Tag: minorités

  • 16.02.2023

    16.02.2023

    Aide à la Turquie – Les premiers sauveteurs roumains qui se sont rendus dans les zones touchées par les séismes de Turquie en sont revenus la nuit dernière en Roumanie. Ils ont réussi entre autres à sauver 4 citoyens turcs se trouvant sous les décombres, ce qui montre que notre équipe a fait preuve d’humanité et a pu redonner l’espoir aux malheureux, a souligné à cette occasion le premier ministre Nicolae Ciuca. A son tour, le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode, a déclaré que l’action des sauveteurs roumains a prouvé que la Roumanie était capable d’offrir du soutien à tous les citoyens européens se trouvant dans des situations critiques. 59 autres sauveteurs roumains se trouvent toujours en Turquie et continuent à aider les autorités locales. De même, la Roumanie continue d’envoyer dans ce pays et en Syrie aussi des aides humanitaires pour les millions des personnes en souffrance après les dévastateurs tremblements de terre de la semaine dernière, dont le bilan mortel dépasse maintenant les 41 000 personnes. Selon l’ONU, 9 millions de Syriens et 2 millions 200 mille Turcs ont besoin d’aide humanitaire en ce moment.

    Séisme Roumanie – Au moins une vingtaine de répliques ont suivi mardi dans la soirée et dans la nuit le tremblement de terre qui s’est produit dans le sud-ouest du pays. Ces deux derniers jours deux tremblements de terres – l’un d’une magnitude de 5,2 et l’autre de 5,7 sur l’échelle ouverte de Richter – ont secoué cette partie de la Roumanie. Bien qu’il n’y ait pas eu de victimes, les tremblements de terre ont semé la panique dans les rangs de la population, parce qu’ils sont très rares dans cette région.

    Visite – Le président de la Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu, fait ces jeudi et vendredi une visite officielle en Italie, à Rome. Ce jeudi est prévue la réunion des délégations roumaine et italiennes, dirigée par Marcel Ciolacu et par son homologue italien Lorenzo Fontana. A l’agenda de la visite également: une entrevue avec le maire de Rome, Roberto Gualtieri. Vendredi, le responsable roumain rencontrera le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi.

    Moldova – Le premier ministre désigné de la République de Moldova voisine, Dorin Recean, doit présenter ce jeudi au Parlement les ministres choisis pour son programme de gouvernance. La plupart des ministres du cabinet antérieur garderont leurs portefeuilles, seulement 4 nouveaux noms seront avancés. Ce nouveau cabinet devrait être investi sans difficulté, vu que le Législatif moldave est dominé par le Parti Action et Solidarité, fondé par la présidente pro-européenne Maia Sandu, explique le correspondant de Radio Roumanie à Chisinau. Pour rappel, l’ancienne première ministre, Natalia Gavriliţa, a présenté sa démission la semaine dernière à cause d’une situation sécuritaire compliquée pour le pays. Le premier ministre désigné, Dorin Recean, est considéré comme plus adéquat pour ce poste, vu son expérience en tant que ministre de l’Intérieur et conseiller de la présidente sur des sujets de sécurité nationale. Autre argument à l’appui de ce changement : en début de semaine Maia Sandu a parlé d’un plan russe censé renverser le pouvoir pro-occidental de Chisinau. Pour leur part, les analystes moldaves estiment que d’autres raisons aussi reposent à la base de ce changement, y compris le retard des réformes en justice.

    Drogue – La chambre des Députés de Bucarest a adopté mercredi, en tant que chambre décisionnelle, la loi qui porte majoration des peines pour les personnes qui cultivent, vendent, offrent ou produisent des drogues à risque sans en avoir le droit. Le projet a été réexaminé sur demande du président Klaus Iohannis qui avait demandé une réglementation pus claire visant les substances mentionnées par la loi, telles les ethnobotaniques. Aux termes du nouvel acte normatif, le trafic de la drogue sera sanctionné par une peine de prison ferme allant de 3 à 10 ans et de 5 à 15 ans pour les drogues à haut risque. En cas de décès de la victime, la peine de prison ferme sera de 15 à 25 ans. Les peines pour les personnes qui détiennent des drogues pour la consommation privée n’ont pourtant pas été majorées.

    Minorités – Sur initiative de la Roumanie et de la Hongrie, le Conseil de l’Europe a décidé de se pencher sur la situation des minorités nationales d’Ukraine et de faire appel à la Commission de Venise à ce sujet, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto (/SIARTO/). Selon celui-ci, à présent il existe 99 écoles primaires et collèges en Ukraine qui fonctionnent en tant qu’établissements scolaires d’ethnie magyare et qui, aux termes de la nouvelle loi adoptée à la fin dernière par Kiev, deviendront, à partir du 1er septembre prochain, des écoles publiques ukrainiennes au lieu d’écoles des minorités avec un certain accès à la langue hongroise. De même, le règlement qui réduit graduellement, jusqu’à 40 %, le nombre des cours dispensés dans la langue des minorités à compter de la dernière année du primaire, entrera également en vigueur à la rentrée. A ce moment-là, les examens de fin d’étape, ceux d’admission et la formation professionnelle en langue maternelle seront également supprimés. Cette nouvelle loi des minorités nationales d’Ukraine a suscité une vague de mécontentement et réactions en Roumanie aussi, dont la plus récente appartient au président Klaus Iohannis, qui s’est entretenu par téléphone à ce sujet avec le président ukrainien Volodimir Zelenski. Ce dernier a exprime son ouverture totale pour trouver des solutions de sorte que la communauté roumaine d’Ukraine puisse bénéficier des mêmes droits dont bénéficie la communauté ukrainienne de Roumanie.

    Timisoara – Plus de 130 événements figurent du 17 au 19 février à l’affiche de l’ouverture officielle du programme « Timisoara – Capitale culturelle de l’Europe en 2023 ». Le maire de la ville de l’ouest de la Roumanie Dominic Fritz a annoncé que la cérémonie officielle d’ouverture qui aura lieu sur la place de l’Union de la ville commencera par un moment symbolique durant lequel la ville se verre décerner le prix Melina Mercouri de la Commission européenne. Ce prix est décerné aux capitales européennes de la culture à avoir accompli avec succès toutes les obligations prévues dans le cadre de leurs dossiers de candidats. « Nous avons la chance historique de changer de perception et de démolir des préjugés. Utilisons l’histoire européenne de Timisoara afin de créer une nouvelle destinée européenne pour la Roumanie et nous repositionner en tant que ville sur la carte de l’Europe », a affirmé le maire. Il a précisé que le programme culturel qui s’étendra le long de l’année serait constitué d’un millier d’événements.

    Météo – Températures supérieures aux moyennes pluriannuelles en Roumanie sur la vaste partie du territoire. Les maxima iront de 3 à 13 degrés. Le ciel sera variable et le vent sera présent uniquement sur le relief, notamment sur les Carpates méridionales et de courbure. 8 degrés et du soleil à Bucarest.

  • La semaine du 9 au 15 janvier 2023

    La semaine du 9 au 15 janvier 2023


    La Roumanie touchée par grippe, le coronavirus et la
    pénurie de médicaments



    Dernièrement, le système
    sanitaire roumain est impacté par une recrudescence des cas de grippe et de
    coronavirus, notamment du dernier variant signalé depuis quelques jours en
    Roumanie aussi. Les experts prévoient que le pic de la grippe sera atteint dans
    les semaines à venir avant que les infections respiratoires ne s’inscrivent sur
    une pente descendante à partir de la mi-février. La flambée des cas de grippe
    intervient dans le contexte de la reprise, le 9 janvier, des cours d’école qui
    ont rouvert leurs portes en plein état d’alerte épidémiologique. Dans le
    contexte d’une majoration de nombre de cas de grippe, de plus en plus de pharmacies
    sont en rupture de stocks de certains médicaments tels le paracétamol,
    l’ibuprofène ou les antibiotiques. A l’issue d’une série d’entrevues avec les
    producteurs et les distributeurs de médicaments, tout comme avec les
    représentants de l’industrie pharmaceutique, le ministre de la Santé, Alexandru
    Rafila, est sorti sur le devant de la scène pour rassurer la population qui,
    dit-il, ne doit pas craindre une crise des médicaments antithermiques ou
    anti-inflammatoires.


    « A la différence d’autres
    pays européens qui se confrontent dernièrement à des ruptures
    d’approvisionnement en paracétamol, la Roumanie ne traverse aucune crise, ni de
    paracétamol, ni d’ibuprofène. Cette pénurie n’existe pas chez nous, puisque
    nous avons nos propres fabriques qui produisent ces médicaments aussi bien sous
    leur forme destinée aux enfants que sous celle conçue pour les adultes
    ».


    Pour leur part, les producteurs
    de médicaments se sont engagés à continuer d’approvisionner les pharmacies. En
    revanche, la situation s’avère plus compliquée dans le cas des patients
    oncologiques. Le président de la Fédération des personnes atteintes d’un
    cancer, Cezar Irimia, a déclaré qu’aux dires des patients, sept médicaments à
    usage oncologique sont en rupture de stock depuis le début de l’année. En
    réplique, le Ministère de la Santé affirme qu’il s’agitseulement de trois médicaments qui manquent
    sur les rayonnages et dans les tiroirs des pharmacies, dont deux se trouvent
    dans les dépôts.



    Des mesures économiques et un record de déficit commercial



    Dans une tentative de ralentir
    l’inflation et de mettre un terme à la majoration des prix, la Banque centrale
    roumaine a majoré le taux directeur à 7% par an. Les experts de la BNR estiment
    que cette mesure débouchera sur une baisse de l’inflation, plutôt légère durant
    le premier trimestre de l’année en cours et plus significative ultérieurement,
    de sorte que l’indicateur ne dépasse pas les 10 pourcents d’ici l’été.
    Pourtant, la nouvelle hausse du taux d’intérêt clé entraînera, le plus probablement,
    une majoration des taux fixés par les banques commerciales, notamment dans le
    cas des crédits. N’empêche, les spécialistes affirment qu’une baisse anticipée
    de l’inflation serait un signe que la majoration des taux d’intérêt touche à sa
    fin.


    De l’avis de l’analyste
    économique, Dragos Cabat, il est important que le taux directeur poursuive sa
    tendance à la hausse afin que l’inflation atteigne un plafond avant de
    s’inscrire sur une pente descendante. Dragos Cabat :


    « Il est important que la
    Banque continue cette tendance ascendante de son taux directeur, car c’est
    de cette manière qu’elle entraînera le plus rapidement possible, un
    ralentissement de la croissance de l’inflation. C’est ce qu’il y a de plus
    important pour l’économie roumaine, à l’heure où l’on parle ; plus
    important que la croissance économique ou les mensualités bancaires qui
    concernent quelque 600.000 Roumains affectés, bien évidemment, par cette
    majoration du taux d’intérêt.
    »


    Après deux ans de pandémie et
    une année de guerre à ses frontières, le déficit de la balance commerciale de la
    Roumanie s’est envolé, en se montant à 31 milliards d’euros durant les onze
    premiers mois de l’année dernière, soit un déséquilibre record, selon l’Institut
    national de la Statistique. L’analyste économique, Constantin Rudnitchi
    précise :


    « Nous avons un record
    unique dans l’histoire du pays, du partiellement à la période
    inflationniste qu’on traverse aussi bien en Europe que dans le monde. Donc, on
    a une valeur à la hausse des importations. Mais, en dehors de ça, la
    Roumanie se confronte à une réalité problématique, à savoir le fait que le
    niveau de ses importations reste extrêmement élevé, tandis que la production
    intérieure et les exportations ont du mal à répondre aux besoins de l’économie
    nationale ».


    Dans ce contexte, le
    Gouvernement de Bucarest cherche à s’emprunter aussi bien sur le marché interne
    qu’externe, pour combler aussi bien à un déficit budgétaire d’au moins 160
    milliards de lei, soit 32 milliards d’euros, estimé pour cette année qu’à une
    dette plus ancienne qu’il faudrait refinancer.





    Des discussions bilatérales



    Les discussions
    roumano-ukrainiennes portant sur la Loi des minorités nationales récemment
    adoptée et promulguée par Kiev se poursuivent. Les ministres des Affaires
    étrangères des deux pays, Bogdan Aurescu et Dmitro Kuleba, se sont entretenus
    par téléphone à ce sujet mercredi, après qu’un dialogue similaire a eu lieu la
    semaine dernière entre les présidents Klaus Iohannis et Volodimir Zelenski. La
    loi a suscité l’inquiétude des autorités bucarestoises, car les représentants
    de la communauté roumaine en Ukraine n’ont pas été consultés lors de la
    rédaction du document, qui a été adopté sans l’avis de la Commission de Venise.
    Fin 2022, les autorités roumaines ont fait parvenir à leurs homologues
    ukrainiens une liste de prévisions stipulées par la dite loi et qui ont un
    impact négatif sur les Roumains d’Ukraine. Cette semaine encore, le ministre
    roumain des Affaires Etrangères s’est entretenu par téléphone avec son
    homologue suédois, Tobias Billstrom au sujet de l’adhésion roumaine à
    Schengen. Selon le MAE de Bucarest, le responsable de Stockholm a réitéré
    le soutien de son pays à l’intégration de Bucarest à l’Espace de libre
    circulation. LaPrésidence suédoise est
    prête à s’impliquer activement et à tout mettre en œuvre pour aider Bucarest à
    atteindre son objectif, en identifiant des solutions concrètes, basées sur un
    dialogue constructif avec toutes les parties concernées. Pour sa part, le
    ministre Bogdan Aurescu a mis en lumière l’importance de la coordination par la
    présidence suédoise d’un dialogue entre tous les partenaires européens
    impliqués dans ce dossier. Un dossier extrêmement important pour la Roumanie,
    comme l’on a précisé lors de la cérémonie de lancement de la présidence suédoise
    de l’UE, organisée cette semaine, à Bucarest.







  • Discussions entre la Roumanie et l’Ukraine au sujet des minorités

    Discussions entre la Roumanie et l’Ukraine au sujet des minorités

    Mercredi, la nouvelle loi sur les minorités en Ukraine voisine, qui restreint les droits des Roumains, a fait l’objet d’une conversation téléphonique entre le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, et son homologue de Kiev, Dmitro Kuleba. La discussion fait suite à celle du 4 janvier, entre le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et Volodymyr Zelenski. Les deux présidents avaient convenu que les ministres des affaires étrangères de leurs pays respectif échangeraient pour résoudre les problèmes signalés par la partie roumaine concernant la loi sur les minorités nationales d’Ukraine, un document récemment adopté et promulgué par Kiev.

    La loi avait provoqué le mécontentement des autorités de Bucarest, selon lesquelles quelques dispositions avaient des conséquences négatives et ne respectaient pas les normes européennes. En fait, Bucarest s’inquiète depuis longtemps de la manière dont Kiev traite ses minorités.

    Après l’adoption du document, le ministère roumain des Affaires étrangères a estimé « regrettable » le fait que la loi ait été adoptée en l’absence d’une nouvelle consultation de la Commission de Venise, « dont l’avis aurait certainement contribué à assurer un texte complet et clair du point de vue des normes juridiques européennes en la matière, y compris en vérifiant comment les recommandations précédentes seraient reflétées dans le texte normatif ».

    Qui plus est, le ministère des Affaires étrangères a indiqué qu’il était également regrettable que la loi ait été adoptée sans aucune consultation des représentants de la communauté roumaine en Ukraine, consultation pourtant demandée par la partie roumaine.

    Même si la loi contient des amendements aux propositions faites dans les projets législatifs précédents, analysés par le Parlement de Kiev, elle ne garantit pas, entre autres, le droit de la minorité roumaine à l’enseignement dans sa langue maternelle, précise encore les représentants de la diplomatie de Bucarest.

    La partie roumaine avait envoyé, dès la fin de l’année dernière, une liste des dispositions de la loi qu’elle considérait comme ayant un impact négatif sur les Roumains du pays voisin. Selon les diplomates roumains, des incertitudes subsistent encore quant à l’application concrète de l’usage des langues minoritaires dans l’administration, dans les zones habitées traditionnellement par des personnes appartenant à ces minorités.

    De plus, il n’est fait mention d’aucune disposition concernant l’utilisation de la langue maternelle dans les relations avec l’autorité judiciaire. Selon Bucarest, la langue utilisée pour le contrôle des activités des associations civiques appartenant aux minorités nationales n’est pas claire.

    En outre, aucune disposition ne mentionne explicitement le droit des membres des minorités à pratiquer leur culte ou exprimer leur interprétation de la foi. Ce droit n’est inclus que dans l’article sur le droit à la liberté d’expression.

    Selon les autorités roumaines, le manque de financement des associations représentant les minorités nationales est aussi un problème. La loi seule prévoit la possibilité d’un financement ponctuel, sur la base de projets, dans la limite du budget alloué annuellement à cet effet.

    (trad. Andra Juganaru)

  • 04.01.2023 (mise à jour)

    04.01.2023 (mise à jour)

    Fonds européens – La Roumanie a absorbé en 2022 11,3 milliards d’euros
    provenant des fonds européens, a fait savoir mercredi, le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca. Il s’agit du taux d’absorption le plus élevé jamais
    atteint par notre pays, a-t-il ajouté, en ouverture de la première réunion gouvernementale de cette
    nouvelle année. « Nous avons surmonté toutes les difficultés. « Nous
    avons mené à bien notre exercice budgétaire, en respectant les cibles de
    déficit » a précisé Nicolae Ciuca selon lequel le gouvernement roumain a
    obtenu une croissance économique que personne n’espérait en début de l’année,
    notamment après le déclenchement de l’invasion russe en Ukraine et la flambée
    des tarifs énergétiques. Le premier ministre a tenu à préciser que les
    investissements dans l’économie devraient se poursuivre. Mercredi également,
    l’Exécutif de Bucarest a approuvé les plans de modernisation des canaux
    Danube-mer Noire et Poarta Albă-Midia Năvodari, afin d’accroître la sécurité des
    navigateurs. Les deux
    canaux du sud-est de la Roumanie seront modernisés grâce à des fonds externes
    non remboursables, par le biais du programme opérationnel de transport
    2021-2017, ainsi qu’avec des fonds publics. Un investissement réalisé sur une
    période de cinq ans.








    PNRR – 123 nouveaux investissements dans 111
    localités de Roumanie seront financés dans le courant de cette année, par le
    Ministère du Développement, des Travaux publics et de l’Administration, par le
    biais du Plan national de relance et de résilience. L’annonce a été faite par
    le ministre de tutelle, Cseke Attila. Sur l’ensemble des projets, d’un montant
    total de plus de 352 millions de lei, 17 seront des projets de rénovation de
    certaines institutions publiques pour garantir un plus d’efficacité
    énergétique, de sécurité sismique et de protection contre les incendies. Le
    reste de projets visent des travaux d’enveloppement des sièges de plusieurs
    institutions. La Roumanie s’est vue allouer une enveloppe de 29,18 milliards
    d’euros pour la mise en place des 151 cibles assumées dans le cadre du PNRR.










    Ukraine
    – Lors d’une
    discussion téléphonique avec son homologue ukrainien, le chef de l’Etat roumain
    s’est dit inquiet de la poursuite des attaques armées de la Russie contre les
    objectifs civils et l’infrastructure critique ukrainienne. Iohannis a qualifié
    les frappes russes de crimes de guerre et a réitéré le soutien que la Roumanie accordera à l’Ukraine voisine et au
    peuple ukrainien tant qu’il sera nécessaire. Klaus Iohannis a également invoqué la
    récente loi des minorités nationales adoptées par Kiev et qui a provoqué le
    mécontentement des autorités de Bucarest et de la communauté roumaine
    d’Ukraine. Les deux responsables politiques ont décidé d’organiser une
    rencontre de leurs ministres des Affaires Etrangères pour solutionner cet aspect.
    Volodymir Zelenski s’est dit prêt à identifier des solutions censées assurer à
    la minorité roumaine d’Ukraine les mêmes droits dont dispose la communauté
    ukrainienne de Roumanie. Et le leader de Kiev de remercier la Roumanie de son
    « soutien pluridimensionnel et extrêmement consistant accordé depuis le
    début de la guerre ».












    Recensement – Selon
    le nouveau recensement de 2022, la population roumaine a diminué de plus d’un
    million de personnes et s’élève actuellement à un peu plus de 19 millions
    d’habitants. Presque tous les
    départements du pays ont perdu des habitants, mais les plus fortes baisses ont
    principalement été enregistrées dans le sud du pays. Selon les données officielles, environ la
    moitié de la population vit en milieu urbain et a un niveau d’instruction
    moyen. D’autre part, le processus de
    vieillissement de la population s’est intensifié. Le
    nombre de personnes âgées de 65 ans et plus a augmenté de près d’un
    demi-million, passant de16,1 % à 19,6 % de la population roumaine. La population active, c’est-à-dire les travailleurs ou ceux à la recherche d’un emploi, représente un peu plus de 8 millions de personnes.

    Météo – En Roumanie, les météorologues ont placé le
    nord-ouest et les départements de l’arc carpatique en vigilance aux tempêtes de
    neige. Jeudi, des précipitations sous forme de pluie, de la giboulée et de la
    neige toucheront le centre du pays. Des pluies tomberont dans le reste des
    régions. Jeudi, les températures iront de 6 à 14 degrés. Nous aurons 10 degrés
    à midi, à Bucarest.

  • 23.12.2022

    23.12.2022

    Séoul – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca et le président de la Chambre des députés de Bucarest, Marcel Ciolacu ont participé aujourd’hui aux côtés du premier ministre sud-coréen Han Duck-soo, à une réunion d’affaires Roumanie – République de Corée. Ce fut le dernier jour de visite des deux dignitaires roumains en Corée du Sud. Jeudi, durant les réunions avec les directions des entreprises Hanwha Aerospace et Hyundai Rotem, les responsables roumains ont évoqué des projets majeures de domaines clé de l’économie : les transports, l’industrie de défense et les TIC. Jeudi également Nicolae Ciuca et Marcel Ciolacu ont visite le port de Busan, le deuxième port le plus grand au monde du point de vue de la quantité de marchandises qui y transitent. Selon l’envoyé de la radio publique roumaine, durant les pourparlers avec le président de l’autorité portuaire, Kang Joon-suk, le besoin d’une coopération entre le port de Constanta à la mer Noire et celui de Busan en Corée a été évoqué.

    Révolution – Le Service roumain de renseignements a déclassifié le dossier visant l’implication des cadres du département de la Sécurité de l’Etat dans les événements de 1989. Les documents sont désormais publiés sur le site www.sri.ro et peuvent être consultés dans la section « dossiers déclassifiés ». Le dossier a fait partie de l’investigation réalisée par la Commission « décembre 1989 », instituée en 1991 par le Sénat de Bucarest afin d’élucider les événements qui ont eu lieu du 1er au 31 décembre 1989. Le directeur du Service roumain de renseignements, Eduard Hellvig a expliqué la décision de déclassifier ces archives par le fait que c’est l’unique façon de condamner totalement le communisme. Rappelons-le, le 16 décembre, il y a 33 ans, les premières manifs ont éclaté à Timisoara, dans l’ouest contre le régime pour se propager ensuite vers toutes les villes du pays. Ce fut le 22 décembre 1989, à Bucarest que des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue et obligé l’ex dictateur Nicolae Ceausescu de s’enfuir à bord d’un hélicoptère depuis le toit du Comité central du Parti communiste roumain aux côtés de son épouse, Elena. Ils ont été ensuite capturés et exécutés le jour de Noël, après un procès sommaire. Au total, plus de mille personnes ont été tuées et quelque 3 000 blessées dans les combats de rue qui ont eu lieu à l’époque en Roumanie, l’unique Etat d’Europe de l’est où le changement de régime s’est réalisé par la violence.

    Minorités – Le ministère roumain des Affaires étrangères considère comme « regrettable » le fait que la loi des minorités nationales d’Ukraine a été adoptée par la Rada Suprême de Kiev en absence d’une consultation avec la Commission de Venise. Il est tout aussi regrettable le fait qu’il n’y ait pas eu de consultation adéquate avec les représentants de la communauté roumaine d’Ukraine, comment les autorités de Bucarest l’avaient demandé, estime encore la diplomatie roumaine. Selon la même source, la partie roumaine a constamment invoqué dans ses contacts avec la partie ukrainienne la promesse du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, selon lequel les membres de la communauté roumaine de ce pays allaient bénéficier du même traitement dont la communauté ukrainienne bénéficie en Roumanie. Adoptée il y a quelques jours, cette loi ne donne pas de solution aux problèmes liés à l’enseignement en langue roumaine et n’offre pas non plus davantage de droits aux minorités.

    Ministère de l’intérieur – Le ministère roumain de l’intérieur a annoncé jeudi des mesures spéciales pour maintenir l’ordre public à Noël et au Nouvel An. Selon cette source, quelque 24 500 policiers, gendarmes, agents de la police aux frontières, pompiers et employés d’autres structures de l’Etat seront mobilisés chaque jour durant les fêtes d’hiver de cette année. Les agents de la police routière seront présents à travers le pays dotés de 290 radars et autres équipements visant à dépister la consommation d’alcool et d’autres substances. Les autorités s’attendent à une nouvelle vague de touristes dans les stations de montagne de la Vallée de la Prahova, dans le centre sud.

    Météo – Températures assez élevée en Roumanie, supérieures aux moyennes pluriannuelles, avec des maxima allant de 3 à 13 degrés. Sur l’ouest, le centre et le nord du territoire, des pluies sont signalées, alors qu’en montagne, notamment à plus de 1 800 mètres d’altitudes, des précipitations mixtes sont signalés. La vitesse du vent dépasse les 70 à 80 km/h sur les cimes des montagnes.

  • Essence dobrogéenne

    Essence dobrogéenne

    14 minorités ethniques cohabitent en Dobroudja, entre le Danube et la mer Noire (sud-est de la Roumanie). Cette région accueille la minorité turco-tatare la plus importante du pays, vu que pendant plus de 4 siècles, la province a été sous administration ottomane. Il existe aussi des localités avec un grand nombre de Russes lipovènes et dUkrainiens.



    Notre histoire commence sur les rives du lac Goloviţa, près de la côte roumaine de la mer Noire, où se trouve un village qui se démarque par les événements culturels organisés là ; jai nommé Vişina. Tout a commencé après quune citadine a acheté une maison de vacances dans ce village ; la nouvelle propriété a suscité sa passion pour promouvoir les traditions de cet endroit. Bianca Folescu, la nouvelle propriétaire, a déclaré :



    « Dune certaine manière, les choses sont venues en temps et lieu, cela na pas été pas une décision immédiate. Le premier pas a été franchi quand jai trouvé cet endroit tranquille pour me réfugier le week-end avec les enfants et acheté la petite maison dans le village de Vişina. Et, peu à peu, jai commencé à aimer lendroit, les us et coutumes, à comprendre la vie à la campagne et à réaliser que la simplicité de la vie ici est une richesse que jai découverte à peine maintenant. Et à ce moment-là, je me suis dit de métablir effectivement ici. Bien sûr, le ménage a grandi pendant ce temps et jai ressenti non seulement le désir, mais aussi la nécessité dêtre ici jour après jour, et demménager ici pour de bon. Évidemment, sinstaller à la campagne nest pas une décision facile à prendre ; cela a entraîné beaucoup de transformations, mais je pense que cétait une des meilleures décisions de ma vie. »



    Bianca Folescu est passée du confort de la ville à la vie simple, mais après en avoir appris les secrets, à commencer par faire le feu dans le poêle avec des éclats de bois, à lachat « sur le cahier » au magasin du village ou à demander un peu de tout aux voisins, notre interlocutrice a commencé à marquer lendroit de son empreinte. Aujourdhui, sa maison au village a bien une centrale thermique parce quelle souhaitait le confort quelle connaissait, mais son impact sest étendu à la communauté :



    « Ce village navait pas de visibilité, et alors je suis intervenue dans la vie dun ensemble de danses bulgares, qui préservait les traditions du village. Peu à peu, la composition de lensemble, sa visibilité, toute son activité a changé. Les choses ont pris une autre ampleur au fil du temps. Cest maintenant un groupe dune beauté extraordinaire. Ce groupe étant composé de femmes et denfants du village, javais clairement une interaction sociale avec une partie représentative des villageois. »



    Bianca Folescu est devenue la promotrice de la cuisine du terroir :



    « Jai participé à certains événements et jen ai créé dautres, où nous avons tenu à mettre en exergue la gastronomie locale. Nous savons que la population est mixte, cest-à-dire que je ne pouvais pas me borner uniquement à la cuisine dinfluence bulgare, étant donné que Vişina a encore une communauté restreinte de Bulgares dobrogéens. Bien sûr, nous avons ici aussi la gastronomie tatare, dobrogéenne, roumaine, recueillie de partout. La gastronomie est constituée ici d’un bouquet très riche de produits à mettre sur la table pour le plus grand plaisir du palais. Et, oui, le défi, cétait de trouver toute sorte de produits, avec des noms différents, des produits qui peuvent être préparés rapidement, qui peuvent être servis en peu de temps. Noublions pas que les Bulgares étaient de bons maraîchers, donc ici, cest clair, la zacuscă (faite de légumes cuits, hachés à la main, notamment daubergines, de poivrons, doignons, et tartinable) est reine. Ce sont des produits préparés avec des légumes, tels que les cherdele (sorte de galettes) à loignon, par exemple. Il y a une multitude de produits de la cuisine locale que nous avons souvent mis en avant. Noublions pas la galette dobrogéenne, qui est limpératrice dans ma maison. »



    La restauration de la maison achetée et surtout de son intérieur a constitué pour Bianca Folescu la première étape dans lorganisation dune autre maison du voisinage comme un petit musée vivant, nous a-t-elle expliqué :



    « Il y a les 5 chambres, chacune avec une spécificité différente, parce que je pensais représenter Vişina dans son ensemble. Elle est représentée par la pièce du milieu, qui est la chambre bulgare, et dans le voisinage, nous avons la chambre russe lipovène, la chambre dobrogéenne, parce que la population roumaine est dominante, la chambre orientale, pour contenter tant les Turcs que les Tatars, et la chambre aroumaine. Chaque pièce est ornée dans son style spécifique, combinant les objets anciens que nous avons trouvés dans les localités avec une population prédominante de ces ethnies, mais aussi avec de nouveaux objets imitant des objets anciens. »



    Les meubles, les rideaux, les serviettes traditionnelles et les différents objets ménagers proviennent de dons faits par les villageois. Bianca Folescu a fait les modèles de fleurs chantournées elle-même, car elle sest plu à apprendre des artisans locaux. Puis notre interlocutrice a également appris des choses sur la broderie dobrogéenne, sur lartisanat de la région, sur larchitecture traditionnelle, et elle a commencé à collaborer avec les musées dart traditionnel de Constanţa et de Tulcea (les deux dans le sud-est).


    (Trad. : Ligia)


  • 18.12.2021 (mise à jour)

    18.12.2021 (mise à jour)

    Gouvernement – Le cabinet de Bucarest a adopté une série de mesures sur lesquelles repose le projet du budget 2022. Le décret durgence qui gèle les salaires des dignitaires et dautres salariés de lEtat, a été adopté par lexécutif dans une autre variante que celle soumise au débat public. Cette loi propose aussi dautres mesures pour lavenir, parmi lesquelles la réduction de la TVA appliquée à lachat dune première habitation. Ces dispositions fiscales nouvelles, aux côtés de la loi des plafonnements se retrouvent à la base de la construction budgétaire pour lannée prochaine et devraient réduire les dépenses tout en maintenant le déficit sous le seuil des 6,2% du PIB.




    Visite – Le premier-ministre roumain, Nicolae Ciuca entame ces lundi et mardi une visite à Bruxelles pour une série dentretiens avec de hauts responsables des institutions européennes et de lOTAN. Selon un communiqué du gouvernement, lundi, le chef du gouvernement de Bucarest devra rencontre le président du Conseil européen, Charles Michel. Mardi, le premier-ministre devra sentretenir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi que dautres membres de la Commission. Le premier ministre Nicolae Ciuca rencontrera au siège de lOTAN, le secrétaire général de lOrganisation de lAtlantique Nord, Jens Stoltenberg.



    Conditions de voyage – A commencer par ce lundi le 20 décembre, les ressortissants qui entrent en Roumanie ne doivent plus compléter la déclaration épidémiologique parce que toutes les informations se retrouvent dans le formulaire numérique dentrée dans le pays. Cette mesure éliminera les principales causes des blocages aux points dentrée en Roumanie, y compris sur laéroport Henri Coanda, à Bucarest. Le ministre des transports, Sorin Grindeanu a demandé samedi à la direction de laéroport Henri Coanda de mieux organiser les flux de voyageurs à lentrée et à la sortie du pays, afin déviter lagglomération et lutilisation des espaces destinés aux vols charter. Cette demande est venue après que des centaines de personnes ont dû patienter pour que leurs documents soient vérifiés par les autorités. Les points de passage de la frontière terrestre avec la Roumanie sont déjà assez chargées vu que de nombreux Roumains établis à létranger rentrent en Roumanie durant la période des fêtes dhiver. De longues files de voitures se sont constituées dans les points de passage de la frontière de louest de la Roumanie, vu que les autorités doivent vérifier outre les documents de voyage les certificats de vaccination et les résultats négatifs des tests PCR. Les autorités ont également augmenté de 20% le nombre dagents de police au point de passage de la frontière de Giurgiu, dans le sud.





    Transports – Les chauffeurs de poids-lourds et de cars, qui arrivent en Roumanie depuis des Etats extracommunautaires seront exceptés de la quarantaine. La mesure a été approuvée par le Comité national des situations durgence (CNSU) sappliquera aussi aux chauffeurs vaccinés, testés ou refaits suite à une infection par le passé. Le CNSU a actualisé aussi la liste des Etats à risque épidémiologique et lItalie et lEspagne, pays où vivent des millions de Roumains ont été placées en zone rouge à grand risque épidémiologique. Les personnes non vaccinées ou qui nont pas été infectées au coronavirus en provenance de ces Etats seront placées en quarantaine pendant 10 jours, sils peuvent présenter le résultat négatif dun test PCR. Au cas contraire, les voyageurs seront placés en quarantaine pendant 14 jours.




    Coronavirus en Roumanie – 733 nouveaux cas de Covid 19 en 24 heures, cest le bilan rapporté ce samedi par le Groupe de Communication stratégique qui a également annoncé 64 décès, dont 8 antérieurs à cet intervalle. Par ailleurs, selon le coordinateur de la Campagne nationale dimmunisation, Valeriu Gheorghita, le nombre des personnes qui font la première dose de vaccin est à la baisse. Il a affirmé que dune semaine à lautre, les autorités constatent une baisse de 15 à 25 % du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la première dose. Samedi, un peu plus de 28 mille personnes se sont fait vacciner, dont 4 500 avec la première dose. Depuis le début de la campagne de vaccination en Roumanie, le 27 décembre 2020, plus de 7,7 millions de personnes ont été entièrement vaccinées.






    Minorités – Ce 18 décembre, la Roumanie a célébré la Fête des minorités nationales. Le chef de lEtat, Klaus Iohannis, a transmis à cette occasion que les citoyens qui appartiennent aux minorités nationales contribuent essentiellement à la cohésion de la société. Ce nest quensemble que nous pouvons construire une Roumanie moderne, reposant sur les valeurs européennes fondamentales éliminant le racisme, la xénophobie et lintolérance. La protection du patrimoine culturel, y compris celui des minorités nationales, constitue une priorité du ministère de la culture, dont le rôle est de protéger la culture des minorités qui ont contribue à la naissance de la culture roumaine, telle quelle existe de nos jours, lit-on dans un communiqué de linstitution. La Roumanie reconnait 18 minorités ethniques : magyars, roms, allemands, ukrainiens, russes, lipovènes, juifs, turcs, tatars, arméniens, bulgares, serbes, croates, tchèques, slovaques , polonais, grecs, albanais et italiens.



    Météo – Une alerte code jaune aux chutes de neige et au vent fort est valable jusquà lundi matin sur les Carpates méridionales, à des altitudes de plus de 1 700 mètres. Une nouvelle couche de neige devrait se former alors que le vent produira des tempêtes de neige. Ailleurs, sur le relief le temps est morose et quelques flocons de neige seront au rendez-vous. Ciel couvert sur louest, le centre et le nord, où des précipitations mixtes sont attendues. Les maxima iront de 1 à 7 degrés.








  • 18.12.2021

    18.12.2021

    Gouvernement – Le cabinet de Bucarest a adopté une série de mesures sur lesquelles repose le projet du budget 2022. Le décret d’urgence qui gèle les salaires des dignitaires et des autres salariés de l’Etat, à deux exceptions, a été adopté par l’exécutif dans une autre variante que celle soumise au débat public. Cette loi propose aussi d’autres mesures pour l’avenir, parmi lesquelles la réduction de la TVA appliquée à l’achat d’une première habitation. Ces dispositions fiscales nouvelles, aux côtés de la loi des plafonnements se retrouvent à la base de la construction budgétaire pour l’année prochaine et devraient réduire les dépenses tout en maintenant le déficit sous le seuil des 6,2% du PIB.

    Justice – Le gouvernement de Bucarest a approuvé la stratégie nationale anticorruption 2021 – 2025, a annoncé le ministre de la Justice, Catalin Predoiu. Il a souligné que le document constituait un engagement politique visant à soutenir toutes les institutions qui luttent contre la corruption, étant en même temps un premier objectif réalisé dans le cadre du Plan national de relance et de résilience visant la Justice. Le ministre a mentionné que la stratégie était liée à des instruments internationaux, qui incluent aussi la Roumanie, tel le GRECO et le mécanisme de coopération et de vérification. Ce dernier a été introduit en janvier 2007 lors de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’UE, afin d’appuyer les deux Etats en vue de dépasser les déficiences dans le domaine de la réforme du système judiciaire et de la lutte contre la corruption.

    Coronavirus
    en Roumanie –
    733 nouveaux cas de Covid 19 en 24 heures, c’est le bilan
    rapporté ce samedi par le Groupe de Communication stratégique qui a également
    annoncé 64 décès, dont 8 antérieurs à cet intervalle. Par ailleurs, selon le
    coordinateur de la Campagne nationale d’immunisation, Valeriu Gheorghita, le
    nombre des personnes qui font la première dose de vaccin est à la baisse. Il a
    affirmé que d’une semaine à l’autre, les autorités constatent une baisse de 15
    à 25 % du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la
    première dose. Le médecin Valeriu Gheorghiţă a également annoncé qu’à partir du
    mois prochain, la Roumanie pourrait recevoir des doses de vaccin Pfizer
    destinées aux enfants et l’immunisation du groupe d’âge des 5 à 11 ans pourrait
    commencer durant la seconde moitié du mois de janvier.

    Frontières – Les points de passage de la frontière terrestre avec la Roumanie sont déjà assez chargées vu que de nombreux Roumains établis à l’étranger rentrent en Roumanie durant la période des fêtes d’hiver. De longues files de voitures se sont constituées dans les points de passage de la frontière de l’ouest de la Roumanie, vu que les autorités doivent vérifier outre les documents de voyage les certificats de vaccination et les résultats négatifs des tests PCR. Même cas de figure sur l’aéroport international Otopeni, où plusieurs centaines de voyageurs attendent la vérification des documents demandés par les autorités. Depuis lundi, un formulaire numérique de localisation des voyageurs a été introduit. Les autorités ont également augmenté de 20% le nombre d’agents de police au point de passage de la frontière de Giurgiu, dans le sud.

    Transports – Les chauffeurs de poids-lourds et de cars, qui arrivent en Roumanie depuis des Etats extracommunautaires seront exceptés de la quarantaine. La mesure a été approuvée par le Comité national des situations d’urgence (CNSU) s’appliquera aussi aux chauffeurs vaccinés, testés ou refaits suite à une infection par le passé. Le CNSU a actualisé aussi la liste des Etats à risque épidémiologique et l’Italie et l’Espagne, pays où vivent des millions de Roumains ont été placées en zone rouge à grand risque épidémiologique. Les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas été infectées au coronavirus, en provenance de ces Etats seront placées en quarantaine pendant 10 jours, s’ils peuvent présenter le résultat négatif d’un test PCR. Au cas contraire, les voyageurs seront placés en quarantaine pendant 14 jours.

    Minorités
    Aujourd’hui la Roumanie célèbre la Fête des minorités nationales. La
    protection du patrimoine culturel, y compris celui des minorités nationales,
    constitue une priorité du ministère de la culture, dont le rôle est de protéger
    la culture des minorités qui ont contribue à la naissance de la culture
    roumaine, telle qu’elle existe de nos jours, lit-on dans un communiqué de
    l’institution. La Roumanie reconnait 18 minorités ethniques : magyars,
    roms, allemands, ukrainiens, russes, lipovènes, juifs, turcs, tatars,
    arméniens, bulgares, serbes, croates, tchèques, slovaques , polonais, grecs,
    albanais et italiens.

    Météo – Une alerte code jaune aux chutes de neige et au vent fort est valable jusqu’à lundi dimanche sur les Carpates méridionales, à des altitudes de plus de 1 700 mètres. Une nouvelle couche de neige devrait se former alors que le vent produira des tempêtes de neige. Ailleurs, sur le relief le temps est morose et quelques flocons de neige seront au rendez-vous. Ciel partiellement couvert sur le reste du pays avec un peu de vent sur l’est, le sud-est et le sud-ouest. Les maximas vont de 0 à 9 degrés. 4 degrés actuellement à Bucarest.

  • La Bucovine de l’entre-deux-guerres

    La Bucovine de l’entre-deux-guerres

    Partie de Russie au Moyen âge, de la Principauté de Galicie ensuite, puis de la principauté de Moldavie, la Bucovine se targue d’avoir été le noyau de ce que sera la Moldavie médiévale, avec la cité de Suceava comme première capitale. Suceava sera d’ailleurs la résidence d’Etienne le Grand, le voïvode moldave le mieux connu, qui régna sans partage durant 47 années, dans la seconde moitié du 15e siècle. Quant à la Bucovine, elle sera annexée par l’Autriche en 1774, avant qu’elle ne revienne dans le giron roumain en 1918, à l’issue de la Grande Guerre. Au mois de juin 1940, à la suite de deux ultimatums successifs, l’Union soviétique annexe la Bessarabie et la Bucovine du Nord. Ces deux provinces historiques seront libérées par les armées roumaines une année plus tard, à la faveur de la guerre qu’allait opposer l’Allemagne nazie à l’Union soviétique, avant de retomber dans l’escarcelle soviétique en 1944. A l’issue de la Deuxième guerre mondiale, la Bucovine du Nord est englobée dans la république soviétique d’Ukraine.

    Mais la Bucovine a depuis toujours été une terre de mixité et de brassage. Roumains, Ruthènes, Allemands, Polonais, Juifs, Magyars, Roms et beaucoup d’autres ethnies constituaient les habitants de souche de la province. Selon le recensement de 1910, réalisé par l’administration de l’empire d’Autriche-Hongrie, la Bucovine comptait 800.198 habitants, dont 39% Ruthènes, 34% Roumains, 13% Juifs, 8% Allemands, 4,5% Polonais et 1,3% Magyars. Entre les deux conflagrations mondiales, alors qu’elle s’était retrouvée à l’intérieur des frontières du royaume de Roumanie, la Bucovine connut une période faste, caractérisée par le respect des droits des minorités et par une amélioration des conditions de vie. Les statistiques économiques et les témoignages des contemporains sont là pour nous le rappeler. Un des témoins de cette époque, l’enseignant Mihai Macsim, du village Vatra Moldoviței, a donné une interview en 1998, et sa voix est conservée par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine. Ecoutons-le : « Mon village se trouve en contrebas des Carpates, dans la région des Obcine. Une zone magnifique, habitée par des paysans qui aiment et respectent la terre. Un village multiethnique aussi, du moins il l’était ainsi à l’époque, à l’entre-deux-guerres. Les gens pouvaient parler plusieurs langues, avoir diverses croyances, peu importe, ils s’entendaient à merveille entre eux. Qui pouvait imaginer alors les conflits qui allaient s’envenimer bientôt, pour des raisons ethniques, religieuses, ou même politiques ? Personne, je vous le dis. Les gens allaient exploiter la forêt, d’autres travaillaient leurs terres. »

    Les gens du coin, ces acteurs méconnus qui font la petite histoire, pratiquaient leurs métiers traditionnels. C’étaient des montagnards, des gens qui connaissaient la forêt. Mihai Macsim nous livre ce qu’était sa communauté à l’époque, communauté qu’il avait intimement connue, en tant que maître d’école : « Les gens exploitaient le bois de la forêt. Ils le façonnaient avant qu’il soit transporté dans les usines. Et puis, le village de Moldovita comptait un certain nombre d’intellectuels- médecins, médecins dentistes, chef de gare, ingénieurs, enseignants, prêtres et autres. Et il y avait aussi des ateliers et des usines, c’était un centre ouvrier assez développé. Il y avait aussi la fabrique d’église. Les intellectuels se rassemblaient parfois à la mairie ou dans les locaux de la fabrique. La politique ne faisait pas débat. » Le niveau de vie constitue depuis toujours un des témoins essentiels pour mesurer le bien-être des habitants d’une communauté. Cela en dit long sur le fonctionnement d’une société donnée, y compris d’un point de vue politique, social et culturel. Mihai Macsim nous parle du niveau de vie d’un instituteur du village Vatra Moldoviței, cet instituteur qu’il avait été :« La situation matérielle d’un instituteur de l’entre-deux-guerres ne laissait pas beaucoup à désirer. Prenez celui qui débarquait dans le système et qui pouvait compter sur un salaire d’environ 1.600 lei par mois, alors que ses dépenses, en temps normal, pour subvenir à ses besoins courants, son loyer et ce qu’il lui fallait encore, ne devait pas dépasser la moitié de son salaire. Les enseignants étaient relativement bien payés, même si, comparé à d’autres catégories de fonctionnaires, ils semblaient un peu à la traîne. Mais les enseignants étaient souvent des gens modestes, ils n’allaient pas claquer leurs sous à droite et à gauche. Tenez, moi en tant qu’instit à Breaza, j’avais un salaire de 1.600 lei et je pouvais en économiser 800 lei, tous les mois. Mais les gens lisaient, vous savez, un instituteur dépensait beaucoup pour s’acheter des livres, et la plupart d’entre nous s’enorgueillaient d’avoir de belles bibliothèques. On aimait lire, on aimait étudier. »

    Faisant partie de la caste des notables d’une commune rurale, les instituteurs étaient aussi respectés. Et les communautés les prenaient au sérieux, les respectaient et les protégeaient. Mihai Macsim à nouveau :« C’est vrai qu’à l’époque, l’instit-directeur d’école recevait une partie de ses besoins en bois de chauffage. C’était la fabrique d’église qui en décidait. Ensuite, il y avait des instituteurs qui pouvaient être logés aux frais de la commune, dans une maison attenante à l’école. Aussi, parfois l’école détenait des terres, des terrains, et les instituteurs se partageaient l’usufruit de ces terres. Il y avait donc un soutien direct de la part des pouvoirs locaux, pour convaincre les enseignants à venir s’établir dans leur commune. Et je crois que les enseignants d’aujourd’hui seraient contents de bénéficier du même niveau de rémunération, des mêmes avantages que leurs prédécesseurs à la fin des années 30. La vie était plus facile à l’époque. »

    Loin de confectionner une image factice ou trop idyllique, ce genre de témoignage rend compte d’une société démocratique et stable, où il faisait bon vivre. Cela détonne forcément la précarisation rampante de la vie qui s’en suivra, celle régie par des Etats et des sociétés totalitaires. Car la pauvre Bucovine, elle allait malheureusement boire jusqu’à la lie le calice des deux grands régimes dictatoriaux qui ont endeuillé le 20e siècle : le fascisme et le communisme. Et l’histoire des menues gens rend, comme souvent, très bien compte de ce qu’était la grande histoire, celle qui restera inscrite dans les livres d’histoire. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 18.12.2020

    18.12.2020

    Coronavirus en Roumanie — 5 340 nouvelles infections au virus SARS-CoV-2 ont été rapportées en Roumanie ces dernières 24 heures sur un total de 27 482 tests pratiqués au niveau national, a informé le Groupe de communication stratégique. Pendant ce temps, 188 personnes atteintes de Covid-19 ont succombé des suites de la maladie, portant le bilan total des décès à 14 157. 1 270 personnes sont en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a recensé 582 786 cas d’infection au nouveau coronavirus, dont plus de 494 948 ont été déclarés guéris. Au sein de la diaspora roumaine, le nombre des cas de Covid-19 est monté à 7 036, soit deux de plus qu’hier, tandis que celui des décès est de 128. Le ministre roumain de la Santé, Nelu Tataru, a annoncé que le gouvernement avait approuvé les normes visant l’autorisation, l’organisation et le fonctionnement des futurs centres de vaccination. Nous reviendrons à ce propos.



    Grèce — Toutes les personnes qui entrent en Grèce à partir de ce 18 décembre sont tenues de s’isoler pour une période de trois jours, annonce le ministère roumain des Affaires étrangères. Cette mesure, qui sera en vigueur jusqu’au 7 janvier, complète les autres conditions déjà en vigueur — l’obligation de présenter un résultat négatif d’un test PCR fait dans un délai de 72 heures tout au plus avant l’entrée sur le territoire grec, de remplir le formulaire de localisation et, en cas d’entrée par les frontières routières, celle de faire un test rapide, à résultat immédiat. Les chauffeurs routiers affectés au transport international de marchandises qui sont en transit ou qui prennent des marchandises en Grèce et quittent immédiatement le territoire de cet Etat en sont dispensés. D’autre part, toujours selon le ministère roumain des Affaires étrangères, à partir du 19 décembre, les personnes qui voyagent en Autriche, celles de Roumanie comprises, seront placées en quarantaine pour 10 jours tout de suite après avoir foulé le sol autrichien. Cette quarantaine peut être suspendue suite à la présentation du résultat négatif d’un test de dépistage de l’infection au SARS-CoV-2, pratiqué dans les cinq jours précédant l’entrée en Autriche, aux frais de la personne respective. Le ministère roumain des Affaires étrangères précise que cette restriction sera d’application pour une période indéterminée.



    Négociations — En Roumanie, les négociations menées par le PNL, l’Alliance USR-PLUS et l’UDMR pour la formation d’une majorité parlementaire et d’une coalition gouvernementale de centre-droit se poursuivent ce vendredi. Le partage des fonctions de premier ministre, de président de la Chambre des députés et de chef du Sénat demeure le sujet sensible. Le leader des libéraux, Ludovic Orban, a déclaré que les trois partis feraient des efforts de manière à finaliser les négociations, d’autant plus que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a convoqué le futur parlement le 21 décembre prochain. Le PNL a deux propositions de premier ministre : soit l’actuel ministre des Finances, Florin Cîtu, soit l’ancien chef du gouvernement, Ludovic Orban, président du PNL, qui a démissionné de ses fonctions de chef du cabinet de Bucarest après les élections. L’Alliance USR PLUS a rejeté dès le départ l’idée que Ludovic Orban soit réinstallé à la tête de l’Exécutif. L’UDMR demande un partage équilibré des postes clé de l’Etat. Pour sa part, le PSD, qui est arrivé en tête au scrutin du 6 décembre dernier, critique toutes les variantes proposées par les partis qui souhaitent former une majorité de centre-droit. Le leader des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu, a déclaré que les membres de la direction du parti ou que des présidents d’organisations locales n’occuperaient pas de fonctions au Législatif. Le président du PSD a répété que la solution correcte, dans les conditions de la pandémie qui sévit actuellement, c’est de former un gouvernement d’union nationale, dirigé par le médecin Alexandru Rafila.



    Journée des minorités nationales — Le président Klaus Iohannis a transmis un message aujourd’hui, à l’occasion de la Journée des minorités nationales de Roumanie. Il y souligne qu’il est essentiel que toutes les forces politiques responsables comprennent la nécessité d’éliminer le discours de haine ainsi que l’agenda chauvin et extrémiste. Nous honorons, en ce jour, le rôle essentiel de toutes les minorités nationales dans la société, l’histoire et les projets futurs de la Roumanie, affirme le chef de l’Etat. Klaus Iohannis souligne que la Roumanie, en parfait accord avec les valeurs de la grande famille européenne dont elle fait partie, reconnaît l’importance de l’unité dans la diversité, de la richesse spirituelle résultant tant de la coexistence historique, du respect mutuel que de l’engagement actuel de protéger les droits des personnes appartenant aux minorités nationales, ethniques, religieuses et linguistiques. Une vingtaine de minorités ethniques vivent en Roumanie.



    Commémoration — 31 ans après la révolution de décembre 1989, la ville de Timişoara (ouest) continue de commémorer ses héros, mais ce dans des conditions de pandémie. Aujourd’hui, l’Association Memorialul Revoluţiei a organisé un pèlerinage aux 14 monuments de la ville, érigés dans les points les plus brûlants des événements de décembre 1989, où des couronnes de fleurs ont été déposées. Les événements se poursuivront en soirée, lorsque des chandelles seront allumées sur les marches de la Cathédrale métropolitaine, en souvenir des jeunes qui ont été tués par balle par les forces répressives alors qu’ils protestaient contre le régime communiste. Une journée de deuil a été observée hier à Timişoara où, le 17 décembre 1989, le dictateur Nicolae Ceauşescu donnait l’ordre que des munitions létales soient utilisées contre ceux qui contestaient, dans les rues, le régime communiste qu’il dirigeait. Les protestations dans cette ville, où une centaine de personnes sont mortes et environ 350 autres ont été blessées, ont été l’étincelle qui a mené, quelques jours plus tard, à la chute du dictateur, suite à la révolution la plus sanglante de l’Europe du sud-est.



    Météo — Nous continuons d’avoir de la grisaille aujourd’hui en Roumanie, mais le temps est chaud pour la saison. Des ondées sont signalées sur le sud-est, et des giboulées sur le haut relief. Les maximales du jour vont de 2 à 9°, avec 4° à Bucarest.


  • 14.08.2019

    14.08.2019

    Economie – L’économie roumaine a eu une croissance
    de 4,7% sur les six premiers mois de l’année, montrent les estimations de l’Institut
    national de la statistique. Au deuxième trimestre de l’année, le PIB a augmenté
    de 4,4%. Pour l’année 2019, les autorités roumaines visent une croissance de l’économie
    de 5,5%. D’un autre côté, la Commission européenne a revu à la hausse ses estimations
    pour l’économique roumaine en 2019. L’exécutif communautaire est actuellement
    sur une prévision de 4% de hausse du PIB roumain, contre 3,3% au mois de mai.








    Marine – Les manifestations dédiées à la Journée
    de la Marine roumaine, marquée, comme chaque année, le 15 août, se poursuivent au bord
    de la mer Noire et du Danube. Des cérémonies se sont déroulées à La croix des
    marins de Constanţa, au Monument du marin héro de Mangalia et au Cimetière des
    héros de Tulcea. Les militaires des Forces navales roumaines ont célébré les
    faits d’armes des marins qui ont combattu sur la mer et sur le Danube dans la
    guerre d’indépendance et dans les deux guerres mondiales. Au centre des festivités
    se trouve le navire-école Mircea, dont le pavillon sera décoré jeudi par le
    président Klaus Iohannis pour marquer ses 80 ans passés au service de la Marine
    roumaine. Les forces navales et aériennes d’Ukraine, d’Italie et d’Etats-Unis
    participent aussi aux exercices en mer et aux commémorations avec des
    détachements de militaires.




    Université d’été – La XVIIe édition de l’Université d’été
    Izvoru Mureșului se déroule, jusqu’au 17 août, dans la localité homonyme du
    département de Harghita (centre). Les représentants des communautés roumaines
    de Serbie, Ukraine et Bulgarie ont demandé, mardi, le soutien de l’Etat roumain
    pour préserver leur identité roumaine. Les mandataires des Roumains de Timočka
    Krajina, en Serbie, ont parlé de la situation difficile des communautés de
    cette région où il n’y a pas d’écoles ou de médias en roumain et qui rencontrent
    de grandes difficultés à assurer les services religieux en langue roumaine. De
    leur côté, les communautés roumaines de la région d’Odessa, en Ukraine, ont
    souligné la baisse constante du nombre d’écoles en langue roumaine, en faisant
    le lien direct entre la disparition de ces écoles et la disparition des
    communautés roumaines. Les roumains de Bulgarie ont également parlé du
    processus d’assimilation auxquels ils sont soumis, du fait qu’ils ne sont pas
    reconnus en tant que minorité nationale, qu’ils n’ont pas d’écoles en langue
    roumaine, mais ni de médias ou de services religieux en langue roumaine.




    Football – La championne de football de Roumanie, CFR
    Cluj (nord-ouest), s’est qualifiée de manière spectaculaire dans le play-off de
    la Ligue des champions, après avoir vaincu mardi soir la célèbre équipe Celtic
    Glasgow. CFR Cluj a gagné 4-3 contre les Ecossais, chez eux, dans le match
    retour du 3e tour préliminaire, après un match aller fini à égalité, 1 partout.
    CFR Cluj rencontrera Slavia Prague, la championne de la Tchéquie, dans le
    play-off. Deux autres équipes roumaines joueront jeudi en déplacement, dans les
    matchs retour du 3e tour préliminaire de la Ligue Europa. Ainsi, la
    vice-championne FCSB (anciennement Steaua Bucarest) jouera contre les Tchèques
    de FK Mlada Boleslav, après un match aller nul 0-0, tandis qu’Universitatea
    Craiova (sud-ouest) tentera de s’imposer face à AEK Athènes, après avoir essuyé
    une défaite de 2-0 dans le match aller.




    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona
    Halep, 4 WTA, joue aujourd’hui au deuxième tour du tournoi de Cincinnati, aux
    Etats-Unis. Elle rencontrera, pour la première fois dans sa
    carrière, la Russe Ekaterina Alexandrova, 43 WTA. Halep avait joué la finale
    du tournoi l’année dernière, mais elle a perdu face à la Néerlandaise Kiki Bertens.




    Météo – Une alerte jaune aux pluies et au temps orageux est en vigueur jusqu’à
    jeudi matin sur les trois quarts du territoire. La perturbation atmosphérique touchera
    d’abord l’ouest et le nord-ouest du pays, pour ensuite s’étendre progressivement
    sur le reste du pays. L’on attend des pluies, de la grêle et des intensifications
    du vent allant généralement jusqu’à 55-70 km/h et pouvant atteindre 80-90 km/h,
    surtout dans le sud, le sud-ouest, le centre et le nord-est du pays. Les quantités
    d’eau peuvent dépasser localement le 20 l/mc et de manière exceptionnelle 40-50
    l/mc. Les températures maximales vont de 26 à 36°C, avec 29°C à midi dans la
    capitale.

  • 05.10.2018 (mise à jour)

    05.10.2018 (mise à jour)

    Visite – Le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères Dan Neculăescu a été jeudi et vendredi en visite de travail en Ukraine dans les régions de Transcarpatie et de Cernăuţi. C’était l’occasion pour l’officiel de Bucarest de rencontrer des représentants des minorités roumanophones des deux régions, pour mieux comprendre la situation sur le terrain eu égard le respect des droits des minorités, le respect de l’identité ethnique, culturelle, religieuse et linguistique des minorités nationales en Ukraine. Le diplomate roumain a visité des écoles dont l’enseignement se fait en langue roumaine, abordant à l’occasion le processus d’implémentation de la nouvelle loi de l’Education nationale ukrainienne, ainsi que le financement de l’Etat ukrainien pour moderniser la base matérielle de ces écoles. Dan Neculăescu a réitéré avec fermeté le message concernant la nécessaire préservation des droits des minorités roumanophones, dont notamment le droit à l’éducation en leur langue materne et leur droit à être consulté de manière effective pour toute décision qui impacterait sur leur identité. Il a également souligné le vote en première lecture du Parlement ukrainien de la Loi portant sur la langue officielle, affirmant la préoccupation avec laquelle Bucarest va analyser l’impact de cette loi sur la minorité roumanophone. Le secrétaire d’Etat a réaffirmé l’attention que Bucarest montre à l’égard de la protection et de la promotion des droits de la minorité roumanophone d’Ukraine.

    Roumanie/Hongrie – La Hongrie appuie les démarches entreprises par la Roumanie pour rejoindre l’OCDE, l’Organisation pour la Coopération et le Développement économique, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie de Budapest, Péter Szijjártó. L’Organisation regroupe 35 Etats qui rassemblent près de 60% de l’économie mondiale. La diplomatie de Budapest a annoncé par voie de communiqué que le ministre Péter Szijjártó, a rencontré, vendredi, à Innsbruck, en Autriche, le ministre roumain chargé du Milieu d’Affaires, du Commerce et de l’Entrepreneuriat, Ştefan Radu Oprea. C’était l’occasion pour les deux officiels d’aborder l’état des relations bilatérales. Péter Szijjártó a précisé que la Roumanie représentait le deuxième marché pour les exportations hongroises et qu’il existait un intérêt marqué de la partie hongroise pour les développer davantage, mais aussi pour connecter les réseaux routiers des deux pays au-delà de leur frontière commune, et pour développer les connexions dans le domaine de l’énergie.

    Pape – Une visite du pape François est susceptible d’avoir lieu en Roumanie, le plus probable au mois de mai. L’information, qui n’avait pas encore été confirmée par le Vatican, est apparue dans la presse espagnole. La première visite d’un souverain pontife en Roumanie, pays à population majoritairement orthodoxe, remonte au mois de mai 1999, lorsque le pape Jean Paul II a rencontré le patriarche de l’église orthodoxe roumaine, Téoctiste.

    Moldova – A Chisinau s’est tenue vendredi la réunion des chefs de gouvernements des Etats membres de l’Organisation pour la Démocratie et le Développement économique, organisation fondée en 1997 comme alternative à la Communauté des Etats indépendants, et dont font notamment partie les anciennes républiques soviétiques, telles la Géorgie, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan et la République de Moldova. Le premier ministre moldave Pavel Filip a annoncé avoir initié des pourparlers pour créer une zone de libre échange entre ces quatre Etats, ainsi qu’au sujet de l’élimination des tarifs de roaming et de la création d’un corridor commun de transport. Le chef du gouvernement moldave a par ailleurs souligné l’importance de la coopération commune pour assurer la sécurité régionale. Selon Radio Chisinau, les pourparlers ont visé d’accroître la coopération dans le domaine politique, y compris au sujet des efforts d’internationaliser le sujet des conflits territoriaux auxquels sont confrontés les quatre Etats membres de l l’Organisation pour la Démocratie et le Développement économique. En marge du sommet, Pavel Filip a rencontré ses homologues ukrainien et géorgien, Volodimir Groisman şi Mamuka Bakhtadze, ainsi que le vice premier-ministre de l’Azerbaïdjan, Ali Akhmedov. La République de Moldavie détient cette année la présidence tournante de l’Organisation.

    Handbal – L’équipe championne de Roumanie de handbal féminin, CSM Bucarest, a battu vendredi sur son propre terrain l’équipe hongroise FTC Rail Cargo, score 36 à 31. Le match compte pour le groupe D de la Ligue des Champions. CSM Bucarest prend part à cette compétition des élites continentales pour la 4e édition consécutive. En 2016, l’équipe bucarestoise avait raflé le trophée de la Ligue des Champions, les éditions suivantes se classant 3e en Final Four.

    Météo – Un ciel ensoleillé et des températures agréables vous attendent ce week-end en Roumanie. Dans la partie ouest et nord-ouest, le mercure grimpera au-dessus des moyennes saisonnières habituelles pour la période. Au Sud-est, à l’Est et au littoral, le vent soufflera pourtant un peu plus fort, avec des vitesses approchant les 50 Km/h. Les températures minimum seront comprises entre 4 et 14°, alors que les maxima pourront atteindre 24°C.

  • Aktionsgruppe Banat

    Aktionsgruppe Banat

    « Aktionsgruppe Banat » ou « Le groupe d’action Banat » a été un mouvement littéraire et d’opposition politique au régime communiste de Roumanie, mouvement qui rassemblait plusieurs écrivains roumains de langue allemande. C’est en 1972, sur fond de l’assouplissement idéologique débuté au milieu des années 1960, que neuf auteurs créent ce cénacle littéraire dans un lycée de la ville de Sânnicolau Mare (département de Timis, ouest de la Roumanie). En avril ’72, le journal de langue allemande « Neue Banater Zeitung » de Timisoara publiait les opinions d’un nombre de jeunes écrivains sur la littérature et la réalité sociale de l’époque, sur la situation des jeunes en général. Le groupe a pris son nom, « Aktionsgruppe Banat », pour montrer qu’il avait assumé la mission d’être un groupe d’action des jeunes écrivains. « Aktionsgruppe Banat » est rapidement devenu un groupe culturel non-conformiste, de critique sociétale et d’action politique contre le régime Ceauşescu.

    L’historien Corneliu Pintilescu, de l’Institut d’histoire « George Bariţiu » de Cluj-Napoca, affirme que le groupe avait dès le début prouvé sa force. Comme tout intellectuel vivant sous le régime communiste et sa toute-puissante censure, les membres du Groupe d’action Banat se sont confrontés aux problèmes liés à la publication de leurs textes. Pour les éviter, ces jeunes écrivains de langue allemande ont fait appel à l’humour ; et puis le fait de se revendiquer idéologiquement du marxisme les avait aidés, dans un premier temps, à échapper à la répression, souligne Corneliu Pintilescu : « Le groupe a été actif à Timisoara, mais s’est fait connaître aussi dans d’autres villes du Banat, entre 1972 et 1975 à peu près. Il a cependant continué à produire des effets après cette période, y compris par l’activité d’auteurs tels Herta Müller, prix Nobel de littérature en 2009. Même si elle-même et d’autres écrivains n’ont pas fait partie de l’Aktionsgruppe Banat, ils en ont subi l’influence. Ce cercle littéraire a été réinventé, par la suite, sous d’autres formes, mais ce qui l’individualise, ce sont l’appartenance idéologique assumée au marxisme critique occidental et la tentative de reproduire l’esprit des révoltes étudiantes occidentales de 1968. »

    Au plan littéraire, le Groupe d’action Banat s’est fait remarquer par une série de textes porteurs, notamment à travers des jeux de mots, de critiques voilées des réalités de la Roumanie des années 1970-1980. Ces opinions, qui prenaient appui sur des théories marxistes, ont embarrassé la Securitate, lançant un véritable défi aux agents de la tristement célèbre police politique. Bien que surveillés et, parfois, interrogés ou arrêtés, ces écrivains ont beaucoup écrit et publié. La maison d’éditions Kriterion, par exemple, a publié un grand nombre de leurs créations, ce qui évoque une certaine ambiguïté dans leur relation avec le pouvoir communiste. Autre aspect intéressant – l’existence d’un réseau de liens avec les milieux marxistes d’Allemagne fédérale et d’Autriche.

    Dans les années 1970, les membres du Groupe d’action Banat ont signé des textes dans de nombreuses revues occidentales de gauche. Ils expérimentent beaucoup, signent les textes individuellement ou collectivement, mais les organes de répression changent d’attitude, en fonction de la situation, explique Corneliu Pintilescu : « Le Groupe Banat est un cas particulier que moi, je considère comme un cas d’école. Il montre les politiques générales que le régime et la Securitate avaient mises en place pour maîtriser les intellectuels dans les années 1970-1980. Et puis, on y voit très bien l’évolution des méthodes, des techniques et des politiques employées par la Securitate. En 1971, William Totok est arrêté et interrogé par la police politique pour avoir envoyé une lettre à Radio Free Europe. Il est pourtant relâché, les enquêteurs ayant jugé qu’il n’avait pas commis quelque chose de trop grave et qu’une séance de rééducation appliquée par l’Union de la jeunesse communiste suffirait pour le remettre sur le bon chemin. Pour comparaison, une décennie plus tard, des cas similaires ont donné lieu à des enquêtes et débouché sur des peines de prison. Dans d’autres mots, l’apprivoisement des intellectuels est peu à peu abandonné et remplacé par des méthodes plus violentes, plus répressives. Ensuite, le cas du Groupe d’action Banat met aussi en lumière les politiques de la Securitate ciblées sur les élites intellectuelles de la minorité allemande à l’époque de Ceauşescu, des politiques liées au spécifique de cette minorité : ses liens forts avec l’ancienne République fédérale d’Allemagne, avec l’espace occidental de langue allemande. »

    La Securitate a fait appel à des experts en littérature pour interpréter les textes et décrypter leur humour. Les historiens considèrent que l’appareil répressif s’était spécialisé dans le décryptage littéraire, nombreux étant ceux qui parlent même de l’apparition d’une « esthétique policière ». Il était difficile de transformer l’humour en culpabilité politique et la Securitate l’a parfaitement compris, ses agents ayant essayé de recruter l’écrivain William Totok parmi ses collaborateurs, raconte Corneliu Pintilescu : « La source Thomas, c’est-à-dire William Totok, est quelqu’un qui passe par les trois étapes de la relation qu’une personne aurait pu avoir avec la police politique. Il a été en même temps surveillé, interrogé et source d’informations. Sa surveillance débute en 1971, lorsque la Securitate découvre qu’il était l’auteur des lettres envoyées, à la fin des années 1960, à Radio Free Europe depuis la ville de Sânnicolau Mare. C’est la mère de Totok qui l’a dévoilé, sans le vouloir, dans une lettre qu’elle avait envoyée à une connaissance. Le fils est arrêté et interrogé, mais la Securitate a choisi de ne pas le renvoyer devant la justice, en dépit d’un dossier solide. Au milieu des années 1970, lorsque William Totok participait aux réunions de l’Aktionsgruppe Banat, la Securitate a voulu le recruter. Totok est d’accord, mais se signale lui-même à ses collègues. »

    Tout comme d’autres mouvements d’opposition, l’Aktionsgruppe Banat – le Groupe d’action Banat, a fini par être annihilé. Certains portent un regard assez critique sur son activité, mais il faudrait lui appliquer une grille de lecture qui prenne en compte la logique entièrement répressive d’un régime de type criminel. (IT)

  • A la Une de la presse roumaine 09.01.2018

    A la Une de la presse roumaine 09.01.2018

    La presse en ligne de Bucarest s’intéresse aujourd’hui, entre autres, au système de sélection des agents de la police roumaine, aux tensions dans les rangs du Parti social-démocrate, aux investissements étrangers sur le marché roumain, à la résolution signée par les trois partis politiques de la minorité hongroise de Roumanie.


  • 18.12.2017

    18.12.2017

    Protestations – Dimanche, des milliers de personnes ont à nouveau protesté à Bucarest et dans les grandes villes du pays contre les modifications que le gouvernement souhaite opérer aux lois de la Justice. Les gens ont manifesté devant les sièges des administrations centrales et locales et ont organisé des marches. Par ailleurs, la commission spéciale chargée d’examiner les propositions de modification des lois de la Justice se réunit aujourd’hui pour débattre des amendements au paquet en question, avant que celui – ci ne soit envoyé au Sénat, qui est la chambre décisionnelle. Il s’agit notamment du Statut des Magistrats et des lois visant l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature. Ce lundi encore, les membres de la commission démarreront les débats sur la transposition dans la législation nationale de la Directive Européenne concernant la présomption d’innocence.

    Budget – Les sénateurs et députés de Bucarest se sont réunis lundi en séance commune pour débattre du projet de Budget d’Etat et de la Sécurité sociale en 2018. Le budget table sur une croissance économique de 5,5%, un taux moyen de change de 4,55 lei pour un euro et sur un revenu mensuel moyen de 2615 lei (565 euros), alors que le déficit budgétaire a été estimé à 2,97% du PIB. Les commissions budget – finances réunies de la Chambre des Députés et du Sénat, ont approuvé vendredi le rapport sur le projet de budget 2018. Le vote final est prévu pour ce jeudi.

    Minorités – Dans son message à l’occasion de la Journée des Minorités Nationales, le président roumain Klaus Iohannis a souligné la contribution de celles-ci au développement de la Roumanie moderne. Selon le chef de l’Etat, lui – même membre de la communauté allemande de Roumanie, les minorités nationales sont une partie vivante et vibrante de la société roumaine, qui contribuent non seulement à préserver et à développer leur héritage ancien, mais aussi à l’évolution de la société dans son ensemble. Dans son message, le président roumain rappelle avoir promulgué récemment la loi par laquelle le 18 décembre devient la Journée des Minorités, expression claire du fait que l’Etat roumain reconnaît, respecte, protège et met en valeur le patrimoine commun, culturel et religieux, de dialogue et de bonne cohabitation de l’ensemble de la nation.

    Révolution – Poursuite à Timisoara (ouest) des manifestations organisées à la mémoire des héros de la révolution anticommuniste d’il y a 28 ans. Les commémorations ont débuté samedi par une marche populaire ayant suivi le parcours de la Révolution. Le point culminant sera atteint le 20 décembre, Journée de la Victoire, lorsqu’un concert rock rappellera que Timisoara avait été déclarée « première ville libérée du communisme ». Déclenchée par l’opposition des habitants de la ville envers une décision abusive du pouvoir local, la Révolution s’est rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, avec la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de gens ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessés entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de l’ancien Bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés. Par ailleurs, ce lundi, lors d’une conférence de presse, les procureurs du Parquet Militaire ont déclaré qu’il y avait eu une divergence militaire à compter du soir du 22 décembre 1989, qui a été la principale cause des nombreux décès, blessures et dégâts survenus ces jours-là.

    Commissaire – La commissaire européenne à la Politique Régionale, Corina Cretu, fait lundi et mardi une visite en Roumanie. Elle s’est entretenue aujourd’hui avec le premier ministre Mihai Tudose, qui a déclaré qu’en 2017 son gouvernement avait rempli son engagement en ce qui concerne l’accès aux fonds européens, vu que des dossier pour le paiement de 5,2 milliards d’euros avaient été déposés. Selon M Tudose, son objectif pour l’année prochaine est d’attirer au moins 6,3 milliards d’euros de fonds communautaires. Ces déclarations ont été faites lors de la cérémonie de signature de contrats de financement pour deux axes prioritaires. L’agenda de la visite à Bucarest la commissaire Corina Cretu comporte aussi la participation à plusieurs événements visant les projets financés de fonds européens, dont le Gala des Fonds Structurels 2017.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie et le temps est plutôt morose. Il pleut sur le sud et le sud-ouest et l’on signale des précipitations mixtes sur l’ouest et le sud-ouest. Les températures maximales de ce lundi iront de moins 1 à 6 degrés. Nous avions 2 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.