastique. Le projet déclaré, l’année dernière, comme représentatif en Union Européenne doit également former des spécialistes dans le domaine.
Inauguration du centre intégré de technologies avancées utilisant des lasers de Magurele
Le premier laser à haute puissance de Roumanie, le plus puissant en Europe et le de deuxième au monde, sera mis en service à Magurele près de Bucarest en 2017. En marge de ce projet, un centre intégré de technologies avancées utilisant des lasers a été inauguré ce mardi. Celui-ci accueillera à partir de 2018 un programme de configuration et de mise en œuvre des expérimentations de physique nucléaire. Le ministre chargée de la recherche et du développement Mihnea Costoiu a déclaré qu’avec l’inauguration de ce centre, de nouvelles perspectives s’ouvraient à la recherche de pointe avec des applications en physique, chimie, biologie, médecine, énergie, science des matériaux, technologies ultra-avancées de production. Toutes ces perspectives auront sans aucun doute un impact important sur l’économie roumaine, a également déclaré le ministre Mihnea Costoiu.
La nouvelle Commission européenne a été validée par le Parlement européen
La nouvelle Commission européenne, dirigée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a reçu mercredi à Strasbourg, le vote d’investiture du Parlement européen. Elle débutera son activité le 1er novembre. La représentante de la Roumanie, Corina Creţu, est la nouvelle commissaire en charge de la politique régionale. (trad Mariana Tudose, Alex Diaconescu)
Localité rurale du sud-est de la Roumanie, Murighiol se trouve dans une zone unique en Europe, la réserve de la biosphère du Delta du Danube qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO qui est estimée comme un musée de la biodiversité comprenant 30 types d’écosystèmes. Banque naturelle de gènes pour le patrimoine mondial, le Delta du Danube est, en égale mesure, une des rares deltas peuplées du monde ainsi que l’une des plus étendues zones humides de la planète.
Dans ce cadre de rare beauté à l’écart des modernisations galopantes, les gens de l’endroit vivent, surtout, de l’agriculture, de la pêche, du tourisme et du tourisme agraire. Or, la décision de placer à l’avenir à Murighiol un centre de commande d’un projet de recherche pan-européen est des plus inspirées. Les scientifiques roumains et européens étudieront le Danube, le Delta du Danube et la Mer Noire et vont chercher des solutions pour résoudre les problèmes tels les inondations, les glissements de terrain et la pollution par des déchets en plastique.
Adrian Stànicà est le coordinateur du projet : “Nous essayons de prendre des mesures sur place au Delta du Danube, qui devient ainsi un laboratoire vivant. Qu’est-ce qui arrive en Europe, par exemple, en cas de crue ? 50 à 100 personnes meurent ! Pensez, c’est un problème global. Ici nous ne parlons que du noyau qui se trouvera au Delta du Danube mais les nœuds de ce projet se situent dans différents laboratoires d’Europe, dans des institutions de recherche et des universités de 15 pays européens. Ce centre sera le point de rencontre de milliers de doctorands, d’étudiants, de chercheurs et aura la vocation de former les spécialistes du domaine. »
L’implication des experts internationaux est d’autant plus nécessaire que la Roumanie n’a pas de chercheurs spécialisés pour les milliers d’espèces de flore et de faune du Delta du Danube.
Le gouvernement de Bucarest a déjà alloué les premiers fonds pour la construction du projet déclaré comme représentatif au sein de l’Union Européenne et comparé, du point de vue de son ampleur, à celui de Màgurele, près de la capitale où, à partir de 2017 on aura le plus puissant laser du monde. Sa capacité sera si grande qu’il pourrait mener à la téléportation.
Une fois achevé, ce super-laser de Màgurele sera utilisé pour la recherche mais, également, à des fins pratiques dont , par exemple, l’identification à distance des matériaux nucléaires, pour inspection non-invasive des conteneurs marchands ainsi que pour la gestion des déchets radioactifs. Les savants envisagent, aussi, trouver de nouvelles méthodes de traitement dans le domaine médical car le laser de Màgurele permettrait de produire de nouveaux types de radio-isotopes ou de nouvelles techniques d’investigations par imagistique médicale. (Trad. Costin Grigore)
Justice — Le président du Sénat roumain, le libéral Crin Antonescu, a accusé vendredi son partenaire de coalition au pouvoir, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta, de s’être exprimé à la place du procureur général de Roumanie, un geste qu’il a qualifié « d’inacceptable ». Dans le même temps, Crin Antonescu a estimé que le président roumain Traian Basescu avait fait une erreur en impliquant la justice dans son conflit avec le chef du Cabinet.
Schengen – Entre la Roumanie et la France il y a un partenariat stratégique bilatéral et le dialogue doit être privilégié — a déclaré vendredi dans une interview pour RFI le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlàtean. Il a exprimé sa déception à l’égard des confusions faites à Paris soulignant qu’il n’y avait aucun lien entre Schengen, qui concerne la sécurisation des frontières extérieures de l’espace de libre circulation, et le dossier des rroms. Pendant plus d’une semaine le dialogue a été tendu entre la Roumanie et la France sur le thème des rroms et de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Les politiciens français ont parlé d’un report de l’entrée dans Schengen, craignant la possibilité que la France soit confrontée après l’adhésion à un afflux massif de rroms roumains soupçonnés de ne pas vouloir s’intégrer.
Exploitation — La commission parlementaire spéciale qui examine le projet controversé d’exploitation minière de Rosia Montana (au centre de la Roumanie) a poursuivi vendredi les auditions des parties s’étant prononcées en faveur ou contre ce projet. L’Académie roumaine a ainsi estimé qu’en sa forme actuelle, le projet était inacceptable, l’exploitation des ressources minières du pays devant être faite de manière intelligente. Pour leur part, les représentants du clergé ont réaffirmé leur inquiétude à l’égard des effets nuisibles à l’environnement et le patrimoine culturel de la région qui seraient irréversiblement endommagés, suite à la cyanuration des minerais. Toutefois, aux dires des représentants de Rosia Montana Gold Corporation, l’exploitation des gisements d’or et d’argent de la région apportera à l’économie roumaine un bénéfice de 5,2 milliards d’euros et fera de la Roumanie le plus grand producteur d’or d’Europe.
Austérité – La crise économique a mis en évidence une fois de plus l’existence d’une Europe à deux vitesses — a remarqué le président de la Chambre des Députés de Bucarest, présent vendredi dans la capitale hongroise Budapest à la conférence internationale « Austérité échouée, nouvelles perspectives économiques progressistes dans les Etats membres de l’Europe Centrale et Orientale ». Selon le responsable roumain, ce qui s’impose dans l’Union Européenne est, hormis les changements de stratégie et de politique économique, d’adopter de nouvelles mesures pour mettre en place une réelle solidarité de sorte que la crise économique n’engendre pas, aussi, une crise de solidarité au sein de l’Union. A cet événement participent des responsables européens, des représentants des parlements et des gouvernements des pays membres de l’UE, des représentants de la Banque Européenne d’Investissements et des spécialistes en politiques macro-économiques.
Recherche – La Roumanie a été vendredi le premier Etat membre à avoir lancé le programme européen de Recherche, Développement et Innovation « HORIZON 2000 » qui dispose de 80 milliards d’euros. L’événement sest déroulé en présence du ministre roumain de l’Education, Remus Pricopie, et de la commissaire européenne à la recherche, Maire Geoghegan Quinn. L’officiel européen a précisé que le programme fait la promotion de l’excellence, de l’innovation, du développement économique et mène à la création d’emplois. La Roumanie dispose d’un grand potentiel dans la recherche — a dit Maire Geoghegan Quinn qui a visité le chantier de l’immeuble conçu pour accueillir le projet ELI, soit le laser de grande puissance de la plate-forme de Màgurele, près des Bucarest, qui devrait être fonctionnel en 2014.
Grand Prix Nova – La première édition du Festival international de théâtre radiophonique Grand Prix NOVA organisé à Bucarest par Radio Roumanie a désigné ses gagnants vendredi soir. Des 56 productions de 22 pays en lisse dans la catégorie théâtre radiophonique, les trois premières places ont été occupées, dans l’ordre, par des créations d’Allemagne, de Grande Bretagne et d’Autriche. Dans la catégorie « pièces de théâtre courtes » la première place est revenue à une production des Croatie, suivie par deux autres, de Roumanie et, respectivement, de Belgique. Le PDG de la Société Roumaine de Radiodiffusion, Ovidiu Miculescu, a remarqué la haute qualité des productions souhaitant que Radio Roumanie puisse être, les années suivantes aussi, l’amphytrionne de ce festival conçu pour promouvoir les créations théâtrales radiophoniques. Déroulé sous la houlette de l’Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale (URTI) et du ministère roumain de la Culture, le Festival Grand Prix NOVA placé sous le haut patronage de la princesse Marguerite de Roumanie a été organisé sous les auspices de l’anniversaire, le 1-er novembre, des 85 ans depuis le premier signal transmis dans l’éther par Radio Roumanie. La première pièce de théâtre au microphone de Roumanie a été diffusée en février 1929.