Tag: livre

  • “Le Bucarest démoli”

    “Le Bucarest démoli”

    Une collection dinstants suspendus – des immeubles richement décorés, parfois aux fenêtres béantes néanmoins, des gens en train de se livrer à des activités quotidiennes, une végétation séculaire parfois luxuriante. Un quotidien apparemment ordinaire, qui ne létait pourtant pas – cest en fait à cela que ressemblait la vie en attendant les bulldozers qui allaient mettre à terre une des parties les plus belles, intéressantes et riches en histoire de Bucarest. A sa place, quelques années plus tard, la gigantesque Maison du Peuple, aujourdhui le Palais du Parlement, et son immense centre civique comme on lappelait, un site darchitecture du pouvoir communiste inédit en Europe, allaient régner sur la capitale roumaine.


    Alors que très peu de Bucarestois se souviennent encore de ce quétait avant leur centre-ville, alors que les touristes se demandent pourquoi une telle ville de blocs grisâtres était considérée comme “le petit Paris des Balkans”, Serban Bonciocat, Hanna Derer et Corina Popa viennent de publier “Le Bucarest démoli”, aux éditions de la Fondation Ines. Un travail qui interroge le passé, mais surtout le présent de la capitale roumaine, à 25 ans depuis le renversement du régime communiste en Roumanie. Débat avec Hanna Derer, professeur à lUniversité darchitecture “Ion Mincu” de Bucarest, et Serban Bonciocat, photographe.


  • La Roumanie au Salon du livre de Paris

    La Roumanie au Salon du livre de Paris

    “La littérature roumaine a gagné en visibilité sur le marché français des belles lettres grâce à sa participation à la 34e édition du Salon du livre de Paris”, a déclaré Lilian Zamfiroiu, président de l’Institut Culturel Roumain (ICR), l’organisateur des événements roumains. Le programme, intitulé Des livres à venir, lavenir des livres”, a comporté débats, lancements de livres et rencontres avec pour participants éditeurs, écrivains, traducteurs et journalistes.



    George Arion, Sylvain Audet, George Banu, Jean-Pierre Brach, Roxana Bauduin, Linda Maria Baros, Michel Carrassou, Alexandru Călinescu, Corina Ciocarlie, Cosmin Ciotloş, Florica Ciodaru Courriol, Benoit-Joseph Courvoisier, Augustin Cupşa, Mark Despot, Reginald Gaillard, Michel Gavaza, Dinu Flamând, Dominique Ilea, Nicolae Manolescu, Mircea Martin, Bujor Nedelcovici et Matei Vişniec sont quelques-uns des écrivains invités du 21 au 24 mars, à la 34e édition du Salon international du livre de Paris. Au stand de la Roumanie on a donc organisé entre autres des débats incitants, tels “Avant-garde et modernité”, “Esotérisme et sacralité aujourd’hui”, “Les livres à venir, lavenir des livres”, “Livres français, lecteurs roumains, lecteurs français” , “Réalité et fiction dans les sports. Une autre écriture ? ” ou encore “Présences de la peinture contemporaine roumaine en France”.



    Présente à l’événement, la journaliste et écrivaine Adela Greceanu trouve que le programme mis en page au stand roumain a été animé et très divers et qu’il a éveillé l’intérêt des lecteurs et journalistes étrangers. Voici ce qu’elle a déclaré à propos de l’édition 2014 du Salon du livre de Paris. « Ces cinq ou six dernières années, le Salon est redevenu un des événements majeurs du marché spécialisé d’Europe. Cette année, en tant qu’invité d’honneur, l’Argentine s’est présentée avec un stand tout à fait impressionnant, dominé par l’exposition Julio Cortazar, dont on a célébré le 100 e anniversaire de la naissance. Ça a été pour moi un véritable cadeaux, car j’ai pu voir des photos inédites avec Cortazar et surtout découvrir un Cahier de notes pour “La Marelle ”, placé derrière une vitrine au milieu de l’exposition. Un cahier que l’on pouvait feuilleter en variante numérique. En ce qui concerne la participation de la Roumanie, j’estime très important le fait que les livres roumains étaient présents pas que sur le stand roumain. A mon avis, la littérature roumaine est de plus en plus connue. Par exemple, les livres de Gabriela Adameşteanu je les ai vus sur les étagères de la maison d’édition Gallimard, le roman de Răzvan Rădulescu, “La vie et les agissements d’Ilie Cazane”, se vendait chez Zulma, tandis que sur le stand des éditions Actes Sud j’ai remarqué le roman d’Alexandru Vona, “Les fenêtres murées”. »



    Un débat qui a réuni un public nombreux a été celui sur les “Perspectives de l’intégration européenne de la République de Moldavie. Y ont participé Oleg Serebrian, l’ambassadeur de Chisinau à Paris, Gheorghe Erizanu, écrivain et directeur des éditions Cartier de Chişinău, l’historien Matei Cazacu et l’écrivain Emilian Galaicu Păun. Oleg Serebrian a parlé des actions visant à l’intégration de son pays dans l’UE. “A commencer par 2009, on est passé à une vitesse supérieure et réalisé pas mal de choses, dont la signature de l’accord de libre échange, un pas important pour l’économie moldave. Dans quelques années on va en ressentir les effets bénéfiques”, a précisé Oleg Serebrian.



    Voici les propos de l’écrivaine et journaliste d’Adela Greceanu, sur ce débat. « Après le débat, j’ai réalisé une interview avec Emilian Galaicu-Păun au sujet de l’intégration européenne de la République de Moldova. Il a souligné l’importance de la présence des écrivains de langue roumaine de son pays sur le stand de la Roumanie au Salon international du livre de Paris. Aux yeux des Moldaves, cela équivaut en quelque sorte à la reconnaissance de leur appartenance aussi bien à la littérature roumaine qu’à celle de l’espace européen. »



    Florica Ciodaru Courriol a présenté, à l’occasion du Salon du livre de Paris, la version française qu’elle a donnée au roman de Marta Petreu, « Notre maison dans la plaine de lArmageddon » ( paru chez Polirom, en 2011). La maison d’édition « LÂge dHomme », qui a publié le roman traduit par Florica Ciodaru Courriol, n’est pas à sa première rencontre avec la littérature roumaine, car elle a fait paraître aussi des oeuvres de Mateiu Caragiale, Lucian Blaga, Vintila Horia et Ion Caraion. Florica Ciodaru Courriol nous a parlé du roman de Marta Petreu. « J’aime beaucoup ce roman parsemé de notes autobiographiques, où l’on retrouve des épisodes affreux tels l’autopsie du père. En bref, c’est l’histoire d’une famille de paysans de Transylvanie. Parallèlement à cette histoire qui s’étale sur un siècle, nous assistons à la formation de la jeune narratrice, qui a bien des ressemblances avec l’écrivaine Marta Petreu. Je pense que les Occidentaux doivent trouver intéressant d’apprendre comment a évolué une région de la Roumanie avant la Seconde Guerre Mondiale. On y décrit le passage des Russes par Cluj, la désertion du père de l’armée, la collectivisation, l’éducation marxiste, les problèmes religieux en Transylvanie. Marta Petreu poursuit le fil de l’histoire jusqu’à nos jours, pour déplorer la dégringolade de l’économie et la destruction de l’environnement. Le roman étant structuré sur plusieurs paliers, on peut également avoir plusieurs niveaux de lecture. Dans l’avant-propos que j’ai écrit pour la version française, je l’ai nommé roman métaphysique. »



    Florica Ciodaru Courriol nous a également fait partager ses impressions sur l’édition 2014 du Salon du livre de Paris. « Les événements organisés au stand roumain ont vraiment été à la hauteur des attentes, vu que l’année dernière, lorsque la Roumanie, invité d’honneur du Salon, avait bénéficié d’un accueil fastueux. Une attention particulière a été prêtée à la poésie. Je pense que c’est une bonne chose, car la poésie est souvent mise à l’écart, tant en Roumanie qu’en France. Quant à l’accueil de la littérature roumaine en France, nous en attendons toujours les échos. »



    Le Salon international du livre de Paris s’adresse aussi bien aux professionnels du domaine éditorial, qu’au grand public, bénéficiant d’une forte visibilité dans la presse française. Après avoir été l’invitée d’honneur de l’édition 2013, la littérature roumaine est entrée sur le marché français avec plus de 20 nouveaux titres, signés par des auteurs tels Gabriela Adameşteanu, Radu Aldulescu, Ana Blandiana, Lucian Boia, Norman Manea, Lucian Dan Teodorovici, Adina Rosetti, Răzvan Radulescu, Varujan Vosganian. ( trad. Mariana Tudose)

  • 21.03.2014

    21.03.2014

    Coopération — Les relations bilatérales entre la Roumanie et l’Allemagne sont non seulement bonnes, mais exceptionnellement bonnes, a déclaré à Berlin le ministre allemand des Affaires étrangères Frank — Walter Steinmeier, durant des pourparlers avec le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. L’Allemagne est le partenaire commercial numéro un et un investisseur significatif en Roumanie, a également affirmé Steinmeier. Le responsable allemand a mentionné aussi les relations « exemplaires » entre le gouvernement roumain et la minorité allemande de Roumanie, qui compte environ 40 mille personnes. Les deux ministres ont également évoqué les plus récentes évolutions à la frontière est de l’UE, avec une attention particulière sur l’Ukraine et sur les relations entre l’Union et la Russie. Une vision conjointe du parcours européen accéléré de la République de Moldova a également figuré parmi les sujets évoqués durant la réunion.



    Moldova — Le premier ministre roumain, Victor Ponta a salué ce vendredi l’annonce du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, relatif à la signature des accords d’association avec la République de Moldova et la Géorgie en juin prochain. La signature plus rapide des accords a été décidée sur la toile de fond de la crise ukrainienne. M Ponta a affirmé que les efforts de la Roumanie d’appuyer le parcours européen de la République de Moldova portaient leurs fruits. Jeudi, lors de la réunion du Conseil européen de printemps de Bruxelles, le président Traian Basescu a demandé que la République de Moldova voisine reçoive une perspective claire d’adhésion à l’UE, la meilleure garantie de sécurité d’ailleurs pour Chisinau. La crise déclenchée par le rattachement de la Crimée à la Russie a réactivé deux foyers d’instabilité : les régions pro-russes de Gagaouzie, dans le sud-ouest, et la Transnistrie dans l’est. La Transnistrie a demandé à la Russie d’inclure dans sa législation la possibilité d’un rattachement à la Fédération russe. Rappelons-le, la Transnistrie s’est séparée de la République de Moldova en 1992, suite à un conflit armé qui a fait 700 morts et achevé par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Economie — La délégation roumaine dirigée par le vice-premier ministre roumain Liviu Dragnea, également ministre du Développement régional et de l’Administration publique, doit rencontrer aujourd’hui à Shenzhen, en Chine, des représentants d’entreprises du domaine des communications et de l’énergie. Jeudi, M Dragnea s’était rendu à Hong Kong, où il a demandé de l’appui pour attirer des fonds d’investissements dans la région, censés financer des projets d’environ 20 milliards d’euros, pour lesquels la Roumanie et la Chine ont signé des accords l’automne dernier. Liviu Dragnea a également parlé de la promotion des vins roumains, puisque Hong Kong est le plus important marché de vins du monde. Durant sa visite en Chine, le responsable roumain doit également rencontrer son homologue chinois Zhang Gaoli.



    Francophonie — La capitale roumaine accueille la conférence régionale pour l’Europe de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, un événement déroulé en marge du mois de la francophonie. Les délégués de plusieurs pays francophones européens — France, Suisse, Belgique, Pologne et de la Hongrie évoquent les priorités francophones de la Roumanie, la réinvention de la francophonie à l’aide des jeunes, le français en tant que langue créatrice de style et de repères pour les jeunes. Jeudi, dans son message à l’occasion de la Journée de la Francophonie, l’ambassadeur français Phillipe Gustin a remarqué la capacité des Roumains à créer des occasions de parler en français et à pas céder à l’avancée de l’anglais.



    Financement — Selon le conseiller du gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Adrian Vasilescu, la Roumanie a un solde positif de son adhésion à l’UE, ayant reçu des fonds se chiffrant à 21,3 milliards d’euros et payé 10,6 milliards d’euros au budget communautaire. Lors d’une conférence sur l’accès aux fonds européens, Adrian Vasilescu a voulu infirmer la accusations véhiculées selon lesquelles la Roumanie aurait payé au budget commun européen plus d’argent qu’elle n’a reçu. Le conseiller du gouverneur de la Banque nationale de Roumanie a également précisé que 2007 a été la pire année en termes d’absorption des fonds européens, alors que 2013 en a été la meilleure.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, tête de série numéro 6, et 5e au classement WTA, doit rencontrer aujourd’hui l’australienne Casey Dellacqua dans la deuxième phase du tournoi de Miami. La semaine dernière Simona Halep avait vaincu Dellacqua dans les quarts de finale d’Indian Wells. Si elle remporte de tournoi de Miami, Simona peut grimper jusqu’à la 4e place mondiale, soit la meilleure position d’une joueuse roumaine de tennis.



    Livre — Coup d’envoi aujourd’hui du salon du livre de Paris, consacré cette année à l’Argentine. Invitée d’honneur à l’adition 2013 du salon, la Roumanie y participe cette année aussi. George Arion, Dinu Flămând, Nicolae Manolescu, George Banu et Matei Vişniec comptent parmi les écrivains roumains présents à cette édition du salon.

  • Plus Roumains que les Roumains?

    Plus Roumains que les Roumains?

    Un grand nombre d’étrangers vivent actuellement en Roumanie — des hommes d’affaires, pour la plupart, mais aussi des professeurs, des jeunes qui viennent y faire leurs études ou des représentants de différentes ONGs. Des fois, à la fin de leur mandat à la tête d’une multinationale ou leurs études terminées, ils décident de s’établir en Roumanie. Certains d’entre eux figurent dans le livre «Plus Roumains que les Roumains? Pourquoi les étrangers tombent amoureux de la Roumanie », publié cette année sous la coordination de Sandra Pralong — politologue et activiste civique très connue. Dans son livre, elle invite 45 étrangers – plus ou moins connus du public roumain — à raconter comment ils sont arrivés en Roumanie et pourquoi ils s’y sont établis.



    Le fondateur du SMUR roumain, Raed Arafat, Peter Hurley, un Irlandais amoureux du Maramureş et Leslie Hawke, arrivée comme bénévole de l’organisation américaine Peace Corps in Romania figurent, entre autres, parmi les héros de ce livre pas comme les autres.



    Comment l’idée d’un tel recueil de témoignages est-elle née ? Sandra Pralong affirme avoir souhaité continuer en quelque sorte son livre « Pourquoi je suis revenue en Roumanie » publié en 2010. 40 personnalités — ayant choisi l’exil pendant les années du communisme ou fait une carrière à l’étranger — y racontent pourquoi ils ont choisi de rentrer dans leur pays d’origine.



    De l’avis de l’auteure, de telles initiatives nous aideraient à voir ce que la Roumanie et les Roumains ont de meilleur : « Ce sont des gens qui ont choisi la Roumanie. Et puisqu’ils l’ont choisie, ça veut dire qu’ils l’aiment — pour le meilleur et pour le pire. L’idée m’a plu de mettre ainsi un miroir devant nous, pour nous y regarder et nous y voir plus beaux et plus véridiques que nous ne nous voyons tous les jours dans l’espace public. »



    La plupart de ceux qui racontent leur expérience dans ce livre proviennent d’Europe – Royaume Uni, Italie, France, Suisse, Pays-Bas, Allemagne, Belgique, Grèce ou Russie — mais aussi d’Amérique du Nord, d’Asie, d’Afrique ou d’Australie. Le choix des invités a été purement subjectif – explique Sandra Pralong: « J’ai commencé par ceux que je connaissais et je les ai priés de me recommander, chacun, 2 ou 3 autres personnes. A un moment donné, j’ai voulu voir s’il y avait un équilibre entre les nationalités. Eh bien, il est arrivé, tout naturellement, qu’ils soient assez différents les uns des autres pour constituer un échantillon représentatif : 18 nationalités de 5 continents, hommes et femmes. »



    Qu’est-ce qu’ils apprécient, chez les Roumains ? Leur générosité, leur hospitalité, le monde des villages ou les traditions… Evidemment, les critiques ne manquent pas, mais elles sont constructives. Ils parlent, par exemple, entre autres, de la crainte des Roumains d’assumer la responsabilité professionnelle à tous les niveaux.



    Un des 45 amoureux de la Roumanie est Roberto Musneci, vice-président de la Chambre de commerce italienne pour la Roumanie et vice-président fondateur de l’Institut Aspen de Bucarest. En 2002, il était transféré de Londres à Bucarest, à la tête d’une multinationale importante. Au bout de plusieurs années passées ici, on lui a proposé un poste dans un autre pays ; il l’a refusé, préférant rester à Bucarest et créer sa propre entreprise. Pourquoi est-il resté ? Roberto Musneci avoue ne pas avoir encore trouvé la réponse exacte. « Je pense que les éléments qui y ont contribué sont d’ordre plutôt instinctuel que rationnel. Un élément essentiel a été le fait qu’à l’époque — soit dans les années 2006, 2007, 2008 — en Roumanie les choses bougeaient: la vie sociale, le monde des affaires… Le sentiment que ça bouge a été pour moi comme un aimant — et je n’étais pas le seul à ressentir sa forte attraction. Ensuite il y a eu, bien sûr, des opportunités professionnelles très intéressantes. En tant qu’Italien, une certaine affinité avec la manière de penser des Roumains a également joué un rôle important. »



    Entre les expériences des personnages bien réels du livre « Plus Roumains que les Roumains? Pourquoi les étrangers tombent amoureux de la Roumanie » et son auteure, Sandra Pralong il existe de nombreuses similitudes. La vie de la coordinatrice de ce volume est une histoire à succès — l’exemple d’une Roumaine qui a réussi à faire une belle carrière à l’étranger et qui a décidé de revenir en Roumanie pour aider à reconstruire la société roumaine après le demi-siècle de communisme. Son nom est lié à toute une série d’initiatives civiques et éducatives très connues dans ce pays : « D’une part, je suis Roumaine à 110%, de l’autre, ayant vécu si longtemps à l’étranger, j’ai eu l’occasion d’acquérir d’autres réactions. Je me suis reconnue le mieux dans le « cri » de certains des protagonistes de ce livre quant au besoin de respecter le pays. Je pense que c’est la chose la plus douloureuse pour moi. Quand j’entends quelqu’un dénigrer la Roumanie, c’est comme si c’était moi-même que l’on dénigrait. »



    Et puisque beaucoup d’étrangers, dont l’architecte français Paul Gottereau ou le sculpteur allemand Martin Stöhr ont eu une précieuse contribution à la modernisation de la Roumanie sous le règne de Carol Ier, dans le livre dont nous avons parlé on découvre aussi de brefs portraits d’Européens ayant aidé le souverain à transformer le pays. Ces portraits sont esquissés par Sandra Gătejeanu-Gheorghe, chef du Protocole à la Maison royale roumaine. (Trad. : Dominique)

  • Quid de la littérature francophone contemporaine?

    Quid de la littérature francophone contemporaine?

    Deux événements se rejoignent cette semaine par dessus l’Atlantique : le Salon du livre de Montréal, arrivé à sa 36e édition, et la Foire internationale Gaudeamus Livre du savoir, dont la 20e édition est ouverte à Bucarest. Avec nos invités d’aujourd’hui, nous essaierons de voir combien le mot imprimé sur papier parle encore aux gens d’aujourd’hui ; nous chercherons aussi à placer sur la carte du monde littéraire la littérature francophone. Cette émission est réalisée par la Rédaction française de Radio Roumanie Internationale, avec l’appui de la Délégation Wallonie-Bruxelles, du Groupe des ambassades, délégations et institutions francophones de Roumanie (GADIF) — qui, pour sa première participation à la Foire du livre Gaudeamus, a reçu le statut de partenaire privilégié – et du Salon du livre de Montréal.


    Nos invités : à Montréal, Geneviève Damas, comédienne, metteur en scène et écrivaine belge, invitée au Salon du livre de la ville québécoise ; à Paris, Matei Visniec, français d’origine roumaine, journaliste, poète et le dramaturge roumain le plus joué actuellement dans le monde ; dans le studio 22 de la radio publique roumaine, Sidonie Mézaize, patronne de la librairie francophone Kyralina de Bucarest, et Matei Martin, journaliste de Radio Roumanie Culture.



  • 17.10.2013 (mise à jour)

    17.10.2013 (mise à jour)

    Radio – Le reportage « Sighet — une île à la frontière », réalisé par la section française de RRI, a compté parmi les finalistes de la 25e édition des prix de l’Union Radiophonique et télévisuelle internationale. Réalisé par Ileana Taroi, Andrei Popov et Mihnea Chelariu, le reportage parle de la ville de Sighet, à la frontière nord de la Roumanie, une ville multiculturelle et multiconfessionnelle, connue aussi pour l’une des plus importantes prisons communistes. Les prix de l’URTI ont été décernés mercredi soir à Paris. Le grand prix a été accordé à un programme du Cameroun. 135 programmes ont été en lice pour le grand prix de l’URTI.



    Gaz de schiste – La compagnie américaine Chevron, un des plus gros acteurs sur le marché mondial de l’énergie, a annoncé jeudi la suspension de ses activités dexploration pour les gaz de schiste dans une commune du nord-est de la Roumanie. Les forces de l’ordre présentes sur place ainsi que les équipements de Chevron ont été retirés après plusieurs jours de protestations des habitants et des ONGs environnementales contre l’utilisation de la fracturation hydraulique pour récupérer en surface les gaz captifs dans les roches. Des manifestations de solidarité avec les habitants de cette commune ont eu lieu à Bucarest et dans plusieurs autres villes de Roumanie.



    Santé – Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, s’est entretenu ce jeudi à Bucarest avec son homologue turc, Mehmet Müezzinoglu, au sujet de la gestion et de la réforme du système des soins de santé de leurs pays. Le ministre turc a souligné, entre autres, le besoin de stabilité de ce système, tandis que son collègue roumain a mis un accent sur l’utilité de l’expérience de la Turquie pour la mise en œuvre des projets de Bucarest de majorer les revenus des médecins et d’opérer des modifications dans le statut des hôpitaux publics. L’échange d’expérience sera aussi élargi à la médecine d’urgence.



    Coopération – Les gouvernements de Bucarest et de Belgrade se réuniront en séance commune au début de l’année prochaine, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta, à l’issue de sa rencontre avec son homologue serbe Ivica Dacic. L’entretien des deux chefs de gouvernement a eu lieu jeudi à Bucarest.



    Réunion – Les ministres de l’Intérieur de huit pays d’Europe centrale membres de l’UE participent à Bucarest à la Conférence ministérielle du Forum de Salzbourg, qui réunit également les représentants des pays balkaniques qui aspirent adhérer à l’UE. La Roumanie, par le biais de son ministère de l’Intérieur, assure la présidence semestrielle du forum et souligne l’importance de la synchronisation des politiques dirigées contre la criminalité informatique et la création d’un système efficace de management de la migration.



    Défense – Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, a commencé jeudi une visite de deux jours aux Etats-Unis, pendant laquelle il doit rencontrer son homologue américain Charles Timothy Hagel. A l’agenda du responsable roumain figurent aussi des réunions avec le président de la commission de défense de la Chambre des représentants, Buck McKeon, avec le président du Département des affaires stratégiques, Mike Rogers, et avec l’assistant adjoint aux politiques de défense du secrétaire américain d’Etat, Frank Rose. Mircea Dusa participera aussi à un débat organisé par le Conseil atlantique au sujet de la situation des programmes roumano – américains.



    Livre – La Roumanie est l’invité d’honneur de la 16e édition du Salon du livre bibliophile et du livre d’artiste qui se déroule à Marseille les 19 et 20 octobre. Une cinquantaine d’artistes roumains, ainsi que des étudiants des universités d’art de Bucarest, Timisoara et Iasi participent à ce salon, qui s’inscrit dans le programme “Marseille — Provence, capitale européenne de la culture”.



    Cinéma – Les films « La position de l’enfant », de Călin Peter Netzer, « Des escargots et des hommes », de Tudor Giurgiu, et « Love Building » de Iulia Rugină seront projetés à la 5e édition du Festival du film roumain de Toulouse. L’événement, qui aura lieu du 17 au 20 octobre, apporte au cinéma ABC de Toulouse une sélection de films très bien reçus par le public international et la critique de spécialité cette dernière année.



    Football – La sélection nationale de foot de Roumanie a grimpé deux positions dans le classement de la FIFA, se classant 29e, soit la meilleure place occupée depuis mai 2010. L’Espagne, l’Allemagne et l’Argentine sont les trois pays en tête du classement de la FIFA.La Roumanie doit jouer le barrage les 15 et 19 novembre afin d’accéder à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Le Portugal, la Grèce, la Croatie et l’Ukraine sont les 4 possibles adversaires de la Roumanie.


  • 17.10.2013

    17.10.2013

    Radio – Le reportage « Sighet — une île à la frontière », réalisé par la section française de RRI, a compté parmi les finalistes de la 25e édition des prix de l’Union Radiophonique et télévisuelle internationale. Réalisé par Ileana Taroi, Andrei Popov et Mihnea Chelariu, le reportage parle de la ville de Sighet, à la frontière nord de la Roumanie, une ville multiculturelle et multiconfessionnelle, connue aussi pour l’une des plus importantes prisons communistes. Les prix de l’URTI ont été décernés mercredi soir à Paris. Le grand prix a été accordé à un programme du Cameroun. 135 programmes ont été en lice pour le grand prix de l’URTI.



    Gaz – Une centaine de personnes d’une commune située dans l’est de la Roumanie ont protesté aujourd’hui pour la quatrième journée consécutive contre l’exploitation du gaz de schiste. Mercredi, les habitants de la région ont fait une chaîne humaine et bloqué une partie de la route nationale afin d’empêcher l’installation dans la région d’équipements appartenant à la compagnie américaine Chevron. La société détient tous les avis nécessaires, délivrés par les autorités roumaines. Des protestations de solidarité avec les habitants de la région ont eu lieu aussi dans d’autres villes roumaines. Les plus amples se sont déroulés à Bucarest, où plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans la rue. Ces protestations interviennent en même temps que celles contre le projet d’exploitation aurifère aux cyanures à Rosia Montana, déclenchées il y à 7 semaines à Bucarest et dans d’autres villes roumaines.



    Coopération – Le premier ministre roumain Victor Ponta reçoit aujourd’hui à Bucarest son homologue serbe Ivica Dacic. Mercredi, la Commission européenne a estimé que la Serbie avait fait des progrès considérables dans l’amélioration des relations avec le Kosovo et lancé des réformes censées permettre le début des négociations d’adhésion à l’UE en décembre prochain. Bucarest, qui a toujours soutenu les aspirations d’intégration européenne de Belgrade, figure parmi les cinq membres de l’UE à ne pas reconnaître l’indépendance de l’ancienne province serbe, proclamée en 2008.



    Réunion – Les ministres de l’Intérieur de huit pays d’Europe centrale membres de l’UE participent à Bucarest à la Conférence ministérielle du Forum de Salzbourg, qui réunit également les représentants des pays balkaniques qui aspirent adhérer à l’UE. La Roumanie, par le biais de son ministère de l’Intérieur, assure la présidence semestrielle du forum et souligne l’importance de la synchronisation des politiques dirigées contre la criminalité informatique et la création d’un système efficace de management de la migration.



    Défense – Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, commence aujourd’hui une visite de deux jours aux Etats-Unis, pendant laquelle il doit rencontrer son homologue américain Charles Timothy Hagel. A l’agenda du responsable roumain figurent aussi des réunions avec le président de la commission de défense de la Chambre des représentants, Buck McKeon, avec le président du Département des affaires stratégiques, Mike Rogers, et avec l’assistant adjoint aux politiques de défense du secrétaire américain d’Etat, Frank Rose. Mircea Dusa participera aussi à un débat organisé par le Conseil atlantique au sujet de la situation des programmes roumano – américains.



    Livre – La Roumanie est l’invité d’honneur de la 16e édition du Salon du livre bibliophile et du livre d’artiste qui se déroule à Marseille les 19 et 20 octobre. Une cinquantaine d’artistes roumains, ainsi que des étudiants des universités d’art de Bucarest, Timisoara et Iasi participent à ce salon, qui s’inscrit dans le programme “Marseille — Provence, capitale européenne de la culture”.



    Cinéma – Les films « La position de l’enfant », de Călin Peter Netzer, « Des escargots et des hommes », de Tudor Giurgiu, et « Love Building » de Iulia Rugină seront projetés à la 5e édition du Festival du film roumain de Toulouse. L’événement, qui aura lieu du 17 au 20 octobre, apporte au cinéma ABC de Toulouse une sélection de films très bien reçus par le public international et la critique de spécialité cette dernière année.



    Football – La sélection nationale de foot de Roumanie a grimpé deux positions dans le classement de la FIFA, se classant 29e, soit la meilleure place occupée depuis mai 2010. L’Espagne, l’Allemagne et l’Argentine sont les trois pays en tête du classement de la FIFA.La Roumanie doit jouer le barrage les 15 et 19 novembre afin d’accéder à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Le Portugal, la Grèce, la Croatie et l’Ukraine sont les 4 possibles adversaires de la Roumanie.

  • 16.10.2013 (mise à jour)

    16.10.2013 (mise à jour)

    Economie – Le libéral Andrei Gerea a prêté serment mercredi comme ministre de l’Economie après que le président de la Roumanie, Traian Băsescu, eut signé le décret d’investiture. Le chef de l’Etat a souligné que le nouveau ministre aura deux lourdes tâches : la privatisation du combinat chimique Oltchim, déjà échouée une fois, et celle de la compagnie CupruMin, d’exploitation du minerai de’ cuivre. Leader du groupe parlementaire libéral à la Chambre des députés, Gerea remplace au ministère de l’Economie son collègue de parti, Varujan Vosganian. Ce dernier a démissionné la semaine dernière, sur la toile de fond de son implication dans un dossier où il est accusé de complot et de sape de l’économie nationale.



    Code de la route – Le gouvernement roumain a approuvé, mercredi, le nouveau Code de la route sous la forme d’un projet de loi qu’il a transmis au Parlement en vue de débats; l’acte normatif entrera en vigueur après que les parlementaires se soient prononcés à son égard. Le projet du nouveau Code de la route a été modifié à plusieurs reprises et a donné lieu à des discussions y compris au sein de l’Union sociale-libérale, au pouvoir. Mécontents, les chauffeurs, les routiers compris, ont contesté les nouvelles normes prévues, qu’ils considèrent comme trop dures. La décision d’adopter un Code de la route a été prise afin de rabaisser le nombre de victimes d’accidents de la route. En 2012, en Roumanie, une personne est décédée des suites d’un accident de la route toutes les 4 heures.



    Inflation – La Roumanie a enregistré en septembre un taux annuel de l’inflation de 1,1%, le même que celui de la zone euro, se situant en dessous de la moyenne de l’UE (1,3%), selon les données publiées mercredi par l’Office européen de statistique. En échange, la Roumanie se classe première dans l’UE lorsqu’il s’agit de la hausse moyenne des prix les 12 dernières années, avec une avance de 4,1%. La Banque centrale de Roumanie a fixé à 3,1% la prévision d’inflation pour la fin de cette année.



    Schengen – La Roumanie a rempli tous les critères nécessaires pour être dans l’espace Schengen — a déclaré, mercredi, à Bucarest, le président du Parlement grec, Evangelos-Vasileios Meimarakis. A l’issue de sa rencontre avec le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea, l’officiel grec a précisé que son pays défendra cette position l’année prochaine aussi, lorsqu’il détiendra la présidence tournante de l’UE. Evangelos-Vasileios Meimarakis a également été reçu par le vice premier ministre Liviu Dragnea, qui a souligné l’intérêt de Bucarest de développer le dialogue bilatéral au plus haut niveau, ainsi que la coopération dans tous les domaines.



    Cinéma – Les films « La position de l’enfant », de Călin Peter Netzer, « Des escargots et des hommes », de Tudor Giurgiu, et « Love Building » de Iulia Rugină seront projetés à la 5e édition du Festival du film roumain de Toulouse. L’événement, qui aura lieu du 17 au 20 octobre, apporte au cinéma ABC de Toulouse une sélection de films très bien reçus par le public international et la critique de spécialité cette dernière année.



    Livre – La Roumanie est le pays invité d’honneur à la XVIe édition du Salon du livre bibliophile et livre d’artiste contemporain qui a lieu à Marseille, les 19 et 20 octobre. 50 artistes roumains, mais aussi des étudiants de plusieurs universités roumaines, y participent, aux côtés d’artistes de 5 autres pays.



  • 26.09.2013 (mise à jour)

    26.09.2013 (mise à jour)

    Acquis – La Roumanie a reçu jeudi plusieurs sollicitations de la part de la Commission européenne dans différents domaines où Bruxelles a remarqué une violation partielle de l’acquis communautaire. Les autorités roumaines disposent de deux mois pour remédier à la situation, sinon la Commission européenne peut assigner Bucarest devant la Cour Européenne de Justice. Ainsi, Bruxelles a-t-il sollicité aux autorités roumaine de mettre en place de nouvelles directives relatives aux émissions industrielles. Une deuxième sollicitation porte sur le calcul final des tarifs de production et deux autres concernent le système des taxes. La Commission a appelé la Roumanie à modifier les règles de taxation dans le cas des salariés non-résidants qui ne peuvent pas bénéficier de frais déductibles et à élaborer une procédure plus rapide de remboursement de la TVA aux compagnies et aux entrepreneurs. Au chapitre justice, la Roumanie se verra contrainte de mettre en place la directive concernant l’égalité des chances hommes/femmes.



    Schengen – Les conditions dentrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans lespace Schengen de libre-circulation des personnes en Europe ne sont “pas réunies”, a déclaré jeudi la porte-parole du gouvernement français, en pleine polémique sur les Roms. “La France nest pas la seule à dire non aujourdhui”, a précisé Najat Vallaud-Belkacem. Cette déclaration survient à celle faite par le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls qui déclarait il y a quelques jours que “les nombreux délits attribués aux Roms et que les autorités françaises n’arrivent pas à tenir sous contrôle déboucheront sur le refus de la communauté Schengen d’ouvrir sa porte à la Roumanie”. En réplique, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a estimé jeudi, à Bucarest, “quil ny avait pas de lien” entre la question des Roms en France et lentrée du pays dans Schengen.



    Pourparlers – Le Partenariat stratégique, l’inclusion de la Roumanie dans le programme Visa Waiver et la nomination des ambassadeurs roumain et américain ont dominé les discussions que le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a eues avec le secrétaire américain d’Etat, John Kerry, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU de New York. Et Corlatean d’ajouter que Washington a donné officiellement son accord sur la nomination de Iulian Buga au poste d’ambassadeur de la Roumanie à Washington. Par ailleurs, le ministre roumain des Affaires Etrangères a tenu évoquer “l’intérêt accru” des multinationales américaines envers la Roumanie. Une délégation des hommes d’affaires américains visitera Bucarest en novembre.



    Justice – L’ancien parlementaire, Dan Voiculescu, président fondateur du Parti Conservateur a été condamné jeudi à 5 ans de prison ferme pour blanchiment d’argent dans le dossier de la privatisation frauduleuse de l’Institut de Recherches Alimentaires. Sur les 8 autres personnes condamnées dans ce même dossier on retrouve Gheorghe Mencinocopschi, ancien directeur de l’Institut et Sorin Pantis, ancien ministre des Télécommunications, les deux condamnés à six ans de prison. Le préjudice s’élève à 60 millions d’euros et la sentence n’est pas définitive.



    Livre – Présente au Salon du Livre de Göteborg, en Suède, la romancière roumaine, Ioana Parvulescu, s’est vu remettre jeudi le Prix Européen pour la Littérature pour son roman La vie commence vendredi”. La distinction qui recompense les jeunes talents européens lui a été remise par la commissaire européenne à l’Education, à la Culture et au Multilinguisme, Androulla Vassiliou. 11 écrivains présents à l’événement se sont vu récompenser de cette distinction. Pour la deuxième fois cette année, la Romanie participe en tant qu’invitée d’honneur à un prestigieux Salon international du livre, après celui de Paris, organisé au printemps dernier. L’écrivain Mircea Cărtărescu, un des auteurs roumains les plus connus et traduits à l‘étranger, a inauguré jeudi la Foire du livre de Göteborg. A son avis, la présence à ce salon international du livre, qui compte parmi les plus renommés d’Europe, est un honneur pour les écrivains roumains.

  • Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un étudiant

    Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un étudiant


    La rentrée à l’université dépend beaucoup du profil de la faculté suivie. D’abord, il faut voir si les études sont payantes ou pas. Admettons qu’elles sont payantes. Vu l’autonomie universitaire, les tarifs ne sont pas identiques pour les mêmes études dans deux centres universitaires différents.






    Ainsi, étudier la Chirurgie dentaire est moins cher à l’Université de médecine et de pharmacie de Timişoara (près de 1000 euros) qu’à celle de Bucarest (1500 euros). La médecine est en fait une faculté qui est loin d’être bon marché, c’est peut-être même la plus chère en Roumanie. Compter d’abord le prix de l’équipement : blouse blanche obligatoire pour pouvoir participer aux cours — environ 10 euros.






    Les livres sont, bien entendu, payants. Un atlas d’anatomie coûte près d’une centaine d’euros. A cela s’ajoute le prix de différents autres livres ; certains professeurs qui en ont écrit les ont postés sur Internet, mais ce ne sont pas les plus nombreux… Les cahiers et instruments pour écrire ne coûtent pas beaucoup, mais comme partout, cela dépend de la marque choisie. Au moins 150 euros la rentrée, sans compter les vêtements et chaussures. Il y a ensuite le Bal des bleus… (Ligia Mihaiescu)

  • Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un enfant roumain à l’école primaire

    Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un enfant roumain à l’école primaire


    La liste en est bien longue et le montant des dépenses, pas du tout négligeable, bien que l’école soit gratuite en Roumanie. Toutefois, on n’y croit plus dès qu’on voit nos économies s’enfoncer dans le rouge quelques jours avant la rentrée. La rentrée scolaire peut vous faire débourser au moins une centaine d’euros, dans les conditions où le SMIC se monte à seulement 160 euros. Pourtant, une centaine d’euros ne couvre parfois qu’une petite partie de la liste des fournitures scolaires exigées par les écoles.



    Le prix d’un cartable varie entre quelques euros pour un banal sac à dos qui s’avère souvent trop petit et plus de 80 euros pour un cartable dune grande enseigne. Bien que gratuits, les manuels scolaires sont en nombre insuffisant par rapport au nombre d’écoliers roumains. Du coup, les parents doivent débourser une dizaine d’euros pour acheter les livres qui manquent. A tout cela s’ajoute toute une liste, parfois impressionnante de cahiers, stylos, trousses, pochettes de crayons de couleur ou bien de feutres, tubes de gouaches, protège-cahiers et feuilles mobiles. Au total – quelques dizaines d’euros.



    Et ce n’est pas fini, puisque notre bout de chou a besoin aussi d’un équipement sportif, donc on se voit contraints de lui acheter aussi des vêtements et des chaussures de sport. En plus, la plupart des écoles roumaines, notamment celles des grandes villes, ont adopté leur propre uniforme payé, bien évidemment, par les parents. Une chemise blanche, une petite jupe plissée et une veste et nous voilà forcés de débourser une trentaine d’euros supplémentaire.



    Et les dépenses ne prennent pas fin. La tradition roumaine veut que chaque parent contribue avec une petite somme d’argent à un fonds commun de la classe d’où l’on assure les différentes dépenses intervenues durant l’année scolaire. Parfois, les dépenses sont des plus hallucinantes comme par exemple l’achat d’un vidéo projecteur ou bien l’installation des fenêtres double vitrage ou de la clime ou encore des travaux de rénovation de la classe. Bien sûr que les parents ne sont pas obligés de contribuer, mais les discussions sont menées de sorte que la famille qui refuse de participer se sente exclue. On finira donc toujours par payer les sommes requises pour éviter que l’enfant ne subisse des répercussions.



    Et si vous pensez que les dépenses sont terminées, rien de plus faux ! Chaque semaine, le parent roumain doit débourser des petites sommes d’argent pour payer soit une revue présentée aux enfants en classe, soit un billet pour un spectacle organisé par l’école, soit une visite d’exposition, soit un concours sportif, soit un spectacle de cirque, soit des concours de maths ou de langue roumaine. En plus, en Roumanie, les services de garde après l’école se montent à quelque 200 euros par mois.