Tag: Monarchie

  • Nachrichten 25.10.2017

    Nachrichten 25.10.2017

    Rumäniens letzter König Michael I ist am Mittwoch 96 Jahre alt geworden. Aus diesem Anlass wird die Kronprinzessin Margareta in Bukarest im Auftrag des Monarchen verschiedene Persönlichkeiten und Mitarbeiter des Königshauses mit Ehrungen auszeichnen. Im Rumänischen Athenäum findet zudem das 10. Benefizkonzert statt, das jedes Jahr von der Stiftung Prinzessin Margareta von Rumänien organisiert wird. König Michael von Rumänien hatte sich im Frühjahr nach der Bekanntgabe seiner Krebserkrankung aus der Öffentlichkeit zurückgezogen. Michael von Hohenzollern-Sigmaringen bestieg den rumänischen Thron im Jahr 1940, wurde 1947 vom kommunistischen Regime zur Abdankung gezwungen. Bis zum Sturz des Regimes lebte er im Schweizer Exil, nach der Wende erlangte er die rumänische Staatsbürgeschaft und einen Teil seines von den Kommunisten enteigneten Vermögens zurück. Der ehemalige König Rumäniens hat sich in Westeuropa als Sonderbotschafter für den NATO- und EU-Beitritt des Landes eingesetzt.



    Justizminister Tudorel Toader hat am Mittwoch dem parlamentarischen Sonderausschuss die geplanten Änderungen an den Justizverwaltungsgesetzen vorgelegt. Er warte allerdings noch auf eine Stellungnahme von der sogenannten Kommission von Venedig zur Frage der Ernennung ranghoher Staatsanwälte. Das Justizkontrollamt würde er gerne als voll autonome Behörde aufstellen, die weder dem Justizministerium, noch dem Rat der Richter und Staatsanwälte nachgeordnet ist. Richter werden außerdem für vorsätzliche Fehler materiell verantwortlich sein.



    Präsident Klaus Iohannis hat am Mittwoch in Bukarest anlässlich der Feierlichkeiten zum Tag der Armee einen wirksamen Einsatz rüstungspolitischer Mittel gefordert. Aufgrund der NATO- und EU-Mitgliedschaft sowie der strategischen Partnerschaft mit den USA blicke Rumänien vertrauensvoller in die Zukunft, sagt Iohannis. Am 25. Oktober 1944 hat die rumänische Armee die letzte rumänische Stadt im zweiten Weltkrieg befreit. Die Soldaten hätten mit der Befreiung extra auf diesen Tag gewartet, um den Geburtstag des Königs zu würdigen.



    Die Weltranglistenerste und Hauptfavoritin der WTA-Finals in Singapur, Simona Halep. hat am Mittwoch im zweiten Spiel der roten Gruppe gegen die Dänin Caroline Wozniacki in zwei Sätzen 0-6, 2-6 verloren.In der gleichen Gruppe unterlag die Ukrainerin Elina Svitolina gegen Caroline Garcia aus Frankreich. Am Montag setzte sich Halep gegen Garcia und Wozniacki gegen Svitolina durch. In der weißen Gruppe besiegte Venus Williams die Lettin Jelena Ostapenko und die Tschechin Karolina Pliskova siegte gegen die Weltranglistenzweite Garbine Muguruza aus Spanien.

  • 24.10.2017

    24.10.2017

    Visite – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Meleşcanu, a été reçu lundi à Jérusalem, par le président israélien, Reuven Rivlin. Les deux officiels ont évoqué l’excellent niveau de la coopération bilatérale, renforcée au fil des 69 ans de relations diplomatiques ininterrompues. Un accent particulier a été mis sur la diversification de la collaboration économique et sectorielle, dans la perspective de la relance de la troisième session de consultations intergouvernementales roumano-israéliennes. A l’agenda des discussions ont également figuré la lutte contre l’antisémitisme, ainsi que des sujets internationaux d’intérêt majeur, tels le processus de paix au Moyen Orient, la crise en Syrie, l’Irak et la région du Golfe, les perspectives de l’accord nucléaire avec l’Iran. Le chef de la diplomatie roumaine s’est rendu aussi au Mémorial de l’Holocauste Yad Vashem de Jérusalem.

    Conférence – Bucarest accueille ces mardi et mercredi la conférence intitulée « La créativité peut changer le monde ». Cet événement de taille, qui a trait aux domaines de la technologie, du marketing et de la communication, réunit quelques-uns des plus grands entrepreneurs et inventeurs du monde. Parmi eux, Steve Wozniak, co-fondateur, aux côtés du célèbre Steve Jobs, de la compagnie Apple et inventeur du premier ordinateur personnel au monde, ainsi que des représentants de marque de la compagnie IBM, des studios Disney, de Google ou de la BBC.

    Tourisme – Une centaine de blogueurs, instagrameurs et journalistes roumains et de 20 autres pays de tous les coins monde visitent ces jours-ci plusieurs endroits de Roumanie qui méritent d’être vus, mais qui ne profitent pas d’une promotion appropriée. Ces visites s’inscrivent dans le projet « Experience România », soit le plus grand événement de promotion du tourisme autochtone. Le projet similaire, qui s’est déroulé au printemps dernier et qui a visé à mettre en avant la capitale roumaine, a été suivi en ligne par des milliers de personnes et a attiré des touristes originaires de régions très éloignées du monde telles l’Alaska, l’Argentine ou le Japon.

    Roi – L’ex roi Michel de Roumanie fêtera mercredi son 96e anniversaire à sa résidence de Suisse, informe le site romaniaregală.ro. Une cérémonie de remise de décorations sera organisée à Bucarest, à laquelle participera la princesse Margarita, dépositaire de la couronne de Roumanie. Mercredi soir, l’Athénée roumain accueillera la 10e édition du concert caritatif, organisé chaque année par la Fondation Princesse Margarita de Roumanie. Rappelons que le roi Michel Ier souffre de deux formes graves de cancer et qu’il s’est retiré de la vie publique au printemps 2016. Monté sur le trône en 1940, il allait être obligé d’abdiquer, sept ans plus tard, par les communistes installés au pouvoir, et de s’exiler en Occident. Le roi n’a pu regagner le pays qu’après la chute du communisme. Il a recouvré la nationalité roumaine et récupéré une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, l’ex-souverain a soutenu, auprès des grandes chancelleries occidentales, l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, principale favorite et nr. 1 mondiale, rencontre mercredi la Danoise Caroline Wozniacki (6e WTA), au deuxième match de Groupe Rouge du tournoi des championnes de Singapour. L’autre match de la journée opposera la Française Caroline Garcia (9e WTA) à l’Ukrainienne Elina Svitolina (4e WTA).Lundi, Halep a vaincu Caroline Garcia, tandis que Caroline Wozniacki a remporté le match contre Svitolina. Ce mardi, dans le Groupe Blanc, sont programmées les parties Venus Williams (Etats-Unis, 5e WTA) – Jelena Ostapenko (Lettonie, 7e WTA) et Garbine Muguruza d’Espagne (2e WTA) – Karolina Pliskova (République tchèque, 3e WTA). Dimanche, Muguruza a triomphé d’Ostapenko et Pliskova s’est imposée devant Williams.

  • Christian Ghibaudo (France) – les Roumains ont-ils envie du retour de la monarchie?

    Christian Ghibaudo (France) – les Roumains ont-ils envie du retour de la monarchie?

    Eh bien, en avril dernier, le quotidien ADEVARUL publiait un sondage d’opinion à l’occasion du 150e anniversaire de la fondation de la Maison royale de Roumanie. Résultat : « la monarchie aurait pu sauver la Roumanie », titrait le journal, constatant que deux tiers des Roumains pensent que notre pays aurait pu avoir une meilleure évolution s’il était devenu une monarchie après la chute du communisme. 27 années plus tard, la Maison royale de Roumanie jouit toujours d’une grande notoriété parmi les Roumains, 93% des participants au sondage ayant entendu parler de cette institution, surtout les hommes et surtout les personnes entre 35 et 50 ans.

    Côté confiance, la famille royale roumaine bénéficie de la confiance de 61% des personnes interrogées, principalement des personnes plus âgées et ayant un niveau d’éducation moins élevé. Parmi les valeurs qu’ils associent avec la Maison royale, les Roumains ont énuméré la « la régularité, le sérieux, la confiance, la tradition, l’honnêteté, l’honneur et la stabilité ». Toutefois, ils ont été peu nombreux à s’exprimer sur ce sujet, car 6 personnes sur 10 n’ont pas répondu à cette question.

    En même temps, 42% des Roumains affirment que les membres de la famille royale sont suffisamment impliqués dans la vie politique de Roumanie et 45% estiment que ceux-ci devraient s’y impliquer davantage. Comment ? En participant plus activement à la vie politique et au processus législatif (selon 17%), en se faisant mieux connaître (selon 10%) et en soutenant les pauvres par des œuvres caritatives (selon 6%).

    Quel devrait être le rôle de la Maison royale ? 12% des personnes questionnées estiment que celle-ci devrait s’impliquer davantage dans la société roumaine, 10% – qu’elle devrait prendre le contrôle et gouverner le pays et 8% estiment qu’elle devrait participer à la prise des décisions politiques.

    Les chiffres sont toutefois contradictoires par rapport au titre de l’article. Et pour cause. Même si 2 tiers des participants au sondage affirment que la Roumanie aurait eu un sort meilleur si elle s’était orientée vers la monarchie après la chute du communisme, 7 sur 10 personnes ne connaissent pas les avantages d’une république par rapport à une monarchie, alors qu’un quart ne savent pas quelle est la meilleure solution pour la Roumanie à l’heure actuelle. 47% du total ont répondu en faveur de la république, et 19% en faveur de la monarchie.

    Les Roumains ne maîtrisent donc pas très bien ces notions, leurs connaissances de la monarchie sont plutôt générales. Et ce sont surtout les personnes plus âgées qui connaissent mieux la famille royale roumaine. D’ailleurs, le roi Michel Ier en est le membre qu’ils connaissent le mieux. L’étude s’intitule « La Maison royale de Roumanie à 150 ans – Perceptions et représentations ». Elle a été effectuée fin mars 2016 par l’Institut Roumain pour l’Evaluation et la Stratégie (IRES) sur un échantillon de 1073 personnes de plus de 18 ans.

  • Hörerpostsendung 25.9.2016

    Hörerpostsendung 25.9.2016

    Heute möchte ich Hörerzuschriften der letzten Wochen mit Meinungen zu unserem Programm verlesen. Heute ein paar Auszüge aus Hörerzuschriften vom August.



    Beate Hansen (aus Wiesbaden) freute sich über die Beantwortung einiger Fragen im Funkbriefkasten vom 31. Juli:



    Lieber Herr Georgescu,



    voller Freude habe ich die vorige Hörerbriefkastensendung gehört, in der Sie u.a. meine Fragen so schön ausführlich und instruktiv beantwortet haben — vielen Dank für diesen tollen Service!



    Das Argument “lieber den alten, schon gesättigten, Abgeordneten/Bürgermeister … wählen als einen neuen, der sich erst mal selbst bereichern muss” kommt mir plausibel vor — aber auch altbekannt: Ich meine, das gab es im Osmanischen Reich auch schon im grö‎ßeren Ma‎ßstab.



    Ja, die (EU-)Bürokratie — gerade auch im Zusammenhang mit Fördergeldern — kann schon arg lästig sein (ich kann davon auch ein kleines Liedchen singen, weil ich in den 90er Jahren oft im Rahmen des deutsch-armenischen Jugendaustauschs als Reiseleiterin mit deutschen Jugendgruppen in Armenien war, wobei wir von einigen europäischen, hessischen, kommunalen und kirchlichen Stellen finanziell unterstützt wurden, und ich dann für die Sponsoren gefühlt 200 Berichte und Formulare schreiben bzw. ausfüllen musste), aber so ganz erschöpfend ist die Erklärung ja doch nicht, denn schlie‎ßlich klappt das in anderen Ländern ja auch: In Polen ist, glaube ich, die Abrufquote fast 100%; ein polnischer Bekannter von mir, der einiges an EU-Mitteln in seine mittlerweile florierende Firma gesteckt hat, klagt auch ganz heftig über den bürokratischen Aufwand, aber auch er als kleiner Familienbetrieb bekommt das hin.




    Vielen Dank für das Feedback, liebe Frau Hansen, und ich hoffe, auch künftig Hörerfragen nach bestem Wissen und Gewissen beantworten zu können.



    Fritz Andorf ist im rheinländischen Meckenheim zu Hause und ihm gefiel im August besonders eine Reportage von einer Wallfahrt, an der sich traditionell die Katholiken in Rumänien, darunter auch Deutsche, beteiligen:



    Sehr gut gefallen hat mir die lebendige Reportage von der Deutschen Wallfahrt nach Maria Radna mit den Stimmen der Teilnehmer und den dazu passenden musikalischen Klängen. Solche Reportagen würde ich mir mehr in Ihrem Programm wünschen. Vielleicht kann man einige davon aus den deutschen Programmen der Lokalsender übernehmen.



    Im Übrigen wurde im Programm ausführlich Tod und Beisetzung von Königin Anna gewürdigt. Und ich habe mich doch sehr gewundert, wie sehr das demokratische Rumänien noch an der Monarchie hängt, obwohl die Tage der Königsherrschaft in Rumänien schon Jahrzehnte zurückliegen. Sogar Staatstrauer wurde angeordnet. Offenbar war das Königspaar in Rumänien sehr beliebt, und man sehnt sich nach der Monarchie zurück.




    Vielen Dank für Ihre Zeilen, lieber Herr Andorf. Die Reportage war übrigens eine Übernahme von Radio Temeswar, da wir keine eigene Sendung über Minderheiten mehr produzieren, wie es früher mit Land und Leute“ der Fall war. Und was die Beisetzung von Königin Anna anbelangt: So ganz unumstritten war die angeordnete Staatstrauer nicht — insbesondere in den Social Media machten einige Menschen ihrem Ärger Luft, dass die verstorbene Anna von Bourbon Parma wie eine Königin beigesetzt wurde, obwohl sie nie gekrönt wurde, sondern nur Königsgemahlin war. Mitunter wurden da auch Beleidigungen gepostet und die Rolle der Monarchie kritisch hinterfragt. Sie sehen also, nicht alle Menschen in Rumänien hängen an der Monarchie. Ich finde, in Todesfällen sollte man aber zumindest Respekt zollen, egal wie man zur Institution der Monarchie oder zur Person des Monarchen steht.



    Oliver Fülla ist im rheinland-pfälzischen Fachbach zu Hause und fand nach zwei Jahren wieder Zeit, uns zu schreiben. Hören tut er uns aber regelmä‎ßig, und zwar sowohl über Kurzwelle als auch im Internet.



    Liebe Freunde bei RRI,



    es freut mich sehr, dass Ihre interessanten Programme in deutscher Sprache nach wie vor auf Kurzwelle und im Internet zu hören sind.



    Sowohl die aktuellen Nachrichten als auch die Beiträge über Land und Leute gefallen mir sehr gut. Sie sind eine einzigartige Informationsquelle über Rumänien. Berichte über Ihr Land sind in deutschen Medien leider nur sehr selten zu finden. Umso wichtiger sind die Programme von RRI.



    Heute bin ich nach einer gut zweijährigen Schreibpause endlich wieder einmal dazu gekommen, Ihnen zu schreiben. Wie Sie an meinem Empfangsbericht erkennen können, ist der Empfang der Mittagssendung auf 9600 kHz gut bis sehr gut. Heute gab es lediglich zwei kurze Senderausfälle, die aber nicht weiter schlimm waren.



    Natürlich ist die Klangqualität über das Internet besser. Allerdings verursacht die regelmä‎ßige Nutzung von Internet-Streams über Mobilfunk relativ hohen Datenverkehr, sodass das in den Mobilfunktarifen frei verfügbare Datenvolumen schnell aufgebraucht ist. Daher bietet die Kurzwellenausstrahlung eine günstige Alternative für den mobilen Empfang Ihrer Sendungen. Bitte senden Sie daher weiter auf Kurzwelle.




    Vielen Dank für Ihre Zeilen, lieber Herr Fülla, und schön, dass Sie uns weiterhin die Treue halten.



    Lutz Winkler (aus Schmitten im Taunus) hörte uns während des Sommers meistens abends in seinem Garten:



    Der Empfang der Sendungen auf Kurzwelle ist weiterhin ohne Probleme möglich. Auch auf der Terrasse mit meinem kleinen Kurzwellenradio kann ich abends Radio Rumänien International hören.



    Die Sendungen sind immer interessant und abwechslungsreich — eine Sendung heraus zu stellen, fällt mir schwer. Ich höre alle Sendungen gern — egal, ob Musik- oder Wortbeiträge. Für Ihre Bemühungen, uns als Hörer ein interessantes Programm zu bieten, möchte ich mich bei Ihnen ganz herzlich bedanken.



    Der Sommer ist durchwachsen — zwar ist es schön warn — fast zu warm, aber es gibt auch Regentage. Das gehört auch zum Sommer dazu.



    Hier blühen die Rosen zurzeit sehr intensiv. Wir haben einen Ausflug in das Rosendorf Steinfurt bei Bad Nauheim gemacht. Das ganze Dorf duftet nach Rosen und in einem Rosenmuseum kann man über die Geschichte und die Arten der Rosen — sowie über den Anbau sehr viel lernen. Am Rande des Dorfes gibt es verschiedene Gärtnereien, in denen alles mit Rosen angeboten wird: Rosen selbst, Rosenwasser, Sü‎ßigkeiten mit Rosenzutaten, Rosenseife, Rosendüfte… Gibt es in Rumänien auch solch ein Rosenanbaugebiet?




    Vielen Dank für Ihre E-Mail, lieber Herr Winkler. Es gibt in der Tat ein Rosenanbaugebiet in Rumänien und wir haben unlängst sogar darüber berichtet. In Mândruloc, einer Ortschaft bei Arad in Westrumänien, gibt es den grö‎ßten Rosengarten im Südosten Europas. Mehr als 2.000 verschiedene Rosenarten, aber auch zahlreiche Dauer- und Zierpflanzen sowie ein Obstgarten können hier bewundert werden. Drei Hektar des Parks sind mit Rosen bepflanzt, die restlichen Hektar mit Dauer- und Zierpflanzen. Insgesamt gibt es in Mândruloc 5.500 verschiedene Pflanzen, davon 2.000 Rosenarten.




    Ralf Urbanczyk (aus Eisleben, Sachsen-Anhalt) fand einen Beitrag über Windenergie in Rumänien interessant. Folgende Zeilen schickte er uns per E-Mail:



    Interessant war Ihr Bericht zum Ausbau der Windenergienutzung in Rumänien im

    Umweltmagazin “Terra 21”, der in der Tat eine Aktualisierung der Informationen war, die ich zum Windenergiesektor in Ihrem Land hatte. Ich freue mich, dass sich diese Form der Gewinnung von Energie aus regenerativen Rohstoffen jetzt auch in Rumänien gut entwickelt. Schön wäre es, wenn Energieproduzenten und Umweltschutz stärker an einem Strang ziehen, denn ich kann mir beim besten Willen nicht vorstellen, dass der ersatzweise Bau von Kohlekraftwerken oder Kernkraftwerken einschlie‎ßlich des Baus der zugehörigen Bergwerke, Aufbereitungsbetriebe und Endlagerstätten für den Abfall, umweltfreundlicher ist. Der mitunter spürbare starke Gegenwind kommt wohl eher daher, dass die schädlichen Umweltfolgen von Energiegewinnung bei der Windkraft gleichmä‎ßiger unter denen verteilt werden, welche die Energie letztendlich nutzen.




    Dieter Feltes ist in Pyrbaum in der Oberpfalz zu Hause und grillt gerne in seiner Freizeit. Folgende Zeilen erhielten wir von ihm per E-Mail:



    Sehr geehrte Damen und Herren!



    Einen störungsfreien Empfang hatte ich heute wieder. Auch Ihre Informationen aus Ihrem Land waren für mich wertvoll, zumal ich mein Wissen über Rumänien immer wieder auffrischen kann. Höre ja auch lange genug Radio Rumänien International.



    Ich hätte eine Frage. Sicherlich grillen die Rumänen in ihrer Freizeit. Ich grille gerne Bratwürste und Bauchfleisch sowie Halssteaks. Und dies auf einen Holzkohlengrill. Ein Gasgrill ist für mich zu gefährlich. Wie ist es in Rumänien? Wie und was wird bei Ihnen gegrillt? Vielleicht haben auch Sie etwas Erfahrung mit Grillen.




    Vielen Dank für Ihre E-Mail, lieber Herr Feltes. In der Tat grillen auch die Rumänen gerne, und zwar eher mit Holzkohle als mit Gasgrill. Würstchen und Halssteaks, aber auch Schweinefilets und gelegentlich auch Schafsfleisch sind beliebt. Fehlen dürfen allerdings bei keinem rumänischen Grillgelage die Mici oder Mititei — das sind die traditionellen Röllchen aus Hackfleisch mit diversen Gewürzen, wobei sie in der Regel aus einem Gemisch von Rindfleisch und Schafsfleisch oder Schweinefleisch geformt werden. Je nach Rezept schwankt die Gewichtung, mal ist es in gleichen Mengen Rind- und Schweinefleisch, mal zwei Drittel Rindfleisch und ein Drittel Schafsfleisch. Und an dieser Stelle darf ich ein Rezept von unserer Chefredakteurin Irina Adamescu zitieren, das Sie vor über zwei Jahren in einem überaus interessanten Funkbriefkasten über die rumänische Küche brachte:



    Wenn Sie beim nächsten Grill rumänische Mici/Mititei zubereiten möchten, dann brauchen Sie Rind- und Schweinefleisch zu gleichen Teilen. Als Gewürze werden schwarzer gemahlener Pfeffer, getrocknetes Bohnenkraut, Piment, die zerdrückten Zehen einer Knoblauchknolle je Kilo Fleisch und etwas Salz verwendet. Dem gehackten Fleisch wird entweder Fett vom Rind oder die Flüssigkeit von einer Rindfleischsuppe beigegeben. Dem Ganzen werden anschlie‎ßend die Gewürze und in den Saft einer Zitrone aufgelöster Natron hinzugefügt. Das Fleisch muss anschlie‎ßend für einige Stunden, auch über Nacht, im Kühlschrank ruhen, damit die Gewürze gut eindringen. Anschlie‎ßend werden daraus zylinderförmige Würstchen von ca. 10 cm Länge und zwei Finger Breite geformt. Diese müssen noch kurz trocknen und dann sind sie gerade gut, um auf den Grill gelegt zu werden. Doch muss man darauf Acht geben, dass die Würstchen weder zu lange noch zu nahe an der hei‎ßen Glut liegen, denn sonst werden sie nicht mehr saftig und gerade das ist der Clou! Die Mititei werden hei‎ß, mit Senf und Brot (neuerdings auch Pommes) als Beilage gegessen.



    Guten Appetit! — und damit Zeit für Postliste. Briefe lie‎ß ich mir zwar aushändigen, lese sie aber bis nächstes Mal durch.



    E-Mails erhielten wir bis Freitagnachmittag von Hartmut Broschat, Ralf Urbanczyk, Bernd und Willi Seiser, Dieter Feltes, Andreas Pawelczyk, Heinrich Eusterbrock, Volker Schmidt, Helmut Matt, Guido Pfeffermann (alle aus Deutschland).



    Das Internetformular nutzten Karel Belohlavek (CZ), Michael Willruth, Christian Laubach und jemand, der sich nur Lukasz nannte (alle drei aus Deutschland).



    Ich bin nächste Woche beruflich verreist, werde aber an dieser Stelle hoffentlich vertreten. Wir hören uns also in 14 Tagen wieder — bis dahin machen Sie’s gut, tschüss und schönes Restwochenende!




    Audiobeitrag hören:




  • Ultime hommage à la reine Anne

    Ultime hommage à la reine Anne

    Un silence profond règne dans l’imposante Salle du trône du Palais royal de Bucarest. Au-dessus de la porte d’entrée on peut lire Nihil Sine Deo (« Rien sans Dieu ») – devise de la Maison royale roumaine. Les femmes font la révérence au catafalque de la reine Anne, certains des hommes s’agenouillent, les enfants font le signe de croix, tandis que les plus âgés, qui ont vécu une partie de leur vie sous la monarchie, ne peuvent retenir leurs larmes.

    Les Roumains sont venus faire leurs adieux à l’épouse du dernier souverain de Roumanie, Michel Ier, qui s’est éteinte le 1er août, en Suisse. Ils ont déposé à la porte du Palais royal des fleurs, des chandelles allumées et des messages de condoléances, puis sont entrés dans la Salle du trône pour lui rendre un ultime hommage. Une couronne de lys blancs a été déposée sur le cercueil enveloppé du drapeau de la royauté et flanqué par les militaires du Régiment de garde « Michel le Brave ».

    « La Famille royale est un symbole », « La monarchie, c’est la normalité », « Ce fut une grande dame », « Sa disparition laisse un vide » – opinent les participants. Ecoutons certains d’entre eux s’exprimer sur les sentiments qui les ont poussés à venir faire leurs adieux à la reine : « C’est une pensée triste, le regret que la Roumanie ne soit pas revenue à la monarchie. C’est le geste le plus simple qu’un vrai Roumain puisse faire. » « J’ai eu dans ma famille des anciens combattants qui ont lutté dans l’Armée du roi. Au moins par respect pour eux, sinon par davantage de respect à l’égard de Leurs Majestés, il fallait que nous soyons là. » « Je pense que c’est un geste que chaque personne, qui peut venir ici, devrait faire ; au moins un dernier hommage à cette dame de la Roumanie, et réfléchir à tout ce qu’elle a réalisé ou tout ce qu’elle a essayé de faire dans sa vie. »

    En dehors des nombreux Roumains moyens, des personnalités de la vie politique et publique sont passées devant le cercueil de la reine Anne, arrivé mercredi soir du Château de Peleş de Sinaia. Après la veillée publique de deux jours à Bucarest, samedi, le cercueil de la reine sera placé sur la Place du Palais, dans le son des cloches des églises orthodoxes et de la Cathédrale catholique Saint Joseph.

    Il sera ensuite acheminé à la nécropole royale du Monastère de Curtea de Argeş (sud). Des membres des familles impériales de Russie, d’Autriche et d’Allemagne ont annoncé leur participation, ainsi que des familles royales des Pays Bas, de Belgique, du Luxembourg, de Bade, de Württemberg et de Bourbon-Parme, entre autres.

    L’absence du roi Michel sera douloureusement ressentie; gravement malade, il priera de Suisse pour l’âme de celle qui lui a été proche, loin du pays, dans son exil, pendant 68 ans. En Roumanie et en République de Moldova voisine, samedi est une journée de deuil national. (Ligia Mihaiescu)

  • Rumänien trauert um Königin Anna

    Rumänien trauert um Königin Anna

    Der Sarg der Königin wird zunächst im Schloss Peles aufgebahrt, das im 19. Jahrhundert in Sinaia von dem Gründer der rumänischen Dynastie, König Karl dem Ersten gebaut wurde. Anschließend wird er nach Bukarest überstellt und im Thronsaal des Königspalastes aufgebahrt. Die Öffentlichkeit erhält Zugang zum Palast am Donnerstag und Freitag, die Bestattung ist für Samstag geplant – in Curtea de Arges, der ersten Hauptstadt des mittelalterlichen Fürstentums der Walachei.



    Seine Ärzte haben König Michael nicht erlaubt, an den Zeremonien in Rumänien teilzunehmen. Er wird an seinem Wohnsitz in der Schweiz in Begleitung von engen Freunden und zwei orthodoxen Nonnen bleiben. Diese Entscheidung ist in tiefer Trauer getroffen worden, heißt es in einer Pressemitteilung des Königichen Hauses. Im Alter von 94 Jahren und selbst schwer krank, hatte König Michael seine Frau jeden Tag in der Schweizer Klinik besucht, wo sie am 1. August verstorben war.



    Geboren in Paris im Jahre 1923, begegnete Prinzessin Anna von Bourbon-Parma König Michael in London, im Jahr 1947. Im selben Jahr zwangen ihn sowjetischen militärischen Besatzungsmacht und ihrer kommunistischen Marionettenregierung am 30. Dezember, abzudanken und ins Exil zu gehen. Aus den USA, Großbritannien oder der Schweiz unterstützte er die Aktivität des rumänischen Nationalkomitees einer Exilregierung, die von den westlichen Demokratien jedoch nie als solche anerkannt wurde. Die beiden heirateten 1948.



    In Bukarest trieb das kommunistische Regime eine beständig aggressive Propaganda gegen die Monarchie – die toxische Wirkung dieser Strategie ist noch nicht vollständig ausgeklungen. König Michaels Rückkehr wurde erst nach der antikommunistischen Revolution von 1989 nach Rumänien erlaubt. Er erhielt Jahre nach der Wende auch seine von den Kommunisten entzogene rumänische Staatsbürgerschaft und ein Teil seines Eigentums zurück. Als Sonderbotschafter warb er für einen NATO-Beitritt Rumäniens im Jahr 2004 und den EU-Beitritt im Jahr 2007.



    In Rumänien engagierte sich die königliche Familie konstant in Wohltätigkeitsvorhaben und im Mäzenatentum. So lernten auch die Bürger schließlich ihre gefallene Königsdynastie wieder kennen. In einem Interview mit Radio Rumänien vom Jahr 2008 sagte Königin Anna, dass sie im Exil viel von ihrem Mann über seine Heimat gehört hatte, aber dass eine einmonatige Reise durch das Land – von der Dobrudscha im Südosten über das Banat im Südwesten und bis zu Siebenbürgen in der Mitte – ihre Erwartungen übertroffen habe. Sie sagte, sie habe beeindruckende Städte, Dörfer und Landschaften gefunden und herausragende Menschen getroffen.

  • Funérailles pour la reine Anne.

    Funérailles pour la reine Anne.

    La reine Anne de Roumanie rentrera définitivement dans le pays qu’elle a toujours aimé, même si elle ne l’a connu que dans la dernière partie de sa vie. Cinq jours durant, des cérémonies funèbres se dérouleront dans tous les repères géographiques fondamentaux de la monarchie roumaine. Déposée d’abord au Château de Peles – bâti au 19e siècle dans les Carpates méridionales, à Sinaia, par le fondateur de la dynastie, le roi Carol Ier, la dépouille mortelle de la reine Anne reviendra à Bucarest, dans la Salle du trône du Palais royal. L’accès du public sera permis ces jeudi et vendredi, alors que les obsèques auront lieu à la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud, première capitale de la principauté moyenâgeuse de Valachie.

    Les médecins ont interdit au roi Michel de participer aux funérailles de son épouse. Il restera dans sa résidence de Suisse, aux côtés de plusieurs proches et de deux religieuses orthodoxes. « Cette décision n’a pas été facile à prendre », lit-on dans un communiqué de la Maison royale de Roumanie. Agé de 94 ans, et malade lui aussi, le roi Michel avait visité son épouse chaque jour lorsque celle-ci était hospitalisée en Suisse, en raison d’un cancer qui a finalement provoqué sa mort le 1er août, au bout d’une longue souffrance.

    Née à Paris, en 1923, la princesse Anne de Bourbon – Parme a rencontré le roi Michel à Londres en 1947. Ce fut durant la même année, le 30 décembre, lorsque la Roumanie était occupée par les Soviétiques et dirigée par un gouvernement communiste marionnette, que le souverain a été contraint d’abdiquer et de s’exiler. A partir des Etats-Unis, du Royaume Uni et de Suisse, Michel a soutenu les actions du Comité national roumain, une sorte de gouvernement en exil, jamais reconnu comme tel par les démocraties occidentales. A Bucarest, le régime communiste a constamment nourri une propagande antimonarchique virulente et grossière, dont les effets toxiques sont visibles de nos jours encore.

    Le roi Michel a rejoint sa patrie après décembre 1989. Il a non seulement recouvré la nationalité roumaine, mais aussi une partie de ses propriétés, confisquées par le régime communiste. En tant qu’ambassadeur spécial de Roumanie, il a promu l’adhésion de Bucarest à l’OTAN en 2004 et à l’UE en 2007. En Roumanie, la famille royale est assez présente dans la vie publique, notamment par le biais d’actions caritatives et de mécénat.

    Dans une interview accordée à la Radio publique roumaine en 2008, la reine Anne avouait qu’en exil, son époux parlait souvent de son pays, mais qu’après un voyage d’un mois à travers le pays, de Dobroudja, dans le sud-est jusqu’au Banat, (dans le sud-ouest) et du delta du Danube et jusqu’en Transylvanie, dans le centre, le pays avait dépassé toutes ses attentes. Elle disait avoir vu des villes, des villages et des paysages impressionnants et avoir rencontré des gens extraordinaires.

  • 150 années d’histoire de la monarchie en Roumanie

    150 années d’histoire de la monarchie en Roumanie

    Avant 1945, la date de 10 mai 1866 signifiait un nouveau début pour la société roumaine, un bon début après une période longue et agitée de quêtes, incertitudes et désillusions. Dans la première moitié du 19e siècle, les Roumains ont cherché à appliquer les idées de la modernité et à construire la prospérité et la démocratie. Elles étaient incarnées en la personne du prince régnant allemand Carol de Hohenzollern-Sigmaringen, dont l’avènement au pouvoir le 10 mai 1866 inaugurera la meilleure période de l’histoire de la Roumanie. Le fondateur de la dynastie royale roumaine, Carol Ier, a été le premier des quatre rois de Roumanie, et de l’avis des historiens, il a été le meilleur d’entre eux.

    L’historien Alin Ciupală explique qu’au début, Carol et les Roumains étaient confrontés à des difficultés d’acceptation réciproque : « La classe politique mise à part, Carol est reçu avec une bonne dose d’indifférence de la part des Roumains, puisque ceux-ci ne le connaissaient pas. C’était un prince allemand catholique, donc un étranger pour la plupart d’entre eux. En revanche, l’élite politique le reçoit avec beaucoup d’espoir. Après la désillusion du règne d’Alexandru Ioan Cuza, les Roumains ont investi beaucoup d’espoir en Carol 1er. Par ailleurs, mentionnons aussi que le prince régnant est confronté à un véritable choc dès son arrivée à Bucarest. Plus tard, la Reine Elisabeth allait raconter avec beaucoup d’humour l’épisode de la vvenue de Carol à Bucarest, à la fin d’un voyage long, fatiguant et risqué, au bout duquel le prince était assez déçu par les réalités qu’il découvrait. Par rapport aux villes allemandes, la capitale roumaine était une ville de province. Il constate avec surprise que ses demeures, les maisons Golescu de Bucarest, n’avaient rien en commun avec un palais princier. Hormis ces déceptions temporaires, Carol allait s’adapter et réussira à dépasser cette période difficile du début de son règne ».

    Le successeur de Carol Ier, son neveu Ferdinand Ier, s’est élevé au niveau de son illustre oncle. Aux côtés de son épouse, la reine Marie, Ferdinand allait devenir le bâtisseur de la Grande Roumanie de 1918.

    L’historien Alin Ciupală a remarqué l’extraordinaire vitalité de la reine durant les moments difficiles de la Première guerre mondiale, mais aussi la consolidation de l’Etat qui s’est réalisée après la guerre : « La Reine Marie a assumé un autre rôle, hormis celui d’infirmière, d’organisatrice, de personne qui apaise les souffrances des civils et des blessés se trouvant derrière la ligne du front. Elle a également joué un rôle politique. Même si le système de la monarchie constitutionnelle de l’époque ne permettait pas aux reines d’avoir des attributions politiques, elle a réussi à dépasser ces barrières. Sa riche correspondance témoigne des efforts politiques que la Reine Marie à fait pour que la Roumanie puisse obtenir l’appui international qui lui était si nécessaire. La reine a donc assumé non seulement un rôle social et culturel, mais aussi un rôle politique. Dans les moments extrêmement difficiles du début de l’année 1918, la reine a été un des quelques leaders roumains qui pensaient à la victoire, qui tentaient de maintenir vif l’idéal national. Du point de vue moral, cette attitude ferme de la reine mérite une attention à part. »

    Le troisième roi, Carol II, a été une personnalité difficile et controversée, en raison aussi des troubles qui caractérisaient les années 1930, soit de la période de son règne. Il est souvent associé au commencement de la fin de la démocratie roumaine.

    L’historien Florin Muller : « Carol II est un personnage politique extrêmement complexe que je comparerai surtout à ces successeurs, tels le maréchal Ion Antonescu, ou aux leaders communistes qu’à ses prédécesseurs, Carol et Ferdinand. Carol II est un roi durant le règne duquel la modernisation de la Roumanie connaît une nouvelle étape et il entend s’y impliquer directement. La modernisation roumaine a été un processus dans lequel les principes moraux et constitutionnels ont été laissés de côté. Pour Carol, ce qui a compté le plus, c’était plutôt une manière quasi-fasciste de mobiliser les ressources nationales et une manière de travailler complètement différente par rapport aux modèles de l’austère Carol Ier et de son père, le modéré Ferdinand Ier. Son comportement politique a laissé des traces très fortes sur les Roumains. Par exemple, le régime communiste doit beaucoup au style personnel du pouvoir tel qu’il fut imposé par Carol. Celui-ci a préparé en quelque sorte la Roumanie pour le totalitarisme qui s’est installé après son règne. »

    Le dernier souverain de Roumanie, Michel Ier, celui qui à la fin de la guerre et après la guerre s’est opposé à l’installation du régime communiste, a fait des efforts remarquables dans la direction d’une renaissance de la démocratie roumaine. Il s’inscrit donc dans la tradition glorieuse de deux premiers souverains de Roumanie.

    Dans une interview accordée au Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine en 2008, le roi Michel, actuellement âgé de 95 ans, conseillait aux Roumains le comportement à adopter les uns envers les autres : « Traiter humainement les autres, ne pas mépriser les gens, la bienveillance sont des choses difficiles à expliquer. La bonté en général est importante, même si parfois il faut établir certaines limites. J’ai vu tellement de choses terribles qui arrivaient aux gens à travers le pays que ça me faisait mal. A moi, on m’a appris autre chose : qu’il faut faire preuve de bonté, bien traiter toute personne. Il m’est très difficile de rencontrer des gens qui n’ont pas cette mentalité et qui font mal aux gens pauvres, qui les traitent comme des ordures, cette pratique est carrément infernale ».

    Le 30 décembre 1947, la monarchie roumaine était renversée par le régime communiste et la tyrannie s’emparait du pays. La redécouverte de la démocratie n’a eu lieu qu’après la révolution anticommuniste de 1989. (Trad. Alex Diaconescu)

  • La semaine du 09 au 14 mai 2016

    La semaine du 09 au 14 mai 2016

    Activation du bouclier antimissile de Roumanie



    Le système du bouclier antimissile américain a été inauguré jeudi sur la base de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, en présence du secrétaire général de lOTAN, Jens Stoltenberg, et du secrétaire adjoint de la Défense des Etats – Unis, Robert Work. Ce système, placé dans le sud du pays, est censé renforcé la sécurité euro-atlantique, en complétant les capacités de défense antimissile, déjà existantes, de lOTAN, à savoir le radar terrestre de haute performance de Turquie et le système de commande et de contrôle dAllemagne. Une base similaire à celle de Roumanie sera construite en Pologne ; elle sera opérationnelle en 2018. Le système de Deveselu est censé à répondre aux éventuelles menaces lancées notamment depuis le Moyen Orient. Il nest pas une menace contre qui que ce soit, a affirmé le premier ministre roumain.


    Dacian Ciolos : « Cest un moyen exclusivement destiné à la défense légitime contre les menaces balistiques. Il renforce en même temps la capacité de défense antimissile de lOTAN et élargit laire de la coopération et de la protection des alliés de lEurope centrale et du sud, en réduisant considérablement le risque déventuelles attaques venant de lextérieur de lespace euro-atlantique. »



    Pour sa part, Moscou se déclare menacée par lactivation du bouclier de Deveselu, quelle condamne, et envisage de renforcer ses capacités militaires.




    Le scandale des désinfectants dilués



    Le gouvernement de techniciens installé il y a environ 6 mois à Bucarest est confronté à une nouvelle crise. En début de semaine, le ministre de la Santé, Patriciu Achimaş-Cadariu, a démissionné sur la toile de fond dun ample scandale autour de lutilisation de désinfectants dilués dans les hôpitaux roumains.



    Déclarant la santé une priorité de son Exécutif, le premier ministre Dacian Ciolos a assumé lintérim au ministère de la Santé et a déclaré: « Je veux que nous utilisions les six mois à venir pour prendre aussi dautres mesures structurelles, capables, sinon de réformer entièrement le système de santé, au moins de mettre au jour les problèmes et de les tirer au clair. Je vous assure que je ne vais rien cacher, je ne vais rien négliger. »



    Le premier ministre a également remarqué le fait quaucun de la dizaine de titulaires à sêtre succédé à la tête du ministère de la Santé, ces six ou sept ans, navait réussi à réformer le secteur. Cest la principale raison pour laquelle les scandales sy enchainent depuis plusieurs derniers mois.



    Recommandations du FMI



    Le Comité exécutif du FMI, qui a analysé le rapport de la dernière mission de ses experts en Roumanie, en mars dernier, a fait des recommandations aux autorités de Bucarest. Le Fonds plaide en faveur de la poursuite des réformes ayant permis déquilibrer léconomie, ainsi que pour la mise en place de mesures censées attirer les investisseurs. Selon les estimations du FMI, la Roumanie aura une croissance économique de plus de 4% cette année et de 3,6% en 2017. Les experts du FMI affirment que léconomie connaît une évolution cyclique, soutenue par les récentes mesures de majoration des salaires dans le secteur public et par la réduction de la TVA, qui ont encouragé la consommation. Dans les conclusions de lévaluation annuelle, remises au Cabinet de Bucarest, le Fonds note quil est impossible de maintenir les conditions favorables de croissance économique, en labsence des réformes. Les experts du FMI recommandent également aux autorités de ne pas céder aux pressions sociales. La Roumanie na pas daccord en déroulement avec le Fonds.




    150 ans de Monarchie roumaine



    Jour de fête, le mardi 10 mai, en Roumanie, avec une triple signification. Le 10 mai 1866, le prince Karl de Hohenzollern-Sigmaringen est intronisé prince souverain des Principautés roumaines unies, et prend le nom de Carol Ier. Le 10 mai 1877, la Roumanie proclame son indépendance, tandis que le même jour, mais en 1881, le pays devient royaume. Plusieurs événements consacrés au 150e anniversaire de la fondation de la dynastie de Hohenzollern-Sigmaringen en Roumanie par le Prince Carol Ier ont eu lieu à Bucarest et à Sinaia, station de montagne des Carpates méridionales et ancien lieu de résidence secondaire de la cour.




    Dans un entretien à la radio publique roumaine, lépoux de la princesse héritière Margarita, le prince consort Radu de Roumanie, a souligné limportance de la monarchie dans lhistoire de la Roumanie: « Il y a eu des pays qui, en ces temps-là, se sont mieux portés que la Roumanie. Toutefois, on dirait un miracle, car, malgré les difficultés énormes auxquelles notre pays a été confronté ces derniers siècles, nous nous retrouvons, au bout de 150 ans, au sein de lUE, et la famille royale et la nation roumaine jouissent de beaucoup de respect et de confiance. Cest une des raisons qui font la fierté de chacun de nous. »




    5 films roumains à Cannes



    Cinq films roumains sont projetés à la 69e édition du Festival du Film de Cannes, ouvert jeudi. Parmi eux, «Sieranevada», le plus récent film du réalisateur roumain Cristi Puiu, et « Baccalauréat » de Cristian Mungiu sont en lice pour la Palme dOr. « Ballet domestique en attendant le pope », une « symphonie de mouvement », titre Le Monde après la projection de « Sieranevada », le cinquième long métrage de Cristi Puiu, inscrit pour la première fois dans la course à la Palme dOr. Il avait remporté le prix de la section « Un certain regard », en 2005, avec « La mort de Dante Lăzărescu ». En revanche, Cristian Mungiu en est à sa troisième participation dans la compétition officielle et compte déjà à son palmarès la Palme dor de 2007 pour la pellicule « 4 mois, 3 semaines, 2 jours ». Trois autres films roumains ont été sélectionnés à Cannes : « Les chiens » de Bogdan Mirica, dans la section « Un certain regard », «4h15. Fin du monde», de Catalin Rotaru et Gabi Şarga dans la section des court-métrages et « Tous les fleuves vont à la mer », dAlexandru Badea dans la section «Cinéfondation».





    Des Roumaines – championnes de handball



    Dimanche dernier, la championne de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest, a remporté pour la première fois de son histoire le trophée de la Ligue des Champions, après avoir vaincu les handballeuses hongroises de Gyor, léquipe favorite de la compétition. Selon lAFP, les deux équipes étaient à égalité 25 à 25 après la prolongation (22-22 à la fin du temps réglementaire) et Bucarest sest imposé aux pénalités 4 à 1. CSM Bucarest était léquipe la moins cotée des quatre participantes au Final Four. CSM Bucarest est la 3e équipe roumaine à remporter la Ligue des Champions, après Stiinta Bacau (1960-61) et Rapid Bucarest (1963-34). (Trad. Valentina Beleavski, Mariana Tudose)

  • Nachrichten 10.05.2016

    Nachrichten 10.05.2016

    In Rumänien ist am Dienstag das 150. Jubiläum seit Beginn der Herrschaft von Karl dem I. gefeiert worden. Am 10. Mai des Jahres 1866 wurde Prinz Karl von Hohenzollern-Sigmaringen als souveräner Fürst der Vereinigten Fürstentümer unter dem Namen Karl der I. verkündet und legte seinen Eid zur Treue gegenüber dem Land ab. Dem Tag der Monarchie wird an diesen Tagen durch verschiede Veranstaltungen in ganz Rumänien gedacht. Die königliche Familie beteiligte sich am Dienstag an den Feierlichkeit im Peleş-Schloss in Sinaia, das von Karl dem I. gebaut wurde. Die köngliche Flagge wurde erstmals wieder seit der Abdankung von König Michael im Jahr 1947 in Peleş gehisst.



    Rumänien verzeichnet eine große Verspätung bei der Abrufung von europäischen Geldern im aktuellen Finanzrahmen. Diese sei derzeit minimal, erklärte am Dienstag in Bukarest die europäische Kommissarin für Regionalpolitik Corina Creţu. Das Land müsse alle Opportunitäten aufgreifen, die der Finanzrahmen 2014 – 2020 bietet, sagte sie. Der Kommissarin zufolge sei die Zahl der neuen Projekte und der genehmigten Operationen viel zu klein. Sie erinnerte daran, dass Rumänien Autobahnen, moderne Eisenbahnstrecken und neue Krankenhäuser benötige. Corina Creţu fügte hinzu, dass das Tempo, mit dem Projekte entwickelt und Gelder abgerufen werden, beschleunigt werden müsse. Sie erinnerte daran, dass in Brüssel alle Voraussetzungen gewährleistet wurden, damit Rumänien mehr europäische Gelder heranzieht. Laut der offiziellen EU-Vertreterin sei das Ziel der Europäischen Kommission und der Bukarester Behörden, dass die Struktur- und Kohäsionsfonds das Wirtschaftswachstum und die Schaffung von Arbeitsplätzen für Rumänen fördern. Sollte die Abschöpfung der Fonds nicht in den kommenden Monaten beginnen, riskiere Rumänien, selbst Hindernisse in den Weg der nachhaltigen wirtschaftlichen und sozialen Entwicklung zu stellen. Im Zeitraum 2007 – 2013 lag die Abrufungsquote auf dem Papier bei 75% – fügte Corina Creţu hinzu.



    Der rumänische Vizeministerpräsident Costin Borc und Justizministerin Raluca Prună beteiligen sich am Mittwoch und Donnerstag in London an dem Antikorruptionsgipfel und an der vorangehenden Tagung mit dem Titel Gemeinsam im Kampf gegen die Korruption“. Laut dem Bukarester Justizministerium werden sich am besagten Gipfel, dessen Gastgeber der britische Premierminister David Cameron ist, internationale Spitzenpolitiker, Vertreter der Zivilgesellschaft und der Geschäftswelt beteiligen. Angesprochen werden Themen wie Regierungstransparenz, Umsetzung der Vorschriften zur internationalen Korruptionsbekämpfung, Konsolidierung der internationalen Organisationen und die Vertraulichkeit der Informationen auf Körperschaftsebene.



    Das rumänische Abgeordnetenhaus hat am Dienstag die neuen Vorschriften im öffentlichen Beschaffungswesen verabschiedet – der Termin, den die Europäische Kommission setzte, wurde somit um mehr als einen Monat überzogen. Die Kommission hatte Rumänien bereits für die Verzögerung der Verabschiedung dieses neuen Rechtsrahmens gerügt, der die EU-Richtlinien umsetzt und Regeln einführt, die für alle EU-Länder als verbindlich gelten. Das neue Gesetzespaket wird öffentliche Investitionen erleichtern und zu weniger Beschwerden gegen Ergebnisse von Beschaffungsverfahren führen. Premierminister Dacian Ciolos versprach, dass die Regierung die Durchführungsbestimmungen schnellstmöglich vorlegen werde.



    In Cannes an der südfranzösischen Riviera laufen die letzten Vorbereitungen für die 69. Auflage der internationalen Filmfestspiele, die am Mittwoch anläuft. Frankreichs Innenminister Bernard Cazeneuve versprach eine außerordentliche Mobilisierung der Sicherheitskräfte – sechs Monate nach den Anschlägen von Paris und weniger als zwei Monate nach jenen in Brüssel geht ein zahlreiches Aufgebot von Polizisten und privaten Schutzleuten in Cannes in Stellung.


    Unter den 21 Filmen, die für eine Goldene Palme kämpfen, sind auch zwei rumänische Produktionen: Abitur von Cristian Mungiu und Sierra Nevada von Cristi Puiu. Beide Regisseure haben in Cannes bereits Preise gewinnen dürfen. Bogdan Miricăs Film Hunde wird in einer Sondersektion außerhalb des Wettbewerbs gezeigt.


  • Rumänien feiert Tag des rumänischen Königshauses

    Rumänien feiert Tag des rumänischen Königshauses

    Am 10. Mai wird in Rumänien der Tag des rumänischen Königshauses gefeiert. 2016 wurde der Königstag zum Feiertag erklärt. Das Datum hat eine mehrfache Bedeutung, es symbolisiert drei historische Ereignisse: den Beginn der Herrschaft des Fürsten und späteren Königs Karl I. (1866), die Unabhängigkeit des rumänischen Staates vom Osmanischen Reich (1877) und die Krönung Karl I. zum König (1881). In diesem Jahr feiert Rumänien 150 Jahre, seitdem Karl von Hohenzollern-Sigmaringen Fürst der Vereinten Donaufürstentümer wurde. Der 10. Mai 1866 war der Tag, an dem Karl I. den Eid ablegte. Die rumänischen Politiker hatten eingesehen, dass nur ein ausländischer Fürst helfen kann, die Rivalitäten zwischen verschiedenen politischen Familien im Land zu überbrücken. Das Land brauchte Objektivität und Neutralität.



    Am Ende des Jahres 1866 hatte Fürst Karl die Zustimmung des französischen Kaisers Napoleon III. und des preu‎ßischen Königs Wilhelm I. erhalten, nach Rumänien zu kommen. Er verlie‎ß das Schloss Sigmaringen, begab sich nach Düsseldorf, von wo er die Schweiz und Österreich überquerte und schlie‎ßlich mit dem Schiff nach Turnu Severin kam. Am 10. Mai 1866 trat Karl in Bukarest ein. Das war der Anfang der längsten Herrschaft in der Geschichte Rumäniens. Karl I. herrschte 48 Jahre, eine Zeitperiode, in der der 10. Mai zum Nationalfeiertag und zum Tag der Dynastie wurde. Es war eine Zeit voller Stabilität, in der Rumänien sich wirtschaftlich und politisch stark entwickelt hat und diese Entwicklung konsolidieren konnte.



    Wie zuvor erwähnt, wurde am 10. Mai 1877 die Unabhängigkeit des rumänischen Staates gegenüber dem Osmanischen Reich erklärt. Die Opposition erwartete im Parlament die Antwort der Regierung auf eine Anfrage hinsichtlich der Vorbereitung der Armee. Der rumänische Au‎ßenminister Mihail Kogălniceanu sagte damals die geschichtsträchtigen Worte: Wir sind unabhängig, wir sind eine selbstständige Nation“. Das Parlament hat einstimmig eine Resolution gebilligt, durch die die Unabhängigkeit des Landes ausgerufen wurde. Am 10. Mai 1877 gingen alle Parlamentarier zum königlichen Schloss, um die Zustimmung des Fürsten Karl zu erhalten.



    Vier Jahre später, am 10. Mai 1881, wurde Rumänien vor dem Hintergrund eines monarchischen Europas zum Königreich. Die Ausrufung des Königreiches war von höchster Bedeutung für Rumänien. Es wurde von den anderen europäischen Staaten als gleichberechtigte Monarchie akzeptiert. Karl I. war der erste Monarch der Hohenzollern-Sigmaringen-Dynastie. Der Name ändert sich während der Herrschaft von König Ferdinand I. in Königliches Haus von Rumänien, eine Dynastie, die das Land durch Karl II. und seinem Sohn Michael I. leitete. Der Tag des Königs wurde zum ersten Mal 1917 von der deutschen Besatzungsmacht und zum zweiten Mal von dem kommunistischen Regime nach der erzwungenen Abdankung von König Michael I. 1947 verboten. Die Kommunisten hatten diesen Feiertag durch die totalitäre Propaganda aus dem kollektiven Gedächtnis der Rumänen gelöscht. Der Tag des Königs nimmt nun seinen in der Geschichte wohlverdienten Platz wieder ein. In Rumänien werden zum Königstag zahlreiche Veranstaltungen organisiert.

  • Rumänisches Königshaus: 150 Jahre seit Einführung der Monarchie

    Rumänisches Königshaus: 150 Jahre seit Einführung der Monarchie

    Bis zur Machtergreifung der Kommunisten 1945 hatte der 10. Mai als Tag des rumänischen Königshauses die Bedeutung eines neuen Anfangs nach einer langen Periode voller Unsicherheit und Enttäuschungen. Die Rumänen haben in der ersten Hälfte des 19 Jahrhunderts versucht, die Ideen der Modernität umzusetzen sowie eine Demokratie aufzubauen und Wohlstand zu erreichen.


    Eine Verkörperung dieser Bestrebungen war Karl von Hohenzollern-Sigmaringen, der am 10. Mai 1866 zunächst Fürst von Rumänien wurde. Unter seiner Herrschaft erlebte Rumänien nach Meinung vieler Historiker seine beste Entwicklungsperiode in der Geschichte des Landes. Unter dem Königsnamen Karl I. war der Deutsche aus adeligem Hause der erste von den vier Monarchen Rumäniens. Der Historiker Alin Ciupală erläutert, dass die einfachen Rumänen Karl I. am Anfang nur schwer akzeptierten, doch die Eliten verbanden gleichzeitig auch viele Hoffnungen mit ihm:



    Karl I. wird von den einfachen Rumänen mit Gleichgültigkeit empfangen. Die Rumänen kennen ihn nicht. Karl kennt ebenfalls das Volk nicht. Er ist ein deutscher katholischer Fürst, also ein Fremder für die meisten Rumänen. Die politische Elite aber empfängt ihn mit viel Hoffnung. Nach der enttäuschenden Herrschaft des rumänischen Fürsten Alexandru Ioan Cuza lag die Hoffnung im künftigen König Karl I. Andererseits müssen wir sagen, dass der deutsche Fürst bei seiner Ankunft in Bukarest einen wahren Schock erlebte. Die Königin Elisabeth erzählt später mit viel Humor, dass Karl nach einem langen, riskanten und ermüdenden Weg von Bukarest, von der Realität, die er hier traf, sehr enttäuscht war. Im Vergleich zu den deutschen Städten der Zeit war Bukarest damals eine provinzielle Stadt. Seine Residenz, die Häuser der Adelsfamilie Golescu, sah nicht wie die Residenz eines Fürsten aus. Karl I. wird sich aber anpassen und lässt diese schwierige Anfangsperiode hinter sich.“




    Der Nachfolger von Karl I., sein Neffe Ferdinand I., war ebenfalls ein guter König. Zusammen mit seiner Frau, der Königin Maria, wurde er 1918 zum Gründer Gro‎ßrumäniens. Der Historiker Alin Ciupală unterstreicht die besondere Lebenskraft der Königin Maria während des ersten Weltkrieges:



    Die Königin Maria war nicht nur freiwillige Rot-Kreuz-Schwester. Sie wollte nicht nur die Wunden der Verletzten heilen und die Leiden mildern. Sie hatte ebenfalls eine politische Rolle. Das damalige System der konstitutionellen Monarchie erlaubte der Königin nicht, politische Aufgaben zu erfüllen. Sie umging diese Schranken, was von ihren Briefen bezeugt wird. Königin Maria bemühte sich sehr, die für Rumänien notwendige Hilfe auf internationaler Ebene zu gewinnen. Die Kronprinzessin spielte nicht nur eine soziale und kulturelle, sondern auch eine politische Rolle. Königin Maria zählte zu den wenigen Menschen in der Führungselite, die Anfang 1918 noch an den Sieg im Krieg und an die Umsetzung der nationalen Ideale glaubten.




    Der dritte König Rumäniens, Karl II., war eine schwierige und umstrittene Persönlichkeit. Die Historiker sind der Auffassung, er stellte den Anfang des Endes der rumänischen Demokratie dar. Der Historiker Florin Muller dazu:



    Karl II. ist eine komplexe politische Gestalt. Ich würde seinen Namen eher neben Figuren wie Ion Antonescu oder neben kommunistische Führer setzen, als ihn im Geiste Karl I. oder Ferdinand I. zu sehen. Der Modernisierungsprozess Rumäniens geht während seiner Herrschaft in eine neue Etappe über und Karl II. brachte sich tatsächlich aktiv ein. Diese neue rumänische Modernisierung war ein Prozess, in dem die moralischen und konstitutionellen Prinzipien in den Hintergrund traten. Karl II. war eine quasi faschistische Art der Mobilisierung der nationalen Ressourcen und eine Arbeitsweise wichtig, die zu jener strengen Natur Karl I. oder dem enthaltsamen Stil Ferdinand I. im totalen Gegensatz stand. Sein politisches Verhalten hinterlie‎ß eine tiefe Spur im Bewusstsein der Rumänen. Das kommunistische Regime verdankt dem personalisierten Machtstil Karl II. sehr viel. Er bereitete Rumänien auf den Totalitarismus vor.“




    Der letzte König Rumäniens, Michael I., widersetzte sich nach dem Krieg dem Kommunismus und bemühte sich, die Demokratie wiederzubeleben. In einem Interview mit der Abteilung für mündlich überlieferte Geschichte des Rumänischen Rundfunks im Jahre 2008, sprach sich der heute 95-jährige König Rumäniens für Menschlichkeit und Gutherzigkeit im Umgang miteinander:



    Den anderen anständig zu behandeln, niemanden zu verachten, Gutherzigkeit und Menschlichkeit walten zu lassen — all das ist nicht leicht zu erreichen. Man sollte im Allgemeinen gutherzig sein, aber manchmal muss man direkt sagen, dass es so nicht weitergehen kann. Ich habe furchtbare Sachen gesehen, die den Menschen in diesem Land widerfahren sind, als die Behörden gleichgültig blieben oder arme, einfache Menschen abschmettern lie‎ßen. Man darf so etwas nicht dulden. Ich habe etwas Anderes gelernt. Ich beziehe mich auf Menschlichkeit. Wir sollten alle Menschen gleich behandeln. Alle Menschen sind gleich, ob arm oder reich. Es ist sehr schwer für mich, mit Menschen zusammenzukommen, die diese Einstellung teilen. Es ist grausam, arme Menschen wie Müll zu behandeln!”




    Das kommunistische Regime hat König Michael I. am 30. Dezember 1947 zum Abdanken gezwungen. Rumänien wurde zu einer Tyrannei, die erst 1989 ein Ende nahm. Nach 150 Jahren ist die Monarchie ein Vorbild für die Normalität in der Entwicklung des Landes.

  • Die Woche 29.02-04.03.2016 im Überblick

    Die Woche 29.02-04.03.2016 im Überblick

    Rumänischer König schwer krank



    König Michael I. von Rumänien hat am Mittwoch seinen Rücktritt aus dem öffentlichen Leben aus gesundheitlichen Gründen bekanntgegeben. Der frühere Monarch ist an Hautkrebs und Leukämie erkankt und wurde neulich operiert. Er ernannte seine Tochter, Prinzessin Margareta, zur Verwahrerin der rumänischen Krone und ihr den Auftrag übertragen, die Projekte des könglichen Hauses zu verwirklichen.Der rumänische Staatspräsident Klaus Iohannis äu‎ßerte die Hoffnung, dass der König die Kraft finden könne, diesen schwierigen Moment zu überstehen, und dass die königliche Familie auch in Zukunft ein starkes Symbol für Hoffnung und Solidarität bleiben werde. Seinerseits erinnerte Ministerpräsident Dacian Ciolos daran, dass seine Majestät Konig Michael I. im Laufe der Jahrzehnte dem rumänischen Volk Liebe, Hoffnung und Untersützung geschenkt hat.




    Komplizierte Lage erfordert höhere Einsatzfähigkeiten der Armee



    Das rumänische Verteidigungsministerium hat in der Bilanz für 2015 auf die Änderung der Sicherheitslage im Schwarzen Meer und auf die höhere Instabilität an der Südflanke der NATO hingewiesen. Zu den Prioritäten des Ressorts gehörten die Wiederherstellung der EInsatzfähigkeit und das aktive Engagement in der NATO. Die rumänische Armee beteiligte sich an über 400 Übungen, davon mehr al 100 multinationale. Für 2016 steigt der Verteidigungsetat um 50% gegenüber 2015. In diesem Jahr soll die nationale Verteidigungsstrategie erweitert werden. Auch die Mitwirkung an strategischen Partnerschaften, sowie innerhalb der NATO gehört zu den Prioritäten




    Europäische Justizkommissarin würdigt rumänische Fortschritte



    Die EU-Kommissarin für Justiz, Verbraucherschutz und Gleichstellung, Věra Jourová hat in dieser Woche Bukarest besucht. Dabei erklärte sie, dass Rumänien und die Rumänen sich für die Bekämpfung der Korruption und für die Unabhängigkeit der Justiz stark eingesetzt haben; die erzielten Fortschritte seien ermutigend. Themen des Dialogs, den Jourova mit der rumänischen Justizministerin und Regierungschef Ciolos führte, waren zudem die europäische Agenda und die Projekte, an denen Rumänien beteiligt ist. 2017 wird die Europäische Kommission entscheiden, ob die Monitorisierung der Reformen in Rumänien fortgesetzt wird, und ob der Überprüfungs- und Zusammenarbeitsmechanismus beibehalten oder mit einem anderen Instrument ersetzt werden sollte, kündigte die EU-Justizkommissarin an.




    EU-Projekte gehen nur schleppend voran



    Auch die europäische Kommissarin für Regionalpolitik, Corina Creţu hat Rumänien besucht. Sie beteiligte sich am Startschuss eines Projekts für weniger gut entwickelte Regionen, das in den nächsten zwei Jahren eine bessere Nutzung der EU-Fördermittel in den nordöstlichen und nordwestlichen Gebieten Rumäniens gewährleisten soll. Creţu sagte, dass die EU-Kommission mit den zentralen und regionalen Behörden arbeiten wolle, um strukturelle Hindernisse für die Abrufung der EU-Gelder zu erkennen. Die Kommissarin äu‎ßerte sich besorgt, dass Rumänien nicht die Projektunterlagen für den Bau von drei gro‎ßen Regionalkrankenhäusern in Cluj-Napoca, Iaşi und Craiova eingereicht hat, obwohl bereits ein Jahr seit Projektstart verstrichen sei.




    IWF stellt rumänische Wirtschaft auf den Prüfstand



    Eine Mission des IWF hält sich ab Mittwoch in Rumänien auf, um die Jahreswirtschaftsprüfung durchzuführen. Bis zum 15. März wird der neue IWF-Vertreter für Rumänien, Reza Baqir, mit relevanten Stakeholdern wie Behörden, Parteien, Gewerkschaften, Unternehmerverbänden, Banken und Universitäten zusammentreffen. Die Prüfung gehört zu den Pflichtübungen, die nach den Statuten des IWF jedes Mitgliedsland absolvieren muss. Nach der Prüfung werden Empfehlungen zur Währungs- und Fiskalpolitik sowie zu den wirtschaftspolitischen Ma‎ßnahmen für mehr Stabilität auf den Weg gegeben. Zwischen Rumänien und dem IWF besteht im Moment kein Abkommen.




    Erste Flüchtlinge kommen in Rumänien an



    Eine erste Gruppe von 15 Flüchtlingen ist in dieser Woche nach Rumänien im Zuge der verbindlichen Quotenverteilung aus Griechenland eingetroffen. Sie sind in Galaţi im Osten des Landes in einem Asylbewerberheim untergebracht und werden ärztlich und psychlogisch betreut. Rumänien sollte aufgrund der Umverteilungsregelungen insgesamt über 6000 Migranten aufnehmen .




    Rumänien und Iran wollen sich enger austauschen



    Die Sicherheit an den Grenzen Europas hängt von völkerrechtskonformen und verhandelten Ansätzen ab – das sagte der rumänische Chefdiplomat Lazăr Comănescu bei seinem Besuch in Iran. Er vereinbarte mit den Behörden in Teheran, zusammen auf Ebene der Au‎ßenministerien nach Lösungen für die Krisen in Syrien, Yemen und Lybien zu suchen. Bilaterale Kooperationsmöglichkeiten bestehen zudem in Branchen wie Verkehr, Energie, Erdöl und Erdgas, oder Petrochemie. Die beiden Seiten vereinbarten, gemeinsame industriespezifische Arbeitsgruppen zu bilden, die die Tagung der gemischten Wirtschaftskommission im späteren Verlauf des Jahres in Bukarest vorbereiten sollen.

  • Königin Elisabeth von Rumänien (1843–1916) – die volksnahe Wohltäterin und Mäzenin

    Königin Elisabeth von Rumänien (1843–1916) – die volksnahe Wohltäterin und Mäzenin

    Die erste rumänische Königin war Elisabeth Pauline Ottilie Luise zu Wied, die Ehefrau des Königs Karl I., Gründer der konstitutionellen Monarchie in Rumänien und Vater der Modernisierung Rumäniens. Elisabeth Wied wurde im Jahr 1843 in Deutschland geboren. 1869, mit 26 Jahren, zog sie nach Rumänien, zusammen mit ihrem Ehemann, dem Prinzen Karl von Hohenzollern. Sie war Kunstmäzenin und Gründerin von Wohlfahrtsorganisationen sowie auch eine talentierte Dichterin, Essayistin und Schriftstellerin. Ihr Künstlername war Carmen Sylva. Der Historiker Alin Ciupală von der Bukarester Universität erläutert den Beitrag der Königin Elisabeth zur kulturellen und sozialen Modernisierung Rumäniens:



    Die Königin Elisabeth hat sich ihr Leben lang bemüht, die rumänische Kultur durch ihr literarisches Werk im Westen bekannt zu machen. Andererseits hat sie eine reiche soziale Tätigkeit gehabt, sie war Gründerin zahlreicher Wohltätigkeitsverbände und –organisationen sowie weiterer Vereine, die für die soziale und kulturelle Emanzipation der Frauen in Rumänien schon vor dem 1. Weltkrieg gekämpft haben. Königin Elisabeth wurde dank ihres Werkes nicht nur in Europa, sondern in der ganzen Welt bekannt. Ihre literarischen Werke wurden in zahlreiche Sprachen übersetzt. Der Zeitungsjournalist Radu D. Rosetti erzählt in einem Reisebericht, dass er im nördlichen Norwegen ein Fischerdorf besucht hat. Der örtliche Lehrer fragte ihn, woher er stamme und erklärte anschlie‎ßend: ‚Sie kommen also aus der Heimat der Schriftstellerin Carmen Sylva.‘ Eine ähnliche Geschichte spielte sich in der südlichen Halbkugel ab. Eine junge Rumänin reiste durch das Feuerland und traf eine Amerikanerin, die an einer Konferenz teilnahm. Als sie hörte, dass die Dame aus Rumänien stammte, fing ein Gespräch über das literarische Werk von Carmen Sylva an.“




    Das sozial und wirtschaftlich unterentwickelte Rumänien bringt die junge Königin dazu, Ressourcen und Menschen zu mobilisieren, um den Armen zu helfen. Historiker Alin Ciupală dazu:



    Die Königin hat viele Wohltätigkeitsverbände und –organisationen während und nach dem Unabhängigkeitskrieg gegründet. Sie war die wichtigste Befürworterin des privaten Gesundheitssystems, das die Kriegsanstrengungen von 1877-78 unterstützt hat. Auch nachdem die Unabhängigkeit gewonnen wurde, war sie in der Entwicklung des Gesundheitswesens involviert. Zwei Beispiele in dieser Hinsicht sind die Gesellschaft »Vatra Luminoasă« für Blinde und die Gesellschaft »Obolul«.“




    Königin Elisabeth mischte sich — mit einer einzigen Ausnahme –in die Politik nicht ein. Der Historiker Alin Ciupală meint aber, sie habe nur aus Romantik gehandelt:



    Die Königin mischte sich nicht in die Politik ein, sie versuchte sich sogar von dieser fern zu halten. Mit einer Ausnahme vielleicht, und zwar die geplante Hochzeit zwischen dem Thronprinzen und einer ihrer Hofdamen, Elena Văcărescu; Königin Elisabeth betrachtete diese Hochzeit aber nicht aus politischer Perspektive, das war vielleicht ihr einziger Fehler, dass sie die politischen Konsequenzen ignoriert hat. Für sie war das Ganze eine sentimentale und private Angelegenheit. König Karl I. musste einschreiten und er hat das sehr nachdrücklich gemacht.“




    Königin Elisabeth gilt in populärer Literatur als eine sentimentale Person und als eine Träumerin. Alin Ciupală ist damit nicht einverstanden:



    Dieses Bild ist insbesondere den Schriften des privaten Sekretärs der Königin, Robert Schäffer, und jenen der späteren Königin Maria zu verdanken. Diese Autoren haben eine Gestalt geschaffen, die mit der Realität nichts zu tun hatte, die absolut romantisch war und die Welt um sich nicht verstand. Das ist meiner Meinung nach ein falsches Bild, das auf persönliche Auseinandersetzungen zurück zu führen ist. Die Königin hatte viel Vertrauen in Robert Schäffer. Dieser machte sich allerdings mit einem Teil des Geldes aus dem Staub, das Königin Elisabeth für das Vatra-Luminoasă-Heim gesammelt hatte. Sein Text hatte als Ziel, nicht nur die Königin, sondern die gesamte königliche Familie Rumäniens zu verleumden. Was Maria anbelangt, muss ich etwas Bekanntes wiederholen. Sie kam von Anfang an nicht zurecht mit König Karl und der Königin Elisabeth. Den König respektierte sie, weil sie ihn als angemessenen Gegner betrachtete, die Königin verachtete sie aber. In ihren Memoiren beschreibt Maria Königin Elisabeth als eine sehr selbstbewusste und romantische Person, die mit der Realität nichts zu tun hatte. Nachdem Ferdinand und Maria den Thron bestiegen, hörte man wenig über Elisabeth. Von ihrem Tod im Jahr 1916 hörte man auch nicht viel.“




    Elisabeth war ohne Zweifel die Königin, die die Rumänen brauchten. Sie stand dem Volk näher als ihr Mann, König Karl I., und die Nachwelt hat ihre Rolle in der Geschichte Rumäniens anerkannt.

  • Nachrichten 08.11.2015

    Nachrichten 08.11.2015

    Die Zahl der Todesopfer infolge der Brandkatastrophe in einem Bukarester Club ist auf 45 gestiegen: Am Sonntag sind 4 Schwerverletzte gestorben; 9 Menschen waren am Samstag ihren schweren Verletzungen erlegen. Die Behörden und die Ärzte hatten bereits gewarnt, dass infolge der schweren externen und internen Verbrennungen die Zahl der Todesopfer noch steigen könnte. Mehr als 40 Verletzte sind weiterhin in kritischem Zustand in den Bukarester Krankenhäusern. Etwa 20 Verletzte wurden zur weiteren Behandlung ins Ausland geflogen. Der rumänische Interims-Ministerpräsident Sorin Cimpeanu hat am Samstag bekanntgegeben, dass mehrere europäische Länder sich bereit erklärt hätten, entweder Patienten in ihre Krankenhäuser aufzunehmen oder Ärzteteams nach Bukarest zu entsenden. Ferner sagte Cimpeanu, dass die Bukarester Regierung die gesamten Behandlungskosten für die im Ausland transportierten Patienten, einschlie‎ßlich der Transport- und Unterkunftskosten für jeweils einen Familienmitglied für den ganzen Aufenthalt übernehmen werde. Der neulich zurückgetretene ex-Bürgermeister des 4. Bukarester Bezirks, Cristian Popescu-Piedone, wurde festgenommen; gegen ihn laufen Strafermittlungen wegen Amtsmi‎ßbrauch und Fälschung. Ferner soll Cristian Popescu-Piedone als Bürgermeister des 4. Bezirks die Betriebsgenehmigung für den Bukarester Nachtclub Colectiv ausgestellt haben, obwohl die Clubinhaber keinen Brandschutznachweis des Amtes für Notsituationen vorgelegt hätten. Auch zwei Angestellte der Stadtverwaltung des 4. Bezirks wurden festgenommen. Die drei Inhaber des Clubs Colectiv befinden sich derzeit in Untersuchungshaft; gegen sie laufen Strafermittlungen wegen fahrlässiger Tötung und Körperverletzung. Festgenommen wurden auch einige Mitarbeiter der Firma, die die Feuerwerkkörper für den Club Colectiv geliefert hatte, weil sie versucht hätten, Beweismittel zu zerstören.



    In Bukarest und in den wichtigsten rumänischen Städten gehen die Proteste am sechsten Tag in der Reihe weiter. Mehrere Tausend Menschen demonstrieren täglich auf den Stra‎ßen und fordern die Reformierung der politischen Klasse, die Beseitigung der Korruption, sowie die Bestrafung derer, die sich für die Brandkatastrophe von letzter Woche schuldig machen. Die Demonstranten riefen Parolen gegen die korrupten Politiker, die als Hauptschuldige für die Tragödie betrachtet werden. Infolge der Proteste hatte Ministerpräsident Victor Ponta sein Amt niedergelegt. Am Sonntag abend schlo‎ß sich Staatspräsident Klaus Iohannis den Demonstranten auf dem Bukarester Universitätsplatz an und diskutierte etwa eine halbe Stunde mit den Demonstranten und mit der Presse. Am Freitag hatte Präsident Iohannis eine erste Beratungsrunde mit Vertretern der Parlamentsparteien und zum erstenmal auch mit Vertretern der Zivilgesellschaft, zur Nominierung eines Kandidaten für das Premierministeramt.



    Der gute Lauf der staatlichen Behörden ist die Hauptbedingung für Freiheit und Beständigkeit, aber ohne das Einhalten der Gesetze, ohne entsprechende Kompetenzen und ohne Ethik können die Behörden nicht funktionieren. Dies erklärte am Sonntag, den 8. November, der ex-König Rumaniens, Michael I., in einer Botschaft anlä‎ßlich des Tages der Heiligen Erzengel Michael und Gabriel. Dabei erinnerte der ehemalige König Rumäniens an die jungen Menschen, die in den letzten Tagen auf den Stra‎ßen Bukarests und anderer rumänischen Städten für die Reformierung der politischen Schicht und die Beseitigung der Korruption demonstriert haben. Seiner Ansicht nach seien die fortgeschrittenste Gesetzgebung und die Zivilcourage leider nicht ausreichend, um solide Staatsbehörden zu schaffen und zu garantieren. Ich bin mir sicher, dass die junge Generation in Rumänien das rechte Ma‎ß zwischen Zivilcourage und Staatsbehörden finden wird“, so König Michael. Von den 150 Jahren der Monarchie in Rumänien habe ich fast 100 persönlich erlebt. Das berechtigt mich, unserer jungen Generation zu sagen Die Zeit eures Rumänien hat begonnen“ sagte noch der ehemalige König Rumäniens.



    140 rumänische Touristen, die aus den ägyptischen Ferienorten Sharm El Sheikh und Hurghada repatriiert wurden, sind in Bukarest angekommen, meldete das rumänische Transportministerium. Die Repatriierung wurde vom rumänischen Transportministerium in Zusammenarbeit mit dem Au‎ßenministerium organisiert. Eine Woche nach dem Flugzeugabsturz über der Sinai-Halbinsel mit 224 Todesopfern verdichten sich die Hinweise auf einen Terroranschlag. Die Auswertung der Flugschreiber der russischen Passagiermaschine stütze den Anschlagsverdacht, verlautete aus Ermittlerkreisen in Paris. Russlands Präsident Wladimir Putin stoppte auf Anraten des Inlandsgeheimdienstes FSB alle Flüge nach Ägypten, wie ein Kreml-Sprecher in Moskau mitteilte.