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  • Motion de censure à Bucarest

    Motion de censure à Bucarest

    Les parlementaires de l’Alliance pour l’Union des Roumains, SOS Roumanie et du Parti des Jeunes (POT), soit les partis qui constituent le bloc souverainiste au sein du Législatif de Bucarest, ont déposé, mardi, la première motion de censure contre le gouvernement dela coalition formée du Parti Social-Démocrate, du Parti National Libéral et de l’Union Démocrate Magyare de Roumanie, installé fin décembre et dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu. La motion s’intitule « Le Premier ministre Nordis doit partir, les Roumains ont eu assez d’être humiliés» – uneréférence aux liens présumés entre MarcelCiolacu et les auteurs d’une retentissante escroquerie immobilière.

    Rappelons-le, au début du mois, l’ancienne députée sociale-démocrate Laura Vicol et son mari, l’homme d’affaires Vladimir Ciorbă, ont été placés en détention provisoire dans l’affaire immobilière mentionnée. Trois autres accusés ont également été placés en détention provisoire dans la même affaire. Dans le cas de six autres, le tribunal a imposé une détention à domicile ou le contrôle judiciaire. L’enquête menée par la Direction de l’enquête sur le Crime organisé et le terrorisme (DIICOT) vise au total 40 personnes et 32 entreprises, présumés d’avoir collecté plus de 195 millions d’euros auprès de personnes physiques ou des sociétés, sans avoir fourni aux clients les appartements, ni les places de parking qu’ils avaient payés. Selon les enquêteurs, dans certains cas le même appartement a été vendu à plusieurs clients.

     

    Des connexions avec Nordis au plus haut niveau

    Chef politique de Laura Vicol, présidente de la commission juridique de la Chambre des députés lors de la dernière législature, le premier ministre Marcel Ciolacu a admis avoir voyagé en France et en Espagne à bord d’avions privés, en compagnie de l’ancienne députée et de son mari Vladimir Ciorbă. Le ministre des Transports, SorinGrindeanu, les aurait également accompagnés.

     

    Les initiateurs de la motion accusent donc l’Exécutif d’illégitimité, d’avoir perdusa crédibilité, précisément en associant certains membres du cabinet à l’affaire immobilière Nordis, et de ne pas avoir respecté son propre programme de gouvernance, par lequel il avait promis, entre autres, d’augmenter les salaires et les pensions de retraite. Egalement sur la liste d’accusations : un bilan honteux d’abus et d’échecs pour le gouvernement en place, preuve de la rupture totale entre le pouvoir politique et le peuple roumain.

     

    Une opposition divisée

    Par contre, l’Union sauvez la Roumanie,parti pro-européen d’opposition, a annoncé ne pas soutenir cette motion. Selon ses leaders, l’actuelle tentative des souverainistes n’a pas de chances de réussite, et par conséquent l’opposition rate l’occasion d’engager une procédure visant à destituer le Gouvernement au cours de la session parlementaire actuelle, étant donné qu’elle n’a le droit qu’à une seule démarche de ce type par session.

    De leur côté, les représentants de la coalition majoritaire affirment que la Roumanie a besoin de solutions sérieuses, et pas de stratégies d’image. Qui plus est, ils promettent de créer un bouclier autour de l’équipe du premier ministre Ciolacu.

    Par ailleurs, aux dires des leaders des sociaux-démocrates et des libéraux tout vote en faveur de la motion déposée par lespartis d’opposition sera sanctionnée sans pitié, par l’expulsion du parti.

    Avant de finir, disons aussi que l’Alliance pour l’Union des Roumains, SOS Roumanie et le Parti des Jeunes comptent ensemble 154 parlementaires. Pour que la motion de censure soit adoptée, il faut réunir 232 voix favorables, soit la moitié plus un vote du nombre total des sénateurs et des députés.

  • 05/10/2021

    05/10/2021

    Motion de censure — Le gouvernement minoritaire PNL – UDMR dirigé par le libéral Florin Cîţu a été destitué ce mardi par motion de censure. La motion avait été déposée par l’opposition sociale-démocrate et votée par l’USR (de centre-droit), ancien partenaire cadet dans le gouvernement de coalition de M Cîţu, et par l’opposition nationaliste de l’AUR. 281 élus se sont prononcés pour le départ du gouvernement Cîţu, alors que le seuil pour que la motion soit votée — et le gouvernement, destitué – était de 234 sénateurs et députés. Avant le vote, le premier ministre et leader du PNL a annoncé que les parlementaires libéraux participeraient aux débats, mais qu’ils ne voteraient pas. Détails après le journal.



    Mécanisme de protection civile — Record de malades de Covid-19 en Roumanie depuis le début de la pandémie. Les pouvoirs publics dont rapporté, mardi, plus de 15 000 nouveaux cas, après plus de 77 000 tests. En 24 h, les autorités ont rapporté 252 décès parmi des malades infectés au nouveau coronavirus. Au moins 14 400 malades de Covid sont actuellement hospitalisés. 1 480 patients sont en réanimation, dont 22 enfants. A Bucarest, le taux d’incidence a dépassé les 10 par mille habitants. L’incidence des cas de Covid sur 14 jours est de 3 ou supérieure à 3 cas par mille habitants dans 190 villes et 990 communes de Roumanie. La Roumanie a décidé d’activer ce mardi le Mécanisme de protection civile de l’UE afin d’acquérir le médicament Tocilizumab, utilisé pour soigner les cas de Covid-19. Le chef de la Division pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a expliqué que la décision avait été prise vu que dans deux-trois semaines, les hôpitaux de Roumanie pourraient avoir des problèmes avec les stocks de Tocilizumab. Il a précisé que la possibilité de demander certains équipements, notamment des oxygénateurs individuels, était à l’étude. Par ailleurs, l’Agence européenne des médicaments a approuvé lundi l’administration de la 3e dose de vaccin Pfizer/BioNTech pour les personnes de plus de 18 ans, précisant que la protection contre le Covid-19 pourrait baisser, avec le temps, après les deux premières doses. L’Agence a également approuvé l’usage de doses complémentaires de vaccins Moderna et Pfizer pour les personnes immunodéprimées. En Roumanie, la 3e dose a commencé à être administrée la semaine dernière. Nous reviendrons à ce propos.



    Conseil et sommet — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe, à partir d’aujourd’hui, à Brdo, en Slovénie, à la réunion informelle du Conseil européen et au Sommet Union européenne — Balkans occidentaux. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, le rôle de l’UE au niveau mondial constitue le principal thème du Conseil européen. A l’agenda : la situation en Afghanistan, l’accord de sécurité entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ainsi que les relations avec la Chine. Au Sommet Union européenne — Balkans occidentaux, les discussions porteront sur des aspects liés à la réaffirmation de la perspective européenne pour les pays de la région, et la coopération avec ces derniers pour gérer les effets de la pandémie au niveau social et économique. Egalement au menu — la consolidation du dialogue et de la coopération dans les domaines politique et sécuritaire.



    Salaires — Les Roumains ont gagné en moyenne un salaire brut de 5 100 lei (environ 1 030 euros), enregistré par l’économie nationale en 2020, annonce l’Institut national de la statistique. Ainsi, une hausse de 7,4 % est constatée par rapport à l’année précédente. En ce qui concerne le salaire net, il a été de 3 217 lei (environ 650 euros), en progression de 7,7 %. Les secteurs d’activité les plus lucratifs, où les gains dépassent la moyenne de l’économie nationale, sont l’informatique et les communications, les courtages financiers et les assurances, l’Administration publique ou encore la fourniture d’électricité. A l’opposé on retrouve l’hôtellerie-restauration, l’agriculture, la sylviculture, la pêche et les transactions immobilières.



    Météo — Temps plutôt beau en Roumanie aujourd’hui, et même chaud dans l’ouest, le nord-ouest et le centre. Le ciel est variable. Le vent est faible à modéré, plus intense sur les sommets des Carpates méridionales, où les rafales peuvent dépasse les 60 — 70 km/h, et sur le sud-ouest, avec plus de 50 km/h. Les températures vont de 15 à 26°, avec 20° à Bucarest sous le soleil.


  • 04/10/2021 (mise à jour)

    04/10/2021 (mise à jour)

    Motion de censure — Le parlement roumain doit débattre et voter mardi la motion de censure déposée par l’opposition sociale-démocrate à l’encontre du gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîţu. Hormis le PSD, deux autres partis ont également promis de voter en faveur de cette motion — à savoir l’USR, ex partenaire cadet dans le gouvernement de coalition de M Cîţu, et l’opposition nationaliste de l’AUR. Les trois partis recensent 280 élus nationaux, alors que le seuil pour que la motion soit votée est de 234 sénateurs et députés. Avec 134 membres du parlement, le PNL mène des négociations individuelles pour obtenir l’appui des élus contre la motion de censure. L’unique alliée des libéraux, c’est l’UDMR, qui est aussi membre du gouvernement.



    Enquête — Plus de 80 % des Roumains affirment que la Roumanie va dans une mauvaise direction et seuls 12,5 % estiment qu’elle est sur la bonne voie — selon un sondage réalisé par INSCOP Research en partenariat avec Verified, à la commande du groupe de réflexion Strategic Thinking Group. Le taux des mécontents est à la hausse par rapport aux mois antérieurs. 48,8 % des sujets questionnés sont d’avis que les coupes illégales de forêts de Roumanie sont commises surtout par des entreprises roumaines et des ressortissants roumains, alors que 44,8 % sont d’avis qu’elles sont commises par des compagnies étrangères. Pour ce qui est de l’arrivée d’immigrants en Roumanie, 64,2 % des Roumains considèrent que cette situation pourrait générer de graves problèmes dans la société roumaine, alors que 30 % opinent qu’une telle mesure aiderait à couvrir le besoin de main d’œuvre dans l’économie. Le président de Strategic Thinking Group, Remus Ştefureac, affirme que la superposition de trois crises majeures – pandémique, économique et sociale et politique – a déterminé un état de pessimisme accentué et un écroulement de la perception relative à la direction dans laquelle se dirige le pays. Une partie importante de la population sera poussée vers des options politiques radicales, incapables de guérir, et qui ne feront qu’empirer les problèmes de la société.



    Covid en Roumanie — 8 292 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 ont été rapportés en Roumanie suite à 32 000 tests effectués. Durant la même période, les autorités ont rapporté 133 décès parmi des malades infectés au nouveau coronavirus. 14 153 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 406 enfants. 1 468 malades sont en réanimation, dont 21 enfants. L’incidence des cas de Covid sur 14 jours est de 3 ou supérieure à 3 cas par mille habitants dans 185 villes et 991 communes de Roumanie. Par ailleurs, l’Agence européenne des médicaments a approuvé lundi l’administration de la 3e dose de vaccin Pfizer/BioNTech pour les personnes de plus de 18 ans, précisant que la protection contre le Covid-19 pourrait baisser, avec le temps, après les deux premières doses. L’Agence a également approuvé l’usage de doses complémentaires de vaccins Moderna et Pfizer pour les personnes immunodéprimées. En Roumanie, la 3e dose a commencé à âtre administrée la semaine dernière.



    USR — Le congrès qui a marqué la fin de la fusion entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS s’est achevé dimanche à Bucarest. Le nouveau parti, la troisième force du Parlement roumain et depuis peu de temps d’opposition, s’appellera Union Sauvez la Roumanie — USR. Le président est l’eurodéputé Dacian Cioloş, ex-premier ministre technocrate durant la période 2015 — 2016. Tant le président Cioloş que le vice-président Dan Barna, son adversaire à la tête de l’USR, ont exclu la possibilité d’une scission du parti après le congrès et se sont proposés de devenir la principale force de la droite aux élections législatives de 2024.



    Rentrée universitaire — Ce lundi – rentrée universitaire pour quelque 550 000 étudiants des établissements d’enseignement supérieur publics et privés de Roumanie. Plus de la moitié des facultés fonctionneront pourtant en système hybride. Dans plus d’un tiers des cas, les cours se tiendront en présentiel et peu d’universités ont choisi de dérouler des cours exclusivement en ligne. Le président de l’Alliance des organisations estudiantines de Roumanie, Horia Oniţă, affirme que tous les centres universitaires devraient être prêts à passer à tout moment d’un scénario à l’autre en fonction de la situation pandémique locale.



    Accident — Sept ressortissants roumains à double nationalité comptent parmi les personnes décédées suite au crash dimanche d’un avion de tourisme près de Milan, selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Au total 8 personnes, dont un enfant, ont perdu la vie dans cet accident aéronautique. Selon le correspondent de la Radio publique roumaine, l’aéronef était piloté par l’homme d’affaires roumain Dan Petrescu, qui possède une de plus grandes fortunes de Roumanie. Il était accompagné par son épouse roumaine et son fils, un jeune homme et une famille avec un enfant d’un an et sa grand-mère. Le petit avion de tourisme, un Pilatus PC-12, devait rallier Olbia en Sardaigne depuis l’aéroport milanais de Linate.



    Canoë-kayak — La Roumanie a terminé les Championnats du monde de canoë-kayak seniors, jeunesse et juniors déroulé à Bascov, dans le département d’Argeş, avec une seule médaille — l’or décroché par les frères Adrian et Victor Stepan, dans la compétition de canoë double juniors. La Hongrie s’est imposée dans le classement avec 11 médailles d’or, 10 d’argent et 2 de bronze, suivie par le Danemark, l’Ukraine, l’Espagne, la France et le Portugal. La Roumanie s’est classée quatrième, à égalité avec la Russie.



  • 30.09.2021

    30.09.2021

    Coronavirus en Roumanie – Les hôpitaux de Roumanie cherchent des solutions pour gérer le grand nombre d’infections au virus SARS CoV 2. Deux hôpitaux de Bucarest ont été obligés de laisser partir des patients pour qu’ils continuent leur traitement à domicile et de transférer d’autres, afin de soigner exclusivement des malades de COVID. Cette décision a été prise afin de faire augmenter le nombre de places destinées aux malades infectés au SARS – CoV 2, vu que de plus en plus de personnes arrivent à l’hôpital dans un état grave. Entre temps, 14 villes à travers le pays ont un taux d’incidence de plus de 6 cas d’infection par mille habitants, dont la Capitale, Cluj (dans le nord-ouest) et Timisoara (ouest). Les autorités ont annoncé mercredi près de 11 mille nouveaux cas d’infection au coronavirus et 207 décès en 24 heures. 1 320 patients sont actuellement hospitalisés en réanimation – soins intensifs.

    Politique – La motion de censure déposée par le PSD, principal parti de l’opposition en Roumanie à l’encontre du gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîtu est présentée aujourd’hui devant le plénum du Parlement de Bucarest. Le texte est signé par 157 élus sociaux-démocrates, qui affirment que le premier ministre devrait être destitué et que l’unique solution à l’actuelle situation politique, économique et sociale du pays était le scrutin législatif anticipé. L’USR-Plus, l’ancien partenaire dans l’alliance gouvernementale menée par le PNL, a annoncé son intention de voter la motion de censure. Et les élus de l’Alliance pour l’Union des Roumains, nationaliste, d’opposition affirment qu’ils voteraient cette motion soulignant que le gouvernement Cîtu était dépourvu de légitimité et ne respectait pas la Loi Fondamentale. Pour sa part, le premier ministre Florin Cîtu, qui est depuis ce dimanche président du Parti national libéral, a annoncé la constitution d’équipes de libéraux qui tenteraient d’obtenir le rejet de la motion et de protéger ainsi une majorité parlementaire. Le débat et le vote contre la motion de censure du PSD aura lieu mardi prochain, le 5 octobre. Rappelons-le, une autre motion de censure à l’encontre de l’actuel cabinet a été déposée par l’USR – Plus et l’AUR.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu commence aujourd’hui une visite officielle de deux jours en Espagne sur la toile de fond du 140e anniversaire des relations diplomatiques bilatérales. Le programme de la visite inclut des consultations politiques avec l’homologue espagnol Jose Manuel Albares Bueno, et le lancement aux côtés de celui-ci d’un album bilingue dédié à cet anniversaire. Les deux ministres parleront des moyens de développer et d’approfondir la relation bilatérale, transformée en 2013 en Partenariat stratégique. Bogdan Aurescu inaugurera aussi l’exposition « Trésors archéologies de Roumanie. Racines daces et romaines » au musée national d’archéologie de Madrid, événement déroulé sous le haut patronage du président roumain, Klaus Iohannis et du roi Felipe VI d’Espagne. Rappelons-le, l’Espagne accueille une des plus importantes communautés roumaines d’Europe.

    Energie – Le Ministère de l’énergie de Bucarest prépare un schéma d’aide d’Etat pour les PMEs, sur la toile de fond de la crise des prix de l’énergie. Ce mécanisme sera appliqué à partir du 18 novembre. Par ailleurs, une commission d’enquête parlementaire a convoqué à des auditions des représentants de l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’énergie pour expliquer l’explosion du prix des factures d’électricité et de gaz en Roumanie.

    RePatriot – Le Palais du parlement de Bucarest accueille à partir d’aujourd’hui la 6e édition du sommet RePatriot, dédié à la Diaspora roumaine, qui réunira jusqu’au 3 octobre plus de 300 entrepreneurs et personnes à succès d’origine roumaine du monde. Un volume anniversaire sera lancé à cette occasion. L’exposition « Fotogeografica – un quart de siècle » sera également inaugurée. C’est le plus important concours de photographie pour la Jeunesse de Roumanie et un ample mouvement qui valorise le patrimoine naturel et culturel roumain.

    Migrants – Dix ressortissants afghans ont essayé de passer mercredi illégalement le Danube en provenance de la Serbie, ont annoncé les agents de la police roumaine aux frontières. Il s’agit de neuf personnes âgées de 15 à 28 ans et d’un enfant d’un an accompagné par ses parents. Les policiers ont précisé que les dix ont traversé le fleuve à l’aide d’une embarcation gonflable. Les Afghans ont affirmé vouloir arriver dans un Etat de l’Europe de l’ouest.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, CFR Cluj, dans le nord-ouest reçoit ce soir à domicile les Danois de Randers FC, dans le cadre d’un nouveau match du Groupe D de la nouvellement créée ligue Europa Conférence. Le CFR s’est incliné face à FK Jablonec de République Tchèque et Randers a terminé à égalité, 2 partout, contre les Néerlandais d’AZ Alkmaaar. L’éliminée successivement des préliminaires de la Ligue des Champions et provenant des barrages de la Ligue Europa, le CFR est désormais l’unique équipe roumaine de l’actuelle édition des coupes européennes de foot.

    Météo – Temps frisquet aujourd’hui en Roumanie. Quelques nuages sont présents, notamment sur l’ouest et le nord-ouest ou il pleut mais aussi sur le sud-est, où les pluies sont assez isolées. Les maxima de la journée iront de 12 à21 degrés. 18 degrés sous un ciel assez nuageux actuellement à Bucarest.

  • Deux motions de censure contre le gouvernement roumain

    Deux motions de censure contre le gouvernement roumain

    Après le scrutin législatif organisé l’hiver dernier en
    Roumanie, les formations politiques classées en deuxième, troisième et
    cinquième position, par le vote de l’électorat, ont formé une coalition qui a
    assumé la gestion du pays. Avec un score de plus de 25% des suffrages exprimés,
    le Parti national libéral a été le premier violon de cette coalition, qui
    comprenait aussi l’Union Sauvez la Roumanie-Plus, préférée par quelque 16% des
    électeurs, et l’Union Démocrate des Magyars de Roumanie, votée par près de 6%
    de l’électorat. Les mésententes entre le PNL et l’USR-Plus se sont pourtant
    manifestées dès la première année à la tête du pays, le point culminant ayant
    été atteint lors du limogeage, par le premier ministre libéral Florin Cîțu, du
    ministre USR-Plus de la santé, en avril, et en septembre du ministre de la
    justice, également issu de l’USR-Plus. Ce fut la décision de trop pour cette
    formation politique, dont tous les autres membres de l’Exécutif ont
    démissionné, ses secrétaires d’Etat, préfets et sous-préfets étant par la suite
    libérés de leurs fonctions par le chef du gouvernement.

    Le mouvement politique
    suivant ne s’est pas fait attendre: l’USR-Plus s’est alliée avec la formation
    politique nationaliste d’opposition AUR pour déposer au parlement une motion de
    censure qui retire l’appui politique au premier ministre libéral. Si la motion était
    adoptée, affirmait l’USR-Plus, la formation politique serait prête à négocier
    de nouveau avec le PNL et l’UDMR son retour dans la coalition gouvernementale; si
    la motion ne passe pas et que Florin Cîțu reste à la tête du Cabinet, l’USR-Plus
    rejoint l’opposition. Elle reproche, en gros, à M. Cîţu d’être « incapable
    de diriger un gouvernement de coalition », de « ne pas pouvoir
    abandonner la logique partisane étroite » et de sembler décidé « de
    sacrifier l’intérêt général et la prospérité des citoyens du pays ». Le
    gouvernement a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de la motion de censure
    déposée par l’USR-Plus et AUR, les juges s’étant prononcés là-dessus mardi. Ils
    ont admis l’existence d’un conflit juridique entre l’Exécutif et le Législatif,
    mais ils ont décidé que le document devait suivre la procédure administrative. La
    motion, qui a déjà été lue devant les deux Chambres réunies, attend maintenant
    le débat et le vote.

    De son côté, le Parti social-démocrate, vainqueur du
    dernier scrutin législatif et devenu le principal parti d’opposition, a déposé,
    lui aussi, une motion de censure contre le gouvernement, le jour même où les
    juges constitutionnels devaient rendre leur décision concernant l’autre motion.
    Le Cabinet Florin Cîțu fait donc l’objet de deux démarches identiques. La
    motion déposée par le PSD sera la première à être votée: lue devant le plénum
    du Parlement jeudi, elle sera débattue et votée le 5 octobre. L’USR-Plus et AUR
    affirment leur intention de voter en faveur de cette motion aussi.

    Face à ces
    mauvaises nouvelles, le premier ministre Cîțu considère qu’il s’agit d’une
    compétition, au Législatif, entre ceux qui voudraient, selon lui, déstabiliser
    le pays à l’approche de l’hiver. Il affirme aussi que les libéraux restaient
    ouverts au dialogue et à la collaboration avec l’USR-Plus, si cette formation
    politique ne vote pas pour faire tomber le gouvernement. En pleine quatrième vague
    pandémique, la situation politique de Roumanie est particulièrement imprévisible
    et agitée.

  • 28.09.2021

    28.09.2021

    Coronavirus – Les Roumains peuvent recevoir à partir d’aujourd’hui une troisième dose du vaccin contre la Covid 19, alors que le pays se confronte à une quatrième vague de la pandémie, avec une progression alarmante du nombre de malades hospitalisés. En Roumanie, 5 665 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 recensés en 24 h ont été annoncés lundi, après plus de 28 000 tests, selon le Groupe de communication stratégique. S’y sont ajouté 109 décès pendant le même laps de temps, des suites de l’infection au coronavirus. Un millier de patients sont en soins intensifs, dont des enfants. Quelque 600 localités se confrontent à des taux d’infection de plus de trois cas par mille habitants en 14 jours.

    Certificat
    vert –
    Le certificat numérique européen Covid 19 pourrait devenir obligatoire
    pour l’intégralité du personnel médical des unités sanitaires roumaines,
    qu’elles soient publiques ou privées, aux termes d’un projet de loi rendu
    public par le Ministère de la Santé. Le document atteste la vaccination
    complète contre le virus SARS – CoV 2, une infection au cours des derniers six
    mois ou bien le résultat négatif d’un test de dépistage soit PCR soit antigène
    rapide réalisé dans un laboratoire. Le personnel médical qui ne possède pas de
    certificat vert valable risque de se voir suspendre le contrat de travail pour
    une période d’un mois et même la cession de toute collaboration avec
    l’institution sanitaire, lit-on dans un communiqué. Selon le même document, le
    personnel non-vacciné des hôpitaux et cliniques publiques devrait assumer entièrement
    le cout des tests effectués. Il y a aussi une exception : dans le cas des soignants
    qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales, le coût des
    tests de dépistage de l’infection au coronavirus sera couvert par l’employeur.



    Politique
    La Cour Constitutionnelle de Roumanie a admis aujourd’hui la saisine du
    premier ministre libéral, Florin Cîtu au
    sujet de l’existence d’un conflit juridique entre le Parlement et le
    Gouvernement sur le thème de la motion de censure déposée par l’USR Plus,
    ex-partenaire dans la coalition gouvernementale et l’Alliance pour l’Union des
    Roumains, d’opposition et ultranationaliste. Selon le chef de l’exécutif, le
    document a été initié et déposé d’une manière contraire à la Constitution.
    L’USR Plus menace de déposer une nouvelle motion de censure à l’encontre du
    premier ministre Florin Cîtu au cas où la Cour Constitutionnelle décide que la
    procédure de dépôt de l’actuelle motion au Parlement était contraire à la
    Constitution. En échange, l’Union démocrate magyare de Roumanie, toujours
    partenaire dans la coalition gouvernementale à appelé à la reconstitution
    d’urgence de la coalition gouvernementale afin de dépasser la crise politique.
    Le Parti social démocrate d’opposition a également déposé une motion de censure
    à l’encontre du gouvernement Cîtu.

    Démission – « Pour le premier ministre Florin Cîtu l’agriculture et l’industrie alimentaire n’ont jamais constitué des priorités », a déclaré le ministre libéral de l’agriculture, Adrian Oros qui vient d’annoncer sa démission. Il affirme que le budget du ministère pour 2021 constitue 60% de l’exécution budgétaire de l’année précédente avec des effets sur les programmes en déroulement et qu’à l’occasion du collectif, l’Agriculture s’est vue attribuer un montant infime. Parallèlement, le Plan national de relance et résilience n’inclut aucun projet visant l’agriculture, accuse Adrian Oros. Il a été l’unique ministre de l’actuel exécutif à avoir participé en tant que supporter au lancement de la candidature de Ludovic Orban aux fonctions de président du Parti national libéral. Les élections internes ont été pourtant remportées par le premier ministre Florin Cîtu, celui qui dirigera le Parti national libéral durant les quatre prochaines années. Rappelons-le, l’Union Sauvez la Roumanie – Plus a quitté la coalition gouvernementale de droite qui inclut aussi l’Union démocrate magyare de Roumanie. Début septembre l’USR Plus a retiré ses ministres du cabinet de Bucarest, suite à une dispute autour d’un fonds régional visant le développement régional. Le même parti a déposé une motion de censure au Parlement refusant de revenir dans un gouvernement ayant à sa tête Florin Cîtu.

    Exercice – L’exercice annuel roumano-ukrainien « Riverline 2021 » se déroule sur le Danube entre les localités de Tulcea (en Roumanie) et Izmail (en Ulraine), réunissant bâtiments de guerre fluviaux, hélicoptères, scaphandres de combat et militaires de l’infanterie marine des deux Etats. Quelque 600 militaires roumains et ukrainiens accomplissent des manœuvres tactiques, conformément aux normes opérationnelles de l’OTAN, des exercices d’inspection et de contrôle des embarcations suspectes et autres opérations d’intervention en situation d’urgence. L’exercice vise la consolidation de la coopération militaire bilatérale dans le domaine naval. Pour les Forces navales roumaines, c’est une opportunité d’améliorer la capacité des militaires des Forces navales roumaines de répondre d’une manière rapide et efficace à un spectre divers de menaces sur le flanc sud-est de l’Alliance de l’Atlantique Nord.

    Economie – A Bucarest, le ministère des affaires étrangères organisé aujourd’hui un débat sur le thème de l’économie post-pandémique, inscrite dans la série des événements dédiés à la conférence sur l’avenir de l’Europe. Selon les organisateurs, le débat vise à analyser les effets de la pandémie sur les politiques économiques, ainsi que les implications de la crise sanitaire sur la pensée et les rationnements économiques contemporains. La conférence sur l’avenir de l’Europe est une plate-forme de débats et commentaires organisés à l’initiative des citoyens et chaque européen pourra partager ses idées au sujet des perspectives de l’Union européenne.

    Météo – Il fait froid en Roumanie, notamment sur le sud, l’est et le centre. Des pluies sont possibles sur l’ouest, le centre et le sud du pays. Les maxima iront de 13 à 22 degrés. Ciel couvert sur Bucarest ou le mercure des thermomètres ne devrait plus dépasser les 17 degrés.

    Nuage
    toxique –
    Le nuage toxique issu de l’éruption du volcan sur l’île espagnole de
    La Palma de l’archipel des Canares couvre actuellement la Roumanie. Les
    particules contenant du dioxyde de souffre et d’autres substances chimiques
    sont entrées sur le territoire de la Roumanie par l’ouest et devraient
    disparaître vers mercredi. Les spécialistes roumains suivent la qualité de
    l’air et assurent que pour l’instant il n’y a pas de raison d’inquiétude. Entre
    temps, sur l’île de l’Océan Atlantique, la population est exhortée à rester à
    l’intérieur et à ne pas ouvrir les fenêtres.

  • 09/09/2021

    09/09/2021

    Coronavirus — La Roumanie a dépassé, pour la 3e journée consécutive, les 2 000 nouveaux cas d’infection au coronavirus, et le nombre des personnes qui ont besoin d’être hospitalisées et en soins intensifs continue de croître. Les autorités ont rapporté jeudi 2 226 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus sur près de 40 000 tests effectués. Près de 4 000 patients malades de Covid sont maintenant hospitalisés, dont 523 en soins critiques. Sur l’ensemble des patients internés, 99 sont mineurs, dont 8 en réanimation. Le bilan de jeudi fait aussi état de 79 décès associés à l’infection au SARS-CoV 2, dont 40 sont antérieurs à l’intervalle de référence. Selon l’Institut national de santé publique, plus de 80 % des personnes contaminées dans le courant de la semaine dernière n’étaient pas vaccinées. Près de 93 % de l’ensemble des décès enregistrés concernaient des personnes non vaccinées et 5 % d’autres qui n’avaient reçu qu’une première dose. L’intérêt pour la vaccination reste faible — près de 9 500 doses de vaccin ont été administrées en 24 h.



    Motion de censure — La motion de censure avancée par l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS (ancien partenaire au pouvoir) et l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR, de l’opposition nationaliste) contre le gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîţu sera lue aujourd’hui en séance plénière des deux chambres du Parlement de Bucarest. C’est la décision des Bureaux permanents réunis des deux chambres du Parlement, mais les débats et le vote auront lieu après que la Cour constitutionnelle se soit prononcée sur la saisine du premier ministre, Florin Cîţu, relative à l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre l’Exécutif et le Législatif au sujet de la motion de censure. L’ajournement a été proposé par l’UDMR (partenaire dans le cadre de la coalition au pouvoir). Le président de la Chambre des députés, le libéral Ludovic Orban, considère que la décision d’ajourner le calendrier de débats et de vote de la motion de censure est profondément anticonstitutionnelle. La présidente du Sénat, Anca Dragu (de l’USR-PLUS), affirme que les libéraux usent de toutes les échappatoires pour empêcher les débats et le vote sur la motion de censure. En revanche, les sociaux-démocrates (d’opposition) soutiennent la décision de l’ajournement pour ne pas arriver, selon le sénateur Lucian Romaşcanu, dans la situation d’avoir deux premiers ministres. Mercredi, le premier ministre Florin Cîţu a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre l’Exécutif et le Législatif pour la motion de censure. Et c’est toujours mercredi que le président Klaus Iohannis a signé les décrets par lesquels il prenait acte des démissions des représentants d’USR-PLUS et de désignation de ministres par intérim pour les portefeuilles vacants.



    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fait aujourd’hui une visite officielle en Suisse, à l’invitation de son homologue, Guy Parmelin. Selon un communiqué de la présidence, la visite a lieu dans le contexte du 110e anniversaire, cette année, de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. A l’agenda — le renforcement des relations bilatérales, y compris de la coopération économique, notamment le domaine des investissements. La Suisse est 10e au classement des investisseurs en Roumanie. Les discussions comprendront aussi des thèmes de politique internationale d’actualité, avec un accent sur les évolutions politiques et sécuritaires du Voisinage est de l’Union européenne, de la région des Balkans de l’Ouest ainsi que la coopération roumano-suisse dans le cadre des organisations internationales.



    Livre — La Foire du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie, arrive aujourd’hui à Sibiu (centre), après une pause de 13 ans. Jusqu’à dimanche, dans les pavillons installés dans l’ancien centre-ville, les lecteurs sont invités à choisir leurs livres préférés. Sous le slogan « La foire du livre la plus lue de Roumanie de la radio la plus écoutée du pays », la Caravane Gaudeamus apporte à Sibiu une trentaine d’exposants, dont les maisons d’édition les plus importantes du pays. Outre la riche offre de livres pour tous les âges, y compris des titres de la biographie scolaire et du matériel consacré à l’éducation, les visiteurs pourront assister à des lancements de livres, bénéficier de musique, et les enfants ne sont pas oubliés non plus. Ils pourront profiter de différents jeux éducatifs. L’événement a lieu en présentiel et il est doublé par une édition en ligne accueillie sur le site gaudeamus.ro.



    Football — Les sélections de football de la Roumanie et de la Macédoine du Nord ont fait match nul mercredi soir, à Skopje, au groupe J des préliminaires comptant pour la Coupe du monde de football 2022. Dans le même groupe, l’Allemagne a vaincu l’Islande en déplacement, 4-0, alors que l’Arménie et le Liechtenstein ont terminé à égalité à Erevan, 1 partout. Le mois prochain, la Roumanie jouera deux autres matchs dans les préliminaires, le 8 octobre à Hambourg, contre l’Allemagne, et le 11 à domicile, contre l’Arménie. L’Allemagne est leader du groupe, avec 15 points, suivie par l’Arménie, 11, la Roumanie, 10, la Macédoine, 9, l’Islande, 4, et le Liechtenstein, 1 point. Les gagnantes des groupes se qualifieront directement au tournoi final du Qatar. Les équipes classées en 2e position et les meilleures deux équipes non qualifiées de la Ligue des nations joueront dans les barrages.



    Météo – La fraîcheur est de mise en Roumanie, avec des maximales allant jusquà 27°. Des ondées sont possibles dans le sud, le sud-est et sur le relief. 24° à Bucarest.

  • 7.09.2021 (mise à jour)

    7.09.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté mardi 2033 cas de
    contamination au nouveau coronavirus sur plus de 45.000 testes effectués et 48
    décès des suites de l’infection enregistrés en 24 heures. 3 527 malades sont
    hospitalisés dans le pays, dont 101 mineurs. Sur ce total, 426 patients dont 6
    enfants se trouvent dans des unités de Réanimation, Soins Intensifs. Presque
    9000 personnes ont été immunisées ces 24 dernières heures dont plus de 6300
    d’une première dose ou d’une dose unique. A présent, la Roumanie recense 5,2
    millions de personnes entièrement vaccinées contre la Covid-19, soit un peu
    moins d’un tiers de la population en âge d’être vaccinée. Selon le rapport
    hebdomadaire de l’Institut national pour la santé publique, le variant Delta
    devient dominant en Roumanie aussi.

    Motion – Le
    président de la Chambre des députés de Bucarest, le leader libéral Ludovic
    Orban, a déclaré mardi qu’il avait l’obligation de respecter la Constitution et
    donc, il était censé respecter le déroulement du calendrier de la motion de
    censure déposée contre le premier ministre Florin Cîtu par USR-PLUS et le parti
    nationaliste, AUR. La déclaration survient après que les bureaux permanents du
    Sénat et de la Chambre des députés ont manqué, pour la quatrième journée de
    suite, de quorum pour décider du calendrier de la motion et du vote. Seuls
    neufs des 26 sénateurs et députés à la direction du Parlement ont été présents
    à la réunion. Les représentants du PSD, en opposition et du PNL se sont
    absentés. Réuni en urgence pour fixer sa stratégie, le PSD a fait savoir par la
    voix de son premier vice président, Sorin Grindeanu, qu’il voterait en faveur
    de la motion, si c’est le cas d’exprimer son vote. Mardi encore, le chef de
    l’Etat, Klaus Iohannis, a rencontré le co-président de l’Alliance USR-PLUS, Dan
    Barna, après que tous les ministres USR ont déposé lundi, leurs démissions.

    Collectif
    budgétaire
    – Malgré la démission en masse des ministres issus de l’alliance
    USR-PLUS, le premier ministre Florin Cîtu a annoncé que le gouvernement a
    adopté mardi le premier collectif budgétaire de l’année. Du coup, des
    enveloppes plus consistantes seront allouées aux ministères de la Santé, des
    Finances et du Développement et des Investissements. En revanche, le Ministère
    du Travail, le Sénat et la Cour des Comptes se verront diminuer le budget.

    Diplomatie – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a appelé mardi
    les diplomates roumains à poursuivre leurs démarches pour répondre aux engagements
    européens de Bucarest, tels l’adhésion à l’Espace Schengen. A l’occasion de la
    Réunion annuelle de la diplomatie roumaine qui a débuté mardi, à Bucarest,
    Iohannis a demandé aux chefs des missions diplomatiques et des consulats
    roumains de l’étranger à s’impliquer dans les négociations au sujet d’un
    nouveau Concept stratégique de l’OTAN. Les diplomates roumains devraient, selon
    le président roumain, soutenir une série de priorités telles le renforcement du
    rôle de l’Alliance sur le Flanc Est et dans la région de la Mer Noire, un
    soutien consolidé accordé aux partenaires orientaux et le développement de
    leurs capacités de défense. Aux dires du ministre roumain des Affaires
    étrangères, Bogdan Aurescu, l’actuelle crise politique de Roumanie ne porte pas
    atteinte à la politique étrangère menée par le pays. La résilience est le thème
    principal de cette édition 2021, un concept qui gagne en importance dans le
    contexte de la crise sanitaire. D’autres thématiques retiendront l’attention du
    corps diplomatique roumain : le changement climatique, la transition
    numérique, le rôle croissant des nouvelles technologies et la cybersécurité.




    PIB – La Roumanie a connu au deuxième
    semestre de l’année en cours une croissance économique en dessous de la moyenne
    européenne, mais de 1,8% de plus par rapport au semestre précédent, selon des
    données fournies mardi par Eurostat. Par rapport à la même période de l’année
    2020, le PIB de la Roumanie a enregistré une avancée de 13%.


































    Consommateur – La Chambre des députés de
    Bucarest a adopté mardi en qualité de chambre décisionnelle, le projet de la
    Loi du consommateur vulnérable qui entrera en vigueur à partir du 1 novembre
    prochain. Le projet soutient les familles démunies à payer leurs factures de
    gaz et d’électricité. Pour bénéficier de cette aide, il faut que les membres
    d’une famille gagnent moins de 280 euros par personne ou moins de 493 euros
    dans le cas des ceux vivant seuls.



    Tennis – Les joueuses roumaines de tennis Monica Niculescu
    et Gabriela Ruse se sont qualifiées pour les quarts de finale de l’épreuve de
    double dames de l’US Open, après une victoire en trois sets contre Leylah
    Fernandez de Canada et Erin Routliff de Nouvelle Zélande. Les Roumaines
    rencontreront mercredi le duoAlexa Guarachi de
    Chili – Desirae Krawczyk des Etats-Unis.






    Football – L’équipe de Roumanie de football rencontre jeudi, à Skopje,
    la Macédoine du Nord, dans les matchs préliminaires au sein du groupe J comptant
    pour la Coupe du monde de football 2022. Les Tricolores ont grimpé en troisième
    position après une victoire contre la sélection du Liechtenstein. Ce fut la
    deuxième victoire consécutive de l’équipe roumaine après celle de jeudi dernier
    contre l’Islande. A l’heure actuelle, c’est l’Allemagne qui domine le groupe,
    suivi par l’Arménie.










    Météo – Il fera frisquet mercredi, en Roumanie,
    notamment dans les régions septentrionales et centrales. Le ciel sera variable,
    plutôt couvert dans le sud. Le vent soufflera légèrement sur l’ensemble du
    territoire et plus fort sur la côte roumaine à la Mer Noire. Le brouillard fera
    son apparition dans le nord et le centre du territoire. Les températures
    maximales de la journée de mercredi iront de 20 à 26 degrés.



  • 05.09.2021 (mise à jour)

    05.09.2021 (mise à jour)

    Covid– La Roumanie a rapporté dimanche 1242 nouveaux cas de contamination au coronavirus sur presque 32.000 testes effectués. Le bilan de la pandémie s’est alourdi de 11 nouveaux décès. A l’heure où l’on parle, plus de 3000 patients positifs sont hospitalisés à travers la Roumanie dont 372 malades dans des unités de Réanimation, Soins intensifs. Sur l’ensemble des nouveaux cas de coronavirus, la plupart sont enregistrés à Bucarest. Du coup, la ministre de la Santé, Ioana Mihaila, a décidé de supplémenter le nombre de places dans les unités de Réanimation. Plus de 6600 personnes se sont fait vacciner ces 24 dernières heures, de la première ou de la deuxième dose. A l’heure où l’on parle, la Roumanie recense 5,1 millions de personnes entièrement immunisées, ce qui représente un pourcentage en dessous de 30% de l’ensemble de la population. Par ailleurs, un lot de 100.000 testes antigène offerts par la Roumanie à la République de Moldova voisine est arrivé à Chisinau. Ces testes s’ajoutent aux 500.000 doses de vaccin déjà offertes par la Roumanie à son voisin moldave.


    Crise politique – La direction du Parlement de Bucarest se réunit lundi pour fixer le calendrier des débats et le vote de la motion de censure avancée vendredi par les parlementaires de l’opposition nationaliste de l’Alliance pour l’Unité des Roumains, AUR et par ceux de l’alliance USR-PLUS de l’actuelle coalition gouvernementale contre l’actuel premier ministre, Florin Cîtu. Convoquée dans un premier temps samedi, la séance a été suspendue faute de quorum. Intitulée « La destitution du cabinet Cîtu, la seule chance à la vie de Roumanie », la motion accuse le gouvernement d’avoir poussé le pays dans une grave crise sociale et économique. Considéré comme un partisan du premier ministre, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a appelé l’alliance USR-PLUS à retourner à la table des négociations pour trouver une solution viable à l’actuelle crise. Iohannis accuse les leaders USR-PLUS de s’être totalement discrédités aux yeux de leur électorat pour avoir lancé une démarche commune avec un parti qui ne respecte pas les valeurs occidentales. En réplique, l’alliance USR-PLUS continue à réclamer la démission du premier ministre Cîtu. 234 voix sont nécessaires pour qu’une motion de censure soit adoptée par le Parlement, largement plus que le nombre de sièges détenus par l’USR-PLUS et l’Alliance pour l’unité des Roumains. Du coup, les 122 signataires de cette motion auront besoin du soutien d’autres groupes parlementaires. Pour voter en faveur de cette motion, le PSD, principal parti en opposition, réclame des élections anticipées. D’ailleurs, le Parti social démocrate affirme avoir rédigé sa propre motion de censure dans laquelle il exige le départ aussi bien du premier ministre que de tous les ministres USR.

    Afghanistan – Les opérations d’évacuation se poursuivent en Afghanistan. Dimanche, les autorités roumaines ont aidé 80 citoyens afghans à quitter le pays pour rejoindre le Pakistan, a fait savoir le Ministère roumain des Affaires Etrangères. Avec à sa tête le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, la cellule de crise de Bucarest s’est engagée à transporter les 80 Afghans en toute sécurité, vers la Roumanie. Le groupe de réfugiés réunit des collaborateurs des Forces armées roumaines, des boursiers afghans des universités de Roumanie, un professeur universitaire, militant des Droits de l’Homme, un représentant de la police afghane et les membres de leurs familles. La cellule de crise mise en place par les autorités roumaines a déjà contribué à l’évacuation de 156 citoyens afghans en situation de risque.

    Météo – En Roumanie, les météorologues prévoient une baisse de températures pendant la nuit et au petit matin, tandis que dans le reste de la journée, les températures maximales monteront jusqu’à 21 degrés et le soleil sera de la compagnie. Des pluies arroseront le sud du territoire et les régions de montagnes.

  • La motion est rejetée, le gouvernement reste en place

    La motion est rejetée, le gouvernement reste en place

    Mardi, le gouvernement de
    coalition de Bucarest dirigé par le libéral Florin Cîțu a passé le test de sa
    première motion de censure initiée par le principal parti de l’opposition, le Parti
    Social-Démocrate (PSD). Les sociaux-démocrates exprimaient ainsi leur
    mécontentement quant aux mesures appliquées par l’Exécutif dans des secteurs
    clé d’activité et à la manière dont le Plan national de relance et de
    résilience a été conçu. Sur les 202 voix exprimées, 201 étaient « pour »,
    appartenant aux sociaux-démocrates et aux membres du parti ultranationalistes
    AUR (Alliance pour l’Union des Roumains) et une seule voix était contre. Toutefois,
    pour passer, la motion aurait dû réunir 234 voix favorables, soit la moitié
    plus 1 du nombre des mandats de sénateurs et députés. Comme promis, les
    parlementaires de la coalition au pouvoir, à savoir ceux du Parti National
    Libéral (PNL), de l’alliance entre le parti PLUS et l’Union sauvez la Roumanie (USR-PLUS)
    et ceux de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), sont restés dans la
    salle du plénum, mais n’ont pas exercé leur droit de vote.






    Comme on s’attendait, les
    attaques dures entre l’opposition et le pouvoir n’ont pas manqué lors des débats
    au sujet de la motion. Par exemple, de l’avis du PSD, par les mesures adoptées,
    l’actuelle gouvernance ne respecte pas le droit des citoyens à l’éducation et à
    la santé, ni la loi fondamentale du pays et ne fait que promouvoir des politiques
    économiques qui entraînent la baisse du niveau de vie la population.






    Voici les propos de Marcel Ciolacu, président
    du PSD : « Ni les enfants, ni les retraités, ni le milieu privé ne
    bénéficient des milliards d’euros empruntés. Cet argent ne sert qu’aux amis de
    votre parti, pas aux Roumains ! Pas à l’agriculture ! Pas à l’éducation,
    ni à la santé ! Pas aux compagnies roumaines ! C’est vous qui vous en
    servez ! Vous avez détruit systématiquement toute la confiance et la crédibilité
    de la campagne de vaccination ».






    La réplique du premier
    ministre libéral Florin Cîţu n’a pas tardé. A son avis, l’économie
    roumaine a réussi à surmonter la pire crise des 100 dernières années, alors que
    la coalition est forte et prête pour continuer à gouverner, bien que le PSD ait
    boycotté au Parlement les réformes initiées par le gouvernement.






    Florin Cîţu : « Vous
    avez semé la panique parmi les Roumains, c’est tout ! Voilà, l’économie
    marche très bien. Le taux d’inflation est à son plus bas niveau par rapport à
    toute période où la Roumanie a été gouvernée par les socialistes. Il en va de même
    pour les taux d’intérêt. Les revenus des Roumains ont presque doublé par
    rapport au taux d’inflation. Des taux d’intérêt plus bas, des revenus qui augmentent
    plus vite que l’inflation – voilà une belle leçon d’économie. C’est ainsi que
    le pouvoir d’achat croît et que les emplois se multiplient ».








    Toujours dans l’opposition, l’Alliance
    pour l’Union des Roumains, un parti ultranationaliste, n’a pas hésité non plus à
    critiquer le pouvoir. Selon son coprésident, George Simion, les cheminots sont
    très mécontents du fait qu’il n’existe aucune vision pour le transport
    ferroviaire roumain. S’y ajoutent les transporteurs, les propriétaires de
    restaurants qui n’ont reçu aucune aide et les petits producteurs, dont les
    intérêts qui ne sont pas défendus, vu que leurs produits n’ont pas accès aux hypermarchés,
    alors que les prix ne cessent d’augmenter et que la vie est de plus en plus
    dure.








    Enfin, au nom de la
    coalition au pouvoir, le vice premier ministre Dan Barna, coprésident de l’alliance
    USR-PLUS, déclare : « La motion de censure contre le gouvernement a
    échoué. La révolution de la bonne gouvernance poursuit son chemin. A la
    différence des signataires de cet exercice de démagogie hypocrite, nous tentons
    de rendre meilleur ce pays. Le plan de ce
    gouvernement, c’est de mettre en place des réformes sur le long terme, des réformes
    robustes pour la Roumanie »
    , a conclu Dan Barna. (Trad. Va lentina Beleavski)



  • Motion de censure contre le gouvernement Cîţu

    Motion de censure contre le gouvernement Cîţu

    Constituée après les élections législatives de décembre dernier, la coalition entre le Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS (USR-PLUS) et l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) a réussi deux tests ce mardi. Celui de constitutionnalité, elle l’a raté. La Cour constitutionnelle a statué que Renate Weber reprendrait sa qualité d’Avocat du peuple (l’équivalent du Défenseur des droits). Selon la Cour, la décision de l’Assemblée législative de la révoquer enfreint le principe de l’État de droit et celui de légalité et de suprématie de la Constitution ainsi que des dispositions de la loi portant organisation et fonctionnement de l’institution de l’Avocat du peuple. Lorsqu’ils l’ont destituée, les parlementaires du pouvoir lui ont reproché d’avoir transgressé la Constitution et d’avoir été plutôt un défenseur du PSD, qui l’avait installée à ces fonctions en 2019, lorsqu’il était au pouvoir. La plupart préparaient déjà l’installation d’un successeur, mais Mme Weber revient et pourra à nouveau exercer son droit de contester les lois et les ordonnances du gouvernement devant la Cour constitutionnelle.



    En revanche, la majorité parlementaire a passé le test de la cohésion à un moment où tant le PNL que l’USR-PLUS préparent des congrès qui auront lieu bientôt pour élire de nouveaux chefs. Pendant ce temps, les relations entre les deux partis ne sont pas du tout cordiales. En avril dernier, les dirigeants d’USR-PLUS annonçaient au premier ministre libéral Florin Cîţu le retrait de leur soutien politique, parce qu’il avait limogé leur collègue du ministère de la Santé, Vlad Voiculescu. Finalement, un successeur a été trouvé pour Voiculescu, Cîţu est resté premier ministre et USR-PLUS – au gouvernement.



    Et ce mardi, tous les députés du pouvoir sont restés assis et n’ont pas exercé leur droit de vote de la motion de censure déposée par le PSD. Elle a été votée uniquement par l’autre parti d’opposition nationaliste, le parti Alliance pour l’unité des Roumains (AUR). Les initiateurs avaient besoin de 234 voix pour, soit la moitié plus un du nombre des sénateurs et députés. Ils n’en ont recueilli que 201. Les analystes affirment que le résultat était prévisible et que la motion n’était qu’un exercice d’image pour la gauche, qui a eu l’occasion de faire un réquisitoire des politiques sociales et salariales du gouvernement. Le PSD accuse le cabinet en place de conduire l’économie roumaine au bord du gouffre à une vitesse vertigineuse. Les sociaux-démocrates affirment que si pour la plupart des Roumains le pouvoir d’achat diminue chaque seconde, la coterie politique et les entreprises du parti engrangent des bénéfices faramineux. Ils considèrent le Plan national de relance et de résilience — pas encore approuvé par la Commission européenne – aussi comme un échec.



    En réplique, les membres de la majorité parlementaire ont rappelé aux opposants les politiques hallucinantes des années dernières, lorsque l’homme fort de la politique roumaine était l’ancien chef du PSD Liviu Dragnea, maintenant emprisonné pour corruption. Les commentateurs estiment que, quelle que soit la couleur des protagonistes, les jeux politiques au Parlement ont de moins en moins d’échos dans la société. Lors des dernières élections législatives, les deux tiers de l’électorat ne s’étaient même pas rendus aux urnes. Et un vaste sondage d’opinion, publié ce mois-ci, révèle que 68,1 % des Roumains estiment que les choses dans ce pays vont dans la mauvaise direction, et seulement 25 % pensent que la direction est juste.


    (Trad. : Ligia)


  • 29.06.2021

    29.06.2021

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités roumaines entament les derniers préparatifs en vue de l’introduction le 1er juillet du certificat vert numérique, document qui facilitera les voyages à l’intérieur de l’Union européenne sur la toile de fond de la pandémie. Les détails techniques ont été mis au point et la législation roumaine devrait être harmonisée à la législation communautaire. Ceux qui souhaitent voyager dans les pays de l’Union pourront télécharger ce document à partir du 1er juillet. Entre temps, les autorités cherchent des solutions pour stimuler la campagne nationale de vaccination par l’emploi d’équipes mobiles censées arriver dans les zones rurales isolées. Lundi, la Roumanie a dépassé le seuil de seulement 4,7 millions de personnes vaccinées, dont la majorité au schéma complet. Parallèlement, les autorités cherchent des solutions pour vendre une partie des doses de vaccin inutilisées ou pour les offrir en don. Seulement 73 cas d’infection au SARS Cov 2 ont été rapportés ce mardi. La vaste majorité des quelque 300 décès rapportés au cours des dernières 24 heures datent d’avant ce laps de temps. Un peu plus de 500 malades sont actuellement hospitalisés à travers le pays, dont 80 en réanimation, soit le plus bas nombre de cas graves depuis début avril.

    Motion de censure – Le plénum de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest doit débattre et voter aujourd’hui de la première motion de censure initié par le principal parti de l’Opposition, le Parti social démocrate à l’encontre du gouvernement de la coalition de centre-droit dirigé par Florin Cîtu. Les sociaux-démocrates critiquent les mesures de l’exécutif dans des secteurs clé d’activité et la manière dans laquelle a été élaboré le Plan national de redressement et de résilience. Les partis de l’arc gouvernemental participeront aux débats sur le document, mais ne voteront pas, a annoncé le premier ministre libéral Florin Cîtu. Pour que la motion de censure soit adoptée et le gouvernement limogé, la motion devrait obtenir les voix favorables de 234 membres du Parlement. L’opposition constituée par le PSD et par l’Alliance de l’Union des Roumains et le groupe des élus indépendants réunissent 205 voix seulement.

    Commémoration – Mercredi à Bucarest, une réunion solennelle du Parlement sera consacrée à la commémoration des victimes du pogrom d’Iasi, dans le nord-est, perpétré du 28 au 30 juin 1941 et au cours duquel 13 mille Juifs roumains ont été tués. La haine non-dissimulée, la violence atroce, le mépris absolu à l’égard de la dignité humaine ont été seulement une partie des instruments utilisés par les autorités de l’époque pour mettre en pratique un plan abominable – le nettoyage de la ville des Juifs. Ceux-ci ont été arrachés de force de leurs maisons, séparés des personnes qui leur étaient chères, frappés sauvagement et jetés ensuite dans le trains de la mort ou bien tués par les balles des mitrailleuses. Des représentants de la Police, de l’armée et des services de renseignements ont attaqué et humilié les membres de la communauté juive, ils ont pillé leurs maisons, ils ont commis des meurtres, répondant ainsi aux ordres d’un régime criminel, a rappelé le président. Il a souligné que le pogrom d’Iasi ne constitue pas uniquement la tragédie des Juifs de la ville qui à celle des Juifs tués durant la rébellion des membres de la Légion de l’archange Michel, d’extrême droite, au début de la même année, mais elle est aussi le drame et la responsabilité à laquelle se confronte depuis la nation roumaine. Lorsque les institutions de l’Etat non seulement échouent d’une manière lamentable dans la réalisation des obligations normales envers leurs propres citoyens, mais discriminent, persécutent et tuent sans aucune pitié, le règle du mal absolu et de l’arbitraire s’installe, a également dit M Iohannis. La mémoire des souffrances de ces jours et la commémoration des victimes constituent la principale réparation morale que la génération actuelle et les prochaines générations ont l’obligation de suivre, affirme le président de la Roumanie. Il a averti que dernièrement, le négationnisme, le discours de la haine, les tentatives de modifier l’histoire, le populisme et l’antisémitisme sont de plus en plus présents dans l’espace public et là où ceux-ci trouvent le terrain fertile de l’ignorance, s’enracinent dangereusement.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé mardi que la décision du Parlement de révoquer Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du peuple, équivalent roumain du défenseur des droits de France n’était pas conforme à la Constitution, selon Agerpress, qui cite des sources au Tribunal Constitutionnel. Celui-ci a admis ainsi la saisine du PSD d’opposition. Conformément à la Cour, par la décision de révoquer Mme Weber, le Parlement a transgressé la Constitution et les normes d’indépendance de l’Institution de l’avocat du peuple. Les représentants de la coalition majoritaire ont reproché à Mme Weber d’avoir enfreint la loi afin de servir le PSD, qui l’avait nommée, alors que les élus de ce parti ont caractérisé cette révocation d’exécution publique.

    Météo
    Les météorologues roumains ont émis mardi deux nouvelles alertes code jaune
    et code orange à l’inconfort thermique et respectivement à l’instabilité,
    valables sur une grande partie du pays. Aujourd’hui, il y a une alerte Code
    Jaune au mauvais temps dans la région des Carpates orientales et dans l’est des
    Carpates méridionales, ainsi que dans des régions de l’est, du sud et du
    sud-est, où des pluies torrentielles et des orages avec de la grêle sont possibles. Les quantités d’eau dépasseront
    les 20 à 40 litres par mètre carré. Une autre alerte Code jaune sera valable
    jusqu’à demain dans l’après midi sur le nord-ouest, le sud-ouest, le sud et le
    centre, où l’inconfort thermique sera accentué avec un indicateur Humidex
    dépassant le seuil critique des 80 unités. La canicule sévit sur la plupart du
    territoire avec des températures maximales allant généralement de 33 à 36
    degrés à l’ombre. Une alerte code orange à la canicule sera valable mardi et
    mercredi dans les départements de l’ouest, où la vague de chaleur s’intensifie,
    le mercure des thermomètres allant jusqu’à 38 degrés. Aujourd’hui les maximas
    vont de 27 à 37 degrés. 30 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

    Foot – L’Espagne et la Suisse se rencontreront dans les quarts de finale de l’Euro 2020 de Foot après les résultats enregistrés ce lundi dans les huitièmes de finale de la compétition. A Copenhague, l’Espagne a battu la Croatie suite à un match dramatique, après prolongations sur 5 buts à 3 alors qu’à Bucarest, la Suisse a eu raison des champions du Monde, la France sur 5 buts à 4, suite aux tirs aux buts, lors d’un match terminé sur le score de 3 partout après les prolongations. Ce soir dans les huitièmes de finale toujours, l’Angleterre affronte l’Allemagne à Londres et la Suède rencontre l’Ukraine à Glasgow. Rappelons que le match entre la Suisse et la France a été le dernier de cette édition de l’Euro accueilli par la Capitale roumaine.

    Baccalauréat – La première session de cette année de l’examen de Baccalauréat se poursuit aujourd’hui en Roumanie par l’épreuve obligatoire du profile. Plus de 130 mille lycéens et collégiens en terminale se sont inscrits à ces épreuves. Le ministre de l’Education, Sorin Câmpeanu a déclaré que seulement 77% des personnes ayant terminé le lycée se sont inscrits au Bac, en baissé par rapport à 2020. Tout comme l’année dernière, à cause de l’épidémie de coronavirus, les jeunes roumains seront soumis uniquement à des épreuves écrites, alors que les compétences linguistiques et numériques seront soumises à des équivalences. Les premiers résultats de l’examen de baccalauréat seront affichés le 5 juillet et les résultats finaux seront 9 juillet. La deuxième session du baccalauréat se déroulera durant la deuxième moitié du mois d’août.





  • Motion de censure contre le cabinet Cîţu

    Motion de censure contre le cabinet Cîţu

    Lue la semaine dernière en séance plénière au Parlement de Bucarest, la première motion de censure contre le gouvernement Cîţu est débattue et votée aujourd’hui à l’Assemblée législative. Ses initiateurs, les sociaux-démocrates, affirment avoir mené des négociations avec des députés et sénateurs de toutes les formations politiques, et que beaucoup sont mécontents, ce qui les rend confiants que la motion a des chances d’être adoptée. Et ce bien que les calculs parlementaires ne feraient pas pencher la balance au détriment de ceux qui forment l’arc gouvernemental, à savoir le Parti national libéral (PNL), le parti Union Sauvez la Roumanie-PLUS (USR-PLUS) et l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR).



    Le parti Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) a déjà annoncé avoir décidé de soutenir la démarche du PSD, même si cette formation politique est mécontente que les propositions qu’elle a formulées n’aient pas été introduites dans le texte de la motion de censure. « Nous ne votons pas pour la motion, mais pour destituer le gouvernement Cîţu », a annoncé son coprésident George Simion. Le vote favorable de 234 parlementaires est nécessaire pour que la motion soit adoptée et que le gouvernement soit destitué, alors que le PSD, l’AUR et les députés indépendants n’ont ensemble que 205 voix.



    Directement visé par la motion de censure, le premier ministre libéral Florin Cîţu annonçait lundi soir que la décision de la coalition au pouvoir était que ses parlementaires soient présents aux débats du document, mais sans participer au vote.



    Les accusations des sociaux-démocrates à l’encontre du cabinet Cîţu portent sur les mesures de l’exécutif dans des domaines clés – les retraites, la santé, l’éducation et l’agriculture -, mais aussi sur la manière dont le Plan national de relance et de résilience a été conçu. De l’avis du PSD, le gouvernement actuel pousse l’économie roumaine au bord du gouffre à une vitesse vertigineuse. Les sociaux-démocrates affirment que si pour la plupart des Roumains le pouvoir d’achat diminue chaque seconde, « la coterie politique et les entreprises du parti obtiennent des bénéfices importants, et la Roumanie vit au jour le jour, à l’aide d’emprunts massifs contractés à des taux d’intérêt astronomiques. Les prix ont explosé, les poches des Roumains sont vides. Les factures ont doublé, les aliments de base sont devenus des produits de luxe, les médicaments essentiels sont soit introuvables, soit très chers. Le taux de change a atteint les 5 lei pour un euro, et le litre d’essence a dépassé les 6 lei. La dette publique continue à battre des records, et personne ne se souvient plus de la cible de déficit de 3 % ! Pendant ce temps, les allocations, les salaires et les retraites sont gelés et les entrepreneurs se plaignent que l’État ne paie pas leurs travaux ! » — dit le PSD. Le principal parti d’opposition critique le modèle de gouvernance de la coalition au pouvoir aussi parce que, selon les sociaux-démocrates, cela aiderait du point de vue économique d’autres États et non la Roumanie, alors que 1 500 euros par minute s’ajoutent au déficit commercial du pays car les importations sont supérieures aux exportations.



    « Je considère que le principal ennemi du développement de la Roumanie, c’est l’ancien parti communiste, qui a connu toute sorte de métamorphoses, peu importe son nom : Front du Salut national, Front démocratique du Salut national, Parti social-démocrate de Roumanie ou Parti social-démocrate », a rétorqué le leader libéral Ludovic Orban.


    (Trad. : Ligia)


  • 23.06.2021 (mise à jour)

    23.06.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Les autorités de Bucarest ont rapporté ce mercredi 66 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 en 24 heures sur quelque 32 mille tests de dépistage effectués. 16 décès des suites de la Covid-19 ont été rapportés en 24 heures, auxquels s’ajoutent 150 antérieurs, introduits dans la base de données à la demande du ministère de la Santé. 141 malades sont actuellement en réanimation. Par ailleurs, le Sénat de Bucarest a adopté deux décisions qui approuvent les propositions de règlement du Parlement européen sur le cadre législatif gérant l’émission, la vérification et l’acceptation des certificats numériques verts. Les documents seront valables dans l’espace communautaire à partir du 1er juillet. Ces règlements seront suspendus à la fin de la pandémie et s’appliqueront à nouveau en cas de nouvelle pandémie.



    Motion de censure — Le Parti social-démocrate, d’opposition, a déposé et lu ce mercredi, au Législatif, une motion de censure à l’encontre du Cabinet roumain de centre-droit dirigé par le libéral Florin Cîţu, document qui sera soumis au vote la semaine prochaine. Le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu, affirme que la motion de censure, la première de l’actuelle législature, a toutes les chances d’être adoptée. Le PSD affirme que six mois après les élections parlementaires, le Cabinet Cîţu est inefficace, et la direction que celui-ci suit est erronée. Les sociaux-démocrates accusent l’exécutif de mener l’économie roumaine au précipice et lui reprochent la baisse du niveau de vie des Roumains. L’échec de la campagne de vaccination et le Plan national de relance et de résilience sont d’autres critiques contre l’actuel pouvoir. Le premier ministre Florin Cîţu se déclare confiant et compte sur un échec de la motion. Le leader libéral Ludovic Orban a annoncé que les élus du PNL, principale formation de la coalition gouvernementale, participeraient aux débats sur la motion de censure, mais sans exercer leur droit de vote, pour mettre en exergue ce qu’il a appelé « l’absence de majorité et la gratuité de cette démarche politicienne du PSD ».



    Accord intergouvernemental — Le plénum du Sénat de Bucarest a adopté en tant que chambre décisionnelle le projet de loi portant ratification de l’Accord entre les gouvernements roumain et américain en matière de coopération dans des projets du secteur nucléaire civil en Roumanie. Selon l’accord, la partie américaine s’impliquera dans la construction des 3e et 4e réacteurs de la centrale nucléaire de Cernavodă (sud-est), et dans la modernisation de l’unité numéro 1. Il s’agit d’un projet s’élevant à 8 milliards de dollars, coordonné par une des sociétés de constructions les plus importantes des Etats-Unis. Y participent aussi des entreprises de Roumanie, de France et du Canada. L’accord restera en vigueur pour une période de 30 ans et sera automatiquement prolongé pour des périodes successives de 5 ans si une des deux parties le demande.



    Conseil européen — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe jeudi et vendredi à la réunion du Conseil européen de Bruxelles. Selon un communiqué de la Présidence de Bucarest, l’agenda de la réunion comportera de nouveau des thèmes tels la coordination européenne dans le contexte de la pandémie de Covid-19, la relance économique de l’Union, la gestion du phénomène migratoire et les relations UE-Russie. Le chef de l’Etat roumain prendra également part au Sommet Euro au format élargi centré sur les défis économiques de la zone euro dans le contexte de la pandémie, et les progrès en matière d’union bancaire et de l’union des marchés de capitaux. Les leaders des Etats de l’UE rencontreront également le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, reconduit pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de l’organisation.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, entreprend, du 24 au 26 juin, une tournée régionale au Caucase Sud, accompagné par les chefs des diplomaties d’Autriche, Alexander Schallenberg, et de Lituanie, Gabrielius Landsbergis. Elle vise à renforcer le profil géopolitique de l’UE dans son propre voisinage et d’accroitre son implication et son rôle dans la solution des conflits prolongés de la région. Le déplacement comprend des visites en Azerbaïdjan, en Arménie et en Géorgie. Les trois ministres auront un agenda consistant de rencontres à Bakou, Erevan et Tbilissi, avec des réceptions au sommet (soit avec le président ou le premier ministre) et des consultations élargies avec ses homologues des pays visités. Ils donneront un signal fort en matière d’ouverture et d’intérêt de l’UE de soutenir une coopération élargie entre les pays du Caucase Sud, y compris par l’intermédiaire des opportunités du Partenariat oriental. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest souligne que cette tournée présente un grand intérêt pour la Roumanie, pour laquelle le Caucase Sud est une zone d’intérêt géopolitique prioritaire, et la solution des conflits prolongés de la région de la mer Noire constitue un objectif stratégique.



    Avocat du peuple — La Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe composé dexperts indépendants en droit constitutionnel, a adressé aux présidents des deux Chambres du parlement roumain une lettre dans laquelle elle demande des précisions supplémentaires sur la révocation de Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du peuple. Le parlement de Bucarest a commencé ce mercredi les procédures de nomination d’un nouvel Avocat du peuple, l’équivalent du Défenseur des droits. L’unique candidat, Fabian Gyula (de l’Union démocrate magyare de Roumanie), soutenu par la coalition de centre-droit au pouvoir à Bucarest, a été auditionné par les commissions juridiques du Législatif qui ont déjà donné leur avis favorable à sa candidature. C’est le plénum des deux Chambres du Parlement qui devrait désigner un nouveau Défenseur des droits, le plus probablement lundi. Rappelons-le, le Parlement de Bucarest a révoqué la semaine dernière Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du peuple. Les élus de la majorité lui avaient reproché d’avoir transgressé la Loi fondamentale afin de servir les intérêts du parti qui l’avait nommée, le PSD, actuellement d’opposition. En revanche, les sociaux-démocrates accusent le Pouvoir de vouloir nommer un Avocat du peuple qui n’attaque plus les décrets du cabinet de Bucarest. Le PSD a contesté la décision du Législatif à la Cour constitutionnelle, qui discutera de cette saisine le 29 juin. Les sociaux-démocrates affirment que, conformément aux critiques de la Commission de Venise, la majorité parlementaire devrait attendre la décision de la Cour constitutionnelle de la Roumanie avant de procéder à un vote sur un nouvel Avocat du peuple.



    Météo — En Roumanie, le temps sera particulièrement chaud jeudi, avec des pics de chaleur dans l’ouest à 41 °C. Une vigilance rouge à la canicule concerne plusieurs départements de l’ouest et du nord-est du territoire. Dans le reste du pays, les maximales iront de 30 à 35 °C. L’inconfort thermique sera très élevé. Des phénomènes météorologiques extrêmes — orages, pluies torrentielles — sont possibles, notamment dans l’après-midi et en soirée. A Bucarest, nous aurons 34 ° demain midi. Des alertes orange concernent plusieurs rivières de la moitié est du pays, donc il y a risque de crues majeures qui peuvent provoquer des inondations.

  • 22.06.2021 (mise à jour)

    22.06.2021 (mise à jour)

    Vaccination -
    L’évolution épidémiologique est très bonne en Roumanie, peut-être même une des
    meilleures en Europe – et cela est dû aussi au fait que l’immunisation des
    personnes de différentes catégories d’âge a été permise. C’est ce qu’a déclaré
    mardi le coordinateur de la campagne de vaccination anticovid en Roumanie,
    Valeriu Gheorghita. Il est important de continuer cette campagne, estime-t-il
    encore, même si à l’heure où l’on parle le nombre des personnes qui reçoivent
    la première dose du vaccin est à la baisse.


    Coronavirus -
    41 nouveaux cas d’infection au SARS Cov 2 ont été rapportés ce mardi en
    Roumanie sur quelque 17.600 tests effectués, ce qui constitue un taux des
    résultats positifs de 0,27%. Quatre décès survenus en 24 heures ont également
    été rapportés, alors que 151 malades sont actuellement en soins intensifs. Par
    ailleurs, les représentants de l’OMS soulignent que le variant Delta du
    coronavirus, celui apparu en Inde est le plus viral et le plus puissant de tous
    ceux identifiés jusqu’ici. Ils affirment que les personnes les plus vulnérables
    seraient les plus touchées, notamment dans les régions à faible taux de
    vaccination. L’unique manière d’empêcher la propagation du coronavirus est
    l’immunisation d’un nombre élevé de personnes, mais aussi la majoration du
    nombre de tests effectués, soulignent les spécialistes. En Roumanie, les
    autorités n’ont rapporté que 26 cas d’infection au variant Delta du
    coronavirus, associés tous à des foyers où il y a des citoyens indiens.



    Motion – A Bucarest,
    l’opposition de gauche se prépare pour déposer mercredi une motion de censure
    contre le cabinet du libéral Florin Cîtu. De l’avis du leader des
    sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu, cette motion a toutes les chances de
    passer. Et pour cause, selon le PSD, 6 mois depuis son investiture, le
    gouvernement est inefficace et n’avance même pas dans la bonne voie. Ils
    l’accusent de mener l’économie roumaine au bord du précipice et le tiennent
    pour coupable pour la faible qualité de vie de la population et pour l’échec de
    la campagne de vaccination anticovid et du Plan national de redressement et de
    résilience. De son côté le premier ministre Florin Cîtu affirme ne pas
    s’inquiéter pour cette motion de censure. Les parlementaires du Parti national
    libéral (PNL, principal parti de la coalition à la gouvernance) participeront au
    débat de la motion, mais ils ne la voteront pas, a précisé aussi le leader
    libéral, Ludovic Orban.






    Avocat
    du peupl
    e – Mardi était le dernier jour où les partis roumains pouvaient
    déposer leurs propositions de candidats aux fonctions d’Avocat du peuple,
    l’équivalent roumain du Défenseur des droits de France. Cette fonction est
    désormais vacante après la destitution de Renate Weber par le Parlement. Les
    propositions seront analysées mercredi par les commissions juridiques du
    parlement. Le plus probablement, c’est toujours mercredi que le Parlement se
    réunira dans le cadre d’une séance plénière pour analyser les propositions
    déposées jusqu’ici. Les représentants de la majorité ont reproché à Renate
    Weber d’avoir transgressé la loi fondamentale afin de servir les intérêts de
    ceux qui l’avaient nommée, soit le pouvoir de l’époque du PSD. Les mêmes
    sociaux-démocrates, en opposition actuellement affirment que la destitution de
    Renate Weber n’a été qu’une exécution publique. Le PSD a annoncé avoir contesté
    à la Cour Constitutionnelle la décision du Parlement de révoquer Renate Weber
    de ses fonctions d’avocat du peuple. Le tribunal constitutionnel analysera la
    saisine des sociaux-démocrates le 29 juin.








    Commémoration
    – Israël et la Roumanie commémorent cette semaine les victimes du pogrom d’Iasi
    dans le nord-est de la Roumanie qui a eu lieu en 1941. Le musée du peuple juif de l’Université de
    Tel Aviv, unique au monde, a accueilli l’événement organisé par l’ambassade de
    Roumanie en Israël à l’occasion des 80 ans écoulés depuis le pogrom d’Iasi.
    C’est le premier événement auquel participe aussi le nouveau ministre israélien
    en charge de la diaspora, Nachman Shai. L’ambassadeur de Roumanie, Radu Ioanid
    a présenté des fragments d’un documentaire des chercheurs de l’Institut
    national d’étude de l’Holocauste « Elie Wiesel » de Bucarest. Le
    pogrom d’Iasi a été un des plus violents de l’histoire des Juifs de Roumanie,
    initié par le régime du général Ion Antonescu, allié à l’Allemagne nazie. Plus
    de 13 mille Juifs ont été tués à l’époque.




    Examens -
    Plus de 130 mille élèves roumains en allée terminale de collège participent cette
    année à l’Evaluation nationale. L’examen a commencé mardi par l’épreuve écrite
    en langue et littérature roumaine. Jeudi, ce sera l’épreuve de mathématiques,
    alors que l’épreuve de langue et littérature des minorités nationales est
    prévue vendredi. Les résultats finaux seront publiés le 4 juillet. La moyenne
    générale obtenue à l’Evaluation nationale compte pour 80% de la note finale
    nécessaire pour l’admission au lycée. Cette année aussi, l’évaluation nationale
    se déroule dans des conditions adaptées à la pandémie. Des mesures de
    distanciation sociale sont imposées et les écoles ont mis au point des circuits
    de déplacement et des règles d’hygiène spéciales, alors que le port du masque
    de protection est obligatoire.








    Retraite
    – Le président roumain Klaus Iohannis a promulgué mardi la loi qui permet de
    racheter son ancienneté au travail. L’acte normatif établit le cadre légal qui
    permet aux personnes qui ne sont pas encore à l’âge de la retraite de compléter
    leur contribution au système public des retraites pour recevoir une pension de
    retraite anticipée ou une retraite partiellement anticipée, par la conclusion
    d’un contrat de sécurité sociale pour un maximum de 6 ans avant l’âge du départ
    à la retraite. Le paiement de cette contribution peut se faire dans une ou
    plusieurs tranches. On peut opter pour ce système avant le 1 septembre
    2023.




    Météo – Une alerte orange
    à la canicule et à l’inconfort thermique accentué est valable mercredi dans
    l’ouest et le sud-ouest de la Roumanie, où les températures pourraient
    atteindre les 37, voire les 39 degrés. Une alerte jaune aux températures
    élevées concerne le reste du pays jusqu’à vendredi, vu que l’on attend des
    maxima qui iront jusqu’à 37 degrés.