Tag: mer Noire

  • Le weekend le plus animé sur la côte roumaine à la Mer Noire

    Le weekend le plus animé sur la côte roumaine à la Mer Noire

    Le coronavirus est toujours présent, mais, une fois le déconfinement produit, la vie commence à reprendre son rythme normal, constatent les spécialistes. Et puisque l’été s’est définitivement installé en Roumanie et qu’il fait beau et chaud, des dizaines de milliers de Roumains ont pris d’assaut, en fin de semaine, la côte roumaine à la Mer Noire. Une fois sur place, ils ont profité du soleil et des baignades, en ignorant les mesures de distanciation sociale toujours en place. En fait, le weekend qui vient de passer a été le plus animé depuis le début de l’été et les plages ont été bondées de touristes. Même situation au pays du Maramures ou dans la Vallée de la Prahova, deux régions vers lesquelles les vacanciers se sont rués au bout de plusieurs semaines de pluies torrentielles.

    Les autorités se disent donc très inquiètes du non-respect des mesures-barrières contre le virus et craignent une hausse significative des cas d’infection. Dans une intervention sur une chaîne de télévision privée, dimanche soir, le ministre de la Santé a précisé que le bilan actuel faisait état d’un taux d’infection de 4% et d’un degré accentué de contamination communautaire. Du coup, le responsable roumain a appelé les Roumains, une fois de plus, à respecter les gestes barrières : le port du masque, la distanciation sociale et le nettoyage des mains. « Notre système sanitaire est prêt à faire face, mais on ne doit pas lui mettre trop de pression. Les cas graves se multiplient et les plus touchées sont les catégories à risque. Mais bon, j’ai vu aussi de nombreux jeunes infectés », a précisé Nelu Tataru. Si de nouveaux clusters apparaissent, les autorités comptent limiter la circulation des personnes dans ces régions-là. « On doit faire une analogie et voir ce que le tourisme sur le littoral et dans les stations de la Vallée de la Prahova suppose. Imaginez qu’il y des touristes de la Roumanie entière qui prennent d’assaut ces deux régions avant de regagner leurs différentes communautés locales, où les restrictions ne sont pas forcément respectées. », s’est inquiété le ministre de la Santé.

    Interrogé sur le risque de mettre en place la quatorzaine dans certaines destinations roumaines de vacances, Nelu Tataru a expliqué qu’on n’était pas encore là, mais que les agents économiques devraient obligatoirement respecter les restrictions. Le ministre de la Santé a invoqué le plan des autorités d’élaborer un projet de loi qui autorise la mise en place de la quatorzaine et du confinement pendant toute la période de l’état d’alerte.Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a pour sa part, réclamé un renforcement des contrôles dans les trains afin d’obliger les voyageurs à respecter les mesures de protection et d’hygiène. (trad. Ioana Stancescu)

  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – les plus belles plages de Roumanie

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – les plus belles plages de Roumanie

    Les Roumains apprécient de belles plages de sable fin, avec une entrée dans l’eau en douceur. La côte roumaine de la mer Noire compte 245 km, et aller à la mer le 1er mai et en été a toujours été apprécié par les Roumains. La saison sur le littoral roumain de la mer Noire est très courte, 3 mois environ, si on veut aussi se baigner. Alors en été, les plages étaient prises d’assaut, tout le monde voulait aller à la mer. Ce n’est plus ce que les gens aiment maintenant. Vous avez en Roumanie des plages très branchées, et aussi très bruyantes, mais il y a aussi – heureusement – des plages sauvages. Et ces derniers temps, beaucoup les préfèrent. Oui, il en existe encore, dont certaines sont renommées et très prisées. Ainsi, si vous regardez une carte de la côte roumaine de la mer Noire, dans un top que chacun fait selon ses goûts et ses critères, on retrouve, en 9e position, la plage d’Olimp, à 8 km de la ville de Mangalia. Olimp a été une station de luxe du temps du régime communiste, avoisinant Neptun où les hauts dignitaires et le dictateur Nicolae Ceauşescu lui-même passaient leurs vacances en été.

    Entre temps, la station a connu des hauts et des bas, surtout des bas, mais cette année, les trois hôtels qui faisaient la fierté de la station, devant lesquels s’étale cette plage très agréable, de sable fin, ont été complètement rénovés et vont rouvrir. Elle est surplombée par une falaise avec une vue imprenable sur la mer. L’entrée dans l’eau se fait en douceur et il y a un petit golfe où on est à l’abri des vagues. La plage n° 8, c’est celle de Sulina, la ville la plus à l’est de la Roumanie, où le Danube se jette dans la mer Noire. C’est une très vaste plage de sable, sauvage et moderne à la fois. Elle n’est pas envahie par les commerces, et très tranquille. La 7e est tout à fait vierge, à retrouver dans le delta du Danube, et on ne peut l’atteindre que par la voie des eaux. Un endroit à admirer en plein jour seulement, car fréquenté par les chevaux sauvages, par les chacals et, nuitamment, par les vipères. Une autre belle plage, plus accessible, et toujours sauvage, la n° 6, c’est celle de Tuzla. Nous arrivons maintenant à la 5e, celle de Neptun, que j’évoquais tout à l’heure. Très grande, avec une largeur de 30 à 100 m, au sable fin, elle est pleine d’attractions, et très appréciée par les Roumains, certains disent même la meilleure de Roumanie. L’entrée dans l’eau se fait en douceur. Une autre plage, la 4e dans notre top, a acquis sa renommée après avoir figuré dans un classement des plus belles du monde, réalisé par une publication. Elle est au nord de la ville de Năvodari, dans une réserve naturelle. Elle est vraiment très belle, et encore tranquille.

    Les plages de Mamaia, la station la plus branchée du littoral roumain de la mer Noire, mais aussi la plus populaire, occupent la 3e place. Mamaia avait des plages particulièrement larges, d’une centaine de m ; avec le temps, suite à l’érosion, elles ont énormément rétréci, et ces dernières années, elles ont été refaites. Maintenant, ceux qui aiment les plages bruyantes, avec de la musique à fond, des lits à baldaquin, champagne, animatrices etc. choisissent les plages de Mamaia. Ce sont les plus chères, aussi. Le sable est fin, l’entrée dans la mer se fait en douceur. Deux d’entre elles ont reçu la distinction Blue Flag, et deux autres sont à Năvodari.

    Nous voilà arrivés à la 2e place, occupée par Gura Portiţei, au cœur du delta du Danube. Après une heure de barque, vous arrivez à cet endroit auparavant sauvage, qui a fait sa renommée, mais où peu à peu, plusieurs établissements ont été construits. Et la perle du classement, c’est la plage de Vadu, une plage encore sauvage et tranquille, où les gens campent. Le sable est plus fin et l’entrée dans l’eau encore plus douce que celle de Corbu. En dehors de ce classement, je me dois de parler de Vama Veche, qui était une station pour la bohème, et maintenant pour la jeunesse, pour le moins non-conformiste sinon d’une liberté et d’une tolérance extrêmes. Elle est connue grâce à ses plages naturistes, parce qu’il est permis de camper sur la plage, et pour ses boîtes rock.

  • Offres à la Foire du Tourisme de la Roumanie

    Offres à la Foire du Tourisme de la Roumanie

    Adrian Vlaicu, chef du Bureau de marketing à la compagnie ferroviaire CFR Călători (CFR Voyageurs) nous suggère, quelle que soit notre destination, de prendre un moyen de transport plus amical avec la nature : « CFR Călători assure le transport au niveau national, mais aussi à l’international. La compagnie propose des connexions directes avec Vienne, Budapest, Sofia, Istanbul ou Chisinau. Ceux qui souhaitent utiliser nos services trouveront des destinations vers toutes les régions de Roumanie. Nous avons des offres pour chaque personne, pour chaque niveau de confort souhaité et pour chaque région du pays. Toutes sont à retrouver sur notre site Internet, et le personnel des gares vous fournira toutes les informations nécessaires afin que vous puissiez choisir la meilleure option qualité-prix. »

    Le littoral de la mer Noire a été bien représenté à la Foire du Tourisme. De grands stands généreux ont été organisés, avec des images envoûtantes des stations roumaines à la mer Noire. Camelia Ciurea, directrice d’une agence de voyages à Constanta, précise : « Depuis 20 ans, nous faisons la promotion du littoral roumain. Ces dernières années, les investissements ont été très importants et un changement majeur s’est opéré sur la côte roumaine. Les anciens hôtels deux étoiles de Neptun, par exemple, ont été rachetés et rénovés. Beaucoup ouvrent leurs portes cette année avec un concept tout compris, avec piscines, terrains de jeux pour enfants, et sont désormais des hôtels de trois ou quatre étoiles. Nous organisons également des excursions d’une journée aux alentours. La plus demandée est celle au delta du Danube. Nous emmenons les touristes de l’hôtel à Murighiol, où ils embarquent dans des bateaux de 8-10 places pour une promenade d’environ trois heures à travers le delta. Un déjeuner à base de poisson leur est ensuite réservé, un vrai régal. Beaucoup de touristes n’ont pas encore découvert le delta du Danube, et ce voyage est littéralement mirifique. »

    Nous restons dans la région et nous entretenons avec Andrei-Răzvan Sorică, vigneron à la Cave Hamangia : « Il ne faut pas rater le delta du Danube et le comté de Tulcea. Nous avons le delta, la mer, les Monts Măcin, mais aussi de nombreux vins. Nous avons de grands vignobles et de belles caves à vin. Les touristes peuvent passer du bon temps dans notre région. Du point de vue gastronomique, il y a beaucoup d’endroits où l’on mange du poisson délicieux. »

    Dan Carpov, directeur du Centre d’information et de promotion touristique de Maramures (nord-ouest), annonce aux touristes que l’application mobile Visit Maramures peut être un guide parfait pour les touristes en vacances : « Nous sommes fiers de notre présence à l’édition de printemps de la Foire du Tourisme de la Roumanie. Pour nous, c’est l’événement du début d’année au niveau national. Nous avons toute une série d’offres pour les vacances de Pâques. Notre application mobile est à jour. Nous sommes heureux d’annoncer aux utilisateurs qu’ils trouveront tous les événements qui ont lieu au Maramures en 2020. Parce que les vacanciers d’Europe Occidentale sont très bien organisés et que nous essayons de reprendre leur modèle, notre application a été recommandée par les voyagistes étrangers, même par les petites organisations, pour le tourisme écologique et rural. En 2020, nous nous sommes alignés à ce défi au niveau mondial. C’est l’année du tourisme rural et écologique. »

    Hunedoara (centre-ouest) propose aussi une application aux touristes. Camelia Bedea, directrice de l’Agence de développement économique et social du comté de Hunedoara, explique : « C’est un département plein d’histoire, de traditions et peuplé de braves gens. Pour le touriste roumain ou étranger, nous avons récemment acheté une application mobile de tourisme, Discover Hunedoara (Découvrir Hunedoara). Vous y trouverez toutes les informations relatives à des sites touristiques, à l’hébergement, aux produits traditionnels, ainsi qu’aux événements. Il y a dix modules et c’est un guide touristique très complet. »

    Au même stand, nous avons également rencontré Sorin Tincu, directeur du Château des Corvin de Hunedoara : «C’est l’un des monuments gothiques du XVe siècle les mieux conservés de Roumanie, et peut-être même de l’Europe du sud-est. En le visitant, on peut faire une découverte de l’histoire de la Transylvanie. Le château est en bon état. Des travaux de restauration sont en cours, et ils prendront deux ans. Pendant ce temps, nous accueillons nos visiteurs, mais avec certaines restrictions, selon les zones en travaux.»

    Alina Ferenț représente le Centre d’information et de promotion touristique de Piatra Neamț (est) : « C’est un espace avec de nombreuses activités de loisirs. Il existe beaucoup d’options pour passer du temps à la fois dans la ville et dans ses environs. Sur une distance de 40 km autour de la ville on organise beaucoup d’excursions vers les monastères vieux de plusieurs siècles. Nous avons des réserves naturelles spéciales, qui se prêtent à la randonnée. Les Gorges de Bicaz sont uniques en Roumanie. Là, des falaises de 300 mètres bordent la route. Le comté de Neamţ est le seul de Roumanie où les bisons d’Europe soient en semi-liberté, dans une zone d’acclimatation. »

    Viorica Flocea, artisane de Bucovine (nord), a fait des démonstrations de peinture sur œufs : « J’ai un atelier à la maison, qui peut être visité, et où je travaille avec des groupes d’enfants. J’accueille aussi des touristes désireux de voir et d’apprendre à travailler dans des ateliers. J’ai reçu des touristes étrangers, de France et d’Angleterre, par exemple. Pour eux, c’était une expérience unique. En région de plaine, les motifs utilisés sont des représentations de feuilles et de fleurs, mais chez nous, dans les montagnes, nous employons des motifs géométriques. Les couleurs de notre région sont le brun et le noir. »

    Traian Bădulescu, consultant en tourisme, vice-président du Club de la presse de tourisme FIJET de Roumanie, a déclaré que la présentation des destinations touristiques en Roumanie à la foire de cette année a été un succès : «Je me félicite de voir toujours plus d’associations régionales et de conseils départementaux avec des stands de plus en plus animés. Non seulement ils sont attrayants, mais ils ont aussi des offres intéressantes, point de vue attractions touristiques, traditions ou gastronomie. J’ai vraiment aimé le stand du comté de Tulcea (est). Depuis plusieurs années, les producteurs de Dobroudja (sud-est) proposent de très bons vins. De nouvelles destinations préférées se sont fait jour. De plus en plus de touristes viennent à Bucarest pour un city break ces dernières années. Une augmentation significative du nombre de touristes a également été constatée dans les villes de Transylvanie, comme Oradea ou Timisoara, en particulier celles qui ont des liaisons aériennes avec l’Occident.»

    Pendant les quatre jours, les visiteurs ont pu profiter de réductions dans toutes les destinations en Roumanie. La prochaine édition de la Foire du tourisme roumain aura lieu en novembre. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 04.10.2019

    04.10.2019

    Elections – Le ministère roumain des AE a envoyé à l’Autorité électorale permanente une première liste de propositions d’ouverture de bureaux de vote à l’étranger en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain. Y figurent les 78 bureaux demandés par les électeurs roumains de l’étranger via le portail votstrainantate.ro. D’ici le 19 octobre le ministère des AE transmettra de nouvelles propositions pour la création de bureaux de vote pour les Roumains de la diaspora. Pour ce qui est du vote par correspondance, l’Autorité électorale permanente a fait savoir que la Poste Roumaine avait déjà distribué dans les communautés roumaines de l’étranger plus de 10.000 enveloppes contenant les bulletins de vote et que 4500 autres enveloppes seraient envoyées dans les plus brefs délais. Rappelons-le, la campagne électorale pour l’élection présidentielle démarrera le 12 octobre. Le premier scrutin est prévu le 10 novembre, le second aura lieu le 24 novembre. Au total 14 candidats sont en lice pour le fauteuil présidentiel.

    Commissaires – Le PE pourrait organiser de nouvelles auditions des futurs commissaires européens pour donner une nouvelle chance à la Française Sylvie Goulard proposée au portefeuille du Marché intérieur, de l’industrie et de la défense, mais aussi à d’autres candidats qui n’ont pas réussi à convaincre les commissions d’évaluation de leur capacité à bien gérer les dossiers qui leurs seront attribués. Cette semaine, la candidate française n’était pas la seule en difficulté (étant soupçonnée d’avoir été impliquée dans des embauches fictives au PE), mais aussi la candidate suédoise, proposée au poste de commissaires aux Affaires intérieures et le candidat Polonais, nommé à l’Agriculture. De nouvelles auditions auront lieu les 14 et 15 octobre. Y seront également auditionnés les deux nouveaux candidats proposés par la Roumanie au poste de commissaire aux Transports et respectivement par la Hongrie au portefeuille de la Politique de Voisinage et à l’élargissement. Notons que la nouvelle commission d’Ursula von der Leyen doit démarrer on activité le 1er novembre, alors que le vote d’investiture est prévu du 21 au 24 octobre, à Strasbourg.

    Mer Noire – Le département pour le Développement Durable du gouvernement roumain organise ce vendredi une conférence internationale sur « La mise en place des cibles 2030 de l’ONU dans la région de la Mer Noire ». La Roumanie est nœud régional en matière de mise en œuvre de l’Agenda 2030 de l’ONU, a déclaré à cette occasion le conseiller d’Etat Laszlo Borbely, chef du Département mentionné. L’événement se veut une plate-forme de dialogue et d’échange de bonnes pratiques entre les agences gouvernementales, les universités, les ONGs et d’autres entités afin de mettre sur pied les objectifs de développent durable dans les pays riverains de la Mer Noire. L’Agenda 2030 comporte 17 tels objectifs accompagné d’un plan d’action ambitieux pour les 15 années à venir, dans le but d’éradiquer la pauvreté extrême, de lutter contre les iniquités et l’injustice et de protéger la planète.

    Affaires – La Roumanie peut être perçue par les entrepreneurs vietnamiens comme un hub pour le commerce avec l’espace communautaire, a déclaré vendredi à Bucarest Lazar Comanescu, conseiller aux Relations internationales du président de la Chambre de Commerce et d’industrie de la Roumanie. Il s’exprimait dans le cadre d’un forum d’affaires Roumanie – Vietnam. L’occasion aussi pour M Comanescu de rappeler que l’accord de coopération et d’investissements entre le Vietnam et l’UE a été signé cette année, pendant la présidence tournante du Conseil de l’UE assurée par la Roumanie. Et pour cause. Après le Singapour, le Vietnam est le 2e partenaire commercial de l’UE au sein de l’Association des Nations d’Asie du Sud Est (ASEAN), avec des échanges commerciaux de 47,6 milliards de dollars par an pour ce qui est des biens et de 3,6 milliards de dollars pour les services. Alors que les stocks d’investissements de l’UE au Vietnam sont réduits, se chiffrant à 8,3 milliards d’euros en 2016, de plus en plus de compagnies européennes s’établissent dans ce pays. Les principales importations européennes depuis le Vietnam incluent des équipements de télécommunications, vêtements et produits alimentaire. A son tour, l’UE exporte au Vientam des voitures et des équipements de transport, des produits chimiques et des produit agricoles.

    Météo – Une alerte à la pluie et à l’instabilité atmosphérique est en vigueur sur l’ensemble de la Roumanie jusqu’à samedi matin. Les précipitations pourraient atteindre les 20, voire les 40 litre par m carré. Des pluies à verse et des phénomènes orageux sont signalés notamment dans le centre, l’est et le sud du pays. Une alerte jaune à la pluie abondante entrera en vigueur samedi matin dans deux départements du sud-est où les précipitations pourraient aller jusqu’à 60 l/m carré. Entre temps, les températures ont chuté partout en Roumanie, si bien que les maxima de la journée ne dépasseront pas les 13 degrés. 10 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • 21.09.2019

    21.09.2019

    Election présidentielle – En Roumanie, deux
    nouveaux candidats à l’élection présidentielle de novembre prochain ont décidé
    de s’inscrire aujourd’hui dans la course électorale. Les deux sont Kelemen
    Hunor, le candidat de l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR), et Mircea
    Diaconu, soutenu par l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) et par le
    Parti Pro România. Hier, ce furent le président sortant Klaus Iohannis, soutenu
    par Parti national libéral (PNL), et le leader de l’Union Sauvez la Roumanie (USR),
    Dan Barna, soutenu par l’Alliance USR-PLUS, qui avaient officiellement déposé
    leurs candidatures. La liste des candidats contient également les noms de
    Viorica Dăncilă, de la part du Parti social-démocrate (PSD), et de Theodor
    Paleologu, soutenu par le Parti du Mouvement populaire (PMP). Le délai de dépôt
    des candidatures à la présidentielle
    expire demain à minuit. La campagne électorale débutera le 12 octobre,
    mais la publicité électorale est déjà visible dans les rues de Bucarest. Dans l’opinion
    des analystes de la scène politique roumaine, à la différence du scrutin
    précédent, la pré-campagne actuelle met en évidence des figures politiques bien
    plus diverses et privilégie l’image à la place du slogan.


















    Police politique – Président de la Roumanie entre
    2004 et 2014, Traian Băsescu a collaboré avec la Securitate, la
    police politique de l’ancien régime dictatorial de Nicolae Ceauşescu – a décidé
    hier la Cour d’appel Bucarest, près de 30 ans après la chute du communisme.
    Cette décision n’est pas définitive, et M. Băsescu, actuellement député
    européen de la part du Parti du Mouvement populaire, a déjà annoncé qu’il
    allait la contester à la Haute Cour de Cassation et de Justice. Selon le
    Conseil national d’étude des archives de la Securitate, l’ancien président
    avait rédigé, en 1975, deux notes informatives qu’il avait signées du nom
    conspiratif de Petrov. Depuis le début des années 2000, Traian Băsescu s’est vu
    délivrer par le Conseil national d’étude des archives de la Securitate plusieurs attestations de non collaboration
    avec la police politique communiste. Dans le même temps, afin d’occuper des
    fonctions publiques, l’ancien chef de l’Etat avait donné plusieurs déclarations
    sur l’honneur qu’il n’avait pas collaboré avec la Securitate.

    Ecologie – C’est un samedi consacré à un nettoyage des décharges sauvages dans toute la Roumanie. Cela fait neuf ans que l’organisation écologiste « Let’s Do It, Romania! » mobilise des dizaines de milliers de volontaires qui ramassent des tonnes de déchets. Ce mouvement civique fait partie d’une initiative plus ample, impliquant une centaine de pays. Une autre action de nettoyage des plages littorales et des eaux de Roumanie se déroule également aujourd’hui. L’association « Act For Tomorrow », organisatrice de l’événement, explique qu’il s’agit d’une action de volontariat en deux étapes, d’abord le ramassage des déchets qui flottent près des plages de la mer Noire et ensuite les déchets solides se trouvant au fond de l’eau. Le nettoyage des rives et des eaux du Danube est programmé en octobre. En Roumanie, une seule personne produit 254 kg de déchets ménagers par an, dont moins de 10% sont recyclés, un pourcentage largement inférieur à la moyenne de l’Union européenne de 28%. Si la Roumanie n’atteint un taux de recyclage de 50% d’ici l’année prochaine, elle pourrait être obligée à payer jusqu’à 200.000 euros d’amende par jour et risquerait de perdre les fonds communautaire destinés à la protection de l’environnement.
























    Anniversaire – La
    capitale de la Roumanie, Bucarest, célèbre 560 ans depuis sa première
    attestation documentaire. Un programme culturel bien riche est proposé aux
    bucarestois tout le long de ce weekend par la Mairie de la ville. Au programme,
    ateliers pour adultes et enfants, théâtre de rue, un espace culinaire, des
    concerts, et le déjà réputé concours international de mapping vidéo 3D, iMapp
    Bucarest, arrivé à sa 6-e édition. Huit équipes présentent leurs
    propositions, des spectacles de couleur, lumière et son, projetés sur la façade
    du Palais du parlement, le deuxième le plus grand bâtiment administratif au
    monde, après le Pentagone. Schiller et
    Waldeck, deux artistes électro célèbres, se produiront avant le concours sur la
    scène installée devant le Palais. Par ailleurs, Bucarest accueille aujourd’hui
    la 10-e édition du « AeroNautic Show 2019 – Lacul Morii », seul
    festival de Roumanie à proposer des acrobaties aériennes et nautiques.


    Festival – Il ne reste plus que deux jours de l’édition
    actuelle du Festival international George Enescu, mais la série des concerts
    exceptionnels continue aujourd’hui avec celui donné par l’Orchestre symphonique
    de Bucarest, dirigé par Nicolae Moldoveanu. La Salle Auditorium du Musée
    national d’art accueille le récital du pianiste français François-Frédéric Guy,
    interprète exceptionnel des compositeurs romantiques allemands. A l’Athénée
    roumain, l’Orchestre de chambre Mahler, composé d’instrumentistes originaires d’une
    vingtaine de pays, accompagnera la pianiste Mitsuko Uchida, qui sera en même
    temps le chef d’orchestre. Enfin, l’Orchestre
    royal du Concertgebouw d’Amsterdam, un des meilleurs au monde, se produira ce
    soir à la Salle du Palais.


    Météo – Il fait frais aujourd’hui en
    Roumanie, où le ciel est plutôt clair. Les températures de la mi-journée se
    situent entre 14° et 24°, avec 17°, à Bucarest, à midi.

  • La colonie Orgamè (Argamum)

    La colonie Orgamè (Argamum)

    Les colonies grecques étaient de véritables satellites des cités helléniques de l’Antiquité. Un de ces satellites était Orgamè ou Orgamon ou encore Argamum, selon son nom latin. Situé au point de confluence des lacs Razim et Golovița, Orgamè a été fondée par les colons grecs d’Asie Mineure. Le nom de leur métropole d’origine n’est pas connu. Après plus d’un demi-siècle d’existence, durant lequel Orgamè est devenue toujours plus florissante, ce port niché dans un ancien golfe de la mer Noire fut occupé par l’Empire romain, au Ier siècle après-J. Chr., alors que Rome consolidait sa présence dans la région du Bas-Danube.

    Les ruines de la cité ont été découvertes par l’historien Vasile Pârvan, en 1916. Sur le site s’étendant sur 100 hectares se trouvent les restes d’un mur d’enceinte, un portail, quelques rues, des basiliques paléochrétiennes et des fortifications de terre. Ștefan Constantin est guide touristique. Il aide les personnes qui s’aventurent dans ces lieux – de nos jours sauvages – à comprendre ce qu’ils voient. Il paraît que les Grecs fondateurs de la colonie se sont dirigés un peu plus tard vers le nord, vers la mer Noire, ainsi que vers les autres points cardinaux.: « C’est à peine au 7e siècle av. J.-Chr. que les Grecs ont osé explorer la mer Noire, évidemment à des fins commerciales, car la pression sociale avait augmenté dans les cités grecques de l’Antiquité. Elles avaient besoin de nouveaux marchés, de nouveaux espaces. Les Grecs sont donc arrivés au bord de la mer Noire, où ils ont fondé leur première grande colonie. Le principal argument en faveur de cette hypothèse est l’existence un tertre, qui représente une tombe antique grecque, lieu d’incinération unique dans les Balkans et dans le bassin de la mer Noire. Cette tombe a été si importante pour les habitants de la ville, qu’elle a fait naître un véritable culte du héros, perpétué pendant environ 4 siècles. Toutes les sources archéologiques trouvées lors des fouilles prouvent que ce tumulus remonte au 7e siècle, soit aux années 640-630 av. J.-Chr., date à laquelle la colonie a été fondée. Le personnage pour lequel ce tumulus a été élevé était si important que les archéologues ont supposé qu’il s’agit du « dirigeant » de la colonie lui-même. »

    Nous apprenons, par Ștefan Constantin, qu’un rocher, insignifiant de nos jours à nos yeux, occupait une place importante dans la topographie de la ville: « Ce rocher est mentionné dans un seul endroit. Un géographe romain du 2e siècle après-J. Chr. en parle, l’appelant « Teron Akron ». « Akron signifie « falaise ». Quant au mot « teron », en grec ancien il avait deux significations : « plume d’oiseau » et « portique » ou « péristyle », c’est-à-dire colonnade. Ce rocher était-il le « Promontoire des plumes » ? S’agissait-il de colonnades ? Peu probable, les archéologues ayant abouti à la conclusion qu’au 2e siècle apr. J.-Chr., la colonie était faiblement peuplée et avait été désertée depuis une génération ou deux. Alors pas question de colonnade – ou de plumes. »


    En jugeant d’après les recherches – peu nombreuses – menées jusqu’ici, les archéologues estiment que la géographie des lieux était différente. Ștefan Constantin : «A l’époque, il y avait là un golfe, que les Grecs ont appelé « Halmyris » – soit « eau saumâtre », c’est-à-dire peu salée. Cette eau se rencontre essentiellement à l’embouchure des fleuves, quand l’eau douce se mélange à l’eau de mer. La route maritime passait par l’endroit où se trouve aujourd’hui Gura Portiței, à l’embouchure du Danube. C’était la principale voie d’accès à cet ancien golfe. Il y avait aussi une petite île sur laquelle avait été installé un point militaire de contrôle. Ensuite, en traversant le lac Razim, les bateaux gagnaient le Danube par un de ses bras secondaires, actuel canal Dunavăț, et ils sortaient dans la zone de l’actuelle localité de Murighiol, où se trouvait la cité antique d’Halmyris, ainsi nommée selon l’ancienne baie qui se trouvait à proximité. A l’époque romaine, Halmyris était une cité importante, plus importante qu’Orgamè, parce la flotte militaire romaine de frontière y était installée. »

    Sur le site de l’ancienne Orgamè se sont conservés des restes d’habitations dans la zone Est de la falaise, une nécropole et des fours artisanaux pour la céramique. S’y ajoutent un fragment d’un mur d’enceinte, quelques édifices et d’autres fours situés sur le promontoire, ainsi que des tombes tumulaires, datant du 5e siècle av.-J. Chr., période classique de la civilisation grecque de l’Antiquité. Les caractéristiques des époques qui ont suivi – grecque tardive et romaine précoce – sont à retrouver à l’extérieur des murs d’enceinte. En tant que matériau de construction, les habitants utilisaient le bois. On estime que durant sa période la plus florissante, aux 4e et 5e siècles apr. J.-Chr., Orgamè comptait 10.000 habitants ; les plus riches vivaient à l’intérieur des murs, les plus pauvres avaient leurs habitations à l’extérieur de murs. Orgamè a disparu suite à l’invasion des Avars qui ont franchi la frontière romaine du Danube, au 7e siècle apr. J.-Chr. Ștefan Constantin: « La cité a été définitivement détruite autour de l’an 665. Toute la Scythie Mineure – actuelle Dobroudja – a été balayée par la vague des migrations. Les Bulgares et les Avars s’étaient alliés et ils ont tout réduit en poussière. De nombreux habitats n’ont pas survécu, quelques-uns seulement ont réussi à renaître : les villes actuelles de Tulcea, Constanța (ancienne Tomis), Mangalia (ancienne Callatis), oui, mais pas les cités frontalières – comme Orgamè. C’est à la même époque qu’Histria a cessé d’être habitée. Les destructions ont été d’envergure. Les envahisseurs ont tout brûlé, les murs d’enceinte ont été détruits. En ce qui concerne Orgamè, les archéologues ont découvert que 50 – 70 ans après l’invasion, il n’y avait plus de signe d’une présence humaine que sur la véranda de l’église. Peut-être une ou deux familles avaient-elles refermé le mur devant l’entrée de l’église et ont utilisée celle-ci, pendant une génération ou deux, comme espace d’habitation. Pourtant, après cette période, aucune trace de présence humaine n’a pu y être décelée. »

    Comme tout lieu abandonné et sombré dans l’oubli, Orgamè fascine les passionnés d’histoire, qui ne cessent d’y retourner, tentant de percer son mystère. (Trad. : Dominique)

  • Géopolitique de la mer Noire

    Géopolitique de la mer Noire


    Comment comprendre les alliances, les luttes dinfluence et les oppositions qui sy dessinent ? Cest à cette question que nous allons répondre avec notre invité, Igor Delanoe, qui est directeur adjoint de lObservatoire franco-russe à Moscou.



  • La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire

    La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire


    La saison estivale a commencé le 1-er mai sur la côte roumaine de la mer Noire. Selon les données les plus récentes, 7% des vacanciers viennent de létranger, la plupart dentre eux étant des expats roumains. La multitude dévénements proposés et les prix alléchants attirent aussi des estivants étrangers, surtout britanniques, espagnols, italiens et israéliens. Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, nous a fourni des détails sur les nouveaux investissements réalisés pour la saison estivale 2019. « Il sagit de nouveaux hôtels et autres capacités dhébergement, ainsi que de plusieurs milliers de logements de vacances. Ces derniers représentent une excellente alternative pour les touristes en quête dun surcroît de confort et dintimité. En plus, dans le sud du littoral, on a construit dernièrement des hôtels 4/5 étoiles tout compris. »



    Les atouts de la côte roumaine de la mer Noire sont déjà connus: près de 250 km de plages de sable fin, qui descendent en douceur pour simmerger dans leau dont la température peut atteindre les 25°. Situé à la même latitude que Venise et Nice, le littoral roumain na rien à envier à celui de la Méditerranée, dautant plus que lon peut y profiter du soleil 10 à 12 heures par jour.



    Les stations littorales roumaines sont réputées aussi pour leur vie de nuit trépidante, ajoute notre interlocutrice, Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique: « Evidemment quil y a du nouveau là aussi, mais lévénement phare qui attire des dizaines de milliers de fans de Roumanie et dEurope Occidentale, cest le Festival de musique électronique NeverSea, qui se tient du 4 au 7 juillet. Début mai, nous avons accueilli la 25-e édition du festival Sunwaves, auquel ont assisté pas moins de 8.000 jeunes étrangers. A part la musique, il y aura aussi des événements de mode et sportifs, y compris des galas de kick-boxing. Mamaia est la première station de la côte roumaine en termes de nombre de boîtes de nuit, de discothèques, de bars et de clubs. Elle est suivie dans le classement par Vama Veche, Mamaia Nord – Năvodari et Eforie. »



    Corina Martin sattend à ce que le nombre destivants aille croissant. « Nous avons attiré dix des tour-opérateurs turcs les plus importants, avec laide de la compagnie aérienne nationale de Turquie. Cela fait cinq ans que des vols directs relient Constanța à Istanbul, quatre fois par semaine. Nous envisageons ainsi daccroître le nombre de touristes turcs, notamment ceux qui cherchent lambiance des boîtes de nuit et des casinos. Une autre destination touristique que nous avons intensément promue, cest le delta du Danube. Cet été aussi, nous comptons sur la présence massive de touristes estoniens, grâce au vol direct Tallinn-Constanta, opéré par la compagnie aérienne estonienne et inauguré en 2018. Les vacanciers britanniques, eux aussi très nombreux, arrivent plus facilement grâce au vol direct Londres-Constanța, qui affiche un taux doccupation de près de 95%. »



    Cătălin Țibuleac, président de lAssociation de gestion touristique du delta du Danube, affirme que la région de Dobroudja est elle aussi un pôle dintérêt attrayant pour le tourisme. « Nous conseillons aux estivants de découvrir les plages sauvages de Sfântu Gheorghe et de Sulina ou bien les monts Măcin, les plus vieux dEurope, propices aux belles randonnées équestres ou pédestres. Dans cette contrée on peut également pratiquer le tourisme religieux. Il ne faut pas non plus rater les 16 cités antiques et médiévales du département de Tulcea et la Route du vin avec les fameuses caves de Măcin, Sarica Niculițel et Hamangia. »



    La côte roumaine est une destination touristique accessible à tous, dun point de vue financier, précise Corina Martin. « On vous attend nombreux avec des prix fort attractifs et des événements pour tous les goûts. Noubliez pas non plus le service tout compris et les vols directs à destination et au départ de Constanta. »



    Voilà pour cette destination touristique. Nouveau rendez-vous dici une semaine. (Trad.: Mariana Tudose)


  • Vacances à la mer Noire

    Vacances à la mer Noire

    La Roumanie dispose dun littoral qui sétend sur 245 kilomètres avec des plages de sable fin et au bord dune mer dont les eaux peu salées peuvent atteindre, en été, 25 degrés. Si une journée au bord de la mer Noire rime notamment avec des bains de soleil et avec des baignades, la soirée et surtout la nuit, lambiance se réchauffe dans les clubs et les boîtes qui poussent dans les stations maritimes roumaines comme les champignons après la pluie. Adriana Deoancă, porte parole de la Municipalité de Constanta, nous servira de guide pour une escapade radiophonique au bord de la mer Noire. « On vous invite à vivre lexpérience appelée Constanta-Mamaia. Deuxième ville de Roumanie, selon son importance, Constanta figure parmi les plus belles villes portuaires dEurope. Avec plus de 300.000 habitants, elle offre un mélange parfait dancien et de moderne, un exemple unique de pluriculturalisme et un contexte favorable aux affaires qui poussent les visiteurs roumains et étrangers à linscrire sur la liste de leurs destinations de vacances estivales. A part la station de Mamaia, connue pour ses loisirs et pour ses plages larges de sable fin, le port de Constanta vaut un détour. »



    Du coup, à la suggestion de notre guide, Adriana Deoanca, on vous propose de faire de Constanta le point de départ de notre escapade daujourdhui: « Une fois sur place, les visiteurs peuvent admirer des vestiges archéologiques uniques au monde ou encore des édifices appartenant au patrimoine culturel roumain tels le Casino, lEdifice romain à mosaïque, les thermes romains, la Place Ovide, le centre historique ou le port de plaisance Tomis. Ce ne sont là que quelques-unes des attractions touristiques que les visiteurs ne doivent pas rater. En plus, Constanta est une destination facile à rejoindre aussi bien par voie routière que ferroviaire, maritime ou aérienne. Il ne faut pas oublier quil sagit de la ville portuaire la plus importante de la mer Noire. »




    Sise dans la partie nord de la ville, la station de Mamaia est considérée comme la station roumaine la plus moderne, la plus populaire et la plus peuplée de la mer Noire. La station la plus dynamique de Roumanie, confirme Adriana Deoanca de la Municipalité de Constanta: « Cette appellation, Mamaia la décrochée en 2012, lors du Festival international de Monté Carlo. Franchement, les nuits blanches de Mamaia sont uniques. Sise entre la mer Noire et le lac Siutghiol, la station est lendroit idéal pour des vacances de rêve. Les séances de bronzette à lombre des parasols, un cocktail à côté, saccompagnent parfaitement dexpériences culinaires des plus savoureuses lors desquelles les touristes peuvent goûter aussi bien à la cuisine du terroir quà la cuisine haut de gamme du monde. Ville pluriculturelle, Constanta vous invite à vous régaler des plats issus de la cuisine turque, grecque ou encore méditerranéenne qui se construit souvent autour des fruits de mer, des huîtres ou du poisson. Après avoir bien mangé, un peu de sport simpose: kite surf, kayak, parapente ou windsurf, ce ne sont que quelques activités sportives que vous pourriez pratiquer au bord de la mer Noire. Raison de plus dajouter le littoral roumain aux destinations estivales privilégiées. »



    En général, la partie nord du littoral roumain est reconnue pour des fêtes jusquau matin, alors que la partie sud – pour sa tranquillité, cest pourquoi elle est appréciée par les familles avec enfants. Il existe toutefois des événements pour les familles sur lensemble de la côte roumaine. Adriana Deoancă, porte-parole de la Mairie de Constanţa, précise :« Nous nous félicitons de ce que toujours plus dopérateurs économiques commencent à fournir des services tout compris, des paquets de services complets pour les familles avec enfants ou pour les familles plus nombreuses qui souhaitent venir ici. La partie nord de Mamaia est reconnue parce quelle attire des jeunes du monde entier. Nous avons beaucoup dévénements consacrés aux jeunes. Il y a au moins deux festivals, Sunwaves et Neversea, qui attirent des jeunes étrangers en grand nombre. Toutefois, nous avons aussi des événements consacrés aux familles. Au mois de juin, par exemple, un festival de la glace les attend Place Ovidiu. En juillet, nous avons des rallyes. Color Run est un autre événement déjà bien connu et il a lieu à Mamaia. En août, nous avons des événements à lintention de ceux qui aiment la lecture. Puis, un festival de fraîche date, lHistoire du vin de Dobroudja, qui commence déjà à se faire connaître, vu son thème. Toujours plus de caves présentent toute leur production, et non seulement celle de lannée en cours – celles des années précédentes aussi. »



    Un autre point dintérêt des autorités, cest la sécurité des touristes, ajoute Adriana Deoancă.« Nous prenons soin de nos touristes. Nous essayons davoir des sauveteurs en mer avec une formation toujours meilleure. A compter du 1er juin, plus de 120 sauveteurs travaillent sur les plages. Ainsi, tous les touristes et les locaux peuvent se sentir en sécurité. Les sauveteurs disposent de 29 postes dobservation en hauteur et de sept postes premiers secours. Ils sont équipés dembarcations rapides et de jet skis pour les interventions urgentes. Pour nous, la sécurité et le confort sont importants et nous essayons de rendre la destination Constanţa – Mamaia aussi attrayante que possible. »



    Et si le temps vous le permet, un large éventail dexcursions dans les parages peut être fait. En partenariat avec les voyagistes, les opérateurs économiques ont mis au point plusieurs tours en Dobroudja, dans les caves ou au delta du Danube. Que vous préfériez des vacances actives, tranquilles, une incursion dans la culture et lhistoire riche et pluriethnique de la région, la côte roumaine de la mer Noire est la destination idéale. (trad. Ligia Mihaiescu, Ioana Stancescu)

  • 27.07.2019

    27.07.2019

    Emetteur en panne – L’un des émetteurs en ondes courtes de Tiganesti, près de Bucarest, qui diffuse les programmes de RRI, est en panne. A cause de ce dysfonctionnement, la transmission numérique en DRM est aussi perturbée. Plusieurs émissions sont donc transmises temporairement en OC depuis l’émetteur de Saftica. Selon notre fournisseur de services de transmission, Radiocom, les réparations s’étaleront, malheureusement, sur plusieurs semaines. Entre temps, nous vous invitons à suivre les émissions de RRI sur la 2e fréquence ayant la même destination, conformément à la liste que vous trouverez sur notre site.


    Les fréquences qui ne fonctionnent pas en ce moment sont :


    – 7.375 kHz à destination de Montréal entre 1h et 2h TU


    – 15.340 kHz à destination de l’Afrique Centrale entre 5h et 5h30 TU


    – 15.130 kHz à destination d’Alger entre 10h et 11h TU






    Vote – Les Roumains de la diaspora peuvent s’enregistrer pour voter, à partir de dimanche, sur la plate-forme www.votstrainatate.ro. Le site est créé par l’Autorité électorale, pour avoir de meilleures statistiques sur les Roumains partis à l’étranger, mais aussi pour que ces derniers soient mieux informés sur le processus de vote, dans la visée de l’élection présidentielle de novembre prochain. Le ministère des Roumains du monde a d’ailleurs lancé une campagne d’information ; par ailleurs, il a récemment annoncé que plus de cinq millions et demi de Roumains ont quitté le pays. Si l’on y ajoute le nombre de ceux qui vivent dans les communautés historiques, près de 10 millions de Roumains vivent en dehors de la Roumanie. Les électeurs qui optent pour le vote à l’étranger doivent inscrire leur nom, le prénom et leur code personnel, la localité et l’Etat où ils souhaitent voter, et attacher une copie scannée ou la photographie de leur carte d’identité. Un bureau de vote peut être créé sur demande d’un minimum de 100 personnes de la même localité ou d’un groupe de localités. Les électeurs qui optent pour le vote par correspondance doivent remplir un formulaire en ligne, y mentionner leurs données personnelles et l’adresse de domicile ou de résidence, l’adresse email et l’option de transmettre au pays ou à la représentation diplomatique le vote exprimé par correspondance. Le formulaire doit être accompagné d’un scan ou une photo de la carte d’identité de la personne et du document attestant son droit de résidence dans un pays étranger.



    Police – Le chef de la Police roumaine, Ioan Buda, a été destitué par le ministre de l’Intérieur, Nicolae Moga, pour la manière dont il a géré le cas de la disparition d’une jeune fille de la ville de Caracal (sud-ouest). Il faut prendre des mesures drastiques dans ce cas, a précisé le ministre. A son tour, le président Klaus Iohannis a demandé au ministre de l’Intérieur et au directeur du Service des télécommunications spéciales de dérouler les recherches dans le cas de Caracal avec un maximum de célérité. Klaus Iohannis attend une première évaluation de la situation pour la réunion de mardi du Conseil suprême de défense de la Roumanie. A son tour, la première ministre, Viorica Dancila, a réagi en demandant la démission du préfet du département d’Olt (sud) et du chef de l’Inspection départementale de police. Un homme de 66 ans de Caracal a été arrêté vendredi suite à des perquisitions à son domicile où l’on a trouvé des restes humains, parait-il, et des bijoux appartenant à une adolescence de 15 ans portée disparue mercredi. Jeudi, la fille a appelé 3 fois le numéro unique d’urgence 112 pour annoncer qu’elle était séquestrée. La police n’a pas réagi toute suite, alors que la section spéciale pour l’investigation des infractions en justice s’est saisie d’office dans ce cas.



    Frontières – Un nombre record citoyens roumains et étrangers a été enregistré au point de frontière de Vama Veche, entre la Roumanie et la Bulgarie, au cours des 6 premiers mois de cette année : plus de 730.000 personnes l’ont transité, selon la Garde côtière. Il s’agit d’une hausse de 40% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon la police aux frontières, le nombre de touristes roumains et étrangers augmente en cette période de l’année. Dans ces conditions, afin de réduire le temps d’attente à la frontière la Garde côtière a supplémenté le personnel chargé du contrôle des papiers d’identité et les équipements, si bien que l’infrastructure des points de frontière est utilisée au maximum. Il y a 5 points de frontières routiers avec la Bulgarie au département de Constanta.





    Distinction – Le président roumain Klaus Iohannis a signé vendredi le décret portant remise des insignes de chevalier dans l’Ordre national « l’Etoile de la Roumanie » à Simona Halep. Selon le communiqué de l’Administration présidentielle, cette distinction lui sera attribuée en signe de « reconnaissance et d’appréciation de son succès à Wimbledon, des résultats remarquables obtenus tout au long de sa carrière et qui l’ont propulsée dans les rangs des meilleures joueuses du monde ainsi que du talent, du dévouement et du professionnalisme mis au service de l’affirmation du sport roumain au plan international et de la promotion de celui-ci auprès des jeunes ». La cérémonie de remise de la distinction aura lieu mardi.



    Littoral – Les dizaines de milliers de touriste se trouvent ce week-end sur le littoral roumain de la mer Noire. A part la plage, plusieurs événements les attendent : concerts, courses d’athlétisme, courses de voitures, pièces de théâtre. Vendredi soir plusieurs grands artistes roumains du moment sont montés sur la scène de Constanta et d’autres suivront ce samedi. Les journées de la ville de Navodari sont célébrées toujours avec de la musique pour tous les goûts. Les amateurs de sport des plus grand aux plus petits sont attendus sur la plage de Constanta pour le marathon de nage en mer Aqua Challenge. En même temps, la station de Mamaia accueille la course The Colour Run Love Tour, où les concurrents doivent courir vêtus de blanc et seront couverts de couleurs après chaque km parcouru. Les passionnés de motos peuvent se rendre dans le nord du département de Constanta pour suivre les équipages participants au rallye For V Rally Raid. Enfin le sud du littoral propose aux visiteurs des pièces de théâtre dans les stations de Jupiter, Saturn et Mangalia.



    Sport – La sportive roumaine Bianca Andreea Costea a remporté la 2e médaille d’or de l’équipe roumaine de natation participante au Festival olympique de la jeunesse européenne de Bakou, se classant première à l’épreuve de 50 m nage libre. Par ailleurs, l’équipe nationale féminine de volleyball a vaincu l’Italie en demi-finale, sur le score de 3 à 2 et rencontrera, aujourd’hui, en finale la Russie. Jusqu’ici, la Roumaine a remporté 12 médailles aux Jeux de Bakou : 4 d’or, 5 d’argent et 3 de bronze. Notre pays est représenté par 103 sportifs à cette 15é édition du Festival de la jeunesse olympique européenne.



    Météo – Il fait chaud ce samedi sur la plupart du territoire de la Roumanie, la météo est même caniculaire par endroits dans le sud. L’inconfort thermique est à la hausse notamment dans l’ouest et le sud. En même temps le ciel est couvert par endroits sur les montages et sur l’ouest. Les températures maximales de la journée iront de 27 à 35 degrés. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 16.07.2019

    16.07.2019

    Parlement européen – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, passe en revue ce mardi, au Parlement européen, les principaux objectifs, actions et résultats de la présidence roumaine de l’UE déroulée pendant le premier semestre de l’année en cours. Le mandat, le premier exercé par Bucarest depuis son intégration européenne, en 2007, a gravité autour du principe de cohésion et des intérêts des citoyens. La présidence roumaine de l’UE fut une à succès, comme le prouvent les 90 dossiers législatifs menés à terme pendant le mandat de Bucarest. Avant de dresser le bilan devant les parlementaires européens, Viorica Dancila aura une entrevue avec le nouveau président de l’Assemblée législative de Strasbourg, l’Italien, David Maria Sassoli.


    CE – Ursula von der Leyen essaie ce mardi à obtenir le vote des parlementaires européens pour devenir la première femme à la tête de la Commission européenne et le deuxième responsable allemand à occuper ce fauteuil depuis la création de cette institution, en 1957. Pour bénéficier du oui des euro-sceptiques socialistes et libéraux, Ursula von der Leyen s’est engagée à imposer les principes de l’Etat de droit dans tous les pays membres, en continuant sur la même voix que Frans Timmermans qui devrait devenir son premier vice président. Selon le correspondant Radio Roumanie à Bruxelles, la position de Mme von der Leyen est fragile, puisqu’elle ne bénéficie que du soutien des populaires européens, tandis que les socialistes européens et le groupe du Renouvellement de l’Europe avec, à sa tête, le roumain, Dacian Ciolos, conditionnent leur soutien de la mise en place de leurs principales revendications. Les trois groupes constitueraient, ensemble, une majorité de 445 voix, ce qui dépasserait les 374 suffrages nécessaires à son installation à la tête de l’Exécutif européen. Par ailleurs, les Verts et la gauche européenne ont déjà annoncé ne pas voter en faveur de Mme von der Leyen dont le mandat devrait commencer le 1 novembre.


    Exercice – Plus de 2000 militaires de onze Etats membres de l’OTAN – Albanie, Belgique, Bulgarie, Canada, Grèce, France, Italie, Pologne, Roumanie, Etats-Unis et Turquie – participent à l’exercice international Breeze 2019 qui se déroule jusqu’au 21 juillet, dans les eaux territoriales bulgares de la mer Noire. Y prennent part 26 navires de combat et auxiliaires, 10 avions et hélicoptères, le deuxième Groupe naval permanant de l’OTAN ainsi que le Groupe permanent de l’OTAN contre les mines et des représentants de différentes institutions et organisations non gouvernementales et publiques. L’exercice porte sur la simulation d’une opération de sauvetage en mer dans le cas d’une crise et son principal objectif est d’accroître l’interopérabilité des forces navales des pays participants.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, ancien leader mondial, a grimpé de trois places au classement WTA, étant maintenant 4e. Elle présentera mercredi son trophée au public roumain réuni sur le stade Arena National dans le cadre d’un événement organisé par la Municipalité de Bucarest. Simona Halep a gagné le premier trophée de Wimbledon de l’histoire du tennis roumain, après les deux finales perdues par le tennisman roumain, Ilie Nastase, en 1972 devant l’Américain, Stan Smith et en 1976, devant le Suédois, Bjorn Borg. Dans une déclaration à la presse, Simona Halep a avoué que son principal objectif pour 2020 sera de gagner une médaille aux JO de Tokyo. Le président Klaus Iohannis a décidé de lui remettre l’insigne de Chevalier de l’Ordre national « l’Etoile de la Roumanie », la plus haute distinction de l’Etat roumain.

    Météo – Le temps s’améliore en Roumanie où les pluies torrentielles des dernières heures semblent s’arrêter pour faire place au soleil. Les températures sont en légère hausse en ce mardi et le ciel est plutôt couvert. Des phénomènes orageux sont signalés dans les régions de montagne, et dans le centre et le sud-ouest de la Roumanie. Les températures maximales du jour vont de 21 à 28 degrés. 23 degrés à midi, à Bucarest.

  • Mamaia

    Mamaia

    La 3e édition du festival Neversea, le plus important festival organisé sur les plages de Roumanie, était programmée du 3 au 6 juillet courant. Les meilleurs artistes du moment s’y produisent sur les sept scènes installées sur les plages de la ville portuaire de Constanța, au bord de la mer Noire. Tout près toutefois, la station estivale de Mamaia accueillera du 15 au 20 août prochain un autre festival, au nom accrocheur, à ne surtout pas rater : Sunwaves. Ce dernier, se targuant de fêter cette année sa 26e édition, est devenu au fil des années une attraction pour des touristes originaires de partout dans le monde. C’est ce qui nous a fait nous arrêter aujourd’hui un moment dans l’une des plus convoitées stations du littoral roumain, Mamaia, là où l’ambiance de fête s’étend, en saison, du matin jusqu’au lever du soleil suivant. Ce qui est sûr c’est que Mamaia a gagné ses galons avec le temps. Esquissée sur les planches dès 1904, on lui coupe le ruban il y a 114 ans, en 1905.

    Răzvan Victor Pantelimon, chef de travaux à la Faculté d’histoire et des sciences politiques de l’Université Ovidius de Constanta, nous raconte ses débuts : « Mamaia est le résultat d’une vision particulière de certains architectes et ingénieurs, considérés comme de véritables révolutionnaires à l’époque. Il y a d’abord l’ingénieur Anghel Saligny, qui bâtit une série d’édifices publics et le réseau de l’infrastructure d’accès, et notamment le célèbre pont enjambant le Danube, qui aujourd’hui porte son nom. Avec l’essor de la zone portuaire de Constanta, il eut l’idée d’ériger une station balnéaire à proximité. Un autre visionnaire d’envergure a été le maire Ion Bănescu. Il a eu un bref mandat, de seulement deux ans, entre 1905 et 1907. Mais il a convaincu le conseil local d’offrir une concession au nord de la ville de Constanta où, à l’époque, se trouvait un hameau de pêcheurs. C’est bien ce hameau reculé qui était appelé à devenir la station de Mamaia. »

    Dès ses débuts, son caractère international est plutôt bien marqué. C’est au paysagiste français Edouard Redont que l’on doit les plans de la ville et la transformation des plages en parcs verdoyants.

    Răzvan Victor Pantelimon : « Le premier plan de la ville a été réalisé en France, au mois de décembre 1905, par le Service architecture et paysagisme de la ville de Paris. Toujours en France et toujours à Paris, seront tirés mille exemplaires des photos des plages de Mamaia. L’inauguration officielle a lieu au mois d’août 1906, lorsque deux trains partent de Constanta vers la nouvelle station de Mamaia sur une ligne de chemin de fer nouvellement construite et qui ne comptait que 8 kilomètres. Une inauguration déroulée avec faste, en présence des personnalités locales et du menu peuple. Déjà, en 1906, Mamaia avait accueilli plus de 45.000 visiteurs. On peut mesurer le succès, en sachant que le chef-lieu, la ville port de Constanta ne comptait que 12.000 habitants à l’époque. »

    Bien plus tard, à l’époque communiste, Mamaia accueillera Radio Vacances, célèbre radio multilingues des années 70 et 80, et dont les programmes divertissants étaient disponibles jusque sur les plages du littoral roumain.A présent, la station s’est beaucoup développée, arrivant à concilier tous les goûts et à satisfaire tous les budgets. Devenue une destination à la mode, elle est pas mal recherchée par les touristes étrangers, qui désirent profiter de toute la variété de son offre touristique étoffée. Ville de plaisance, vivante et dotée d’une riche histoire, Mamaia vous accueillera avec joie. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Le programme «Des eaux propres»

    Le programme «Des eaux propres»

    Le Danube charrie, chaque jour, des tonnes de déchets en plastique, affirme l’Association « MaiMultVerde / Plus de vert », initiatrice du programme « Des eaux propres », visant à combattre la pollution des eaux du fleuve et de la mer Noire. En fait, c’est un appel à l’implication dans des actions éducatives et d’écologisation, lancé aux habitants et aux autorités publiques des localités danubiennes. Chaque année, des millions de tonnes de déchets finissent dans les mers et les océans de la planète. Le milieu marin souffre de la pollution avec des déchets en plastique, et tout particulièrement, avec des emballages tels les bouteilles et les sacs jetables, notre planète allant tout droit à la catastrophe, selon l’Organisation des Nations Unies. La Commission européenne attire, elle aussi, l’attention sur le fait qu’après la Méditerranée, dans l’UE, c’est la mer Noire qui contient la plus grande quantité de déchets marins, dont 90% sont en plastique.

    Doru Mitrana, président de l’Association « MaiMultVerde », affirme que le Danube transporte des quantités bien plus grandes de ce type de déchets, à cause de phénomènes naturels inattendus, tels la crue des affluents : « L’étude la plus récente, réalisée par l’Université de Vienne, indique que le fleuve transporte quotidiennement environ 4,2 tonnes de plastique dans la mer Noire (1.533 tonnes/an). Les chiffres de cette étude, complétés avec les images de grandes quantités de plastique emportées par les crues, nous font croire que le problème est beaucoup plus grave. C’est de là qu’est partie l’idée de ce projet, qui se veut, en fait, un partenariat pour un bien commun, lié à un problème qui nous concerne tous et à la solution duquel nous devons tous contribuer. Je pense aux gens, aux compagnies et aux autorités de l’Etat, car parler des eaux propres du Danube, c’est parler des eaux propres de la Roumanie. On voit que le plastique vient de partout, pour finir dans le Danube et dans son delta. Jeter le plastique en Moldavie, en Transylvanie ou dans le sud du pays n’a aucune importance. Les eaux nous relient tous et tout ce qui est matière plastique est collecté par le Danube et finit en mer Noire. »

    Les initiateurs du programme « Des eaux propres » vont collaborer avec les autres pays riverains du Danube, qui produisent des quantités de déchets importantes, ainsi qu’avec des institutions européennes et internationales. Il s’agit par exemple de la Commission internationale pour la protection du Danube, la UN Water qui coordonne les efforts des entités des Nations Unies et des organisations internationales travaillant sur les questions relatives à l’eau et à l’assainissement. Ou encore le Programme des Nations unies pour l’environnement, une organisation dépendante de l’Organisation des Nations unies, ayant pour but de coordonner les activités de l’ONU dans le domaine de l’environnement et d’assister les pays dans la mise en œuvre de politiques environnementales. Afin d’enrayer la destruction de l’écosystème marin, l’Union européenne se propose d’éliminer entièrement la pollution au plastique de ses mers jusqu’en 2030, ont annoncé les responsables communautaires lors de la célébration de la Journée maritime européenne en Roumanie. En ce sens, des mesures seront prises pour interdire l’utilisation d’objets en plastique à usage unique et pour financer des projets visant à éliminer les déchets marins, tels les filets de pêche à localisation électronique ou des drones de détection des déchets en mer. De même, l’innovation dans le domaine maritime sera encouragée par le biais du programme de recherche post-2020 « Horizon Europe » de coopération régionale et internationale.

    Doru Mitrana : « Ce plastique arrive aussi dans le delta du Danube, une zone dont la biodiversité est exceptionnelle, où il est avalé par les poissons, les oiseaux et, tôt ou tard, par nous-mêmes. Il est donc question du plastique de grandes dimensions, qui peut encore être récupéré, mais aussi du micro-plastique, qui a déjà investi les eaux et les animaux et sur lequel nous n’avons plus les moyens d’intervenir. Voilà pourquoi il est important de ne plus ajouter de nouvelles quantités de plastique à celles existantes. Une autre étude dit que, si nous ne changeons pas ces paramètres, il est fort probable qu’en 2050 on trouve davantage de plastique que de poisson dans nos eaux. Ce sont des statistiques très inquiétantes, car les eaux sont une source de nourriture, mais aussi de loisirs et d’autres activités économiques porteuses de développement local et national. »

    Le programme « Des eaux propres » comporte des actions de nettoyage des rives du Danube, réalisées par des bénévoles et des membres de collectivités riveraines, en partenariat avec les pouvoirs locaux et les Inspections scolaires départementales.

    Les solutions identifiées seront mises en œuvre à l’automne, précise Doru Mitrana : « Nous nous proposons de trouver des solutions pour la Roumanie, c’est la raison pour laquelle nous avons commencé ce travail avec une colonie de nettoyage dans le delta du Danube, au mois de mai. Une centaine de bénévoles ont collecté 5 tonnes de déchets en plastique sur l’île de Sacalin. Notre projet est mis en œuvre dans 10 villes riveraines du Danube, où nous travaillons avec des ONG partenaires locales et de Bucarest. En fait, nous mettons sur pied des groupes d’initiative, formés de gens intéressés par ce problème et qui veulent s’impliquer pour le résoudre. Le 29 juin, la Journée du Danube, nous aurons les premières actions dans ces collectivités, pour travailler ensemble d’abord pour nettoyer les rives du fleuve et ensuite pour identifier des solutions qui empêchent le plastique de polluer les eaux. Quand je dis « solutions », je pense au tri sélectif, au traitement des déchets, à l’aménagement d’aires de loisirs sur le Danube où les déchets soient ramassés et envoyés à des installations de traitement. »

    Le 29 juin est la Journée internationale du Danube, une date qui rappelle la signature de la Convention de coopération pour la protection et l’utilisation durable du fleuve, au cours d’une cérémonie déroulée à Sofia, en Bulgarie, en 1994. Cette année, la Commission internationale pour la protection du fleuve a proposé le thème « Get Active for a Safer Danube !/Soyez actifs pour un Danube plus sûr ! », pour promouvoir la solidarité entre les peuples qui ont cette ressource en partage. Tous les 14 pays danubiens organiseront des manifestations mettant l’accent sur l’adoption de mesures et de stratégies communes pour protéger le fleuve face à des menaces telles les phénomènes extrêmes (sécheresse ou inondations) ou des pollutions accidentelles. (Trad.: Ileana Ţăroi)

  • 17.06.2019 (mise à jour)

    17.06.2019 (mise à jour)

    Motion – Le Parlement de Bucarest doit voter mardi la motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement de la coalition formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Selon le texte, la Roumanie a besoin d’urgence d’un gouvernement avec une vision pro-européenne et concentré sur les priorités de développement du pays, à savoir l’éducation, la santé, les investissements publics et l’utilisation des fonds européens. Les partis signataires de la motion – Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR), la Parti du Mouvement populaire (PMP) et l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) – affirment que l’Exécutif dirigé par la première ministre Viorica Dăncilă doit être démis à cause de la manière dont il a organisé les élections européennes dans la diaspora, mais aussi à cause de ses tentatives répétées à produire des ordonnances d’urgence dans le domaine de la justice. Pour que la motion passe, elle doit être votée par au moins 233 sénateurs et députés. Or, les partis à l’origine du document ont aussi besoin du soutien du Parti Pro România, de l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, de celui des minorités nationales et mêmes de voix de la majorité parlementaire. Dans l’autre camp, la première ministre Viorica Dăncilă, qui assure aussi la direction par intérim des sociaux-démocrates, a demandé aux élus de son parti d’être présents dans l’Hémicycle, pour assurer le quorum, mais de ne pas participer au vote de la motion de censure


    CAE – A Luxembourg, le Conseil de l’UE a adopté lundi plusieurs conclusions concernant l’engagement de l’UE face à la coopération régionale dans la zone de la mer Noire, dans le cadre d’une réunion du Conseil Affaires Etrangères (CAE). La Roumanie y a été représentée par son ministre des AE, Teodor Melescanu. L’occasion pour le Conseil de réaffirmer son engagement sur le long terme pour promouvoir la prospérité, la stabilité et la résilience dans la région de la mer Noire. L’occasion aussi de souligner l’importance stratégique croissance de cette zone pour l’UE et de demander une implication stratégique plus forte de l’Union dans la coopération régionale, en partant de l’initiative de la Synergie de la Mer Noire. En même temps, le Conseil reste préoccupé par les défis de sécurité de la zone. Dans ce contexte, il réitère le fait que le respect du droit international, y compris des principes de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, y compris de la liberté de navigation, ainsi que le respect des décisions politiques de l’UE et de sa politique de non reconnaissance de l’annexion illégale de la Crimée – tous ces aspects sont fondamentaux pour l’approche de l’UE en ce qui concerne la coopération régionale dans la zone de la mer Noire.

    Emplois – Le coût total de la main d’œuvre en Roumanie a connu le plus grand essor parmi les Etats membres de l’UE, à comparer le premier trimestre de 2019 avec celui de 2018. Selon les données d’Eurostat, le coût horaire de la main d’œuvre au augmenté de 2,6% en UE et de 2,4% dans la zone euro. En Roumanie une heure de travail est de 16,3% plus chère que l’année dernière. Les domaines où l’on enregistre la croissance la plus visible sont le BTP, l’industrie et les services.

    Automobiles – Plus de deux tiers des véhicules immatriculés en Roumanie au cours des 5 premiers mois de cette année étaient d’occasion, constate la Direction nationale pour les permis de conduire et les immatriculations. Plus concrètement, sur les 240.000 voitures immatriculées en Roumanie avant la fin mai, seulement 60.000 provenaient directement des usines. Néanmoins, le nombre des nouvelles voitures enregistrées dépasse de 20% celui de l’année dernière. Parmi les autos les plus recherchées, le leader est toujours la marque autochtone Dacia, suivie par Volkswagen, Skoda, Renault et Ford.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, ancienne n° 1 mondiale, reste à l’heure actuelle sur la 8e place du classement mondial. La première place est occupée par la Japonaise Naomi Osaka, suivie par l’Australienne Ashleigh Barty et par la Tchèque Karolina Pliskova. Deux autres Roumaines figurent au Top 100 du tennis mondial : Mihaela Buzărnescu qui recule de deux places est se classe 42e et Sorana Cîrstea qui reste le n° 77. Pour ce qui est du tennis masculin, Marius Copil est le seul Roumain du classement mondial et on le retrouve sur la 84e place.

    Météo – La météo sera instable en Roumanie jusqu’à mercredi dans la soirée, mettent en garde les météorologues. Les températures resteront élevées sur la plupart du territoire, notamment dans le sud, l’est et par endroits dans le centre. L’instabilité atmosphérique persistera dans les 24 prochaines heures sur le relief et sur l’ouest, le sud-ouest, le nord et le centre du pays et se manifestera par des phénomènes orageux, des pluies à verse et du vent très fort. Les températures maximales iront de 27 à 31 degrés.

  • 14.06.2019 (mise à jour)

    14.06.2019 (mise à jour)

    Moldova – Le Parti démocrate moldave a annoncé vendredi son retrait du pouvoir suite à la démission des ministres du cabinet de Pavel Filip. Celui-ci a précisé que le PD continuera à œuvrer pour le pays, mais sur d’autres positions. « C’est une victoire, mais non pas une victoire définitive » a affirmé le chef de l’Etat, Igor Dodon, tout en appelant la Cour Constitutionnelle de Chisinau à réviser les décisions adoptées dernièrement. Depuis la fin de la semaine dernière, deux forces politiques essaient de s’emparer du pouvoir de Chisinau. Le Parti des socialistes de Dodon a fait alliance avec le Bloc pro-européen et a investi un nouveau gouvernement avec Maia Sandu à sa tête. Le lendemain, à la demande du Parti démocrate, la Cour Constitutionnelle a décidé de suspendre temporairement Dodon de ses fonctions et de nommer Pavel Filip président de la République par intérim.

    ECOFIN – Pendant son mandat à la tête de l’UE, la Roumanie a clôturé 11 des 13 dossiers concernant l’Union des marchés de capital, a affirmé vendredi, le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici. Celui-ci a présidé vendredi, à Luxembourg, la dernière réunion du Conseil Affaires économiques et financières (ECOFIN) de la présidence roumaine du Conseil de l’UE et la réunion annuelle des gouverneurs de la Banque européenne d’investissements (BEI). Le mandat roumain à la tête de l’Union a été marqué par six réunions du Conseil ECOFIN, 66 trialogues avec le Parlement européen qui ont débouché sur la conclusion de 15 dossiers législatifs, 173 réunions des groupes de travail, 6 dossiers législatif et un autre non législatif. « La présidence roumaine du Conseil de l’Union a été un véritable teste pour l’administration publique qui a prouvé pouvoir relever n’importe quel défi », a conclut Eugen Teodorovici, à Luxembourg.



    Réunion – Presque 111 milliards d’euros ont été alloués aux régions urbaines de l’UE pendant l’exercice budgétaire 2014-2020, a affirmé la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine, Corina Cretu, à l’issue d’une réunion informelle des ministres chargés du Développement urbain, dans le cadre de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. « Il n’existe pas un réseau unique et ce sera aux autorités nationales et locales de décider comment cet argent sera investi » a précisé Mme Cretu, avant d’ajouter « on a placé au cœur de nos préoccupations les citoyens, les régions et les villes de l’UE et on privilégie les investissements dans la politique de cohésion afin d’offrir aux villes et régions le soutien nécessaire pour répondre aux actuels défis ». Le point central de la réunion fut l’adoption de la Déclaration de Bucarest avec pour principal objectif la mise en place d’un cadre commun d’action en matière de développement urbain en Europe.


    Sécurité – Présent à la 3e édition du Forum international sur la « Sécurité en mer Noire et dans les Balkans », le ministre roumain de la Défense, Gabriel Les a déclaré que la sécurité dans la région mentionnée risque d’être perturbée vue les intérêts stratégiques de la Russie dans la région. Aux dires du responsable roumain, Moscou essaie d’assurer la domination militaire dans la région de la Mer Noire et limiter les manœuvres de l’OTAN. A parler des Balkans de l’Ouest, le ministre a affirmé qu’une nouvelle crise dans la région aurait de graves répercussions sur la sécurité et la stabilité européenne.


    Finances – La Commission européenne s’inquiète par rapport à l’évolution économique en Roumanie où les autorités locales ne respectent pas tout le temps les prévisions législatives en vigueur, selon Isabel Grilo à la tête de la Direction générale pour les Affaires économiques et fiscales de la CE. Celle-ci a participé à Bucarest à la conférence intitulée : « Le semestre européen : lancement des recommandations spécifiques pour la Roumanie », tout cela dans le contexte de la présidence roumaine de l’UE. Selon la responsable européenne, au bout de plusieurs années de croissance économique modérée, l’économie roumaine a connu une avancée significative cette dernière année, fondée, malheureusement, sur la consommation ce qui ne la rend pas soutenable. L’Exécutif européen a lancé un avertissement à la Roumanie et à la Hongrie voisine quant à un dérapage, en 2018, qui les a écartés de leur objectif budgétaire à moyen terme.


    Touristes – Les étrangers en visite en Roumanie durant le premier trimestre de l’année en cours, ont déboursé au total, presque 275 millions d’euros, de 35 millions d’euros de plus par rapport à la même période de l’année dernière, selon l’Institut national de la Statistique. Un étranger a déboursé en moyenne, presque 630 euros pendant son séjour en Roumanie, de 130 euros de plus que la moyenne enregistrée en 2018. Selon les statistiques, la Roumanie a recensé pendant les trois premiers mois de l’année en cours presque 443.000 visiteurs étrangers. Pourtant, 60% d’entre eux se sont rendus en Roumanie pour des raisons professionnelles.


    Météo – En Roumanie, les météorologues ont prolongé jusqu’à dimanche soir l’alerte à l’instabilité atmosphérique et à l’inconfort thermique pour la plupart du territoire de la Roumanie. Une vague de chaleur touche notamment l’ouest, le nord-ouest, le sud et le sud-est, où inconfort thermique est accentué. Des pluies à verse seront signalées surtout dans les régions collinaires et en altitude. Par endroits, la quantité d’eau pourrait dépasser les 25, voire les 40 litres sur mètre carré. Les températures minimales iront de 12 à 22 degrés et celles maximales de 27 à 35.