Tag: mer Noire

  • 12.09.2023 (mise à jour)

    12.09.2023 (mise à jour)

    Aides – Quelque 2 millions de
    familles vulnérables de Roumanie recevront cette semaine une nouvelle série
    d’aides financières. Il s’agit d’une deuxième tranche de 140 euros destinés au
    paiement des factures d’électricité, de gaz et de tout autre combustible
    utilisé pour le chauffage. La première tranche de cette aide a déjà été versée
    en début d’année. Au total, le montant qu’une famille confrontée à des
    problèmes financiers recevra en 2023 s’élève à près de 300 euro. L’intégralité
    de cet argent provient de fonds européens. Par ailleurs, les retraités dont les
    revenus mensuels sont inférieurs à 600 euros devraient recevoir le mois
    prochain la deuxième tranche d’une aide d’Etat. Ce qui plus est, durant une
    année, les 2,5 millions de Roumains en situation de précarité reçoivent de la
    part de l’Etat une cinquantaine d’euros tous les deux mois.






















    Défense -
    Il n’y a aucun indice sur l’intention de la Fédération de Russie d’attaquer un
    Etat membre de l’Alliance de l’Atlantique nord, mais on comprend l’inquiétude
    des citoyens roumains qui habitent à proximité de la frontière sur le Danube, a
    déclaré le secrétaire général adjoint de l’OTAN, le roumain Mircea Geoană.
    « En tant que Roumain, je vous encourage à faire confiance aux capacités
    de l’Alliance de l’Atlantique nord d’adopter toutes les mesures censées assurer
    la protection de l’intégralité de l’espace allié, y compris de la
    Roumanie » a dit M Geoana qui a
    salué la décision des Etats Unis de renforcer les missions de police du ciel
    dans la région de la mer Noire. Par
    ailleurs, un exercice militaire commun se déroule jusqu’à vendredi en mer Noire
    et dans le delta du Danube. 227 militaires, dont 164 Roumains et 63 étrangers
    participent à l’exercice multinational Sea Breeze, organisé par les Etats Unis
    pour la première fois en Roumanie. Les entrainements contribuent à renforcer la
    stabilité dans la région de la mer Noire et à assurer la liberté de navigation,
    dans le contexte de l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine.




    Déficit -
    Le déficit de la balance commerciale en Roumanie durant les sept premiers mois
    de l’année en cours s’est élevé à 15,6 milliards d’euros, soit de 17% de moins
    par rapport à la même période l’année dernière. Selon l’Institut national de la
    statistique, durant cette période, les exportations roumaines se sont élevées à
    55 milliards d’euros, soit de 4,6% de plus par rapport à la période similaire
    de l’année précédente. Du 1er janvier au 31 juillet 2023, la
    Roumanie a importé des marchandises d’une valeur de 70 milliards d’euros,
    d’1,1% de moins par rapport à la période similaire de l’année 2022.


    Poésie -
    Coup d’envoi lundi de la 13e édition du Festival international de
    poésie. Une semaine durant, l’événement réunit quelque 170 poètes de 27
    Etats du monde. Le programme prévoit des rencontres avec des poètes, des
    traducteurs et des éditeurs, des lectures publiques, des débats, des tables
    rondes, des conférences, des marathons de poésie et des évènements destinés aux
    professionnels du domaine. Une foire nationale du livre de poésie sera
    également organisée dans le cadre du Festival international de poésie qui
    mettra en avant les volumes de poésie les plus récents et les plus importants.




    Produits agricoles -
    Les mesures restrictives visant les importations de produits agricoles
    ukrainiens ont eu un effet positif sur le marché des céréales de Roumanie et la
    décision de la Commission européenne devrait être de prolonger ces
    restrictions, au moins jusqu’à la fin de l’année, afin de ne pas diminuer la
    compétitivité des fermiers – a fait savoir le ministre roumain de
    l’Agriculture, Florin Barbu, dans le cadre d’une rencontre mercredi à Bucarest
    avec son homologue hongrois, Istvan Nagy. Cette rencontre bilatérale a visé la
    collaboration entre les deux Etats dans le domaine agricole, ainsi que la
    situation des importations de produits agricoles en provenance d’Ukraine, dans
    le contexte des mesures préventives adoptées par la Commission européenne en
    vigueur jusqu’au 15 septembre 2023. Ce qui plus est, le ministre roumain a
    précisé que la Commission européenne devrait décider d’un système de
    subventions au transit des marchandises d’Ukraine. Celui-ci pourrait constituer
    de l’avis de Florin Barbu un stimulent significatif pour l’acheminement des
    produits d’Ukraine vers des marchés lointains, notamment vers les pays dont la
    sécurité alimentaire est en danger, tel que décidé initialement.


    Strasbourg -
    La progression de l’extrémisme ne devrait pas être ignorée, mais contrecarrée,
    tout en montrant que l’UE compte, a déclaré ce mardi à Strasbourg, la
    présidente du parlement européen, Roberta Metsola. Selon la responsable
    européenne, bloquer l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace
    Schengen de libre circulation européenne pourrait donner le vent en poupe à
    ceux qui souhaitent détruire l’Europe, étant donné qu’il y a 12 ans déjà la
    Commission et le Parlement européens avaient décidé qu’il n’y avait aucun
    obstacle juridique, politique ou d’autre nature face à l’accès des deux pays à
    Schengen. Roberta Metsola a également plaidé pour une relance et une réforme de
    l’Union Européenne. « Il s’agit de comprendre la nécessité politique, de
    réaliser que l’Europe est plus puissante et plus en sécurité tant
    politiquement, qu’économiquement, si elle est plus large », a ajouté la
    présidente du Législatif européen. Les déclarations de Roberta Metsola
    interviennent neuf mois après la décision du gouvernement de Vienne de voter
    contre l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen.





    Tennis
    – L’Agence d’intégrité du tennis a annoncé mardi que Simona Halep avait été
    suspendue quatre ans par un tribunal indépendant. La Roumaine, vainqueure de
    deux titres du Grand Chelem, a commis deux infractions, la première lors de
    l’US Open 2022 quand un contrôle avait révélé la présence d’une substance
    interdite dans son organisme, la deuxième concerne une irrégularité de son
    passeport biologique.Ayant
    déjà été privée de tennis pendant quasiment un an, elle devra attendre
    théoriquement le 6 octobre 2026 avant de reprendre éventuellement la
    compétition.L’affaire Halep n’est
    toutefois vraisemblablement pas finie. L’ex-numéro 1 mondiale a le droit de
    faire appel de cette sanction.




    Météo
    – En Roumanie, le temps sera au beau fixe dans les 24 prochaines heures. Le
    ciel demeure variable, plutôt dégagé dans le sud-est et partiellement
    couvert dans la région des Carpates. Les températures maximales iront mercredi
    de 24 à 34 degrés.

  • L’OTAN et la sécurité dans la mer Noire

    L’OTAN et la sécurité dans la mer Noire

    Pour les Roumains
    en général, et surtout pour les habitants des petits villages sur le Danube, à
    la frontière avec l’Ukraine, la guerre au pays voisin devient de plus en plus
    concrète, alors que c’était la dernière chose que l’on aurait désirée. Cette
    situation a été déclenchée par le bombardement par l’armée russe des ports de Reni
    et Izmail, sur le Danube. Ces ports sont devenus des cibles de Moscou vu qu’ils
    sont des points essentiels sur la route du transport des céréales vers l’Europe
    Occidentale. Jusqu’ici, le bruit des bombardements était la seule source
    d’inquiétude pour les habitants des villages roumains sur le Danube. Mais, cela
    a changé une fois que des fragments de drone ont été découverts sur le territoire
    roumain et qui ont vraiment angoissé la population. Aux termes des plans de
    l’OTAN concernant le renforcement du flanc est, le ministère roumain de la
    Défense a tout de suite augmenté le nombre de moyens de surveillance, et
    l’Alliance, par la voix de son secrétaire général Jens Stoltenberg, a exprimé
    sa solidarité avec la Roumanie. A son tour, l’adjoint du secrétaire général de
    l’OTAN, le Roumain Mircea Geoana, a déclaré qu’il n’y avait aucun signe de
    l’intention de la Fédération de Russie d’attaquer un Etat membre de l’Alliance.
    Pourtant, à son avis, l’inquiétude des citoyens roumains qui habitent près des
    frontières danubiennes avec l’Ukraine était tout à fait normale et
    compréhensible.


    « Le bruit
    de la guerre, à seulement quelques centaines de mètres ou quelques kilomètres
    de sa maison ou de son lieu de travail, cela crée des émotions, de l’anxiété et
    de l’angoisse. Je le comprends bien. Mais il n’y a aucun risque pour la
    Roumanie, ni d’être entrainée dans ce conflit, ni de voir une extension de ce
    conflit », assure le haut responsable de l’Alliance qui poursuit : « Mon
    message, en tant que Roumain, est d’essayer de faire confiance au fait que
    l’Alliance de l’Atlantique du Nord a pris toutes les mesures, maintenant et en perspective,
    afin d’assurer la protection de tout l’espace aérien allié, y compris de celui
    de la Roumanie » a encore souligné encore Mircea Geoana. Dans ce contexte,
    il a salué la décision des Etats-Unis de supplémenter la police de l’air dans
    la zone de la mer Noire. Mircea Geoana a rappelé qu’à Vilnius, les leaders de
    l’Alliance avaient adopté une nouvelle génération de plans de défense,
    précisément pour ce type d’incidents, accidents ou situations plus graves, ou d’éventuels
    attaques délibérées. « Ce sont des plans de défense complets, comportant la
    police de l’air, le système anti-missile intégré, des mesures spécifiques à la
    mer Noire, une zone qui est très complexe pour nous. » a déclaré aussi l’adjoint du secrétaire
    général de l’OTAN.



    Par ailleurs, jusqu’à vendredi, un exercice militaire
    commun a lieu dans la zone de la mer Noire et du delta du Danube, avec la
    participation de militaires roumains, américains et d’autres Etats alliés,
    ainsi que d’Ukraine. L’exercice multinational Sea Breeze organisé par les
    Etats-Unis pour la première fois en Roumanie contribue au renforcement de la
    stabilité dans la région de la mer Noire et aide à assurer la liberté de la
    navigation, dans le contexte de l’agression de la Fédération de Russie contre
    l’Ukraine voisine. Il vise aussi à améliorer le niveau de préparation des
    militaires des pays participants dans la lutte contre les mines. Cette
    formation survient sur toile de fond du retrait de Moscou de l’accord sur le transit
    des céréales ukrainiennes par la mer Noire.

  • La Roumanie condamne l’attaque contre les cibles civiles d’Ukraine

    La Roumanie condamne l’attaque contre les cibles civiles d’Ukraine

    « La Roumanie
    condamne fermement les attaques répétées de la Russie contre les personnes
    innocentes et l’infrastructure civile, y compris contre les silos de céréales
    des ports ukrainiens Reni et Ismail. Par ces violations flagrantes de la
    législation internationale, la Russie continue de mettre en danger la sécurité
    alimentaire mondiale et la sécurité de la navigation en mer Noire. »
    Ces propos
    appartiennent à la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminița Odobescu, qui a réagi aux nouvelles attaques par les
    forces russes contre les deux ports ukrainiens du Danube, qui sont devenus désormais
    la principale route d’exportation des céréales ukrainiennes. Rappelons que le
    mois dernier, la Russie s’est retirée de l’Initiative de la mer Noire. Cette
    Initiative, soutenue par l’Organisation des Nations Unies, permettait l’exportation
    de céréales ukrainiennes par un corridor sécurisé en mer Noire. Et pourtant, la
    Russie a refusé de prolonger cet accord, affirmant que celui-ci ne facilitait
    en aucune mesure l’exportation de céréales et d’engrais russes. D’ailleurs, ces
    exportations sont actuellement limitées indirectement par les sanctions
    financières occidentales contre la Russie.


    C’est pourquoi les forces russes frappent
    désormais régulièrement les infrastructures portuaires du Danube, a quelques dizaines de mètres seulement de la
    frontière avec la Roumanie. La première attaque aux drones visant les deux
    ports, qui a détruit plusieurs dépôts et éléments d’infrastructure portuaire, a
    eu lieu le 24 juillet. Avant d’attaquer les ports du Danube, les forces russes
    avaient déjà frappé, pendant plusieurs semaines, les ports ukrainiens de la mer
    Noire, surtout Odessa, d’où les céréales ukrainiennes avaient été exportées jusqu’ici.


    A Bucarest, le Ministère de la Défense
    nationale condamne fermement les attaques exécutées sans cesse par les forces
    armées de la Fédération Russe contre les zones habitées par la population
    civile et les éléments d’infrastructure critique de l’Ukraine. « La guerre d’agression déclenchée par
    les forces russes contre l’Ukraine est une violation flagrante du droit
    international »
    – affirme le ministère dans une communiqué. Selon le
    même ministère, ses structures, qui assurent la surveillance de l’espace
    aérien, n’ont pas identifié de menaces militaires contre le territoire
    national ou les eaux territoriales de la Roumanie. Par contre, le Ministère de
    la Défense nationale annonce avoir renforcé les mesures de vigilance établies
    conformément aux plans nationaux et des Alliés et surveiller sans cesse le
    territoire national, l’espace aérien et les eaux territoriales de la Roumanie, en
    coopération avec les structures de l’OTAN. L’objectif est de consolider la
    défense sur l’intégralité du flanc est et de décourager toute agression contre
    le territoire allié.



  • 25.07.2023 (mise à jour)

    25.07.2023 (mise à jour)

    Incendies en Grèce – Les 130 pompiers roumains qui participent aux opérations anti-incendie en Grèce ont très bien collaboré avec leurs collègues grecs et d’autres pays, a déclaré mardi le chef du département des situations d’urgence de Bucarest, Raed Arafat. Il a précisé qu’une partie des pompiers roumains ont été redéployés sur l’île de Rhodes. Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a fait part de sa reconnaissance envers les 130 pompiers roumains déployés en Grèce, fortement touchée par des incendies de végétation. Le ministre grecque du tourisme, Olga Kefalogianni, a transmis un message censé rassurer les touristes en vacances dans ce pays, annonce l’ambassade de la Grèce à Bucarest.

    Recommandations aux touristes – A Bucarest, le ministère de l’économie, de l’entrepreneuriat et du tourisme a recommandé aux Roumains qui souhaitent voyager en Grèce de s’informer, avant de partir, à propos de la situation à destination et d’éviter les déplacements dans des régions où il y a des incendies de végétation. Pour sa part, le ministère roumain des Affaires Etrangères met en garde les citoyens roumains qui se trouvent, transitent ou souhaitent voyager en Grèce que les autorités locales maintiennent jusqu’au 27 juillet les prévisions visant l’alerte code rouge à la canicule et au danger majeur d’incendies de 4e et 5e degrés sur une échelle de 1 à 5. Les autorités de Bucarest recommandent à tous les Roumains qui se trouvent dans une région où il y a des incendies de végétation de respecter strictement les instructions des autorités locales et de suivre constamment les sources officielles d’information.

    Crash d’un Canadair en Grèce – La Grèce, pays pourtant coutumier des vagues de chaleur estivales, connaît l’une des plus longues canicules de ces dernières années, selon l’Afp. Les très fortes températures combinées à des vents forts en mer Egée ont provoqué des incendies majeurs depuis huit jours. Un bombardier d’eau de type Canadair s’est écrasé mardi alors qu’il luttait contre un incendie de foret en Grèce, dans le sud de l’île d’Eubée, selon l’AFP, qui annonce aussi que les deux pilotes de l’appareil sont décédés dans le crash.

    Accord – Aucune nation ne peut gérer seule, en isolement la crise climatique mondiale a affirmé mardi le président du Sénat de Bucarest, Nicolae Ciuca. Il a participé à Bucarest à la réunion des ministres de l’énergie de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie, de la Roumanie et de la Hongrie consacrée au partenariat stratégique dans le domaine du développement et du transport de l’énergie verte. Dans un message sur Facebook, Nicolae Ciuca a rappelé qu’en décembre dernier, en tant que premier ministre, il a signé un accord entre les quatre pays visant la construction d’un câble sous-marin en mer Noire dont le but est de transporter l’énergie verte vers l’Europe. Or, mardi les ministres de l’énergie d’Azerbaïdjan, de Géorgie, de Roumanie et de Hongrie ont évoqué dans le cadre de leur réunion justement la mise en œuvre de ce projet qui contribuera à la transformation de la Roumanie en un hub énergétique régional, explique le président du Sénat de Bucarest.

    Attaque – Les autorités de Bucarest affirment qu’à présent il n’y a aucune menace militaire contre le territoire national, ni contre les eaux territoriales de la Roumanie. Ces propos interviennent après l’attaque aux drones commise par la Russie contre les infrastructures des ports fluviaux ukrainiens de Reni et d’Ismail, situés à proximité de la Roumanie. L’attaque de la Russie a été fermement condamnée par le président roumain, par le premier ministre et par le président du Sénat de Bucarest. Un navire marchand roumain a été endommagé suite à cette attaque qui a eu lieu à quelques kilomètres seulement de la ville de Galati, en Roumanie. Le ministère roumain des AE affirme que le bateau a souffert des dégâts mineurs et qu’il a continué son déplacement. Aucun citoyen roumain n’a été blessé dans les attaques visant les ports ukrainiens en bord du Danube.

    Nage – Le nageur roumain David Popovici (18 ans) a terminé quatrième dans la finale des 200m nage libre aux championnats du monde de Fukuoka au Japon. Ce fut le Britannique Matthew Richards, 20 ans, qui a été sacré mardi champion du monde. En avance sur le record du monde aux premiers 50 mètres, David Popovici grand favori a complètement craqué au cours de la dernière longueur, achevant la course quatrième. Egalement à Fukuoka, David Popovici doit évoluer aussi à l’épreuve de 100 m nage libre, prévue pour le 26 juillet, avec une finale pour le 27 juillet.

    Météo – La Roumanie est ces mardi et mercredi en alerte code rouge, orange et jaune aux températures élevées, à la canicule et à l’inconfort thermique. La moitié sud du pays est la plus touchée. Et selon les météorologues la vague de chaleur devrait s’intensifier. Le ciel est variable sur toutes les régions et le risque d’instabilité ne fait qu’augmenter. Les maximas frôleront mercredi les 40 degrés à l’ombre.

  • Les céréales ukrainiennes passent par la Roumanie

    Les céréales ukrainiennes passent par la Roumanie

    La
    Roumanie peut prendre la mesure unilatérale d’ouvrir des corridors de transport
    dédiés à l’acheminement des céréales roumaines vers le port de Constanţa, a
    répondu la Commission européenne à une question posée par les agriculteurs roumains.
    L’exportation des graines roumaines et ukrainiennes s’est compliquée davantage,
    suite à la décision de la Russie de ne plus renouveler, au-delà du 17 juillet, sa
    participation à l’initiative onusienne concernant l’exportation de céréales via
    la mer Noire et de bombarder les terminaux céréaliers du port ukrainien
    d’Odessa.

    La cheffe de la diplomatie roumaine, Luminiţa Odobescu, était
    présente, jeudi à Bruxelles, à la réunion des ministres des affaires étrangères
    des États membres de l’Union européenne, qui ont examiné, entre autres, ces
    dernières décisions de Moscou. Mme Odobescu a affirmé qu’en bombardant le port
    d’Odessa et en menaçant les navires qui circulent en mer Noire, la Russie
    souhaitait provoquer une crise alimentaire à l’échelle européenne. Elle a
    ajouté que la communauté européenne a reconnue l’importance de la Roumanie dans
    la région: Je voudrais souligner que les ministres ont
    salué les efforts de la Roumanie et le rôle accru de notre pays dans la
    facilitation de ces exportations. Nous avons reçu l’appui non seulement de la
    Commission européenne, mais aussi de plusieurs États membres, qui souhaitent
    s’impliquer davantage dans consolidation de l’infrastructure portuaire et
    ferroviaire de notre pays, afin d’éviter un blocage du transit des céréales
    ukrainiennes vers les Etats bénéficiaires.



    La
    Turquie pourrait y jouer un rôle particulièrement important, a encore affirmé
    la cheffe de la diplomatie roumaine, d’autant plus que l’accord sur les
    exportations de céréales à travers la mer Noire a été signé à Istanbul. Luminiţa
    Odobescu a rappelé que le président turc Recep Tayyip Erdogan continuait dans
    le cadre des Nations unies les discussions avec différents partenaires, dans
    une tentative de convaincre la Russie de prolonger son accord. L’évolution de
    la situation a une importance majeure pour Bucarest, compte-tenu du fait que,
    sur les cinq pays qui assurent le transit des graines ukrainiennes vers des
    destinations d’Afrique et d’Asie, les plus grosses quantités passent par la
    Roumanie.

    De plus, cette année, les agriculteurs roumains s’attendent à une
    récolte de 20 à 25 % supérieure à celle de l’année passée. Cela pourrait mettre
    à mal l’infrastructure de transport nationale. Selon Cezar Gheorghe, analyste
    du marché céréalier interviewé par Radio Roumanie, il existe la crainte de voir
    le Port de Constanţa suffoquer d’un point de vue opérationnel : Il se peut que nous assistions à une augmentation très importante du
    flux routier, ferroviaire et naval (de barges). Plus encore, du point de vue
    opérationnel, Constanţa subira une pression extrême à laquelle, je vous le dit
    très sincèrement, le port sera incapable de faire face, pour la simple raison que
    sa capacité est de 25-26 millions de tonnes de céréales et de plantes
    oléagineuses par an.


    De
    l’avis de Cezar Gheorghe, dans une telle conjoncture, la Roumanie devrait
    solliciter rapidement des fonds européens supplémentaires, pour réaliser
    certains investissements dans l’infrastructure de transport. (Trad. Ileana
    Ţăroi)



  • La côte roumaine à la Mer Noire..

    La côte roumaine à la Mer Noire..




    Madame,
    Monsieur, l’été s’est confortablement installé en Roumanie, le soleil est au
    rendez-vous et les vacances sont sur le point de commencer. Avec ses stations
    modernes qui s’enchaînent tout au long de la côte de la Mer Noire, ses plages
    de sable fin baignées par des eaux limpides, la Roumanie pourrait constituer
    une excellente destination pour la saison estivale. D’ailleurs, cette région en
    bord de mer qu’on appelle la Dobroudgea, ne se cantonne pas seulement à ses
    plages, mais aussi aux stations thermales ou encore au Delta du Danube. Stefan
    Necula, à la tête du site touristique litoralulromânesc.ro la considère comme
    l’une des destinations les plus belles de Roumanie, notamment après les travaux
    de modernisation de ces dernières années. Une fois sur place, les vacanciers
    auront à choisir entre baignades, cures, fêtes ou sorties culturelles.

    Stefan
    Necula:






    « Le
    littoral roumain de la mer Noire commence avec les stations de Eforie Sud et
    Eforie Nord dont les plages viennent d’être élargies. D’ailleurs,
    l’élargissement des plages se poursuivra sur l’ensemble de la cote qui s’avère
    une destination idéale pour tout le monde, notamment pour les familles avec
    enfants. On y trouve de nombreux hôtels qui proposent des activités pour les enfants,
    des piscines, des centres de loisir ou même des tobogans gonflables installés
    directement sur la plage. Il y a, par la suite, le Delphinarium et l’Aquarium
    de Constanta. Nous avons dans toutes les stations des clubs de nuit pour ceux
    qui veulent faire la fête et danser. Et puis, on a des attractions culturelles
    uniques dans cette partie de l’Europe, comme par exemple, le Musée
    d’archéologie de Mangalia, ou encore celui d’Histoire de Constanta. N’oublions
    pas les centres SPA ou ceux de cures thermales
    . »




    Si vous
    êtes à la recherche d’un centre de thalassothérapie au bord de la mer, vous
    pourriez choisir parmi les hôtels qui proposent dans leurs locaux un jacuzzi,
    un sauna sec ou humide, des massages relaxants ou contre la cellulite ou encore
    des salles de fitness pour retrouver de l’énergie. Les cures balnéaires, les
    massages déstressant, bref, toutes ces procédures de bien-être se déroulent
    sous l’œil attentif des professionnels de la santé. Et puisqu’on en parle, ajoutons
    que la boue sapropélique du lac de Techirghiol est célèbre non seulement en
    Roumanie, mais dans le monde entier, pour ses propriétés curatives.


    A part
    les centres SPA et de bien-être, le littoral roumain vous attend aussi avec un
    riche agenda de festivals. Notre invité, Ștefan Necula, poursuit :




    « Le nombre de festivals a augmenté. Cette année, l’agenda
    côtier a débuté le 1 mai par la dixième édition d’un grand festival de musique.
    Il y a ensuite le festival NeverSea, déjà consacré et très attendu par les touristes.
    Pour ce qui est des attractions naturelles qui font la fierté du sud-est de la
    Roumanie, il convient de mentionner, bien évidemment, le Delta du Danube qui propose
    des ballades d’un jour, à bord des embarcations de petites dimensions permettant
    de se frayer un chemin sur les canaux étroits. C’est une excellente occasion
    pour les vacanciers d’observer la nature sauvage et surtout les oiseaux. Si
    vous connaissez déjà le Delta, vous pourriez opter pour d’autres randonnées à
    travers la Dobroudgea, une région pluriculturelle où cohabitent de nombreuses
    ethnies. Voilà pourquoi, durant de telles sorties organisées, vous aurez la
    possibilité de goûter à des plats spécifiques. Par exemple, du poisson préparé
    selon une recette tatare. Je vous assure, les possibilités de connaître la
    Dobroudgea sont nombreuses et des plus intéressantes.






    La
    plupart des étrangers qui se rendent en Roumanie pour passer leurs vacances sur
    la côté roumaine de la mer Noire viennent des pays de l’UE, précise Ștefan
    Necula:




    « Le plus
    souvent, les étrangers qui viennent en Roumanie passer leurs vacances sur les
    bords de la mer Noire le font suite aux interactions qu’ils ont eues avec des
    ressortissants roumains. La plupart viennent d’Italie et d’Espagne. Ou encore,
    de Grande Bretagne, pays qui est sorti de l’UE. Je pense que le plus important
    est de maintenir l’afflux de touristes étrangers intéressés par la Roumanie et
    dont les retours sont principalement positifs. Ils aiment bien les Roumains
    qu’ils considèrent accueillants, ils aiment bien les produits du terroir et par
    conséquent, une fois rentrés chez eux, ils comptent y retourner.
    »




    Côté prix, les locations de vacances au bord de la
    mer Noire restent pour la plupart,
    accessibles. Bien sûr, il faut toujours prendre en considération le rapport
    entre les tarifs et les services proposés, mais, aux dires de Ștefan Necula, il y a un large choix d’hébergements.




    « L’offre
    d’hébergement et l’infrastructure hôtelière ont dernièrement le vent en poupe.
    Si l’on prend en considération la hausse des prix des billets d’avion pour les
    destinations estivales consacrées, on verra que la Roumanie reste une
    destination accessible. Concrètement, un séjour de cinq nuits, pour deux
    personnes, vers la mi-juillet, dans un trois étoiles de Mamaia, la station la
    plus prisée de la côte roumaine, vous fera débourser quelque 270 euros. Si vous
    optez pour un quatre étoiles, dans les mêmes conditions, vous aurez à payer
    quelque 400 euros la chambre double. Pour la même période, mais en vous déplaçant
    vers le sud, à Eforie Nord,vous aurez à
    payer 230 euros pour cinq jours, dans un trois étoiles et 670 euros pour cinq
    jours dans un quatre étoiles, petits déjeuner et diners compris.
    »




    Le plus facile pour
    rejoindre la côte roumaine de la mer Noire est de prendre l’avion jusqu’à
    Constanta, desservie par l’aéroport international de Mihai Kogalniceanu. Malgré
    des travaux de modernisation jusqu’à la fin de l’année, son activité n’est pas
    perturbée. Une autre solution serait de venir sur Bucarest et de vous y rendre
    en voiture, en empruntant l’autoroute A2, surnommée « autoroute du Soleil »,
    qui relie la capitale à Constanta, en seulement trois heures de route. (Trad : Ioana
    Stancescu)





  • La semaine du 19 au 25 juin 2023

    La semaine du 19 au 25 juin 2023


    Les responsables
    roumains en visite à Chisinau



    La Roumanie soutient le début des
    négociations d’adhésion européenne de la République de Moldova, a transmis
    mercredi, à Chisinau, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, lors de sa
    première visite à l’étranger depuis son installation à la tête du gouvernement
    roumain. « L’avenir de notre voisin moldave est au sein du bloc
    communautaire », a-t-il affirmé. La partie roumaine s’est dite prête à
    accorder son expertise aux partenaires moldaves. Le chef du cabinet de
    Chisinau, Dorin Recean, a quant à lui remercié Bucarest du soutien accordé
    aussi bien au parcours européen de son pays qu’aux réformes économiques et
    sociales. Et lui de mettre en lumière les rapports bilatéraux sur les deux
    rives du Prut, de plus en plus renforcés suite à la construction de ponts, de
    route et de réseaux énergétiques. La Roumanie s’apprête à verser à la
    République de Moldova une deuxième tranche de 28 millions d’euros du soutien
    financier accordé par le gouvernement roumain. L’argent servira à financer neuf
    projets d’infrastructure, a expliqué M. Recean.


    En début de semaine, la nouvelle cheffe de
    la diplomatie roumaine, Luminița Odobescu, s’est rendue aussi en République de
    Moldova, dans le cadre de sa première visite en qualité de ministre des
    Affaires étrangères. Elle a été reçue par la cheffe de l’Etat moldave, la
    pro-occidentale Maia Sandu et a eu des discussions avec son homologue de
    Chisinau, Nicu Popescu. Une occasion de mettre en évidence le soutien accordé
    par la Roumanie à son voisin moldave, notamment sous forme d’aides humanitaires
    et ressources énergétiques. Luminita Odobescu a précisé que l’ouverture au plus
    vite possible des négociations d’adhésion
    de Chisinau à l’UE représente une priorité pour la diplomatie roumaine.





    Les magistrats roumains s’opposent à la réforme des
    régimes spéciaux de retraite



    Les magistrats de plusieurs instances et
    parquets de Roumanie ont suspendu, mercredi, leur activité, estimant que la
    modification de la loi sur les régimes spéciaux des retraites portera atteinte
    à l’indépendance de la Justice. La coalition gouvernementale PSD – PNL souhaite
    augmenter progressivement l’âge de la retraite des juges et des procureurs
    jusqu’à 65 ans, et que la pension soit calculée sur la base des revenus de
    plusieurs années, et pas seulement de la dernière année d’activité. La nouvelle
    ministre de la Justice, Alina Gorghiu, a réagit face aux mesures radicales
    prises par les magistrats en affirmant respecter leur liberté d’expression mais
    estimant que le dialogue était préférable à la contestation pour résoudre les
    problèmes du système judiciaire.La réforme des régimes
    spéciaux des retraites est un jalon du Plan national de relance et de
    résilience. Dans le cas contraire, la Roumanie perdrait 3 milliards d’euros.


    Par ailleurs, jeudi, une commission
    spécialisée du Parlement roumain a donné son avis favorable, à majorité de
    voix, à la suppression du régime spécial des retraites pour les sénateurs et
    les députés. Le social-démocrate, Eugen Bejinariu, à la tête de cette
    commission, a précisé que si des aspects non constitutionnels sont dénichés,
    d’autres solutions seront trouvées pour réduire, voir supprimer, les pensions
    spéciales des parlementaires.



    De nouvelles mesures du
    gouvernement roumain



    La Roumanie se prépare à faire baisser
    les prix de plusieurs produits alimentaires essentiels tels le pain, le lait,
    la viande, les œufs, la farine, l’huile, le maïs, les fruits et les légumes
    frais. C’est ce qu’a annoncé jeudi, le premier ministre Marcel Ciolacu, tout en
    rassurant les producteurs que la nouvelle mesure ne risque pas de leur mettre
    plus de pression. Le chef du cabinet a déclaré avoir reçu l’engagement des
    grandes chaînes de distribution de Roumanie de réduire leur marge commerciale.
    Jeudi encore, le gouvernement a examiné en première lecture un schéma d’aide
    publique au bénéfice des fabricants roumains de matériaux de construction. La
    Roumanie souhaite encourager la production autochtone de matériaux de
    construction, à des prix compétitifs. A l’heure où l’on parle, plus de 70% de
    ces matériaux proviennent des importations. Pour cette année, le gouvernement a
    prévu un soutien financier de 150 millions d’euros qui devra être approuvé par
    le Ministère des finances.


    Enfin, l’Exécutif a décidé d’accorder
    une enveloppe de 1,4 millions d’euros d’aides à partager entre les familles
    touchées dernièrement par les intempéries, les inondations, les glissements de
    terrain et les phénomènes orageux. Rappelons-le, suite aux pluies torrentielles
    et aux orages des derniers jours, de nombreuses fermes du centre, du sud-ouest
    et du sud du pays ont été inondées et les sapeurs-pompiers ont du intervenir à
    plusieurs reprises pour évacuer l’eau.



    Un projet d’exploitation des
    ressources de gaz en mer Noire



    La compagnie privée OMV Petrom et la société roumaine Romgaz ont signé le
    projet d’exploitation des gisements de gaz naturel extraits dans le périmètre
    Neptun Deep, en mer Noire. Le plan attend la signature de l’Agence nationale
    pour les Ressources minérales. Les deux partenaires investiront quatre
    milliards d’euros au total pour mettre en place la première étape du projet
    dont la production totale est estimée à 100 milliards de mètres cubes de gaz. Selon
    la direction de l’OMV Petrom, les premières quantités de gaz seront extraites
    en 2027 quand la Roumanie pourra devenir le plus grand producteur de gaz
    naturel de l’UE. D’une durée de plus de vingt ans, le projet permettra à l’Etat
    roumain de soutenir financièrement le développement du pays. Selon OMV, ce
    projet permettra à l’Etat roumain de gagner 20 milliards d’euros. (Trad. Ioana Stancescu)



  • Vers l’indépendance énergétique de la Roumanie.

    Vers l’indépendance énergétique de la Roumanie.

    La compagnie
    privée OMV Petrom, numéro un dans le domaine énergétique en Europe du sud-est
    et la société roumaine Romgaz commenceront ensemble les exploitations des
    ressources gazières dans le périmètre Neptun Deep, en mer Noire. C’est ce que
    les représentants des deux sociétés ont annoncé jeudi, tout en précisant que
    les premières extractions sont prévues pour 2027.


    En attendant,
    les deux partenaires investiront quatre milliards d’euros au total pour mettre
    en place la première étape du projet. Ultérieurement, ils se partageront la
    production estimée à 100 milliards de mètres cubes de gaz. Pour la Roumanie,
    l’impacte d’un tel projet sera immense: le pays est censé doubler sa production
    qui, du coup, dépassera largement le nécessaire de gaz pour la consommation
    nationale. Le surplus fera de la Roumanie un des grands contributeurs à la
    sécurité énergétique européenne.


    Le premier
    ministre Marcel Ciolacu se dit optimiste et espère que le projet d’exploration
    gazière en mer Noire permettra à son pays de faire le pas décisif vers l’indépendance
    énergétique. « Nous jouissons aussi bien de l’expérience que de
    l’expertise pour devenir le plus important producteur de gaz naturel en Europe »,
    a affirmé le chef du gouvernement roumain. Et lui de saluer la collaboration
    étroite entre l’Etat roumain et le milieu privé sans le soutien duquel, le
    projet Neptun Deep n’aurait pas existé. Cristina Verchere, directrice exécutive
    de l’OMV Petrom, a rappelé pour sa part qu’avec Romgaz, la société qu’elle
    dirige se prépare à lancer la première étape de ce vaste projet mené dans les
    eaux de grande profondeur de Roumanie. C’est un projet censé déboucher sur une
    production de gaz trente fois plus grande que la demande annuelle de Roumanie
    qui couvre le nécessaire de gaz de 4,3 millions de foyers. Selon Mme. Verchere,
    ce projet permettra à l’Etat roumain de gagner 20 milliards d’euros. Grâce au
    montant des investissements, Neptun Deep sera un succès, puisqu’il bénéficiera
    de la meilleure infrastructure et des technologies les plus modernes, respectueuses
    de l’environnement. Dix sondes seront opérées à distance, à travers une
    plateforme numérique, pour extraire le gaz des deux gisements, Domino et
    Pelican Sud, d’une profondeur comprise entre 100 et 1000 mètres. Par la suite,
    les gaz seront acheminés vers une nouvelle plateforme offshore où ils seront
    transformés et versés dans un tuyau raccordé au réseau national.


    Le directeur
    général de la Romgaz, Răzvan Popescu, a quant à lui, déclaré que: Neptun Deep est
    un projet stratégique aussi bien pour la Roumanie que pour toute la région,
    puisqu’à partir de 2027, il est censé assurer le nécessaire de gaz, tout en
    entraînant une croissance significative de la production interne
    d’hydrocarbures.


    Avancé par l’OMV
    Petrom et la Romgaz, le projet de développement des deux gisements de gaz
    naturel doit être approuvé par l’Agence nationale pour les ressources
    minérales.







  • 21.06.2023 (mise à jour)

    21.06.2023 (mise à jour)


    Visite – La
    Roumanie est favorable au démarrage aussi rapide que possible des négociations
    d’adhésion européenne de la République de Moldova, a affirmé mercredi, à
    Chisinau, le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, qui effectue sa première
    visite à l’étranger. Il a été reçu par la présidente moldave Maia Sandu et
    s’est entretenu avec son homologue Dorin Recean sur la coopération
    roumano-moldave dans les domaines de la sécurité, de l’économie, des
    investissements et de l’infrastructure. Dorin Recean s’est quant à lui dit en
    faveur de la création d’un milieu économique favorable et a invité les agents
    économiques roumains à investir dans son pays. A son tour, le premier ministre
    roumain a réitéré l’ouverture de Bucarest d’offrir tout son appui pour accélérer
    le processus d’intégration européenne de la République de Moldova. « Nous
    sommes obligés de mettre ensemble un accent particulier sur la zone économique.
    Les relations commerciales entre la Roumanie et la République de Moldova ont
    augmenté de 50 % l’année dernière, nous avons atteint près de 3,6 milliards de
    dollars et je pense que nous sommes dans la bonne voie », a déclaré
    Marcel Ciolacu. Il est accompagné à Chisinau par le nouveau chef du Sénat de
    Bucarest, et ancien premier ministre, le libéral Nicolae Ciuca.


    Gaz – Les
    sociétés OMV Petrom et Romgaz ont approuvé le projet d’exploitation des
    gisements de gaz naturel du périmètre Neptun Deep, de la mer Noire. Chacune des
    deux sociétés aura une participation de 50% et la première étape du projet supposera
    un investissement de 4 milliards d’euros censée générer par la suite la
    production de 100 milliards de mètres cubes de gaz naturel. L’ancien premier
    ministre, Nicolae Ciuca, a affirmé que la Roumanie sera bientôt indépendante du
    point de vue énergétique. A partir du moment où les travaux d’exploitation dans
    le périmètre Neptun Deep seront entièrement opérationnels, la production
    intérieure sera deux fois plus grande qu’à présent et le pays deviendra le pays
    producteur de gaz le plus important d’Europe.






    Ukraine – Les leaders et représentants d’une soixantaine de pays se
    sont réunis à Londres pour une conférence sur la reconstruction de l’Ukraine
    envahie par les troupes russes. La Roumanie y est représentée par sa ministre
    des AE, Luminiţa Odobescu. Kiev tente ainsi de mobiliser autant de pays que
    possible, des entreprises et des institutions financières pour appuyer
    l’Ukraine. Ses besoins immédiats s’élèvent à 14 milliards de dollars, mais le
    cout total en a été estimé à 411 milliards par la BM. Les Etats-Unis ont annoncé une aide supplémentaire de 1,3 milliards de
    dollars à l’économie ukrainienne, notamment aux infrastructures essentielles.












    Paris – Le
    groupement tactique de l’OTAN déployé en Roumanie, dont la France est la
    nation-cadre, représente une « contribution importante au renforcement de
    la crédibilité et de l’efficacité de la position collective de dissuasion et de
    défense dans la région de la mer Noire et une preuve de la solidité de
    l’engagement allié renforcé dans la région », a déclaré mercredi le ministre
    roumain de la Défense, Angel Tîlvar. Celui-ci a rencontré à Paris, son
    homologue français, Sébastien Lecornu.
    Les deux responsables ont examiné des aspects liés à la coopération dans
    des programmes de dotation de l’Armée roumaine. Ils ont également mis en
    évidence l’importance du soutien de l’UE
    pour les pays du Voisinage Oriental affectés par la situation de
    sécurité dans la région. Dans ce contexte, ils ont également mis en avant la
    situation extrêmement vulnérable de la République de Moldova. Et pas en dernier
    lieu, les deux ministres se sont penchés sur la coopération bilatérale au sein
    des initiatives européennes pour le développement des capacités défense.







    Brevet – Les
    élèves de Roumanie qui ont terminé le collège ont passé mercredi l’épreuve de
    maths, le 2e examen de l’Evaluation nationale, équivalent du Brevet
    français. Lundi, ils ont passé l’épreuve de langue et de littérature roumaine.
    Puis, jeudi, les élèves appartenant aux minorités nationales passeront un
    examen en langue et littérature maternelle. Les premiers résultats seront
    affichés le 28 juin et les résultats finaux le 4 juillet. C’est en fonction de
    la moyenne obtenue à l’examen de l’Evaluation nationale que les élèves roumains
    se feront inscrire au lycée. Ceux qui n’ont pas passé leur Brevet sont censés
    continuer leur scolarité dans une école professionnelle. 10% des élèves
    roumains se trouvent dans cette situation.

    Météo – Jeudi, les températures seront à la
    hausse partout en Roumanie. Des pluies tomberont sur plusieurs régions. Les températures
    maximales iront de 26 à 33 degrés. Nous aurons 30 degrés jeudi, à midi, dans la
    capitale roumaine.

  • 16.06.2023 (mise à jour)

    16.06.2023 (mise à jour)

    Grève – Les représentants syndicaux de la compagnie aérienne nationale
    TAROM menacent de faire grève si leurs salaires ne sont pas augmentés. Ils demandent une augmentation de 15 %, alors que le ministère
    des Transports n’accepte que 8 %, à condition que l’entreprise en difficulté
    depuis 15 ans mette en place une restructuration. Les représentants syndicaux de la Fédération Solidarité sanitaire, qui ont mis en place un
    piquet de grève des unités médicales dans tout le pays, ont aussi des
    revendications. La manifestation s’est déroulée sans interrompre l’activité.
    Les représentants
    syndicaux demandent des salaires et des
    avantages sociaux conformes à la loi et la levée du gèle des embauches dans le
    système de santé publique. Ils affirment que si aucune solution n’est trouvée,
    une grève d’avertissement se tiendra le 27 juin et une grève générale le 1er
    juillet. Rappelons qu’une grève générale de trois semaines dans l’enseignement
    préuniversitaire a pris fin lundi, après que le gouvernement s’est engagé à
    augmenter les salaires et à offrir des primes aux employés sur le terrain.


















    Sport
    – Réuni jeudi, pour une première séance faisant suite au vote d’investiture, le
    gouvernement roumain a décidé par décret d’urgence la mise en place d’une
    Agence nationale pour le Sport. Subordonnée au gouvernement et placée sous la
    directe coordination du premier ministre, celle-ci aura à sa tête un président
    aux prérogatives de secrétaire d’Etat et deux vice-présidents. La décision fait
    suite à la suppression du Ministère du Sport.








    Education – Les ministres de l’Education, du Travail et des Finances
    se réuniront mardi avec les représentants des syndicats de l’Education
    nationale pour entamer les pourparlers au sujet de la grille unique des
    salaires dans l’Education. Vendredi, le nouveau premier ministre, Marcel
    Ciolacu, a rencontré les syndicalistes du domaine. Jeudi, lors de la première
    réunion gouvernementale du nouveau cabinet, M. Ciolacu a annoncé la réduction
    des prix des denrées alimentaires de base et la baisse de l’inflation comme
    priorités.




















    Moldavie – Le Premier
    ministre de République de Moldavie, Dorin Recean, est attendu ce samedi à
    Bucarest, ont déclaré des sources du gouvernement. Ce dernier sera reçu par le
    Premier ministre roumain Marcel Ciolacu. Le chef de l’Exécutif devrait
    prochainement effectuer sa première visite à l’étranger en Allemagne où il
    rencontrera le Chancelier Olaf Scholz.












    Code routier -Depuis le vendredi, 16 juin, les feux diurnes sont
    obligatoires sur tous les véhicules qui roulent en Roumanie. Avant cette date,
    le code de la route prévoyait que les chauffeurs allument les feux de jour
    uniquement sur les autoroutes, les voies rapides et les routes nationales
    européennes. En cas de non respect de la nouvelle loi, les chauffeurs risquent
    une amende entre 60 et 90 euros et ils se verront retirer deux points de leur
    permis de conduire.




    Barrage – L’inondation causée par la rupture du barrage de Nova
    Kakhovka, sur le Dniepr, en Ukraine, atteindra le littorale de la mer Noire
    dans une dizaine de jours, selon les experts. Le
    niveau de pollution de la mer augmente, mais les autorités roumaines assurent
    qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. L’Institut national de la santé publique a
    annoncé qu’à compter de jeudi, la qualité de l’eau dans les départements de la
    région sera surveillée quotidiennement pendant deux semaines, et les résultats
    seront rendus publics. Dans le même temps, malgré les craintes d’apparition
    d’épidémies de choléra, aucun cas de maladie n’a été signalé en Ukraine. En
    Roumanie, aucun cas de choléra n’a été enregistré au cours des 30 dernières
    années. Il est conseillé à la population de ne consommer que de l’eau provenant
    de sources sûres et de très bien préparer les aliments d’origine marine.


























    Economie – La base de la construction et du fonctionnement d’un
    modèle économique roumain devrait être celle de l’Union européenne, et les
    autorités de Bucarest devraient prendre des mesures pour équilibrer l’offre et
    la demande intérieure – a déclaré le gouverneur de la banque centrale, Mugur
    Isărescu. Ce dernier a également invité les
    entrepreneurs et les chercheurs en économie à s’exprimer publiquement, afin de
    contribuer à améliorer la qualité de l’information circulant dans la société.





























    Opéra
    -Le Festival d’Opéra de Bucarest s’est ouvert vendredi par « Les noces de
    Figaro » de Mozart, une coproduction de l’Opéra national et de l’Opéra de
    Tel Aviv. Durant les 9 jours de festival, le public est attendu à un riche
    agenda comportant des spectacles d’opéra, de danse, de variétés ou de comédies
    musicales, figurant à l’affiche des plus grands théâtres lyriques de Roumanie.




    Météo – Alerte
    rouge, orange et jaune à l’instabilité atmosphérique dans l’ouest de la
    Roumanie, en plus des risques d’inondation dans le sud à cause des pluies
    abondantes de ces derniers jours. Les températures seront comprises entre 20 et
    30 dégrées. Samedi, à Bucarest, nous aurons jusqu’à 32 degrés.

  • 15.06.2023

    15.06.2023

    Gouvernement – Le premier ministre roumain désigné, le
    responsable social-démocrate, Marcel Ciolacu, soumet ce jeudi au vote du
    Parlement son programme de gouvernance et la liste des futurs ministres. M.
    Ciolacu se donne pour priorités cinq objectifs majeurs: résoudre le problème
    des régimes spéciaux de retraite et adopter la grille unique des salaires,
    freiner la majoration des prix, développer les systèmes publics d’Education et
    de Santé, renforcer la production nationale et créer de nouveaux emplois mieux
    rémunérés. Mécontents du nouveau programme de gouvernance et des propositions
    de ministres, les partis en opposition, l’USR et AUR ont annoncé voter contre,
    tandis que les représentants de l’UDMR ont affirmé qu’ils seraient présents
    dans la salle, mais qu’ils ne voteraient pas. N’empêche, l’UDMR a annoncé
    collaborer avec les partis de la coalition sur certains projets d’intérêt. Le
    gouvernement Ciolacu sera voté aussi par les parlementaires issus du groupe des
    minorités nationales, autres que celle hongroise. Certains libéraux et
    socio-démocrates ont annoncé déjà ne pas accorder leur vote de confiance au
    futur cabinet, en s’assumant le risque de se voir exclure des rangs de leurs
    partis.


    Eurostat – Près de
    35 % des Roumains étaient exposés au risque de pauvreté et d’exclusion sociale
    l’année dernière, soit la proportion la plus élevée parmi les États membres de
    l’Union européenne, selon les données publiées par l’Office européen des
    statistiques. Dans ce classement, la Roumanie est suivie par la Bulgarie, la
    Grèce et l’Espagne. Les États ayant les pourcentages les plus faibles de
    population menacée de pauvreté sont la République tchèque, la Slovénie et la
    Pologne. Dans le même temps, les données montrent qu’au niveau de l’UE, le
    risque de pauvreté et d’exclusion sociale est plus élevé pour les femmes que
    pour les hommes.


    Ecologie – La
    qualité des eaux de baignade en Mer Noire, sur la côté roumaine est
    satisfaisante, mais les autorités continuent à surveiller de près la situation
    après la destruction du barrage de Nova Kakhovka, en Ukraine. Les eaux douces
    ont déjà touché la région d’Odessa, en entrainant des sédiments et des
    substances polluantes. Les spécialistes de l’Institut de recherche marine
    Grigore Antipa de Constanta prélèveront dans les semaines à venir des
    échantillons d’eau de mer pour écarter de potentiels risques. Normalement, les
    courants entrainent un déplacement sur l’axe nord-sud et un changement de
    direction serait souhaitable pour que l’impact soit minimisé, a affirmé la
    directrice scientifique de l’Institut, Laura Boicencu. N’empêche, des
    changements de couleur ou de clarté des eaux sont toujours possible, mais les
    experts de la Régie nationale des Eaux et de la Direction pour la Santé publique
    sont en alerte pour annoncer le moindre risque.
























    Pêche – La Commission européenne avertit que dix ans
    après l’adoption des règlementations en matière de gestion durable de la pêche,
    la mer Noire et la Méditerranée continuent à souffrir de l’exploitation
    excessive. Au pôle opposé on retrouve l’Atlantique du nord-est, la mer du Nord
    et la Baltique où la situation s’est beaucoup améliorée par rapport aux années
    2000. Ici, les stocks de poissons se
    situent dans des fourchettes saines et la pêche se déroule d’une manière
    soutenable. La situation s’avère plus compliquée pour la mer Noire et la
    Méditerranée puisque les deux mers représentent des frontières avec des pays
    qui n’ont pas mis en place les mêmes normes. Pourtant, la pèche se déroule
    d’une manière moins intensive et le taux de mortalité par pêche est plus faible
    à ce jour qu’en 2000, notamment dans l’est et l’ouest de la Méditerranée. Par
    conséquent, la Commission recommande aux pays membres d’insister auprès des
    pays tiers pour qu’ils mettent en place la législation européenne. Une solution
    supplémentaire serait d’améliorer les systèmes de surveillance à travers une
    surveillance électronique à distance.
















    Aéroport – Le nouvel aéroport international Ghimbav-
    Brasov, au centre de la Roumanie, a été inauguré ce jeudi, dans le cadre d’une
    cérémonie en présence de l’ancien premier ministre, Nicolae Ciuca. Le premier
    vol à avoir atterri ce matin a été effectué par la compagnie aérienne roumaine,
    Tarom et il a assuré le déplacement sur Brasov de plusieurs personnalités
    roumaines. Dans un premier temps, le nouvel aéroport assurera des courses vers
    quatre destinations allemandes auxquelles s’ajouteront à partir du mois d’août
    des vols vers Londres, Barcelone et Bruxelles. L’aéroport Ghimbav- Brasov est
    le premier aéroport que la Roumanie a construit à partir de zéro ces trente
    dernières années.














    Manoeuvres – Presque 600 militaires roumains et alliés
    participent jusqu’à vendredi à l’exercice multinational Dacian Strike 23 qui
    se déroule au Centre secondaire d’instruction au combat Smârdan de Galati, dans
    l’est de la Roumanie. Il s’agit du deuxième exercice le plus vaste déroulé
    dernièrement par les troupes alliées sur le polygone Smârdan après Saber
    Guardian 23 qui a mobilisé un nombre record de forces armées et de moyens
    techniques.



















    Prix patrimoine européen – Les projets
    roumains Călăuzele Apelor et Via Transilvanica font
    partie des 30 programmes de 21 pays récompensés cette année par la Commission
    européenne et l’organisation Europa Nostra avec les Prix du
    patrimoine européen pour leur investissement dans le domaine de la
    protection du patrimoine. Călăuzele Apelor est un programme qui, à
    travers le lotca, bateau traditionnel du
    delta du Danube, promeut la valeur du patrimoine local et l’acquisition de
    nouvelles compétences chez les enfants, dans les villages ayant un accès limité
    aux activités culturelles. Via Transilvanica est l’itinéraire de
    randonnée qui relie 12 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO sur 1
    400 kilomètres et représente un lien entre les communautés locales, le patrimoine
    architectural, le patrimoine naturel et les traditions immatérielles. La
    cérémonie de remise des Prix européens du patrimoine aura lieu le
    28 septembre prochain à Venise.




















    Football – Le Ministère roumain des Affaires étrangères
    recommande aux Roumains qui envisagent de se rendre à Pristina pour participer
    au match de foot entre la Roumanie et le Kossovo de passer la frontière par le
    point de passage de Blaze. Le ministère explique que dans l’actuel contexte de
    sécurité, les points de passage sur la frontière nord risquent d’être fermés ou
    bloqués. La situation dans la région demeure imprévisible et les supporteurs
    roumains sont priés de ne pas scander des messages hostiles qui risquent de
    provoquer des réactions de la part des spectateurs kosovars. Les Roumains se
    voient également conseiller d’éviter les déplacements de nuit, les endroits
    isolés ou, tout au contraire, trop agglomérés. Le match entre la Roumanie et le
    Kossovo compte pour les préliminaires à l’Euro 2024.










    Météo – La météo reste capricieuse ce jeudi aussi. Des
    phénomènes orageux touchent le sud-ouest et le centre du territoire. Les
    quantités d’eau cumulées suite aux précipitations dépasseront les 30 à 40
    litres par mètre carré dans les régions montagneuses du sud-ouest. Les températures
    maximales iront de 20 à 31 degrés. A Bucarest, les météorologues prévoient une
    hausse des températures. Le ciel reste variable, plutôt couvert dans la soirée
    quand des pluies à verse risquent de se produire. Nous avons 30 degrés à midi,
    dans la capitale roumaine.

  • 13.04.2023

    13.04.2023

    Conférence – La région de la mer Noire est essentielle pour la défense collective de l’OTAN, pour la sécurité européenne et pour la prospérité, a déclaré aujourd’hui à Bucarest, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. La Capitale roumaine accueille aujourd’hui la première conférence sur la sécurité de la mer Noire sous l’égide de la plateforme internationale Crimée et d’une nouvelle réunion trilatérale Roumanie – République de Moldova – Ukraine. La conférence organisée en partenariat avec l’Ukraine réunit plus de 250 délégués de plus de 30 Etats et organisations internationales, aux côtés d’invités qui participent en format virtuel. Parmi eux, le ministre ukrainien des Affaires Etrangères, Dmitro Kuleba, qui a affirmé dans une intervention vidéo que la paix réelle signifie la récupération des frontières de l’Ukraine internationalement reconnues. Attendu à Bucarest, Dmitro Kuleba n’a pas pu y participer physiquement à cause des évolutions les plus récentes de la guerre dans son pays. Enfin, Bogdan Aurescu a plaidé pour un engagement stratégique de l’UE et de l’OTAN dans la région de la mer Noire. Il a également réitéré l’appui de la Roumanie à l’Ukraine.

    Gouvernement – Tous les ministères roumains ont transmis au gouvernement des plans de réduction des dépenses budgétaires, a annoncé le porte parole de l’exécutif de Bucarest, Dan Carbunaru. Il a ajouté que durant la prochaine réunion du cabinet de Bucarest, les responsables gouvernementaux analyseront le paquet de coupes sollicité par le premier ministre et toutes les décisions nécessaires seraient adoptées. En début de semaine, le premier ministre Nicolae Ciucă a demandé aux ministres de lui présenter d’urgence des propositions de réduction de dépenses, étant donné que durant le premier trimestre de cette année, les recettes budgétaires ont été inférieures aux estimations. Le chef de l’exécutif a assuré pourtant que ces mesures n’impliqueraient pas de licenciements, ni réduction des salaires et des investissements.

    OTAN – Le président du Comité militaire de l’OTAN, l’amiral Rob Bauer, poursuit jusqu’à vendredi sa visite en Roumanie pour des pourparlers consacrés à la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, aux missions alliés de dissuasion et de défense de l’espace euro-atlantique, mais aussi aux événements majeurs d’instruction de cette année. Le responsable otanien a également rencontré le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu sur les préparatifs en vue du sommet de Vilnius au mois de juillet et sur l’implémentation des décisions de la réunion alliée à Madrid, alors qu’au siège du ministère roumain de la défense, il a rencontré le ministre Angel Tîlvăr et le chef de l’état major, le général Daniel Petrescu. L’agenda de la visite du président du Comité militaire de l’OTAN prévoir aussi des visites auprès des commandements alliés déployés à Bucarest, dans le sud et à Sibiu, dans le centre, au groupement de l’OTAN déployé à Cincu, dans le centre et sur la base aérienne Mihail Kogălniceanu (sud-est).

    Conférence – C’est aujourd’hui que s’achève à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie la conférence internationale Smart Diaspora 2023 – événement qui constitue un espace du dialogue et de la collaboration entre chercheurs roumains de tous les coins du monde. Le programme de la conférence a prévu 38 ateliers, réunissant en dehors de 500 participants de Roumanie, 400 autres de la diaspora roumaine et 300 issus des universités membres de l’Alliance Timisoara Universitaire. Quatre jours durant, les participants se sont penchés sur le rôle de la diaspora dans l’Education, la Science, l’Innovation et l’Entreprenariat. Présent à l’inauguration de la conférence, le premier ministre roumain Nicolae Ciuca a déclaré que le ministre de la recherche, de l’innovation et de la numérisation devrait identifier rapidement des solutions pour simplifier la bureaucratie et la gestion des financements à la recherche. Il a également demandé aux chercheurs de proposer cinq domaines scientifiques qui pourraient recevoir des financements en priorité. Smart Diaspora fait partie d’une série d’événements inscrits à l’agenda de Timisoara capitale culturelle de l’Europe 2023.

    Eoliennes – La Roumanie a rejoint l’Alliance mondiale éolienne en haute mer, qui promeut la production et l’utilisation de l’énergie éolienne, sous l’égide de l’Agence internationale pour l’énergie renouvelable. Le gouvernement de Bucarest a approuvé l’association qui a comme but la majoration du taux des sources renouvelables d’énergie dans la consommation finale et l’élimination progressive du charbon. Conformément à une étude de la Banque mondiale, le potentiel éolien en haute mer de la Roumanie s’élèverait à quelque 76 Gigawatts. Pour devenir membre de l’alliance, la Roumanie devrait établir une stratégie nationale relative à l’énergie éolienne en haute mer – lit-on dans un communiqué de l’exécutif de Bucarest.

    Energie – Le président roumain Klaus Iohannis visite aujourd’hui l’école internationale de compétences dans l’énergie renouvelable à Constanta, dans le sud-est. Les cours dispensés visent la qualification et la requalification des adultes, techniciens de l’industrie de l’énergie renouvelable, notamment l’énergie éolienne et solaire photovoltaïque. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, la formation de compétences pour la transition climatique et la coopération internationale en matière d’éducation pour le climat sont des objectifs importants qui font partie de la vision du président Iohannis pour un environnement plus propre. En 14 ans, l’institution a formé plus de 10 000 étudiants et plusieurs milliers de personnes de Roumanie et du monde suivent annuellement les cours et arrivent à travailler dans le secteur de l’énergie renouvelable à travers l’Europe.

    Forum d’affaires – Un forum d’affaires Serbie – Roumanie se déroule aujourd’hui à Belgrade. Organisé par la Chambre économique de la Serbie, l’événement réunit 31 entreprises roumaines et 43 serbes. Les sociétés roumaines sont actives dans les domaines du BTP, des TIC, de l’énergie et des transports. Les présidents des chambres économiques des deux Etats signeront à cette occasion un accord visant à définir les prochaines relations entre les deux communautés d’affaires dans le domaine de la promotion de la coopération commerciale et des investissements, de l’échange d’informations d’affaires et du programme des participations aux foires organisées en Serbie et en Roumanie. En 2022, la valeur des échanges commerciaux entre les deux Etats s’est élevée à 2,3 milliards d’euros. La Roumanie est le 5e partenaire d’exportation de la Serbie.

    INS – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a baissé de 15,5% en février à 14,53% en mars, alors que les produits alimentaires ont connu une progression des prix de 21,56%, les prix des marchandises non-alimentaires ont augmenté de 11,06%, alors que dans le cas des services les prix ont été majorés de 10,83%, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendues publiques ce jeudi. La Banque nationale de Roumanie table sur une baisse plus rapide qu’anticipée du taux d’inflation, notamment à commencer par le 3e trimestre de l’année en cours, sur la toile de fond de la prolongation des schémas de plafonnement et de compensation des tarifs énergétiques jusqu’au 31 mars 2025 et de la redéfinition de leurs caractéristiques à commencer par le 1er janvier 2023.

    Météo – Il fait généralement beau aujourd’hui, avec des maximas qui tournent autour des moyennes pluriannuelles, légèrement plus élevées sur le sud et le sud-ouest. Selon les météorologues, les maximas iront de 13 à 21 degrés. 14 degrés et un superbe soleil à Bucarest.

  • La Roumanie avance dans l’exploitation du gaz naturel en mer Noire

    La Roumanie avance dans l’exploitation du gaz naturel en mer Noire


    La
    Roumanie se rapproche de l’extraction du gaz de la mer Noire. Acteur clé du
    système énergétique roumain, la compagnie Transgaz a signé jeudi avec les
    sociétés OMV-Petrom et Romgaz une déclaration portant sur la signature des
    contrats d’acheminement du gaz naturel. L’annonce a été faite par le ministre
    de l’Energie, Virgil Popescu. Le contrat témoigne de l’engagement ferme de
    Bucarest quant à la mise en place d’un gazoduc reliant les localités de Tuzla
    et de Podişor, a expliqué le premier ministre, Nicolae Ciuca.


    Le
    document que nous venons de signer prévoit la construction d’un nouveau gazoduc
    d’une longueur de 300 km, entre les localités de Tuzla et Podisor. D’un montant
    estimé à 500 millions d’euros, le nouvel investissement permettra aux gaz
    extraits de la Mer Noire d’entrer dans le réseau de transport existant, pour
    alimenter par la suite les opérateurs économiques et les foyers des localités
    raccordées au système.


    Aux
    dires de Nicolae Ciuca, le nouveau gazoduc aura également l’avantage de
    raccorder les gisements roumains de gaz naturel situés au large du littoral de
    la mer Noire au réseau de transport de gaz national et au corridor de transport
    Bulgarie-Roumanie-Hongrie-Autriche (BRUA), reliant ainsi les réseaux de
    transport de gaz d’Europe du Sud-Est et d’Europe centrale et occidentale. La mise
    en place d’une telle infrastructure de transport reliant les gaz naturels
    extraits de la Mer Noire au corridor de transport BRUA s’avère extremement
    importante pour la sécurité énergétique de la Roumanie, a fait savoir la
    Transgaz dans un communiqué. Et elle d’ajouter que la signature du contrat
    représentait le premier pas à faire dans la mise en place d’une telle
    infrastructure.


    Nous
    voilà arrivés face à un moment historique pour la sécurité énergétique
    régionale et pour celle de la Roumanie. Après la finalisation à succès de la
    première étape du gazoduc BRUA, après la finalisation à succès du gazoduc
    Ungheni- Chisinau, après la finalisation des travaux censés permettre le
    transport international des gaz naturels en régime intermittent vers tous les
    points d’interconnexion et après le début des travaux d’exploitation du gaz en
    Mer Noire à faible profondeur, nous voilà arrivés au point de départ d’un
    nouveau gazoduc Tuzla-Podişor, censé permettre au gaz extrait en mer Noire par
    OMV Petrom et Romgaz d’entrer dans le Réseau national de Transport et par la
    suite dans les foyers des localités raccordées au système
    a fait savoir le PDG
    de la Transgaz, Ion Sterian.


    Pour
    sa part, la société Romgaz a souligné que la signature du contrat représente l’une
    des conditions nécessaires pour la mise en place aussi bine des investissements
    offshore que des ceux visant le développement d’une infrastructure censée
    assurer le transport du gaz extrait dans le périmètre Neptun Deep
    . La Mer
    Noire a un riche potentiel pour la production des gaz naturels et le projet mis
    en place dans le périmètre Neptun Deep s’avère stratégique pour nous et pour la
    Roumanie
    , a déclaré le représentant de l’OMV Petrom. Et lui d’ajouter Ce
    projet est au coeur de notre stratégie 2030 et il jouera un rôle essentiel pour
    la sécurité énergétique du pays. La décision finale d’investissement est prévue
    vers la moitié de l’année en cours et la production devrait être lancée en 2027.





  • Des discussions sur l’énergie

    Des discussions sur l’énergie


    La société allemande AE SOLAR promet de produire des
    panneaux solaires en Roumanie. Il s’agirait de l’un des plus gros
    investissements annoncés ces dernières années dans le pays. Selon le
    gouvernement de Bucarest, le Premier Ministre Nicolae Ciucă a rencontré en ce sens
    des représentants de l’entreprise qui annonce un investissement d’un milliard
    d’euros.


    Pendant la première étape, la capacité de production sera
    de 2 gigawatts avant de passer à 10 gigawatts, une fois que les flux de
    production seront complétement intégrés. Du coup, l’usine sera capable, à elle
    seule, de couvrir un tiers du besoin européen. AE SOLAR, qui fonctionne dans 95
    pays, a confirmé que la première phase du plan deviendra opérationnelle dans le
    courant de cette année. Selon l’exécutif roumain, pour que le projet se
    réalise, les autorités examineront les ressources qui peuvent être obtenues par
    le biais du financement européen et du budget public. Par ailleurs, pour que
    l’investissement se concrétise, des spécialistes du réseau des Universités de
    la région de la mer Noire seront cooptés et pourront coopérer au sein d’un parc
    scientifique complémentaire aux installations de production – indique également
    le communiqué de presse du gouvernement.


    Selon le Premier Ministre Nicolae Ciucă, l’investissement
    de la société AE SOLAR placera la Roumanie au centre de la production
    européenne de panneaux solaires et contribuera considérablement à
    l’indépendance énergétique du pays, mais aussi à la protection de l’environnement, en utilisant
    des énergies renouvelables pour produire de l’électricité.





    Et puis, la modernisation énergétique a dominé aussi l’agenda
    des discussions que le chef de l’Exécutif a eues avec les représentants de la
    société Mass Global Energy Rom, qui a racheté, l’an dernier, la centrale
    thermique à charbon de Mintia (dans l’ouest de la Roumanie). Ceux-ci ont présenté
    au premier ministre, Nicolae Ciucă, un plan d’investissement de plus d’un
    milliard d’euros, à travers lequel la centrale thermique ne fonctionnera plus à
    charbon, mais à gaz et aura une capacité de production d’électricité d’au moins
    1500 mégawatts, soit la plus grande et la plus efficace de l’Union Européenne.


    La première étape de l’investissement sera achevée en 24
    mois et le projet atteindra sa pleine maturité au bout de 36 mois. En
    attendant, les composants de la centrale seront préparés pour faire la
    transition vers les nouvelles technologies de production de l’hydrogène, pour en
    obtenir de l’énergie.


    Le Premier Ministre Nicolae Ciucă a déclaré, je cite,
    « Le gaz de la mer Noire, qui assure déjà 10 % de la consommation annuelle
    à l’échelle nationale, fera de la Roumanie, dans les années à venir, l’un des
    producteurs de gaz les plus importants de l’Union Européenne. La centrale de
    Mintia, qui utilisera le gaz comme principale ressource pour produire de l’électricité,
    pourra en profiter pleinement, afin que la Roumanie puisse répondre à ses
    besoins de consommation intérieure, tout en exportant, vers la République de
    Moldova et ses partenaires européens – a promis le Premier Ministre Nicolae
    Ciucă. (trad. Andra Juganaru)





  • Les centres de bien-être se multiplient en Roumanie

    Les centres de bien-être se multiplient en Roumanie

    Ces dernières années, la Roumanie connaît une multiplication des centres de
    bien-être qui revigorent la santé grâce aux vertus curatives de leurs eaux
    minéralisées. Ils sont toujours des destinations idéales pour les touristes en
    quête de détente et de soins.


    Construites en pleine ville ou au sein de la nature, les centres SPA s’avèrent
    des oasis de tranquillité, où nos sens sont éveillés grâce à la musique, aux
    odeurs, aux décorations et à la lumière qui s’infiltre de partout.


    Ioana Marian,
    manager et fondatrice du portail www.desprespa.ro
    et présidente de l’Association SPA România nous fait visiter plusieurs centres
    de détente de Roumanie: « Je vous invite d’abord à Eforie Nord, une station sur la côté
    roumaine à la Mer Noire, connue pour les traitements à la boue sapropélique et
    pour les cures aux eaux salées du lac de Techirghiol. Personnellement, j’y ai
    vécu une expérience extraordinaire, déroulée en quatre étapes. On se voit
    d’abord, proposer un massage à la boue suivi d’une onction de boue, après quoi
    on reste allongé au soleil. Vient ensuite une plongée dans une baignoire
    individuelle remplie d’eau salée pompée directement du lac Techirghiol,
    légèrement réchauffée. La dernière étape est un moment de détente dans une
    piscine remplie d’eau salée provenant du lac de Techiorghiol.
    Si on se rend vers
    Mamaia Nord, on pourrait bénéficier de plusieurs rituels du hammam. Chaque
    hôtel en offre trois différents auxquels s’ajoutent des soins faciaux aux
    ingrédients miraculeux, à base d’algues marines, de ginseng et de toute sorte
    de produits antivieillissement, y compris des produits conçus spécialement pour
    la peau sensible. »





    Après avoir passé
    du temps sur le littoral roumain de la Mer Noire, Ioana Marian nous propose de nous
    diriger vers le département de Brăila, dans la station de Lacul Sărat (Le Lac
    Salé). Au bout de 140 années d’expérience en traitement des maladies diverses, la localité est depuis 2021 une station
    touristique de grand intérêt. « Lacul Sărat est la
    troisième station balnéaire de la Roumanie. On y trouve un centre de bien-être inauguré
    l’année dernière qui propose des traitements et des rituels de détente en
    utilisant un produit de soin à base d’algues marines, connu aussi bien en
    Roumanie, qu’à l’étranger. Pas besoin d’une recommandation médicale pour bénéficier
    des soins proposés par le centre de Lacul Sarat où les rituels de détente suivent
    trois pas. D’abord, on se baigne dans les eaux et la boue du Lac Salé, qui
    diffère de celle du lac Techirghiol. Ensuite on utilise la boue pour un
    enveloppement corporel et un massage. Le centre propose aussi des séances de
    flottaison pendant lesquelles vous restez enveloppés de boue sur un lit de
    flottaison. 20 minutes de flottaison équivalent à deux heures de sommeil bien reposant.
    Cette activité dont les bienfaits sont impressionnants aide la circulation sanguine
    et améliore l’insomnie.
    »


    Prochaine étape, la capitale, Bucarest. Ici, les thérapies balnéaires
    traditionnelles ont laissé leur place à d’autres thérapies, nous explique Ioana
    Marian, manager et fondatrice du portail www.desprespa.ro,
    à la tête de l’Association SPA România: « A Bucarest, il y a beaucoup de centres de bien -être qui
    offrent toute une variété de thérapies balinaises, thaïlandaises ou
    ayurvédiques. Il y a aussi un centre SPA international offrant des massages et
    des rituels japonais, qui utilise ses propres produits cosmétiques, dont la
    qualité est mondialement reconnue. A emprunter la route nationale DN1, on
    arrive au complexe thermal de Balotești.
    Ici, les séances de massage et de sauna aufguss nous font vivre de véritables
    expériences exotiques. Le rituel de sauna aufguss (infusion, en allemand) est un
    rituel de mieux-être multisensoriel. L’expérience est dirigée par un Artisan du
    Rituel qui verse de l’eau infusée
    d’huiles essentielles sur les pierres chaudes du sauna et fait circuler l’air
    aromatisé par des mouvements rythmiques des serviettes. Certains rituels
    peuvent être accompagnés de musique. Dans le même département d’Ilfov, je vous recommande
    le rituel de bien-être qui met à profit les effets thérapeutiques du pissenlit.
    Le rituel débute par un gommage corporel, suivi d’un enveloppement au miel et
    au pissenlit. Après, tout en restant au chaud, on se voit proposer un soin du visage
    avec un massage facial et un masque avant de recevoir un massage à l’huile de
    pissenlit. Le bâtiment où l’on se voit offrir ces moments de pure détente est
    une vraie destination SPA. Il propose une Boutique Hôtel, un verger, un potager,
    une ferme de vaches d’une race aussi bien à viande qu’au lait qui servent à
    préparer des produits laitiers faits maison. Tout ce que ce centre offre est
    fait pour la santé de ses clients.



    A Sinaia, Ioana Marian a eu la chance de bénéficier
    d’une séance d’œnothérapie consistant en un gommage corporel à l’huile de pépin
    de raisin auquel on ajoute du sel et des algues marines. « Il s’agit d’un
    massage corporel avec une lotion tonique aux algues et aux polyphénoles de
    raisin, pour un meilleur drainage du système lymphatique. Le pas suivant est un
    masque corporel aux algues marines et à l’extrait de raisins. Le temps de
    rester sous la thermo-couverture, on se voit proposer un massage capillaire,
    après quoi il y aura un dernier massage corporel. Je voudrais vous proposer
    aussi le centre de bien -être de Brașov, un super centre detox unique au monde, qui
    prend soin aussi bien du corps que de nos émotions. Les journées débutent par une
    randonnée sur la montagne, dans la matinée, suivie des thérapies detox, des
    séances de yoga ou de Tai Chi, qui équilibrent les émotions. Pour une véritable
    détoxification psychique, pendant le séjour au centre, l’utilisation du
    portable, de l’ordinateur ou de n’importe quel gadget électronique est
    strictement interdite. Et puis, je recommanderais les rituels SPA aux pierres
    précieuses, que j’ai faits avant la Nuit du Nouvel An, dans un centre de
    détente de la station de Poiana Brasov. L’un était pour le visage et l’autre,
    pour le corps, mais les deux m’ont fait réellement brillées. Si vous souhaitez être
    en forme avant de faire la fête, rendez-vous à Poiana Brașov. »



    A part quelques traits communs, le tourisme balnéaire et celui de bien-être
    diffèrent. Dans le cas du premier, les traitements sont stricts et
    correspondent aux recommandations médicales, puisque leur but est de soigner
    une maladie. Le deuxième se propose de prévenir les maladies et d’offrir un
    moment de détente. Du coup, il suffit de remplir un questionnaire concernant
    l’état de santé avant d’être gâté. Les séjours
    de bien-être dans des centres SPA comportent, à part les séances proprement-dites,
    au moins trois nuitées dans une chambre double, petit déjeuner compris. En fonction des
    commodités que le centre propose et des rituels choisis, le prix peut varier entre
    350 et 800 euros, par personne. (trad. Andra Juganaru)