Tag: Marcel Ciolacu

  • Le déficit budgétaire préoccupe le gouvernement

    Le déficit budgétaire préoccupe le gouvernement


    Le gouvernement libéral de Bucarest, qui a succédé aux sociaux-démocrates au pouvoir, ont identifié de nombreux trous dans le budget du pays. En clair, les dépenses sont démesurément grandes par rapport aux recettes. Lors du récent collectif budgétaire, on a constaté que le déficit s’élevait en 2019 à 4,4%, un chiffre qui dépasse de beaucoup les 3% admis par l’UE et qui représente une surprise désagréable pour tous les Roumains. Raison de plus pour les tenants du PNL de critiquer le PSD, de féliciter leur formation politique favorite de l’avoir écarté du pouvoir, par le biais d’une motion de censure et d’avoir fourni au président de droite réélu Klaus Iohannis, un « gouvernement à lui » avec lequel il puisse travailler tranquillement.


    De l‘autre côté, les adeptes de la social-démocratie, ont exprimé leur étonnement que le précédent Exécutif ait été capable, plusieurs années d’affilée, de contenir le déficit dans les limites acceptables et d’assurer même une croissance économique parmi les meilleures au sein de l’UE, ce dont leurs adversaires politiques s’avèrent incapables, tout en rejetant la responsabilité sur la gauche. Voilà donc la toile de fond sur laquelle le gouvernement dit tenter de trouver des solutions pour diminuer les dépenses budgétaires.


    Le premier ministre Ludovic Orban a fait savoir son intention de plafonner les revenus salariaux des dignitaires, de sorte qu’il ne soient plus revalorisés à chaque majoration du salaire minimum. Cela dans les conditions où, soit-dit en passant, toute une série de salariés n’ont jamais bénéficié d’une telle indexation. Voilà pourquoi, beaucoup pensent que cette mesure frise l’hypocrisie. On discute également de l’optimisation des organigrammes ministériels, après que le nombre des ministère est passé de 27 à 16.


    Enfin, toujours dans le but de réduire les dépenses à l’origine du déficit budgétaire qui se monte cette année à 4,4% du PIB, le ministère du Travail envisage d’élaborer un acte normatif interdisant le cumul de revenus entre emploi et retraite dans le secteur public. L’occasion pour beaucoup de se rappeler une mesure similaire instituée en 2009 en Roumanie, en pleine crise économique mondiale et toujours par un gouvernement de droite. Cette mesure avait été abrogée cinq ans plus tard.


    En réplique, le président par intérim du PSD, Marcel Ciolacu, a accusé les libéraux d’agir contrairement à la démocratie et à la Loi fondamentale du pays en faisant savoir qu’ils envisagent d’engager leur responsabilité sur des projets législatifs extrêmement importants, dont le budget de l’Etat. En plus, Marcel Ciolacu estime que le premier ministre Ludovic Orban et son cabinet n’ont aucun programme de gouvernance, qu’ils agissent de manière chaotique et irresponsable et que, malheureusement, tous les Roumains vont en pâtir. Par conséquent, même si ce n’est pas sa priorité du moment, le PSD n’exclut pas de déposer une motion de censure d’ici la fin de l’année.

  • 27.11.2019

    27.11.2019

    PSD- L’ex premier ministre roumain, la sociale – démocrate, Viorica Dancila, a démissionné la nuit dernière de la tête du PSD, suite à une réunion tendue du Comité exécutif du parti. Cette séance a succédé à la défaite que Viorica Dancila a subie au deuxième tour des présidentielles de dimanche face à son contre- candidat, Klaus Iohannis. A présent, c’est le président de la Chambre des députés, M. Marcel Ciolacu qui assure la direction par intérim du PSD. Un congrès du parti est prévu en début de l’année prochaine.

    Rencontre – Le président roumain, Klaus Iohannis, rencontre, ce mercredi, à Bucarest, le futur président du Conseil européen, Charles Michel, apprend-on par l’Administration présidentielle. Les deux responsables discuteront de l’Agenda stratégique de l’Union européenne pour la période 2019-2024, des négociations sur le budget de l’UE pour la période 2021-2027, du Brexit, de la migration, des relations extérieures de l’Union et de la lutte contre les effets des changements climatiques. La visite de l’ancien premier ministre belge fait partie d’une tournée préparatoire à son installation à la tête du Conseil européen, le 1er décembre, par laquelle il souhaite mieux connaître les positions des leaders européens vis-à-vis des principaux sujets à l’agenda de l’UE.

    Défense – Le Conseil suprême de défense du pays (CSAT) se réunit ce mercredi à Bucarest, sous la direction du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. A l’agenda des pourparlers : l’avis favorable sur la désignation d’un nouveau chef à la tête du Conseil et les objectifs que la Roumanie se donnera à l’occasion de la réunion de l’OTAN, prévue en décembre, à Londres. Par ailleurs, les discussions porteront aussi les plans de déploiement des Forces armées roumaines censées participer aux missions otaniennes de l’année prochaine, organisées en dehors des frontières nationales. C’est pour la première fois que le CSAT se réunit en présence du nouveau cabinet du libéral, Ludovic Orban. Le fauteuil du chef d”Etat major est resté vacant après le passage en réserve du général Nicolae Ciuca en vue de sa nomination ultérieure à la tête du Ministère de la Défense. Le Conseil suprême de défense du pays débattra aussi des propositions budgétaires à l’intention des institutions chargées de la défense nationale.

    Parlement européen – Réuni en séance plénière, à Strasbourg, le Parlement européen vote ce mercredi, à la mi-journée, la composition de la future Commission européenne dirigée par l’Allemande, Ursula von der Leyen. Le portefeuille des Transports européens a été confié à la Roumanie, Adina Valean. À moins d’une surprise, la présidente élue et son équipe devraient passer sans dommage cette étape de confirmation, la dernière de ce long processus qui a débuté en mai dernier, au soir des élections européennes, il y a six mois donc. La semaine dernière, les leaders des groupes politiques et le président du PE, David Sassoli, ont décidé que l’Assemblée législative européenne était prête à voter. La nouvelle Commission aurait dû être officiellement dans ses fonctions au 1 novembre, mais la date a été reportée d’un mois, après le rejet des candidatures des commissaires roumains, hongrois et français. En cas de vote favorable, le nouvel Exécutif commencera son activité le dimanche, 1 décembre.

    Colectiv – Les plaidoiries des avocats, des patrons du club Colectiv, de la cheffe de la société de pyrotechnie et des secouristes arrivés sur place se poursuivent aujourd’hui au Tribunal de Bucarest. Lundi, les familles des victimes ont réclamé des dédommagements matériels et moraux de dizaines de milliers d’euros au maire du 4e secteur de Bucarest, Cristian Popescu Piedone, pour lequel les procureurs anti-corruption réclament une peine de 15 ans de prison ferme. L’ancien maire et trois autres fonctionnaires sont accusés d’avoir délivré illégalement des avis de fonctionnement pour le club Colectiv, ravagé, en 2015, par un incendie qui a fait 64 morts et 200 blessés. Le procès de la tragédie a démarré en avril 2016. Après deux années de jugements reportés pour des questions de procédure, le juge auquel le dossier avait été attribué est parti à la retraite. Il a fallu une année pour que le nouveau juge auditionne des dizaines de témoins et de victimes chaque semaine.

    Tirana – L’Albanie observe ce mercredi une journée de deuil national au lendemain d’un puissant séisme qui a fait plus de 20 morts, alors que les secouristes redoublaient d’efforts pour trouver des survivants dans les décombres. Sous l’effet du tremblement de terre de magnitude 6,4 survenu mardi avant l’aube, le plus puissant séisme à frapper ce pays des Balkans depuis plusieurs décennies, des bâtiments se sont effondrés, en piégeant les victimes. Des centaines de soldats et 2000 policiers sont mobilisés sur place pour les opérations de sauvetage. Plusieurs pays ont offert leur soutien. Les équipes de secouristes d’Italie, Grèce, France et Roumanie se sont rendus sur place. Le Ministère roumain de la Défense a envoyé deux avions utilitaires avec, à bord, une cinquantaine de secouristes. Le chef de l’Etat, tout comme le Ministère des Affaires Etrangères ont transmis leurs messages de condoléances.

    Migrants – La police roumaine de frontière a arrêté 48 citoyens originaires d’Irak, de Syrie et d’Afghanistan qui essayaient de franchir illégalement la frontière roumaine, cachés dans la remorque d’un véhicule routier. Selon les douaniers du poste frontière de Nadlac, il s’agit de 39 hommes, de six mineurs et de trois femmes qui voulaient demander asile en Roumanie. A l’heure où l’on parle, une enquête est en cours menée contre le chauffeur du poids lourd accusé de trafic illicite de migrants et tentative de passage frauduleux de la frontière.

    Météo – En Roumanie, les températures approchent la normale saisonnière. Le ciel est variable et le vent souffle plus fort sur l’ouest et sur les sommets des montagnes. Les températures maximales vont de 4 à 16 degrés. 6 degrés, à midi, à Bucarest.

  • Propositions de ministres après les auditions

    Propositions de ministres après les auditions

    Les députés et sénateurs de Bucarest se prononceront lundi, en séance plénière, sur le gouvernement libéral désigné pour gérer les affaires de la Roumanie jusqu’à l’organisation des prochaines élections législatives. Après deux jours d’audition dans les commissions parlementaires de spécialité – mardi et mercredi -, sur les 16 candidats nommés par le premier ministre désigné, treize ont reçu un avis favorable, et trois – un avis négatif. Il s’agit des personnes proposées aux ministères des Finances, du Travail et du Développement, soit les ministères appelés à gérer le budget du pays, en général, et respectivement des budgets particulièrement élevés et importants pour l’avancée de la Roumanie, en particulier. Même ainsi, le premier ministre désigné et leader du Parti national libéral a annoncé qu’il irait lundi, au parlement, en avançant les mêmes propositions.

    Ludovic Orban: « Je suis extrêmement satisfait de la prestation des candidats du Parti national libéral. Ils ont été à la hauteur et je dois toutefois rappeler, qu’il n’y a plus eu de tel processus d’audition, qui dure trois heures, pendant lesquelles les parlementaires ont adressé des dizaines de questions aux candidats. »

    L’avis des commissions parlementaires de spécialité est consultatif. Pourtant, le président de la Chambre des députés, le social-démocrate Marcel Ciolacu, a mentionné qu’il y avait une coutume selon laquelle les candidats qui ne reçoivent pas le feu vert des commissions sont remplacés par le premier ministre désigné. C’est pourquoi il a affirmé qu’une nouvelle série d’auditions pourrait être organisée en temps utile, pour respecter le calendrier de vote fixé initialement.

    Marcel Ciolacu :« Si Monsieur le premier ministre désigné souhaite le faire, tant moi que le président du Sénat, Monsieur Teodor Meleşcanu, sommes à sa disposition avec une série d’auditions, en temps utile et sans parti pris, de manière à continuer de tenir le calendrier avec le vote prévu lundi, le 4 novembre, à 14h00. »

    Le cabinet de Ludovic Orban, qui devrait remplacer celui de Viorica Dăncilă, destitué par motion de censure, a besoin d’au moins 233 voix favorables pour passer au parlement. Afin de s’assurer le nombre de voix nécessaires, Ludovic Orban a signé, en début de semaine, des accords politiques avec l’Union Sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie, le Parti du mouvement populaire, l’Alliance des libéraux et des démocrates et avec les minorités nationales.

    En revanche, la formation ProRomânia, qui s’est séparée du Parti social-démocrate, a précisé qu’elle déciderait après l’audition des candidats si elle participe ou pas au vote d’investiture, alors que le PSD a annoncé qu’il ne participerait pas à la réunion de lundi. La question sur beaucoup de lèvres, ce n’est pas tant si le gouvernement passe, mais si le quorum nécessaire sera réuni. C’est pourquoi Ludovic Orban a déclaré que les négociations avec les parlementaires se poursuivraient jusqu’au début de la semaine prochaine afin de prévenir les absences ou les désertions. (Trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Propunerile ministeriale după audieri

    Propunerile ministeriale după audieri

    Deputaţii şi senatorii de
    la Bucureşti sunt aşteptaţi să se pronunţe, luni, în plen, asupra Guvernului
    monocolor liberal desemnat să gestioneze treburile României până la organizarea
    proximelor alegeri legislative.


    După două zile de audieri în comisiile
    parlamentare de specialitate – marţi şi miercuri, din
    cei 16 candidaţi aleşi de premierul desemnat Ludovic Orban să ocupe posturi de
    ministru, 13 au primit aviz favorabil, în timp ce 3 au primit aviz negativ. Este
    vorba despre propunerile la Finanţe, Muncă şi Dezvoltare, cu alte cuvinte la
    ministerele care vor avea de gestionat bugetul ţării, în general, respectiv
    bugete extrem de mari şi importante pentru bunul mers al României, în
    particular. Chiar şi aşa, premierul desemnat şi lider al PNL s-a declarat
    mulţumit de prestaţia membrilor Cabinetului pe care ar urma să îl conducă şi a
    anunţat că va merge luni, în Parlament, cu aceleaşi propuneri.


    Ludovic Orban: Sunt extrem de mulţumit de prestaţia candidaţilor Partidului Naţional
    Liberal. S-au prezentat la înălţime şi trebuie să readuc aminte, totuşi, că nu
    a mai existat de mult un asemenea proces de audiere, care să dureze trei ore,
    audieri pe parcursul cărora să se pună zeci de întrebări de către parlamentari.


    Avizul comisiilor parlamentare de specialitate este consultativ. Totuşi, preşedintele Camerei
    Deputaţilor, social-democratul Marcel Ciolacu, a amintit că există o cutumă
    potrivit căreia candidaţii care nu primesc undă verde în comisii sunt schimbaţi
    de către premierul desemnat. De aceea, el a spus că ar putea fi organizată o
    nouă rundă de audieri în timp util, pentru a se respecta calendarul de vot stabilit
    iniţial.


    Marcel Ciolacu: Dacă domnul prim-ministru desemnat doreşte
    să facă acest lucru, atât eu, cât şi preşedintele Senatului, domnul Teodor Meleşcanu,
    îi stăm la dispoziţie cu o rundă de audieri, în timp util şi nepartinică, să ne
    încadrăm în continuare în calendarul cu votul de luni, pe 4 noiembrie, la ora
    14:00.


    Pentru a trece de Parlament, Cabinetul lui Ludovic Orban, care ar
    urma să îl înlocuiască pe cel social-democrat al Vioricăi
    Dăncilă, demis prin moţiune de cenzură, are nevoie de minimum
    233 de voturi favorabile. Pentru a-şi asigura voturile, Ludovic Orban a semnat,
    la începutul acestei săptămâni, acorduri şi înţelegeri politice cu USR, UDMR,
    PMP, ALDE şi minorităţile naţionale. În schimb, formaţiunea PRO România,
    desprinsă din PSD, a precizat că va decide dacă va participa sau nu la votul de
    învestitură după audierea candidaţilor, în timp ce PSD a anunţat că nu va participa
    la şedinţa de luni. De aceea, întrebarea pe buzele multora este nu atât dacă
    Guvernul liberal va trece, cât dacă va exista cvorumul necesar. Este motivul
    pentru care, Ludovic Orban a declarat că negocierile cu parlamentarii vor continua
    până la începutul săptămânii viitoare pentru a fi prevenite eventuale absenţe sau dezertări.


  • Discussions en marge de la motion de censure

    Discussions en marge de la motion de censure

    Le sort du cabinet de Bucarest semble scellé après le divorce survenu, fin août, entre le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Néanmoins, malgré les déclarations belliqueuses de l’opposition, le gouvernement n’est pas en danger imminent.



    Les hésitations de l’opposition profitent à la première ministre Viorica Dăncilă, qui ne paraît pas s’empresser de demander le vote de confiance du Législatif, comme prévu dans la Constitution, en cas de changement de la configuration politique. Le chef de file des libéraux, Ludovic Orban, a annoncé avoir déjà convenu le texte de la motion de censure avec les représentants de l’Union Sauvez la Roumanie, du Parti du mouvement populaire et de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie. Ludovic Orban: Nous maintenons la condition d’attirer, dans la démarche d’appui à cette motion, tous les élus issus des formations politiques qui ne soutiennent pas le gouvernement. Il en va de même pour l’objectif de recueillir 233 signatures de soutien à la motion, garantissant la réussite de celle-ci.”



    117 signatures sont nécessaires au dépôt de la motion. Le leader des députés de l’Union Sauvez la Roumanie, Stelian Ion, a demandé à l’Alliance des libéraux et des démocrates et à Pro România d’affirmer nettement si oui ou non ils souhaitent que le cabinet Dancila tombe. Stelian Ion: La seule solution à cette crise c’est de déposer une motion de censure et de la soumettre au vote. En plus, ceux qui prétendent s’être ralliés à nouveau à l’opposition se doivent de préciser très clairement leur position à l’égard de cette motion de censure. On ne saurait prétendre faire de l’opposition au gouvernement Dăncilă alors qu’on émet toute sorte de conditions absurdes à la signature et au soutien de cette motion de censure, et là je me réfère principalement aux collègues de l’ALDE et de Pro România.”


    L’ALDE risque de se désintégrer après son départ de la coalition au pouvoir. Cette décision n’ayant pas été agréée par tous ses membres, il est urgent que les libéraux — démocrates prennent des mesures pour éviter l’implosion.



    De leur côté, les parlementaires de Pro România promettent de voter la motion de censure si la première ministre ne soumet pas au plénum du Parlement la formule de restructuration de son cabinet. Voici ce que déclarait le leader du parti Pro România, Victor Ponta: Nous attendons que Mme Dăncilă nous présente, mercredi, la formule de restructuration du gouvernement. Dans le cas contraire, en plus des portefeuilles ministériels de l’Environnement, de l’Energie, de la Relation avec le Parlement et de l’Intérieur, mercredi ou jeudi nous n’aurons pas non plus de ministre de l’Education. Alors, il sera évident que nous ne disposons d’aucune autre variante. Nous avons fait tout notre possible et essayé de trouver une solution rationnelle. Tous les élus de Pro România vont voter en faveur de la motion de censure que le PNL et l’USR vont déposer, je l’espère bien .”



    Le social-démocrate Marcel Ciolacu, président de la Chambre des députés, s’est dit persuadé que le gouvernement va tenir bon quel que soit le scénario, à savoir vote de confiance ou motion de censure. Marcel Ciolacu: Je suis fermement convaincu que la motion de censure ne recueillera pas 233 voix et que nous aurons la moitié plus 1 des votes nécessaires à la modification de la composition politique du gouvernement”.



    La direction du PSD attend un coup de main de la part de la Cour constitutionnelle aussi. Cette dernière devrait trancher mercredi sur le conflit juridique entre le gouvernement et le président du pays, lequel a refusé la nomination des ministres par intérim pour les portefeuilles détenus jusqu’ici par l’ALDE . (Trad. Mariana Tudose)

  • 02.07.2019

    02.07.2019

    In Brüssel geht der Poker um die Besetzung der EU-Spitzenpositionen weiter. Bis jetzt ist noch keine Einigung in Sicht. Auf der Suche nach Kandidaten für das Amt des Präsidenten der EU-Kommission sei nach Medienberichten jetzt auch die deutsche Verteidigungsministerin Ursula von der Leyen im Gespräch. Am Montag waren die 28 EU-Staats- und Regierungschefs mit dem Versuch gescheitert, die Spitzenpositionen zu besetzen. Nach mehr als 19-stündigen Verhandlungen wurden die Gespräche vertagt. Die Volkspartei, die Sozialdemokraten sowie die Grünen im Europäischen Parlament halten daran fest, dass nur Kommissionspräsident werden könne, wer zuvor Spitzenkandidat bei den Europawahlen gewesen sei. Das Parlament kann jedoch nur über einen Kandidaten abstimmen, den der EU-Rat vorschlägt.



    Rumänien war, ist und bleibt der beständigste und engagierteste Unterstützer der Republik Moldau. Das sagte Präsident Klaus Iohannis am Dienstag nach Gesprächen mit der moldauischen Premierministerin Maia Sandu in Bukarest.


    Bukarest werde die Finanzhilfe für die Republik Moldau auf EU-Ebene unterstützen, so Iohannis. Premierministerin Sandu wiederum sagte, dass ihre Regierung gemeinsame Projekte mit Rumänien entwickeln wolle; die europäische Agenda sei das bestimmende Merkmal der Beziehungen zu Bukarest. Ebenfalls am Dienstag traf sich Maia Sandu mit ihrer rumänischen Amtskollegin Viorica Dancila und dem Sprecher der Abgeordnetenkammer, Marcel Ciolacu. Die moldauische Regierungschefin Maia Sand, entschied sich trotz ursprünglicher Ankündigung, ihren ersten Auslandsbesuch in Bukarest zu machen — sie hatte sich erst für Brüssel ausgesprochen. Der moldauische Au‎ßenminister Nicolae Popescu hatte am Montag in Bukarest zugesichert, dass sein Land fest und unwiderruflich auf dem Weg zum EU-Beitritt sei. Letztes Jahr gingen 68 % der Exporte der Moldau in die Europäische Union, 20 % nach Rumänien, so Popescu.



    Ein Gesetzentwurf über die Stimmabgabe im Ausland ist am Dienstag im Justizausschuss der Abgeordnetenkammer verabschiedet worden. Am Mittwoch wird der Gesetzentwurf in der Plenarsitzung der Abgeordnetenkammer, in diesem Fall dem Entscheidungsorgan, diskutiert und abgestimmt. Der Senat hat am Montag den Gesetzentwurf verabschiedet, der alternative Abstimmungsverfahren für Rumänen im Ausland vorsieht, wie z. B. die Verlängerung der Abstimmung um drei Tage und die Briefwahl. Der Gesetzentwurf zielt darauf ab, allen Rumänen die Möglichkeit zu geben, ihre Stimme abzugeben, und vermeidet Schwierigkeiten und Verzögerungen, wie sie bei den jüngsten Wahlen zum Europäischen Parlament festgestellt wurden.



    Rumänien ist zu tiefst den europäischen Werten, dem Rechtsstaat sowie dem grundlegenden Rechten und Freiheiten seiner und der europäischen Bürger verbunden. Dies erklärte die rumänische Justizministerin, Ana Birchall, gegenüber einer Delegation der EU sich auf der ersten diesjährigen Mission des Kooperations- und Überprüfungsmechanismus in Bukarest befindet.



    Beim Tennisturnier in Wimbledon hat die rumänische Spielerin Monica Niculescu die Deutsche Andrea Petkovic nach einem spektakulären Match aus dem Rennen geworfen. Sie gewann in drei Sätzen 2-6, 6-2, 7-5. In der zweiten spielt Runde Monica Niculescu gegen dei Belgierin Elise Mertens. Ana Bogdan trifft dann auf Johanna Konta aus Gro‎ßbritannien und am Dienstag spielt zudem Sorana Cirstea gegen Amanda Anisimova aus den USA. Bei einem weiteren rumänisch-deutschen Duell geht es für Elena-Gabriela Ruse gegen Julia Görges. Am Mittwoch findet eine in Rumänien hei‎ß erwartete Auseinandersetzung statt – Simona Halep und Mihaela Buzarnescu treffen in der zweite Runde ausfeinander, nachdem sie sich am Montag gegen ihre jeweiligen Gegnerinnen durchsetzten. Bei den Herren verlor Marius Copil mit 1-3 gegen den Argentinier Guido Pella.

  • Rumänische Regierung ändert Wahlgesetz durch Eilverordnung

    Rumänische Regierung ändert Wahlgesetz durch Eilverordnung

    Die rumänische Regierung hat die Rechtslage für die kommenden Regionalwahlen wieder geändert: die Präsidenten der Kreisräte, also der Verwaltungen auf Regionalebene, sollen wieder direkt gewählt werden, besagt eine Eilverordnung vom Montag. Die Regierung erhofft sich dadurch mehr Legitimität und Transparenz und somit auch das Verantwortungsbewusstsein dieser Politiker — denn bisher wurden diese Präsidenten von dem Kreisrat nach Verhandlungen zwischen den dort vertretenen Fraktionen bestimmt. Laut Vizepremierminister Dan Suciu sei das neue System bessser: “Wir wollen die Entscheidungen bürgernäher gestalten. Die auf Kreisebene sehr wichtige und repräsentative Funktion des Kreisratspräsidenten muss auf den Wege der geheimen Direktwahl der Bürger besetzt werden, um diese Mandatsträger zu legitimieren und ihnen Verwantwortung anzuvertrauen”, so Suciu.



    Die Änderung am Wahlsystem sei laut Regierung von 30 solcher Kreisratspräsidenten beantragt worden — also drei von vier, und zwar auch aus der Oppostion. Der PSD-Politiker Marcel Ciolacu, der neue Chef der Abgeordnetenkammer, führte aus, dass die Änderung des Rechtsrahmens nur per Eilverordnung erfolgen konnte, ansonsten sei eine zeitgerechte Umsetzung bis zu den kommenden Wahlen Mitte nächsten Jahres nicht möglich.



    Die Opposition und Staatspräsident Iohannis lehnten die Änderung sowohl in Form als auch im Inhalt vehement ab.



    Die Kreisratspräsidenten gehören zu den wichtgsten Akteuren in der rumänischen Regionalpolitik — sie entscheiden darüber mit, wie das Geld aus dem Zentralhaushalt auf die Kommunen in ihrer Region verteilt wird. Die Änderung am Wahlrecht begünstige die jetzigen Amtsinhaber, berfürchtet Präsident Klaus Iohannis – die Ma‎ßahme sei eine Konzession von Premierministerin Viorica Dăncilă an die mächtigen Lokalbarone ihrer Partei, so Iohannis Sprecherin, Mădălina Dobrovolschi: “Die PSD hat aus den Wahlen Ende Mai nichts gelernt, die sie auf katastrophale verloren hat. Sie greift wieder in die Kiste der Eilverordnungen und versucht, die Regeln mitten im Spiel zu ändern”.



    Die liberale Opposition will beim Ombudsman eine Verfassungsklage gegen die Eilverordung beantragen — er ist der einzige, der dazu befugt ist. Auch der frühere Premierminister und PSD-Dissident Victor Ponta, dessen neue Partei Pro Romania bei den Europawahlen die 5%-Hürde genommen hat, kristisierte den Vorsto‎ß der ehemaligen Parteikollegen. Sie hätten nicht begriffen, dass die Menschen keine Eilverordnungen mehr wollen, sagte er.


  • PSD behält den Vorsitz der Abgeordnetenkammer

    PSD behält den Vorsitz der Abgeordnetenkammer

    Die Position des Vorsitzenden der Abgeordnetenkammer in Bukarest, die mit der endgültigen Verurteilung des ehemaligen sozialdemokratischen Führers, Liviu Dragnea, wegen Korruption vakant geworden war, wurde am Mittwoch nach der Abstimmung der Abgeordneten durch einen anderen Sozialdemokraten – Marcel Ciolacu – übernommen.



    Der Kandidat der Regierungskoalition PSD-ALDE für dieses Mandat, Marcel Ciolacu, erhielt 172 Stimmen und lag damit vor der Kandidatin der National-Liberalen Partei PNL, Raluca Turcan, die 100 Stimmen gewann, und dem Vorsitzenden des Demokratischen Verbands der Ungarn in Rumänien UDMR, Kelemen Hunor, der 20 Stimmen erhielt. Nach seiner Wahl zum Präsidenten der Abgeordnetenkammer erklärte Marcel Ciolacu, er werde in dieser Eigenschaft einen anderen Ansatz verfolgen als sein Vorgänger, Liviu Dragnea, der auch Parteichef war. Marcel Ciolacu:



    Ich denke, die Wirrungen sind vorbei und hoffe, es ist ein gutes Zeichen. Mein Ansatz wird sehr klar sein – ich bin nicht der Chef der Abgeordneten im rumänischen Parlament. Ich habe nur eine Rolle in der nächsten Periode, und zwar, dass vor allem die Normalität wiedereinkehrt. Normalität bedeutet Respekt für die parlamentarischen Bräuche, und dass die Vereinbarungen mit den Chefs der Parlamentsgruppen von allen Mitgliedern unterzeichnet werden.



    Marcel Ciolacu sagte auch, er wolle die Kommunikation zwischen der Regierung und der Abgeordnetenkammer sowie mit der Presse besser organisieren. Auf der anderen Seite lehnte Marcel Ciolaccu die Idee ab, dass die PSD die Macht aufgeben sollte:



    Wir, die Sozialdemokratische Partei, haben genug Fehler begangen, die uns viel gekostet haben, weil das Volk immer Recht hat. Das bedeutet aber nicht, dass wir mit dem Wort ‘Demokratie’ spielen können. Eine Regierung kann nur demokratisch, mit einem Misstrauensantrag, abgesetzt werden.



    Nach ihrem Sieg bei der Europawahl am Sonntag forderte die National-Liberale Partei PNL, die wichtigste Oppositionspartei in Rumänien, den Rücktritt des Regierungskabinetts Viorica Dăncilă, mit der Begründung, diese Exekutive habe keine Legitimität mehr. Sollte dies nicht geschehen, werde die PNL einen Misstrauensantrag gegen die Regierung einreichen.

  • PSD păstrează şefia Camerei Deputaţilor

    PSD păstrează şefia Camerei Deputaţilor

    Funcţia de şef al Camerei Deputaţilor de la Bucureşti, rămasă vacantă odată cu condamnarea definitivă, pentru corupţie, a fostului lider social-democrat Liviu Dragnea, a fost preluată, miercuri, în urma votului deputaţilor, de către un alt social-democrat — Marcel Ciolacu. Candidat penru acest mandat din partea coaliţiei aflate la guvernare, PSD-ALDE, Ciolacu a obţinut 172 de voturi, devansând-o pe liberala Raluca Turcan, care şi-a adjudecat 100 de voturi, şi pe liderul UDMR, Kelemen Hunor, care a obţinut 20 de voturi.



    După ce a fost ales preşedinte al Camerei Deputaţilor, Marcel Ciolacu a declarat că, în această calitate, va avea o altfel de abordare decât predecesorul său, care era şi lider de partid. Cred că s-a terminat acest periplu şi sper să fie de bun augur. Abordarea mea va fi foarte clară – nu sunt şeful deputaţilor, am un singur rol în perioada următoare – de a intra, în primul rând, în normalitate. Normalitate înseamnă respectarea cutumelor parlamentare, toate înţelegerile cu liderii de grup să fie semnate de toată lumea.”


    Marcel Ciolacu a mai spus că doreşte să organizeze mai bine comunicarea între Guvern şi Camera Deputaţilor, precum şi cu presa.



    Pe de altă parte, Marcel Ciolacu a respins ideea ca PSD să renunţe la putere: Am făcut ca partid suficiente greşeli care ne-au costat, deoarece poporul întotdeauna are dreptate. Asta nu înseamnă că putem să ne jucăm cu cuvântul democraţie, cuvântul de majoritate sau să facem şi să răsturnăm lucrurile de fiecare dată când vrem noi. Un guvern îl răstorni democratic, cu moţiune de cenzură.”



    După rezultatele la alegerile europarlamentare, PNL – principalul partid de opoziţie şi cel care şi-a adjudecat, duminică, cele mai multe din voturile românilor, a cerut demisia executivului Dăncilă, pe motiv că nu mai are legitimitate, în caz contrar anunţănd că va depune moţiune de cenzură.

  • România – Brexit

    România – Brexit

    În cadrul unei reuniuni a Consiliului
    interministerial pentru Brexit, desfăşurată, miercuri, la Palatul Victoria, vicepremierul Marcel Ciolacu, a declarat
    că România este pregătită să gestioneze împreună cu partenerii europeni orice
    situaţie în contextul Brexit. Cu acest prilej, au fost aprobate axele
    strategice de acţiune ale Guvernului în contextul procesului de retragere a Marii Britanii din Uniunea
    Europeană. El a subliniat interesul României ca acest proces să fie gestionat de o manieră corectă și transparentă, în conformitate
    cu prevederile Tratatelor UE, şi să asigure
    protejarea drepturilor și intereselor cetăţenilor europeni și români care locuiesc şi lucrează pe teritoriul Marii Britanii. România va urmări cu pragmatism și principialitate obiectivele europene în procesul de negociere.
    Documentul
    prezintă o serie de modalităţi prin care ţara noastră şi Uniunea Europeană pot transforma această provocare într-o oportunitate. Doresc să generăm și să menţinem un proces de informare și dialog deschis și susținut cu comunitatea românească din Marea Britanie. Trebuie să arătăm cetăţenilor români că beneficiază de tot sprijinul nostru, că statul român acţionează în vederea protejării și garantării drepturilor acestora,
    a afirmat Ciolacu.






    Pe de altă parte, migraţia netă în Marea Britanie în perioada martie 2016 – martie 2017
    s-a redus cu 81.000, până la 246.000 de
    persoane, mai mult de jumătate din această scădere fiind
    cauzată de o creştere
    a numărului de cetăţeni
    din Uniunea Europeană care părăsesc teritoriul
    britanic și de o reducere a numărului celor care sosesc. Potrivit datelor
    oficiale publicate joi, la Londra, migraţia cetăţenilor UE în Marea Britanie a scăzut cu 51.000, până la cel mai redus nivel începând din decembrie 2013. De la referendumul
    din iunie 2016 privind ieşirea Marii Britanii din UE, diferenţa anualăîntre numărul străinilor care se stabilesc pe
    teritoriul britanic și cel al străinilor care părăsesc ţara insulară a scăzut constant de la un maxim de
    aproape 350.000, potrivit Oficiului de statistică britanic (ONS). Cele mai mari
    scăderi s-au înregistrat în rândul cetăţenilor proveniți din cele zece ţări, printre care Polonia și Ungaria, devenite membre ale
    Uniunii Europene în 2004.

    Londra a anunţat că vizează garantarea drepturilor cetăţenilor UE care trăiesc în Marea Britanie, importanţi în special în sectoare precum construcţiile și HORECA. Devalorizarea lirei sterline constituie motive de
    îngrijorare pentru companii, care se tem că trebuie să plătească salarii
    afectate de inflaţie și se văd
    în imposibilitatea de a acoperi cu lucrători britanici cererea de pe piaţa
    forţei de muncă. Ca urmare, unii dintre cetăţenii UE din Marea Britanie aleg să
    părăsească această ţară. Ministerul de
    Interne britanic a dispus o reanalizare oficială a datelor privind imigraţia în
    Marea Britanie, după ce noile informaţii provenite de la punctele de control al
    trecerii frontierei arată că există mai puţini imigranţi decât s-a crezut
    anterior. Citând surse guvernamentale, presa britanică notează că migraţia netă
    ar putea fi cu câteva zeci de mii mai mică dacă se iau în considerare noile
    controale la ieşirea din ţară. Aceste controale, introduse anul trecut, au
    arătat că 97% dintre studenţii străini – una dintre cele mai mari categorii de
    imigranţi din Marea
    Britanie – au plecat din
    această ţară după finalizarea studiilor.