Tag: mer Noire

  • 02.04.2021 (mise à jour)

    02.04.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – La campagne nationale de vaccination se poursuit en Roumanie, au rythme de plus de 50 mille doses administrées quotidiennement. Plus de 2 millions de personnes ont été vaccinées, dont la moitié avec la deuxième dose. Le président Klaus Iohannis a fait savoir que la Roumanie allait recevoir un nombre important de doses de vaccin anti-Covid et que la campagne pourrait saccélérer. Le chef de l’Etat a par ailleurs exhorté les Romains à faire confiance aux bénéfices de la vaccination. A son tour, le ministre de la Défense, Nicolae Ciucă, a annoncé que 15 nouveaux centres de vaccination seraient ouverts à partir du 5 avril. La Roumanie a enregistré, vendredi, 1.454 patients Covid hospitalisés en soins intensifs, soit un nouveau record. Plus de 2.800 nouveaux cas de contamination et 145 décès liés au coronavirus ont été rapportés sur lensemble du pays. Le bilan total avoisine 1 million de malades et 24.000 décès. Dans la capitale, l’incidence des cas dinfection dépasse les 7 pour mille habitants. Dans les zones où le taux d’incidence est supérieur à 4 cas pour mille habitants, un couvre-feu est instauré les vendredis, samedis et dimanches à partir de 20h, contrairement aux autres jours de la semaine, lorsque les déplacements sont interdits après 22h00. De plus, ces jours-ci, les magasins ferment à 18h00. Ces mesures deviennent valables tout au long de la semaine si le taux dincidence est supérieur à 7,5 cas pour mille habitants.



    Pâques – Les fidèles catholiques et protestants du monde entier et de Roumanie vont célébrer Pâques le dimanche 4 avril. Cest la deuxième année où le Pape François présidera des célébrations en format réduit en raison de la pandémie de Covid-19. En Roumanie, la circulation des personnes est autorisée les 3 et 4 avril entre 20h et 2h du matin, pour se rendre aux lieux de culte.



    Vacances scolaires – La plupart des élèves de Roumanie et les enfants d’âge préscolaire ont droit, cette année, à des vacances de printemps plus longues, soit du 2 avril au 4 mai. Y font exception les élèves des classes terminales, pour lesquels les vacances sont plus courtes: du 2 au 11 avril et respectivement du 30 avril au 9 mai, suivant les dates de la fête catholique et orthodoxe de Pâques. Les élèves et les enfants d’âge préscolaire suivront des cours en ligne entre les deux intervalles de vacances. La décision de prolonger les vacances, contestée par les associations de parents et délèves, a été prise par les autorités pour tenter d’endiguer la troisième vague de la pandémie de coronavirus. On estime que cela réduira la mobilité, dans le contexte où presque quotidiennement on recense plus de 6.000 nouveaux cas de contamination au Sars-CoV-2.



    OTAN – La frégate roumaine « Regina Maria » (Reine Marie) a accosté dans le port militaire de Constanta (sud-est du pays), après avoir participé aux missions du Groupe naval permanent de l’Alliance nord-atlantique SNMG-2, qui se sont déroulées dans les eaux internationales de la mer Noire. Avec, à son bord, un hélicoptère Puma Naval et un détachement de plongeurs de combat, le navire a effectué des missions de surveillance navale, aérienne et anti-sous-marine, des exercices d’interdiction maritime et d’évacuation médicale, aux côtés de quatre bâtiments de guerre de Bulgarie, de Grèce, d’Espagne et de Turquie. Lors du déploiement en mer Noire, le Groupe naval permanent de l’Alliance nord-atlantique SNMG-2 a fait des escales, pour restaurer sa capacité de combat, dans les ports de Poti (Géorgie), Constanta (Roumanie) et Samsun (Turquie). La présence de groupes navals permanents de l’OTAN en mer Noire contribue au renforcement des mesures de défense collective des alliés dans la région, précise un communiqué de l’Etat-major des Forces navales roumaines.



    Météo – Les
    météorologues annoncent des pluies et des températures en baisse, jusqu’à lundi
    matin, en Roumanie. Une vigilance jaune aux chutes de neige et aux tempêtes de
    neige, valable de samedi soir à lundi matin, concerne les Carpates méridionales
    et orientales. Samedi, les températures maximales iront de 5° à 14°. A
    Bucarest, la capitale, il fera 12° et l’on attend des averses.

  • La Roumanie soutient la consolidation du flanc est de l’Alliance de l’Atlantique Nord

    La Roumanie soutient la consolidation du flanc est de l’Alliance de l’Atlantique Nord

    La Roumanie souhaite un renforcement du rôle de
    l’Alliance de l’Atlantique Nord au plan militaire et politique, a déclaré le
    chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, lors de la réunion, à
    Bruxelles, des chefs des diplomaties des Etats membres de l’OTAN. Ce fut la
    première réunion de ce type, en présentiel, après celle de novembre 2019, et
    elle s’est voulu une occasion pour les participants de rencontrer le nouveau
    secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken. La réunion a porté sur le processus
    de réflexion OTAN 2030. Une occasion pour le responsable roumain de soutenir
    les propositions avancées par le secrétaire général de l’Alliance, Jens
    Stoltenberg. Et ce dernier de préciser que parmi les défis mondiaux que l’OTAN
    doit relever figurent notamment les actions déstabilisatrices menées par la Russie,
    le terrorisme, les attaques cybernétiques, la prolifération nucléaire et
    l’ascension de la Chine.


    « L’OTAN a renforcé sa présence dans la région de la
    mer Noire, par trois pays côtiers – la Turquie, la Roumanie et la Bulgarie -, tous
    trois membres de l’Alliance, et dans deux autres pays partenaires, à savoir
    l’Ukraine et la Géorgie. On y a consolidé notre présence terrestre, maritime et
    aérienne, mais aussi notre coopération avec la Géorgie et l’Ukraine. Nous
    continuerons en ce sens et nous envisageons des moyens censés nous permettre d’élargir
    ce partenariat qui repose sur le soutien politique et pratique », a
    affirmé le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, lors d’une
    conférence de presse.


    Pour sa part, le ministre roumain des Affaires étrangères
    a présenté l’analyse de la Roumanie au sujet des défis sécuritaires qui
    persistent à la frontière est de l’OTAN, y compris dans la région de la mer
    Noire. L’occasion pour le diplomate de Bucarest de mettre en lumière la
    nécessité de trouver une solution aux conflits prolongés qui déstabilisent la
    sécurité régionale. Réitérant le soutien de la Roumanie envers l’OTAN quant à sa
    position adoptée face à la Russie, le ministre roumain des Affaires étrangères
    a insisté sur la nécessité que l’organisation continue de consolider sa posture
    de dissuasion et de défense de l’ensemble du flanc oriental, de la mer Noire à
    la mer Baltique. Le dialogue avec Moscou peut avoir lieu seulement dans le
    contexte d’une posture très robuste de l’OTAN, a précisé le diplomate roumain.
    Et lui de mettre en évidence l’impact pertinent du contrôle des armements sur
    la sécurité et la stabilité régionale, et de soutenir la nécessité d’une
    coordination renforcée en ce sens, entre les membres de l’Alliance.


    Autre sujet à l’ordre du jour : une proposition de
    Jens Stoltenberg d’allouer un fonds spécial à la dissuasion et à la défense,
    censé encourager les alliés à participer, par exemple, aux groupes de combat
    sur le Flanc est. Une telle initiative permettrait à l’OTAN de couvrir les
    dépenses, qui ne reviendraient pas seulement à l’Etat qui s’investit dans
    l’opération en question. L’initiative OTAN 2030 vise à transformer l’Alliance
    en une organisation avec une capacité d’action globale élargie, notamment pour
    faire face à l’ascension des régimes autocratiques, surtout en Chine et en Russie,
    mais aussi aux menaces à l’adresse de l’ordre mondial. (Trad.Ioana Stancescu)





  • 06.02.2021

    06.02.2021


    Coronavirus – Le premier ministre Florin Cîţu a reçu aujourd’hui pour sa dose de rappel du
    vaccin anti-Covid, après qu’hier le président Klaus Iohannis s’est vu
    administrer la deuxième dose. A la différence de la première piqure, les
    caméras n’étaient plus présentes, mais l’Administration présidentielle précise
    que le président se sent très bien. Les derniers chiffres font état de 2.600
    nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 en 24 heures, sur 27.000 tests effectués
    à travers le pays. 61 personnes sont décédées dans le même intervalle des
    suites de l’infection. Côté vaccination, la Roumanie devrait recevoir 800.000
    doses du vaccin AstraZeneca avant la fin février, le vaccin en question étant
    voué uniquement aux personnes âgées de 18 à 55 ans. Jeudi a démarré
    l’administration des doses produites par la compagnie Moderna, en même temps
    que le vaccin de Pfizer-BioNTech. Environ 650.000 Roumains ont été immunisés jusqu’à
    présent.


    Balş– Deux autres patients qui
    se trouvaient dans le pavillon de l’Institut Matei Balş de Bucarest, qui a pris
    feu la semaine dernière, sont décédés, annonce le ministère de la Santé. Le
    feu, qui s’est déclaré dans le pavillon cinq, où étaient soignés des malades de
    Covid-19, a fait cinq victimes sur place. Neuf autres décès ont été rapportés
    parmi les malades transférés après le sinistre. Le Parquet près le Tribunal de
    Bucarest a annoncé avoir finalisé, vendredi, les investigations sur les lieux
    de l’incendie. 33 personnes, membres du personnel médical et administratif,
    agents de police ayant participé à l’intervention initiale et proches des
    victimes ont été entendues jusqu’à présent. Plusieurs chambres ont brûlé et la
    fumée a envahi tout l’immeuble. Plus de 100 patient ont été évacués et ont été
    transféré dans d’autres hôpitaux. Rappelons-le, une tragédie similaire a eu
    lieu en novembre dernier, à l’hôpital des urgences de Piatra Neamţ, dans le
    nord-est du pays. 10 patients avaient alors décédés sur place et cinq autres
    sont morts dans les jours suivants.




    Diplomatie – Le leader du groupe libéral Renew Europe du Parlement européen et
    ex-premier ministre roumain Dacian Cioloş exige que le Haut représentant de
    l’Union pour les affaires étrangères Josep Borrell s’explique devant les
    eurodéputés après son humiliation par le ministre russe des Affaires étrangères,
    Sergueï Lavrov. « Les événements d’aujourd’hui sont une gifle sur la joue
    de l’Europe et doivent nous servir de leçon : dans les négociations avec
    les Russes nous pourrons nous imposer uniquement si nous restons unis dans la
    défense des valeurs sur lesquelles a été fondée l’Union européenne – le respect
    pour la dignité humaine, la liberté, la démocratie, l’égalité, l’Etat de droit
    et les droits de l’Homme » – peut-on lire sur le profil Facebook de Dacian
    Cioloş. La réaction de l’homme
    politique vient après l’annonce d’hier de Moscou d’expulser trois diplomates
    européens, un Allemand, un Polonais et un Suédois, accusés
    d’avoir participé à une récente manifestation en faveur d’Alexeï Navalny. Le
    chef de la diplomatie européenne avait admis, dès le début de cette semaine, qu’il
    n’allait pas obtenir la libération de l’adversaire le plus acerbe du président
    russe Vladimir Poutine. Lors de sa rencontre de vendredi avec Lavrov, Josep Borrell
    a réitéré son appel pour la libération de Navalny et pour le lancement d’une
    enquête impartiale sur son empoisonnement, en août dernier, avec un agent
    neurotoxique. Alexeï Navalny, condamné mardi à près de trois ans de prison
    ferme pour avoir enfreint un contrôle judiciaire datant de 2014, est de nouveau
    comparu devant les juges vendredi, cette fois-ci accusé de diffamation au sujet
    d’un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale.








    Défense – Des militaires des Forces navales et des Forces aériennes roumaines
    ont effectué vendredi, dans le bassin de la mer Noire, une mission d’instruction
    avec des militaires des Forces navales américaines. D’après le ministère de la
    Défense de Bucarest, l’exercice constituait la première activité d’instruction
    commune roumano-américaine de cette année et avait pour but de renforcer les
    mesures de sécurité de l’OTAN dans le sud-est de l’Europe et l’interopérabilité
    au sein de l’Alliance. Le partenariat stratégique avec les Etats-Unis est un
    des piliers de la défense et de la sécurité de la Roumanie, estime Bucarest.
    Dans un environnement de sécurité de plus en plus dynamique, tel celui de la
    mer Noire, la coopération entre l’Armée roumaine et les forces américaines
    disloquées en Europe participe à renforcer la capacité de réagir d’une manière
    rapide et efficace à un large spectre de menaces contre la sécurité sociale sur
    le flan Est de l’OTAN – précise encore le ministère roumain de la Défense.

    Handball – Le club vice-champion de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest,
    revient aujourd’hui dans la Ligue des champions, après deux matchs reportés à
    cause d’infections au coronavirus dépistées dans les lots de leurs adversaires.
    Les joueuses roumaines rencontreront à domicile l’équipe danoise Team Esbjerg.
    Après dix matchs, CSM Bucarest occupe la 5e place du groupe A, avec 11 points.
    Dimanche, les championnes de la Roumanie, SCM Râmnicu Vâlcea, affronteront en
    déplacement une autre équipe danoise, Odense. SCM Râmnicu Vâlcea est 6e dans le
    groupe B, avec seulement 4 points. Seules les deux premières équipes de chaque
    groupe iront directement dans les quarts de finale de la compétition.








    Météo – Temps particulièrement doux pour la première moitié de février, en
    Roumanie, à l’exception du nord-est du territoire, où les températures seront
    inférieures à la moyenne. Le ciel sera couvert et l’on attend des
    précipitations faibles et modérées, principalement sous forme de neige, dans le
    centre, le nord-est et le nord-ouest du pays. Le verglas sera présent
    localement. Les températures maximales iront de –3° à 17°, avec 4° à midi à Bucarest.



  • Un nouveau concept stratégique de l’OTAN

    Un nouveau concept stratégique de l’OTAN

    Les chefs des diplomaties otaniennes ont clôturé mercredi une réunion de deux jours portant sur des sujets tels la relation avec la Russie, le nouveau milieu sécuritaire ou encore la situation en Afghanistan. A cette occasion, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a averti qu’à l’heure où l’on parle et face à l’ascension de la Chine qui s’approche de plus en plus des frontières otaniennes, l’organisation devrait investir dans l’infrastructure de plusieurs pays alliés d’Europe, y compris des pays de la région de la Mer Noire. Et Stoltenberg d’ajouter que dans le cas de la Chine, il ne s’agit pas d’un ennemi, mais d’un concurrent et c’est là une raison de plus pour laquelle l’Alliance de l’Atlantique Nord devrait jouer un rôle mondial renforcé. La Chine détient le deuxième plus grand budget pour la défense du monde et investit sérieusement dans ses capacités militaires a affirmé Stoltenberg selon lequel par sa politique, la Chine porte atteinte aux droits de l’homme, est aggressive envers d’autres pays et s’engage de plus en plus dans une compétition systémique.Voilà pourquoi, affirm-t-il, les démocraties qui sont construites autour des mêmes principes devraient collaborer afin de défendre leurs valeurs communes, en renforçant leurs sociétés, leurs économies et leurs institutions et en mettant en place un ordre réglementé.

    Par ailleurs, lors de la session consacrée à la région de la Mer Noire, les ministres des Affaires Etrangères des pays de l’OTAN se sont penchés sur les évolutions sécuritaires dans la zone et sur le rôle de l’Alliance de décourager les menaces et assurer une défense efficace, tout en renforçant les relations de partenariat stratégique. Les discussions se sont déroulées en présence des chefs des diplomaties géorgienne et ukrainienne, deux pays qui bénéficieront du soutien renforcé des alliés.

    Dans son allocution, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a tiré la sonnette d’alarme quant à la dégradation du climat sécuritaire dans la région de la Mer Noire suite au renforcement de la présence militaire russe et à l’intensification des pratiques hybrides. Et le responsable roumain d’ajouter que l’Alliance devrait poursuivre ses efforts de mise en place des mesures de consolidation de son rôle aussi bien de découragement des menaces que de défense de la région.

    Bogdan Aurescu a également plaidé en faveur d’une surveillance attentive des évolutions sécuritaires, y compris dans le cas des conflits de longue date qui risquent une escalade ou qui sont, tout simplement, facteurs d’instabilité. Bucarest soutiendra et participera activement au processus de réflexion sur l’avenir de l’Alliance à l’horizon 2030, censé déboucher sur une véritable vision stratégique de l’Alliance, a encore précisé le ministre roumain. Et lui d’annoncer l’intention de la Roumanie d’ouvrir sur son territoire, un Centre euro-atlantique penché sur le thème de la résilience, considéré une priorité pour la période à venir. (trad. Ioana Stancescu)

  • Visite du chef de la diplomatie roumaine aux États-Unis

    Visite du chef de la diplomatie roumaine aux États-Unis

    Le
    chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a rencontré à
    Washington le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, pour des
    consultations politiques dans le cadre desquelles le haut responsable
    roumain a salué l’intention des États-Unis d’accroître leurs
    effectifs déployés sur le territoire de la Roumanie. Pour sa part,
    le responsable américain a salué le partenariat que les deux pays
    déroulent depuis des décennies, partenariat récemment réitéré
    par l’Accord intergouvernemental, signé le 9 octobre, qui vise à
    moderniser les deux réacteurs de la centrale nucléaire de
    Cernavodă, dans le sud-est de la Roumanie, et à en construire deux
    autres. MM Aurescu et Pompeo ont également évoqué le renforcement
    des relations dans le domaine de la défense, le renforcement de la
    sécurité énergétique en Europe par l’exploitation des gisements
    de gaz en mer Noire, ainsi que le potentiel générateur de
    croissance économique de l’Initiative des trois mers, qui réunit
    les pays riverains des mers Noire, Baltique et Adriatique.

    Les deux
    hommes ont également parlé de l’implication accrue des Etats-Unis,
    y compris financière dans des projets visant à relier le nord au
    sud de la région dans laquelle se trouve la Roumanie. Le projet de
    relier par voies routière et ferroviaire le port polonais de Gdansk,
    à la mer Baltique, à celui roumain de Constanta, à la mer Noire,
    produiront non seulement des bénéfices économiques, mais il aura
    un impact stratégique notable, puisqu’il facilitera la mobilité des
    forces alliées dans la région. Dans une déclaration pour la radio
    publique roumaine, le chef de la diplomatie roumaine a expliqué que
    les projets seraient réalisés par le biais du Fonds
    d’investissements de l’Initiative des 3 mers. Bogdan Aurescu : « C’est
    probablement avant la fin de l’année que le Fonds d’investissements
    rendra publique la première série de projets choisis pour
    bénéficier de financements. J’ai évoqué aussi l’importance de
    l’exploitation au plus vite des ressources énergétiques du plateau
    continental de la mer Noire, exploitation qui se réalisera avec une
    implication américaine, puisque ces ressources sont extrêmement
    nécessaires pour assurer l’indépendance énergétique de la
    Roumanie, de la République de Moldova, mais aussi d’autres États de
    la région. »
    ,
    a déclaré Bogdan Aurescu, ministre roumain des Affaires Étrangères.

    Alors
    que le partenariat stratégique entre la Roumanie et les États-Unis
    est plus fort que jamais et la présence américaine dans la région
    ne cesse de s’intensifier, le sujet épineux des visas que les
    Roumains doivent obtenir pour pouvoir voyager aux États-Unis refait
    surface. Bucarest et Washington feront partie d’un groupe de travail
    commun dont l’objectif est l’inclusion de la Roumanie dans le
    programme Visa Waiver.

    L’élimination des visas est depuis pas mal
    de temps un des objectifs de la diplomatie roumaine dans la relation
    avec les États-Unis. Déjà ce n’est plus une affaire à régler
    exclusivement dans le cadre des relations bilatérales puisque le
    Parlement européen devrait adopter prochainement des mesures
    concrètes dans le dossier du régime des visas auquel sont soumis
    les ressortissants roumains. Écoutons Bogdan Aurescu : « Il
    s’agit de pourparlers qui se déroulent régulièrement, parce que le
    sujet de la mobilité entre les États-Unis et l’UE, et notamment le
    programme Visa Waiver, est attentivement suivi et fait l’objet d’un
    dialogue permanent entre les deux côtés. Dans le cadre de la
    réunion que j’ai eue, j’ai souligné surtout l’importance que les
    ressortissants roumains accordent à ce programme, l’importance
    symbolique de celui-ci et la sensibilité des Roumains à ce sujet.
    D’ailleurs, le secrétaire d’État Pompeo a bien compris ces
    aspects, a confirmé les objectifs et les arguments que j’ai
    présentés et nous avons décidé de la création d’un groupe de
    travail qui identifie les pas à suivre dans la prochaine période. »,

    a déclaré Bogdan Aurescu. Le haut dignitaire roumain a également
    annoncé que la 7e session de préparation du dialogue stratégique
    bilatéral se déroulera à Washington au cours de la première
    partie de l’année prochaine.


    (Daniela
    Budu)

  • Le crabe bleu signalé dans les eaux de la mer Noire

    Le crabe bleu signalé dans les eaux de la mer Noire

    Il arrive de plus en plus souvent que les pêcheurs qui travaillent sur la côte roumaine de la mer Noire attrapent dans leurs filets toute sorte de crustacés ou de mollusques plutôt rares, dont certains parviennent des coques des embarcations. C’est le cas du crabe bleu, une espèce originaire des régions côtières nord-américaines et dont la présence a également été signalée en mer Noire. Il dominant par sa taille les crabes de petites dimensions que l’on peut trouver sur les falaises rocheuses du littoral roumain. Un tel exemplaire de crabe bleu de presque 500 grammes est arrivé récemment à l’Institut national de recherche et développement maritime « Grigore Antipa » de Constanta, en éveillant l’intérêt des chercheurs pour cette espèce invasive.

    Pourtant, il convient de mentionner que cette espèce de crabe n’est pas à sa première visite dans le bassin de la Mer Noire, comme affirme Simion Nicolaev, directeur de l’Institut de Constanta. « La présence de ce crabe en Mer Noire a été signalé en première il y a une trentaine d’années et nous avons fait des recherches pour en apprendre davantage sur cette espèce, voir les caractéristiques de son comportement et de quoi elle se nourrit. On a donc appris que ce crabe bleu dont le nom latin est « Callinectes Sapidus préfère en général les eaux peu profondes. Vu que dans les eaux de la mer Noire il n’a pas de prédateurs qui le menacent, il a fini par proliférer. Nous, on l’a retrouvé là où la profondeur de l’eau ne dépasse pas les 10, 11 mètres. Voilà l’une de ses caractéristiques. Une autre caractéristique est que son régime alimentaire est plutôt vaste. Par exemple, on a été très surpris de le voir l’autre jour manger les moules vivant dans l’aquarium où on l’a installé. Il se servait de ses pinces – très puissantes – pour briser leur coquille. »

    Pour ce qui est de l’impact que cette espèce invasive peut avoir sur les écosystèmes de la mer Noire, Simion Nicolaev, directeur de l’Institut national de recherche et de développement maritime « Grigore Antipa » de Constanta précise «Tant que l’on n’a pas une idée précise sur sa présence et sa distribution dans les eaux de la mer Noire, il nous est impossible d’évaluer correctement son impact. Il convient de préciser qu’une telle espèce a du mal à résister en captivité. Nous, on essaie de l’étudier pour voir aussi ses préférences alimentaires. Si vous voulez savoir mon opinion, je pense que vu la densité de ce type de crabe en mer Noire, sa présence ne posera pas de problèmes, surtout que la plupart des exemplaires recensés sont de gros crabes dont l’envergure de la coquille mesure de 16 à 19 centimètres. C’est pourquoi l’impact de tels individus sur les autres écosystèmes restera mineur. »

    Il arrive souvent que les chercheurs roumains de Constanta se voient offrir un coup de main de la part des pêcheurs ou des bénévoles. Simion Nicolaev explique : « De nombreuses informations, on les retrouve sur Internet, mais aussi auprès des travailleurs qui s’activent sur les plateformes pétrolières et qui ont l’occasion d’observer toute sorte d’animaux vivant dans les eaux de la mer Noire. Parfois, ils y voient même des phoques qui, bien qu’ils n’existent plus en tant que population naturelle dans cette mer, ils se sauvent parfois des delphinariums ou des aquariums et nagent près des plateformes de forage. Et je voudrais profiter de l’occasion pour remercier tous les bénévoles qui s’impliquent à observer la nature, car par leur activité, ils aident beaucoup les chercheurs dans leur travail. »

    S’il arrive à s’adapter aux conditions de la mer Noire, le crabe bleu pourrait être élevé par la suite en aquaculture afin qu’il intègre la carte des grands restaurants. C’est ce qui s’est passé déjà avec le murex de la mer Noire, une espèce d’escargot considéré envahissante il y a une cinquantaine d’années et que l’on retrouve à présent dans le menu des restaurants de Roumanie. (trad. Ioana Stancescu)

  • 07.10.2020

    07.10.2020

    Coronavirus en Roumanie – De nouvelles restrictions censées limiter la propagation du coronavirus sont entrées en vigueur aujourd’hui dans plusieurs localités roumaines, dont la Capitale à cause justement du grand nombre de cas d’infection enregistrées ces derniers temps. D’ailleurs ce mercredi marque un bilan sans précédent de la pandémie en Roumanie. 2.958 cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés ces dernières 24 heures, portant le bilan total à 142.570 personnes infectées, selon le bilan le plus récent des autorités rendu public aujourd’hui à midi. Des bilans record ont été enregistrés aussi pour ce qui est du nombre de décès et de celui des personnes en soins intensifs. 82 décès ont été enregistrés de mardi à mercredi, tandis que le nombre des malades en soins intensifs est désormais de 612.

    Parmi les nouvelles règles figurent l’obligation de porter le masque de protection dans les espaces publics ouverts, la restriction de l’activité des restaurants et des terrasses à l’intérieur ou l’introduction de l’enseignement enligne et la fermeture de plusieurs écoles. A Bucarest, les restaurants, les cafés et les bars sont à nouveau obligés à fermer, à l’exception des terrasses. Y sont exceptées aussi les restaurants des hôtels, qui demeurent ouverts uniquement pour les clients qui y sont hébergés. Cette mesure s’applique aussi aux cinémas et aux salles de spectacles et d’événements. Ce qui plus est, le port du masque de protection est désormais obligatoire sur un rayon de 100 mètres autour des écoles.

    Tourisme – Une centaine de millier de salariés du secteur de l’hospitalité seront licenciés avant la fin de l’année et cette industrie souffrira des pertes allant jusqu’à 3 millions d’euros, suite aux restrictions décidées par les autorités dans le contexte de la pandémie de Covid 19, a déclaré ce mercredi, Calin Ile, président de la fédération de l’industrie hôtelière de Roumanie. Il a affirmé que la décision du Comité municipal des situations d’urgence de Bucarest de fermer les restaurants et les cafés a été adoptée sans aucune justification censée prouver que ce secteur avait contribué à la propagation de l’infection. Aux dires de Calin Ile, le secteur a survécu jusqu’ici grâce aux décisions du gouvernement de payer des indemnités de chômage partiel et de compenser pour 41,5% du salaire après le retour des salariés au travail.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca, entame aujourd’hui une visite aux Etats-Unis, à l’invitation du secrétaire américain de la Défense, Mark T. Esper, fait savoir un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest. Nicolae Ciuca rencontrera plusieurs hauts responsables du département de la défense des Etats-Unis pour évaluer les moyens de consolider le Partenariat stratégique aves les Etats-Unis. Le ministre roumain réaffirmera l’engagement de Bucarest de poursuivre le développement de sa capacité de défense par des programmes d’instruction et de dotation avec des systèmes d’armement et des équipements performants, lit-on dans un communiqué du ministère de la défense. La situation sécuritaire en Mer Noire et une présence cohérente et consistante de l’OTAN dans la région sera également évoquée.

    Criminalité – La pandémie de Covid 19 a favorisé la hausse de la criminalité cybernétique à travers l’Europe a mis en garde l’agence de l’UE pour la coopération en matière d’application de la loi, Europol. Dans son rapport annuel sur la criminalité cybernétique, Europol a souligné que les arnaques enligne étaient une stratégie idéale pour les criminels qui cherchent à vendre des marchandises visant à prévenir et même à guérir la Covid 19. Selon le même document, les actions de pornographie infantile et les arnaques enligne se sont multipliées avec l’utilisation plus intense de l’Internet durant les périodes de confinement à domicile.

    Grève – En Roumanie, les membres de la Fédération Sanitas ont déclenché aujourd’hui une grève à la japonaise au niveau national. Ils visent à attirer l’attention de l’opinion publique et des autorités sur la situation du système médical et demandent au gouvernement de respecter les promesses faites auparavant. La fédération Sanitas qui réunit une centaine de milliers de salariés des hôpitaux, a annoncé vendredi dernier le déclenchement d’une grève à la japonaise au cas où le chef du gouvernement ne participe à une rencontre avec la direction de la fédération pour évaluer les problèmes des salariés du système sanitaire. Les syndicalistes demandent que le personnel médical qui durant l’état d’urgence a soigné des personnes suspectes d’infection au coronavirus soient davantage rémunéré. Ils demandent aussi au gouvernement de débloquer les embauches dans le système sanitaire et de fournir des équipements de protection

    Météo – Plusieurs alertes météorologiques ont été émises aujourd’hui sur plus de la moitié du territoire de la Roumanie. Une première alerte jaune est valable jusqu’à jeudi matin sur l’ouest, le sud-ouest, le centre et quelques région du sud, où des pluies à verse et des orages sont attendues. Une deuxième alerte jaune concerne l’est, les Carpates méridionales et le centre, où des pluies torrentielles sont également attendues. Après quelques gouttes de pluie en début de matinée, le soleil brille actuellement à Bucarest.

  • La Roumanie et la sécurité dans la région de la mer Noire

    La Roumanie et la sécurité dans la région de la mer Noire

    Crayonné par les
    participants au Forum de sécurité dans la région de la mer Noire et des
    Balkans, organisé à Bucarest par New Strategy Center, le tableau régional fait
    état d’une situation plutôt inquiétante, qui comprend la liste étoffée des
    conflits gelés, mais qui peuvent s’embraser à tout moment, l’inquiétude
    provoquée par la proximité géographique du Moyen-Orient, une mer Noire fortement
    militarisée, la situation économique fragile qui est celle des pays de la
    région, à quoi s’ajoute un déficit en termes de connectivité entre ces mêmes pays
    ainsi que d’anciennes inimitiés, des incidents maritimes récurrents et des
    disputes territoriales. Autrement dit, un tableau plutôt sombre, caractérisé
    par un certain nombre de risques à l’issue incertaine. Les débats autour des
    risques qui planent sur la sécurité de la région, les menaces et les
    vulnérabilités qui caractérisent cette partie du monde au niveau sécuritaire
    ainsi que sur les méthodes de lutter contre ces défis ont mis en évidence combien
    la région de la mer Noire et des Balkans risque de projeter ses problèmes sécuritaires
    sur d’autres parties du monde, pouvant affecter en égale mesure aussi bien l’UE
    que l’Alliance de l’Atlantique Nord.






    En effet, cette
    région s’est progressivement révélée comme l’une des plus vulnérables de
    l’OTAN, une région où la crédibilité de l’Alliance et sa posture de défense et
    de dissuasion sont le plus souvent mises à rude épreuve, comme l’a souligné le ministre
    roumain de la Défense, Nicolae Ciucă : « L’OTAN s’est beaucoup investi ces six dernières années, et à juste
    raison, dans la zone des pays baltes, renforçant ainsi la sécurité de ses
    membres qui partagent une frontière commune avec la Fédération de Russie. Il
    s’agit notamment des pays baltes et de la Pologne. Il n’en reste pas moins
    qu’il y a beaucoup à faire également dans la région élargie de la mer Noire. Comment
    avoir un plus de sécurité dans la mer Noire ? La réponse est claire : il
    faut renforcer la capacité et la posture alliée dans la région ».






    Le
    ministre roumain a expliqué que l’attitude agressive de la Russie, la
    militarisation croissante du bassin de la mer Noire et de la péninsule de
    Crimée, annexée illégalement par la Russie, ainsi que nombre de conflits gelés font
    de cette région une importante source de risques de sécurité non seulement pour
    la région et l’Europe, mais aussi pour celle de la Méditerranée et pour le
    Moyen-Orient. L’une des conclusions qui s’est dégagée de la réunion de Bucarest,
    c’est, d’autre part, que la réalité actuelle indique une dispersion importante
    de ce qu’est la défense commune européenne et un nombre limité de projets menés
    en commun en ce sens. Or, le développement d’une défense commune européenne
    demeure un processus irréversible, alors que les projets développés sous la
    bannière de la Coopération structurée permanente offrent l’opportunité d’une
    interopérabilité des capacités de défense des Etats membres de l’UE.






    Explications
    avec la secrétaire d’Etat roumaine à la Défense, Simona Cojocaru : « Les projets menés sous l’égide de la
    Coopération structurée permanente répondent aux attentes de l’UE concernant le
    développement des capacités de défense, l’accroissement de la cohésion
    stratégique dans ce domaine, et peuvent accroître la coopération opérationnelle
    au niveau de l’Union. Le ministère roumain de la Défense estime que le Fonds
    européen de défense contribuera à accroître la résistance de l’Union aux
    vulnérabilités et aux risques, en réduisant notre dépendance de sources extra
    européennes. Le Fonds va par ailleurs raffermir les chaînes industrielles d’approvisionnement
    dans le domaine militaire. La crise du Covid-19 a montré combien il était
    important de ne pas être dépendants en ce qui concerne les technologies
    critiques dans le domaine de la défense ».






    L’autonomie
    stratégique représente l’un des concepts clés, dont l’importance a été
    soulignée pendant la réunion. Autonomie stratégique ne veut pas dire isolement,
    mais seulement que l’Europe doit pouvoir prendre les meilleures décisions, en
    toute autonomie, quand il s’agit de sa propre sécurité. Seulement, l’Union
    devrait renforcer sa présence dans le bassin de la mer Noire, garder un œil sur
    son voisinage proche, avec une multitude de sources potentielles d’insécurité,
    présentes dans ces zones. Et la région de la mer Noire n’est certainement pas
    exempte de ce genre de risques, à commencer par le conflit ouvert présent à la
    frontière est de l’Ukraine, en passant par l’annexion illégale de la Crimée par
    la Russie, et jusqu’à la militarisation croissante de la mer Noire, selon le
    chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu.








    Le ministre roumain avait aussi abordé le
    problème de la connectivité, devenu un domaine de compétition stratégique plutôt
    que de coopération, soulignant combien les chaînes européennes
    d’approvisionnement demeurent tributaires aux régions extra européennes. Bogdan
    Aurescu a par ailleurs mis en garde les participants eu égard aux risques
    induits par ce qu’il a appelé l’« infodémie ». Il s’agit de
    l’offensive massive des infox, de cette épidémie de la désinformation, où tout
    devient géopolitique, depuis les traitements et jusqu’à la perception des
    effets des vaccins, en passant par les informations fournies par les
    scientifiques et l’expertise, et jusqu’aux vies privées et aux convictions des
    citoyens. La pandémie a d’ailleurs mis un exergue un risque de sécurité
    antérieurement sous-estimé – la dépendance européenne en matière de matériel et
    de médicaments produits en dehors de l’Union, un sujet qui se retrouvera d’ailleurs
    en tête de liste de l’agenda du prochain Conseil européen. Certaines réalités,
    auparavant abordées seulement par les milieux académiques, se voient durement
    confirmées par la réalité. C’est ainsi que le concept de sécurité voit son champ
    d’application s’étendre, sous les effets de la pandémie, à des domaines qui n’étaient
    pas pris en compte auparavant.






    Daniel Dăianu,
    président du Conseil fiscal de Bucarest, explique : « La pandémie ne
    s’essouffle pas. Son impact sanitaire et économique est particulièrement
    sévère. Nous allons assister, selon moi, à un retour en force de la présence de
    l’Etat, parce que c’est à l’Etat que l’on fait appel en dernier ressort. C’est
    un retour qui n’est pas dépourvu d’ironie, dans le contexte où beaucoup
    souhaitent encore un Etat minimal. Mais l’impact de la pandémie, il faut le
    comprendre au carrefour entre plusieurs défis : le changement climatique,
    perçu en tant que danger existentiel, l’impact des nouvelles technologies, et
    celui de l’intelligence artificielle. Et puis, des pandémies, nous en aurons
    d’autres ».






    Et Daniel
    Dăianu pense aussi que tout ce qui relève du domaine de la santé publique
    devient progressivement une question de sécurité nationale. Car compter un taux
    important de sa population infecté, malade, cela ne peut qu’avoir des
    conséquences lourdes en termes économiques, sociaux, politiques et géopolitiques. (Trad.
    Ionut Jugureanu)

  • 17.09.2020 (mise à jour)

    17.09.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – 1.679
    nouveaux cas d’infection par le SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie en
    24 heures, a informé jeudi le Groupe de communication stratégique. Le nombre
    total de personnes infectées s’élève à présent à 108.690. Le bilan tragique de
    la pandémie de Covid-19 s’est alourdi avec 27 nouveaux décès enregistrés en 24
    heures, la Roumanie déplorant actuellement 4.312 victimes du nouveau
    coronavirus. 11.540 personnes positives au SARS-Cov-2 sont isolées à domicile
    et 5.807 autres sont placées en isolement institutionnalisé. 38.167 personnes
    sont mises en quarantaine à domicile et 7 autres en quarantaine
    institutionnalisée. A l’étranger, 6.599 ressortissants roumains ont été
    dépistés positifs au nouveau coronavirus et 126 en ont perdu la vie.




    Missiles – Le premier système de missiles Patriot de défense aérienne est
    entré, ce jeudi, dans la dotation de l’Armée roumaine. La cérémonie de
    réception a eu lieu sur le polygone du Cap Midia (sud-est de la Roumanie), en
    présence du premier ministre, Ludovic Orban, du ministre de la défense, Nicolae
    Ciucă, et des représentants des deux compagnies américaines productrices. Les
    principaux équipements qui composent le système de missiles sol-air Patriot ont
    commencé à arriver en Roumanie en août dernier. La Roumanie a signé avec deux
    compagnies américaines, il y a deux ans, un contrat d’achat de sept batteries Patriot,
    pour un montant de 3,9 milliards de dollars. Quatre d’entre elles seront
    attribuées aux forces de l’air et trois aux forces terrestres.

    Militaire – Le commandant de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), le général Dennis Gyllensporre, a rencontré les militaires roumains du détachement « Carpathian Pumas », déployé au Mali, a informé jeudi le ministère de la défense de Bucarest. Le commandant de la MINUSMA s’était entretenu, mercredi, avec les membres du contingent roumain au sujet de leurs missions sur place. A cette occasion, il a apprécié la contribution apportée par le détachement d’hélicoptères roumain aux opérations de la MINUSMA durant cette année, à travers les quelque 280 missions exécutées. La Roumanie contribue, depuis octobre 2019, durant un an, aux efforts internationaux de maintien de la paix au Mali avec un détachement des Forces de l’air, composé de 120 hommes et 4 hélicoptères IAR-330 Puma L-RM.






    Gazoduc – L’ouverture des travaux au gazoduc sous-marin du Projet de développement gaz naturels Midia (MDG) représente un pas important fait pas la Roumanie, qui s’assure ainsi d’être, probablement, le premier pays à extraire des gaz naturels de la mer Noire, a déclaré, jeudi, le ministre roumain de l’économie, de l’énergie et du milieu des affaires, Virgil Popescu. Il a assisté jeudi à l’inauguration officielle des travaux de construction du gazoduc. Y ont été également présents le premier ministre Ludovic Orban et l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Adrian Zuckerman.A cette occasion, le ministre Virgil Popescu a affirmé que l’exploitation des gaz naturels de la mer Noire a été, est et continuera d’être une priorité du gouvernement roumain. Le MGD est le premier projet de développement des gaz naturels du plateau continental roumain de la mer Noire à être construit après 1989. Il a la capacité de fournir dans une première étape 10% de la consommation de gaz naturels de la Roumanie.

    Economie – En Roumanie, les constructions ont enregistré une hausse de
    12,2%, en juillet 2020, par rapport au même mois de l’année passée, la
    progression la plus importante enregistrée parmi les Etats membres de l’Union
    européenne, indiquent les chiffres rendus publics par l’Office européen de la
    statistique (Eurostat). Dans la zone euro, également en juillet, les
    constructions ont connu un déclin annuel de 3,8%, tandis que sur l’ensemble de
    l’UE, la baisse a été de 3,9%. Selon Eurostat, les seuls Etats membres à
    afficher des chiffres à la hausse dans le secteur des constructions en juillet
    ont été la Roumanie et la Finlande (2,5%). La baisse la plus importante s’est
    produite en Hongrie (moins 21%), en Slovaquie (moins 15,4%) et en Pologne (moins
    11%).









    Météo Une alerte
    jaune aux vents forts est en vigueur dans 10 départements de la Roumanie de
    jeudi soir à vendredi après-midi. Les températures baisseront notamment dans
    le nord et le nord-est du pays. Vendredi, les températures se situeront entre 18° et 28°.

  • 05.09.2020 (mise à jour)

    05.09.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – 1269 cas de contamination au nouveau coronavirus ont été dépistés ces 24 dernières heures en Roumanie, ce qui porte le total à 93.864 cas confirmés depuis le début de la pandémie. Plus de 40.000 personnes ont guéri, alors que le bilan des victimes a atteint 3.850 décès, avec 38 rapportés ces 24 dernières heures. 476 patients sont hospitalisés vendredi en unités de soins intensifs. En Roumanie, la plupart des cas ont été rapportés dans la capitale, Bucarest, soit 352 malades, et aux départements de Iasi et Bacau (est). A l’étranger, le nombre de ressortissants roumains infectés par le nouveau coronavirus est de 6.599, dont la plupart en Allemagne, en Italie et en Espagne.

    Energie – Samedi, la Roumanie a exporté environ 1.500 MW d’électricité, dans le contexte d’une plus grande production d’énergie éolienne. Celle-ci a couvert plus de 32% du total produit samedi au niveau national, suivie par l’électricité produite par la centrale nucléaire – 17%, par les centrales hydrauliques – toujours 17%, le charbon – 13%, les systèmes photovoltaïques – 9%, les hydrocarbures – 9% et à l’aide de la biomasse – 0,5%. Cette production supérieure d’électricité éolienne est due au vent fort enregistré aux départements de Constanta et de Tulcea (sud-est), où se trouvent la plupart des parcs éoliens du pays. La Roumanie a aussi exporté de l’électricité vendredi, pour les mêmes raisons. Tout cela après un été dominé par les importations.

    Forum – Poursuite, à Bucarest, du Forum de sécurité « La mer Noire et les Balkans », organisé par le New Strategy Center, avec le soutien des ministères roumains des Affaires étrangères et de la Défense. L’agenda des débats inclut des analyses des types de risques et de menaces sécuritaires dans la région de la mer Noire et des Balkans, y compris dans le contexte de la pandémie de Covid-19. « L’UE est toujours divisée en ce qui concerne la défense et l’industrie militaire », c’était la conclusion de samedi, la 2e journée du Forum. Vendredi, au premier jour du forum, le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca a mis en garde contre le fait que la mer Noire était une de régions les plus vulnérables de l’OTAN, l’ensemble de la zone étant devenue l’endroit où la crédibilité de l’Alliance et sa capacité de défense et de découragement sont le plus souvent mises à l’épreuve. « L’attitude agressive de Moscou, la militarisation croissante du bassin de la mer Noire et de la péninsule de Crimée, annexée illégalement par la Russie, aux côtés d’une multitude de conflits gelés – tout cela fait que cette région soit une zone à risque non seulement pour la sécurité de la zone et de l’Europe, mais aussi pour la Méditerranée et le Moyen Orient », a expliqué Nicolae Ciuca. Présent au Forum de Bucarest, le ministre ukrainien de la Défense, Andrii Taran, a demandé l’aide de la Roumanie concernant l’expertise pour la planification et de l’amélioration des capacités de défense de son pays ainsi que pour renforcer l’interopérabilité entre forces ukrainiennes et celles de l’Alliance. Samedi encore les ministres de la Défense de la Roumanie et de l’Ukraine ont signé, à Bucarest, un accord inter-gouvernemental de coopération technique et militaire.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie ce dimanche, avec un ciel variable uniquement sur le nord et les montagnes et avec des maxima qui iront de 25 à 32 degrés.

  • 05.09.2020

    05.09.2020

    Coronavirus – 1269 cas de contamination au nouveau coronavirus ont été dépistés ces 24 dernières heures en Roumanie, ce qui porte le total à 93.864 cas confirmés depuis le début de la pandémie. Plus de 40.000 personnes ont guéri, alors que le bilan des victimes a atteint 3.850 décès, avec 38 rapportés ces 24 dernières heures. 476 patients sont hospitalisés vendredi en unités de soins intensifs. En Roumanie, la plupart des cas ont été rapportés dans la capitale, Bucarest, soit 352 malades, et aux départements de Iasi et Bacau (est). A l’étranger, le nombre de ressortissants roumains infectés par le nouveau coronavirus est de 6.599, dont la plupart en Allemagne, en Italie et en Espagne.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a tenu vendredi un
    discours à la réunion informelle en visioconférence du Conseil de Sécurité de
    l’ONU consacré à la situation des droits de l’homme en Biélorussie, une
    conférence organisée par l’Estonie et co-sponsorisée par plusieurs pays, dont
    la Roumanie. L’occasion pour le ministre roumain des AE de déclarer que la
    Roumanie continuera à demander aux autorités biélorusses et à leurs partisans
    d’arrêter la répression et l’intimidation et de démarrer un dialogue véritable
    avec l’opposition et la société civile, d’arrêter les accusations non fondées à
    l’adresse des nations voisines et d’agir de manière responsable pour construire
    une paix sociale et une prospérité fondées sur la démocratie et le respect des
    droits fondamentaux dans une Biélorussie libre, indépendante et souveraine. En
    même temps, Bogdan Aurescu a rappelé qu’aux côtés des Etats-membres de l’UE,
    Bucarest a condamné la transgression des droits de l’homme dans ce pays, n’a
    pas reconnu ses élections présidentielles et a demandé la libération de tous
    les détenus politiques, ainsi que le démarrage rapide du dialogue politique.
    Bucarest est favorable à ce que l’UE impose des sanctions aux coupables d’avoir
    réprimé les manifestations et fraudé les élections, étant à la recherche de
    moyens pour soutenir la société civile et la presse libre de Biélorussie, a
    encore précisé le ministre roumain des AE. « Les citoyens biélorusses
    méritent de voir leurs droits respectés et la communauté internationale doit agir
    de manière efficace », a conclu Bogdan Aurescu.




    Forum – Poursuite, à
    Bucarest, du Forum de sécurité « La mer Noire et les Balkans »,
    organisé par le New Strategy Center, avec le soutien des ministères roumains
    des Affaires étrangères et de la Défense. L’agenda des débats inclut des
    analyses des types de risques et de menaces sécuritaires dans la région de la
    mer Noire et des Balkans, y compris dans le contexte de la pandémie de
    Covid-19. Vendredi, au premier jour du forum, le ministre roumain de la
    Défense, Nicolae Ciuca a mis en garde contre le fait que la mer Noire était une
    de régions les plus vulnérables de l’OTAN, l’ensemble de la zone étant devenue
    l’endroit où la crédibilité de l’Alliance et sa capacité de défense et de
    découragement sont le plus souvent mises à l’épreuve. L’OTAN doit défendre
    Bucarest et Sofia, de la même manière qu’il défend Bruxelles ou Lisbonne, a
    renchéri le ministre roumain. Il aussi ajouté que, de la perspective de l’OTAN,
    il est nécessaire de renforcer la capacité et le statut d’allié dans la région.
    « L’attitude agressive de Moscou, la militarisation croissante du bassin
    de la mer Noire et de la péninsule de Crimée, annexée illégalement par la
    Russie, aux côtés d’une multitude de conflits gelés – tout cela fait que cette
    région soit une zone à risque non seulement pour la sécurité de la zone et de
    l’Europe, mais aussi pour la Méditerranée et le Moyen Orient », a expliqué
    Nicolae Ciuca. Présent au Forum de Bucarest, le ministre ukrainien de la
    Défense, Andrii Taran, a demandé l’aide de la Roumanie concernant l’expertise
    pour la planification et de l’amélioration des capacités de défense de son pays
    ainsi que pour renforcer l’interopérabilité entre les forces ukrainiennes et celles
    de l’Alliance. Le responsable ukrainien a aussi appelé les Etats alliés à
    prendre des mesures de sorte que la Russie reçoive un message clair et ferme,
    qu’un nouvel élargissement de sa zone d’invasion ne serait pas toléré.








    Concours Enescu – Au Concours international de musique « George Enescu », sur
    les 54 concurrents, 13 jeunes violoncellistes de 10 pays se sont qualifiés dans
    la 2e étape de la compétition, prévue du 5 au 7 septembre. La
    première étape du concours de violoncelle s’est déroulée en ligne la semaine
    dernière. Les gagnants de la 2e étape participeront à la demi-finale
    prévue le 13 mai 2021 à l’Athénée roumain de Bucarest. Cette édition du
    Concours international de musique « George Enescu » comporte 2 étapes
    distinctes. La première est organisée ligne du 29 août au 20 septembre, la
    seconde, comportant les demi-finales et la finales aura lieu en mai 2021 à
    Bucarest. Au total 205 jeunes musiciens de 39 pays sont en compétition. Parmi
    eux, 184 sont candidats à trois instruments : violon, violoncelle et
    piano, et 21 participent à la section de composition. Les prix offerts aux
    gagnants se chiffrent à 100.000 euros.














    Tennis – La
    joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea affronte ce samedi la joueuse tchèque
    Karolina Muchova, tête de série n°30, au 3e round de l’US OPEN
    accueilli par les arènes de Flushing Meadows, à New York. Sorana Cîrstea est la
    seule Roumaine encore présente dans le tournoi de simple féminin. Dans la
    compétition masculine de double, la paire roumano-néerlandaise Horia
    Tecău/Jean-Julien Rojer s’est qualifiée dans les huitièmes de finale et
    affrontera aujourd’hui les principaux favoris, les Colombiens Juan Sebastian
    Cabal et Robert Farah.




    Météo – Il fait beau aujourd’hui sur la plupart du territoire de la Roumanie.
    Des pluies isolées sont signalées par endroits dans le nord-est du pays. Les
    températures maximales de ce samedi iront de 22 à 31 degrés. 26 degrés et du
    soleil à midi à Bucarest.

  • La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire

    La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire


    Nous vous proposons une balade au bord de la mer, qui commence dans les ruelles historiques de la
    ville de Constanta, le plus grand port de Roumanie et un des plus importants de
    l’UE. Puis nous nous dirigeons vers la plage, mais pas avant de connaître les
    mesures mises en place pour que le coronavirus ne soit pas un problème pendant
    ces vacances.








    Nous
    sommes accompagnés par la guide touristique Diana Slav, selon laquelle, c’est
    la plage qui attire avant tout les touristes au bord de la mer Noire en
    Roumanie : « Notre plage n’a que du sable fin, il n’y a pas de
    cailloux, ni de galets. C’est exactement ce que les familles avec de petits
    enfants recherchent. Qui plus est, l’entrée dans la mer est parfaitement plateet donc très sûre aussi. A cela s’ajoutent les températures excellentes (de
    l’eau et de l’air) mais aussi le fait que l’eau de la mer n’est pas trop salée.
    Le Danube apporte de l’eau douce ce qui diminue la salinité naturelle de la mer
    et la rend supportable, sans affecter la vue. On n’a pas besoin de porter des
    lunettes de protection dans la mer. Les touristes aiment aussi visiter la
    ville, car il y a plein de bus touristiques, certains à étage découvert. La
    ville dispose aussi d’une application mobile pour touristes. J’en suis très
    fière, car moi aussi j’y ai contribué et j’ai voulu créer un produit utile pour
    les touristes. Autre atout : les musées et les objectifs culturels sont
    tous concentrées dans la même zone, soit la péninsule de la ville. S’y ajoutent
    le complexe consacré aux sciences de la nature qui réunit le Planétarium, le
    Delphinarium et une petite réserve naturelle. Le Delphinarium est surtout très
    apprécié pour ses spectacles.»








    Les
    touristes qui n’ont jamais visité Constanta, ou la Roumaine, seront
    agréablement surpris par cette zone, assure Diana Slav, qui poursuit : « Ils
    apprécieront la zone historique, notamment s’ils apprennent les belles
    histoires de ses bâtiments. Ils aimeront la falaise où se trouve le casino de Constanta
    (un repère architectural de la ville). Heureusement, les travaux de
    restauration du bâtiment ont déjà démarré. Ces dernières années, les touristes
    nous demandaient constamment pourquoi l’édifice était en ruine. Notre souhait
    est de le rouvrir au public, de le transformer en un musée d’ici deux ou trois
    ans. Il existe aussi un port touristique, où l’on peut s’embarquer pour des
    balades en mer ou boire un verre. Enfin d’un point de vue financier, Constanta
    est une ville avantageuse pour les touristes et leur permettra de profiter de
    toutes les activités proposées. »








    Le centre
    historique de Constanta est tout aussi intéressant et attire de plus en plus de
    visiteurs, constate Diana Slav : « Tous les touristes qui l’ont visité on
    dit qu’il n’avait rien à envier à d’autres villes célèbres et ils ont été
    fascinés par les histoires de ces lieux vieux de 2000 ans. La ville fut fondée
    par l’Empire grec et puis reprise par l’Empire romain. Cette histoire est
    visible dans les parcs archéologiques aménagés. L’ensemble du centre historique
    a été réhabilité à l’aide de fonds européens à compter de 2013. Désormais on se
    concentre sur les détails. Certains bâtiments ont déjà été rénovés, d’autres
    sont en cours de restauration. Il y a donc plein de places d’hébergement très
    intéressants, dans des édifices qui respectent l’histoire des lieux. Il y a 5
    musées dans cette partie de la ville, un théâtre d’opéra et de ballet et deux autres
    théâtres qui accueillent d’habitude différents événements. On ne sait pas encore
    quels évènements pourront être organisés cette année, car il faut respecter les
    normes de distanciation physique, mais il y aura sans doute des événements en
    plein air. D’ailleurs, le centre historique dispose d’une place de très grandes
    dimensions où de nombreux événements avaient lieu : concerts, festivals de
    street-food, foires d’antiquaires et autres manifestations culturelles. »








    Si vous
    préférez profiter de la plage, alors sachez qu’une journée suffit pour
    découvrir les principaux objectifs touristiques de Constanta. Diana Slav
    précise : « On organise aussi des tours individuels guidés d’une
    journée. Par ailleurs, nous mettons à la disposition des touristes des
    brochures qui présentent les principaux objectifs touristiques ; on en
    trouve aux bureaux d’accueil de tous les hôtels, notamment dans la station de
    Mamaia. Construite au bout de la ville de Constanta, Mamaia est une station
    réservée aux loisirs. On y trouve du tout pour tous : hôtels,
    restaurants, bars, plage, une zone de promenade. Selon les préférences, un
    circuit touristique peut s’étaler sur une journée ou une demi-journée pour
    couvrir soit le côté culturel, soit le côté historique. »






    On peut
    enfin profiter de la mer, mais à condition de respecter plusieurs mesures
    imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Par exemple, les repas
    seront servis sur plusieurs tranches horaires dans les hôtels qui ne disposent
    pas de places suffisantes pour assurer la distance nécessaire entre les
    personnes. Sur la plage, il y aura plus de distance entre les transats qui
    seront désinfectés après chaque utilisation. Une seule famille peut partager
    une table au restaurant. Côté tarifs, début juin, à Mamaia, la station la plus
    huppée de la côte roumaine, une nuitée dans un hôtel de 2 ou 3 étoiles tourne
    autour de 24 euros et va jusqu’à 44 euros dans un 4 étoiles. Dans les autres
    stations, les tarifs sont plus bas et commencent à 17 euros la nuitée dans un 2
    étoiles et 21 euros la nuitée dans un hôtel 3 étoiles.






    Sachez
    aussi qu’il existe un aéroport à une quarantaine de km de Constanta, qui accueille
    aussi des vols internationaux depuis et vers plusieurs villes européennes. Si
    vous préférez la voiture, alors il faut dire que l’autoroute dite du Soleil
    relie la capitale, Bucarest, à la ville de Constanta. On met deux heures et
    demie pour y aller, donc le bord de la mer est aussi accessible si vous êtes de
    passage à Bucarest et que vous ayez une journée libre à votre disposition.
    (Trad. Valentina Beleavski)



  • Tourisme et pandémie

    Tourisme et pandémie

    Le tourisme est un secteur touché de plein fouet par la pandémie. Selon les données de l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme international a plongé de 22 % au premier trimestre, et le recul pourrait se chiffrer à 60-80 % par rapport à 2019 à la fin de l’année. C’est, selon cette agence spécialisée des Nations Unies, la plus grave crise à laquelle le tourisme international ait été confronté depuis le début des relevés, en 1950.


    Qu’en est-il en Roumanie ? Pour ceux qui prennent des vacances, afin de s’assurer un voyage ou un séjour réussi, beaucoup font confiance aux voyagistes. Sur ce marché, une compagnie expérimentée fête ses 30 années d’existence. J’ai nommé Paralela 45, appartenant à l’homme d’affaires Alin Burcea. Entretien avec Oltina Dobriban, directrice générale.





  • Restrictions de voyage imposées aux Roumains

    Restrictions de voyage imposées aux Roumains


    Le gouvernement
    de Bucarest pourrait imposer de nouvelles restrictions afin de limiter la propagation
    de la pandémie de covid-19 si la situation épidémiologique empire en Roumanie.
    Cette déclaration a été fait dimanche soir dans une émission télévisée par Raed
    Arafat, le chef du Département pour les Situations d’Urgence. Pour le moment un
    tel scénario n’a pas été discuté, mais certaines zones du pays pourraient se
    voir visées par des restrictions si cela s’avérait nécessaire. Il s’exprimait
    dans le contexte où le nombre des personnes dépistées positives au nouveau
    coronavirus a augmenté de manière alarmante ces dernières semaines, avec des chiffres
    records rapportés presque tous les jours. Cela arrive puisque la population ne
    respecte pas les normes de sécurité sanitaire en général, et en particulier dans
    les stations touristiques au bord de la mer Noire, celles de montagne et dans les
    restaurants du centre-ville de la capitale, a-t-il expliqué.






    Peut-on y interdire
    l’accès ? Voici la réponse de Raed Arafat : « Je ne sais pas si
    en ce moment il est possible de dire « stop » aux voyages à la mer. Mais
    il est possible d’imposer des restrictions. Peut-être pas au niveau national. Il
    faut voir comment les choses évoluent. On pourrait se retrouver dans la
    situation d’imposer des restrictions locales. Je vais dire une seule chose :
    attention, car si la situation empire, et dans certaines zones la croissance
    des cas est plus rapide que dans d’autres, il est possible que certaines zones
    soient isolées ».






    Les zones où
    l’on enregistre le plus grand nombre d’infections au coronavirus à l’heure
    actuelles sont Bucarest, la capitale, et plusieurs départements du sud et du
    centre du pays : Argeş, Prahova, Dâmboviţa et Brașov. S’y ajoute Galati,
    où près 200 cas ont été recensés rien que la semaine dernière et où de dizaines
    de médecins et des membres du personnel auxiliaire de l’Hôpital Saint Apôtre
    André (Sfântul Apostol Andrei) ont été dépistés positifs.






    Une autre
    conséquence de la multiplication des cas de covid-19 en Roumanie est le fait
    que plusieurs pays européens ont imposé des restrictions de circulation aux Roumains.
    La plus récente décision a été prise par la Lituanie, qui a interdit l’accès
    des Roumains sur son territoire et qui oblige tous les Lituaniens qui rentrent
    de Roumanie à s’isoler à domicile pendant 14 jours. De même, les touristes
    roumains qui souhaitent se rendre en Grèce doivent présenter un test négatif de
    coronavirus effectué au maximum 72 heures d’avance. Une mesure similaire a été introduite
    par l’Autriche. D’autres pays, tels la Finlande, la Slovaquie ou Malte, imposent
    directement la quarantaine ou l’auto-isolement aux Roumains arrivant sur leur
    territoire. Il en va de même pour l’Estonie, l’Irlande, les Pays-Bas, la Slovénie
    et la Hongrie. Les conditions exactes d’entrée sur le territoire de chaque Etat
    sont à retrouver sur le site du ministère roumain des AE à la rubrique « Avertissements
    de voyage en Europe Covid-19 » (Atenţionări de călătorie Europa COVID-19).
    Evidemment ces restrictions ne concernent pas uniquement la Roumanie, mais
    aussi d’autres pays à risque épidémiologique accru. Les listes sont mises à jour
    périodiquement. (Trad. Valentina Beleavski)





  • Vacances en toute sécurité au delta du Danube

    Vacances en toute sécurité au delta du Danube

    Nous
    mettons le cap cette semaine sur le delta du Danube, l’endroit où s’achève le long
    chemin parcouru par ce fleuve depuis sa source, dans le massif de Forêt-Noire,
    en Allemagne. Ici, dans l’est de la Roumanie, le Danube a formé un réseau de canaux,
    lacs et îles couvertes de joncs, de forêts et dunes de sable – le tout s’étalant
    sur plus de 55.000 km carrés. A part un paysage mirifique et une incursion dans
    un monde archaïque dans les villages qui longent le fleuve, le delta du Danube
    est aussi une source inépuisable de loisirs.






    La
    ville de Tulcea est la porte l’entrée au delta du Danube, affirme notre invité
    d’aujourd’hui, Dumitru Mergeani, vice-président du Conseil départemental de Tulcea
    : « Une randonnée autour de l’ancienne cité Aegyssus, car tel est le
    nom ancien de la ville de Tulcea, devrait commencer par le Monument à l’indépendance,
    symbole de l’histoire de la Dobroudja roumaine, de l’union des Roumains de
    cette partie du pays. Le monument est dédié aux héros de la Guerre d’indépendance
    de 1877-78. De là, on peut admirer la ville tout entière, la ville des 7 collines,
    comme on l’appelle : c’est un panorama extraordinaire et un souvenir
    inoubliable pour tout touriste. Il ne faut pas rater non plus l’ancienne cité d’Aegyssus,
    qui est tout près, ni le Musée d’histoire et d’archéologie, qui abrite des
    découvertes archéologiques datant des siècles passés et qui témoignent de la
    belle histoire de ces lieux. Et puis, en prenant la rue Gloriei qui mène au centre
    historique de Tulcea, on peut admirer en route des bâtiments de patrimoine d’une
    rare beauté, dont certains ont été réhabilités par le Conseil départemental de
    Tulcea à l’aide de fonds communautaires.»









    Le Centre
    national d’information et de promotion touristique est situé dans un édifice
    considéré comme un véritable joyau architectural de la ville, sis dans la même
    rue Gloriei, et restauré il y a une dizaine d’années à l’aide des fonds européens.
    On y trouve plein d’informations sur la zone, dans une multitude de langues
    étrangères, même en chinois.






    Notre balade
    à Tulcea se poursuit aux côtés de Dumitru Mergeani : « Un passage
    obligé pour tout touriste sont l’Aquarium et le Centre muséal du delta du Danube,
    un musée qui attire annuellement un nombre record de touristes étrangers et d’enfants.
    S’y ajoute le Musée d’art, abrité par un autre bâtiment emblématique, soit l’ancien
    palais du Pacha, vu que la Dobroudja a été pendant de nombreuses années sous domination
    turque (pachalik turc). En allant plus loin, vers le centre-ville, on passe par
    la falaise de Tulcea, qui doit être rénovée cette année. Il ne faut pas rater
    non plus la Place du Tricolore, dominée par l’imposante statue de Mircea le Vieux,
    ni la maison Avramide, une ancienne habitation de boyards qui vit une nouvelle
    vie grâce aux travaux de modernisation entrepris par le Conseil départemental, toujours
    avec des fonds européens.»









    Depuis
    la falaise, on peut prendre une chaloupe et pénétrer dans un univers unique. Ici,
    l’ancien et le nouveau se côtoient et les gens cohabitent avec la nature.
    Dumitru Mergeani : « Vous serez accompagnés par des colonies de pélicans,
    par des pygargues à queue blanche et vous verrez des milliers d’espèces de plantes et d’animaux. Récemment,
    une colonie de flamants a fait halte au delta du Danube. On peut loger à
    Maliuc, Crisan, CA Rosetti ou Sulina, cette dernière localité étant l’extrémité
    est de l’Europe. Tout voyage au cœur du delta est une occasion de mieux connaître
    ses habitants. La plupart vivent de la pêche et vous aurez la chance de goûter
    aussi aux plats traditionnels de la région. Plein de surprises culinaires vous
    y attendent, comme par exemple un dessert à base de poisson. »








    On dit que Gura Portiței
    est l’endroit où la mer et le delta se donnent rendez-vous pour vous offrir le
    meilleur d’un séjour sur le littoral. En fait, ce n’est pas le seul endroit de
    ce type.






    Dumitru Mergeani
    explique : « La même expérience est à vivre à la Barre de Sulina, où le Danube
    se jette dans la mer Noire et où l’on peut voir l’endroit précis où le fleuve
    se termine et la mer commence. A ne pas rater non plus la forêt de Letea, une des
    plus spectaculaires du delta du Danube et d’Europe, avec ses dunes, son chêne
    le plus ancien de Roumanie et ses célèbres chevaux sauvages. »









    Compte tenu de la faible
    densité de la population au département de Tulcea et des mesures prises par les
    autorités locales, la région a enregistré le moindre taux de cas d’infection au
    coronavirus de Roumanie, assure Dumitru Mergeani, vice-président du Conseil
    départemental de Tulcea.








    A son tour, Cătălin
    Țibuleac, président de l’Association de gestion de la destination touristique le
    delta du Danube insiste sur l’attention accrue accordée par les tour-opérateurs
    aux normes de prévention : « Les agents de tourisme du delta mettent l’accent
    sur certaines formes de tourisme, comme les randonnées en canoé-kayak. On peut faire
    aussi un tour en hydro-vélo sur le lac de Razim. Nous tentons de développer
    aussi le cyclotourisme. Nous respectons les normes de distanciation physique et
    puis c’est aussi la spécificité du delta qui est à notre avantage. Par ailleurs,
    dans tous les hôtels et les gîtes on a aménagé des terrasses en plein air pour
    les repas. D’ailleurs, quelle meilleure option que de prendre son repas en
    nature ? Par conséquent, tous ceux qui sont à la recherche de vacances en
    toute sécurité d’un point de vue sanitaire trouveront au delta du Danube tout
    ce qu’ils souhaitent pour un séjour tranquille et sûr. Vu que le département de
    Tulcea recense le moindre nombre de cas de Covid-19 du pays, le delta compte
    parmi les destinations de vacances les plus sûres de Roumanie ».









    Notre invité Cătălin
    Țibuleac nous recommande pour terminer de visiter aussi les anciennes cités de
    Dobroudja, assez nombreuses d’ailleurs. Ce sont de véritables musées en plein
    air, accessibles à tout moment et qui vous aideront à mieux comprendre la culture
    et l’histoire de cette région unique de Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)