Tag: legislation

  • August 29, 2017 UPDATE

    August 29, 2017 UPDATE

    LEGISLATION – Romanian anti-corruption prosecutors criticise most of the proposed changes to the laws regulating the judiciary announced recently by Minister Tudorel Toader, and say these changes are a form of pressure on their work. In turn, the Prosecutor General Augustin Lazar said on Tuesday that if endorsed, the bill would affect the independence of magistrates and the activity of judicial institutions. Heavily criticised by the Opposition and the mass media, the bill stipulates, among other things, that the president of the country is no longer to appoint the chiefs of the National Anti-Corruption Directorate and the Directorate Investigating Organised Crime and Terrorism, that the judicial inspection corps will be subordinated to the Justice Ministry, and that the promotion of magistrates will require more years of service. On Sunday night several thousand Romanians protested in Bucharest and other major cities against the bill aimed at changing the laws regulating the judiciary. They demanded the resignation of Tudorel Toader, voiced support for the independence of the judicial power and announced new street protests for next Sunday.



    UNICEF – The Prime Minister of Romania, Mihai Tudose, had a meeting in Bucharest on Tuesday with the new representative of the UN Childrens Fund (UNICEF) in Romania, Pieter Bult. On this occasion, PM Tudose emphasised the importance of the partnership between Romania and UNICEF, while Bult presented the objectives and priorities of his term in office. The 2 officials agreed to work together to solve the measles epidemic problem. UNICEF is supporting the efforts of the Romanian authorities, by conducting measles information and awareness-raising campaigns and public health education programmes. Romania is currently facing the most severe measles epidemic in recent years, with 33 deaths reported so far, according to the National Centre for Infectious Disease Monitoring and Control.



    POLICE – The Romanian Interior Minister, Carmen Dan, Tuesday carried on the consultations with police officials regarding the improvement of the legislation regulating their work. The main topics included the proposed tightening of penalties for assault on a public official, changes in the regulations regarding penalties for misdemeanours, changes in the regulations regarding professions in the police force and the improvement of police protection equipment. The Interior Minister said she had already received 150 proposed changes to the police laws.



    DIPLOMACY – The Romanian Foreign Minister, Teodor Meleşcanu, said on Tuesday that the preparations for the Union Centennial, the Romanian presidency of the EU Council, Romanias bid for non-permanent membership of the UN Security Council and the OECD candidacy are the highlights of the Romanian diplomatic agenda next year. The statement was made at the Annual Meeting of Romanian Diplomacy, which is taking place in Bucharest until Friday. The event is an opportunity for the Foreign Ministry to assess its work and to set its priorities for the future, in the context of regional, European and global trends. The special guests this year are the Foreign Minister of Egypt, Sameh Shoukry, the Foreign Minister of the Grand Duchy of Luxembourg Jean Asselborn and the Hungarian Foreign Affairs and Foreign Trade Minister Péter Szijjártó. On the other hand, as part of the Annual Meeting of the Romanian diplomacy, President Klaus Iohannis will receive on Wednesday the heads of Romanian diplomatic missions and consular offices.



    MISSILE – The United States and Japan have requested an emergency meeting of the United Nations Security Council to discuss North Koreas firing of a missile over Japan. Japan’s warning system kicked in, advising citizens on its northern Hokkaido Island to take precautions, as the missile headed towards land. The missile later broke into three pieces and landed in the sea. The Japanese military made no attempt to shoot down the unidentified missile, but condemned the launch in the strongest terms possible. The Japanese PM Shinzo Abe has asked for further sanctions against North Korea. China has called for restraint and for the resumption of peace talks, while the EU, South Korea, Australia and the United Kingdom firmly condemned Pyongyangs actions. The launch comes after several weeks of tensions and verbal clashes between the USA and North Korea.



    A-WEB – The President of the Permanent Electoral Authority of Romania, Daniel Barbu, will take over the presidency of the Association of World Election Bodies for 2 years, in a ceremony held in Bucharest on August 31, as part of the 3rd General Assembly of the association, hosted by the Parliament Palace. A-WEB brings together election management bodies from over 100 countries around the world, Romania included.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • 24.08.2017 (mise à jour)

    24.08.2017 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, et celui de la France, Emmanuel Macron, ont décidé jeudi à Bucarest d’approfondir le Partenariat stratégique bilatéral, notamment dans les domaines politique, économique, culturel et de la recherche. Le chef de l’Etat roumain a affirmé que la visite de son homologue français a lieu à un moment hautement symbolique. En effet, en 2017 on célèbre les 25 ans écoulés depuis l’entrée en vigueur du Traité d’entente amicale et de coopération entre la Roumanie et la France, tandis qu’en 2018 les deux pays marqueront le 10e anniversaire de leur Partenariat stratégique. Klaus Iohannis s’est également félicité de la dynamique des échanges économiques bilatéraux et a souhaité que les investissements français en Roumanie se diversifient. A son tour, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré que la Roumanie était dans son droit de demander l’intégration dans l’espace Schengen et s’est dit très ouvert sur ce sujet. Toujours jeudi, le président français a eu un déjeuner de travail avec le premier ministre roumain, Mihai Tudose.



    Message — Le ministère roumain des Affaires étrangères a transmis jeudi un message de félicitations à l’Ukraine, à l’occasion de la Fête nationale de ce pays. La diplomatie roumaine réaffirme le soutien de Bucarest à l’intégrité territoriale du pays voisin. La Roumanie est et restera un partenaire de l’Ukraine dans la région et continuera à appuyer son parcours européen, est-il dit dans le message posté sur la page Facebook du ministère des Affaires étrangères.



    Economie — La Roumanie a connu un nouveau trimestre de croissance économique solide, de 5,7%, soit le rythme le plus important sur l’ensemble de l’UE. Toutefois, les politiques fiscales procycliques et la majoration rapide des salaires en 2017 ont accru le risque de surchauffe de l’économie, met en garde l’agence d’évaluation financière Fitch Ratings. Celle-ci souligne que, le mois dernier, lorsqu’elle a confirmé la notation de la Roumanie, soit BBB moins avec perspective stable, elle a révisé à la hausse ses estimations de croissance de l’économie roumaine en 2017, de 4,8% à 5,1%. Par contre, pour les deux ans à venir, Fitch s’attend à un ralentissement du rythme de croissance, allant jusqu’à 3,4% en 2018 et à 3,5% en 2019, en raison de l’impact des politiques économiques récemment adoptées. En outre, la croissance rapide commence à engendrer des risques à l’égard des indicateurs extérieurs. L’agence d’évaluation financière n’exclut pas non plus une éventuelle surchauffe de l’économie, consécutive à une hausse salariale dépassant la productivité. Fitch soutient également que le taux de croissance s’explique entre autres par l’allégement fiscal et que la diminution des accises et de la TVA a mené à la situation de rater les cibles fiscales. Les revenus s’étant maintenus constants, alors que les dépenses ont augmenté, le déficit budgétaire de la Roumanie sur les cinq premiers mois de l’année en cours a été trois fois plus grand que celui enregistré dans la même période de 2016.



    Législation – La Direction nationale anti-corruption de Roumanie critique les changements de la législation spécifique, annoncés par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, et annonce qu’elle convoquera la semaine prochaine son Assemblée générale qui devrait exprimer ses opinions à ce sujet. Selon un communiqué rendu public jeudi, cette Assemblée se prononcera aussi sur l’impact que ces modifications auront sur l’activité des procureurs anti-corruption. Le Parquet national anti-corruption a également envoyé une lettre ouverte au ministre de la Justice, au Conseil supérieur de la magistrature, au chef du Parquet général et à la présidence de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Le document porte sur les conséquences de telles mesures, précisant qu’elles risquent d’affecter l’indépendance des procureurs.



    Accident — Quatre ressortissants roumains ont été gravement blessés dans un accident de la route qui s’est produit dans le nord-ouest de l’Allemagne, a annoncé le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. L’autocar, dans lequel se trouvaient 42 Roumains, a dérapé et s’est renversé dans le land allemand de Basse Saxe. Selon la police allemande, la plupart des personnes présentes dans l’autocar étaient roumaines, travailleuses saisonnières dans l’agriculture. L’ambassade de Roumanie à Berlin continue ses démarches auprès des pouvoirs locaux afin d’obtenir des informations sur l’identité des victimes et sur leur état de santé. L’ambassade est prête à fournir de l’assistance consulaire en cas de besoin.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera généralement beau et le mercure grimpera d’un cran. Les températures maximales iront de 24 à 33 degrés.


  • Reactions to new justice legislation

    Reactions to new justice legislation

    A comprehensive judicial reform plan made public on Wednesday by the Justice Minister Tudorel Toader has sparked tough reactions, with President Klaus Iohannis going as far as describing it as “an attack against the rule of law.



    The initiative, which comes 6 months after the left-of-centre government tried to loosen the anticorruption laws, stipulates, among other things, the narrowing of the powers of the National Anticorruption Directorate, which under the new bill would no longer be entitled to investigate judges.



    The proposed changes concern a variety of areas, from the procedure to appoint chief prosecutors to the set-up of a special unit to prosecute offences committed by magistrates. The President was quick to react. “If this mix of measures gets passed by the Cabinet and endorsed by Parliament, Romanias efforts during these past 10 years will be wiped away, and the judiciary will be thrown back to a time when it was subordinated to politics, he said.



    At present, it is the President who appoints the chief prosecutors, based on nominations made by the Justice Minister and the approval of the Superior Council of Magistrates, the institution that safeguards the independence of the judiciary. Under the proposed bills, the President would be left out of this procedure. Furthermore, Toader wants the justice minister, who, as a cabinet member, represents the executive power, to be in charge of the judicial inspection corps. Analysts and magistrates alike see this as an interference of political factors in the judicial system, and the General Prosecutors Office says prosecutors have not been consulted on these alarming proposals.



    In turn, politicians reacted to the announcement. The main opposition party, the National Liberal Party, says that the changes in the justice laws are unconstitutional, insofar as they affect the separation of powers, and that they disregard both the will of the people, so strongly expressed in the streets early this year, and Romanias international commitments. In turn, the Save Romania Union firmly condemns the changes announced by Minister Tudorel Toader and plans a motion against him in Parliament.



    In Brussels, the former Justice Minister Norica Nicolai, currently an MEP in the Alliance of Liberals and Democrats, believes however that this is a good step forward and hopes the bill to be endorsed quickly and to take effect in 2018, so as to have the European Commission suspend the Cooperation and Verification Mechanism. On the other hand, another MEP, Monica Macovei, herself an ex-justice minister, argues that Minister Tudorel Toaders bill brings “changes that are fatal to the judiciary and the country.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • A la Une de la presse roumaine – 04.05.2017

    A la Une de la presse roumaine – 04.05.2017

    Après des protestations de rue et la publication des titres dans la presse tels « La première victoire des pénaux du parlement » et « Basescu et Nicolae font sortir les corrompus de la taule », les sénateurs de la commission juridique semblent faire un pas en arrière et renoncent aux amendements qui prévoyaient de gracier les personnes condamnées pour des faits de corruption. Entre temps, le compté de Teleorman est le plus pauvre de Roumanie et les 14 offices touristiques de la Roumanie ont été supprimés en raison de leurs résultats médiocres.




  • La Cour européenne des droits de l’homme et les conditions de détention

    La Cour européenne des droits de l’homme et les conditions de détention

    Les mauvaises nouvelles de Strasbourg ne font que confirmer un état de choses connu de tous en Roumanie. Les conditions de détention dans les prisons roumaines contreviennent à la Convention européenne des droits de l’homme et relèvent d’un disfonctionnement structurel qui nécessite un plan de mesures général de la part de l’Etat roumain, a constaté la Cour européenne des droits de l’homme.

    La Roumanie ne dispose que de six mois pour présenter un calendrier et un paquet de mesures afin de désengorger les prisons et d’améliorer les conditions de détention. Par l’arrêt pilote adopté mardi, la Cour a infligé à la Roumanie une amende de 17.850 euros et a décidé d’ajourner l’examen de requêtes similaires de ressortissants roumains non encore communiquées, dans l’attente des progrès du gouvernement.

    Pour l’heure, les statistiques officielles font état d’un déficit de plus de 11.000 places et d’un taux d’occupation supérieur à 200% dans huit des 44 prisons roumaines. Parmi les solutions possibles – la construction de nouvelles prisons ou l’élargissement des lieux de détention déjà existants, la grâce des détenus avec de petites peines et la réduction des périodes d’exécution des peines sous certaines conditions ou le placement de certains condamnés en arrêt domiciliaire.

    Le Premier ministre Sorin Grindeanu a annoncé avoir déjà examiné l’arrêt de la Cour avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader, et s’est déclaré convaincu que ce dernier dresserait le plan de mesures en temps utile. La grâce ou l’arrêt domiciliaire ne solutionnent la situation du surpeuplement des cellules que sur le court terme – met en garde le directeur de l’Administration nationale des établissements pénitentiaires, Marius Vulpe: « Sur le long terme, la seule solution, c’est de construire de nouveaux lieux de privation de liberté et de remettre à neuf les anciens. C’est exactement sur cela que les condamnations se fondent. La grâce ou l’arrêt domiciliaire ne solutionnent pas la situation. Il faut investir dans les prisons pour les moderniser et en accroître la capacité. »

    L’ancien ministre de la Justice, Titus Corlăţean, récemment élu vice-président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a estimé que le délai accordé par la Cour à la Roumanie est plutôt serré : « Il ne sera pas du tout simple que dans ces six mois un plan cohérent soit mis au point, avec pour vocation de devenir réalité ; cela suppose des ressources à allouer à cet effet et de l’esprit de suite dans les décisions prises à l’interne. »

    Les experts sont d’avis que, aussi élevés que puissent paraître les coûts des mesures à prendre, l’investissement sera profitable. Et ce parce que ces dernières années seulement, l’Etat roumain a payé plus de 2 millions d’euros de dédommagements aux détenus qui ont gagné les procès portés devant la Cour européenne des droits de l’homme pour les conditions dans les prisons.

  • Débats au sujet de la loi de la vaccination

    Débats au sujet de la loi de la vaccination

    Le ministère de la Santé de Bucarest a soumis au débat public le projet de la loi de la vaccination. Aux termes du document, les parents qui inscrivent leurs enfants dans une institution d’enseignement sont tenus de présenter une attestation prouvant que l’enfant a été vacciné conformément au schéma d’immunisation obligatoire. Sinon, le parent est obligé de présenter dans un délai de 60 jours un calendrier de récupération des vaccins obligatoires. En cas de contre-indication, le parent doit présenter un certificat médical en ce sens.

    Pour leur part, les institutions d’enseignement seront obligées de refuser la participation aux cours des enfants non-vaccinés, durant une épidémie confirmée par la Direction de Santé publique. Une commission chargée de l’immunisation sera constituée dans chaque comté du pays. Elle devra dresser la liste des enfants non-vaccinés, offrir du conseil aux parents et les aider à établir des plans de récupération des vaccins non-effectués.

    Dans le cas des enfants âgés de trois ans qui n’ont pas été vaccinés, les commissions saisiront les institutions habilitées à constater l’infraction de mauvais traitements appliqués au mineur par les parents. Même si dans la forme proposée par le ministère de la Santé, la Loi de la vaccination ne prévoit pas un chapitré dédié expressément aux sanctions infligées aux parents, cet aspect sera sans nul doute corrigé, affirme le ministre Florian Bodog :« Le projet de loi soumis au débat public ne contient pas un chapitre consacré aux sanctions, mais on le sait tous, toute loi que nous souhaitons appliquer avec des résultats notables, doit absolument inclure ce chapitre des sanctions. Elles figureront dans la loi suite au débats public et aux débats au sein des Commission spécialisées du Sénat et de la Chambre des Députés. » a déclaré le ministre roumain de la Santé.

    La loi de la vaccination intervient alors qu’une épidémie de rougeole frappe la Roumanie depuis l’automne dernier. Plus de 4000 cas d’infection ont été confirmés et une vingtaine de décès sont dus à cette épidémie. Le conseiller du ministre de la Santé, Alexandru Rafila, souligne combien importante est la vaccination des enfants contre la rougeole : « Pourquoi ces personnes tombent-elles malades ? Parce que le virus de la rougeole circule parmi les enfants de 1 à 5 ans qui n’ont pas été vaccinés. Il existe donc le risque que les bébés ceux de moins d’un an soient infectés, puisqu’ils ne sont pas encore protégés par le vaccin » a précisé Alexandru Rafila, conseiller du ministre roumain de la Santé.

    Afin d’accroître le taux d’immunisation de la population, les spécialistes recommandent une série de mesures telles les campagnes d’information, mais aussi l’approvisionnement continu et complet en doses de vaccin. D’ailleurs des sanctions seront infligées aux officiels du système de santé publique responsables des retards injustifiés dans l’approvisionnement en vaccins. Rappelons-le, à présent les stocks de vaccins contre la rougeole ont été épuisés dans plusieurs départements du pays. (trad. Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 13.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 13.03.2017

    Les chefs des Parquets général et anticorruption entrent dans le collimateur du ministre de la Justice. Leur activité professionnelle et managerielle sera soumise à une évaluation. Entre temps, le Parlement travaille sur plusieurs amendements censés assouplir la législation anti-corruption et accorder une grâce collective à plusieurs catégories de détenus, condamnés pour des faits de corruption. Si certains élus roumains sapitoient sur le sort de ces derniers, la presse roumaine sindigne à légard des nouveaux avaters de lesclavage – les conditions difficiles dans lesquelles vivent et travaillent des milliers de Roumaines, exploitées dans les fermes siciliennes.




  • Le système roumain de santé, entre attentes et réalité

    Le système roumain de santé, entre attentes et réalité

    Concerné, ces derniers temps, par plusieurs scandales, dont celui lié aux désinfectants dilués, et pointé du doigt pour certaines affaires de corruption dont les protagonistes ont été des managers de centres hospitaliers, le système roumain de santé se doit d’être réformé et repensé. C’est là une opinion unanimement partagée.

    Des divergences de vue se font jour quand il s’agit de savoir quand et comment cette réforme sera définie. Ce processus débute par la consultation des patients et des personnels médicaux. Un récent sondage en ce sens a été réalisé par la Fondation européenne d’études progressistes, basée à Bruxelles, l’antenne roumaine de la Fondation Friedrich Ebert et la Fondation de la Gauche démocratique de Roumanie. Selon cette étude, 54% des Roumains se disent contents du système public de santé, contre 46% qui en sont mécontents. Les plus de 50 ans sont les plus satisfaits, tandis que seulement 43 % de jeunes se déclarent contents des soins médicaux dispensés par les établissements publics de santé.

    Le sociologue Iulian Stănescu détaille les principales causes de cet état des choses : « Les conditions d’hygiène et la désinfection sont dénoncées par plus de 80% des personne interrogées. 80% d’entre elles ont également déclaré que les soins médicaux laissaient à désirer. A cela s’ajoute la question des paiements informels. Alors que moins d’un cinquième des sondés sont tout à fait ou partiellement d’accord avec l’affirmation qu’il est bon d’offrir des cadeaux ou de l’argent aux personnes qui vous ont prodigué des soins, les données de l’étude en question montrent que cette pratique est largement répandue au sein de la population, qui l’accepte tacitement, parce que ressentie comme une coutume. »

    Les discussions plus poussées avec les participants au sondage d’opinion ont également révélé leurs perceptions sur les problèmes auxquels le système de santé est confronté et sur leurs causes.

    Iulian Stănescu : « Cette étude sur la qualité a mis en évidence plusieurs problèmes: le manque de personnel ou de motivation, l’absence d’équipements, l’agglomération, le temps d’attente, la bureaucratie, le management défectueux, la rémunération. De l’avis des répondants, tous ces problèmes découlent du sous-financement du secteur. Rien que l’année dernière, un tiers des patients nécessitant des examens médicaux n’en ont pas bénéficié, parce que les laboratoires étaient débordés ou qu’il n’y avait pas de fonds. »

    Une partie de ces problèmes pourrait être synthétisée par le syntagme manque d’accès à l’acte médical, chose confirmée par Vasile Barbu, président de l’Association nationale pour la protection des patients.

    Vasile Barbu: « Les plus gros ennuis surviennent au moment où la personne qui est tombée malade cherche des fournisseurs de services de santé et souhaite avoir accès à l’acte médical. Comme beaucoup de médecins ont choisi de partir travailler à l’étranger, les spécialistes se font de plus en plus rares. Un autre aspect c’est qu’après avoir consulté le spécialiste, le patient est obligé d’en voir un autre pour continuer les investigations médicales. Cela implique des dépenses, qui excèdent souvent ses possibilités financières. Résultat, la viciation de l’acte médical. »

    Actuellement, un salarié roumain verse 5,5% de ses revenus au système public d’assurance maladie, et son employeur verse également 5,2%, ce qui lui donne droit à un certain paquet de services médicaux. Malheureusement, l’argent ainsi collecté ne suffit pas toujours. N’empêche. Les associations des patients n’agréent pas non plus l’idée d’un changement de ce système.

    Voici les explications de Vasile Barbu : « En théorie, la liste de ces services est très généreuse. En réalité, ils ne sont pas à portée de main, car le patient est confronté à plus d’un écueil de nature bureaucratique ou financière. Il est très important d’avoir un système d’assurance maladie qui repose avant tout sur la solidarité sociale. »

    Les personnels du secteur sanitaire ont eux aussi leurs doléances, affirme le docteur Eleodor Cârstoiu, représentant du syndicat Romedica : « Il faudrait tout d’abord instituer une norme quand il s’agit du temps de travail des médecins, des infirmiers et des aides-soignants. Notre activité se déroule actuellement en fonction du nombre de lits de l’unité de soins, ce qui n’a plus rien à voir avec les activités médicales de Roumanie, qui ont bien évolué ces 30 dernières années. En outre, des tâches bureaucratiques ne cessent de s’y ajouter depuis une dizaine d’années déjà. Le nombre des papiers à remplir s’est accru de manière exponentielle. »

    Selon les syndicats du secteur, les problèmes de ce genre pourraient être résolus par un simple changement de législation, laquelle devrait avoir en vue aussi une définition plus claire de la mauvaise pratique.

    Eleodor Cârstoiu : « L’actuelle législation est tout à fait insatisfaisante et laisse la place aux situations abusives qui font que le personnel médical vive sous la menace. Voilà pourquoi il nous faut une loi conforme aux réglementations européennes en la matière. Un autre aspect préoccupant est celui de la formation du personnel médical. Au bout de 6 ans d’études supérieures, le jeune médecin n’est muni d’aucune attestation de qualification. Le diplôme qu’il décroche ne lui donne pas d’emblée le droit d’exercer cette profession. Nous voulons donc que cette situation change. Après la faculté, il doit se spécialiser dans tel ou tel domaine de la médecine, ce qui suppose une autre période de formation allant de 3 à 7 ans. Et ce n’est pas tout, car un médecin doit apprendre tout au long de sa vie. Or, à notre avis, cette formation professionnelle continue devrait être mieux organisée. »

    Quels que soient les changements législatifs qui puissent survenir, les patients pensent qu’ils ne devraient pas affecter la modalité de financement du système de santé. Selon une enquête réalisée par la Fondation européenne d’études progressistes, 44% des sondés trouvent préférable qu’il y ait un système de santé majoritairement public. Le rapport entre les adeptes de cette idée et ceux qui souhaiteraient un système majoritairement ou entièrement privé est de 3 à 1. (Trad. Mariana Tudose)

  • Le budget de la Roumanie pour 2017

    Le budget de la Roumanie pour 2017

    Lors d’un entretien, à Bucarest, avec le premier ministre, Sorin Grindeanu et le ministre des Finances, Viorel Stefan, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis a exprimé son inquiétude à l’égard du budget de l’Etat et de la Sécurité sociale qui, dit-il, risque d’afficher un taux de déficit de plus de 3%. C’est un projet budgétaire problématique, a lancé le chef de l’Etat, puisqu’il s’appuie sur une surévaluation des recettes et un niveau des dépenses à la hausse : « Les crédits d’engagement se montent à 54 milliards d’euros, une somme exorbitante qui influera sans doute sur les budgets des années à venir. Avec mon équipe, on se penchera aussi bien sur le budget public que sur celui de la Sécurité sociale, tout en prenant en considération la position du premier ministre et du ministre des Finances. Mais, je dois avouer que la situation m’inquiète».

    Le leader social-démocrate, Liviu Dragnea a pour sa part déclaré que le budget d’Etat sur 2017 est soutenable et équilibré. Du coup, il ne voit aucune raison pour reporter sa mise en place. Liviu Dragnea : Je trouve l’actuel budget parfaitement soutenable, bien que les crédits d’engagement pèsent, en effet, sur les budgets des prochaines années, dans le sens d’une stimulation des investissements. Le budget est donc équilibré, soutenable, il prévoit les 2% alloués à la Défense et un déficit de 3% du PIB. Si le chef de l’Etat en a des doutes, j’espère les éclaircir dans un délai de temps raisonnable, puisqu’on voudrait que la Roumanie ait quand même un budget d’ici la fin de l’année ».

    Dans ses prévisions économiques d’hiver, la Commission européenne prévoyait lundi pour Bucarest un déficit budgétaire de 3,6% du PIB pour 2017, ce qui augmentera le risque que notre pays se voie frapper d’une procédure de déficit excessif. Bruxelles a amélioré ses estimations concernant la croissance de l’économie roumaine en 2017 à 4,4%, une croissance qui se situe pourtant en dessous des estimations gouvernementales de 5,2%. Par ailleurs, il y a des voix qui avertissent que la Roumanie risque de dépasser sa cible de déficit budgétaire à cause d’une croissance en dessous de celle prévue par le gouvernement et qui entraînera certainement des recettes budgétaires inférieures aux estimations.

    Dans une interview à Radio Roumanie, l’ancien ministre des Finances, Mircea Cosea, affirmait que le budget de cette année est calé sur une vision discutable puisqu’il privilégie la consommation comme principal facteur de croissance. Or, l’expérience internationale montre qu’une telle approche à moyen terme risque d’étouffer l’économie. Du coup, celle-ci connaîtra un développement malsain puisqu’elle ne reposera plus sur les investissements, le capital, la modernisation, la recherche, le développement, bref sur tout ce qui est susceptible de rajouter de la valeur. (Ioana Stancescu)

  • A la Une de la presse roumaine – 15.02.2017

    A la Une de la presse roumaine – 15.02.2017

    Dernièrement, mieux vaut être expert en droit pour comprendre les articles dans ce domaine qui abondent dans la presse roumaine. Quels sont les caractéristiques d’un Etat de droit ? Y a-t-il un vide législatif en Roumanie ? Le référendum sur la lutte contre la corruption – un pari risqué pour le président Klaus Iohannis ? Mais combien de Roumains y a-t-il dans le monde ? Voilà les principales questions qui se retrouvent dans la presse roumaine du jour.



  • January 12, 2017 UPDATE

    January 12, 2017 UPDATE

    TAX LEGISLATION – The President of Romania, Klaus Iohannis, Thursday signed into law a bill passed last week by the Chamber of Deputies, and comprising two amendments to the Fiscal Code. They concern scrapping the health insurance contribution for pensioners and an income tax exemption for all pensions below 450 euros. The bill was endorsed by 207 votes in favour and 29 against.



    WEATHER – In Romania, a new code yellow alert is in place, valid from Friday morning until Saturday at noon in most of the country, and warning against snowfalls, blizzard and black ice. The National Meteorology Agency said the alert might be extended. Lows will go down to negative 12 degrees, and highs will reach 8 degrees C. Because of the extreme weather, more than 100 trains were cancelled on Thursday, and schools and kindergartens in Bucharest and 12 other counties remained closed.



    CONSTITUTIONAL COURT – Romania’s Constitutional Court decided on Thursday that the law enabling the Government to issue orders was constitutional, rejecting a notification filed by the National Liberal Party, Save Romania Union and the People’s Movement Party. The opposition parties had claimed that the law would allow the Grindeanu cabinet to amend organic laws through simple orders, which would run counter to the Constitution. The head of the Social Democratic Party Liviu Dragnea had stated that the opposition was merely attempting to block the Government’s activity.




    CVM Romania meets all conditions for the Cooperation and Verification Mechanism to be terminated this year, said on Thursday the Romanian Justice Minister Florin Iordache after a meeting with the Deputy Secretary-General in charge of Institutional and Administrative Policies of the European Commission Paraskevi Michou. The mechanism was introduced in 2007 as a prerequisite for Romania’s and Bulgaria’s joining the EU and it focuses in particular on the reform of the judiciary, the fight against corruption and organized crime. The Justice Minister has also said that Romania has taken major steps towards consolidating important institutions, which is a guarantee for the fact that the rule of law is extremely important in Romania.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • A la Une de la presse roumaine 04.01.2016

    A la Une de la presse roumaine 04.01.2016

    La composition du nouveau gouvernement roumain est aujourd’hui sous la loupe de la presse écrite roumaine. Les grands journaux commentent les parcours des ministres qui sont censés diriger le pays pour les quatre années à venir et ils constatent que les responsables traînent plutôt des casseroles que des réussites. Dans le même temps, les journalistes s’arrêtent sur les tentatives des élus parlementaires roumains de rendre la législation locale anti-tabac plus permissive, alors que « 5 millions de Roumains fument » et « 42 mille en meurent chaque année ».




  • L’état de l’économie roumaine

    L’état de l’économie roumaine

    La Roumanie a une bonne évolution macroéconomique, mais les risques qui pèsent sur la stabilité financière restent significatifs. Ceci étant, il est essentiel d’adopter une conduite prudente pour ce qui est des politiques économiques. C’est ce qui résulte du rapport sur la stabilité financière présenté par le vice-gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Liviu Voinea.

    Le principal risque relève de l’érosion rapide de la confiance des investisseurs dans les économies émergentes. Pourtant, il y a d’autres risques aussi, dont ceux liés au cadre législatif incertain et imprédictible dans le domaine financier, à la construction budgétaire ou à l’espace communautaire. Liviu Voinea : La situation macroéconomique de la Roumanie est favorable, mais les risques, même s’ils ont diminué, demeurent importants. D’où la nécessité que le ministre en charge des politiques macroéconomiques adopte une conduite prudente. En ce qui concerne le secteur bancaire, il a la capacité de gérer des évolutions défavorables. Le taux de solvabilité se maintient à un niveau élevé, soit près de 19% en septembre 2016, la profitabilité s’est consolidée, la liquidité ne représente pas une contrainte pour les banques. Tout cela sur la toile de fond d’un degré constant de couverture par les provisions, qui se situe en dessus de la moyenne européenne.

    Selon le vice-gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Liviu Voinea, l’économie roumaine a connu, ces derniers temps, un des taux de croissance les plus élevés sur l’ensemble de l’UE. La soutenabilité de la dynamique positive de l’économie s’explique par le fait que la majeure partie de l’excédent de la demande dans l’intervalle 2011-2016 a été couverte par l’offre interne, a-t-il précisé. Une autre conclusion du rapport mentionné c’est que le risque lié à l’instabilité législative dans le secteur financier a baissé, grâce à la décision de la Cour Constitutionnelle de Roumanie relative à la loi des crédits immobiliers.

    En avril dernier, les initiatives législatives en marge de cette loi et de la conversion des crédits contractés en francs suisses étaient considérées comme un risque sévère. Liviu Voinea : Les pertes des banques seront échelonnées sur plusieurs années, aux termes de la décision de la Cour Constitutionnelle et tant que les décisions auront un caractère individuel, les deux lois, dans leur ensemble, ne peuvent plus être considérées comme des événements générateurs de pertes au moment de leur approbation, dans l’acception des règlements européens régissant le provisionnement.

    Aux termes de la loi des crédits immobiliers, les personnes se trouvant dans l’impossibilité de rembourser leur crédit hypothécaire ou immobilier d’un montant maximum de 250.000 euros pourront être exonérées du paiement de leurs dettes envers la banque, mais devront renoncer au droit de propriété sur le bien en question. En ce qui concerne les prêts contractés en francs suisses, ceux-ci pourront être remboursés en monnaie nationale, au taux de change valable au moment de la conclusion du contrat.

  • La Roumanie est-elle préparée à faire face à un tremblement de terre ?

    La Roumanie est-elle préparée à faire face à un tremblement de terre ?

    Le séisme, ressenti dans toute la Roumanie, mais aussi dans les Etats voisins, n’a pas fait de victimes ni des dégâts matériels. Le directeur de l’Institut national de recherche-développement pour la physique de la Terre, Mircea Radulian, expliquait que les secousses d’une magnitude supérieure à 5 sur Richter et dont l’épicentre se trouve dans la zone de Vrancea (sud-est de la Roumanie) se produisent à deux ou trois ans d’intervalle, libérant l’énergie accumulée dans les plaques tectoniques.

    La mémoire collective des Roumains est toujours traumatisée par le tremblement de terre de 7,2 sur Richter, produit le 4 mars 1977 et soldé par 1570 morts, la plupart à Bucarest, et dégâts matériels estimés, à l’époque, à plus de 2 milliards de dollars. Environ 230.000 logements avaient été entièrement ou partiellement détruits, 760 entreprises ont arrêté leur production.

    Cette fois-ci, le secrétaire d’Etat au ministère de l’intérieur de Bucarest, Raed Arafat, dit que la population doit faire confiance aux institutions de l’Etat et aux actions de celles-ci en cas de désastres, tandis que l’Etat lui-même a le devoir de préparer les citoyens à faire face à de telles catastrophes. En tant que chef du Département pour les situations d’urgence, le médecin Raed Arafat affirme aussi que, en cas de désastre, l’absence d’une telle confiance pourrait avoir pour résultat des pertes de vies humaines, notamment si la population est conseillée, d’une manière ou d’une autre, de ne pas écouter les messages et recommandations des autorités.

    Postée sur les réseaux sociaux, la déclaration de M. Arafat est une réaction aux propos, également postés sur ces réseaux, du chef démissionnaire du Corps de contrôle du premier ministre, Valentin Mircea, de l’avis duquel les Roumains ne pourraient pas compter sur les institutions de l’Etat en cas de séisme majeur. Le vice-premier ministre Vasile Dâncu avait présenté la semaine dernière justement la situation, affirmant que les autorités n’étaient pas prêtes à intervenir en cas d’urgence majeure. Seulement 26 bâtiments à risque sismiques sur un total de 607 avaient été consolidés ces 15 dernières années, par le biais des programmes du ministère du Développement, a déclaré Vasile Dâncu.

    Le budget alloué par l’exécutif cette année pour la réhabilitation de 80 immeubles dépasse les 5 millions d’euros. Et pourtant rien qu’à Bucarest, plus de 180 bâtiments portent le disque rouge qui identifie une construction extrêmement vulnérable en cas de séisme. Selon le vice-premier ministre Vasile Dâncu, les autorités cherchent des solutions pour que les propriétaires de tels immeubles puissent bénéficier de logements dits « de nécessité », ainsi que d’une compensation financière, en fonction des prix sur le marché de l’immobilier.

    En Roumanie, admet Vasile Dancu, de tels logements sont insuffisants et les compagnies privées pourraient s’impliquer dans la construction. Pour consolider le plus grand nombre de bâtiments, il faut modifier la loi, car à l’heure qu’il est, personne ne peut obliger les gens à déménager. (trad. Ileana Taroi)

  • Initiatives and Measures against Smoking

    Initiatives and Measures against Smoking

    Romania was one of the last countries in the EU to ban indoor smoking. It was only this spring that Parliament endorsed a very strict law in this respect, stirring mixed feelings among the Romanians. While some welcomed the measure, smokers obviously criticized it, including even some MPs, who said they have to walk the long corridors of the worlds second-largest administrative building, the Parliament Palace, in order to get to the special outdoor smoking areas.



    Consequently, the Senates Healthcare Committee tabled a number of amendments to the anti-smoking law, which will be discussed in the current parliamentary session. In short, if the amendments were adopted, smoking would be allowed in any indoor location, on condition that proper signs were placed in the designated areas.



    Meanwhile, 42,000 people die every year in Romania because of smoking-related problems, such as heart and circulatory diseases, malignant tumours and respiratory complications. More than half of the teenagers over 16 years of age have smoked at least once, and one-third of them are regular smokers. In this context, authorities intend to reduce significantly the number of smokers in the next two decades. At an international conference on “2035 – Romanias first smoke-free generation, President Klaus Iohannis pleaded for prevention, as a priority in healthcare policies.



    Klaus Iohannis: “We can save lives by means of prevention. By focusing today on education in view of prevention, including awareness of the risks entailed by smoking, we can give future generations a chance to live a healthier life and make informed lifestyle choices.



    In turn, Healthcare Minister Vlad Voiculescu urged Deputies to dismiss the Healthcare Committees proposed amendments to the anti-smoking law:



    Vlad Voiculescu: “This is an attack against the lives of all citizens, whether employers or employees, clients or staff, children or adults. This is why I am confident that the Chamber of Deputies will address this mistake. Relaxing this law cannot lead to any positive results, in terms of public healthcare.



    In 2004 Ireland was the first European country to ban smoking in enclosed areas. All the neighbouring states wondered how the Irish were going to succeed in keeping smoking out of their lively pubs. The Irish accepted the measure and adapted to it. So did the citizens of other European countries. Why would Romania be an exception? The experience of the other countries has proved that the economic effects of such a drastic law are not unbeatable, whereas the benefits for citizens health are undisputable.

    (translated by: Ana-Maria Popescu)