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  • Le marché roumain de l’emploi en début d’année

    Le marché roumain de l’emploi en début d’année

    Bientôt : des chauffeurs de taxi étrangers à Bucarest

     

    Bucarest sera la première ville de Roumanie à permettre aux étrangers originaires de pays non membres de l’UE à travailler comme chauffeurs de taxi, d’Uber ou de Bolt. Depuis au moins 5 ans, les sociétés de transport roumaines demandent au gouvernement roumain d’autoriser l’importation de chauffeurs professionnels en provenance de pays où l’économie n’est pas très développée, comme le Népal, le Sri Lanka, le Vietnam, les Philippines, et où l’anglais est parlé à un niveau acceptable. Cette mesure sera possible grâce à l’accord aux termes duquel l’examen pour la qualification professionnelle initiale peut être passé en anglais, une norme qui entrera en vigueur au printemps prochain, dans un premier temps uniquement à Bucarest et dans le cadre de sessions spéciales. L’examen théorique en anglais pour les certificats de chauffeur de taxi ou de voiture en régime de location sera mis en place début mars, puis en avril. A noter que la licence pour les chauffeurs professionnels est une condition obligatoire à l’exercice de ce métier, tant en Roumanie que dans n’importe quel autre État-membre de l’UE.

     

    Suppression d’avantages fiscaux dans l’IT

     

    Le secteur des technologies de l’information sera touché de plein fouet par la décision du gouvernement de Bucarest de supprimer à partir de cette année les avantages fiscaux accordés aux informaticiens, avertissent les experts. Ils estiment que le secteur pourra quand même se développer si les autorités et les entreprises investissent dans la numérisation de l’administration locale et de l’économie roumaine. À Cluj-Napoca par exemple, l’année 2025 pourrait apporter un changement majeur grâce au développement d’entreprises basées sur la production de logiciels protégés par les droits d’auteur. Et pour cause. De nombreuses entreprises qui avaient l’habitude d’externaliser la production de logiciels sont aujourd’hui confrontées à des problèmes. D’une part, certaines tâches simples ont été reprises par l’intelligence artificielle et, d’autre part, certaines opérations ont été délocalisées dans des pays où la main-d’œuvre est moins chère qu’en Roumanie. Toutefois, aux dires du directeur exécutif du cluster informatique de Cluj, Andrei Kelemen, les entreprises produisant leurs propres logiciels protégés par des droits d’auteur continuaient à se développer. Selon lui, l’industrie des technologies de l’information connaît un ralentissement, non seulement en Roumanie, mais dans le monde entier, ce qui est particulièrement visible en termes d’embauche de nouveaux spécialistes dans le secteur. Selon des statistiques non officielles, l’industrie informatique roumaine a dépassé la barre des 16 milliards d’euros en 2024.

     

    Pénurie de médecins

     

    Si l’informatique est un domaine où la main d’œuvre abonde, on ne saurait dire de même de la médecine. En fait, c’est un domaine confronté à une énorme pénurie de main d’œuvre. Par exemple, dans l’est de la Roumanie, au département de Vaslui, l’Hôpital Municipal de Huşi manque profondément de médecins dans les sections essentielles, tels les Soins intensifs ou encore la Pneumologie. Cela l’empêche d’honorer son contrat avec la Caisse nationale d’assurances maladie, lui causant des pertes de millions de lei. La situation est particulièrement difficile dans la section de Soins intensifs, où la garde était impossible à assurer en début d’année et où des médecins sans expérience dans le domaine se voient contraints à se débrouiller comment ils le peuvent. A noter que l’Hôpital Municipal de Huşi dessert une zone réunissant plus de 50 000 habitants. Dans ce contexte, l’hôpital est à la recherche de spécialistes en médecine interne, maladies infectieuses, pédiatrie et pneumologie. Les étrangers sont acceptés aussi, à condition de connaître la langue roumaine et d’avoir la nationalité d’un des Etats-membres de l’UE, de l’Espace économique européen ou de la Confédération Suisse. Davantage de détails sont à retrouver sur le site du ministère roumain de la Santé : ms.ro

     

    Le chômage, légèrement à hausse

     

    Et bien que certains domaines soient confrontés à une pénurie accentuée de main d’œuvre, l’offre de travail sur le marché roumaine ne contente pas tout le monde. En novembre 2024, le taux de chômage en Roumanie était de 3,28 %, soit 0,08 % de plus par rapport à octobre, informe l’Agence nationale pour l’occupation de la main d’oeuvre. Concrètement 261 500 personnes étaient sans emploi en novembre en Roumanie. Parmi elles, près de 56 000 bénéficiaient d’une indemnité de chômage. La plupart des personnes sans emploi, soit 191 000, étaient à retrouver en milieu rural. A regarder leur âge, près de 66 000 personnes au chômage avaient entre 40 et 49 ans et plus de 59 000 – étaient âgées de plus de 55 ans. Au pôle opposé l’on retrouve les jeunes entre 25 et 29 ans, dont environ 15 000 ne travaillaient pas. Quant au niveau d’éducation des chômeurs de Roumanie, les personnes sans études ou ayant fait uniquement le primaire en étaient les plus nombreuses, soit près de 32 %, alors que les personnes ayant fait une formation universitaire étaient les moins nombreuses, comptant pour uniquement 5 % du total des chômeurs. (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • Des solutions pour le système sanitaire

    Des solutions pour le système sanitaire

    Ce n’est pas la première fois que les dirigeants roumains
    reviennent sur leurs propres décisions, pourtant tout juste adoptées. A la fin
    de l’année dernière, le gouvernement PSD-PNL annonçait que dans un objectif de
    réduction du déficit budgétaire, les recrutements dans le secteur public
    seraient gelés en 2024. Ils constatent à présent que le système sanitaire
    manque cruellement de personnel qualifié et annoncent vouloir débloquer des
    milliers de postes. Bien que depuis quelques années les salaires des médecins
    roumains sont équivalents à ceux de leurs confrères des pays d’Europe de
    l’ouest, ils demeurent nombreux à s’expatrier pendant qu’en Roumaine de plus en
    plus de communes n’ont plus de médecins et que les hôpitaux des grandes villes
    manquent de spécialistes.

    Les médecins manquent presque partout en Roumanie


    Les données statistiques montrent que seuls
    Bucarest et quelques grands centres universitaires comme Cluj, Târgu Mureş, Iaşi et Craiova ont suffisamment de
    médecins. Dans le reste du pays, trois quarts des départements accusent en
    revanche un déficit de médecins. Le parti d’opposition Union Sauvez la Roumanie
    soutient qu’au niveau national il y a un déficit de plus de 20 000 infirmiers
    et aides soignants et d’environ 8 000 médecins. Pour la directrice générale de
    l’Administration des hôpitaux et des services médicaux de Bucarest, Oana
    Sivache, il s’agit plutôt de 15 000 médecins qui manquent dans le pays.


    Elle affirme que les mesures gouvernementales
    de réduction des dépenses ont conduit tant à la perte de personnel soignant
    qu’à une situation grave pour les patients. Elle a déclaré, je cite,
    « Nous demandons au ministre de la Santé de reconnaître l’état d’urgence
    en ce qui concerne le manque de personnel et de mettre en place une
    méthodologie d’occupation des postes dans la santé pour une période déterminée
    d’un an, similaire à celle mise en place pendant la pandémie ».
    Elle déplore que les décisions de réduction budgétaire aient été
    prises sans analyse préalable permettant de prendre en compte la réalité du
    système.

    L’occupation des postes vacants, une urgence


    Alexandru Rafila, le ministre de la Santé,
    sous le feu des critiques du corps médical, a exprimé son souhait qu’au cours
    de cette semaine les mémorandums concernant l’occupation des postes tant dans
    les hôpitaux placés sous l’autorité de son ministère que dans ceux gérés par
    les autorités locales soient approuvés par le ministère des finances.


    Le ministre a précisé au micro de Radio
    Roumanie que plusieurs milliers de postes étaient en jeu, en premier lieu des
    médecins, notamment ceux qui ont obtenu leur examen de spécialité à la fin de
    l’année dernière, mais aussi des infirmiers et des aides-soignants. Le ministre
    des Finances, le libéral Marcel Boloş dont l’avis est nécessaire pour débloquer
    les fonds destinés au recrutement des personnels médicaux, estime que la
    situation devrait être résolue cette semaine. La décision finale revient au premier
    ministre social-démocrate Marcel Ciolacu.




    (trad. Clémence Lheureux)

  • 8.01.2024 (mise à jour)

    8.01.2024 (mise à jour)

    Parlement
    – Le Parlement se réunira pour sa nouvelle session le 1er février.
    D’ici là, les partis politiques travaillent sur plusieurs initiatives législatives
    qui visent entre autres, les jeux d’argent et la lutte contre la consommation
    de drogue. Parmi les mesures envisagées mentionnons l’emplacement des salles de
    jeux et de paris en dehors des localités, la diminution des publicités pour ce
    type de jeux dans les médias et dans la rue et l’interdiction de ces pubs dans
    le voisinage des écoles, des parcs et des hôpitaux. Selon les initiateurs,
    plusieurs de ces projets avaient déjà été déposés au Parlement depuis 2022,
    dans le contexte d’une dépendance accélérée aux jeux de hasard dans les rangs
    de la population, y compris des mineurs. Par ailleurs, pour mieux lutter contre
    la consommation de la drogue, les élus nationaux préparent des peines plus
    dures pour les trafiquants, soit 10 de prison ferme pour le trafic de drogue à
    effets psychoactifs. Egalement
    sur la table du Législatif, des projets visant à interdire la vente des
    boissons énergisantes aux mineurs et à limiter les publicités pour les
    cigarettes électronique.






    Règlement -
    Le nouveau règlement sur la cybersécurité établissant des mesures destinées à
    assurer un niveau élevé commun de cybersécurité dans les institutions, organes
    et organismes de l’Union est entré en vigueur le 7 janvier 2024. Tout comme la
    plupart des pays communautaires, la Roumanie aussi est en proie aux
    cyber-attaques perpétrées par la Russie dans le contexte de l’invasion
    militaire de l’Ukraine. Au terme du nouveau règlement, un Comité européen pour
    la sécurité cybernétique a été créé afin de surveiller la mise en place des
    mesures établies. Selon
    le Rapport Business Internet Sécurity Orange, 31% des cyber-attaques à
    l’adresse de la Roumanie ont visé le secteur énergétique, 22% celui des
    Transports et 19% le secteur gouvernemental et des Services publiques. Les
    attaques cybernétiques ont créé des préjudices de milliards de dollars et ont
    été lancées par courriel, sur les réseaux sociaux ou par des fichiers
    insécurisés. Parmi les institutions victimes des cyber-attaques ces deux
    dernières années, notons la Direction nationale de Sécurité cybernétique, le
    Ministère de la défense, la Police aux frontières et la Société nationale des
    Chemins de fer.








    Médecins – La
    Roumanie se confronte à un fort déficit de personnel dans les hôpitaux publics
    ce qui se traduit par des temps d’attente de jusqu’à 4 heures aux urgences et
    par l’épuisement des médecins et du personnel soignant. L’Autorité en charge de
    la gestion des Hôpitaux et des Soins de santé s’alertent sur des situations de
    plus en plus graves quand des interventions chirurgicales sont repoussées faute
    de médecins ou quand des patients attendent même un jour ou deux pour qu’une place
    se libère en Soins critiques. Réunis lundi, quelque cent chefs d’hôpitaux,
    leaders syndicaux et représentants des patients ont décidé de demander au
    Ministère de la Santé de reconnaître le déficit de personnel médical en
    Roumanie. Une solution immédiate serait de mettre en place une méthodologie
    pour l’occupation des postes dans la Santé publique pour une période déterminée
    d’un an, comme ce fut le cas en pandémie. Selon Oana Sivache, à la tête de
    l’Autorité en charge de la gestion des Hôpitaux et des Soins de santé, la
    Roumanie se confronte actuellement à un déficit de 15.000 médecins au niveau
    national. La situation est alimentée aussi par un décret d’urgence qui bloque
    les postes dans les hôpitaux publics.


    Investissements
    – Au cours des neuf premiers mois de 2023, le montant des investissements nets
    dans la construction de nouveaux bâtiments en Roumanie a dépassé les 74
    milliards de lei, soit 62,6 % du total des investissements faits dans
    l’économie nationale – selon les données de l’Institut National de la
    Statistique. Au cours de la même période, le montant des investissements nets
    réalisés dans l’économie roumaine a atteint les 118,5 milliards de lei, soit
    une hausse de 14,4 % par rapport à la période janvier – septembre 2022.


    Rentrée
    scolaire
    – Les élèves roumains ont
    repris les cours ce lundi pour le troisième module d’apprentissage de cette
    année scolaire. Ils auront droit à une nouvelle semaine de vacances en février,
    dont la période sera décidée par la région.
    Par exemple, dans la plupart des départements de Roumanie ainsi que dans
    la Capitale Bucarest, les vacances suivantes débouteront le 19 février. Par
    ailleurs, sur toile de fond d’une nouvelle vague d’infections respiratoires,
    les autorités sanitaires conseillent aux parents de garder les enfants à la
    maison s’ils accusent des symptômes de virose. Selon les médecins, le nombre de
    malades augmentera dans la période à venir.




    Tennis
    – La joueuse de tennis roumaine, Ana Bogdan, s’est qualifiée lundi dans les 8e
    de finale du tournoi WTA 500 d’Adelaide, en Australie, après avoir vaincu la
    Britannique Katie Boulter. Ce lundi encore, la paire roumaine Ana Bogdan – Monica
    Niculescu s’est inclinée devant le duo formé d’Asia Muhammad des Etats-Unis
    et Demi Schuurs des Pays-Bas, au premier
    round du concours de double dames.


    Météo
    – 14 départements de l’est de la Roumanie sont placés en vigilance orange au
    mauvais temps. Des neiges abondantes, de fortes rafales, du verglas et des
    températures à la baisse sont signalées dans cette région du pays. Le trafic
    routier est perturbé sur plusieurs départementales. Mardi, les températures
    seront pour la plupart négatives. A Bucarest, nous aurons un peu de neige et -2
    degrés durant la nuit. Dans la nuit de mardi à mercredi, dans le nord, le
    centre et l’est du territoire il fera particulièrement froid, avec des
    températures qui chuteront jusqu’à – 20 degrés.

  • 05.01.2024 (mise à jour)

    05.01.2024 (mise à jour)

    Santé – Le premier ministre roumain, le social démocrate Marcel Ciolacu, a demandé que le problème des médecins débutants ayant réussi l’examen de spécialité l’année dernière soit résolu rapidement. Dès le début de la première réunion du Gouvernement de cette année, il a voulu s’assurer que ces médecins ne travailleraient pas à l’étranger et a demandé aux ministères de tutelle de prendre les mesures nécessaires. Auparavant, tant l’Union Sauvez la Roumanie dans l’opposition que l’Administration des Hôpitaux et des Services Médicaux de Bucarest se plaignaient du manque de personnel et accusaient la coalition Parti Social Démocrate – Parti National Libéral de conduire le système médical à un effondrement imminent, en ignorant la crise sur le terrain et en réduisant les fonds alloués aux hôpitaux, mettant aussi en danger la vie des patients.

    Grippe – La saison des viroses et de la grippe est bel et bien arrivée en Roumanie. Le nombre des cas est à la hausse et les hôpitaux sont archipleins. La situation pourrait même s’aggraver dans la période suivante, vu que lundi c’est la rentrée après les vacances de fin d’année. Les médecins affirment qu’il s’agit spécialement d’enfants se confrontant à des infections respiratoires graves, mais aussi d’adultes et de malades chroniques dont les pathologies se sont aggravées. Parmi ces pathologies figurent les viroses respiratoires qui ont produit une toux qui dure plusieurs semaines, ce qui n’est pas normal. Le nombre des cas de covid est également à la hausse.

    Banque centrale – La Banque nationale de Roumanie s’attend à un taux annuel d’inflation au mois de décembre d’un peu plus de 6%, a affirmé au micro de la radio publique roumaine, le porte parole de l’institution, Dan Suciu. L’évolution de cet indicateur semblait se tempérer dès le mois de novembre lorsqu’il était de 6,7% par rapport à plus de 8% en octobre. Dan Suciu affirme qu’en ce début d’année le taux d’inflation devrait aussi être à la hausse, à cause de l’entrée en vigueur le 1er janvier d’un nouveau paquet fiscal, mais une tendance à la baisse devrait se faire sentir après le premier trimestre. Selon le porte-parole de la Banque centrale roumaine, les facteurs extérieurs ont eu une influence significative sur l’évolution des prix, comme ce fut le cas de la majoration des prix des carburants provoquée par les tensions au Proche Orient.

    Parlement – Plusieurs priorités législatives figurent à l’agenda du Parlement de Bucarest cette année et certaines attendent uniquement le vote final dans la Chambre des Députés. La nouvelle loi des salaires, condition assumée par le Plan national de redressement et de résilience fera toujours l’objet d’analyses au sein de la coalition gouvernementale PSD-PNL. Le projet aurait dû être adopté dès l’année dernière, mais les pourparlers sur ce thème se poursuivent avec toutes les catégories sociaux-professionnelles. Une condition imposée par le biais du Plan national de relance et de résilience est de limiter les suppléments de salaire à un niveau maximum de 20% du salaire de base. Le projet de loi par le biais duquel les chauffeurs ayant consommé de l’alcool ou de la drogue et qui se sont vus condamnés en Justice risquent de perdre le droit de récupérer le permis pour une période de 10 ans attend les débats et le vote final dans la Chambre des Députés. L’initiative du social-démocrate Robert Cazanciuc prévoit des sanctions sévères, y compris des circonstances aggravantes pour les personnes impliquées dans la consommation de drogue. Un autre projet important est le Code de l’Urbanisme qui devrait tirer au clair la législation en matière de construction.

    Travailleurs – Les employeurs roumains pourront faire venir cette année en Roumanie une centaine de milliers de travailleurs étrangers, selon une décision du gouvernement. C’est un seuil similaire à celui de l’année dernière, lorsque plus de 80 mille avis d’embauche et de détachement ont été émis, quelque 10 000 demandes étant en cour de solution actuellement. Selon les chiffres officiels, le nombre d’emplois disponibles durant les 8 premiers mois de l’année dernière dépassait les 500 000, dont plus de la moitié étant déclarés vacants d’une manière répétée par les employeurs.

    Espagne/Roumanie – Le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, se rendra en Roumanie pour des pourparlers avancés sur la double nationalité. Des sources du gouvernement de Madrid affirment que le document qui établit les conditions de leur obtention, est déjà rédigé et la visite aura lieu prochainement. 629 00 Roumains habitent officiellement en Espagne et ils y sont les principaux concernés. Cette mesure est issue d’une démarche démarrée en novembre 2022, lorsque les gouvernements roumain et espagnol se sont réunis dans le cadre d’une séance commune dans la ville méditerranéenne de Castellón de la Plana. Les responsables des deux cabinets ont décidé d’une feuille de route et de la constitution de commissions bilatérales qui mettent en pratique la double nationalité. L’Espagne compte parmi les Etats qui n’offrent pas la double nationalité mais elle fait pourtant deux exceptions : la France et le Portugal.

  • 04.05.2023

    04.05.2023

    Céréales – Le
    ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, a mis au courant mercredi, à
    Bucarest, son homologue ukrainien, Mikola Solski, de la décision de Bruxelles
    de mettre en place des mesures exceptionnelles pour limiter temporairement les
    importations de certains produits ukrainiens. L’accord européen vise quatre
    produits ukrainiens : le blé, le maïs, le colza et les graines de tournesol et
    il est censé apaiser les inquiétudes de cinq pays d’Europe de l’Est (Pologne,
    Hongrie, Slovaquie, Roumanie et Bulgarie) tout en minimisant l’impact négatif
    sur les exportations agricoles ukrainiennes. Les nouvelles règlementations
    seront mises en place dans tous les pays
    membres d’ici 5 juin. Les ministres roumain et ukrainien de l’Agriculture se
    sont rencontrés une première fois à Bucarest, le 21 avril. A cette occasion, le
    responsable ukrainien s’est engagé à communiquer chaque semaine à la partie
    roumaine, les quantités de produits ukrainiens en transit afin que Bucarest
    détienne les informations correctes et exactes.




    APIA – Les
    fonctionnaires de l’Agence de paiements et d’intervention en Agriculture de
    Roumanie, APIA, ont refusé ce jeudi, une heure durant, de recevoir toute
    demande pour protester contre leurs salaires. En fait, l’agence figure parmi
    les institutions publiques les plus performantes qui gèrent les aides
    agricoles. Sauf qu’elle est la seule organisation placée sous l’ombrelle du Ministère de l’Agriculture
    où les salaires ne sont pas alignés sur ceux pratiqués au niveau central,
    déplorent les protestataires. A leurs dires, APIA a attiré plus de 2 milliards
    d’euros par an pour aider les cultivateurs. Si la grille des salaires ne permet
    pas une salarisation uniforme, APIA est prête à bloquer entièrement ses
    activités.


    Moldova – Le
    ministre roumain de la Défense nationale, Angel Tîlvar, a achevé la visite de
    travail en république de Moldova. A cette occasion, il a examiné avec son
    homologue moldave et avec la présidente, Maia Sandu, des sujets liés à la
    coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité et de la défense. Selon
    Radio Roumanie Chisinau, Angel Tîlvar a réitéré le soutien ferme que la
    Roumanie accorde au parcours européen de la République de Moldova et aux
    efforts déployés par Chisinau pour la modernisation de son armée. Dans un
    communiqué de la présidence moldave, Maia Sandu a rappelé que la Roumanie reste
    un partenaire stratégique de son pays dans ses efforts de renforcer les
    capacités de défense et la sécurité nationale.










    Presse
    – Le manque de transparence au niveau du financement, notamment des fonds
    publics, de certains médias, tout comme les difficultés auxquels le marché
    médiatique se heurte érodent la fi abilité
    des informations et la confiance du public, peut-on lire dans un rapport sur la
    Roumanie de l’organisation Reporters sans frontière. Selon cette source, le
    paysage médiatique roumain est divers et s’avère un terrrain propice pour les
    enquêtes de grand intérêt. Dans son Classement mondial de la liberté de la
    presse, RSF a placé la Roumanie en 53 position parmi les 180.




    Médecins -
    L’Ambassade de la Roumanie à Bruxelles a lancé une plateforme de communication
    sur des questions de santé entre des médecins roumains et belges. L’initiative
    se propose de faciliter l’échange d’expérience afin de permettre au système
    médical roumain de se développer. Selon l’ambassadrice roumaine au Royaume de
    la Belgique, Andreea Pastarnac, la plateforme offrira à la Roumanie la chance
    de mettre en valeur l’expérience des médecins roumains qui travaillent dans le
    système médical belge afin de créer par la suite des politiques publiques ayant
    donné des résultats dans le monde. Et Mme l’ambassadrice d’insister sur la
    nécessité de mettre en œuvre des projets bilatéraux de recherche dans le
    domaine de la santé. Une telle plateforme, a-t-elle dit, encouragera la
    collaboration entre les médecins roumains et belges.






    Timisoara – 70
    artistes roumains et étrangers présentent à Timisoara, une incursion dans
    l’évolution de la sculpture roumaine des 50 dernières années. La démarche
    artistique s’étalera sur 7 mois et les premiers vernissages auront lieu à
    partir de ce soir. Les expositions seront accompagnées jusqu’en novembre, de
    visites guidées, d’ateliers, de spectacles et de concerts. Le projet s’inscrit
    à l’agenda des événements Timisoara 2023, Capitale culturelle européenne.








    Littoral – Coup
    d’envoi ce jeudi du programme Le Littoral pour tous. Les touristes qui
    souhaitent profiter hors saison, de la côte roumaine à la Mer Noire, auront l’avantage
    de bénéficier des prix de 60% de moins que ceux pratiqués durant les grandes
    vacances. La première partie du programme se déroule jusqu’au 20 juin et la
    deuxième aura lieu du 1 septembre au 15 octobre.




    Météo – En
    Roumanie, les météorologues constatent une chute des températures, notamment
    dans le sud et l’est du pays où les températures baisseront bien en dessous la
    moyenne saisonnière. Il pleut sur le sud et sur les Carpates. Le vent souffle
    légèrement sur l’ensemble du territoire et plus fort sur le sud et le sud-est.
    Les températures maximales iront de 12 à 21 degrés. Temps morose, ciel couvert,
    pluies éparses et 12 degrés seulement jeudi midi, à Bucarest.





  • La Roumanie manque de médecins

    La Roumanie manque de médecins


    La Roumanie affiche une espérance de vie particulièrement
    basse, dans une Europe qui, avec la pandémie de Covid-19, a perdu la légère avancée
    enregistrée depuis 2000. Dans un rapport sur la santé paru en 2021, la Commission
    européenne affirme que, dans un pays comme la Roumanie dont le système sanitaire
    repose sur les soins hospitaliers, la
    pandémie a démontré la nécessité de renforcer la prévention et les
    soins de santé primaires. Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, avouait
    récemment que plus de 15.000 médecins avaient quitté le pays ces dernières années, pour
    des salaires plus élevés dans les pays développés. Du coup, le pays se
    confronte à une véritable pénurie de médecins dans différentes
    spécialités telles l’anesthésie, les soins intensifs, l’épidémiologie, la pédiatrie et la microbiologie. La situation est encore plus grave si l’on pense qu’à la
    différence d’autres pays communautaires, la Roumanie a un médecin pour quelque 200
    habitants, soit un taux bien inférieur à la moyenne européenne, qui est le résultat des politiques de santé déficitaires.


    La situation s’avère particulièrement inquiétante à la
    campagne, où un médecin doit soigner un nombre de patients huit fois plus
    grand qu’en milieu urbain. Selon une récente enquête, la médecine traitante de
    Roumanie pourrait se retrouver bientôt dans une situation de crise, en raison du
    vieillissement des médecins. Un phénomène aux conséquences importantes
    dans les dix années à venir, s’inquiètent les spécialistes du domaine.


    Pour sa part, le ministre Rafila a lui aussi reconnu que
    la Roumanie souffre d’une pénurie de médecins, notamment de médecins traitant
    et urgentistes. La situation est tout aussi grave dans le domaine des soins de
    santé primaires, des centaines de localités n’ayant plus de médecin
    et bon nombre de ceux toujours sur place ont pris de l’âge. Alexandru
    Rafila: « C’est un phénomène qui se passe au
    niveau national et qui touche des spécialités importantes telles les Urgences,
    les services d’Ambulance ou encore les soins de santé primaires. Malgré un
    nombre de médecins traitants assez important, à savoir 11 000, des centaines de localités de Roumanie manquent
    de médecins ou bien ont des médecins âgés de plus de 55 ans. »

    Aux dires du responsable roumain de la Santé, la Roumanie
    ne pourra pas combler à court terme le manque de médecins diplômés d’une
    Faculté de médecine. Mais elle pourrait résoudre ce problème en mettant en
    place, pour la première fois, une Stratégie de Ressources humaines en santé, fruit d’un
    partenariat avec les universités de médecine et de pharmacie.


    En attendant qu’une telle stratégie voie le jour, le pays
    se confronte de nouveau à une recrudescence des cas de coronavirus et, donc,
    du nombre de personnes positives hospitalisées. Les autorités sont en train d’élaborer
    la législation nécessaire pour ouvrir plusieurs centres de vaccination
    dans des établissements de santé. Ce premier pas prépare la campagne de
    vaccination que la Roumanie lancera cet automne, une fois arrivé le nouveau
    vaccin efficace contre l’actuel sous-variant Omicron.(Trad. Ileana Țăroi).









  • La canicule bat son plein en Roumanie.

    La canicule bat son plein en Roumanie.


    Une
    vague de chaleur a déferlé ces jours-ci, sur la Roumanie, la Grèce et la
    Turquie, deux des destinations de vacances privilégiées des Roumains. D’ailleurs,
    la canicule sévit également en Espagne, en France, en Grande Bretagne et en
    Belgique et même de l’autre côté de l’Océan, aux Etats-Unis. Dans certaines
    régions de la France, par exemple, les températures ont atteint 43 degrés, soit
    un record de chaleur jamais enregistré dans le courant du mois de juin. En
    Espagne, la canicule a provoqué des incendies qui ont détruit des dizaines de
    milliers d’hectares de terrain dans le nord, le centre et le sud du pays. Selon
    les météorologues, on assiste à une vague de grande chaleur nord-africaine qui
    déferle sur le monde, y compris sur la Roumanie.

    Chez nous, on s’attend à ce
    que les températures dépassent 35 degrés dans l’ouest du pays avant qu’elles atteignent
    en fin de semaine 40 degrés et même plus, dans les régions méridionales du
    territoire. Neuf départements de l’ouest, le centre et le nord-ouest de la
    Roumanie sont placés en alerte orange canicule, tandis qu’une vigilance jaune
    canicule est en place dans le reste du pays, en vigueur jusqu’à vendredi soir.
    Les météorologues avertissent l’épisode caniculaire sera présent à Bucarest
    aussi, avec des températures de plus de 36 degrés et un facteur humidex
    critique, de 80%. Du coup, la population est invitée à se protéger, en prenant
    soin de bien se hydrater -au moins 2,5 litres de liquides par jour, disent les
    médecins, de privilégier la consommation de fruits et de légumes frais,
    d’éviter l’alcool et les boissons à forte teneur en caféine, tels le café, le
    thé ou le coca. Bien évidemment, on est conseillé d’éviter les activités
    extérieures sur la tranche horaire 11-18h00, quand la canicule bat son plein.
    Ce conseil s’adresse notamment aux personnes souffrantes ou malades. Si on ne
    peut pas éviter les sorties en plein soleil, alors on devrait, au moins,
    adopter une tenue appropriée censée nous protéger le corps : chapeaux de
    soleil, vêtements légers et amples en fibres naturels et de couleurs pâles.

    Les
    médecins et les autorités nous conseillent d’éviter les activités extérieures
    telles le jardinage ou encore le sport. Selon les prévisions des météorologues,
    en juillet, en Roumanie, les épisodes de grande chaleur alterneront avec ceux
    de pluies torrentielles. L’ONU s’alerte sur l’actuel pic de chaleur et avertit
    sur le risque de sécheresse dans le monde et sur le moment où les températures
    atteindront des valeurs hallucinantes.


    Face
    à cette canicule et cette série de sécheresse, l’Organisation météorologique
    mondiale (OMM) exhorte la communauté internationale à s’adapter. Et l’un des moyens
    d’y parvenir est de mettre en place des systèmes d’alerte précoce et des plans
    d’action chaleur-santé, fruit d’une collaboration entre l’OMM et les autorités
    de santé publique. Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du
    climat prévoit que pour un réchauffement de 1,5°C, les vagues de chaleur, les
    saisons chaudes plus longues et les saisons froides plus courtes augmenteront.





  • Femmes et soins de santé dans la Valachie du XVIIIe siècle

    Femmes et soins de santé dans la Valachie du XVIIIe siècle

    Dans les principautés de Valachie et de Moldavie, les premières institutions médicales modernes apparaissent au XIXe siècle. Jusqualors, des gens sans aucune formation spécialisée prodiguaient des soins de santé. Certains exerçaient, en fait, des occupations bien éloignées, puisqu’ils étaient barbiers, guérisseurs, sorcières, sages-femmes ou popes. Cependant, au XVIIIe siècle, une modernisation, bien que timide, des soins de santé s’amorce en Valachie, avec l’ouverture, à Bucarest, de l’hôpital Colțea, premier établissement hospitalier destiné aux pauvres, à l’époque du prince régnant Constantin Brâncoveanu (Brancovan). La première institution d’enseignement médical allait ouvrir ses portes à ce même endroit, mais le siècle suivant : c’était l’École technique de chirurgie de Colțea. Les femmes ne se retrouvaient pas parmi les apprentis-médecins, mais cela ne les empêchait pas d’être très présentes comme guérisseuses dans la vie des communautés depuis la nuit des temps. La chercheuse Mihaela Diana Sprânceană a étudié les archives de l’hôpital et de l’École de chirurgie de Colțea, où elle a trouvé des informations sur la présence des femmes.



    Ce fut la première école médicale des principautés de Valachie et de Moldavie, qui a fonctionné jusqu’en 1852. Les documents archivés ne mentionnent aucun nom de femme-médecin ou chirurgien formée dans cet établissement. On sait que les médecins sortis de cette école avaient suivi leur spécialisation dans le cadre de l’hôpital, où ils ont traité et même opéré de très nombreux patients. De même, à l’époque, les listes publiques des médecins de Valachie ne contiennent que des noms d’hommes. Les femmes, tout comme les barbiers, les guérisseurs et les popes, dispensaient des soins de santé sans avoir suivi une formation médicale. Mais, dans mon opinion, elles ont joué un rôle particulièrement important dans la vie médicale. Elles assumaient souvent le rôle de sage-femme, donc elles assistaient les femmes lors de l’accouchement et surveillaient la mère et son bébé, s’assurant qu’ils sont en vie. La sage-femme était en mesure de savoir si une femme était ou non enceinte, si elle n’était plus vierge ou si elle avait été victime d’un viol.



    Il est vrai que les services des sages-femmes étaient surtout appréciés à la campagne, faute de mieux. En revanche, les femmes de la ville consultaient des médecins ou des chirurgiens formés à l’étranger. Le médecin Dumitru Caracaș, père de Constantin Caracaș, le premier médecin officiel de la ville de Bucarest au XVIIIe siècle, ne voyait pas d’un bon œil l’activité des guérisseuses et plaidait pour la professionnalisation de ce domaine. La chercheuse Mihaela Diana Sprânceană nous fournit davantage de détails sur le médecin Dumitru Caracaș.



    Pour lui, les sages-femmes des paysans ne sont que de vieilles ignorantes, dont la simple présence est plutôt nuisible qu’utile. Et c’est aussi lui qui insiste sur le fait que, lors de l’accouchement, les femmes de la ville sont assistées par de vrais médecins, non pas par des vieilles ou par des sages-femmes sans expérience. Le guérisseur, tout comme la sage-femme, pouvait donner différents remèdes, surtout aux enfants, contre le mauvais œil, aux femmes qui avaient du mal à tomber enceintes ou qui voulaient se débarrasser d’une grossesse. Aucun livre de médecine en roumain n’avait circulé en terre roumaine avant 1760. Donc les femmes qui soignaient les gens utilisaient des remèdes et des recettes passés d’une génération à l’autre. Ce même docteur, Dumitru Caracaș, affirmait que les gens se fiaient aux sorcières et aux vieilles femmes pour soigner les maladies mentales, considérées comme des châtiments divins. Les gens, à l’époque, comme aujourd’hui, refusaient de consulter un médecin pour traiter, par exemple l’épilepsie ou d’autres maladies neuropsychiques.



    Les noms de ces femmes, leurs sobriquets, d’autres détails de leur vie sont quasi inexistants dans les documents d’époque. Leur existence, bien que cruciale, puisqu’elle comblait le manque d’une intervention professionnelle, est restée anonyme. À travers le temps, l’influence de ces femmes a diminué avec le développement de l’enseignement spécialisé. Mais leur activité, bien que fortement diminuée, a continué jusqu’à nos jours, précise la chercheuse Mihaela Diana Sprânceană.



    Malgré le fait que les sources historiques n’ont pas retenu les noms des femmes, sauf certains documents qui mentionnent leurs sobriquets ou leurs prénoms, elles ont joué un rôle très important dans la vie sociale et médicale du XVIIIe siècle. Pourtant, les documents parlent de leur activité intense dans le domaine des soins de santé. À l’époque contemporaine, celles que l’on appelait les vielles femmes ont continué leur activité jusqu’au XXe siècle, y compris après 1968, l’année de l’adoption du décret de Nicolae Ceaușescu qui interdisait l’IVG. Les femmes ont continué à chercher l’aide des vieilles pour se débarrasser d’une grossesse indésirable.



    Ce n’est que vers la fin du XIXe siècle que la première femme-médecin de Roumanie commence son activité professionnelle : c’était Maria Cuțarida-Crătunescu, diplômée de la Faculté de médecine de Montpellier et titulaire d’un doctorat à l’Université de Paris.


    (Trad. : Ileana Tàroi)




  • Du soutien international pour la Roumanie

    Du soutien international pour la Roumanie


    Avec seulement 6 millions de personnes vaccinées sur une
    population totale de 19 millions, la Roumanie a enregistré la semaine dernière
    le taux de décès dus à la Covid le plus
    grand du monde, par rapport à un million d’habitants. Le pays traverse
    actuellement sa période pandémique la plus dramatique depuis le début de la
    crise sanitaire. Le système médical roumain est complètement mis à genoux,
    déplore le président du Collège des Médecins de Roumanie, le professeur docteur
    Daniel Coriu :


    « On a un
    très grand nombre de cas de contaminations, le nombre de malades en Soins
    critiques est énorme, il dépasse nos possibilité de prise en charge et, plus triste encore c’est de voir à quel point le
    nombre de décès évitables est-il grand. Je dis évitables, car plus de 92% des
    décès surviennent chez des personnes non vaccinées. Le vaccin est censé éviter
    le décès. Comment le pays est-il arrivé dans une situation pareille ? En
    raison du refus des Roumains de se faire vacciner, de leur méfiance vis-à-vis
    des médecins et de nos discours. Car c’est avec tristesse que je dois admettre
    que certains de mes confrères ont eux-aussi contribué à l’actuel état de choses »
    .


    Aux dires du professeur Daniel Coriu, à la tête du
    Collège des Médecins de Roumanie, il faudrait que la population puisse se voir
    mettre à sa disposition des sources correctes d’information. C’est la raison
    pour laquelle il faudrait, dit-il, sanctionner tout médecin qui propage dans l’espace
    virtuel des théories non scientifiques, en mettant en danger la santé des gens.
    L’opinion publique considère que la réticence des Roumains face à la
    vaccination est aussi bien une conséquence de leur méfiance à l’égard des
    responsables roumains que le résultat des fake news. Suite à l’échec de la campagne
    nationale de vaccination et suite à la flambée des cas de contamination, l’OMS
    a décidé d’envoyer sur place, une délégation. Pour mieux lutter contre cette
    quatrième vague pandémique, la Roumanie a activé le Mécanisme de protection
    civile, par le biais duquel elle se verra accorder du soutien international. D’ailleurs,
    les aides ont commencé déjà à affluer. Balazs Ujvari, porte-parole de la
    Commission européenne passe en revue les dons que l’Europe a offerts à Bucarest:


    « 50
    concentrateurs d’oxygène envoyés par la Pologne, 5200 doses d’anticorps
    monoclonaux de la part de l’Italie, 15 respirateurs et 8 concentrateurs d’oxygène
    venus du Danemark. S’y ajoutent 200 concentrateurs d’oxygène offerts par l’UE
    de sa réserve médicale stratégique abritée par les Pays-Bas. On pourrait également
    contribuer avec des équipes médicales comme la Roumanie l’a fait, elle aussi,
    durant la crise initiale d’Italie. Et puis, on pourrait aussi avoir en tête la
    possibilité de faciliter le transfert des patients contaminés d’un pays à l’autre
    au sein de l’UE »
    .


    A Bucarest, le secrétaire d’Etat, Raed Arafat a salué un
    don de 12000 doses d’anticorps monoclonaux offerts par l’Allemagne. Des
    patients roumains se trouvent déjà hospitalisés dans deux hôpitaux hongrois,
    tandis que des médecins et des infirmiers de la République de Moldavie voisine
    ont rejoint leurs collègues roumains de l’hôpital de campagne de Letcani, près
    de Iasi.



  • Appel des médecins roumains pour la vaccination

    Appel des médecins roumains pour la vaccination

    « Nous avons de plus en plus de mal à faire face à la vague de malades de COVID-19 tant au sein de la population que parmi les soignants. Ces derniers jours, le système médical arrive au bout de ses limites, en particulier là où sont soignés les patients atteints de COVID-19 », lit-on dans un appel désespéré du Collège des médecins de Bucarest. Il exhorte la population à se faire vacciner et à respecter les mesures de protection. Cet appel intervient alors que la Roumanie est durement touchée par la quatrième vague de la pandémie, avec le variant Delta extrêmement contagieux, et que seulement 30 pour cent de la population est vaccinée. Un pourcentage qui place le pays à l’avant-dernière place dans l’Union européenne à cet indicateur. La Roumanie se trouve également bien en dessous du taux de vaccination moyen mondial qui est de 45 %, bien qu’elle dispose librement de vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, reçus par les mécanismes communautaires européens. D’ailleurs, certains d’entre eux ont été revendus ou donnés à d’autres pays, voire retirés parce qu’ils ont expiré.



    Des centaines de personnes perdent la vie chaque jour, les hôpitaux sont surchargés et les lits de soins intensifs sont tous occupés. « Jour après jour, nous assistons à des tragédies : des patients qui meurent, des familles en souffrance, des médecins à bout de forces, des patients et des professionnels de la santé infectés par le SARS-CoV-2 qui ont besoin de soins médicaux. Et leur nombre est très élevé. Face à ce tableau dramatique, nous pensons que le faible degré de vaccination au sein de la population représente peut-être aussi un échec en termes de confiance qui doit exister entre le corps médical et la population », est-il encore indiqué dans le communiqué des médecins de Bucarest. Ils réitèrent que la science et la médecine fondées sur des données probantes affirment, y compris par les voix des instances internationales de référence dans le domaine de la santé, que la vaccination est l’un des outils importants pour gérer le plus efficacement possible la pandémie de COVID-19.



    Le communiqué explique, encore une fois, qu’en effet, les personnes vaccinées peuvent également tomber malades ou développer des formes graves d’infection au SARS-CoV-2, mais avec une incidence beaucoup plus faible que dans le cas des cas non vaccinés. D’ailleurs, l’exemple des pays où les taux de vaccination sont plus élevés est révélateur. « Nous parlons tous les jours à des collègues qui nous disent qu’ils ne savent pas quoi faire. De jeunes patients meurent, des enfants se retrouvent dans les unités de soins critiques, des gens avec des comorbidités meurent, des gens sans comorbidités meurent aussi. Nous sommes à la croisée des chemins et seul un effort commun peut nous permettre de plafonner et d’endiguer cette vague. La science nous dit aujourd’hui que par la vaccination et le respect des mesures de protection, nous pouvons lutter beaucoup plus efficacement contre cette pandémie », peut-on lire dans le document signé par la Pr Cătălina Poiană, présidente du Collège des médecins de Bucarest.


    (Trad. : Ligia)

  • Des mesures censées diminuer la pression sur les hôpitaux

    Des mesures censées diminuer la pression sur les hôpitaux


    En proie actuellement à une
    quatrième vague pandémique qui s’avère beaucoup plus violente que les
    précédentes, la Roumanie semble reproduire le scénario italien des premiers
    mois de pandémie quand le système sanitaire était complètement agenouillé
    devant la hausse des cas. Rien que la semaine dernière, le pays a enregistré
    plusieurs records négatifs : plus de 15.000 cas de contamination en un
    jour, plus de 300 morts en 24 heures et plus de 16.000 personnes positives
    hospitalisées dont plus de 10% dans des unités de Soins critiques. Pourtant,
    disent les médecins, le nombre des ceux nécessitant une hospitalisation en
    soins intensifs serait beaucoup plus grand si des places y étaient toujours disponibles.
    Dans les unités Covid, c’est comme une zone de guerre, déplorent les blouses
    blanches qui ces jours-ci se disent épuisées par le rythme de travail. Surtout
    que, se lamentent-elles, la plupart des malades se présentent à l’hôpital au
    dernier moment, quand la maladie a produit déjà de forts dégâts.


    De leur côté, les
    ambulanciers sont sollicités plus que jamais ce qui ne fait que prolonger le
    temps d’attente. Afin de diminuer, ne serait-ce qu’un tout petit peu, la
    pression sur le système de soins, les autorités ont décidé de rouvrir deux hôpitaux
    de campagne, un dans le nord-est du pays, à Leţcani, près de Iaşi et l’autre,
    au nord de Bucarest, à Pipera. Remis en fonction depuis samedi et ayant à sa tête
    une équipe de médecins militaires, l’hôpital modulaire de Letcani accueillera à
    partir de mardi ses premiers patients contaminés. Un salon de six places sera
    mis à la disposition des malades graves. Pour que cette structure puisse
    fonctionner à plein randement, il faudrait se voir attribuer une équipe de 60 infirmiers
    et de 18 médecins. Quant à l’hôpital de campagne ouvert à Bucarest, celui-ci
    accuillera dans un premier temps une centaine de personnes contaminées avant de
    pouvoir aggrandir sa capacité de 374 lits, avec oxygène pour chaque lit, un
    scénario à mettre en place dans les deux semaines à venir.


    Afin de mieux gérer la
    quatrième vague pandémique, la Roumanie a décidé d’activer le Mécanisme
    européen de protection civile. Du coup, les Pays Bas et la Pologne ont envoyén
    250 concentrateurs d’oxygène, tandis que la Hongrie voisine s’est dit prête à
    recevoir des personnes contaminées dans ses hôpitaux proches de la
    frontière.Par ailleurs, la Roumanie bénéficiera à partir du mois prochain du cocktail
    Régénérond’anticorps monoclonaux. Utilisé
    déjà dans le traitement de l’ex président américain, Donald Trump, ce
    traitement a été validé début octobre par l’Agence européenne
    du médicament. N’empêche, la seule solution face à la pandémie de coronavirus
    reste la vaccination, affirment à l’unisson, les spécialistes et les responsables
    politiques. Dans le contexte d’une hausse alarmante des cas de contamination,
    le nombre de Roumains qui acceptent de se faire vacciner est lui aussi, à la
    hausse.







  • Vaccination : campagne d’information adaptée

    Vaccination : campagne d’information adaptée

    Les mesures d’assouplissement progressif des restrictions seront adaptées en fonction des spécificités de chaque domaine d’activité, a annoncé le Comité interministériel pour le retour de la Roumanie à la normale à partir du 1er juin prochain. Il en sera de même pour la campagne d’information sur la vaccination, parallèlement à son extension, afin de faciliter l’accès à la vaccination du plus grand nombre de citoyens possible. Lors d’une réunion tenue mercredi, les représentants des différentes organisations ont avancé de nouvelles propositions sur la perspective d’organiser des événements culturels pilotes. Ils se tiendront en parfaite sécurité sanitaire, et des représentants de l’Association des municipalités se sont dits prêts à les accueillir.



    Il a également été question de la réouverture progressive du secteur de l’hospitalité au fur et à mesure que la campagne vaccinale progresse. Des propositions spécifiques de mesures seront examinées dans des groupes de travail techniques par domaines d’activité. Des secteurs tels que l’économie, la santé, le travail et la protection sociale, les transports et les infrastructures, l’éducation et la recherche, la jeunesse et le sport sont visés – ainsi que la culture.



    « La campagne de vaccination se passe bien en ce moment, il y a assez de doses pour atteindre notre objectif de 5 millions de personnes immunisées jusqu’en juin, de sorte que le taux de vaccination puisse nous permettre de revenir progressivement à la normalité », a déclaré le secrétaire général du gouvernement, Tiberiu Horaţiu Gorun. Les autorités roumaines ont partiellement modifié leur stratégie de vaccination afin d’attirer le plus grand nombre, mais aussi de rendre l’acte lui-même aussi facile d’accès que possible. Ainsi, en plus de la plate-forme informatique, des centres de vaccination au volant et des « marathons de vaccination » ont été organisés, et il y a aussi des centres de vaccination où l’accès se fait sans rendez-vous, sur simple présentation de la carte d’identité. Des équipes mobiles d’administration des vaccins ont également été mises en place pour les résidents des zones difficiles d’accès. Les médecins traitants toucheront plus d’argent pour vacciner leurs patients dans leurs cabinets. La vaccination peut désormais également être effectuée dans les locaux des opérateurs économiques qui souhaitent faire immuniser leurs travailleurs et leurs familles. D’ailleurs, une grande chaîne de cliniques a déjà lancé son propre programme de vaccination directement au siège des entreprises, par le biais d’équipes médicales mobiles et de centres fixes, soutenant ainsi les efforts des pouvoirs publics pour lutter contre la pandémie. Les grands employeurs de Braşov (centre) et de Cluj (centre-ouest) en sont les premiers bénéficiaires. Le gouvernement prépare également une vaste campagne de sensibilisation du public impliquant des artistes, des sportifs et des politiciens, après que l’intérêt des gens pour la vaccination semble avoir diminué ces derniers temps.



    D’autre part, un rapport publié par une équipe spéciale de Bruxelles de lutte contre la désinformation indique que la Russie et la Chine se sont engagées dans des campagnes visant à « jeter le discrédit » et à miner la confiance en les vaccins approuvés par l’Union européenne, en les institutions européennes et en les stratégies européennes de vaccination.


    (Trad. : Ligia)


  • Accélérer la vaccination. Mais comment ?

    Accélérer la vaccination. Mais comment ?

    De lavis des spécialistes, la vaccination contre la Covid est une méthode efficace et rapide de se protéger contre le virus. En Roumanie, la campagne dimmunisation qui a démarré à la fin décembre est en plein déroulement et les autorités ont annoncé de nouvelles mesures visant à laccélérer.



    Le coordinateur de la campagne, le médecin Valeriu Gheorghita, a déclaré que le 20 avril prochain, une vingtaine de centres mobiles devraient commencer à fonctionner à travers le pays. Ils seront coordonnés par des Comités départementaux en coopération avec les hôpitaux militaires puisque le personnel médical sera fourni par le ministère de la Défense. Ces centres devraient desservir la population rurale, qui na pas accès actuellement à des centres dimmunisation classiques, ni à des médecins traitants. Le vaccin privilégié sera celui produit par Johnson&Johnson afin de simplifier le processus dimmunisation, vu que ce type de vaccin est administré en une seule dose.



    Les autorités de Bucarest ont décidé de coopter aussi les médecins traitants afin daccélérer la campagne dimmunisation. Valeriu Gheorghita a annoncé que plus de 3 mille omnipraticiens avaient choisi de participer à la campagne de vaccination dans leurs propres cabinets médicaux, ce qui constitue 30 % sur un total de 10 940 médecins qui ont des relations contractuelles avec la Caisse nationale dassurance maladie. Cest bien moins que lon ne sattendait, a affirmé Valeriu Gheorghita, qui a précisé que les autorités envisageaient de lancer ce processus au niveau national le 4 mai. « Dici là, nous allons assurer la formation de tous les médecins de famille qui sont inclus dans ce projet. Nous allons mettre en place toute linfrastructure liée à la distribution des doses, à la distribution du matériel sanitaire, afin de pouvoir lancer cette opération dans les meilleures des conditions », a également dit le coordinateur de la campagne dimmunisation.



    Lintérêt de la population de prendre rendez-vous afin de se faire vacciner demeure élevé, a mentionné Valeriu Gheorghita, qui a annoncé que la décision avait été adoptée de notifier une seule fois une personne figurant sur la liste dattente, qui disposera de 24 heures pour confirmer le rendez-vous en question.



    A présent, quelque 780 mille personnes sont inscrites sur les listes dattente en vue de se faire vacciner, dont la majorité à Bucarest et à Cluj. Quelque 60 % sont des personnes appartenant à la catégorie appelée « population générale », donc éligibles pour être vaccinées dans la troisième étape de la campagne nationale, 32 % sont des personnes appartenant aux catégories vulnérables, malades chroniques et personnes âgées de plus de 65 ans ou en situation de handicap. Enfin, quelque 7,5 % des personnes figurant sur les listes dattente sont des travailleurs essentiels. Jusquici, plus de 2 millions 100 mille personnes ont reçu au moins une dose de vaccin.

  • 10.01.2020

    10.01.2020

    Coronavirus en Roumanie – Plus de 100.000 personnes ont été vaccinées contre le coronavirus en
    Roumanie, depuis le début de la campagne nationale de vaccination, le 27
    décembre dernier. 350 personnes ont eu des réactions adverses mineures, telles
    les maux de tête, des muscles ou des articulations ou encore la fièvre. A la
    fin de la semaine prochaine doit démarrer la 2e étape de la campagne
    qui vise les personnes âgées de plus de 60 ans et celles atteintes de maladies
    chroniques. Entre temps, le Gouvernement de Bucarest prépare un décret d’urgence
    prévoyant des bonus financiers pour personnel sanitaire et administratif
    participant à la Campagne de vaccination contre le Covid-19, a fait savoir le
    ministre de la Santé, Vlad Voiculescu. Des primes seront également accordées
    aux médecins traitants, dont le rôle dans la campagne de vaccination s’avère
    essentiel. En attendant, le nombre des cas confirmés de coronavirus était à la
    baisse en Roumanie, samedi, pour le 3e jour consécutif, mais les
    chiffres sont toujours élevés par rapport aux semaines précédentes. Samedi plus
    de 4400 nouveaux cas ont été rapportés en Roumanie et 86 décès causés par le
    coronavirus. 1100 patients se trouvent actuellement en soins intensifs.






    Banques – En Roumanie, les banques doivent envoyer lundi au Fisc (l’Agence
    nationale d’administration fiscale) toutes les données visant les comptes
    ouverts par les personnes physiques ou morales. Cela afin de s’aligner sur une
    ordonnance d’urgence qui transpose une directive européenne à ce sujet dans la
    législation nationale. Cette mesure est une manière de lutter contre le
    blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. De même, un registre
    fiscal électronique sera mis en fonction contenant les comptes bancaires et les
    transferts d’argent d’un compte à l’autre. Ce sera une manière pour le Fisc de
    surveiller le circuit de l’argent en Roumanie et d’identifier les tentatives de
    blanchiment d’argent.




    Ecoles – En Roumanie, les élèves reprendront les classes lundi toujours en
    ligne. Dans les 3 semaines à venir ils devront finaliser le programme prévu
    pour le premier semestre de cette année scolaire et recevoir les dernières
    notes avant d’en faire les moyennes. Suivra une nouvelle semaine de vacances
    début février, alors que le second semestre démarrera le 8 février prochain. Le
    ministère de l’Education prend en compte le retour des élèves en classe à ce
    moment-là, mais la décision finale sera prise selon la situation
    épidémiologique du moment. Un autre scénario propose le retour en classe pour
    les élèves du primaire et de l’enseignement préscolaire ainsi que pour les
    élèves en année terminale de collège et de lycée qui doivent préparer leurs
    examens.








    Film – « Colectiv », le documentaire roumain réalisé par Alexander
    Nanau sur l’incendie dévastateur déclaré au club bucarestois homonyme et soldé
    par la mort de dizaines de personnes, a été sacré meilleur film étranger par la
    Société américaine des critiques de film (National Society of Film Critics -
    NSFC). L’institution a fait part de sa décision samedi, dans un message publié
    sur Twitter. Le documentaire « colectiv » représente aussi la
    proposition de la Roumanie aux Oscars 2021 dans la catégorie « du meilleur
    long métrage international ». C’est pour la première fois que la Roumanie
    décide de faire inscrire un documentaire dans la course aux prix accordés par
    l’Académie américaine de film. Le drame « Nomadland » de la
    réalisatrice d’origine chinoise Chloe Zhao a été désigné meilleur film de 2020
    par les plus importants critiques américains des Etats-Unis.








    Handball – Ce dimanche, au sein du
    Groupe B de la Ligue des Champions de handball féminin, le club champion de
    Roumanie, SCM Ramnicu Valcea joue contre le club hongrois de Györ, tandis qu’au
    sein du Groupe D, l’équipe roumaine HC Dunărea Brăila joue contre les
    Françaises de Fleury Loiret Handball. Samedi, le club roumain CSM Bucarest,
    vice-champion de Roumanie, a perdu, à Budapest, face aux Hongroises de
    Ferencvaros, son premier match sur 2021 au sein du Groupe A de la Ligue des
    Champions. Les Roumaines avaient remporté le match aller, à domicile, avec 25 à
    19. Une autre équipe roumaine, Minaur Baia Mare a eu raison des Norvégiennes de
    Storhamar Handball Elite lors d’un match fini sur le score de 33 à 29 au sein
    du Groupe C.



    Météo – Le temps est plutôt morose
    ce dimanche en Roumanie. Une vigilance jaune à la neige abondante est en
    vigueur jusqu’à lundi dans l’après-midi dans une vingtaine de départements du
    sud et du sud-ouest du pays, y compris à Bucarest. Le vent y sera assez fort.
    On attend du verglas aussi et des maxima qui ne dépasseront pas les 2 degrés
    dans la capitale. Ciel couvert et temps morose aujourd’hui à Bucarest, avec de
    2 degrés seulement à midi et un peu de
    pluie.

  • La Personnalité de l’année 2020 sur RRI

    La Personnalité de l’année 2020 sur RRI

    Comme on sattendait, vous avez désigné non pas une, mais plusieurs personnalités de lannée 2020 sur RRI : les soignants du monde entier, en première ligne dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, qui a profondément bouleversé toute la planète. Beaucoup dauditeurs ont fait le choix de considérer le personnel médical comme les personnes les plus importantes en 2020 : David Iurescia dArgentine, Teruhiko Kachi du Japon, Javier González Nungaray du Mexique ou encore Miodrag Ristic de Serbie. Ce dernier écrivait : « Les travailleurs du système médical sont en première ligne depuis le début de la pandémie et jusquà aujourdhui. Ils soignent les malades de Covid-19 avec beaucoup de dévouement. Ils ont sauvé des vies et ont aidé beaucoup de gens à ne pas arriver sur un lit dhôpital. Malheureusement, beaucoup dentre eux ont été contaminés et quelques-uns sont décédés des suites de cette infection. Le titre de personnalité de lannée 2020 leur appartient, sans aucun doute. »



    Les personnalités de lannée 2020 sont les victimes du nouveau coronavirus et leurs proches qui, dans beaucoup de cas, nont même pas pu faire leurs adieux – cest lémouvant témoignage de notre auditeur Giovanni Frassineti dItalie.



    Parmi les propositions pour « La personnalité de lannée 2020 » comptent aussi les deux chercheurs allemands dorigine turque Uğur Şahin et Özlem Türeci, fondateurs des laboratoires BioNTech, le célèbre immunologue américain Anthony Fauci, le médecin roumain Virgil Musta, pour avoir ajouté très tôt les anticoagulants au traitement dévolu aux malades de Covid-19, le médecin italien Gino Strada et les bénévoles de lassociation humanitaire Emergency, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de lOMS, le professeur et médecin John Ioannidis de la Faculté de médecine de lUniversité de Stanford, le Pr Didier Raoult, spécialiste français des maladies infectieuses.



    En regardant du côté de la politique, nos auditeurs ont nominalisé le président nouvellement élu des États-Unis, Joe Biden, le président américain sortant Donald Trump, le Pape François, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la République de Moldova Maia Sandu, la leader de lopposition biélorusse Svetlana Tihanovskaïa, le président de Brésil Jair Bolsonaro, le militant pro-démocratie de Hong-Kong Joshua Wong, la première ministre de la Nouvelle Zélande Jacinda Ardern.



    Les auditeurs RRI ont aussi proposé la légende du football Diego Maradona, lactrice Kira Hagi, fille de lex grand footballeur roumain Gheorghe Hagi, la joueuse japonaise de tennis Naomi Osaka ou encore le YouTuber CSYON, pour ses transmissions live durant la pandémie. Cette dernière proposition vient dAdrian Heinrich, un gamin de 9 ans dAllemagne, qui écoute RRI avec son frère de 15 ans. Merci à toutes et à tous pour votre participation !(Trad.: Elena Diaconu)