Tag: maïs

  • 24.08.2024

    24.08.2024

    Ukraine – A l’occasion de la Journée de l’Indépendance de l’Ukraine, le président roumain Klaus Iohannis a envoyé une lettre à son homologue Volodymyr Zelensky, le félicitant pour le courage et la résilience de l’armée et des civils ukrainiens dans leur lutte pour défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de leur pays. Il a aussi réaffirmé l’engagement ferme de Bucarest de poursuivre son appui constant, prédictible et pluridimensionnel jusqu’à la victoire finale de Kiev, et plus tard dans son processus de reconstruction et d’intégration européenne. “La signature de l’Accord de coopération dans le domaine de la sécurité entre les deux pays, en juillet dernier, en marge du sommet de l’OTAN de Washington, témoigne du fait que l’appui de la Roumanie n’est pas dicté par les circonstances, mais qu’il est valable sur le long terme, étant prédictible et transparent”, a précisé le président roumain. Toujours pour marquer de la Journée de l’Indépendance de l’Ukraine, les couleurs du drapeau ukrainien illuminent ce samedi soir le bâtiment du Palais de Cotroceni de Bucarest, siège de l’administration présidentielle roumaine.

     

     

    Congrès – Les membres du Parti Social-Démocrate (PSD) se sont réunis ce samedi pour un congrès extraordinaire afin d’élire leur nouvelle direction et désigner leur candidat à l’élection présidentielle. C’est leur leader actuel, Marcel Ciolacu qui a annoncé sa candidature à la fonction suprême du pays. Il propose également aux membres de son parti une équipe de direction comportant 21 postes. Egalement à l’ordre du jour des sociaux-démocrates : la campagne électorale et, aux dires de leur porte-parole, Lucian Romaşcanu, le PSD est capable de se mobiliser de sorte qu’en décembre, la Roumanie ait un président social-démocrate. A noter que la gauche n’a plus remporté d’élection présidentielle en Roumanie depuis l’an 2000. Précisons aussi que le premier tour du scrutin présidentiel est prévu le 24 novembre prochain, et le second, le 8 décembre.

     

    Pensions de retraite – A Bucarest, le Parti National Libéral (PNL), membre de la coalition gouvernementale, propose que nouvelle la Loi des pensions de retraite soit modifiée, de sorte à remédier à la situation des retraités qui ont reçu moins d’argent suite à la nouvelle formule de calcul appliquée à compter du 1er septembre. Selon le leader des Libéraux, Nicolae Ciuca, les normes de cette nouvelle loi n’auraient pas dû s’appliquer de manière rétroactive. Il a aussi confirmé le fait que les seniors qui ont vu leur pension de retraite diminuer sur papier, toucheraient la même somme qu’auparavant, mais ils ne pourraient plus bénéficier d’une augmentation de leur pension pendant plusieurs années. Selon les données officielles, plus de 700 000 retraités ont vu leurs sommes diminuer suite au nouveau système de calcul. Il s’agit notamment des personnes ayant travaillé dans des conditions spéciales, tels les mineurs, les mécaniciens de locomotives ou encore les employés de l’industrie nucléaire. Etant donné qu’ils ont eu le droit de prendre plut tôt leur retraite, et donc leur cotisation a été plus courte, leur pension a diminué. Même désavantage pour les personnes handicapées, dont certaines pensions ont diminué de 60 %, comme c’est les cas des personnes malvoyante, par exemple. Des centaines des retraités mécontents ont déjà pris d’assaut la Caisse nationale des pensions de retraite, demandant des explications. Ils peuvent contester le nouveau calcul jusqu’au 1er septembre, y compris en justice.

     

    Récolte – C’est à cause de la sécheresse et de la canicule qui ont frappé cette année la Roumanie, que la production nationale de maïs diminuera de 30 %, ce qui affecte aussi la récolte sur l’ensemble de l’UE. D’ailleurs, les perspectives pour la future récolte de maïs de l’UE ont baissé de 63 millions de tonnes comme prévu l’année dernière, à environ 60-61 millions de tonnes. Pourtant cette production est supérieure à celle de 2022, lorsque la sécheresse avait touché l’ensemble du Vieux Continent. En France par exemple, le niveau favorable d’humidité a été bénéfique pour cultures de maïs, et une récolte d’environ 14 millions de tonnes est attendue. Par contre, les cultures de maïs ont diminué en Pologne qui verra sa récolte baisser de 13 %. Celle de l’Allemagne devrait diminuer aussi de 2 %.

     

    Bourses scolaires – A compter de la rentrée du 9 septembre, de nouvelles normes sont prévues pour l’octroi des bourses de mérite pour les élèves roumains. Selon le nouveau Règlement du fonctionnement des écoles publié récemment au Journal Officiel, les collégiens et lycéens dont la moyenne générale est égale ou supérieure à la note 9,50 (sur 10) pourront bénéficier d’une bourse de mérite de 450 lei par mois (environ 90 euros). Des bourses dites de « résilience » sont prévues pour au moins 30 % des élèves de chaque classe de collège ou de lycée, y compris dans l’enseignement professionnel et dual. C’est le ministère de l’Education qui couvrira les sommes nécessaires pour l’enseignement pré-universitaire, à l’exception des lycées militaires dont les bourses sont fournies par le ministère de la Défense. Les conseils d’administrations des établissements scolaires peuvent supplémenter les bourses, selon les sommes qui leurs sont allouées par l’administration publique locale.

     

    Météo – Les températures sont à la hausse ce samedi dans l’ouest, le nord et le centre de la Roumanie, où la canicule s’installe de nouveau pour couvrir ainsi la plupart du territoire. Les maxima de la journée vont de 28 à 38 degrés. Il en va de même pour Bucarest, la capitale, où l’on attend une température maximale de 36 degrés. Il faisait déjà 31 degrés à midi.

  • La Roumanie est confrontée à la sécheresse sévère. 

    La Roumanie est confrontée à la sécheresse sévère. 

    Ces deux dernières années en Roumanie les températures record et les précipitations insuffisantes se sont superposées à une sécheresse pédologique, pour amplifier ses effets dévastateurs sur le quotidien des Roumains et sur l’économie en général. Dans plus de 400 localités du pays, les autorités ont instauré des restrictions de l’usage de l’eau et des périodes d’interruption de l’alimentation. Les départements les plus touchés se trouvent dans l’est du pays : Botoşani, Iaşi, Vrancea, Neamţ et Bacău. Des problèmes sont signalés aussi dans des départements méridionaux, tels Giurgiu et Gorj. Les représentants de la Régie des Eaux Roumaines appellent à la population d’utiliser l’eau d’une manière rationnelle, étant donné que le taux de remplissage des 40 retenues d’eau s’élève à 78%.

     

    Des restrictions dans l’alimentation en eau ont été mises en place

     

    Dans quelque 120 localités du département de Botosani, l’alimentation en eau a été coupée durant la nuit, puisque la consommation est plus élevée que normalement et il est impossible de maintenir un niveau adéquat dans les réservoirs. Les utilisateurs sont conseillés à créer des réserves minimales d’eau pour la période durant laquelle l’alimentation en eau est interrompue. Dans d’autres localités du département, qui ne disposent pas de systèmes centralisés d’alimentation en eau, les puits ont séché et leurs habitants affirment être obligés de transporter de l’eau sur une distance de trois à quatre kilomètres. Les spécialistes recommandent d’utiliser l’eau potable uniquement pour boire, et pour toute autre activité ménagère d’utiliser si possible des alternatives.

     

    La sécheresse prolongée a provoqué de graves problèmes aux agriculteurs.

     

    Au mois de juillet de cette année, le ministre de tutelle, Florin Barbu, a informé le commissaire Janusz Wojciechowski que de larges superficies agricoles de Roumanie étaient touchées par la sécheresse et a demandé à la Commission européenne d’accorder des compensations urgentes aux fermiers qui avaient soufferts des dégâts significatifs.

    Des compensations seront versées aux agriculteurs

     

    De larges superficies de Roumanie sont touchées par la sécheresse et le manque à gagner des producteurs agricoles met en danger la viabilité économique des fermes et les intérêts sécuritaires du pays, ont rapporté les autorités de Bucarest. « Les dégâts significatifs causés par les phénomènes climatiques défavorables nécessitent l’octroi de compensations urgentes en vertu d’une mesure exceptionnelle pour contribuer à la solution des problèmes spécifiques issus de ces phénomènes », lit-on dans la lettre que le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Florin Barbu a envoyée à la Commission européenne. Conformément au ministère le budget total estimé de 75,2 millions d’euros pour les cultures fondées à l’automne 2023 devrait être rapidement versé aux fermiers.

     

    2 millions de hectares de terrains agricoles sont touchés par la secheresse à travers le pays

     

    Pour ce qui est de l’année en cours, le manque sévère de précipitations et les températures plus élevées pour cette saison à travers le pays, même particulièrement élevées dans le sud, sur les plaines, auraient affecté et même compromis des cultures fondées le printemps dernier, notamment celles de maïs et de tournesol, sur une superficie de quelque 2 millions de hectares à travers le pays. Les manques à gagner sont estimées à plus de 200 euros par hectare de culture agricole.

  • EU: Einigung über Agrarimporte aus der Ukraine erzielt

    EU: Einigung über Agrarimporte aus der Ukraine erzielt





    Die Europäische Kommission hat au‎ßergewöhnliche und vorübergehende Präventivma‎ßnahmen für die begrenzte Einfuhr bestimmter Produkte aus der Ukraine getroffen. Die Ma‎ßnahmen, so die EU-Exekutive, sind angesichts der au‎ßergewöhnlichen Umstände sowie der schwerwiegenden logistischen Engpässe in fünf EU-Mitgliedstaaten notwendig: in Bulgarien, Ungarn, Polen, Rumänien und der Slowakei. Nur vier landwirtschaftliche Erzeugnisse sind betroffen: Weizen, Mais, Raps und Sonnenblumenkerne.



    Die Ma‎ßnahmen sind am Dienstag in Kraft getreten und werden bis zum 5. Juni 2023 gelten. Während dieses Zeitraums dürfen Weizen, Mais, Raps und Sonnenblumenkerne ukrainischer Herkunft weiterhin in allen EU-Mitgliedstaaten frei gehandelt werden, mit Ausnahme der fünf genannten Länder, in denen die Einfuhr von ukrainischem Billiggetreide den einheimischen Landwirten erhebliche Verluste einbrachte. Allein in Rumänien belaufen sich die Verluste der Erzeuger auf mehrere hundert Millionen Euro. Dennoch haben die Behörden in Bukarest keine einseitigen Ma‎ßnahmen wie das Verbot der Importe und der Durchfuhr ukrainischen Getreides ergriffen, wie es andere europäische Nachbarländer der Ukraine getan haben.



    Nach der Entscheidung der Europäischen Kommission dürfen landwirtschaftliche Erzeugnisse aus der Ukraine weiterhin im Rahmen eines gemeinsamen Versand- und Zollverfahrens durch Bulgarien, Ungarn, Polen, Rumänien und die Slowakei befördert werden oder in ein Land oder Gebiet au‎ßerhalb der EU gelangen. Gleichzeitig haben sich Bulgarien, Ungarn, Polen und die Slowakei verpflichtet, ihre einseitigen Ma‎ßnahmen gegenüber Weizen, Mais, Raps und Sonnenblumenkernen sowie allen anderen Erzeugnissen ukrainischer Herkunft aufzuheben.



    Die Ma‎ßnahmen der EU-Kommission tragen den Sorgen der Landwirte in den an die Ukraine angrenzenden Mitgliedstaaten Rechnung und untermauern zugleich die feste Entschlossenheit der Union, die Ukraine und den Au‎ßenhandel des Landes zu unterstützen, hei‎ßt es in der Verlautbarung aus Brüssel. Es sei wichtig für die Ukraine, die Export-Fähigkeit des Landes und insbesondere die Ausfuhr von Getreide zu sichern, die für die Ernährung der Welt und die Aufrechterhaltung niedriger Lebensmittelpreise unerlässlich ist, betont die Europäische Kommission. Diese Ma‎ßnahmen sind Teil eines umfassenden Unterstützungspakets und werden durch finanzielle Unterstützung für die Landwirte in den fünf Mitgliedstaaten sowie durch zusätzliche Ma‎ßnahmen zur Erleichterung der Durchfuhr ukrainischer Getreideexporte in andere EU-Mitgliedstaaten und Drittländer ergänzt. Solange die Ausnahmesituation aufgrund des russischen Aggressionskriegs anhält, behält sich die Kommission das Recht vor, auch nach dem 5. Juni, wenn die First für die derzeitige Verordnung über autonome Handelsma‎ßnahmen endet, weitere Präventivma‎ßnahmen zu ergreifen.



    In Bukarest kündigte Landwirtschaftsminister Petre Daea indessen an, dass Rumänien zusätzlich zu den bereits bewilligten 10 Millionen Euro weitere 30 Millionen Euro von der Europäischen Kommission erhalten wird, um die von billigen Getreideimporten aus der Ukraine betroffenen Landwirte zu unterstützen. Zuvor hatte die Opposition den Minister scharf kritisiert; er habe sich nicht stark genug dafür eingesetzt, dass die rumänischen Erzeuger landwirtschaftlicher Produkte einen fairen Ausgleich von der EU erhalten. Die extrem niedrigen Mittel, die Rumänien ursprünglich zugewiesen worden waren, hatten gro‎ßen Unmut unter den Landwirten ausgelöst.

  • Décisions européennes sur les produits agricoles ukrainiens.

    Décisions européennes sur les produits agricoles ukrainiens.

    La Commission européenne a adopté une série de mesures préventives exceptionnelles et temporaires relatives à l’importation d’un nombre limité de produits en provenance d’Ukraine. Selon l’exécutif communautaire, ces mesures sont nécessaires, étant donné les circonstances exceptionnelles des blocages logistiques graves auxquels sont confrontés cinq Etats membres de l’Union : la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie. Quatre produits sont visés : le blé, le maïs, le colza et le tournesol. Les mesures sont entrées en vigueur mardi et devront durer jusqu’au 5 juin 2023. Durant cette période, le blé, le maïs, le colza et les graines de tournesol originaires d’Ukraine peuvent continuer à circuler librement dans tous les Etats membres de l’Union européenne, à l’exception des cinq Etats évoqués, où l’importation de céréales ukrainiennes à bas prix a causé des pertes significatives aux agriculteurs autochtones. Rien qu’en Roumanie, les manques à gagner des producteurs s’élèvent à plusieurs centaines de millions d’euros. Et pourtant, à la différence des autres Etats, les autorités de Bucarest n’ont pas pris, en première ligne, des décisions unilatérales telles l’interdiction du transit et de l’importation de céréales ukrainiennes.

    Aux termes de la décision adoptée par la Commission européenne, ces produits peuvent toujours transiter la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie par le biais d’un régime de transit douanier commun, pour arriver dans un Etat ou un territoire à l’extérieur de l’UE. Parallèlement, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie se sont engagées à lever les mesures unilatérales concernant le blé, le maïs, le colza et le tournesol, ainsi que tout autre produit en provenance d’Ukraine. Tout en répondant aux préoccupations des agriculteurs de ces Etats membres qui avoisinent l’Ukraine, ces mesures témoignent toujours de l’engagement ferme de l’Union de soutenir l’Ukraine et de préserver ses capacités à exporter ses céréales qui sont essentielles pour nourrir le monde et maintenir le prix des aliments à un niveau plus bas, face aux difficultés énormes engendrées par l’agression russe, souligne la Commission européenne. Ces mesures font partie du paquet général de soutien de la Commission et elles seront complétées par un soutien financier pour les fermiers des cinq Etats membres et par des mesures supplémentaires censées faciliter le transit des céréales ukrainiennes, par le biais des corridors de solidarité, vers d’autres Etats membres de l’UE et vers des Etats tiers.

    La Commission est prête à remettre en place des mesures préventives, le 5 juin, après l’expiration de l’actuel règlement concernant les normes commerciales autonomes, si la situation exceptionnelle se poursuit. A Bucarest, le ministre de l’Agriculture, Petre Daea, a annoncé que la Roumanie devrait recevoir de la part de la Commission européenne une trentaine de millions d’euros supplémentaires, qui s’ajouteront aux 10 millions déjà reçus pour soutenir les agriculteurs touchés par les importations de céréales à bas prix d’Ukraine. Le ministre a été fortement critiqué par l’opposition politique de Bucarest, qui lui a reproché de ne pas avoir fait suffisamment d’efforts pour que les producteurs roumains puissent recevoir des compensations correctes de la part de l’Union. Les montants extrêmement réduits alloués initialement à la Roumanie ont suscité le mécontentement des agriculteurs qui ont demandé la mise en place d’un mécanisme réel de soutien pour leur domaine d’activité. (trad Alex Diaconescu)

  • Un aperçu sur l’agriculture roumaine

    Un aperçu sur l’agriculture roumaine

    La Roumanie, 4e grand producteur de cultures arables de l’Union européenne, a obtenu en 2021 une production fabuleuse de céréales. Détails sur la production et la productivité. La Roumanie compte le plus grand nombre de fermes de l’UE, mais combien y en a-t-il et quelles sont leurs dimensions ? Et combien d’agriculteurs ? Pourquoi les agriculteurs roumains ne s’associent-ils toujours pas (ou pas assez) ?

  • 09.02.2022 (mise à jour)

    09.02.2022 (mise à jour)

    Motion – La Chambre
    des députés de Bucarest a rejeté
    mercredi la motion lancée par l’USR, d’opposition, contre le ministre
    libéral de l’Énergie, Virgil Popescu. Elle a réuni 98 voix favorables, 190
    contre et 4 abstentions. Selon les initiateurs, Popescu est un danger pour la
    sécurité énergétique de la Roumanie et doit quitter ses fonctions
    immédiatement. Le débat sur la motion était prévu pour la réunion de lundi,
    mais il a été interrompu à la suite de l’incident au cours duquel le leader des
    députés de l’AUR (extrémiste, ultranationaliste), George Simion, a brusqué le
    ministre de l’Énergie alors que ce dernier prononçait son discours à la
    Chambre. La réunion a repris par la suite, mais les débats n’ont eu lieu
    qu’avec les députés de l’USR, de l’AUR et les non affiliés, en l’absence de
    Virgil Popescu et des représentants du PSD, du PNL, de l’UDMR (de la coalition
    majoritaire) et des minorités, qui ont quitté la salle en signe de
    protestation. Le Parquet général a ouvert une procédure pénale pour outrage et
    trouble à l’ordre public dans le cas de cet incident.



    Céréales – La
    Roumanie se situe en première position au sein de l’UE, en terme d’exportations
    de maïs et en deuxième position, en terme d’exportations d’orge. Les données
    fournies par la Commission européenne montrent qu’en Europe, les exportations
    de blé durant la saison 2021/2022 ont dépassé celles de la saison antérieure.
    Le principal pays exportateur de blé reste la France, suivie par la Roumanie et
    l’Allemagne. L’Algérie est la principale destination du blé communautaire,
    suivie par la Chine et l’Egypte. En Europe, c’est toujours la France qui est le
    principal exportateur d’orge. Depuis le début de la saison 2021-2022 et jusqu’à
    présent, les pays européens ont exporté 3,48 millions de tonnes de maïs, plus
    que le double des quantités obtenues pendant la saison antérieure. Sur ce
    total, c’est la Roumanie qui en a livré la quantité la plus significative, à
    savoir 2,61 millions de tonnes, principalement vers l’Iran.


    Tennis – La
    joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea, a perdu face à l’Estonienne Anett
    Kontaveit, dans les huitièmes de finale de l’édition féminine 2022 du tournoi
    de tennis de Saint-Pétersbourg. Deux autres Roumaines participeront également
    aux huitièmes de finale du même concours. Il s’agit d’Irina Begu et de
    Jacqueline Cristian qui joueront les deux jeudi, contre la Tchèque Petra
    Kvitova et respectivement contre la Biélorusse, Aleksandra Sasnovici






    Météo – Le temps reste
    doux en Roumanie, avec des températures plus élevées que les normales de saison.
    Jeudi, les températures maximales iront de 8 à 15 degrés. Il neige sur les
    sommets des Carpates et il pleut sur le nord du pays. Jeudi, les météorologues
    annoncent 14 degrés dans la capitale.

  • Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    En effet, la récolte du pays est jugée « exceptionnelle », la Roumanie étant le seul Etat à avoir obtenu cette notation pour toutes ses cultures, selon le rapport GEOGLAM de fin juillet dernier, portant sur les cultures au niveau mondial. GEOGLAM (Group on Earth Observations Global Agricultural Monitoring) est un programme lancé voici une dizaine dannées par les ministères de lAgriculture des Etats du G20, visant à utiliser lobservation de la Terre afin de démarrer des actions et délaborer des politiques dans le domaine de la sécurité alimentaire et de lagriculture durable. Ses prévisions de récoltes reposent sur un système de satellites au niveau planétaire.

  • Le Congrès annuel de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie (II)

    Le Congrès annuel de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie (II)

    … par les propos de Daniel Buda, vice-président de COMAGRI, la Commission de l’agriculture et du développement rural au Parlement européen. Il a souligné que ceux qui occupent temporairement des fonctions de responsabilité souhaitent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour créer toutes les conditions aux fermiers afin qu’ils puissent assurer les aliments nécessaires aux nations, dans des conditions de sécurité et à des prix accessibles pour le consommateur.




  • Le congrès annuel de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie

    Le congrès annuel de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie

    2020 a été marquée par une des sécheresses les plus graves des 50 dernières années, et une sécheresse prolongée, qui a affecté de manière importante de grandes superficies de terrain agricole. Ajoutons à cela la crise sanitaire et économique, mais aussi une infrastructure dirrigations insuffisante, et on comprend pourquoi 2020 a été une année particulièrement difficile pour les fermiers roumains.




  • L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    Avec 7,2% de la surface agricole des Etats de l’Union, la Roumanie compte parmi les pays avec un potentiel agricole élevé au niveau européen. Elle totalise 32,7% de l’ensemble des exploitations agricoles, et 10,7% de la production de céréales, par exemple. L’agriculture constitue aussi un secteur stratégique de l’économie roumaine. Son poids dans le PIB est de 5,2%, alors que 23% de la population est occupée dans ce secteur. Le chiffre d’affaires des compagnies travaillant dans l’agriculture s’est accru de 500 millions d’euros en 2019 par rapport à 2018, pour s’élever, selon la compagnie KeysFin, à 43,5 milliards d’euros. Ce secteur a le plus profité de l’accession de la Roumanie à l’UE, dont des fonds non remboursables destinés aux agriculteurs, pour moderniser leurs exploitations. Ainsi, l’agriculture roumaine a bénéficié de 26 milliards d’euros de fonds européens et nationaux depuis son adhésion à l’UE en 2007.



    Pour différentes cultures, les productions agricoles roumaines placent le pays premier dans l’UE. Ainsi, la production végétale s’est accrue de 26% ces cinq dernières années, pour atteindre 13,9 milliards d’euros, et occuper la 6e place dans l’Union. En 2018, la Roumanie a été première de toute l’UE pour la production de maïs, 18,7 millions de tonnes. La Roumanie se classe 4e de l’Union pour la production de blé, et 2e pour celle de soja.



    Selon le gouvernement en place, le développement des fermes familiales constitue une priorité. Toutefois, les petites fermes peinent à trouver des débouchés pour leur production, elles n’arrivent pas à s’associer pour que leur voix – et leur poids – compte. En plus, l’année en cours est affectée par une sécheresse sévère ; elle sera certes compliquée pour l’agriculture roumaine, car la Commission européenne modifie la Politique agricole commune. Des baisses importantes des budgets pour l’agriculture et le développement rural sont prévues, selon les propositions avancées par la Commission européenne. Dans ce contexte, nous avons discuté avec Arnaud Perrein, vice-président et ancien président de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie, qui a une position singulière puisqu’il est Français, et fermier en Roumanie.




  • Sécheresse exceptionnelle en Roumanie

    Sécheresse exceptionnelle en Roumanie

    En 2015, un ambitieux programme de réhabilitation de lancien système dirrigations a démarré en Roumanie. En cinq ans, soit fin 2020, environ deux millions dhectares de terre agricole devaient être couverts par ce nouveau système. Dans les faits, seuls environ 850.000 hectares sont aujourdhui irrigables en Roumanie, à savoir uniquement 10% de la surface agricole totale. Même ainsi, les agriculteurs roumains ont fait des demandes dirrigation pour seulement quelque 100.000 hectares, selon le ministre de lAgriculture, Adrian Oros. La situation est dramatique.

    Malgré des sols fertiles, lagriculture roumaine est très dépendante des conditions météo. Il a plu très peu ces trois derniers mois et il y a eu très peu de neige cet hiver. Les données pluviométriques le montrent aussi : en avril, on a eu près de 7l de précipitations par m², contre une moyenne multiannuelle de 53l. Autrement dit, on peut parler de sécheresse en Roumanie. « Une sécheresse historique, forte, extrême, sans précédent ces dernières années », à en croire le ministre Adrian Oros. La situation la plus grave est à retrouver surtout dans le sud, le sud-est et lest du pays, dans les régions de Bărăgan, Dobroudja et Moldavie.

    Nicolae Moraru, le maire dune commune de lest du pays, décrit la situation : « Nous avons des fermiers dans des situations difficiles. Ils ont 400-500 hectares et des dépenses énormes, ils risquent la faillite. Leurs terres, maisons et autres biens sont tous sous gage auprès des banques. La situation est désastreuse dans notre région. »

    Selon le ministère de lAgriculture, trois millions dhectares semées de céréales lautomne dernier sont déjà compromis, notamment le colza, lorge, le blé et le seigle. Les producteurs anticipent déjà une augmentation du prix du pain, mais les autorités estiment quil est encore trop tôt pour faire de telles prévisions. Dans une interview pour une chaîne privée de télévision, le ministre de lAgriculture Adrian Oros précise : « Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Et ce qui se passe en Europe et au niveau mondial a aussi de limportance. Les bonnes années, où il a plu suffisamment, la production nationale de blé a été de 7-8, voire même 9 millions de tonnes, et nous en consommons 2 millions et demi, 3 millions tout au plus. Il en va de même pour le maïs : on produit 14-15 millions de tonnes et la consommation maximale sélève à 7 millions de tonnes. Alors, même avec une production réduite de moitié, la consommation interne serait assurée. »

    Les yeux se tournent maintenant vers les météorologues : ils annoncent quelques pluies en fin de semaine, sur tout le pays. Néanmoins, les quantités ne seront pas très importantes : 10l par mètre carré en moyenne. (Trad. Elena Diaconu)

  • 26.10.2018

    26.10.2018

    Manifestations – Quelques centaines de personnes ont manifesté à Bucarest et à Cluj contre le déclenchement par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, de la procédure de révocation de ses fonctions du procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar. Comme dans le cas du rapport contre la cheffe du Pärquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi, le rapport contre M. Lazar comporte une vingtaine d’accusations. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, appuyé par l’opposition de droite et par plusieurs magistrats désavoue cette démarche de Tudorel Toader. La Commission Européenne examinera tous ces événéments dans son prochain rapport prévu le 13 novembre concernant le mécanisme de coopération et de vérification (MCV) pour la Roumanie.

    Récoltes – La Roumanie devrait récolter cette année entre 14,5 et 15 millions de tonnes de grain jaune, à comparer aux 11,8 millions engrangés en France, note Laurence Girard, journaliste au Monde. Du coup, la Roumanie devrait devenir le premier producteur européen de maïs, selon une estimation de l’Association générale des producteurs. L’affirmation est soutenue aussi par le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea selon lequel le pays est et sera l’une des grandes puissances céréalières d’Europe. En 2017, la Roumanie a produit au total 27 millions de tonnes de céréales, avec des records historiques de récolte de blé, petit- pois, tournesol, soja, maïs, pommes-de-terre ou encore raisins.

    Tennis– Le tennisman roumain, Marius Copil, 93ème au classement mondial, rencontre ce vendredi l’Américain Taylor Fritz pour les quarts de finale du tournoi de Bâle, en Suisse. Mercredi soir, Marius Copil, a réalisé la meilleure performance de sa carrière après avoir battu 7 à 5 et 7 à 6 le croate Marin Cilic, 6ème au classement mondial, dans les huitièmes de finale du tournoi suisse. C’est la première fois que Marius Copil surclasse un des dix meilleurs joueurs du monde.

    Invictus– Les sportifs roumains participant aux Jeux Invictus de Sydney consacrés aux soldats blessés sur les théâtres d’opérations, ont décroché deux médailles d’or, une d’argent et une de bronze aux différentes épreuves de tir à l’arc et une autre médaille, de bronze, à l’épreuve d’aviron en salle. Les Roumains ont fini en quatrième position à la course sur 1500 mètres. Comme l’année dernière, la délégation roumaine de cette année compte 15 soldats. Lors de sa première participation aux Jeux Invictus, à Toronto, la Roumanie a participé à 6 disciplines sportives et a décroché 4 médailles dont une d’or, une d’argent et deux de bronze. Surnommés les JO des soldats blessés, les Jeux Invictus ont été mis en place à l’initiative du prince Harry de Grande Bretagne.

    Météo – En Roumanie, le temps se réchauffe. Le ciel est plutôt nuageux sur la moitié nord du pays et quelques pluies sont attendues dans la région. Le vent souffle légèrement et les rafales ne dépassent pas les 75 km à l’heure en altitude. Les températures maximales vont de 10 à 21 degrés. 14 degrés et un beau soleil à midi, dans la capitale roumaine.

  • L’industrie agroalimentaire roumaine …

    L’industrie agroalimentaire roumaine …

    L’année dernière, la Roumanie a exporté plus de 15 millions de tonnes de produits agroalimentaires – un chiffre supérieur de 4,6% par rapport à 2014. La valeur de ces exportations s’est montée à 5,73 milliards d’euros – progressant de 6% par rapport à 2014, selon le ministère roumain de l’Agriculture et du Développement rural. Après deux années d’excédent, le commerce extérieur enregistre pourtant de nouveau un déficit de produits agroalimentaires. En 2015, les importations d’aliments se sont montées à 8,5 millions de tonnes et se sont chiffrées à près de 6 milliards d’euros, par rapport à 6 millions de tonnes de produits alimentaires importés en 2014 pour environ 8 milliards d’euros. Par conséquent, le déficit de la Roumanie dans le domaine s’est élevé à 89 millions d’euros.

    Le produit qui a rapporté le plus au commerce intra et extra-communautaire roumain a été le maïs, avec 960 millions d’euros pour 5 millions de tonnes exportées. Le maïs est suivi par les cigares et les cigarettes avec 917 millions et demi d’euros. Le blé occupe la 3e place des produits les plus profitables, avec 692 millions et demi d’euros pour 3 millions et demi de tonnes. De même, les graines de tournesol et de colza ont rapporté à la Roumanie 300 millions d’euros en 2015. Par ailleurs, la Roumanie est toujours «championne » côté importations de viande fraîche de porc, vu que près de 189.000 tonnes ont été importées l’année dernière, chiffrées à presque 296 millions d’euros. En 2015, l’UE a été le principal partenaire du commerce agroalimentaire de la Roumanie qui lui a livré 65% de ses produits. En même temps, la Roumanie s’est procuré 81% des produits d’autres Etats membres de l’Union.

    Mais quels sont les défis concrets que l’industrie agroalimentaire roumaine doit relever ? Voici la réponse d’Emil Dumitru, président de la Fédération Pro Agro : « L’industrie agroalimentaire roumaine a fait des efforts considérables pour se doter de technologie de dernière génération, pour que les produits transformés dans nos fabriques s’élèvent aux normes les plus rigoureuses et pour produire des aliments de qualité. Tous nos produits sont vérifiés du point de vue sanitaire-vétérinaire. S’il y a des rumeurs concernant la concurrence déloyale ou la qualité douteuse de certains produits du commerce intra-communautaire ou avec des pays tiers, c’est à l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et pour la sécurité des aliments de la Direction d’inspections techniques et de contrôle du ministère de l’Agriculture de contrôler tous les produits concernés. A ce moment-là nous saurons précisément qui sont ces importateurs, et de quels produits il s’agit. Il n’est pas recommandable de généraliser et de dire que tous les produits sont d’une qualité douteuse parce que les consommateurs ne sauront plus quoi choisir. Je vous dis très clairement que, du point de vue de la qualité, la Roumanie se porte très bien et a une excellente traçabilité côté produits laitiers transformés, viandes et autres. Certes, vu que c’est une période de crise, il y a différents opérateurs économiques opportunistes qui tentent de mettre sur le marché roumain toute sorte de produits non conformes. S’ils sont non conformes, il faut les retirer du marché. Mais avant de les retirer il faut les découvrir».

    Le président de la Fédération Pro Agro a également mis en question la manière dont sont calculés certains prix : «Nous ne comprenons pas quel est le mécanisme par lequel les prix sont calculés, alors que nous exportons une tonne de viande de poulet pour un certain prix, et que ce qui provient du commerce intracommunautaire coûte presque la moitié. Pratiquement, nous nous posons des questions sur la qualité de ces produits provenant du commerce intracommunautaire et la seule réponse correcte est à retrouver chez les autorités publiques chargées de la réglementation et du contrôle. Tout ce que nous faisons, c’est de tirer un signal d’alarme. »

    Les producteurs roumains se confrontent aussi avec d’importants problèmes dans leur relation avec les hypermarchés. Emil Dumitru : « Les hypermarchés qui détiennent une position dominante, une position de force, ont réussi à imposer toute sorte de taxes et commissions qu’ils appliquent à nos producteurs de l’industrie agroalimentaire et c’est par ces canaux de vente modernes qu’est commercialisée 50% de la production agroalimentaire du pays. Il est clair qu’il faut trouver un équilibrLe produit qui a rapporté le plus au commerce intra et extra-communautaire roumain a été le maïs,e, rétablir certaines règles inéquitables à présent. Leur force de négociation est supérieure de beaucoup à celle de notre producteur autochtone, et les négociations devraient se baser surtout sur le principe du partage correct du profit par filière de produits, bref tant le producteur de matière première que celui qui la transforme et le commerçant doivent en égale mesure gagner de l’argent. Actuellement tout le profit va au commerçant et les autres arrivent à vendre à perte. »

    A la mi-mars, le fromage du type « Telemea » de Ibanesti a été le premier produit roumain inclus dans le Registre européen des produits d’origine protégée. Le « telemea d’Ibanesti » est une spécialité de fromage obtenue à partir du lait des vaches élevées dans la région de la Vallée du Gurghiu, salée par l’utilisation de la saumure provenant des fontaines à eau salée de la localité d’Orsova. Elle peut être produite uniquement dans la région des localités Gurghiu, Hodac et Ibanesti du comté de Mures, qui font partie de la Vallée du Gurghiu. Cette méthode de fabrication du fromage a été transmise de génération en génération.

    A la mi-février, la Roumanie avait réussi à enregistrer au niveau européen « le salami de Sibiu » en tant que produit à indication géographique protégée, celui-ci étant le deuxième produit à porter le label IGP après la marmelade de prunes de Topoloveni, certifiée en 2011. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • L’agriculture et les retombées de la sécheresse

    L’agriculture et les retombées de la sécheresse

    Au bout de plus de deux mois de chaleur extrême et de quatre autres de manque de précipitations, la pluie est finalement arrivée. Seulement, voilà, de l’avis des prévisionnistes, pour la refonte de la réserve en eau du sol il faudrait qu’il pleuve deux semaines sans discontinuer. La sécheresse a déjà causé des dégâts importants dans toutes les régions du pays, que les agriculteurs estiment à plus de 2 milliards d’euros. Le gouvernement de Bucarest a déjà examiné les mesures à prendre pour venir en aide aux exploitants dont les cultures ont le plus pâti de la mauvaise météo.

    Des aides européennes pour les grandes exploitations sont également envisagées. Pour les petites, les autorités roumaines ont déjà promis des aides d’Etat. Mercredi, lors d’une réunion du gouvernement, le premier ministre Victor Ponta a demandé au ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, d’entamer le processus d’évaluation des dégâts.: « Il est sûr que la production agricole de cette année sera moins bonne que celles des années précédentes. C’est vrai qu’il y a des problèmes, mais pas pour tous les types de cultures agricoles. Voilà pourquoi je vous prie de commencer, avec l’aide des représentants des associations du domaine, à évaluer les pertes. Cela nous permettra de nous adresser ensuite à la Commission européenne, afin d’aider les fermiers les plus touchés, car ce sont eux qui ont soutenu l’économie ces derniers temps par une production croissante. »

    Le maïs est le plus affecté, mais d’autres plantes s’en ressentent aussi – le soja, le blé, le colza, le tournesol, ainsi que les fruits et légumes. Les représentants des associations de producteurs agricoles de Roumanie s’attendent à des productions de 25-30% inférieures à celles de 2014 et craignent de ne pas pouvoir préparer la nouvelle année agricole. La sécheresse mise à part, cette situation est due aussi au mauvais état du système d’irrigation, détruit à 90%, ce qui se traduit par seulement 300 mille hectares de terrain agricole irrigués actuellement, contre 3 millions 300 mille en 1989.

    La réhabilitation de cette infrastructure à l’échelle nationale coûterait près d’un milliard d’euros, selon les spécialistes. Le ministre roumain de l’Agriculture a récemment avancé l’idée d’un possible financement par des fonds européens, au travers du « plan Juncker », un projet d’investissements publics qui met à la disposition des pays membres de l’UE plus de 300 milliards d’euros. Daniel Constantin n’exclut pas non plus un accord politique parlementaire, censé promouvoir une loi sur la réhabilitation du système national d’irrigation les cinq années à venir. (trad. Mariana Tudose)

  • Nachrichten 02.08.2015

    Nachrichten 02.08.2015

    Die extreme Dürre in Rumänien hat große landwirtschaftliche Flächen beschädigt; auf nationaler Ebene ist mindestens ein Viertel der Ernte verloren. Dies erklärte der Vorsitzende des Vereins der Landwirte in Rumänien, Laurentiu Baciu, für den öffentlich-rechtlichen Sender Radio Romania Actualitati. Am schlimmsten wurde die Maisernte betroffen; große Probleme gibt es aber auch bei Sonnenblumen- und Sojakulturen. Wegen des niedrigen Wasserpegels verläuft der Schiffsverkehr auf der Donau mit Schwierigkeiten. 60 Schiffe sind seit einigen Tagen in Zimnicea (im Süden Rumäniens) blockiert. Auch in den nächsten 24 Stunden bleibt es sehr warm in Rumänien. Der Himmel ist heiter bis wechselhaft, mit zeitweiligen Bewölkungen in den westlichen Regionen, wo Regenschauer und Gewitter erwartet werden. Die TT liegen zw 13 und 19 Grad C, die THT werden zw 28 und 34 Grad erreichen.



    Rumänien, Bulgarien und Deutschland haben ein Projekt zur Erneuerung der Strategie im Schwarzmeerraum vorgeschlagen; dies könnte ein Schritt in Richtung einer EU-Strategie für den Schwarzmeeraum werden, erklärte am Samstag der rumänische Außenminister, Bogdan Aurescu, in einem Interview für den Fernsehsender Realitatea TV. Ein weiterer Vorschlag Rumäniens wäre das Erarbeiten einer neuen Strategie zum Ansprechen der NATO-Partner in der östlichen und südlichen Nachbarschaft der Allianz, in der Perspektive des NATO-Gipfels in Warschau 2016, so Aurescu. Rumänien sei kein Ziel für Russland, weil es ein NATO-Mitglied sei, und jeder Angriff gegen Rumänien auch ein Angriff gegen die Nordatlantische Allianz wäre, sagte noch der rumänische Außenminister.



    Die Europäische Kommission unterstützt die Resolution des Europäischen Parlaments betreffend die Anerkennung des Völkermordes gegen die Roma während des Zweiten Weltkrieges und das Festlegen des Holocaust-Gedenktages für die Roma am 2. August. In einer online-Botschaft erklärte der rumänische Ministerpräsident Victor Ponta am Samstag, einen Tag vor dem Holocaust-Gedenktag für die Roma, die Bukarester Regierung begrüße die Initiative der Roma-Zivilgesellschaft in Rumänien, gemeinsam dieses tragischen Ereignisses der Gegenwartsgeschichte zu gedenken, und richte einen Appell an alle rumänische Bürger, eine Schweigeminute zum Gedenken der Opfer einzuhalten. Ferner plädierte Victor Ponta für Solidarität, Toleranz und Einvernehmen unter allen Bürgern der Welt. Am 2. August 1944 wurden 2.898 Roma – Männer, Frauen und Kinder – im Vernichtungslager Auschwitz von der SS in Gaskammern hingerichtet. Die Roma sind die größte Volksminderheit in Europa.



    Das wichtigste Thema beim 2. Internationalen Kongress der Tataren in der türkischen Hauptstadt Ankara war die Situation auf der ukrainischen Halbinsel Krim, die letztes Jahr von Russland annektiert wurde und als historische Heimat der Tataren gilt. Die etwa 500 Vertreter der Tataren-Organisationen aus der ganzen Welt, einschließlich aus Rumänien, die am Kongress teilgenommen haben, forderten die internationalen Einrichtungen auf, zu intervenieren, um die undemokratischen Aktionen Russlands gegen die Krim-Tataren zu stoppen. Die meisten der etwa 25.000 Tataren in Rumänien leben im Südosten des Landes, in der Region Dobrudscha, die mehrere Hundert Jahre unter der Herrschaft des Osmanischen Reiches stand.