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  • Le budget de la Roumanie pour 2015

    C’est une bonne nouvelle pour tous les Roumains! En s’exprimant ainsi, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta semble être soulagé après avoir été la cible de nombreuses opinions critiques au sujet du budget 2015 de la Roumanie. Il s’est vu reprocher, y compris par Klaus Iohannis, son adversaire sorti victorieux de l’élection présidentielle de novembre, le trop long retard pris par son gouvernement dans l’élaboration d’un projet de loi du budget. Nombreux étaient, aussi, ceux qui souhaiter voir la manière dont le Cabinet allait gérer les « cadeaux électoraux » tellement critiqués offerts pendant la période du scrutin présidentiel, dont une série de majorations des allocations pour les personnes défavorisées.



    Mis en page seulement à la mi-novembre, le budget a été adopté par le plénum du Parlement le 21 décembre. Le lendemain, les anciens collègues de parti du président Klaus Iohannis saisissaient la Cour constitutionnelle. Parmi les arguments invoqués, dans leur démarche, par les libéraux, auxquels se sont joints les démocrates libéraux, tous dans l’opposition : l’absence d’une stratégie fiscale et le retard pris par le gouvernement, car le projet de loi du budget aurait dû être soumis au Législatif jusqu’au 15 novembre au plus tard.



    Les points contestés de cette loi ne peuvent pas être considérées comme frappées d’inconstitutionnalité — a expliqué le président de la Cour constitutionnelle, Augustin Zegrean. Sur sa page Facebook, le premier ministre Victor Ponta écrivait : Si quelqu’un a vraiment compris pourquoi le PNL a saisi la Cour constitutionnelle au sujet du budget, qu’on me l’explique à moi aussi!”. Et lui d’ajouter : Les gens s’attendent à ce que nous changions TOUS (pas seulement certains d’entre nous) en mieux, à ce que nous abandonnions le scandale et les confrontations inutiles” ; Victor Ponta faisait ainsi référence à ses divergences quasi permanentes avec l’ancien président Traian Băsescu, mais aussi au résultat de l’élection présidentielle, vu comme un signal que les Roumains souhaitent une autre action politique, menée par un pouvoir et une opposition partenaires d’un dialogue constructif.



    En prenant acte de la décision de la Cour constitutionnelle, le président Klaus Iohannis a promulgué les deux lois, du budget national et du budget de la Sécurité nationale pour 2015, qui entreront ainsi en vigueur le 1er janvier. Le PSD, principale composante de la coalition au pouvoir, affirme que le budget pour l’année prochaine a pour objectifs de stimuler la croissance et la création d’emplois et de maintenir les équilibres sociaux. Les sociaux-démocrates parlent de la baisse des taxes, de la hausse des salaires dans l’éducation nationale et la santé ou encore de projets cofinancés par des fonds européens.



    Les libéraux, eux, continuent d’affirmer que de nombreux chiffres et estimations manquent de réalisme et que le budget témoigne de l’absence d’une vision en ce qui concerne les directions de développement de la Roumanie. Ils attendent donc de voir comment le gouvernement mettra en œuvre le schéma budgétaire proposé, construit sur un déficit estimé de 1,8% du PIB, sur une inflation estimée de 2,2% et sur une croissance économique estimée de 2,5%. (trad.: Ileana Taroi)

  • 29.12.2014 (mise à jour)

    29.12.2014 (mise à jour)

    Présidence — Le nouveau président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a signé lundi le décret de désignation du général Nicolae-Ionel Ciucă aux fonctions de chef de l’Etat Major. Commandant du premier bataillon roumain envoyé en Afghanistan, en 2002, le général Ciucă remplacera, à partir du 1er janvier, le général Ştefan Dănilă, dont le mandat prend fin. Par ailleurs, le président Iohannis s’est entretenu avec le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur Gabriel Oprea, avec le ministre de la défense, Mircea Duşa, et avec celui des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, dans le contexte des discussions consacrées à la future collaboration institutionnelle entre la présidence et le gouvernement. La semaine dernière, le chef de l’Etat avait déjà eu une entrevue à ce sujet avec le premier ministre Victor Ponta.



    Budget – Et toujours lundi, le président Klaus Iohannis a promulgué les lois du budget dEtat et du budget de la sécurité sociale pour 2015. Auparavant, la Cour constitutionnelle de Bucarest avait rejeté une saisine des élus de lopposition de centre-droit, pour lesquels, lacte réglementaire avait enfreint la loi fondamentale du pays, car il navait pas été adopté dans les délais requis par la loi et il ne comportait pas de stratégie fiscale à long terme. Le budget de la Roumanie pour 2015 repose sur un déficit de 1,8% du PIB, sur une inflation de 2,2% et sur une croissance économique de 2,5%.



    Intempéries — Les températures devraient poursuivre leur chute, en Roumanie, un gel prononcé devant sinstaller dans toutes les régions du pays et se montrer persistant notamment dans la matinée. Les maximales de lair devraient sencadrer entre moins 10 et moins 4 degrés. Le ciel sera partiellement couvert, notamment sur le sud, lest la montagne. Des vigilances jaune et orange aux blizzard, chutes de neige et verglas ont concerné la moitié des départements du sud et de l’est de la Roumanie. Trois de ces départements ont d’ailleurs été placés temporairement en vigilance rouge aux tempêtes de neige. Plusieurs dizaines de communes ont été privées délectricité, tandis que plusieurs routes départementales et des secteurs de l’autoroute A1, dans le sud, ont été fermés. Des dizaines de trains ont été annulés, les trafics ferroviaire et aérien étant perturbés. Les ports à la mer Noire ont été fermés à cause du vent fort.


    Le mauvais temps continue de sévir, dailleurs, dans plusieurs pays européens. Le blizzard et les chutes de neige abondantes ont sérieusement perturbé les trafics aérien, routier et ferroviaire au Royaume-Uni, en Allemagne, Belgique, Croatie et Hongrie, tandis qu’une vigilance rouge aux chutes de neige est en vigueur en Serbie. En Slovénie et en France, plusieurs personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route provoqués par les intempéries.

  • 29.09.2014 (mise à jour)

    29.09.2014 (mise à jour)

    Grèv


    Grève — Les membres de la Confédération nationale Cartel Alfa de Roumanie ont organisé lundi un piquet de grève devant le siège du ministère de l’emploi de Bucarest. Les protestataires réclament le fait que le gouvernement n’a pas lancé, comme promis, la modification de la Loi du dialogue social. Les syndicalistes revendiquent quatre changements majeurs portant sur la représentativité et la mise en place universelle de la convention collective de travail, l’introduction d’une convention collective unique au niveau national, le droit au conflit de travail et la protection minimale des représentants syndicaux. Les membres de la confédération syndicale ont annoncé poursuivre leurs protestations jusqu’à la mi-octobre et organiser le 7 octobre une marche de protestation devant le gouvernement.



    Présidence — Le Bureau Electoral central de Roumanie a déclaré définitive la liste des candidats en lice pour les présidentielles de novembre. Sur les 14 candidats, deux représentent des alliances, 8 sont membres de différentes formations politiques et quatre sont indépendants. Les sondages d’opinion donnent pour principaux favoris le leader du PSD et actuel premier ministre, Victor Ponta, et le maire de Sibiu, Klaus Iohannis, issu de la principale alliance de centre-droit, l’Alliance chrétienne-libérale.



    Déclaration — La Roumanie doit prouver à ses voisins régionaux, l’Ukraine, la République de Moldova ou la Géorgie, que le succès d’un pays suppose un parcours démocratique, pro-européen et pro-atlantique. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors d’un entretien à la chaîne de télévision CNN. Il a également affirmé que la réforme la plus réussie en Roumanie est celle du domaine de l’énergie, vu que l’indépendance énergétique est la lutte la plus importante qu’il faut gagner. Victor Ponta a par ailleurs fait savoir son intention d’effectuer une visite officielle à Kiev, dans les jours qui viennent.



    CAG – Le secrétaire d’Etat en charge des Affaires Européennes George Ciamba a participé lundi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires générales. La réunion a porté principalement sur les préparatifs en vue du Conseil européen des 23 et 24 octobre, dont l’agenda sera dominé par les changements climatiques, l’énergie et la situation économique au sein de l’UE. Autre sujet à l’ordre du jour : le stade de la mise en place des décisions adoptées lors du Conseil européen des 26 et 27 juin, avec un accent particulier sur le 1er pilier de l’Agenda stratégique de l’Union, consacré à lemploi, la croissance et la compétitivité.



    Défense — En visite en Chine, le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, a participé ce lundi à un exercice démonstratif du Commandement de la troisième division de la garnison de Pékin. Le responsable roumain doit rencontrer mardi son homologue chinois, le général Chang Wanquan, et prendre part à la réception organisée par le président chinois, Xi Jinping, à l’occasion des 65 ans écoulés depuis la création de la République populaire de Chine. Dimanche, lors d’une entrevue avec le vice-président de la Commission Militaire centrale, le général Xu Qiliang, le ministre Dusa a déclaré qu’une forte coopération de longue date existait entre les forces armées roumaines et chinoises et que Bucarest souhaitait son renforcement.



    Commission — Les commissaires-candidats, présentés par le nouveau Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, prennent part aux auditions des commissions parlementaires organisées jusqu’au 7 octobre 2014, à partir de ce lundi. Les commissions devront tester les compétences de chaque commissaire avant le vote final prévu le 22 octobre. La candidate désignée aux Politiques régionales, la Roumaine Corina Cretu, sera auditionnée le 1er octobre. Avec un budget total de 350 milliards d’euros pour l’exercice budgétaire 2014-2020, ce portefeuille est ciblé sur les investissements, la création de nouveaux emplois, la compétitivité, la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et le développement durable.






  • 29.09.2014

    29.09.2014

    Grève — Les membres de la Confédération nationale Cartel Alfa de Roumanie ont organisé ce matin un piquet de grève devant le siège du Ministère de l’Emploi de Bucarest. Les protestataires réclament le fait que le gouvernement n’a pas lancé, comme promis, la modification de la Loi du dialogue social. Les syndicalistes revendiquent quatre changements majeurs portant sur la représentativité et la mise en place universelle de la convention collective de travail, l’introduction d’une convention collective unique au niveau national, le droit au conflit de travail et la protection minimale des représentants syndicaux. Les membres de la confédération syndicale ont annoncé poursuivre leurs protestations jusqu’à la mi-octobre et organiser le 7 octobre une marche de protestation devant le Gouvernement.



    Commission — Les commissaires-candidats, présentés par le nouveau Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devront prendre part aux auditions des commissions parlementaires organisées à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 7 octobre 2014. Les commissions devront tester les compétences de chaque commissaire avant le vote final prévu le 22 octobre. La candidate désignée aux Politiques régionales, la Roumaine Corina Cretu, sera auditionnée le 1er octobre. Avec un budget total de 350 milliards d’euros pour l’exercice budgétaire 2014-2020, ce portefeuille est ciblé sur les investissements, la création de nouveaux emplois, la compétitivité, la croissance économique, l’amélioration de la qualité de la vie et le développement durable.



    CAG – Le secrétaire d’Etat en charge des Affaires Européennes George Ciamba participe lundi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires générales, rapporte le Ministère des Affaires Etrangères. La réunion portera principalement sur les préparatifs en vue du Conseil européen des 23 et 24 octobre dont l’agenda sera dominé par les changements climatiques, l’énergie et la situation économique au sein de l’UE. La réunion de lundi se penchera aussi sur le stade de la mise en place des décisions adoptées lors du Conseil européen des 26 et 27 juin, en mettant laccent sur le 1er pilier de l’Agenda stratégique de l’Union, consacré à lemploi, la croissance et la compétitivité.



    Défense — En visite en Chine, le ministre roumain à la Défense, Mircea Dusa, participe ce lundi à un exercice démonstratif du Commandement de la troisième division de la garnison de Pékin. Demain, le responsable roumain rencontrera son homologue chinois, le général Chang Wanquan, et prendra part à la réception organisée par le président chinois XI Jinping à l’occasion des 65 ans écoulés depuis la création de la République populaire chinoise. Dimanche, lors d’une entrevue avec le vice président de la Commission Militaire centrale, le général Xu Qiliang, le ministre Dusa a déclaré qu’une forte coopération de longue date existait entre les forces armées roumaines et chinoises et que Bucarest souhaitait son renforcement.



    Présidence — Le Bureau Electoral central de Roumanie a déclaré définitive la liste de candidats en lice pour les présidentielles de novembre. Sur les 14 candidats, deux représentent des alliances, 8 sont membres de différentes formations politiques et quatre sont indépendants. Les sondages d’opinion donnent pour principaux favoris le leader du PSD et actuel premier ministre Victor Ponta et le maire de Sibiu, Klaus Iohannis, issu de la principale alliance de centre-droit, l’Alliance chrétienne-libérale.

  • 24.07.2014 (mise à jour)

    24.07.2014 (mise à jour)

    Candidature – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, leader du PSD, principal parti de Roumanie, a annoncé jeudi se porter candidat aux élections présidentielles de novembre prochain. Il a déclaré demander le soutien officielle de sa formation la semaine prochaine, à l’occasion du Conseil National. Victor Ponta a également précisé que le PC et l’UNPR, partenaires de son parti au sein de l’alliance au pouvoir, le soutiendront aussi dans sa course à Cotroceni. Cette semaine encore, Klaus Iohannis, édile de la ville de Sibiu et chef du PNL, principal parti en opposition a remporté la course à la nomination en vue des élections de novembre. Il devra affronter Catalin Predoiu, le candidat proposé par le Parti démocrate-libéral également de centre droit. Les deux grands partis de l’opposition qui devraient fusionner sous le nom du Parti national libéral proposeront donc un seul candidat, qui sera choisi après une recherche sociologique. Notons également que Kelemen Hunor, leader de l’UDMR et Cristian Diaconescu, du Parti du Mouvement Populaire figurent parmi les candidats au fauteuil présidentiel.



    Migration — Une embarcation transportant 54 migrants du Proche orient vient d’être interceptée en Mer Noire, par la police roumaine des frontières, dans un périmètre surveillé en partenariat avec la Bulgarie. 15 migrants sont mineurs. Les policiers roumains ont effectué des procédures spécifiques pour une mission de sauvetage en mer, après avoir reçu des appels de la part des personnes à bord de l’embarcation.



    Procès — L’Etat roumain démarrera une action au Tribunal d’arbitrage de Paris contre la société italienne Enel qui est accusée de ne pas avoir respecté le contrat de privatisation de la société Electrica Muntenia Sud. Enel s’obligeait à acheter avant la fin 2012 un nouveau paquet de 13,57% des actions que la société de distribution de l’énergie, Electrica détenait à sa filiale Electrica Muntenia Sud. Rappelons-le, en 2008, la société italienne avait payé à l’Etat roumain environ 394 millions d’euros en échange de 50% des actions. Les autorités roumaines demandent à l’entreprise Enel de payer 520 millions d’euros de dédommagements. Selon le ministre roumain chargé de l’énergie, Razvan Nicolescu, la décision d’attaquer la société italienne au Tribunal d’arbitrage de Paris a été prise suite à l’échec des pourparlers amiables engagés entre les deux parties. La compagnie italienne vient d’annoncer son intention de vendre les opérations de distribution de l’électricité qu’elle possède en Roumanie.



    Evasion fiscale — Une trentaine de perquisitions ont eu lieu jeudi aux domiciles des membres d’un groupe mafieux spécialisés dans l’évasion fiscale. Selon les enquêteurs ceux-ci auraient acheté des métaux et des alliages dans des pays tels l’Italie, les Pays-bas, la Pologne et la République Tchèque, qu’ils auraient ensuite commercialisés sur le marché interne par le biais de sociétés fantômes. La valeur des marchandises s’élèverait à 25 millions d’euros. Afin de ne pas payer la TVA, les accusés auraient enregistré des ventes fictives. Le préjudice est estimé à six millions d’euros.



    Loi — Le président roumain Traian Basescu a annoncé son intention de ne pas promulguer et de renvoyer au Parlement le projet de loi visant la réduction de 5% des charges patronales. Dans une déclaration devant les médias, le président roumain a déclaré qu’il soutiendrait sans aucune réserve cette mesure. Il a également ajouté que ses objections à la loi étaient liées notamment aux sources de financement du déficit créé par cette mesure au budget du fond des retraites. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta affirme que la mesure est soutenable du point de vue économique.




    Condamnation – La Cour européenne des droits de lhomme (CEDH) a condamné jeudi la Pologne pour son rôle dans les tortures subies sur son territoire, en 2002-2003, par un Palestinien et un Saoudien, avant que ceux-ci ne soient transférés à la base américaine de Guantanamo (Cuba), où ils sont toujours détenus. Bien que l’arrêt ne soit pas définitif, la Pologne devient pourtant le premier pays condamné dans le dossier des prison secrètes de la CIA quoique d’autres pays, tel la Roumanie, aient été soupçonnés d’avoir accueilli sur leur territoire de tels centres de détention illégaux. Les autorités roumaines ont rejeté toute implication dans ce type de dossier.



    Astronomie — La ville de Suceava dans le nord de la Roumanie accueillera du 2 au 10 août le Concours international d’astronomie et d’astrophysique qui prévoit quatre épreuves : théorique, analyse des données astronomiques, pratique et par équipes. Plus de 550 compétiteurs et examinateurs du monde entier y sont attendus. Jusqu’ici ce concours olympique s’est déroulé en Thaïlande, Indonésie, Iran, Pologne, Chine, Brésil et Grèce. La Roumanie participe à cette compétition depuis la première édition et en 2013, les élèves roumains ont remporté cinq médailles — deux d’or, deux d’argent et une de bronze.



    Football — Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest s’est qualifié au 3 e tour préliminaire de la Ligue des Champions après une victoire à domicile contre les Norvégiens de Stroemsgodset IF sur le score de 2 buts à 0. Vu que dans le match aller, elle a vaincu le club norvégien sur 1 but à 0, Steaua demeure favorite à la veille des deux matchs contre le FK Aktobe du Kazakhstan.

  • 24.07.2014

    24.07.2014

    Migration — Une embarcation transportant 54 migrants du Proche orient vient d’être interceptée en Mer Noire, par la police roumaine des frontières, dans un périmètre surveillé en partenariat avec la Bulgarie. 15 migrants sont mineurs. Les policiers roumains ont effectué des procédures spécifiques pour une mission de sauvetage en mer, après avoir reçu des appels de la part des personnes à bord de l’embarcation.



    Procès — L’Etat roumain démarrera une action au Tribunal d’arbitrage de Paris contre la société italienne Enel qui est accusée de ne pas avoir respecté le contrat de privatisation de la société Electrica Muntenia Sud. Enel s’obligeait à acheter avant la fin 2012 un nouveau paquet de 13,57% des actions que la société de distribution de l’énergie, Electrica détenait à sa filiale Electrica Muntenia Sud. Rappelons-le, en 2008, la société italienne avait payé à l’Etat roumain environ 394 millions d’euros en échange de 50% des actions. Les autorités roumaines demandent à l’entreprise Enel de payer 520 millions d’euros de dédommagements. Selon le ministre roumain chargé de l’énergie, Razvan Nicolescu, la décision d’attaquer la société italienne au Tribunal d’arbitrage de Paris a été prise suite à l’échec des pourparlers amiables engagés entre les deux parties. La compagnie italienne vient d’annoncer son intention de vendre les opérations de distribution de l’électricité qu’elle possède en Roumanie.



    Evasion fiscale — Une trentaine de perquisitions ont eu lieu aujourd’hui aux domiciles des membres d’un groupe mafieux spécialisés dans l’évasion fiscale. Selon les enquêteurs ceux-ci auraient acheté des métaux et des alliages dans des pays tels l’Italie, les Pays-bas, la Pologne et la République Tchèque, qu’ils auraient ensuite commercialisés sur le marché interne par le biais de sociétés fantômes. La valeur des marchandises s’élèverait à 25 millions d’euros. Afin de ne pas payer la TVA, les accusés auraient enregistré des ventes fictives. Le préjudice est estimé à six millions d’euros.



    Loi — Le président roumain Traian Basescu a annoncé mercredi dans la soirée son intention de ne pas promulguer et de renvoyer au Parlement le projet de loi visant la réduction de 5% des charges patronales. Dans une déclaration devant les médias, le président roumain a déclaré qu’il soutiendrait sans aucune réserve cette mesure. Il a également ajouté que ses objections à la loi étaient liées notamment aux sources de financement du déficit créé par cette mesure au budget du fond des retraites. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta affirme que la mesure est soutenable du point de vue économique.



    Pont — Un pont en bouteilles de plastique a été inauguré mercredi soir à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Aménagé par des bénévoles, le pont a été construit à l’aide de plus de 100 mille bouteilles en plastique collectées pour dénoncer les ravages de ces déchets sur les rivières, les mers et les océans du monde. Des concerts et d’autres évènements culturels seront organisés sur cette installation. Selon les chiffres de la Commission européenne, environ 10 millions de tonnes de déchets, en majorité en plastique, sont déversés chaque année dans les mers et océans du monde, qui risquent de se transformer en énormes décharges.



    Astronomie — La ville de Suceava dans le nord de la Roumanie accueillera du 2 au 10 août le Concours international d’astronomie et d’astrophysique qui prévoit quatre épreuves : théorique, analyse des données astronomiques, pratique et par équipes. Plus de 550 compétiteurs et examinateurs du monde entier y sont attendus. Jusqu’ici ce concours olympique s’est déroulé en Thaïlande, Indonésie, Iran, Pologne, Chine, Brésil et Grèce. La Roumanie participe à cette compétition depuis la première édition et en 2013, les élèves roumains ont remporté cinq médailles — deux d’or, deux d’argent et une de bronze.



    Football — Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest s’est qualifié au 3 e tour préliminaire de la Ligue des Champions après une victoire à domicile contre les norvégiens de Stroemsgodset IF sur le score de 2 buts à 0. Vu que dans le match aller, elle a vaincu le club norvégien sur 1 but à 0, Steaua demeure favorite à la veille des deux matchs contre le FK Aktobe du Kazakhstan. Aujourd’hui dans le match décisif du deuxième tour de l’Europa Ligue, Petrolul Ploiesti doit affronter Flamurtari Vlora d’Albanie. Petrolul a remporté le match aller à domicile 2 buts à 0. CFR Cluj rencontre en Serbie Jagodina, après un match nul à domicile (zéro partout).

  • 14.07.2014 (mise à jour)

    14.07.2014 (mise à jour)

    Remerciements — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a remercié, lundi, au cours de plusieurs conversations téléphonqiues, ses homologues d’Israël, Avigdor Lieberman, de Palestine, Riad al-Malki, et de Jordanie, Nasser Judeh, pour leur soutien accordé au rapatriment de 84 Roumains de la bande de Gaza. A défaut du soutien de ces Etats, dans les conditions de sécurité extrêmement difficiles de la région, l’opération n’aurait pu avoir lieu, a dit Titus Corlăţean. Les ressortissants roumains et leurs familles ont été rapatriés, sur demande, par le poste frontière d’Erez (Israël) et escortés jusqu’à Amman, en Jordanie, où ils ont embarqué à destination de Bucarest. Sur le terrain, l’Etat hébreu a repris ses raids sur la bande de Gaza, en riposte aux attaques aux roquettes lancées par le mouvement islamiste Hamas.



    Défilé – Des militaires du 30e Régiment de la Garde “Mihai Viteazul” et des étudiants de plusieurs académies militaires roumaines ont participé au défilé militaire du 14 Juillet. Cette année, la parade marque le centenaire de la première guerre mondiale. C’est pour la 8ème fois que les militaires roumains ont participé à ce défilé grandiose. A Bucarest, la Fête nationale française a été marquée par une réception offerte par l’ambassadeur de France en Roumanie.



    Croissance — Parmi tous les Etats de l’UE, la Roumanie a enregistré, au mois de mai, la plus forte croissance de la production industrielle par rapport au même mois de l’année dernière, ainsi que par rapport à avril 2014. Ces données, publiées lundi par l’Office européen de statistique Eurostat et citées par le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, indiquent que seuls deux pays ont connu des croissances de la production dépassant les 10% par rapport au même mois de l’année dernière — la Roumanie, avec 15%, et la Lituanie, avec 10,2%, suivies par la Hongrie avec 9,5%. Les baisses les plus significatives ont été rapportées par Malte — près de 12% – et la Lettonie — un peu plus de 4%. Au niveau de l’ensemble de l’UE, la hausse n’a été que de 1,1%. Par rapport à avril dernier, les plus fortes progressions ont été signalées en Roumanie et en Lituanie, soit 2,6 et respectivement 1,6%, tandis que le Portugal et la Suède ont connu des baisses supérieures à 3%. Dans l’UE, la production industrielle a chuté de 1,1% en mai par rapport à avril dernier.



    Sécurité sociale — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, et le premier ministre Victor Ponta campent sur des positions divergentes au sujet du projet gouvernemental de réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur, à partir du 1er octobre. Ils ont discuté, lundi, du projet déjà adopté par le Parlement et qui se trouve à la Présidence en vue d’être promulgué. Traian Băsescu a déclaré qu’il ne promulguerait pas la loi avant que le gouvernement n’indique des sources crédibles pour compenser le déficit au budget de l’Etat, qui serait créé par son application. La mesure n’a pas reçu l’aval du FMI et a été critiquée par les grandes confédérations syndicales, qui considèrent que la réduction de ces contributions devrait être appliquée pour le travailleur, pas pour l’employeur. Le premier ministre estime, quant à lui, que le budget de l’Etat peut supporter l’impact de la réduction de cette taxe.



    Demande — Le président roumain Traian Băsescu a envoyé au Parlement une demande de réexamen de la loi qui prévoit que les élus locaux ne soient plus en situation d’incompatibilité s’ils font partie des assemblées générales des compagnies de services communaux. Dans la motivation de sa demande, le chef de l’Etat indique que l’adoption de cet acte réglementaire n’est pas opportune vu que l’activité de l’Agence nationale d’intégrité sera réduite. De l’avis du chef de l’Etat, le nouveau texte de loi contredit aussi les recommandations inscrites dans le Mécanisme de Coopération et de Vérification et il est de nature à mettre en discussion l’impartialité et l’objectivité des maires et des présidents des conseils départementaux, créant les prémices s’un conflit d’intérêts. Et c’est toujours ce lundi que le président de la Roumanie a demandé au Parlement de réexaminer la loi par laquelle les médecins ne peuvent plus être assimilés aux fonctionnaires publics.



    Jugement — L’homme d’affaires Mircea Băsescu, frère cadet du président de la Roumanie, a été déféré à la justice en tant que prévenu, sous l’accusation de trafic d’influence. Selon les procureurs anticorruption, il aurait reçu 250.000 euros en échange de la promesse d’intervenir auprès des magistrats en faveur d’un représentant du milieu, jugé pour tentative de meurtre. L’arrestation, le mois dernier, de Mircea Băsescu a provoqué un immense scandale politique à Bucarest. Le Parlement a adopté une déclaration politique dans laquelle il demande la démission d’honneur du président Traian Băsescu. Ce dernier a refusé de partir, affirmant que les services secrets ne l’avaient pas informé sur les connexions mafieuses de son frère.



    Sondage — Deux tiers de la population à droit de vote de Roumanie a l’intention de se présenter aux urnes aux élections présidentielles de novembre prochain. Selon les résultats d’un sondage, diffusés lundi, plus de 43% voteraient pour le premier ministre social-démocrate Victor Ponta au premier tour. Il serait suivi par le leader du PNL (d’opposition), Klaus Iohannis, maire de Sibiu (centre), qui réunirait plus de 31% des options. Tous les autres présidentiables potentiels, la plupart de centre-droit, sont crédités de moins de 10% des suffrages. Au second tour, 52,8% des sujets questionéns voteraient pour Ponta et 47,2% pour Iohannis.

  • A la Une de la presse roumaine 10.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 10.04.2014

    Entre de nombreux scandales de corruption et autres enquêtes retentissantes, un projet de loi controversé visant les cartes SIM prépayées fait des échos dans la presse roumaine. Détails dans la revue de presse de RRI.


  • La Commission de Venise et la modification de la Constitution roumaine

    La Commission de Venise et la modification de la Constitution roumaine

    Assez souvent, l’actuelle Constitution de la Roumanie a montré ses faiblesses, surtout vis-à-vis des politiciens habiles qui, compte tenu de leurs propres intérêts, forcent ses limites selon leur bon gré. L’actuelle forme de la Loi Fondamentale est en vigueur après la révision de 2003 et conserve une multitude de stipulations de la version d’origine de 1991 lorsque les autorités post-communistes jetaient les premières pierres de l’édifice appelé la Roumanie démocratique, actuellement membre de l’UE et de l’OTAN.



    C’est la raison pour laquelle l’opinion publique, en général, soutient l’idée d’une remise à jour consistante de la Constitution qui n’a pas pu tenir le pas avec l’évolution de la société roumaine. Le projet de modification proposé par une commission parlementaire spécialement crée s’est trouvé, également, sur la table de la Commission de Venise dont l’implication est vouée à offrir la garantie que les modifications opérées au texte de la Loi Fondamentale respecte le droit et les pratiques internationales en matière.



    La Commission a donné son feu vert à ce document tout en appréciant que des améliorations sont possibles au niveau des chapitres estimés comme sensibles. La Commission estime que les formules liées à la forme de gouvernement ne sont pas assez claires ainsi que celles qui établissent les compétences du président et du premier ministre. La Commission recommande, en égale mesure, la limitation du cadre de procédure dans le cas des arrêts d’urgence et l’amélioration de la base légale du Conseil Supérieur de la Magistrature de sorte que cette institution puisse remplir sa mission de garantir l’indépendance des magistrats.



    Voici des détails fournis à l’égard du trajet futur du projet par le vice-président de la Commission parlementaire pour la révision de la Constitution, Ioan Chelaru du Parti Social Démocrate, au pouvoir : “La position de la Commission, la position de la Cour Constitutionnelle, la position du Conseil législatif et la position de la Commission de Venise, leur quintessence , doit nous conduire à un texte agrée par toutes ces institutions fondamentales. Je pense que dans un mois on va reprendre les travaux de la commission et qu’on pourra discuter l’éventuel aval au Parlement début 2015 et un référendum, en conclusion, en automne 2015.”



    L’opposition, par la voix du secrétaire exécutif du Parti Démocrate Libéral (PDL), Radu Carp, insiste sur ce qu’elle appelle l’amateurisme des auteurs du projet : “C’est la plus grave accusation à l’adresse du projet de révision qui vient d’un organisme indépendant. PDL pose la question : pourquoi a-t-on eu besoin de tout cet effort pour que, en fin de compte, on constate que les membres de la Commission de Venise et les partis au gouvernement fassent des confusions élémentaires entre le régime parlementaire et celui semi-présidentiel.”



    Les analystes estiment que la modification de la Constitution va passer au deuxième plan dans les circonstances où les acteurs politiques semblent préoccupés davantage à aiguiser leur armes en attendant les batailles électorales de cette année. (trad.: Costin Grigore)

  • L’ Ukraine et les droits des minorités  ethniques

    L’ Ukraine et les droits des minorités ethniques


    Les plus de 400 mille Roumains forment la deuxième plus grande communauté ethnique d’Ukraine, après celle russe. Le Parlement de Kiev vient d’abroger une loi datant de 2012, soit de l’époque du président déchu Viktor Ianoukovitch.



    Le texte en question fixait le cadre légal pour une utilisation élargie des langues des minorités. Il y était stipulé que l’ukrainien est la seule langue officielle, tout en garantissant l’emploi des langues régionales. La loi mentionnée autorise l’usage de ces langues dans les milieux des affaires, les écoles, mais aussi dans d’autres domaines. Son adoption a figuré parmi les points forts de la campagne électorale de Ianoukovitch. Encore qu’abrogé, le texte législatif d’il y a deux ans est toujours en vigueur, raison pour laquelle le nouveau président ukrainien par intérim a décidé de ne pas promulguer le décret d’abrogation.



    Bogdan Aurescu, secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques du Ministère roumain des affaires étrangères, explique: « L’adoption de cette loi prévoyant l’abrogation de la législation sur les langues régionales ou minoritaires a été sans aucun doute une erreur stratégique du gouvernement nouvellement installé en Ukraine, ce qui a suscité les critiques aussi bien de la Roumanie que de beaucoup d’autres Etats et institutions européennes et non seulement. Certes, la décision du nouveau président ukrainien par intérim de ne pas promulguer la loi sur l’annulation de ce texte est une chose positive, tout comme l’intention d’adopter une nouvelle législation. Nous avons directement sollicité à la partie ukrainienne, y compris lors du dernier entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie roumaine et son homologue ukrainien, que cette nouvelle législation soit adoptée aussitôt que possible et – chose importante- avec la consultation de la minorité roumaine et l’assistance de la Commission de Venise et du haut commissaire de l’OSCE pour les minorités ethniques. Les deux institutions ont, par le passé, émis des avis critiques à l’égard du texte de la loi sur les langues régionales et minoritaires et cette défaillance doit être remédiée. Ce que nous souhaitons c’est que la nouvelle législation en Ukraine respecte entièrement les normes européennes en la matière. »



    Selon la loi en vigueur depuis août 2012, le russe a le statut de langue régionale dans des zones où il représente la première langue d’au moins 10% de la population, soit dans 13 des 27 régions ukrainiennes, alors que le roumain ne jouit de ce statut que dans la ville de Cernauti et dans la région de Transcarpatie. Un groupe de travail réunissant aussi des linguistes, philologues et experts en problèmes sociaux a été mis en place à Kiev afin de préparer une nouvelle législation dans le domaine. « L’ukrainien est la langue nationale, mais il n’y aura aucune restriction de langue, nationalité, ethnie et religion. Nous avons un gouvernement démocratique qui garantit les droits pour tout le monde », a assuré le président par intérim, Oleksandr Tourtchinov, à propos de la loi en cours d’élaboration. La position de la Roumanie sur la situation en Ukraine a été ferme et en accord avec celle des chancelleries occidentales. Quels sont les effets socio-économiques de la crise en Ukraine sur la Roumanie ?



    Bogdan Aurescu: En ce qui concerne les aspects à caractère social, nous avons constaté que ces derniers temps, y compris sur fond de violences à Kiev, on n’a pas enregistré une hausse du nombre de visas sollicités par les Ukrainiens auprès des représentations consulaires et diplomatiques roumaines dans ce pays. D’un point de vue économique, on ne saurait ne pas remarquer le fait que le volume des échanges commerciaux roumano – ukrainiens a connu une forte progression en 2013. Ainsi, le volume des exportations roumaines a-t-il augmenté de 18%, tandis que celui des importations a progressé de 8,1%, le montant total des échanges s’étant chiffré à 1,8 milliards de dollars. Or, lorsqu’une crise économique ou sécuritaire apparaît dans un espace proche de la Roumanie, il est évident qu’il existe des risques pour l’économie des Etats voisins. Heureusement, le fait que la Roumanie ait connu au troisième trimestre 2013 la croissance la plus élevée parmi les États membres de lUE, à savoir de 3,5%, représente actuellement une sorte de garantie de la stabilité de son économie. On a vu, ces derniers jours, que les bourses européennes ont ressenti les retombées des événements en Ukraine. Aux dires des experts financiers, certaines devises nationales en ont été touchées, le prix du pétrole et de l’or a grimpé et ces évolutions sont à mettre aussi sur le compte des affrontements dans l’Ukraine voisine.”



    Fort préoccupée par la situation dans ce pays, la Roumanie estime nécessaire que la communauté internationale prête assistance à Kiev, par le biais du FMI et d’autres institutions financières mondiales et ce dans les conditions d’une étroite coordination entre Washington et Bruxelles. (trad. : Mariana Tudose, Alexandra Pop, Ioana Stancescu)


  • La semaine du 03 au 08 février 2014

    La semaine du 03 au 08 février 2014

    Les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale ont achevé leur mission d’évaluation à Bucarest



    La Roumanie a accompli 4 des 5 engagements convenus avec le FMI dans l’intervalle de temps écoulé depuis la dernière évaluation de l’accord de précaution conclu en 2013, a déclaré Andrea Schaechter, chef de la mission de cette institution financière à Bucarest. Le principal problème qui reste à résoudre, ce sont les retards pris par les compagnies publiques à rembourser leurs dettes aux fournisseurs. Par ailleurs, une solution a été trouvée pour trancher la question de la majoration de 7 centimes d’euro de l’accise par litre de carburant, sur laquelle le président de la République Traian Băsescu et le cabinet Victor Ponta ont des points de vue divergents. Cette mesure, qui ne figure pas dans la lettre d’intention envoyée au FMI, sera pourtant appliquée à partir du 1er avril 2014.



    Le premier ministre roumain a également annoncé deux décisions à impact sur l’économie. L’une concerne les titulaires de crédits. Ainsi, les retraités et les salariés dont le revenu mensuel ne dépasse pas les 1.610 lei (soit environ 360 euros) et qui n’ont pas d’arriérés de mensualités supérieurs à 90 jours, pourront bénéficier de la réduction de moitié des mensualités pour une période de deux ans. L’autre décision concerne le secteur privé et entrera en vigueur à compter du 1er juillet prochain. Elle stipule que l’Etat paiera la moitié du montant total des dépenses salariales des sociétés qui créent au moins 20 emplois.




    Modification de la loi électorale de Roumanie



    Les élections pour le Parlement européen auront lieu en Roumanie le 25 mai, tandis que la présidentielle est prévue les 2 et 16 novembre. L’Exécutif de Bucarest a décidé par décret d’urgence de rendre opérationnel le Registre électoral et de modifier la loi sur l’organisation et le déroulement des élections européennes. Le document en question prévoit entre autres que les listes électorales permanentes seront établies par les maires sur la base de ce registre, qui sera utilisé pour tous les types de processus électoraux et non seulement pour les élections parlementaires, comme c’était le cas jusqu’ici.



    Le Registre électoral est constamment mis à jour au niveau des mairies, en y ajoutant les noms des jeunes qui atteignent l’âge de la majorité et en en effaçant ceux des personnes décédées ou ayant perdu le droit de vote. Chaque électeur peut vérifier en ligne son inscription au Registre électoral et solliciter que l’on inscrive dans la base de données son adresse de résidence. C’est le cas aussi des Roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger, ainsi que de ceux se trouvant temporairement en dehors des frontières du pays.





    Le projet de la nouvelle Constitution de la Roumanie



    La Commission parlementaire chargée de réviser la Constitution de la Roumanie a donné son vote final au projet de modification de la loi fondamentale du pays. La modification la plus importante porte sur la séparation des attributions des deux Chambres du Parlement. Ainsi, la Chambre des députés devrait-elle avoir des attributions législatives pour l’essentiel, tandis que les principales responsabilités du Sénat viseront le contrôle et la désignation dans les postes des institutions publiques. Les attributions plus importantes, telles la stratégie de sécurité nationale, incomberont au plénum deux Chambres réunies.



    Par ailleurs, les députés et les sénateurs seront jugés, dans un premier temps, non pas par la Haute Cour de Cassation et de Justice, mais par des tribunaux de première instance. Aux termes du projet de la nouvelle Constitution, le président de la République ou 250 mille citoyens ayant le droit de voter n’auront plus besoin de l’aval du Parlement pour lancer une consultation populaire. Enfin, on a renoncé à l’article autorisant les procureurs à décider de l’écoute téléphonique pour 48 heures en l’absence de l’avis d’un juge.






    Le Service de Télécommunications spéciales subordonné désormais au ministère de l’Intérieur et l’enquête sur l’accident d’avion survenu dans les Monts Apuseni



    Le Parlement roumain a lancé les procédures en vue de l’adoption d’une nouvelle loi d’organisation et de fonctionnement du Service de Télécommunications spéciales. Le gouvernement a donné son avis favorable au projet de loi stipulant que ce Service, subordonné actuellement au Conseil suprême de défense du pays, sera élevé au rang de département et transféré sous le chapeau du ministère de l’Intérieur.



    Ce changement a été opéré suite aux critiques exprimées par l’Exécutif à l’égard de la réaction du Service de Télécommunications spéciales pendant les opérations de secours aux victimes de l’accident d’avion produit dans les Monts Apuseni, le 20 janvier dernier, et qui a fait 2 morts et 5 blessés. Par ailleurs, une commission d’enquête du Sénat doit analyser comment les institutions de l’Etat ont réagi dans ce cas. Le retard pris dans les opérations de recherche et de sauvetage a également été critiqué par la société civile, les médias et les hommes politiques.





    Visite du président roumain en Turquie


    Le président roumain, Traian Băsescu, a fait une visite de deux jours en Turquie. Lors des entretiens avec son homologue d’Ankara, Abdullah Gül, le chef de l’Etat roumain a réaffirmé l’appui de Bucarest aux efforts de la Turquie d’intégrer l’UE. Traian Băsescu a espéré que les échanges commerciaux bilatéraux, chiffrés actuellement à 5 milliards de dollars, doubleraient bientôt. Les deux présidents ont également examiné les possibilités de coopération de leurs pays en vue de la formation des techniciens et du personnel chargé d’entretenir les avions F-16 dont sera dotée l’aviation militaire roumaine.



    Réaction de Bucarest à un incident touchant le seul lycée roumain de Transnistrie



    Les responsables de Bucarest ont critiqué la mise en détention provisoire, par les séparatistes de Transnistrie, du proviseur et de deux employés de l’unique lycée de Tiraspol où l’enseignement est dispensé en roumain. Les personnes en question ont été accusées de contrebande. La Roumanie a qualifié l’incident de «provocation» et demandé à l’OSCE d’intervenir sans tarder. Des pressions ont été exercées à maintes reprises, ces derniers mois, contre les 8 écoles de la région sécessionniste où l’enseignement utilise la graphie latine.




    Présences roumaines aux Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi



    24 sportifs roumains participent à l’édition 2014 des Jeux Olympiques d’hiver, accueillis par la ville balnéaire russe de Sotchi, au bord de la Mer Noire. Ils participeront aux épreuves de 8 disciplines: ski alpin, ski fond, biathlon, saut à ski, patinage artistique, bobsleigh, luge et skeleton. L’actuelle édition des JO d’hiver réunit 3 mille participants de 90 pays de tous les continents. (trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • Transaction des terrains en Roumanie

    Transaction des terrains en Roumanie

    La Roumanie est attrayante pour les investisseurs étrangers qui veulent acquérir des terrains. Le territoire du pays compte plus de 14 millions de hectares de terrains agricoles qui , transformés en argent, voudrait dire un total d’au moins 26 milliards d’euros. Par différence d’autres Etats européens, le prix de la terre continue d’être assez bas en Roumanie. Aux termes du Traité d’Adhésion de notre pays à l’UE, à partir du début de cette année les citoyens de l’Union peuvent acheter du terrain agricole en Roumanie sans aucune restriction. Et puisqu’un cadre législatif était nécessaire, le Gouvernement a rédigé une loi de la vente des terrains qui a été, pourtant, rejetée par le président Traian Bàsescu il y a une semaine.



    Dans de telles circonstances, l’Exécutif propose une nouvelle forme de ce texte normatif stipulant, entre autres, que le terrain ne peut être vendu à un prix inférieur à l’offre et que la vente des superficies excédant les 30 hectares doit être soumise à l’avis d’une direction spécialement instituée. On conserve également, l’Agence des Domaines de l’Etat qui a la préemption lors d’un achat. A la suite des observations du président Traian Bàsescu, la vente est annulée si la transaction se fait à un prix meilleur ou dans des conditions plus avantageuses que celles présentées dans l’offre de vente. Au bénéfice de la précision, on modifiera, aussi, le titre de la loi, pour concerner les terrains en dehors des localités, avec un régime applicable tant aux personnes physiques qu’aux personnes morales.



    Le ministre de l’agriculture, Daniel Constantin, précise qu’il a utilisé toutes les démarches pour accélérer l’adoption de la loi par le Parlement : « C’est un sujet très important qui concerne l’intérêt national. Il est important d’adopter au plus vite possible cette loi pour que les citoyens roumains des communautés locales puissent être les premiers à avoir l’accès à l’achat de terrains agricoles de sorte à pouvoir consolider leurs exploitations. »



    La nouvelle loi de la vente des terrains agricoles suscite l’intérêt des autorités hongroises. Récemment, l’attaché aux problèmes agricoles de l’Ambassade de Hongrie à Bucarest déclarait que l’Etat hongrois préparerait un programme à travers lequel acheter des terrains agricoles au centre de la Roumanie, hypothèse qui a suscité des controverses. La réaction des officiels européens n’a pas tardé. Le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, a souligné que la Roumanie ne va pas développer une politique foncière fondée sur la discrimination ethnique car elle serait tout à fait non-européenne tout en garantissant que l’Etat roumain dispose des instruments capables de maintenir le contrôle sur sa propre politique foncière, agricole et de développement rural. (trad.: Costin Grigore)

  • Rejet de la Loi des mines

    Rejet de la Loi des mines

    En tant que forum décisionnel, la Chambre des Députés a rejeté le projet de modification de la Loi des mines le lendemain de son rejet au Sénat. Ce projet stipulait, entre autres, que les exploitations de Roumanie ne pouvaient pas utiliser des technologies affectant l’environnement mais les obligeait, en même temps, d’utiliser les méthodes d’exploitation les plus avancées. Le groupe parlementaire du Parti National Libéral, formation faisant partie de la coalition au pouvoir, a soutenu le projet. Le député Ràzvan Mironescu estime que le texte est bénéfique tant pour les citoyens que pour l’économie: « Notre démarche est de nature à décourager les pratique illégales, immorales ou dangereuses de l’industrie d’extraction et favoriser l’exploitation sure, efficace et profitable des ressources naturelles de notre pays en utilisant les technologies les plus récentes de chaque domaine. »



    En échange, le projet de modification de la Loi des mines a été la cible des critiques des partis d’opposition. Parmi ceux qui ont voté contre il y a eu le député du Parti Démocrate Libéral Lucian Bode: « Dans ce projet législatif, ni même l’eau de source, malheureusement, n’échappe aux impôts du Gouvernement. Une redevance en est comprise. Nous ne sommes pas d’accord, non plus, avec les amendements qui portent sur le fond forestier, aux voies d’accès et ces exemples pourraient continuer. »



    La Loi des mines ne sert pas les intérêts de la Roumanie et des Roumains — a affirmé le député Vasile Oajdea pour continuer: «Selon nous , cette loi est dangereuse. Elle frappe les intérêts du citoyen simple, ne garantit pas le droit à la propriété, même plus, elle sert les intérêts des étrangers, des grandes corporations et, pour cette raison, je penses qu’elle ne doit pas être adoptée. »



    Récemment, le journal ROMANIA LIBERA expliquait que les nouvelles stipulations du projet de la Loi des mines devrait couvrir également, l’activité de Rosia Montanà. En dépit du fait qu’aucune référence explicite n’y existe vis-à-vis de cette exploitation du centre du pays, ni même dans le titre — remarquait le journal- le projet réglementait de façon implicite l’extraction des minerais d’or et d’argent « d’intérêt publique particulier » définies comme « projets par lesquels on extrait chaque année au moins cinq tonnes d’or ».



    Or, une seule exploitation fait partie à 100% de cette catégorie — celle de Rosia Montanà où la société canadienne GOLD CORORATION estime un production annuelle de 15 tonnes en utilisant une quantité impressionnante de cyanures. Tant à Bucarest qu’à Cluj Napoca( ouest) plusieurs institutions publiques ont été occupées par les militants écologiques et par les représentants des organisations civiques qui s’opposaient au projet de la Loi des mines, appréciant que celui-ci donne le feu vert à des exploitations telles Rosia Montanà.



    Depuis septembre dernier, chaque dimanche, au centre de la capitale ont lieu des manifestations des opposants du projet minier afin de contester les préconisées activités d’exploitation dans la zone des monuments archéologique , de détournement de cours d’eau ou d’expropriations forcées…(trad. : Costin Grigore)

  • 18.11.2013

    18.11.2013

    Décentralisation – Aujourd’hui, c’est la date butoir pour la présentation des amendements au projet de la loi de la décentralisation, selon le modèle proposé par le cabinet de Bucarest. Le document qui devrait être adopté mardi par engagement de la responsabilité gouvernementale, se propose de décentraliser plusieurs domaines tels l’agriculture, l’éducation nationale, la culture, la santé, l’environnement et le tourisme. Aux dires du vice-premier ministre roumain Liviu Dragnea, la décentralisation n’implique pas des dépenses supplémentaires. Le parti démocrate-libéral en opposition a déclaré qu’il contesterait la loi à la Cour Constitutionnelle, alors que l’Union démocratique des magyars de Roumanie soutient le projet.



    Réunion – Les ministres des affaires étrangères de l’UE se réunissent pendant deux jours à Bruxelles pour parler du sommet du partenariat oriental de Vilnius, qui aura lieu à la fin du mois en cours. La République de Moldova espère signer à Vilnius un accord d’association à l’UE. Les chefs de la diplomatie des pays de l’UE rencontreront leurs collègues chargés de la défense au sujet de la politique de défense et de sécurité commune. La Roumanie est représentée par son ministre des affaires étrangères, Titus Corlatean et par celui de la défense, Mircea Dusa. Les autorités de Bucarest soutiennent la coopération de l’UE avec ses partenaires, notamment avec ceux de l’est de l’Europe.



    Loi- En 2004, la Roumanie est devenue le premier pays d’Europe à adopter une loi consacrée à la protection des personnes qui dénoncent des faits de corruption et des illégalités, lit-on dans un rapport de Transparency International. Des lois similaires existent au Luxembourg, en Slovénie et au Royaume-Uni. 16 pays parmi ceux analysés dans le rapport protègent les dénonciateurs, mais leur protection s’avère insuffisante. Dans 7 autres pays, il vaut mieux penser deux fois avant de dévoiler des infos sensibles, affirme Transparency. Même si les dénonciateurs jouent un rôle essentiel dans une démocratie, et leur protection devrait être garantie, la majorité des pays d’Europe ne le font pas, tel le cas de l’ex-analyste de l’Agence nationale de sécurité des Etats-Unis, Edward Snowden, précise aussi l’ONG.



    Festival – Le festival du film estudiantin « Geo Saizescu » s’est achevé ce samedi à Bucarest. Trois jours durant, les cinéphiles ont eu l’occasion de regarder 51 productions des écoles de cinéma de Roumanie, projetées dans la salle Union de la cinémathèque roumaine. Le festival du film estudiantin a rendu hommage au grand réalisateur roumain Geo Saizescu, le créateur d’une série de comédies mémorables, et fait une radiographie du niveau actuel de l’école roumaine de cinéma.



    Gymnastique – La sportive roumaine Larisa Iordache s’est imposée à la poutre dans les finales du Master de gymnastique de Marseille. Larisa Iordache a terminé deuxième au saut, alors qu’Andreea Munteanu a obtenu la deuxième place à la poutre. Lors de première réunion de « l’Elite Gym Massilia », l’équipe de Roumanie s’est classé première parmi les huit équipes participantes. Larisa Iordache et Andreea Munteanu ont occupé les deux premières places dans le concours individuel.



    Foot – L’équipe nationale de foot de Roumanie doit rencontrer ce mardi à Bucarest la Grèce, dans le match retour du barrage de qualification à la Coupe du Monde 2014. Dans le match aller, qui s’est disputé vendredi à Pirée, la Grèce a battu la Roumanie sur le score de 3 buts à 1.


  • Les retraites des magistrats roumains

    Les retraites des magistrats roumains

    A Bucarest, le plénum du Conseil supérieur de la magistrature a donné son aval à la proposition de retirer les retraites spéciales aux magistrats condamnés pour corruption, abus de fonctions et toute autre infraction portant atteinte au prestige de la justice.



    Tous les magistrats déjà condamnés dans de telles affaires tombent sous l’incidence de cette loi — a précisé le ministre de la Justice, Robert Cazanciuc : « Lors des débats, le Conseil supérieur de la magistrature a fait plusieurs propositions d’ordre technique, que le ministère adoptera ; nous sommes tombés d’accord sur les catégories d’infractions prises en compte. Nous avons également décidé que, dès son entrée en vigueur, la loi soit appliquée à tous les magistrats condamnés pour actes de corruption, ceux-ci devant perdre tout de suite ces retraites. »



    Il ne s’agit pas d’une application rétroactive de la loi, les magistrats condamnés ne devront pas rendre les retraites dont ils ont bénéficié jusqu’ici, mais ils ne bénéficieront plus des retraites calculées selon des lois spéciales. A présent, ces retraites peuvent parfois atteindre 15 à 16 mille lei — soit quelque 3500 euros. La décision de retirer le droit aux retraites spéciales est survenue après des scandales impliquant des magistrats définitivement condamnés par la justice.



    Le premier ministre Victor Ponta a fait savoir, le 13 août dernier, lors d’un entretien télévisé, que le Ministère de la Justice avait déjà un projet de loi en la matière. « Si l’on parvient à mettre de l’ordre dans la magistrature, cela profitera à la Roumanie et aux magistrats corrects, auxquels on évitera ainsi de se voir traiter sur un pied d’égalité avec leurs confrères corrompus », a ajouté le chef du gouvernement.



    90 à 95% des magistrats sont corrects, mais on ne saurait faire semblant d’ignorer par exemple le fait que les décisions sur les contrats de restitution de propriétés et de marchés publics se font attendre trop longtemps en raison de jugements contradictoires rendus dans les dossiers en question. Cela fait maintenant une vingtaine d’années que la justice roumaine est pointée du doigt.



    En outre, les cas de juges mis en examen pour faits de corruption se sont eux aussi multipliés. Rien qu’un exemple: Florin Costiniu, ancien magistrat à la Haute Cour de Cassation et de Justice, a été condamné au début de l’année 2010 pour avoir perçu 200.000 euros en l’échange de son intervention dans l’instruction judiciaire impliquant un sénateur. Enfin, dans la plus récente des affaires de corruption signalées au sein de ce corps de métier, celle d’une juge de la Cour d’Appel de Bucarest, le pot-de-vin se serait chiffré à plus d’un million d’euros. (trad. : Dominique)