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  • Démonstrations et débats sur l’exploitation de Rosia Montanà

    Démonstrations et débats sur l’exploitation de Rosia Montanà

    Des milliers de Roumains s’opposant au projet de l’exploitation aurifère par des cyanures de Rosia Montanà (au centre de la Roumanie) sont descendus dans les rues de Bucarest pour la sixième semaine consécutive. Des protestations semblables ont eu lieu, aussi, dans d’autres villes roumaines et étrangères. Les manifestants exigent le retrait du projet de loi controversé qui stipule l’extraction de ces gisements, l’annulation du contrat avec la société canadienne qui devrait exploiter ces ressources, l’interdiction des exploitations à base de cyanures en Roumanie et l’introduction de la zone Rosia Montanà dans le patrimoine de l’UNESCO. En échange, les partisans du projet, surtout les gens habitant la zone en question, disent que l’ouverture de la mine créerait des emplois et pourrait résoudre les problèmes économiques et sociaux.



    C’est une mission difficile qui incombe à la Commission parlementaire spécialement formée pour le projet Rosia Montanà qui à la suite d’audiences, d’analyses, de visites sur place, doit rédiger un rapport. Les travaux de la commission entament une troisième et dernière semaine. Jusqu’à présent, les opinions de la classe politique et de la société civile à l’égard du projet demeurent divisées. Le Parti Démocrate Libéral et l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (d’opposition) ont annoncé ne pas voter le projet de loi avalisé par l’exécutif.



    Ce qui surprend, le Parti National Libéral, membre de la coalition au gouvernement a annoncé, à son tour, son vote contre le projet, en dépit du fait qu’il a des ministres dans le cabinet. Enfin, au sein du Parti Social Démocrate, numéro un de la coalition au gouvernement, les opinions sont partagées. Pendant les deux dernières semaines, les membres de la commission ont audité les représentants du gouvernement qui soutiennent qu’à la suite des négociations par le contrat avec la société canadienne l’Etat roumain a obtenu des conditions beaucoup meilleures en matière de conditions d’environnement, des redevances et de sa participation.



    Selon le ministre délégué au budget, Liviu Voinea, l’Etat roumain pourrait toucher, rien que des redevances, de 400 à 600 millions de dollars, compte tenu du prix de l’once d’or sur les marchés internationaux. Les représentants de la compagnie canadienne ont garanti aux membres de la commission que les avantages sont beaucoup plus importants que les désavantages. Ils affirment que la procédure d’extraction utilisant des cyanures ne nuit pas à l’environnement ou à la santé des gens et qu’elle observe la législation européenne. Plus, l’exploitation minière des Carpates Occidentaux contribuerait de 5,2 milliards de dollars à l’économie roumaine.



    De l’autre part, les adversaires du projet avertissent que les bénéfices économiques sont trop insignifiants par rapport aux nuisances sur l’environnement, irréversibles, selon eux. Les contestataires disent que les galeries romanes de la zone seraient détruites en même temps que quelques massifs montagneux. Audité la semaine dernière par la Commission visant le contrôle du Service Roumain de Renseignements (SRI), son chef, George Maior, dit que Rosia Montanà constitue un problème de sécurité nationale et qu’il ne saurait pas se prononcer sur l’opportunité d’implémentation de ce projet. (trad.: Costin Grigore)

  • 04.10.2013

    04.10.2013

    Services – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a rencontré vendredi Michel Barnier, commissaire européen en charge du marché intérieur et des services, en visite à Bucarest. Lors des discussions, Ponta a précisé qu’il serait important que les domaines de services au potentiel de croissance économique le plus grand jouissent de la plus grande attention au niveau européen. Les pourparlers ont visé l’agenda numérique, le marché des services, l’Union bancaire, un accès plus facile aux profesions reglémentées.



    Austérité – Valeriu Zgonea, président de la Chambre des députés de Bucarest, participe ce vendredi, à Budapest, à la conférence internationale L’Austérité échouée: de nouvelles perspectives économiques progressistes en Europe centrale et de l’Est”. Initiée par le Groupe de l’Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates du Parlement européen, la conférence se propose de lancer une série de débats publics sur les politiques économiques et sociales européennes et mondiales. Déroulée en présence des représentants des milieux académique et politique, des médias et de la société civile, la conférence se donne pour but le renforcement et la promotion des idées progressistes dans plusieurs domaines, précise la Chambre des députés.



    Mine – Le projet de l’exploitation aurifère de Rosia Montana est débattu ce vendredi, à Bucarest, par la commission parlementaire spéciale chargée du projet et par les représentants de l’Institut national de Géologie. Lors des auditions d’hier, les représentants de la société canadienne ont fait savoir que si le projet ne passait pas sous sa forme actuelle, la direction de la compagnie rejetterait une majoration de la participation de l’Etat roumain. Aux dires des représentants de Rosia Montana Gold Corporation, l’exploitation des gisements d’or et d’argent de la région apportera à l’économie roumaine un bénéfice de 5,2 milliards d’euros et fera de la Roumanie le plus grand producteur d’or d’Europe.



    Gymnastique – La gymnaste roumaine Larisa Iordache disputera ce soir la finale du concours individuel aux Championnats du monde d’Anvers, en Belgique. Championne européenne en titre à la poutre, Iordache s’est qualifiée au sol et à la poutre. Une autre Roumaine, Sandra Izbasa, tentera de décrocher une médaille lors de la finale au sol. Côté messieurs, Marius Berbecar a obtenu sa qualification aux sauts et aux barres parallèles. Les finales aux agrès auront lieu dimanche.

  • 09.09.2013

    09.09.2013

    Déclaration– Le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir ce lundi que la Roumanie s’est ralliée à la déclaration signée lors du dernier G20 par 11 Etats, dont le Canada, l’Australie, la France et les Etats-Unis. Le document en question appelle à une réaction internationale ferme après les attaques chimiques en Syrie. La déclaration constate que les normes internationales contre l’usage des armes chimiques, en vigueur depuis longtemps, sont universellement valables, a souligné le chef de l’Etat roumain. Le texte condamne vigoureusement l’attaque chimique du 21 août à l’est de Damas, dont il tient pour responsable le régime de Bachar al-Assad. Par ailleurs, les signataires du document s’engagent non seulement à trouver une solution politique et démocratique à la situation, mais aussi à contribuer à bâtir une Syrie unie.



    Mine – La direction du Sénat de Bucarest a décidé ce lundi que le projet de loi concernant l’exploitation des minerais d’or et d’argent de Rosia Montanà (au centre du pays) soit débattu au Sénat en procédure d’urgence. Les membres des commissions saisies au fond doivent dresser un rapport commun avant le 17 septembre. Notons que le projet est initié par le gouvernement et que le Sénat est la première chambre saisie sur la question. A Bucarest, des milliers de personnes ont protesté pour la huitième journée de suite contre le controversé projet, comparé par les ONGs écologistes à une véritable bombe écologique. D’autre part, à l’occasion de la Journée Nationale des Mineurs, les maires d’une quarantaine de localités transylvaines ont appelé les parlementaires à voter en faveur du projet d’exploitation qui, disent-ils, conduirait à la création d’emplois dans la région. Enfin, le Parlement de Bucarest entame cette semaine les débats en marge d’un deuxième projet de loi extrêmement controversé portant sur la situation des chiens errants.



    Emploi – La ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Campeanu est invitée au sommet sur la mobilité de la main d’oeuvre au sein de l’UE qui se déroule à la Haye à l’initiative du Ministère néerlandais des Affaires sociales et de la main d’œuvre, en collaboration avec les autorités centrales et locales. Aux termes de lAccord dadhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à lUnion européenne, les restrictions sur le marché du travail pour les citoyens roumains et bulgares devraient être levées à partir du 1 janvier 2014. Selon un récent sondage d’opinion, 75% des Néerlandais craignent une perte de leur emploi en faveur des travailleurs roumains et bulgares. Pourtant, aux dires de la ministre roumaine de l’Emploi, les Pays Bas n’ont jamais figuré sur la liste des destinations favorites des travailleurs roumains.



    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie a diminué de 2,2 milliards d’euros au cours des 7 premiers mois de cette année, se chiffrant à 3,12 milliards d’euros. La situation s’explique par une hausse des exportations parallèlement à une baisse des importations. Les livraisons sur les marchés extérieurs ont atteint en juillet le niveau record de 4,5 milliards d’euros. Par rapport à la même période de l’année dernière, les exportations ont connu une majoration de 7,7%, tandis que le niveau des importations a chuté de 0,7%.



    Festival – Le Festival International de musique George Enescu se poursuit ce lundi et propose au public trois événements inédits. D’abord, la scène de l’Athénée roumaine s’ouvrira ce soir aux membres de l’Académie de musique de Vienne pour un opus insolite en Roumanie : « la Comédie infernale » avec le comédien John Malkovich en tant que narrateur. Ensuite, l’Opéra national de Bucarest attend le public au spectacle « Otello » de Giuseppe Verdi, tandis que la Grande Salle du Palais accueillira l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion italienne et la violoniste Anna Tifu – lauréate du Concours International George Enescu l’édition 2007.



    Radio – Radio Roumanie Actualités, principale chaîne de la radio publique roumaine, occupe la première place dans le classement des radios du pays, avec une part de marché de 12,3% à l’échelle nationale, 13,0% en milieu urbain et 13,1% dans la capitale, Bucarest. Selon les données fournies par l’Association pour l’audience des radios, plus de 4 millions et demi de Roumains, soit environ 28% des auditeurs du pays, choisissent quotidiennement les fréquences d’une des stations radiophoniques du bouquet Radio Roumanie, à savoir Radio Roumanie Actualités, Radio Roumanie Culture, Radio Roumanie Musique, Radio l’Antenne des villages et les antennes régionales de Radio Roumanie. L’étude en question a été réalisée du 29 avril au 18 août sur un échantillon de 9.437 personnes.



    Francophonie — Les lutteurs roumains ont décroché trois médailles à l’édition 2013 des Jeux de la Francophonie, qui se tiennent à Nice. Madalina Linguraru a remporté l’or dans la catégorie des 48 kilos, Ionut Adrian Moise s’est adjugé l’argent chez les 66 kilos, tandis que Victor Andrei Frant a été récompensé de la médaille de bronze dans la catégorie des 84 kilos. La participation roumaine à cet événement inclut aussi expositions de peinture, de blouses roumaines, de tapis et de tissus artisanaux spécifiques de la région d’Olténie, de sculptures de petite taille, dont des icônes en bois, démonstrations de poterie artisanale. Organisés tous les quatre ans, les Jeux de la Francophonie réunissent plus de 3.000 jeunes sportifs et artistes des pays de l’espace francophone.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep est toujours 19ème au classement WTA rendu publique lundi, en devançant de peu sa compatriote, Sorana Carstea, classée 22ème. Le classement mondial continue à être dominé par l’Américaine Serena Williams qui a remporté pour la deuxième fois de suite la finale de l’US Open.

  • A la Une de la presse roumaine du 19.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.08.2013

    Ce lundi matin, dans les éditions en ligne des quotidiens bucarestois : les moyens financiers des politiciens roumains et de leurs conjointes, le décès de Florin Cioaba, l’autoproclamé roi international des Rom, la carte sismique de l’Europe, la situation financière des grands centres commerciaux de Roumanie, une campagne de presse pour soutenir le don d’organes et le présent d’une commune du nord de la Roumanie où se trouve une mine d’uranium en fonction.


  • « Les salines de Roumanie », fin de partie

    « Les salines de Roumanie », fin de partie


    Le jeu concours de RRI, « Les salines de Roumanie », consacré à une des principales ressources minérales du pays, touche à sa fin. Cette édition de Radio Tour contient toutes les réponses au concours, vous permettant ainsi d’entrer en lice pour le grand prix : un circuit de 10 jours dans quatre régions roumaines connues pour l’exploitation du sel. Nous vous proposons un dernier périple dans les mines d’où on extrait l’or blanc et qui offrent d’excellentes conditions pour se détendre, mais aussi pour soigner différentes affections respiratoires.


    Sans sel, aucun plat n’a plus de saveur et l’industrie chimique ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. La Roumanie compte parmi les plus grands producteurs de sel et son exploitation est une occupation très ancienne. De l’avis des spécialistes, à l’heure actuelle, en utilisant ses ressources, la Roumanie peut assurer ses besoins de sel pour mille ans. Les mines de sel de Roumanie telles Ocna Sibiului, Turda, Praid, Târgu Ocna, Slanic Moldova et autres mettent à la disposition des touristes d’excellentes facilités de cure. Les propriétés de l’air salin ont été mises à profit par la spéléothérapieet par la climatothérapie, des traitements déroulés dans le souterrain, dans des grottes et des mines de sel. La cure prévoit en effet l’inhalation de l’air de la mine et il peut s’avérer utile dans le traitement des voies respiratoires (maladies asthmatiques, bronchites et allergies). Ce qui plus est, grâce à leur acoustique à part, ces mines sont des espaces idéaux pour accueillir des concerts.


    C’est le cas de celle de Slanic Prahova, et notamment de la mine touristique Unirea. Le chef du service entretien et exploitation, Constantin Niculescu, passe en revue l’histoire de ce site : « Les premières données écrites concernant une telle exploitation datent de 1685. Le boyard Mihai Cantacuzène achète un domaine qui s’étendait sur une importante partie du territoire actuel de la localité, afin de mettre à profit cette richesse naturelle qu’est le sel. En 1685, il réussit à ouvrir la première mine de sel, qui prévoyait du point de vue technique quatre puits verticaux, dont deux pour l’extraction du matériel et les deux autres pour l’aérage et le transport du personnel. Dans la mine touristique Unirea, qui est ouverte au grand public, la température est constante en toute saison, à savoir 12 degrés. La pression atmosphérique, elle, est supérieure de 20 millimètres de mercure à celle enregistrée en surface. Cet aspect allait permettre, à compter de 1970, date à laquelle prenait fin l’exploitation du sel dans cette mine, d’y mettre en place des activités touristiques et de cure pour les maladies respiratoires, dont notamment l’asthme bronchique, les bronchites, les insuffisances respiratoires. »


    La station thermale de Slănic Prahova accueille la plus grande mine de sel d’Europe. C’est toujours là qu’on trouve le Mont de sel, unique au monde. Située au cœur d’un paysage pittoresque, la ville offre d’excellentes conditions d’hébergement, de traitement et de loisirs. Bref, elle est l’endroit idéal pour passer des vacances inoubliables. Constantin Niculescu, qui dirige l’équipe de maintenance et d’exploitation minière à la mine touristique Unirea, à Slănic Prahova, nous parle des raisons pour lesquelles les touristes y reviennent immanquablement : « Tout d’abord pour la qualité des aérosols. Ensuite, pour le paysage souterrain impressionnant. Fortement médiatisé, cet objectif touristique est bien connu. A preuve la multitude de visiteurs qui arrivent des quatre coins du monde: Amérique, Asie, Israël, Moyen Orient, Europe. Nous avons à présent des vols qui nous relient au Moyen Orient et puis des cars bondés de touristes nous rendent visite presque chaque jour. Cet objectif présente un grand intérêt touristique. Les agences de voyage offrent des paquets de séjour variés, comportant logement et loisirs tant pour le tourisme en surface que pour les lacs anthropo- salins et pour cet objectif souterrain ouvert à longueur d’année. »


    La ville de Slănic avoisine les Monts Teleajan. On peut les atteindre au bout de trois à cinq heures de marche en suivant les trajets balisés. Les touristes peuvent également faire des randonnées d’une demi-heure jusqu’aux sources à eau sulfureuse, calcique, chloro-sodique, qui se trouvent aux environs de la station. Je mentionnerais par exemple la Fontaine fraîche, la Fontaine de l’ennemi ou la Fontaine Gogon. A 39 kilomètres plus loin, dans la ville de Ploieşti, se trouve le Musée du pétrole. Voici ce que Gabriela Tănăsescu, directrice de cet établissement culturel, nous a appris : « Il existe des gens et des événements qui nous font parler du pétrole comme s’il était un organisme vivant, qui marque depuis des milliers d’années notre existence. La Roumanie se retrouve dès 1857 dans la hiérarchie des pays à longue tradition en matière d’exploitation et de traitement du pétrole. Ce fut une année mémorable en raison de trois premières. Primo: la Roumanie était à l’époque le premier pays au monde à produire du brut, les 275 tonnes de brut roumain étant consignées dans les statistiques internationales. Secundo: c’est toujours en Roumanie, plus précisément près de Ploiesti, que l’on construisit la première raffinerie industrielle au monde. Tertio: le 1er avril 1857, la ville de Bucarest devenait la première du monde éclairée au pétrole. »


    Si vous êtes de passage dans la ville de Ploiesti, vous pourrez satisfaire votre curiosité aussi. De quoi s’agit-il? Réponse avec Tatiana Ristea, curateur du Musée de l’horloge « Nicolae Simache » : « La collection du Musée de l’horloge est structurée selon des critères relevant de la chronologie et de la typologie. Notre musée vous fera découvrir tous les types d’horloges, depuis les plus anciens, tels les cadrans solaires et les horloges à eau jusqu’aux horloges mécaniques, que l’on connaît tous. Le patrimoine du musée de l’horloge Nicolae Simache” comprend aussi des horloges de cheminée, une collection impressionnante de montres de poche et une autre de mécanismes musicaux. »


    Chers amis,ici prend fin la dernière des émissions consacrées à notre jeu-concours « Les salines de Roumanie ». Si vous avez correctement répondu aux questions, vous pouvez gagner le Grand Prix. Il s’agit d’un circuit de 10 jours, pour deux personnes, en pension complète, dans quatre régions de la Roumanie réputées pour l’exploitation du sel, à savoir Slănic Prahova, Târgu Ocna, Praid et Turda. (trad. Alex Diaconescu, Mariana Tudose)

  • 22.01.2013

    22.01.2013


    Otages – La direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme de Roumanie a ouvert un dossier pénal concernant les événements d’Algérie suite auxquels deux ressortissants roumains sont décédés. Les procureurs roumains devraient collaborer avec les institutions nationales et internationales responsables du domaine et prendront les mesures qui s’imposent dans cette affaire. Deux Roumains sont décédés dans l’attaque terroriste d’Algérie, alors que trois autres se sont sauvés. Par ailleurs, après l’audition ce mardi du chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean par les commissions de politique étrangère du Parlement, le législatif a estimé que la cellule de crise constituée à Bucarest pour gérer la crise des otages avait fait son devoir.






    Taxe – La Roumanie va imposer une surtaxe aux compagnies pétrolières, gazières et minières, destinée a compenser une partie des subventions accordées aux consommateurs défavorisés et à combler le déficit public, selon des projets de décrets publiés lundi. Le gouvernement de centre gauche envisage notamment de taxer à 60% les revenus supplémentaires obtenus à la suite de la libéralisation du prix du gaz par les groupes impliqués dans lextraction et la vente de gaz en Roumanie. Sous la pression de lUnion européenne, Bucarest sest engagé a libéraliser le prix du gaz, deux hausses –de 8% puis de 2%– étant prévues pour les foyers cette année. Le gouvernement envisage également dimposer aux compagnies pétrolières et minières une “taxe spéciale” représentant 0,5% de leurs revenus.






    Priorités – Le projet du budget de l’Etat roumain pour 2013 et la modification du Code fiscal à partir du 1er février sont les principaux sujets à l’agenda de la réunion de ce mardi du cabinet de Bucarest. Le premier ministre Victor Ponta évoque ces questions au cours des négociations avec la délégation conjointe du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale. La forme finale du projet de budget sera adoptée mercredi, au cours de la réunion du gouvernement, avant les débats et le vote au législatif de Bucarest.






    Justice – Le premier ministre roumain Victor Ponta participe à la séance de la section procureurs du Conseil supérieur de la magistrature, consacrée au changement du statut des procureurs. Le premier ministre roumain a affirmé que les procureurs devraient être indépendants et non pas subordonnés à une hiérarchie, comme c’est le cas des juges. Victor Ponta, lui-même un ancien procureur, a demandé la dépolitisation des disputes au sein des membres du Conseil de la magistrature. Ces déclarations interviennent sur la toile de fond du scandale provoqué par les procédures d’élection des chefs du Conseil et de la nomination du procureur général de Roumanie et respectivement de la Direction nationale anticorruption.






    Schengen – La présidence irlandaise de l’UE offre tout son appui pour sceller un accord pour ce qui est de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur irlandais à Buc, Oliver Grogan, qui a présenté les priorités du mandat de son pays. Aux dires du diplomate irlandais Dublin est conscient que les autorités de Bucarest regardent avec un intérêt spécial le budget communautaire pour la période 2014 — 2020 et notamment le domaine des fonds structurels et de l’agriculture. C’est pour la 7e fois que l’Irlande assume la présidence de l’UE.

  • L’or blanc de la Vallée du Trotus

    L’or blanc de la Vallée du Trotus


    Chers amis, nous vous proposons aujourd’hui une nouvelle édition de notre rubrique Radio Tour consacrée au jeu concours organisé par RRI, « Les salines de Roumanie ». Nous irons cette fois-ci dans l’est du pays, sur la pittoresque vallée du Trotuş, dans le comté de Bacău. C’est là que se trouve la mine de sel de Târgu Ocna. Son moderne centre de soins, situé à 240 mètres de profondeur, offre d’excellentes conditions tant pour la détente que pour les cures indiquées dans le traitement des maladies respiratoires.Au cœur de la montagne d’or blanc, terme désignant le sel, le visiteur peut également se recueillir dans une église. Dans ce décor fascinant, on trouve aussi un lac à l’eau salée et une chute d’eau.


    Invitée au micro de RRI, l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru nous fournit des détails sur l’historique de cet objectif touristique et la base de loisirs de la mine de sel de Târgu Ocna : « L’exploitation du sel, appelé autrefois l’or blanc de la terre, y date de plus de 500 ans. Toute l’activité de la région gravite autour de cette ressource minérale.Du XVe jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’extraction a concerné des zones peu étendues, appelées mines de sel. Après, on est passé à la méthode plus efficace des galeries trapézoïdales, utilisée d’abord dans la mine de Moldova Veche, également connue sous le nom de Carol Ier et qui a été fonctionnelle de 1870 à 1941. Ensuite, entre 1936-1968, cette méthode allait être reprise par la mine de sel de Moldova Nouă. Depuis 1967, on applique à Târgu Ocna une nouvelle méthode d’exploitation. »


    A part l’extraction du sel, la préparation et la commercialisation des produits à base de sel, la mine de Târgu Ocna offre aussi des services de tourisme, poursuit notre invitée, l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru : « Les débuts de la base de loisirs de la mine de Târgu Ocna remontent à 1974. En 1992, on a construit la première église orthodoxe souterraine d’Europe, creusée dans le sel. Située au neuvième niveau, cette sainte demeure est placée sous le vocable de Sainte Barbe, patronne des mineurs. En 2005, plus précisément le 11 juillet, le neuvième niveau de la mine, situé à 240 mètres de profondeur, allait devenir la principale attraction touristique du site. »


    Voici ce que l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru nous a appris à propos de l’accès dans la base de loisirs de la mine de Târgu Ocna : « On y accède grâce à des cars ou des minibus que la saline met à la disposition des visiteurs. Le trajet, qui suit un plan incliné, en spirale, compte plus de 3 km. La différence de niveau entre l’entrée et le neuvième étage souterrain est de 136 mètres. Inédit, détente, santé et découverte, voilà ce que nous proposons à nos visiteurs. Le traitement des maladies de l’appareil respiratoire y est très efficace grâce à l’effet bénéfique des aérosols. Côté loisirs, je mentionnerais les aires de jeux pour les enfants, équipées de balançoires, toboggans, la possibilité de jouer au billard, au basket, au tennis ou au badminton. Nous avons aussi un musée du sel ; les objets exposés évoquent les débuts de l’exploitation du gisement de sel à Târgu Ocna. Je ne saurais oublier de mentionner le lac souterrain à l’eau salée et ses jets d’eau. Enfin, le touriste peut entrer dans le magasin de souvenirs ou bien siroter un thé ou un café sur une terrasse, aux tréfonds de la montagne de sel. »


    Quiconque découvre cet univers souterrain ne manquera pas d’y revenir, affirme Carmen Maria Ţintaru : « Au début, nous avons eu des visiteurs de Roumanie, qui ont découvert ce merveilleux coin de pays et de nature. Ensuite, nous avons reçu la visite de touristes étrangers dont Anglais, Français, citoyens de l’ex-URSS, Américains, Chinois, Japonais. Nous leur réservons un accueil chaleureux et leur fournissons des détails sur l’exploitation du sel à Târgu Ocna et sur le potentiel touristique de notre contrée. »


    Le monastère de Măgura Ocnei compte lui aussi parmi les attractions touristiques de la zone. Erigé entre 1750 et 1757, il a également abrité un complexe touristique. Après l’époque communiste, durant laquelle la vie monastique avait été mise entre parenthèses, le monastère allait recouvrer sa vocation. L’actuelle église du monastère a été bâtie par les soins d’Epifanie Bulancea, archimandrite et supérieur de cette sainte demeure : « Les travaux ont démarré en 1991 et duré deux ans. La saline de Târgu Ocna nous a beaucoup aidés, nous mettant à disposition les outillages. Plus tard, lorsqu’il a été question de dresser une église creusée dans le sel, au cœur de la mine, ils m’ont désigné comme architecte. En 1993, nous avons achevé la construction de l’église du monastère, dont on a par la suite réalisé la peinture entre 1993 et 1997. Il a fallu construire des cellules pour les quelque cent nonnes qui y étaient arrivées entre temps. Les gens ont ardemment souhaité avoir cette église. »


    Réalisée à l’huile, suivant la technique de la fresque, la peinture murale de cette église n’est pas sans attirer l’attention. Le cadre naturel, soit une forêt épaisse, à 550 mètres d’altitude, rajoute au charme envoûtant des lieux. (trad.: Mariana Tudose)

  • Leçon 71 – A moi, à toi

    Leçon 71 – A moi, à toi

    Lecția șaptezeci și unu



    Dominique : Bunã ziua.


    Ioana : Bunã dimineața.


    Alexandru : Bunã seara.


    Valentina : Bunã.


    Bun venit, dragi prieteni. Bun venit, Alexandru.


    Ioana : Mã bucur cã ești aici.


    Je me réjouis que tu sois là.


    Valentina : Ne bucurãm cã ești aici.


    Nous nous réjouissons que tu sois là.


    Alexandru : Și eu mã bucur!


    Moi aussi, je m’en réjouis !


    Evidemment, tout le monde se réjouit, ce qui nous permet de nous rappeler un peu la forme pronominale — cette forme du verbe utilisée lorsque le sujet est en même temps l’objet d’une certaine action. Nous venons d’utiliser quelques formes du verbe pronominal


    a se bucura – se réjouir


    Le nom de la capitale roumaine, București, provient — indirectement — de la même racine bucur-.


    Il faut dire que les verbes pronominaux du roumain et du français correspondent en général, mais pas toujours. Par exemple, en roumain, le verbe a gândi — penser — a, le plus souvent, une utilisation pronominale. C’est un verbe avec lequel nous pouvons travailler sans difficulté, parce qu’il fait partie, lui aussi, de la série des verbes


    a iubi, a privi, a dori


    que nous connaissons déjà.


    Ioana: Eu gândesc. Eu mã gândesc.


    Je pense, je réfléchis.


    Si l’objet de cette réflexion est précisé, on doit utiliser la forme pronominale. On dira donc:


    Ioana : Eu mã gândesc la voi. Je pense à vous.


    Alexandru: Tu gândești. Tu te gândești.


    Tu te gândești la noi. Tu penses à nous.


    Valentina: El gândește. El se gândește.


    El se gândește la ea. Il pense à elle.


    Ioana: Noi gândim. Noi ne gândim.


    Noi ne gândim la Alexandru. Nous pensons à Alexandru.


    Alexandru: Voi gândiți. Voi vã gândiți.


    Voi vã gândiți la Valentina. Vous pensez à Valentina.


    Valentina: Ei gândesc. Ei se gândesc.


    Ei se gândesc la Ioana. Ils pensent à Ioana.




    Alexandru :Eu mã gândesc la tine. Je pense à toi.


    Ioana : Tu te gândești la mine. Tu penses à moi.


    Les formes mine et tine sont des accusatifs de « moi » et « toi » — puisque le roumain a conservé les cas du latin. Ce sont les seules personnes à avoir des formes différentes pour ce cas. Apprenez-les comme telles, c’est plus simple.


    « La mine » et « la tine » peuvent également signifier, «chez moi »/ «chez toi» ou « sur moi »/ « sur toi ».


    Ioana : Eu am telefonul la mine.


    J’ai le téléphone sur moi.


    Alexandru : Tu ai bani la tine ? Tu as de l’argent sur toi ?


    Ai bani la tine ?


    Valentina : Nu, nu am bani la mine.


    Non, je n’ai pas d’argent sur moi.


    Am cardul. J’ai ma carte bancaire.


    card — carte bancaire


    On dira, de la même façon :


    Ioana : cu mine — avec moi


    Ana este cu mine. Ana est avec moi.


    Valentina : cu tine — avec toi


    Noi suntem cu tine. Nous sommes avec toi.


    Alexandru : de mine, despre mine — de moi.


    Voi vorbiți despre mine ? Vous parlez de moi ?


    Valentina : Nu, nu vorbim despre tine.


    Non, nous ne parlons pas de toi.


    Nu vorbim de tine.


    Vorbim despre ascultãtori.


    Nous parlons de nos auditeurs.


    Ioana : pentru mine — pour moi


    Ai ceva pentru mine? Tu as quelque chose pour moi ?


    Alexandru : Da… Am ceva pentru tine. Este…


    Valentina: Un cântec — Une chanson.


    Alexandru: Este…


    Valentina: Un cântec pentru tine — Une chanson pour toi


    Alexandru: Este…


    Valentina: Direcția 5. (Direction 5)


    Alexandru: Mulțumesc, Valentina.


    Valentina: Pentru… puțin! De rien!


    Ioana : Mulțumesc, Alexandru.


    Alexandru: Cu plãcere! Avec plaisir!



    LA REVEDERE !


    Direcția 5 — Un cântec pentru tine (cu Tina)


    Une chanson pour toi (avec Tina)