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  • 13.07.2023

    13.07.2023

    Foyers – Le ministre du Travail et de la solidarité sociale, Marius Budai présentera sa démission à la fin de la réunion gouvernementale d’aujourd’hui, a annoncé le premier ministre roumain Marcel Ciolacu. Selon lui, il s’agirait d’un « geste d’honneur » et de la « réaction normale d’un décideur politique », confronté à une telle crise tel que le scandale de la maltraitance dans les maisons de retraite. Entre temps, les autorités roumaines poursuivent la vérification des structures d’accueil pour les séniors, les enfants et les personnes handicapées de Roumanie. Jusqu’ici plus de 1 500 d’entre eux ont été vérifiées dont 15 ont été fermées. L’activité a été suspendue dans le cas de 26 autres. Les autorités ont émis une soixantaine d’amendes d’une valeur de quelque 160 mille euros et découvert même qu’une maison de retraite fonctionnait tout à fait illégalement. Les autorités ont ouvert un dossier pénal pour abus de fonction, tromperie, fausses déclarations, exercice illégal d’une profession et évasion fiscale dans le cas d’une société commerciale qui détient trois maisons de retraite. Par ailleurs, la Cour d’appel de Bucarest doit décider en ce 20 juillet des contestations du Parquet antimafia sur les mesures à adopter dans le cas des 20 inculpés arrêtés la semaine dernière dans le dossier des maisons de retraite et des foyers pour les personnes à handicap dans le département d’Ilfov, limitrophe de la Capitale roumaine, Bucarest, dont les bénéficiaires étaient maltraités.

    Protestation – Les représentants des malades de cancer de Roumanie organisent une manif devant le siège du ministère de la Santé de Bucarest. Ils déplorent le fait que le Plan national de lutte et de contrôle du cancer ne s’applique plus depuis le début de ce mois de juillet, conformément à la loi approuvée à l’unanimité par le Parlement roumain, promulguée par le président Klaus Iohannis dans le cadre d’une cérémonie spéciale et entrée en vigueur au début de cette année. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, annonçait, fin juin une série de modifications du Plan national de lutte et de contrôle du cancer. L’argument invoqué était le besoin d’améliorer la loi. Le projet de décret d’urgence censé mettre en œuvre ces modifications a été publié il y a deux jours.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation a légèrement baissé en Roumanie de 10,64% en mai à 10,3% en juin, dans le contexte de la majoration du prix des denrées de 17,88%, des produits non-alimentaires de 4,84% et des services de 11,5%, selon les chiffres de l’Institut national de la Statistique rendus publics ce jeudi. De mai à juin le taux d’inflation a été de 0,4%. La Banque centrale roumaine a revu à la hausse à 7,1% ses prévisions sur le taux d’inflation pour la fin de cette année et a maintenu à 4,2% ses estimations sur le taux d’inflation pour la fin de l’année 2024, selon les chiffres annoncés au mois de mai par le gouverneur Mugur Isărescu.

    Ukrainiens – L’inspection générale de la Police aux Frontières annoncé que mercredi 123 649 personnes sont entrées en Roumanie, dont 16 483 ressortissants ukrainiens. Selon un communiqué rendu public jeudi, depuis le 10 février 2022, soit deux semaines avant l’invasion à large échelle de l’Ukraine par l’armée russe, près de 5 millions de ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la vaste majorité a seulement traversé le pays. Le nombre des ressortissants ukrainiens à trouver un emploi en Roumanie après le déclenchement de la guerre a atteint le mois dernier un nouveau record a déclaré l’ex ministre du travail de Bucarest, Marius Budai. Selon lui, 6 810 contrats de travail ont été signés par des ressortissants ukrainiens, soit le nombre le plus élevé depuis le 24 février 2022. Au total 7 972 contrats concernant les ressortissants ukrainiens sont actuellement enregistrés, dont 6 810 ont été conclus après le déclenchement de l’invasion russe. Le plus grand nombre d’ukrainiens qui travaillent en Roumanie, soit 1 452 sont actifs dans l’industrie alors que 1.181 travaillent dans le bâtiment. 737 travaillent dans le secteur du commerce. Bucarest a attiré le plus grand nombre de travailleurs ukrainiens, soit 2.770, suivi par le département de Timis, dans l’ouest qui compte 418 travailleurs ukrainiens.

    Schengen – Le parlement européen a reconfirmé son soutien à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen de libre circulation européenne. C’est par le biais d’une résolution adoptée hier par une large majorité, les eurodéputés sollicitent au Conseil de l’Union européenne d’approuver la candidature des deux Etats avant la fin de cette année. Selon ce document, la Roumanie et la Bulgarie remplissent tous les critères pour adhérer à la zone de libre circulation européenne et l’exercice du droit de véto, « sans présenter de justification juridique liée aux critères d’adhésion » nourrit le sentiment anti-européen et nuit à l’économie. Selon le législatif européen, les Roumains et les Bulgares sont discriminés puisqu’ils se confrontent à des délais, à des difficultés d’ordre bureaucratique et à des coûts supplémentaires lorsqu’ils voyagent ou font des affaires à l’étranger, par rapport aux ressortissants de l’espace Schengen. Le Parlement européen demande également à la Commission d’estimer les manques à gagner et les effets sur l’environnement que la Roumanie et la Bulgarie avaient soufferts depuis juin 2011, à cause de leur échec d’adhérer à Schengen et d’analyser les possibles mécanismes de compensation.

    Kiev – La défense ukrainienne a rejeté une attaque russe aux drones pour la troisième nuit consécutive dans la région de la Capitale Kiev. Au moins une personne a été tuée et deux ont été blessées, par les débris des drones qui ont provoqué des incendies et des dégâts dans plusieurs quartiers. Des explosions ont également été entendues dans d’autres capitales régionales, alors que l’armée ukrainienne annonce des progrès dans sa contre-offensive dans l’est et dans le sud contre les troupes russes d’invasion.

    Météo – La vague de chaleur s’intensifie ce jeudi sur la moitié sud de la Roumanie, alors que l’indicateur Humidex d’inconfort thermique demeure élevé sur presque tout le territoire national. Les maxima iront de 27 à 37 degrés. 35 degrés à Bucarest.

    Foot – Le club champion de Roumanie, Farul Constanţa (sud-est), a battu mercredi à domicile sur le score de 1 but à 0 le Sheriff Tiraspol de la République de Moldova, dans le match aller du premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions. Le retour se dispute la semaine prochaine à Tiraspol. Par ailleurs, trois équipes roumaines évoluent dans la Conference League. Au 2e tour des préliminaires, l’ex champion du CFR Cluj affronte l’Adana Demirspor, de Turquie. Le Sepsi Sfântu Gheorghe, dans le centre, qui détient la Coupe et la Supercoupe de Roumanie affronte le CSKA de Sofia de Bulgarie, et les vice-champions du FCSB (de Bucarest) joue contre le CSKA 1948 également de Sofia. Les matchs aller sont prévus pour le 27 juillet et les retours une semaine plus tard.

  • La semaine du 31 octobre au 6 novembre 2022

    La semaine du 31 octobre au 6 novembre 2022


    Un nouveau ministre de la Défense,
    en Roumanie



    Le social-démocrate AngelTîlvăr a été nommé à la tête du Ministère roumain de la Défense,
    après la démission, la semaine dernière, de Vasile Dîncu. Dans une déclaration
    à la presse, le nouveau responsable du gouvernement de Bucarest a affirmé que
    ses priorités étaient en rapport avec l’invasion injuste de la Fédération de
    Russie en Ukraine et avec la présence des soldats roumains sur les différents
    théâtres d’opérations extérieures. Jeudi, le ministre roumain a reçu la visite
    du ministre français des armées, Sébastien Lecornu. Ensemble, ils se sont
    rendus à Cincu pour inaugurer le siège du Collective Defence Battle Group, dont
    la France est la nation-cadre. L’occasion pour visiter aussi le Centre national
    de formation intégrée Getica. Sébastien
    Lecornu s’est entretenu aussi avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et
    avec le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, au sujet du partenariat
    stratégique bilatéral, avec un accent particulier sur la sécurité dans la
    région de la Mer Noire. L’occasion pour M. Iohannis de remercier la France pour
    ses efforts de rendre opérationnel le Groupement tactique de l’OTAN, basé en
    Roumanie, créé dans le cadre de la force de dissuasion et de défense collective
    sur le Flanc Est de l’Alliance. Pour sa part, le responsable de Paris a
    félicité les militaires roumains pour leur professionnalisme et pour
    l’excellente coopération pendant les missions communes. La France a décidé en
    octobre d’envoyer des convois militaires en Roumanie dont une partie est déjà
    arrivée.



    La République de Moldavie reçoit le soutien de la Roumanie



    La cheffe de la République de Moldavie, Maia
    Sandu, a visité mardi Bucarest, pour demander le soutien des autorités
    roumaines. A la tête d’un pays si proche de la guerre en Ukraine et si
    dépendant des importations d’électricité de Roumanie, Maia Sandu a rencontré
    son homologue roumain, Klaus Iohannis et son premier ministre, Nicolae Ciuca,
    pour leur remercier des livraisons vers la Moldavie, d’électricité, de gaz, de
    mazout et de bois de chauffage. Les deux chefs d’Etat ont examiné aussi le
    stade des projets bilatéraux d’interconnexion énergétique. Bucarest continuera
    à appuyer la République de Moldavie impactée aussi bien par la crise
    énergétique que par celle des réfugiés ukrainiens, a fait savoir Klaus
    Iohannis.

    A son tour, Maia Sandu s’est penchée sur les difficultés auxquelles
    son pays se confronte:


    Je
    sais à quel point il est difficile d’offrir son aide quand on se confronte à
    ses propres difficultés. Mais, de nos jours, la situation s’avère vraiment
    dramatique et voilà pourquoi, nous avons besoin les uns des autres. La guerre
    nous a plongés dans une crise énergétique majeure et nous risquons de rester en
    hiver, sans gaz ou électricité.



    Depuis Chisinau, le vice premier ministre,Iurie Ţurcanu, s’est montré
    reconnaissant envers la Roumanie pour ses livraisons de bois, gaz et
    électricité’. Je tiens à rermercier de tout coeur la Roumanie pour l’appui
    offert dans le contexte si difficile auquel mon pays se confronte, a-t-il dit.


    Le Plan national de lutte contre le cancer



    La Fédération des Associations des personnes
    souffrant du cancer salue la promulgation par le chef de l’Etat, Klaus
    Iohannis, du Plan National de Prévention
    et de Lutte contre le Cancer, qu’elle considère comme une journée historique et
    une chance de plus à la vie. Lors d’une cérémonie mercredi, le président roumain qui est d’ailleurs
    l’initiateur du projet, a affirmé que la Roumanie devrait identifier les
    solutions censées permettre l’accès de la population à des soins
    adéquats.

    Klaus Iohannis:


    « L’état
    de santé d’une nation est un vecteur indéniable de progrès. Voilà pourquoi, on
    doit mettre en place des politiques publiques solides
    ».


    Selon
    l’acte normatif, tous les citoyens de la Roumanie auront le droit garanti par
    l’Etat aux services de nature médicale, sociale et de soutien psychologique.
    Une telle loi est censée faire baisser de 15% le taux de mortalité dans le rang
    des patients oncologiques, grâce à des programmes nationaux de prévention, au
    remboursement des tests génétiques et à la modernisation des centres de soin.

    Le professeur docteur, Patriciu Achimaş-Cadariu, chargé de la dimension
    scientifique du Plan, insiste sur les aspects à prendre en considération dans
    la prise en charge des personnes malades du cancer :


    « Il
    est important de bénéficier d’une commission pluridisciplinaire qui réunisse un
    généticien médical et un psychologue spécialisé en psycho-oncologie. Après, ce
    qui compte c’est l’acte chirurgical, la prise en charge systémique, l’accès à
    la radiothérapie et surtout les temps d’attente».



    Cette semaine encore, le gouvernement de Bucarest
    a décidé qu’à partir du mois prochain, de nouveaux médicaments à l’intention
    des malades cancéreux seront entièrement remboursés.



    Un séisme en Roumanie



    Un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle ouverte
    de Richter s’est produit jeudi matin dans le département de Buzau, dans le
    sud-est de la Roumanie. Le séisme, le plus puissant de ces deux dernières
    années et demie, a été ressenti dans plusieurs villes y compris à Bucarest,
    mais aucun appel au numéro d’urgences 112 n’a été enregistré.

    Le porte-parole
    de l’Inspection générale roumaine des Situations d’Urgence, Adrian Marin, a
    fait quelques précisions :


    « Des
    informations concernant la conduite à adopter avant, pendant et après un
    tremblement de terre sont à lire sur la plateforme nationale
    « fiipregatit.ro », « soitprêt.ro », sur l’application de
    la Direction des situations d’urgence DSU, à télécharger sur les Smartphones ou
    sur le site de la campagne « nutremurlacutremur.ro »,
    « letremblementnemefaitpastrembler ».



    Par ailleurs, il est important de préciser que le
    système national d’alerte, RO-ALERT ne transmet pas de notification avant qu’un
    séisme ne se produise.


    Un séisme plus puissant, d’une magnitude de 5,8
    sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu en octobre 2018 dans le département
    de Buzau. (Trad. Ioana Stancescu)







  • Un nouveau ministre de la défense en Roumanie 

    Un nouveau ministre de la défense en Roumanie 

    Le portefeuille de la défense, particulièrement important en cette période compliquée en Roumanie, était vacant après la démission la semaine dernière d’un autre social – démocrate : Vasile Dîncu. En effet, c’est le PSD qui est responsable de ce domaine, aux termes d’un protocole de partage des ministères dans le cadre de la coalition gouvernementale qui inclut aussi le PNL et l’UDMR. « Je crois qu’actuellement, dans la situation compliquée à nos frontières, il nous faut une personne pondérée et ayant une forte vision européenne et euro-atlantique », a affirmé le chef de file social-démocrate, Marcel Ciolacu. Elu national depuis 2014, député et sénateur, Angel Tîlvăr (60 ans) est professeur d’anglais mais selon le CV publié sur la page de la Chambre des Députés est diplômé du Collège national de défense et de l’Académie nationale de renseignements « Mihai Viteazu ».

    En 2014, Angel Tîlvăr a été nommée ministre en charge des relations avec les roumains à l’étranger. A présent, il est président de la Commission des Affaires Européennes du Sénat et chef de la délégation du Parlement roumain auprès de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. Dans une déclaration antérieure, Angel Tîlvăr a expliqué que les priorités de son mandat étaient liées à l’invasion injustifiée de la Russie en Ukraine et aux militaires roumains présents sur les différents théâtres d’opérations à l’extérieur. Angel Tîlvăr: « A l’est de la Roumanie, il y a une situation sécuritaire provoquée par l’invasion d’un Etat souverain par la Russie de Poutine, invasion non-provoquée et injustifiée. C’est la principale préoccupation que nous avons à ce moment. Par ailleurs, n’oublions toujours pas qu’il y a toujours des militaires roumains qui déroulent leur activité visant à maintenir la paix dans différentes régions du monde. Ils sont également importants pour nous. Parallèlement, nous avons beaucoup évoqué le fait que la Roumanie alloue 2,5% du PIB à la Défense. Il ne faut pas oublier que toutes les personnes impliquées dans ce que nous appelons l’architecture de défense sont tout aussi importantes pour nous » a précisé le nouveau titulaire du portefeuille de la défense.

    Le premier ministre libéral Nicolae Ciuca qui a été aussi ministre par intérim a souligné que la Roumanie était un « contribuable responsable et actif à la promotion de la sécurité et de la stabilité euro-atlantique ». « Son expérience en tant que président de la délégation du Parlement roumain à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et celle de représentant dans le législatif pendant plusieurs mandats constituent des arguments solides pour assumer le portefeuille de la Défense » a déclaré le premier ministre roumain.

    Le président de l’USR, d’opposition Catalin Drula affirme que ce choix d’un nouveau ministre de la Défense n’était pas des meilleurs. A son avis, dans l’actuel contexte, avec une guerre aux frontières de la Roumanie, le ministère de la Défense devrait avoir à sa tête une personne qui puisse générer de la confiance. Rappelons-le, le 24 octobre, Vasile Dîncu a démissionné de ses fonctions de ministre de la défense invoquant l’impossibilité d’une collaboration avec le président Klaus Iohannis. Cette décision suit une série de déclarations du ministre fortement critiquées par la presse et par l’opinion publique au sujet de la guerre en Ukraine.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine — Au 16ème jour de la guerre en Ukraine, les troupes russes continuent à avancer lentement vers Kiev, tandis que de nouveaux bombardements ont eu lieu à Marioupol. Les frappes aériennes se sont abattues vendredi sur les villes de Dnipro, Lutsk et Ivano-Frankivsk, dans l’ouest du pays. A sont tour, l’Etat major des forces armées ukrainiennes a annoncé que dans la région de Tchernihiv, dans le nord, les troupes russes subissent des pertes sévères. A son tour, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, a affirmé que les forces russes déployées en Ukraine ont tué plus de civils ukrainiens que de combattants. Au Kremlin, le président Vladimir Poutine a déclaré vendredi quil allait autoriser des « volontaires » à aller se battre en Ukraine, et son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a précisé que 16 000 combattants du Proche-Orient étaient prêts à aider les forces russes dans le Donbass. Lors d’une entrevue à Moscou avec son homologue biélorusse, Aleksandr Loukachenko, Poutine a affirmé avoir constaté certains changements positifs dans les discussions avec Kiev. Le Kremlin n’exclut pas une entrevue entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, mais il faudrait que cette rencontre soit minutieusement préparée pour déboucher sur des résultats, a fait savoir le porte parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Par ailleurs, le leader russe, Vladimir Poutine, rencontre vendredi à Moscou son homologue biélorusse, Aleksandr Loukachenko, pour discuter ensemble de la guerre en Ukraine, mais aussi de la coopération économique dans le contexte des sanctions imposées à la Fédération de Russie. Des pays occidentaux ont durci leurs sanctions contre le Belarus après qu’il eut accueilli sur son territoire des troupes russes. Jeudi, les négociations d’Ankara, entre les chefs des diplomaties russe et ukrainienne, Sergueï Lavrov et Dmitro Kuleba, ont débouché sur un échec. On a juste évoqué la promesse de poursuivre les efforts humanitaires d’évacuation des civils, sans que Moscou prenne un engagement ferme. Les pays du G7 ont annoncé mettre bientôt en place un nouveau paquet de sanctions contre la Russie. Plus d’une centaine de milliers d’Ukrainiens ont fui le pays ces deux derniers jours.

  • La semaine du 7 au 11 février

    La semaine du 7 au 11 février

    La pandémie serait-elle en recul ?


    Les 3-4 prochaines semaines, le nombre de cas de Covid diminuera en Roumanie et l’incidence sera proche d’un cas pour mille habitants, a estimé cette semaine le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Il a affirmé qu’à ce moment-là, il serait question d’assouplir progressivement les restrictions sanitaires et même d’abandonner certaines d’entre elles, comme le certificat Covid numérique. En revanche, le port du masque à l’intérieur serait maintenu. Le 7 mars reste un point de référence ; c’est alors que la prolongation de l’état d’alerte expire et qu’une décision sera prise en fonction de l’évolution des indicateurs de la pandémie. Depuis le 1er février, la Roumanie a rapporté un record d’infections – plus de 40 000 – au milieu de la 5e vague, le nombre de nouveaux cas a diminué constamment. Le ministre de la santé a également mentionné l’importance de la vaccination, en particulier pour les personnes vulnérables. Depuis le début de la campagne d’immunisation, le 27 décembre 2020, un peu de 8 millions de Roumains ont reçu au moins une dose de vaccin, soit environ la moitié de la population adulte, et environ 42 % de la population générale.



    Mouvements de troupes en Europe du Sud-Est


    Le président Klaus Iohannis et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, ont visité, vendredi, la Base aérienne 57 de Mihail Kogălniceanu (sud-est de la Roumanie). C’est là que les éléments d’équipement militaire du détachement que les États-Unis ont envoyé, dans le cadre du soutien aux alliés est-européens, sont arrivés au cours de la semaine, étant donné les tensions entre la Russie et l’Ukraine. Les quelque 1 000 soldats américains déployés en Roumanie rejoignent leurs collègues, plus de 900, déjà stationnés sur le territoire roumain. Jeudi, le président Klaus Iohannis a également visité le siège de la Brigade multinationale Sud-Est de Craiova (sud), destinée à renforcer la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN dans la région de la mer Noire et sur le flanc oriental de l’Alliance. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de saluer les récentes décisions des Etats-Unis et de la France relatives à leur présence militaire en Roumanie. Klaus Iohannis a également invité d’autres pays alliés à contribuer aux structures multinationales situées sur le sol roumain.



    La Banque nationale de Roumanie intervient pour stopper l’inflation


    La Roumanie connaîtra une croissance économique de 4,2 % cette année et de 4,5 % en 2023, selon les prévisions économiques d’hiver de la Commission européenne. Toutefois, la population fait face à l’inflation la plus élevée depuis 2005, et la tendance est à la hausse. Les plus fortes augmentations concernent les tarifs du gaz (plus de 50 %) et de l’électricité (28 %). Vu que, selon les estimations de la Banque centrale, l’inflation devrait bientôt être libellée à deux chiffres, la Banque a élevé son taux directeur jusqu’à 2,5% par an, dans une tentative de modérer l’inflation. Cela aura pour conséquence une augmentation des taux d’intérêt sur les crédits en lei, une diminution de la consommation et un ralentissement de la croissance économique. Cependant, selon les experts, ces coûts sont acceptables afin de stopper l’inflation, l’ennemi public n° 1 au premier semestre de l’année en cours.



    Le ministre de l’Énergie échappe à la motion


    Sévèrement critiqué pour sa manière de gérer la situation actuelle dans le secteur de l’énergie, le ministre libéral Virgil Popescu a dû affronter, cette semaine, une motion que l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, avait soumise à la Chambre des députés. Bref, l’USR qualifie de désastreuse la gestion de la crise des factures d’énergie. De l’avis de l’Union, les décisions du ministre Popescu mettent en danger la sécurité énergétique de la Roumanie. Le débat sur la motion, prévu lundi, a été suspendu après que le chef des députés nationalistes de l’Alliance pour l’unité des Roumains, George Simion, a brusqué le ministre de l’énergie alors que ce dernier s’exprimait à la tribune de la Chambre des députés. La réunion a repris, mais seulement les élus de l’USR, de l’AUR et les non affiliés ont participé aux débats. En signe de protestation, Virgil Popescu et les représentants du PSD, du PNL et de l’UDMR, au pouvoir, avaient quitté la salle. La motion n’a pas été adoptée. D’autre part, les représentants des partis au pouvoir ont modifié le règlement de la Chambre basse, afin que les élus ayant un comportement agressif pendant les réunions plénières puissent être sanctionnés plus sévèrement. L’AUR et l’USR ont annoncé leur intention de saisir la Cour constitutionnelle, au motif que les amendements affectent la transparence de l’activité parlementaire.



    Soutien roumain à la République de Moldova


    Réunion conjointe vendredi à Chişinău du gouvernement roumain et de celui de la République de Moldova. A l’occasion — la signature de plusieurs accords de coopération dans des domaines tels que l’énergie, l’éducation ou l’infrastructure. Bucarest fournira à Chişinău 100 millions d’euros d’aide financière non remboursable. Entre autres, des réseaux d’eau et d’assainissement seront construits et des établissements d’enseignement et culturels seront réhabilités. Un nouveau pont sur la rivière Prut sera également bâti et intégré au futur réseau autoroutier de Roumanie. Dans le même temps, les deux équipes gouvernementales travailleront ensemble pour évaluer, prévenir et gérer les situations de crise dans leur approvisionnement en énergie et en gaz.


    (Trad. : Ligia)

  • 28/01/2022 (mise à jour)

    28/01/2022 (mise à jour)

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté ce vendredi 31 724 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 et plus de 60 décès associés, dont deux antérieurs à la période de référence. Les autorités s’attendent à ce que le nombre des cas quotidiens grimpe au-delà des 40 000 d’ici la semaine prochaine. Presque 8 000 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 730 dans des unités de soins intensifs. Parmi celles-ci, 85 % sont des personnes non vaccinées. Par ailleurs, un nouvel antiviral, Molnupiravir, destiné à soigner les formes graves de Covid, arrivera les prochains jours dans les hôpitaux de Roumanie avant d’être distribué aussi dans les centres de soins ambulatoires ouverts à travers le pays. Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, on s’attend à ce que ce médicament permette aux patients d’éviter l’hospitalisation, réduisant la pression sur le système médical.



    OCDE — Le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Mathias Cormann, a affirmé ce vendredi que la Roumanie avait beaucoup progressé cette dernière décennie, mais il existe des chapitres où beaucoup reste encore à faire. Il fait une visite à Bucarest à quelques jours après l’ouverture par l’OCDE des négociations d’adhésion à la Roumanie. Une étude sur la situation économique de la Roumanie a été lancée en présence de M Cormann. Selon ce document, il existe certains risques sur le court terme, tels que les vagues pandémiques, qui trouvent la Roumanie avec un faible taux de vaccination, et d’autres, à long terme. Il s’agit notamment des problèmes d’absorption des fonds européens, du vieillissement de la population et de l’accès difficile à l’éducation, surtout pour les catégories défavorisées. A son tour, le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a affirmé que l’adhésion de la Roumanie à l’OCDE représente un objectif stratégique tout aussi important que l’intégration du pays à l’OTAN et à l’UE et que c’est une priorité du gouvernement. Le président Klaus Iohannis a qualifié le lancement des négociations de moment historique attendu, qui confirme les engagements de la Roumanie en matière de démocratie et d’économie de marché. Formée de 32 pays, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) réunit, par ses Etats membres, 70 % du commerce et de la production mondiale et 90 % des investissements étrangers directs.



    Sondage — L’Alliance pour l’Union des Roumains, AUR, ultra nationaliste, d’opposition, a grimpé en seconde position dans les préférences politiques des Roumains, selon un sondage Inscop Research. Avec 20,6 % des intentions de vote, l’Alliance est devancée seulement par le PSD, avec 34,3 % des intentions de vote. Le PNL chute en troisième position, avec seulement 16,6 %, tandis que l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, n’est créditée que de 12,5% des intentions de vote. Quant à l’UDMR, la formation magyare ne bénéficie plus que de 4,2 % des intentions de vote, en dessous du seuil électoral de 5%. Selon le sociologue Remus Ştefureac, à la tête d’Inscop Research, les luttes intestines au sein de la coalition au pouvoir, alimentées par la crise énergétique, toucheront directement à la popularité des principaux partis. Les soucis d’ordre social et les disputes sur la scène politique roumaine pousseront de plus en plus l’électorat roumain à se ranger du côté des ultranationalistes, conclut Remus Ştefureac.



    Ministre — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a signé ce vendredi le décret par lequel Marcel Boloş devient ministre de la Recherche, de l’Innovation et de la Numérisation. Sa nomination a été validée jeudi par le Bureau politique national du PNL, membre de la coalition au pouvoir. Ce poste était vacant depuis décembre, suite à la démission du libéral Florin Roman, accusé de plagiat à propos de son mémoire de Master. Ancien ministre des Fonds européens, Marcel Boloş est économiste et prêtre.



    Budget — En Roumanie, le budget général consolidé a terminé l’année sur un déficit de 6,72 % du PIB, en dessous des estimations qui indiquaient un solde négatif de 7,13 %, selon l’exécution du budget avancée par le ministère des Finances. Le déficit budgétaire a connu une hausse significative en décembre 2021, alors qu’en novembre dernier, le même ministère rapportait un solde négatif de 4,7 % du PIB. Par ailleurs, par rapport à 2020, lorsqu’il s’est chiffré à 9,61 % du PIB, le déficit budgétaire a connu une baisse importante. L’évolution du déficit budgétaire en 2021 a été engendrée par la hausse des revenus, influencée notamment par la dynamique des encaissements de TVA et d’impôt sur les sociétés et la réduction des dépenses, principalement suite à la diminution du poids des frais salariaux et de l’assistance sociale dans le PIB. En même temps, entre janvier et décembre 2021, les dépenses d’investissements ont été plus importantes par rapport à la même période de l’année précédente.


  • Florence Parly, la ministre française des Armées, en visite à Bucarest

    Florence Parly, la ministre française des Armées, en visite à Bucarest

    La ministre française des Armées, Mme Florence Parly,
    effectue une visite à Bucarest les 26 et 27 janvier, pour rencontrer le
    président roumain, Klaus Iohannis, le premier ministre, Nicolae Ciuca et le
    ministre de roumain de la Défense, Vasile Dâncu. L’occasion de se pencher notamment sur le
    renforcement des relations bilatérales dans le domaine de la défense, dans le
    cadre du Partenariat stratégique entre la Roumanie et la France, y compris en ce
    qui concerne la coopération en matière d’armement. Autres sujets à l’agenda des
    pourparlers : les missions françaises au Sahel, les priorités de la Présidence
    française du Conseil de l’UE et la situation de sécurité en Europe de l’Est,
    notamment dans le contexte où la France a exprimé sa disponibilité de renforcer
    la présence de ses troupes en Roumanie, dans le cadre des missions de l’OTAN.


    Jeudi, lors de sa rencontre avec le ministre roumain de
    la Défense, Vasile Dâncu, la ministre française a salué le renforcement, en
    2018, du Partenariat stratégique entre la Roumanie et la France, lancé en 2008.
    « Mais la France et la Roumanie sont plus que partenaires, nos pays sont
    amis et partagent une longue histoire », a précisé Mme Parly. Elle a mentionné
    le nom du général Berthelot et sa contribution décisive à la modernisation de
    l’Armée roumaine, il y a un siècle. « Un bel héritage », selon la
    ministre, dont la coopération actuelle est la continuation.


    Elle a affirmé la disponibilité de la France d’aider les forces
    armées roumaines à atteindre une nouvelle étape de leur modernisation,
    notamment en vertu d’une longue histoire d’engagements communs en matière de défense,
    telle la future collaboration des troupes roumaines et françaises au Sahel, ou
    les exercices commun réguliers déroulés par l’aviation ou la marine des deux
    pays. Des exercices qui se poursuivront cette année, d’ailleurs.


    Vu la situation sécuritaire tendue en ce moment, en
    Europe de l’Est, notamment en Ukraine qui est voisine de la Roumanie, « les
    Roumains ont tout le droit de consolider leur propre sécurité », estime la
    responsable, qui assure Bucarest de tout le soutien de la France, en tant que
    pays partenaire au sein de l’UE et de l’OTAN. Mme Parly a donc réitéré la
    disponibilité récemment affirmée par le président français, Emmanuel Macron, de
    s’engager en faveur d’une présence avancée renforcée (EnhancedForwardPresence),
    notamment en Roumanie, si l’OTAN le décide. D’ailleurs, des experts du ministère
    français de la défense doivent arriver ce jeudi en Romanie justement pour
    évaluer les paramètres d’un éventuel déploiement.


    Cette « main tendue par le président français »,
    comme le dit la ministre Florence Parly, témoigne de l’engament de Paris pour
    la sécurité de l’Europe, en tant que membre fondateur de l’OTAN et de l’UE.


    « La France est aux côtés de la Roumanie. (…) La
    France n’abandonne jamais ses alliés, ni ses amis », c’est la conclusion du
    discours de la ministre française de l’Armée, Florence Parly, à Bucarest, en
    présence de son homologue roumain Vasile Dâncu.

  • Le ministère de l’Intérieur – passé au peigne fin

    Le ministère de l’Intérieur – passé au peigne fin

    Une tragédie qui aurait pu être évitée a provoqué une série de réactions véhémentes en Roumanie. Une jeune fille de 13 ans est décédée la semaine dernière après avoir été percutée sur un passage piéton à Bucarest par un véhicule de police, alors qu’une seconde est arrivée à l’hôpital, grièvement blessée. Les signaux lumineux de la voiture étaient allumés au moment de l’accident. Le ministre de l’Intérieur Lucian Bode a réagi. Il a indiqué que le policier au volant du véhicule n’effectuait pas une mission d’urgence et il était dans l’exercice de ses fonctions à la demande de la Direction des registres de l’habitant. Il a précisé que les agents qui conduisent un véhicule sous régime prioritaire – qu’ils soient en mission d’urgence ou pas -, ne sont pas exempts de la responsabilité pénale.



    « La loi est très claire : pour tout ce qui est conduite en régime prioritaire, et si l’on se déplace en mission policière ou en urgence, celui qui conduit une voiture de police est tenu de circuler avec prudence et n’est exempté que de la partie contravention, et non de la responsabilité pénale. »



    Le policier à l’origine de la tragédie de Bucarest était embauché de source extérieure, donc il n’avait pas fréquenté les cours d’une école de police. Le ministre de l’Intérieur, Lucian Bode, a annoncé qu’à la suite de cette tragédie, le processus de recrutement de policiers externes serait réexaminé ; bien qu’il soit nécessaire, dans certaines situations, il s’avère risqué. D’ailleurs, plusieurs sessions d’embauches de ce type ont été organisées ces derniers temps en raison de la crise de personnel suite aux départs à la retraite et du faible nombre de places dans les écoles de police.



    Une autre tragédie a conduit le ministre de l’Intérieur à affirmer que cela avait « révélé – une fois de plus – un système pourri qui s’est dégradé d’une année à l’autre au cours des 30 dernières années. Des ressources humaines insuffisantes, qui ont parfois fait preuve d’une formation faible, parfois de mèche avec le pouvoir politique local, voire même avec les délinquants locaux », a conclu Lucian Bode. Cette fois-ci, la tragédie s’est produite le 9 janvier, à Bolintin Vale (sud), où des centaines de personnes sont descendues dans la rue pour signaler l’absence d’implication des autorités, alors qu’une famille les terrorise et qu’un membre de cette famille a tué, frappant un homme à la tête avec une pierre. Les habitants de Bolintin Vale ont appelé à une action urgente pour les protéger de la communauté rom venue d’une autre localité et qui provoque des scandales. La ville a été déclarée zone spéciale de sécurité publique – et des dizaines de gendarmes et de policiers ont été déployés à ce moment-là sur les lieux.



    Ces tragédies ont conduit l’USR (d’opposition) à réclamer, encore une fois, la démission du ministre de l’Intérieur, qui, selon elle, a échoué dans sa mission de réformer la police. L’USR estime qu’il doit y avoir à la tête du ministère de l’Intérieur une personne censée trouver des solutions claires et fermes, à même de rétablir le prestige de l’uniforme de policier et la confiance des Roumains en les institutions qui doivent les protéger.


    (Trad. : Ligia)


  • 31/12/2021

    31/12/2021

    Covid en Roumanie — La Roumanie a enregistré, vendredi, des chiffres à la hausse de l’épidémie de Covid-19 ; c’est le 4e jour de suite. Le dernier bilan indique 1 668 nouveaux cas de personnes infectées, la plupart depuis le 3 décembre jusqu’à présent. Pendant la même période, 38 décès ont été rapportés. Les spécialistes de la santé affirment que la Roumanie se confrontera dès les premiers jours de janvier à la 5e vague de la pandémie de coronavirus, et estiment que le seuil de 25 000 contaminations par jour pourrait être atteint. Le premier ministre Nicolae Ciucă a estimé que la loi relative à l’introduction du soi-disant certificat numérique COVID pourrait être adoptée dans une session extraordinaire du parlement ou encore par l’engagement de la responsabilité du gouvernement. Depuis le début de la pandémie, plus de 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et près de 60 000 personnes atteintes de la maladie sont décédées. Côté immunisation, la Roumanie est avant-dernière en Europe, suivie par la Bulgarie. Moins de 7,9 millions de Roumains sont complètement vaccinés, soit un peu plus de 40 % de la population éligible. Environ 2 millions d’entre eux ont également reçu le booster.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a rempli 18 sur les 21 engagements qui devaient être atteints jusqu’à la fin de l’année, selon les objectifs fixés par le Plan national de relance et de résilience, a annoncé le ministre des Investissements et des Projets européens, Dan Vîlceanu. Il a expliqué que les sept derniers engagements qui relevaient du gouvernement avaient été finalisés, et pour trois autres, des discussions sont en cours entre la BERD et le Fonds européen d’investissements. Afin de satisfaire aux engagements assumés par le Plan, l’exécutif a adopté, dans sa réunion de jeudi, un programme pour raccorder plusieurs localités au service d’alimentation en eau et d’assainissement et un plan d’action pour accroître le trafic ferroviaire d’au moins 25 % les quatre prochaines années ; deux segments d’autoroute sont également à l’ordre du jour et une série de projets de rénovation énergétique. Détails après nos infos.



    Sécurité — Plus de 25 000 policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et policiers aux frontières assureront, pendant la fête du Jour de l’an, les mesures de protection et de sécurité des citoyens. 280 radars seront installés sur les routes, et la surveillance du trafic routier se fera par des aéronefs de l’Inspection générale de l’Aviation. Le ministère de l’Intérieur annonce que 60 évènements publics auront lieu cette nuit, avec la participation de plus de 120 000 personnes. Les pouvoirs publics appellent les participants à ces événements à ne pas consommer de boissons alcoolisées dans l’espace public, à accorder une attention particulière aux enfants, à se délimiter de toute situation conflictuelle ou des personnes qui provoquent des violences et à demander l’aide des gendarmes à proximité s’ils constatent des violations de la loi. Cette nuit, une partie des restrictions sont suspendues. Malgré cela, ceux qui sont en quarantaine ou à l’isolement doivent rester à l’intérieur, et le masque doit être porté en extérieur dans les espaces à forte affluence. Les policiers et les gendarmes seront également présents dans les stations de montagne, pour la sécurité des touristes.



    Nomination — Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă (PNL), a annoncé qu’une nomination aux fonctions de ministre de la Recherche, de l’Innovation et de la Numérisation, devenues vacantes suite à la démission de son collègue du même bord, Florin Roman, serait faite dans 15 jours au plus tard. Roman a démissionné, le 15 décembre dernier, après la parution dans la presse d’informations selon lesquelles il aurait falsifié son CV. Il aurait suivi des études universitaires de courte durée dans le cadre d’un collège universitaire, qui se sont achevées par un examen passé à la prestigieuse université Babeş-Bolyai de Cluj-Napoca (nord-ouest). Roman aurait donc obtenu un diplôme de fin d’études du premier cycle universitaire, et non pas un diplôme de maîtrise, comme il l’avait écrit dans son CV. Avant la démission, le chef du cabinet de Bucarest lui avait demandé d’éclaircir aussi les accusations de plagiat qui lui étaient apportées. Le président Klaus Iohannis a signé le 17 décembre dernier le décret désignant le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, pour assurer l’intérim du portefeuille devenu vacant. La démission de Roman est la première du gouvernement de coalition PSD-PNL-UDMR, installé le 25 novembre dernier.



    Météo — Temps chaud en Roumanie pour la saison, même particulièrement chaud dans le sud-est. Il pleut dans le nord et le nord-ouest et sur le relief, où la neige fondra partiellement. Des bruines sont signalées à basse altitude. Les maximales vont de 4 à 12°, avec 5° à Bucarest.


  • Le CV et la responsabilité politique

    Le CV et la responsabilité politique


    Moins
    d’un mois après son installation à la tête du ministère roumain de la Recherche
    et de la Numérisation, le libéral Florin Roman a démissionné, suite à une
    enquête journalistique qui remet en question ses études universitaires. Selon
    les journalistes, le diplôme universitaire figurant dans le CV du ministre est
    faux, tandis que son mémoire de master est un plagiat. En plus, les médias
    accusent Florin Roman d’avoir menti au moment où il avait affirmé avoir écrit un
    livre que personne n’arrive à retrouver. Mis au pied du mur,l’ancien dignitaire rejette les accusations
    et déclare avoir renoncé à ces fonctions tout simplement pour préserver intacte
    l’image du Gouvernement. Il se dit innocent et victime d’un lynchage médiatique
    et politique en rapport avec des affaires impliquant des dizaines de milliards
    d’euros destinés à la modernisation du Gouvernement grâce au numérique.
    Certaines accusations proférées par les médias jouissent du soutien de la direction
    de l’Université Babeş-Bolyai de Cluj qui affirme n’avoir délivré aucun
    diplôme à Florin Roman qui ne détient qu’un certificat d’études obtenu auprès
    d’un lycée d’Alba Iulia. Suite à ce scandale, c’est l’actuel ministre de
    l’Energie, Virgil Popescu, qui assure en ce moment l’intérim du portefeuille de
    la Recherche et de la Numérisation.


    La
    presse rappelle que Florin Roman s’est retrouvé pour un bref laps de temps à la
    tête de la Chambre des Députés. Considéré comme un des membres du PNL les plus
    influents, Roman tient pour principal responsable des attaques à son encontre
    le chef de file de l’USR, Dacian Cioloş, qu’il menace de traduire en justice. Indifférent
    à cette intimidation, Cioloş, ancien premier ministre entre 2015 et 2017,
    affirme que la démission de M. Roman était « un acte
    nécessaire » et ajoute : « Florin Roman n’est pas une victime,
    mais un représentant de la classe politique roumaine qui a détruit tout ce que
    la Roumanie avait de meilleur ».


    Les
    accusations de plagiat à l’adresse des responsables politiques roumains se sont
    multipliées ces dernières années. En ce sens, la répliquede Robert Negoiță, ancien député social-démocrate et maire
    du 3e arrondissement de la capitale, reste la plus révélatrice.
    Accusé de plagiat dans sa thèse de doctorat et poursuivi par les procureurs
    dans cette affaire, Negoiță s’est disculpé à l’époque en affirmant « je
    l’ai fait parce que tout le monde le faisait ».


    Robert Negoiță a passé son baccalauréat
    en 2003, à 31 ans, et une année après avoir terminé sa deuxième faculté, en
    2009, il a décidé de s’inscrire au doctorat. Mais l’affaire de plagiat la plus scandaleuse
    de Roumanie reste celle ayant au centre l’ancien leader du PSD, Victor Ponta,
    qui a démissionné de ses fonctions, mais pour d’autres raisons. A la tête du
    gouvernement de 2012 à 2015, Ponta a fait objet d’un dossier dans lequel les
    procureurs l’accusaient de plagiat dans la rédaction de sa thèse de doctorat en
    droit. L’affaire a été classée sans suite par le Parquet général. Toujours sur
    la liste des responsables politiques roumains accusés de plagiat on retrouve
    l’ancien premier ministre Mihai Tudose, l’ancien vice premier ministre et ministre
    de la Défense, Radu Stroe ou l’ancien ministre de l’Intérieur, Mihai
    Stănișoară. En 2020, la Roumanie était 69e aue classement dressé par
    Transparency International en
    fonction de l’indice de perception de la corruption. (Trad. Ioana Stancescu)







  • 15/12/2021 (mise à jour)

    15/12/2021 (mise à jour)

    Covid-19 — Mercredi, la Roumanie a rapporté 829 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 88 décès des suites de cette maladie, dont 17 antérieurs à la période de référence. Actuellement, le nombre de Roumains ayant bénéficié d’un schéma de vaccination complet se monte à 7,6 millions. Depuis le déclenchement de la pandémie, en Roumanie, presque 1,8 millions de Roumains ont été infectés et 58 000 en sont morts. Suite à une psychose anti-vaccin alimentée par une partie des médias et quelques figures publiques, la Roumanie est le deuxième pays européen affichant le taux de vaccination le plus faible. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a annoncé le vote du gouvernement en faveur de la mise en place à partir du 20 décembre du formulaire numérique de localisation du passager, utilisé déjà dans 18 pays européens. Complété à la veille du voyage, ce document vise à faciliter la localisation des personnes contaminées.



    Gouvernement — Le gouvernement roumain a adopté ce mercredi des mesures sociales au bénéfice des enfants, des retraités et des personnes handicapées. Parmi ces mesures, une ordonnance d’urgence prévoyant la majoration, à partir de l’année prochaine, des allocations familiales. Les nouvelles allocations devraient être de 243 lei, soit une cinquantaine d’euros pour les enfants âgés de 2 à 18 ans, et de 600 lei, soit 110 euros, pour ceux de moins de deux ans. Les enfants handicapés se verront allouer une enveloppe mensuelle de 600 lei. Par ailleurs, le point de retraite sera majoré à 1 586 lei, soit 320 euros, et la pension de retraite minimale sera de 1 000 lei, soit environ 200 euros. Toutes ces ordonnances sont nécessaires à la construction budgétaire 2022. Le projet du budget de l’Etat pour l’année prochaine sera soumis au débat public vendredi, avant d’être validé par le gouvernement lundi et envoyé au Législatif qui devra l’adopter avant le 23 décembre.



    Démission — Le ministre roumain de la Recherche, le libéral Florin Roman, a démissionné de ses fonctions, a annoncé le Bureau de presse du gouvernement de Bucarest. Antérieurement, sa démission ou sa destitution par le premier ministre libéral Nicolae Ciucă avait été demandée tant par l’opposition de centre-droit — l’USR — que par l’opposition nationaliste — l’AUR — suite aux accusations de plagiat portées contre lui pour son mémoire de master. « Florin Roman compromet de manière irrémédiable les fonctions de ministre de la Recherche. Il compromet l’idée de méritocratie et de compétence pour tout jeune qui a peiné pour faire ses études, pour tout citoyen ordinaire de ce pays qui n’a pas triché dans ses études. Mettez-le à la porte ! », a écrit le leader de l’USR, Dacian Cioloş, sur sa page Facebook. A son tour, le coprésident de l’AUR, George Simion, affirme que les mensonges ou les omissions que le député libéral a faites dans son CV ne le qualifient pas pour être ministre de la Recherche et de la Numérisation. Cette démission est la première du nouveau cabinet de coalition PSD-PNL-UDMR, installé voici moins d’un mois.



    Conseil européen — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participera jeudi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil européen. Son agenda sera dominé par la pandémie, la flambée des tarifs de l’énergie, la sécurité et la défense de l’UE, la migration et la situation aux frontières communautaires avec l’Ukraine et le Belarus. Mercredi, M Iohannis a été présent au 6e Sommet du Partenariat oriental, également accueilli par Bruxelles. Y ont été présents les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, tout comme les leaders des cinq pays partenaires ex-soviétiques — la République de Moldova, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. M Iohannis a déclaré que l’Union européenne devait s’investir davantage et plus souvent dans la solution des conflits qui affectent ses partenaires et qu’elle accorde une chance à ceux qui souhaitent faire plus. Il a donné l’exemple de la République de Moldova. Par ailleurs, l’UE a annoncé ce mercredi offrir une aide de 60 millions d’euros à la République de Moldova pour qu’elle puise dépasser la crise énergétique. L’aide est non remboursable et elle sera fournie à Chişinău avant la fin de l’année.



    Révolution — Ce mercredi, la Roumanie marque les 32 années écoulées depuis le moment où la Révolution de décembre ’89 a éclaté à Timişoara. Pour mémoire, le 15 décembre 1989, des dizaines de personnes se sont rassemblées sur une des places du centre-ville de Timisoara pour défendre le pasteur László Tőkés que la Securitate menaçait d’évacuer. Un jour plus tard, les protestations ont tourné en révolution. Comme chaque année depuis ces moments-là, entre le 15 et le 20 décembre, la Roumanie marque par des cérémonies et commémorations la chute du communisme et le sacrifice des Roumains d’il y a 32 ans.



  • 24.11.2021 (mise à jour)

    24.11.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, le dernier bilan des autorités fait état de quelque 2 800 nouveaux cas de contamination au coronavirus dépistés en 24 heures et de 231 décès causés par la covid de mardi à mercredi, dont 36 antérieurs à cette période. A Bucarest, le taux d’incidence est désormais à 2,87 cas pour 1000 habitants dépistés en 14 jours, après le maximum atteint le 22 octobre dernier (de 16,54 cas/ 1000 habitants). Pour sa part, le ministre par intérim de la Santé, Cseke Attila, a demandé à toutes les directions de santé publique du pays de rester en alerte, bien que le nombre des nouvelles infections soit à la baisse. D’ici une semaine il leur demande également de mettre au point une stratégie pour faire face à la 5e vague de la pandémie, qui est prévisible aux dires du chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghita, vu que cela se passe déjà à l’Occident. Ce mercredi, le patriarche Daniel, le primat de l’Eglise orthodoxe roumaine, a confirmé qu’il s’était fait vacciner contre la Covid 19. « La position officielle de l’Eglise demeure la même : chaque fidèle devrait demander l’avis de son médecin généraliste », a déclaré celui-ci aux journalistes. Jusqu’ici, le chef de l’Eglise orthodoxe roumaine a évité de faire public son choix et les responsables de l’Eglise n’ont pas exhorté explicitement les fidèles à se faire vacciner, comme ce fut le cas dans d’autres pays orthodoxes. Le monde orthodoxe dans son ensemble se confronte au scepticisme des fidèles à l’égard de la vaccination. Notons qu’à présent plus de 7,2 millions de Roumains sont vaccinés au schéma complet contre le coronavirus.

    Politique – A Bucarest, tous les ministres proposés pour faire partie du cabinet de coalition, dirigé par le libéral Nicolae Ciuca ont reçu mercredi des avis favorables de la part des commissions spécialisées du parlement. Le vote d’investiture aura lieu jeudi durant la réunion du plénum du Parlement. Le futur exécutif de la coalition formée entre le PNL, le PSD et l’UDMR comptera 20 ministres, dont la seule femme est proposée au portefeuille de la Jeunesse et de la famille – il s’agit de Gabriela Firea, ancienne édile en chef de la capitale, membre du PSD. Les libéraux auront 8 portefeuilles, dont les AE et l’Intérieur, qui auront les mêmes titulaires, à savoir Bodgan Aurescu et respectivement Lucian Bode, ou encore le ministère de la Justice qui devrait être dirigé par Catalin Predoiu. Le PSD s’est adjugé 9 ministères et la direction du Secrétariat général du gouvernement. Adrian Câciu est le ministre proposé aux finances, Vasile Dâncu à la Défense et Alexandru Rafila à la Santé. L’UDMR garde les mêmes portefeuilles soit le développement régional – Cseke Attila; l’environnement – Tánczos Barna et les Sports – Eduard Novak. Il y aura deux vice-premiers ministres : le leader du parti représentant la minorité magyare, Kelemen Hunor, et le premier vice-président du PSD, Sorin Grindeanu. Le premier ministre désigné Nicolae Ciuca a déposé mardi au Parlement le programme de gouvernance et la liste de son cabinet.

    1er décembre – A Bucarest, le Sénat et la Chambre des Députés se sont réunis dans le cadre d’une réunion commune solennelle dédiée à la Fête nationale de Roumanie, le 1er décembre. Le président de la Chambre des Députés, Marcel Ciolacu, a souligné que toute la classe politique avait le devoir de stabiliser le pays dans la période qui suit et que les responsables politiques devraient renoncer aux orgueils et aux intérêts politiques. « Cette journée de fête nous rappelle que nous avons le devoir de collaborer entre nous. C’est un devoir envers les Roumains et envers la Roumanie », a transmis M Ciolacu. La vice-présidente du Sénat, Alina Gorghiu a souligné que le 1er décembre signifiait unité nationale, devoir et courage politique. La fête nationale de Roumanie est célébrée depuis 1990 après la Révolution anticommuniste. Ce fut le 1er décembre 1918 que l’Assemblée nationale d’Alba Iulia dans le centre a adopté la résolution de l’Union avec la Roumanie des provinces historiques habitées par les Roumains.

    Covid dans le monde – La vaccination obligatoire contre la Covid 19 est une idée qui bénéficie d’un large appui parmi la population en Allemagne, selon un sondage rendu public mercredi par YouGov, fait savoir l aplate forme DPA. Selon la prestigieuse agence de recherches et analyses du marché, 69% des personnes interviewées se sont déclarées favorables à la vaccination obligatoire alors que 23% sont contre. L’Allemagne qui se confronte à une recrudescence du nombre d’infections, introduit une série de nouvelles mesures antiépidémiques. Par conséquent, le certificat vert devient obligatoire sur le lieu de travail et dans les transports en commun. En plus des mesures établies au niveau fédéral, les lands allemands instituent aussi d’autres restrictions antiépidémiques. Par exemple en Bavière les bars et les boites de nuit sont fermées et les fameuses foires de Noël ne se tiendront plus cette année. En Allemagne, la couverture vaccinale est de 68%, une des plus réduites en Europe de l’Ouest. Des problèmes sont signalés aussi dans le nord de l’Italie, où des restrictions de circulation ont été imposées durant la nuit, à cause de la progression alarmante des nouveaux cas de coronavirus. Jusqu’ici, 84% de la population de l’Italie a reçu au moins deux doses de vaccin. Le nombre des cas de Covid est à la hausse aussi en France, où le premier ministre Jean Castex vient d’être dépisté positif au coronavirus. Dans ce pays, 88% de la population éligible de plus de 12 ans est pleinement immunisée. La situation sanitaire devient compliquée aussi en Grèce, où la pression sur les hôpitaux qui soignent des malades de Covid est assez élevée. Le Gouvernement d’Athènes n’envisage pourtant pas un confinement général, parce que l’économie du pays ne pourrait pas supporter une telle mesure. En Grèce la couverture vaccinale a dépassé les 63%.

    Météo – Temps généralement beau en Roumanie dans les jours à venir, sans trop de précipitations. Les maximas de la journée de jeudi iront de 3 à 12 degrés, avec 10 degrés à Bucarest.

  • 18.08.2021

    18.08.2021

    Afghanistan L’évacuation des Roumains se trouvant encore à Kabul est en cours, elle
    se fait à l’aide d’un avion militaire roumain, à bord duquel se trouvent aussi des
    citoyens afghans, a déclaré le premier ministre roumain Florin Cîtu. Il exhorte
    tous les ressortissants roumains se trouvant encore en Afghanistan de contacter
    d’urgence l’ambassade de Roumanie au Pakistan et y laisser leurs données, pour
    être contactés en cas de nécessité. Mardi, 16 Roumains ont été rapatriés depuis
    Kabul. On tente également de récupérer plusieurs Roumains bloqués sur une
    ancienne base militaire américaine actuellement entourée par les talibans, a
    fait savoir le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, pour Radio Roumanie. Il
    a également mentionné la possibilité que la Roumanie reçoive des réfugiés
    afghans, provenant des personnes qui ont travaillé aux côtés des troupes
    roumaines, de l’OTAN ou de l’UE ou pour d’autres organisations internationales
    d’Afghanistan. Chaque cas sera examiné individuellement, a précisé le ministre.
    Mardi, lors de la réunion extraordinaire en visioconférence des chefs des
    diplomaties de l’UE, le ministre roumain a parlé de la nécessité de protéger la
    vie des citoyens et de rétablir d’urgence la sécurité et l’ordre civil dans ce
    pays. A son tour, le président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué pour
    mercredi prochain une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie afin
    de débattre de la situation en Afghanistan et de ses implications pour notre
    pays.

    Biélorussie – Les ministres de l’Intérieur de l’UE participent ce mercredi à une réunion
    extraordinaire, en visioconférence, sur la situation des migrants de
    Biélorussie qui arrivent dans les Etats – membres de l’UE, tels la Lituanie, la
    Lettonie et la Pologne. Confrontée à une vague de migrants causée par ce
    qu’elle appelle « une guerre hybride » menée par le président biélorusse
    Alexandr Loukachenko, la Lituanie a fait savoir que les migrants qui tentaient
    de franchir ses frontières seraient rejetés. Cela, dans le contexte où plus de
    4000 migrants sont arrivés sur son territoire depuis le début de l’année, par
    rapport à une centaine en 2020. A son tour, la Lettonie lance des accusations
    similaires à la Biélorussie.






    Coronavirus – Mardi, un nouveau record pour cet été a été rapporté : 544
    nouveaux cas de Covid-19 dépistés en 24 heures sur près de 39 000 tests
    effectués. S’y ajoutaient 6 décès survenus en 24 h. Le nombre des patients
    hospitalisés augmente lui aussi, il y en a plus d’un millier au total, dont 126
    étaient mardi en soins intensifs. Sur cette toile de fond, les hôpitaux ont
    démarré les préparatifs pour la 4e vague de la pandémie, attendue au
    mois de septembre, de l’avis des spécialistes. Par ailleurs, l’intérêt pour la
    vaccination est toujours très bas, malgré les appels répétés des autorités. A
    l’heure où l’on parle, environ 5 millions de Roumains sont immunisés au schéma
    complet contre le coronavirus.






    Finances – Le Bureau Politique National du Parti national libéral (PNL), la
    principale formation politique à la gouvernance en Roumanie, a proposé au poste
    de ministre des Finances de député Dan Vîlceanu. Cela, dans le contexte où,
    l’ancien titulaire du portefeuille des Finances, Alexandru Nazare, a été
    destitué le mois dernier par le premier ministre, Florin Cîtu, qui en assure
    depuis l’intérim. La proposition des libéraux sera transmise au chef de l’Etat.


    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep (n° 13 WTA) a remporté sa
    première victoire après une pause de 3 mois et demi, dans un match contre la
    Polonaise Magda Linette, mardi, au premier tour du tournoi WTA 1000 de
    Cincinnati, aux Etats-Unis. Au 2e tour, la Roumaine affrontera
    l’Américaine Jessica Pegula. Mardi encore, le duo roumano-allemand Horia Tecau
    – Kevin Krawietz s’est qualifié dans les 8e de finale de l’épreuve
    de double messieurs du tournoi ATP Masters 1000 de Cincinnati, après avoir
    vaincu Federico Delbonis et Diego Schwartzman d’Argentine. Leurs prochains
    adversaires seront Marcelo Arevalo (El Salvador) et Fabio Fognini (Italie).
    Notons que le Roumains Horia Tecau compte à son palmarès un titre de
    Cincinnati, remporté en 2012 aux côtés du Suédois Robert Lindstedt.


    JO – Les 9 sportifs roumains qui ont décroché des médailles aux JO de
    Tokyo sont décorés ce mercredi, à Bucarest, par le président Klaus Iohannis.
    Rappelons-le, les athlètes roumains n’ont remporté que quatre médailles – une
    d’or, en aviron, au deux de couple femmes, et trois d’argent, en épée féminine,
    et en aviron au quatre de pointe sans barreur hommes et au deux de pointe sans
    barreur hommes. Cela place la Roumanie sur la 46e place du classement par médailles à cette édition des JO.


    Météo – Après la canicule, le temps
    devient de plus en plus instable en Roumanie. Une alerte code orange aux orages, aux
    pluies à verse et aux précipitations allant par endroits jusqu’à 90 l/m² concerne
    jusqu’à jeudi matin 16 départements du centre, sud, est et sud-est du pays. En
    même temps, une alerte jaune aux phénomènes similaires est en vigueur dans 10
    autres départements de l’est, du sud et du sud-est, ainsi qu’à Bucarest, la
    capitale. Ici, les précipitations pourraient atteindre les 40 l/m². Ce
    mercredi, les températures maximales sont un peu plus basses qu’hier et iront
    de 22 à 32 degrés. Un ciel couvert et 25 degrés à midi à Bucarest.

  • 08/07/2021 (mise à jour)

    08/07/2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le gouvernement a approuvé, sur proposition du Comité national pour les situations d’urgence, la prolongation de l’état d’alerte au niveau national pour 30 nouveaux jours, à partir du 12 juillet. Les mesures de prévention et de contrôle en vigueur maintenant continueront à être d’application, avec certaines modifications. La plus importante, c’est l’élargissement de 90 à 180 jours de la période d’exemption de ces mesures des personnes ayant eu la maladie. D’autre part, le chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiţă, a mis en garde qu’à partir de la mi-août, le nombre de cas de Covid-19 connaîtrait une hausse en Roumanie, en raison du nouveau variant Delta. Dans ce contexte, il a fait de nouveau appel à la population de se faire vacciner. Depuis le début de la campagne d’immunisation, en décembre dernier, près de 4,8 millions de personnes ont été immunisées en Roumanie, dont environ 4,6 millions avec les deux doses. Ces dernières 24 h, 30 nouveaux cas d’infection ont été rapportés, et 3 décès. 57 patients sont en soins intensifs.



    Révocation — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a signé ce jeudi le décret de révocation d’Alexandru Nazare de ses fonctions de ministre des Finances et celui de désignation du premier ministre Florin Cîţu en tant que ministre des Finances par intérim. Antérieurement, le chef de l’exécutif de Bucarest avait motivé sa décision par les retards constatés à la mise en place de projets importants qui visent à éliminer l’évasion fiscale et à attirer des fonds européens. C’est le deuxième ministre révoqué du cabinet de coalition PNL — USR PLUS — UDMR, après Vlad Voiculescu, ancien chef de la Santé.



    Sommet — Coup d’envoi ce jeudi, à Sofia, en Bulgarie, du sixième sommet de l’Initiative des trois mers — une plateforme politique flexible et informelle qui réunit douze Etats membres de l’UE situés entre la mer Baltique, la mer Adriatique et la mer Noire. C’est le président Klaus Iohannis qui représentera la Roumanie à la rencontre qui vise à évaluer les progrès enregistrés dans différents domaines d’intérêt et à aborder la question du Fonds d’investissement du forum. Le président Iohannis mettra en avant l’importance de la mise en œuvre des projets stratégiques d’interconnexion, notamment Rail2Sea et Via Carpatica, qui concernent directement la Roumanie. Selon Bucarest, ces projets sont essentiels pour que l’Initiative des trois mers entraîne un réel développement économique sur le long terme et rende l’économie des pays participants plus résiliente. Les leaders des pays de l’Initiative seront rejoints par des représentants des Etats-Unis, de l’Allemagne, de la Commission européenne et du FMI, en tant que partenaires, et de la Grèce, en tant que pays invité.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a déclaré, à la conférence « Réforme de l’Ukraine », organisée en format hybride, à Vilnius, que la Roumanie continue à soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays. Il a réaffirmé l’engagement de Bucarest de ne pas reconnaître l’annexion illégale de la Crimée par la Fédération de Russie. M Aurescu a réitéré le soutien de la Roumanie pour les aspirations européennes de l’Ukraine et pour un processus de réforme ample et inclusif, en vertu des engagements assumés par l’Accord d’association avec l’Union européenne. Ukraine Reform Conference est un événement international organisé annuellement, lancé en 2017 et qui est à sa 4e édition. Il réunit des responsables ukrainiens et des Etats partenaires de ce pays, des représentants de l’UE, de l’OTAN, du G7, de la communauté d’affaires et de la société civile.



    Economie — L’Institut national de la statistique de Roumanie a revu à la hausse la croissance économique du premier trimestre 2021, 2,9% au lieu de 2,8% rapportés au trimestre précédent. C’est notamment la croissance enregistrée au mois d’avril qui explique cela — les services ont connu une évolution par rapport au mois de mars, tout comme le commerce de détail, y compris la vente d’automobiles et de motos. Dans le même temps, le déficit commercial a tempéré sa hausse par rapport à la même période de l’année dernière, alors que les exportations ont connu une progression plus importante que celle des importations. Selon les prévisions économiques d’été de la Commission européenne, publiées mercredi, l’économie roumaine connaîtra une croissance de 7,4 % en 2021 et de 4,9 % en 2022. En mai dernier, l’estimation pour la progression de cette année se chiffrait à 5,1 %, et celle pour l’année prochaine à 4,9 %.



    Aides — La Roumanie fera don de vaccins anti-Covid-19 à la République de Moldova et à la Géorgie pour aider les deux pays à lutter contre la pandémie de coronavirus. La République de Moldova recevra une aide de 100 000 doses de vaccin Pfizer-BioNTech et la Géorgie, 10 000 doses de vaccin AstraZeneca. Il s’agit de sérums achetés par le ministère roumain de la Santé et dont le transport sera assuré par le ministre de l’Intérieur.



  • 21.04.2021

    21.04.2021

    Vaccination – Le président Klaus Iohannis a déclaré mercredi qu’il était très satisfait du déroulement de la campagne de vaccination anti-Covid en Roumanie. «Nous approchons la capacité souhaitée de 100.000 personnes vaccinées quotidiennement. Je suis très satisfait du déroulement de la campagne de vaccination et les préparatifs pour cette étape ont été réalisés en un temps record », a déclaré le chef de l’Etat. La vaccination dans les centres mobiles a démarré mercredi en Roumanie. Au rythme de plus de 80.000 doses administrées chaque jour, plus de 2,7 millions de Roumains ont jusquici reçu au moins une dose de vaccin. Dans ce contexte, le président du Comité de coordination de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiţă, a annoncé que les autorités envisageaient la possibilité que les patients atteints de maladies chroniques admis dans des hôpitaux non-Covid puissent sy faire immuniser.


    3.006 nouveaux cas d’infection au SarS-Cov2 ont été rapportés mercredi en Roumanie. Le bilan total des cas de contamination a franchi la barre de 1 million de personnes. Selon les données rendues publiques par le Groupe de communication stratégique, 175 décès dus au Covid-19 ont été signalés au cours des dernières 24 heures et 1.436 patients sont admis en soins intensifs.



    Gouvernement – Ioana Mihăilă, secrétaire d’Etat au ministère de la Santé, cest la proposition de l’Union Sauvez la Roumanie – PLUS pour le poste de ministre de la Santé, après la révocation, par le premier ministre libéral Florin Cîțu, de lancien titulaire de ce portefeuille, Vlad Voiculescu. Auparavant, les leaders de la coalition de centre-droit sont parvenus à un accord censé mettre fin à la mini-crise politique déclenchée par le limogeage intempestif du ministre de la Santé, Vlad Voiculescu. Ils ont signé un acte additionnel au protocole de gouvernance qui stipule, entre autres, que la prérogative constitutionnelle permettant au chef du cabinet de révoquer un ministre doit être exercée après en avoir informé le parti qui l’a proposé. Par ailleurs, selon le document signé mardi soir, la vaccination contre le Covid-19 reste une priorité pour le gouvernement et la coalition.



    Justice – Le Plenum du Sénat roumain a donné son feu vert, mercredi, à la demande formulée par la Direction nationale anti-corruption concernant le lancement de poursuites pénales à lencontre de l’ancien ministre social-démocrate de la Santé, Florian Bodog. Lors du vote secret, 98 sénateurs se sont prononcés en faveur de la demande, 24 ont voté contre. Il y a eu aussi une abstention. Selon les procureurs anticorruption, à lépoque où il était ministre, Florian Bodog aurait fait en sorte quun conseiller personnel soit rémunéré une année durant sans déployer aucune des activités stipulées dans son contrat de travail.


    Par ailleurs, le premier ministre libéral Florin Cîţu a fait savoir quil avait accepté la démission de Gelu Puiu (PNL) de ses fonctions de secrétaire dEtat au ministère de l’Environnement, après que la publication « Recorder » eut dévoilé des enregistrements montrant que plusieurs chefs des directions sylvicoles, sans étiquette politique, avaient été limogés à la suite d’une campagne de chantage coordonnée depuis le ministère. Les personnes en question ont ensuite été remplacées par des membres du parti, certains nayant aucune compétence professionnelle dans le domaine. Selon les enregistrements respectifs, cest le secrétaire dEtat Gelu Puiu qui aurait mené cette opération.



    Tacot – Le ministère roumain de l’Environnement a lancé ce mercredi les programmes le Tacot Classique et le Tacot Plus, pour le renouvellement du parc automobile roumain. Le premier disposera d’un budget de 440 millions de lei (environ 88 millions d’euros), soit 35 millions de lei de plus qu’en 2020, ce qui permettra l’achat de plus de 55.000 véhicules neufs moins polluants. Dans le même temps, le programme le Tacot Plus, destiné à l’achat de voitures électriques, bénéficie d’un budget de 400 millions de lei (près de 80 millions d’euros). Des primes de 10.000 euros seront accordées pour les voitures électriques et dautres de quelque 4.500 euros pour les voitures hybrides rechargeables, mais pas plus de 50% de la valeur du nouveau véhicule. Grâce au budget alloué cette année, le programme Tacot Plus permettra dacheter jusqu’à 6.600 voitures 100% électriques et environ 5.000 voitures hybrides rechargeables.



    Football – L’équipe de Roumanie de football fera partie du groupe B aux Jeux olympiques de Tokyo, aux côtés de la Nouvelle-Zélande, de la Corée du Sud et du Honduras, selon le tirage au sort organisé mercredi à Zurich. Les matchs du groupe B auront lieu du 22 au 28 juillet. Le tournoi olympique se déroulera du 21 juillet au 7 août prochain.



    Handball – L’équipe féminine de Roumanie de handball joue, ce soir, en déplacement, à Skopje, le match retour contre la Macédoine du Nord. Le match sinscrit dans le tour de qualification pour le Championnat du monde 2021. Samedi, au match aller, disputé à Bucarest, les Roumaines ont remporté la victoire, sur le score de 33 à 22. La Roumanie a participé à toutes les 24 éditions du Championnat du monde de handball féminin et a remporté quatre médailles: lor – en 1962, largent – en 1973 et 2005, et le bronze – en 2015. Lors de la précédente édition de la Coupe du monde, en 2019, au Japon, la Roumanie a occupé sest classée 12e.



    Météo – Les températures légèrement en hausse sont proches de la normale de saison, dans la plupart des régions du pays. Dans le nord-ouest, le ciel est plutôt couvert et il pleut, tandis que dans le reste du territoire le ciel est variable. Des averses et même des chutes de grêle sont attendues localement dans laprès-midi. En haute montagne, on signale des précipitations mixtes. Les températures maximales de la journée iront de 12° à 19°. Il faisait 15° à midi, à Bucarest, la capitale.