Tag: motion de censure

  • 29.10.2015

    29.10.2015

    Motion de censure – Le Parlement de la République de Moldova doit débattre et soumettre aujourd’hui au vote la motion de censure déposée par l’opposition socialiste et communiste pro-russe contre le gouvernement tripartite pro-européen. Les initiateurs du texte accusent le premier ministre Valeriu Streleţ d’incompétence et de corruption. Pour sa part, le chef de l’Exécutif affirme que la gauche tente ainsi de déstabiliser le pays et de le détourner de l’objectif qui vise à rejoindre l’UE. La démission du gouvernement devrait recueillir 51 votes favorables, représentant la moitié plus un du nombre total des députés, mais les deux partis d’opposition ne disposent que de 44 sièges. Selon les analystes, le sort du gouvernement est scellé après que le départ de Strelet eut été réclamé par les démocrates aussi. Le premier ministre de la Roumanie voisine, Victor Ponta, a mis en garde contre le fait que Bucarest continuerait à soutenir la République de Moldova tant que le pays serait dirigé par une coalition pro-occidentale. Notons que la Roumanie vient d’octroyer à Chisinau un crédit de 150 millions d’euros.

    Exercice – Plus de 1800 militaires roumains et 300 soldats américains participent ce jeudi, à Galati, dans l’est du pays, à l’exercice commun « Justice Sword ». Selon le ministère roumain de la Défense, plus de 500 moyens techniques seront utilisés lors des manœuvres communes dont en première, des chars Abrahams et des véhicules blindés Bradley.

    Forum – Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea, rencontrera ce jeudi, à Washington, des représentants de la communauté roumaine et des leaders des organisations des Juifs américains. Le responsable roumain visite la capitale américaine deux jours durant à l’occasion de la troisième édition du Forum parlementaire sur la problématique de la sécurité et des renseignements. Valeriu Zgonea a déclaré mercredi que le renforcement du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis était une priorité majeure de la diplomatie roumaine. En marge du forum, Zgonea a examiné avec des responsables américains des aspects liés aux relations économiques bilatérales et à la coopération dans les domaines de la sécurité et de la défense. L’occasion pour l’officiel roumain d’énumérer les avantages offerts par Bucarest en tant que partenaire – clé des Etats-Unis dans la zone des Balkans et de la Mer Noire. Par ailleurs, Valeriu Zgonea a précisé que la Roumanie avait accompli tous les critères législatifs nécessaires pour se voir accepter dans le programme de libéralisation du régime des visas pour les citoyens roumains souhaitant voyager aux Etats-Unis.

    Mexico City – En visite au Mexique, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a ce jeudi une entrevue avec le chef de l’Etat mexicain, Enrique Peña Nieto, qui est aussi le chef du gouvernement. Hier, lors du sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, le chef du cabinet de Bucarest a affirmé que la Roumanie était une démocratie jeune récemment entrée dans l’UE, mais que son gouvernement oeuvrait pour atteindre des standards internationaux de démocratie. Victor Ponta a plaidé en faveur d’une gouvernance transparente et de services publics efficaces. C’est la première visite d’un chef de gouvernement roumain au Mexique depuis 25 ans et elle a lieu dans le contexte du 80e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre Bucarest et Mexico.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, a raté aujourd’hui sa qualification aux demi-finales du Tournoi des championnes de Singapour après la défaite essuyée devant la Polonaise Agnieszka Radwanska. Antérieurement, Simona Halep avait engrangé une victoire sur l’Italienne Flavia Pennetta et subi une défaite face à la Russe Maria Sharapova.

  • A la une de la presse roumaine – 30.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 30.09.2015

    La chronique de la motion de censure échouée de l’opposition est présentée dans tous les grands quotidiens en ligne, chacun l’interprétant à sa manière.



  • Qui votera la motion de censure contre le gouvernement de Bucarest?

    Qui votera la motion de censure contre le gouvernement de Bucarest?

    Mercredi, la motion de censure de lopposition contre le cabinet de Bucarest a été lue devant les Chambres réunies du Législatif, loccasion pour ses initiateurs libéraux de réitérer leur conviction que les accusations des procureurs anticorruption – faux en écriture, complicité dévasion fiscale et blanchiment dargent – ne permettent plus au premier ministre Victor Ponta de signer des actes normatifs, ni de gérer le budget du pays.



    « Dans nimporte quel autre Etat membre de lUE, le premier ministre aurait présenté sa démission au moment où démarraient les poursuites pénales à son encontre, soit il y a 3 mois dans le cas de Victor Ponta » – a affirmé le leader des députés libéraux, Eugen Nicolaescu. Et lui de rappeler que son parti navait cessé de demander la démission de Victor Ponta depuis le 5 juin, date à laquelle le Parquet national anticorruption a rendu publiques les accusations contre le premier ministre. Toujours mercredi, avant son départ à Bruxelles, le président roumain, Klaus Iohannis, avait affirmé quapprouver la motion de censure serait « une bonne chose ».





    Aux côtés de Dan Şova, son ancien collègue de faculté et partenaire daffaires ainsi Ue, par la suite, subalterne au sein du parti et du gouvernement, Victor Ponta est accusé de sêtre impliqué dans les illégalités qui ont causé à lEtat un préjudice de 16 milliards deuros, à travers les compagnies énergétiques de Rovinari et Turceni, dans le sud de la Roumanie. Persuadés que limportance du dossier pénal doit peser plus lourd que la loyauté politique, les libéraux demandent aux partis membres de la coalition au pouvoir de se joindre à leur motion qui sera débattue le mardi, 29 septembre.





    Pour être adopté par le Parlement, le document nécessite le vote favorable dau moins 276 sénateurs et députés, soit de la moitié plus 1 du nombre total des élus. Toutefois, avant dêtre déposée, la motion na été signée que par 180 parlementaires, soit la majorité des députés et sénateurs du Parti National Libéral et quelques parlementaires indépendants et membres du groupe démocrate et populaire. Pour leur part, la quasi totalité des membres de lUnion Démocratique des Magyars de Roumanie, la seconde formation de lopposition, sont prêts à soutenir la motion, affirme leur chef, Kelemen Hunor. Il reste toutefois quelques bonnes dizaines de votes favorables que lopposition doit « arracher » aux membres de la coalition au pouvoir.





    Or, par la voix de son président intérimaire, Liviu Dragnea, le Parti Social Démocrate soutient toujours son ancien leader, Victor Ponta, lui attribuant « une gouvernance à succès ». Plus encore, la porte-parole du parti, Gabriela Firea, affirme que la situation du premier ministre na point changé, car, jusquà une décision définitive du tribunal, Victor Ponta est innocent. Dirigée par le vice-premier ministre et ministre de lIntérieur, Gabriel Oprea, lUnion Nationale pour le Progrès de la Roumanie a annoncé sa décision de ne pas voter la motion. En même temps, le chef du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, estime que le dossier Ponta est un exemple de la manière dont la Justice est utilisée comme « arme politique », pour semparer du pouvoir en éliminant les adversaires. Si bien que même les analystes politiques, persuadés quun premier ministre accusé de corruption nuit au pays, ne donnent pas trop de chances à cette motion de censure. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 23.09.2015

    23.09.2015

    Bruxelles – Le président roumain Klaus Iohannis participe aujourd’hui à une réunion informelle à Bruxelles. Le sommet se déroule à la demande de l’Allemagne, sur la toile de fond de la crise des migrants et au lendemain d’une réunion extraordinaire des ministres de l’intérieur sur le même sujet. Ceux-ci ont approuvé dans la soirée la répartition de 120 mille réfugiés entre les pays de l’UE, malgré l’opposition de plusieurs pays d’Europe centrale et de l’est, dont la Roumanie. Les autorités de Bucarest doivent accueillir 2500 réfugiés de plus par rapport aux 1785 qu’elles s’étaient engagées à recevoir. La décision des ministres, ainsi que la sécurité des frontières extérieures de l’UE feront l’objet de ce sommet des leaders européens.

    New York – Après une réunion à Bruxelles, le président roumain, Klaus Iohannis devrait partir pour les Etats Unis, pour se rendre à l’Assemblée générale des Nations Unies de New York. Le chef de l’Etat roumain doit s’exprimer dans les jours à suivre depuis la tribune de l’ONU, avant plusieurs réunions avec des investisseurs américains. M Iohannis doit évoquer avec le vice-président américain Joe Biden la crise des réfugiés à laquelle est confrontée l’Europe et la lutte contre le terrorisme.

    TVR – Le rapport d’activité pour l’année 2014 et le résultat d’exploitation de la Société roumaine de télévision ont été rejetés par le plénum de la Chambre des députés et du Sénat avec 115 voix pour et 222 contre. Conformément à la loi, le conseil d’administration et le PDG de la télévision publique, Stelian Tanase, sont automatiquement démis. Le président par intérim du PSD, Liviu Dragnea a déclaré que son parti propose de séparer les fonctions de Président de celles de directeur général et que le directeur général soit désigné suite à un concours.

    Motion de censure – La motion de censure contre le gouvernement de Bucarest est présentée aujourd’hui au Parlement de Bucarest. L’initiative appartient au Parti national libéral, qui a annoncé son intention de démarrer des négociations censées augmenter le nombre des élus nationaux favorables à une destitution du premier ministre. Dans sa motion de censure, le Parti national libéral affirmait que le premier ministre Ponta, déféré à la justice par les procureurs de la Direction nationale anti-corruption pour faux, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent ne fait que compromettre la nation roumaine et qu’il devrait démissionner de ses fonctions. La motion est signée par 180 sénateurs et députés, parmi lesquels 176 libéraux. Pour qu’il soit adopté, le document doit recueillir au moins 276 votes. La motion sera débattue et votée mardi prochain.

    Boxe – Le boxeur roumain Mihai Nistor a décroché la ceinture de champion du monde AIBA Pro Boxing dans la catégorie super-lourds (+ de 91 kilos) ce mardi, lors d’un gala à Hambourg, après avoir battu par KO l’Allemand Erik Pfeifer, champion en titre. Mihai Nistor, qui avait remporté le bronze aux championnats d’Europe de cette année a accompli un nouvel objectif, après la qualification pour les de Rio. Il est le quatrième pugiliste roumain à devenir champion du monde après Mihai Leu, Leonard Doroftei et Lucian Bute.

    Rugby – Ce soir les rugbymen roumains jouent leur premier match de la Coupe du monde, sur le stade olympique de Londres contre la France. Dans le groupe D, la Roumanie rencontrera le 27 septembre sur le stade de Wembley la sélection nationale d’Irlande, puis le 6 octobre le Canada à Leicester et enfin le 11 octobre à Exeter l’équipe de Roumanie affrontera l’Italie. Surnommés les Chênes, les rugbymen roumains ont participé à toutes les sept éditions de la Coupe du Monde, mais ils n’ont jamais dépassé la phase des groupes.

  • Le premier ministre Ponta, face à une motion de censure

    Le premier ministre Ponta, face à une motion de censure

    Premier chef de gouvernement de la Roumanie post-communiste à devoir se défendre devant un tribunal alors qu’il est toujours en fonction, Victor Ponta a rejeté les accusations des procureurs, ainsi que les demandes du président Klaus Iohannis et de l’opposition libérale de présenter sa démission. Ceci étant, cette dernière a dû faire appel à une nouvelle motion de censure contre l’Exécutif.

    Signé par 180 parlementaires – libéraux, indépendants et membres du groupe démocrate et populaire -, le document affirme que Ponta ne saurait demeurer aux rênes du cabinet de Bucarest parce que jugé pour corruption. Faux en écriture sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, voilà les chefs d’accusation formulée à son encontre par les procureurs ayant instruit le dossier portant sur des contrats d’assistance juridique conclu pour les sociétés énergétiques de Turceni et de Rovinari (sud du pays).

    Concerné lui aussi par cette affaire, l’ex-ministre des Transports dans le gouvernement Ponta, le sénateur social-démocrate Dan Şova, est poursuivi pour complicité d’abus de fonctions et pour avoir empoché plusieurs centaines de milliers d’euros contre des ententes qui auraient causé à l’Etat un manque à gagner de plus de 16 millions d’euros. Les élus au pouvoir, affirment les initiateurs de la motion, doivent faire le choix entre les intérêts de la population et ceux du premier ministre. Voici les propos du chef de file des libéraux de la Chambre des députés, Eugen Nicolăescu : Il est fort difficile qu’un tel premier ministre représente un pays comme la Roumanie. Difficile aussi qu’il mène des discussions pour le bien de notre pays. S’il continue de rester à la tête du gouvernement, la Roumanie sera considérée comme un pays qui protège la corruption.

    Alors que ces trois dernières années, les cabinets dirigés par Ponta ont passé sans problèmes des tests similaires, les libéraux pensent que cette motion de censure sera la première à avoir des chances réelles de réussite. Ils envisagent donc de mener des négociations avec tous les partis parlementaires pour s’assurer les 276 votes – soit la moitié plus un des élus – nécessaires pour obliger le cabinet en place à débarquer. Si les sénateurs et les députés de l’UDMR (d’opposition) votent le document – chose fort probable d’ailleurs – les initiateurs de la motion ne sauraient compter sur une quelconque défaillance au sein de la coalition gouvernementale formée du PSD, de l’UNPR (Union nationale pour le progrès de la Roumanie) et de l’ALDE (L’Alliance des libéraux et démocrates). Cette coalition a jusqu’ici fonctionné sans faille et ses leaders ont, un à un, renouvelé lundi leur engagement de loyauté envers le premier ministre.

    Et Ponta d’affirmer, réconforté par leurs déclarations: Nous devons continuer à gouverner, car notre gouvernance est bonne. Les libéraux n’affirment, eux non plus, le contraire, mais ils ont une dent contre moi. Pourtant, tout le monde est d’accord que d’un point de vue économique et social nous faisons bien notre travail et allons de l’avant. Le débat et le vote de la motion de censure auront lieu la semaine prochaine et, de l’avis des analystes, la majorité qui soutient le premier ministre ne saurait être brisée que par un coup de théâtre. Seulement voilà, précisent les mêmes analystes, les coups de théâtre, la scène politique de Bucarest en raffole. (trad. Mariana Tudose)

  • 21.09.2015 (mise à jour)

    21.09.2015 (mise à jour)

    Enquête – La coalition au pouvoir a décidé lundi de continuer à soutenir le social-démocrate Victor Ponta à la tête du gouvernement de Bucarest. La situation du premier ministre a fait l’objet d’un débat, au Comité exécutif national du PSD, principale formation politique au pouvoir en Roumanie. Jeudi dernier, les procureurs anti-corruption avaient décidé de renvoyer Victor Ponta devant les juges, pour des faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Il est accusé de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent dans une affaire de corruption visant les compagnies énergétiques de Turceni et Rovinari (dans le sud de la Roumanie). Victor Ponta a maintes fois rejetées ces accusations. Par ailleurs, le PNL, principale formation d’opposition de Roumanie, a déposé lundi au Parlement une motion de censure portant sur le manque de crédibilité de l’actuel gouvernement, engendré par les problèmes avec la justice du premier ministre Victor Ponta. La lecture de la motion aura lieu mercredi, les débats et le vote étant prévus pour le 29 septembre. Pour qu’elle réussisse, la motion doit recueillir la moitié plus un des votes exprimés, à savoir 276. Le procès du premier ministre et de quatre autres personnes inculpées dans le même dossier, dont le sénateur social-démocrate Dan Sova, a démarré lundi, à la Cour suprême.



    Exercice — Les autorités roumaines se préparent pour une éventuelle arrivée de migrants dans le pays. Selon le ministère de l’Intérieur de Bucarest, un exercice avec des camps dhébergement temporaires pouvant accueillir plusieurs centaines de réfugiés, se déroule dans le comté de Timiş (ouest de la Roumanie), près de la frontière avec la Serbie. Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a avancé lundi une proposition de loi visant à durcir les sanctions contre les trafiquants de migrants. Ainsi, les peines minimale et maximale devraient être augmentées de deux ans, étant fixées à 5 et respectivement 12 ans. Le projet législatif en question prévoit aussi la confiscation des biens ayant servi à commettre le délit, ainsi que de l’argent résultant du trafic de migrants. Cette initiative législative entend décourager le passage illicite des frontières nationales de la Roumanie.



    Migrants — Le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur de la Roumanie, Gabriel Oprea, participera mardi à Bruxelles au Conseil extraordinaire « Justice et Affaires intérieures » sur la crise des réfugiés. La Roumanie maintient sa position concernant le nombre d’immigrants qu’elle peut accueillir, soit 1.785 personnes et se prononcera contre la proposition de la Commission européenne concernant les quotas obligatoires de redistribution, si celle-ci est soumise au vote, a déclaré l’officiel roumain. Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se tiendra mercredi à Bruxelles sur le même thème. Plusieurs Etats membres, notamment d’Europe centrale et de l’est s’opposent au principe de répartition par quotas contraignants des 160 mille migrants. La chancelière allemande, Angela Merkel, a demandé aux leaders européens d’engager leur responsabilité commune pour trouver une solution à la plus grave crise des migrants depuis la Seconde Guerre Mondiale.



    Relations — Le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm a été a reçu lundi par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, ainsi que par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Les discussions avec ce dernier ont porté sur la coopération politique et militaire bilatérale, les modalités d’élargir la collaboration économique, ainsi que sur des sujets relatifs à la stabilité et à la sécurité dans la région, l’accent étant mis sur les évolutions dans le voisinage de la Roumanie. Hans Klemm avait antérieurement déclaré que pendant son mandat il mettrait l’accent sur le développement des relations économiques bilatérales et que l’assistance dans la lutte contre la corruption en Roumanie serait une de ses priorités. Le dernier ambassadeur américain en Roumanie a été Mark Gitenstein, dont le mandat a pris fin en décembre 2012. Depuis lors, la représentation diplomatique américaine à Bucarest a été coordonnée par des chargés d’affaires.




    Réunion — Une séance commune des gouvernements de la Roumanie et de la République de Moldova aura lieu mardi à Neptun, station sur la côte roumaine de la mer Noire. Selon un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, une attention particulière sera accordée à la poursuite des projets d’infrastructure dans le domaine énergétique, censés assurer l’interconnexion des réseaux nationaux d’électricité et de gaz. Seront également analysés des projets relevant de secteurs tels les transports, l’agriculture, la santé et l’éducation. Les discussions aborderont également la situation financière difficile que traverse actuellement la République de Moldova, les initiatives du cabinet de Chisinau en vue de l’assainissement et de la stabilisation du secteur bancaire et de la conclusion d’un accord avec le FMI. Par ailleurs, la partie roumaine doit réaffirmer son soutien ferme au parcours européen de la République de Moldova.





  • 21.09.2015

    21.09.2015

    Enquête – Le Parti National Libéral, principale formation d’opposition de Roumanie, doit déposer aujourd’hui au Parlement une motion de censure portant sur le manque de crédibilité de l’actuel gouvernement, engendré par les problèmes avec la justice du premier ministre Victor Ponta. Le chef du cabinet de Bucarest a été mis en examen jeudi dernier pour des faits remontant à l’époque où il était avocat. Il est accusé de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent dans une affaire de corruption visant les compagnies énergétiques de Turceni et Rovinari (dans le sud de la Roumanie). Des accusations que Victor Ponta a maintes fois rejetées. Sa situation fera l’objet d’un débat, aujourd’hui, au Comité exécutif national du Parti Social Démocrate, principale formation politique au pouvoir en Roumanie. Selon le chef intérimaire des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, le premier ministre bénéficie toujours du soutien de son parti, mais il faut encore en discuter avec les autres membres de la coalition au pouvoir. Et c’est toujours ce lundi qu’a lieu la première audience de Victor Ponta à la Cour Suprême de Justice. Le sénateur social-démocrate Dan Sova et 3 autres personnes sont inculpés dans le même dossier.

    Migrants – Les responsables de Bucarest se préparent pour une éventuelle arrivée des migrants en Roumanie. Selon le ministère roumain de l’Intérieur, un exercice – test de la capacité de réponse et d’intervention dans des camps temporaires pour les réfugiés se déroule dans l’ouest du pays, à la frontière avec la Serbie. Plusieurs dizaines de tentes ont été installées à proximité de la commune de Lunga, à 60 km de la ville de Timisoara.

    Relations – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, doit recevoir ce lundi le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm. Celui-ci a précisé que pendant son mandat il mettrait l’accent sur le développement des relations économiques bilatérales et que l’assistance dans la lutte contre la corruption en Roumanie serait une de ses priorités. Le dernier ambassadeur américain en Roumanie a été Mark Gitenstein, dont le mandat avait pris fin en décembre 2012. Depuis, la représentation diplomatique américaine à Bucarest a été coordonnée par des chargés d’affaires.

    Visite – Le chef de l’Etat Major Général de l’Armée Roumaine, le général Nicolae Ciuca fait une visite de 6 jours aux Etats-Unis. A cette occasion il sera inclus dans la galerie d’honneur du Collège de Guerre de l’Armée américaine. A l’agenda figurent également des rencontres avec des responsables militaires et la visite de différentes unités des troupes américaines.

    Musique – Le rideau est tombé sur la 22e édition du Festival international de musique ‘George Enescu’, un des plus prestigieux évènements de ce genre en Europe. Le concert final a été donné par l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam. Trois semaines durant, des artistes de renom ainsi que 7 des 20 meilleurs orchestres du monde sont montés sur les scènes bucarestoises. Environ 2.500 artistes étrangers et 500 artistes roumains ont participé à cette édition. Les organisateurs ont annoncé que le programme de l’édition 2017 du Festival est arrêté à 80%.

    Météo – Le temps est plutôt instable en Roumanie. Des orages sont signalés sur les montagnes, l’ouest, le centre et le nord. Les températures maximales, à la baisse sur la plupart du territoire, iront aujourd’hui de 17 à 29 degrés. 23 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Le résultat de la motion de censure

    Le résultat de la motion de censure

    Aucune faille dans la coalition gouvernementale de Bucarest, formée par le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, le Parti Conservateur et le Parti libéral. Seulement 194 Sénateurs et députés ont voté en faveur de la motion de censure déposée par le Parti national libéral alors que le document avait besoin d’au moins 278 voix pour être adopté. Vu que les groupes parlementaires libéraux ne comptent que 173 élus, les initiateurs eux-mêmes étaient plutôt pessimistes à la veille du vote.

    L’appui de différents parlementaires indépendants, populaires, dissidents sociaux-démocrates ou ex-membres du parti populiste PP-DD ne s’est pas avéré décisif, vu que la deuxième force de l’opposition, l’Union démocratique des Magyars de Roumanie n’a pas entièrement rejoint la démarché libérale. Sur le plan politique, la motion n’est qu’un simple exercice d’image, même si ses thèmes étaient des plus graves. Les libéraux accusaient le premier ministre d’être responsable du désastre enregistré aux bureaux de vote aménagés à l’étranger lors du scrutin présidentiel de novembre 2014, lorsque des milliers de personnes n’ont pas pu exercer leur droit de vote, après avoir fait la queue patiemment pendant des heures. Les élus libéraux ont également reproché à Victor Ponta, l’absence d’une loi du vote par correspondance, censée prévenir de telles situations.

    Sous le titre Victor Ponta – démis pour excès de pouvoir et pour avoir bloqué les élections, la motion de censure accuse le Premier ministre social-démocrate d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora, majoritairement et traditionnellement favorable à la droite politique, dans le but de remporter lui-même le scrutin présidentiel. Le chef du cabinet de Bucarest a également été accusé d’avoir refusé l’organisation de scrutins partiels dans de nombreux départements, villes et communes, dont les élus locaux ne sont plus en fonction, car arrêtés pour des faits de corruption.

    Le Premier ministre Victor Ponta a survécu donc à une nouvelle motion de censure, la troisième depuis son investiture en 2012. Mais, de l’avis des analystes politiques, Victor Ponta a seulement gagné une bataille, non pas la guerre. Aux yeux des médias, de l’opinion publique et des chancelleries étrangères, l’image de M. Ponta est gravement ternie par les scandales politiques et de corruption qui l’impliquent lui-même ou certains de ses proches.

    Jeudi, un des poids lourds de son Cabinet, le ministre des Transports, Ioan Rus, a dû démissionner suite à des propos insultants impossible de citer, à l’adresse des Roumains travaillant à l’étranger, devenus, paraît-il, la marotte de certains leaders sociaux-démocrates. Il y a une semaine, le dépôt de la motion avait été éclipsé par l’annonce de la Direction nationale anti-corruption selon laquelle le Premier ministre était poursuivi pour plusieurs des faits de corruption : faux dans des écrits, complicité d’évasion fiscale, blanchiment d’argent, conflit d’intérêts, des faits que Victor Ponta aurait commis tant avant de devenir Premier ministre que depuis qu’il est à la tête du gouvernement de Bucarest.

    Il est désormais le premier chef d’un cabinet de la Roumanie postcommuniste faisant l’objet d’un dossier pénal durant l’exercice de son mandat. Selon la presse roumaine, cette situation pourrait éreinter même la fidélité, jusqu’ici irréprochable de ses partenaires de la coalition gouvernementale. (trad.Alex Diaconescu)

  • Motion de censure contre le cabinet Ponta

    Motion de censure contre le cabinet Ponta

    Sévèrement critiqué par l’opposition et les médias, le gouvernement de coalition de Bucarest devrait se voir acculé au pied du mur. Pourtant, à en juger d’après les déclarations fermes des leaders des partis membres de la coalition au pouvoir, il serait plus solide que jamais. Le Parlement doit débattre et voter vendredi la motion de censure déposée par l’opposition libérale. Le texte dénonce la mauvaise organisation du scrutin présidentiel de novembre 2014 à l’étranger, lorsque plusieurs milliers d’électeurs n’ont pas réussi à voter, malgré les longues heures d’attente. Les libéraux évoquent aussi la non-adoption de la loi sur le vote par correspondance, qui aurait évité de telles situations.

    Sous le titre Victor Ponta démis pour excès de pouvoir par le blocage des élections , le premier ministre est accusé d’avoir souhaité devenir président du pays en bloquant délibérément le vote des Roumains de l’étranger, majoritairement et traditionnellement de droite. On lui reproche également de refuser à présent la tenue d’élections partielles dans les nombreux comtés, villes et communes qui se retrouvent sans leurs édiles élus en 2012, car arrêtés ultérieurement pour corruption. Selon les initiateurs de la motion de censure, celle-ci aurait très bien pu comporter d’autres thèmes, autant de chefs d’accusation contre le gouvernement en place: la mauvaise gouvernance, la modification hasardeuse du Code fiscal, les attaques contre la Justice.

    Toutefois, l’arithmétique du Sénat et de la Chambre des députés est impitoyable avec les initiateurs de la motion. Pour être adopté, le texte doit recueillir au moins 278 voix, or les groupes parlementaires des libéraux ne comptent que 173 sénateurs et députés. L’éventuel soutien des parlementaires issus du Parti du Mouvement Populaire, nostalgiques de l’ancien président Traian Băsescu, de ceux qui ont quitté le PSD, avec à leur tête l’ex-chef de file des sociaux-démocrates, Mircea Geoană, ou encore des tenants plutôt confus du PP-DD, populiste, ne suffirait pas pour destituer Ponta.

    Tous les parlementaires sociaux-démocrates se sont dits prêts à soutenir leur patron. De même, leurs partenaires juniors au sein de l’Exécutif, à savoir l’UNPR, le PC et le PLR, ont, à qui mieux mieux, déclaré leur fidélité au premier ministre. Ils ont même accusé l’opposition de pousser le pays vers une crise politique aux conséquences économiques et sociales dévastatrices, rien que pour s’attirer du capital politique.

    Bref, de l’avis des analystes, tous ces éléments indiquent l’échec prévisible de la motion. Si tel est le dénouement, ce serait pour la troisième fois depuis son installation au pouvoir en 2012 que l’Exécutif de Ponta, passe ce test. Ce n’est là, cependant, qu’un bref répit pour le premier ministre. Le dépôt de la motion avait été éclipsé par le méga scandale déclenché le même jour, soit le vendredi dernier, par l’annonce du Parquet national anticorruption relatif à l’ouverture de poursuites pénales contre le chef du gouvernement, accusé de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale, blanchiment d’argent et conflit d’intérêts, autant de faits qu’il aurait commis avant et durant son mandat.

    Ponta devient ainsi le premier chef de gouvernement de la Roumanie post-communiste à être poursuivi alors qu’il se trouve en plein exercice de son mandat. Les commentateurs mettent en garde contre le fait que cette situation non seulement nuit gravement à sa crédibilité, mais elle ternit l’image du gouvernement et du pays tout entier. (trad : Mariana Tudose)

  • 06.06.2015 (mise à jour)

    06.06.2015 (mise à jour)

    Enquête- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a annoncé examiner aux consultations de lundi avec les partis parlementaires la situation politique créée suite au scandale de corruption concernant le premier ministre social- démocrate, Victor Ponta. Klaus Iohannis a pourtant affirmé s’attendre à ce que le chef du cabinet présente sa démission afin d’éviter une crise politique prolongée qui risquerait de porter atteinte à l’image du pays. Pourtant, Victor Ponta a déclaré vendredi qu’il ne présenterait pas sa démission et que seul le Parlement pourrait le destituer. Lundi, la Commission juridique de la Chambre des députés annoncera le calendrier des débats pour répondre aux sollicitations des procureurs anticorruption de démarrer une enquête pénale contre le chef du gouvernement accusé de conflits d’intérêts durant la période où il exerçait cette fonction. Pour le reste des accusations à l’encontre de Victor Ponta à l’époque où il était avocat, la DNA n’a pas eu besoin du vote du Parlement et donc elle a déclenché déjà une enquête pénale. Le premier ministre Victor Ponta, avocat au moment des faits, est soupçonné de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, dans une affaire de corruption visant la conclusion de plusieurs contrats d’assistance juridique pour les compagnies énergétiques d’Etat de Turceni et de Rovinari, dans le sud du pays. Dans cette affaire, c’est l’ex-ministre social-démocrate des Transports, Dan Şova, lui-même avocat, qui a été jusqu’à présent le protagoniste, étant poursuivi pour complicité d’abus de fonction. Il est accusé d’avoir touché 750 milles euros entre 2007 et 2008. Les cabinets des avocats Dan Şova et Victor Ponta auraient collaboré dans cette affaire, selon les procureurs.

    Réactions – La mise sous accusation du premier ministre roumain et la demande de démission formulée par le chef de l’Etat ont provoqué des réactions sur la scène politique de Bucarest. Le PSD considère que son leader, Victor Ponta, se trouve à la tête d’un gouvernement légitime et donc qu’il n’existe aucune raison légale et constitutionnelle pour justifier sa démission des fonctions de premier ministre. En échange, l’opposition libérale et populaire ont appelé Victor Ponta à quitter le fauteuil de premier ministre. Par ailleurs, suite au scandale ayant au centre le chef du cabinet bucarestois, le PNL, principal parti d’opposition, a déposé une motion de censure contre le gouvernement qu’il accuse d’excès de pouvoir pour avoir bloqué le vote des électeurs roumains et de la diaspora. Le document accuse Victor Ponta d’avoir délibérément saboté l’électorat pour essayer de remporter les élections présidentielles et de refuser l’organisation des élections partielles locales et parlementaires pour occuper les sièges restants vacants au Parlement et au sein des administrations locales.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les prochaines 24 heures, avec des températures légèrement à la hausse. Les températures de la mi-journée iront de 23 à 31 degrés.

  • 05.06.2015 (mise à jour)

    05.06.2015 (mise à jour)

    Enquête – A Bucarest, le premier ministre roumain, Victor Ponta a déclaré qu’il ne présenterait pas sa démission, malgré un appel en ce sens du président roumain, Klaus Iohannis, réagissant à l’annonce du Parquet anti-corruption qui a lancé des poursuites pénales pour corruption contre le chef du gouvernement. « La poursuite pénale contre le premier ministre met la Roumanie dans une situation impossible. », a précisé Klaus Iohannis, mettant en garde contre le déclenchement d’une crise politique, soit « la pire situation pour le pays », selon le président. Le premier ministre Victor Ponta, avocat au moment des faits, est soupçonné de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, dans une affaire de corruption visant la conclusion de plusieurs contrats d’assistance juridique pour les compagnies énergétiques d’Etat de Turceni et de Rovinari, dans le sud du pays. Dans cette même affaire, le chef du cabinet de Bucarest est également poursuivi pour conflits d’intérêts dans l’exercice de ses actuelles fonctions. Le Parquet anti-corruption a informé avoir saisi la Chambre des députés qui devrait avaliser les poursuites pénales contre Victor Ponta en sa qualité de député et de premier ministre.


    Dans l’affaire des compagnies de Turceni et de Rovinari, c’est l’ex-ministre social-démocrate des Transports, Dan Şova, lui-même avocat, qui a été jusqu’à présent le protagoniste, étant poursuivi pour complicité d’abus de fonction. Il est accusé d’avoir touché des centaines de milliers d’euros pour conclure des accords avec l’Etat, qui aurait subi un préjudice de plus de 16 millions d’euros. Les cabinets des avocats Dan Şova et Victor Ponta auraient collaboré dans cette affaire, selon les procureurs. Le Parquet anti-corruption a demandé, sans succès, à deux reprises le feu vert du Sénat pour l’arrestation de Dan Şova. Vendredi, les procureurs ont élargi la liste des accusations contre Dan Sova, le plaçant sous contrôle judiciaire pour 60 jours.


    Justice — La Roumanie a enregistré, ces dernières années, des progrès significatifs pour ce qui est du Mécanisme de coopération et de vérification, mais il faut redoubler d’efforts pour pouvoir achever ce processus, a déclaré ce vendredi à Bucarest le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, à l’issue de l’entretien avec le président roumain Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a souligné qu’il continuerait à agir dans les limites de ses compétences constitutionnelles pour consolider les réformes dans le système judiciaire et dans la lutte contre la corruption. Les discussions entre les deux responsables ont également visé l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen ainsi que les évolutions dans la région. Vendredi, le vice-président de la Commission Européenne a rencontré des représentants des organismes judiciaires pour parler du Mécanisme de coopération et de vérification.


    Motion — Le Parti national libéral, principale force politique d’opposition, a déposé vendredi au Parlement de Bucarest une motion de censure contre le gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta au sujet du vote par correspondance pour la diaspora. Les libéraux accusent Victor Ponta d’avoir violé le droit des Roumains résidant à l’étranger d’exprimer leur choix politique aux élections présidentielles de l’année dernière ainsi que d’avoir bloqué l’organisation d’élections partielles dans plusieurs communes, villes et départements roumains, restés sans les chefs administratifs élus en 2012.


    Handball — La sélection roumaine de handball féminin se trouve à Kraljevo, en Serbie, où elle doit rencontrer samedi l’équipe nationale de ce pays, vice-championne mondiale, dans un match comptant pour les qualifications à la Coupe du monde. Le match retour est prévu pour la semaine prochaine et se tiendra à Cluj, centre-ouest de la Roumanie. La Roumanie est la seule équipe n’ayant raté aucune édition du Championnat du monde, étant présente à toutes les 21 éditions organisées jusqu’à présent.

  • 17.09.2014 (mise à jour)

    17.09.2014 (mise à jour)

    Elections — Le premier ministre roumain et leader du Parti Social Démocrate, Victor Ponta, a déposé officiellement sa candidature au scrutin présidentiel. C’est la première candidature enregistrée pour les élections qui auront lieu entre le 2 et le 16 novembre. Victor Ponta a précisé qu’il souhaitait devenir le président qui mettrait fin aux 25 ans de transition de la Roumanie après la révolution anticommuniste de décembre 1989. Il a promis d’être un chef d’Etat qui jouera un rôle de médiateur et de pacificateur dans la vie politique et sociale. Victor Ponta s’est déclaré content de pouvoir participer en tant que futur président à 2 grands événements de l’histoire de la Roumanie, à savoir le centenaire, en 2018, de l’Union des principautés historiques roumaines en un seul Etat, et la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera en 2019.



    Motion de censure — La motion de censure contre le cabinet de centre-gauche de Bucarest, déposée par l’Alliance chrétienne — libérale (centre droit en opposition) a été présentée aujourd’hui au Parlement. Les débats et le vote final sont prévus pour le 22 septembre. Les signataires de la motion, les sénateurs et députés démocrates libéraux et libéraux, affirment que le gouvernement vise à frauder les élections présidentielles de novembre par l’adoption d’un décret d’urgence permettant aux maires de changer de parti politique sans perdre leurs fonctions, comme c’était prévu jusqu’ici. Le document en question a été rejeté mercredi par la Chambre des députés. Maintenant c’est le tour du Sénat de Bucarest de voter. Toujours mercredi, les députés roumains ont également rejeté la motion simple de l’opposition critiquant l’activité financière du gouvernement et son manque de vision économique.



    Enfants — La Chambre des Députés de Roumanie a adopté une proposition visant une modification législative interdisant l’institutionnalisation des enfants ayant moins de 3 ans. Le projet avait été adopté par le Sénat le 3 juin, alors que la décision finale incombe à la Chambre des Députés. L’augmentation de l’âge de la protection familiale de 2 à 3 ans permet à 700 enfants roumains abandonnés d’avoir la chance d’être élevés par une famille élargie, substitutive ou par un assistant maternel.



    Inflation– Selon l’Eurostat, la Roumanie a connu au mois d’août un des taux annuels d’inflation les plus élevés en UE, (à savoir de 1,3%), n’étant devancée que par la Grande Bretagne et l’Autriche (les deux ayant eu un taux 1,5%). C’est la Bulgarie qui a connu le taux annuel d’inflation le plus bas de l’espace communautaire, de moins 1%. A comparer avec le mois de juillet 2014, l’inflation a augmenté dans 9 Etat membres, elle est restée stable dans deux pays et elle a baissé dans 17 Etats membres, y compris en Roumanie — de 1,5 à 1,3%.



    Commission européenne — Corina Cretu, commissaire européenne désignée par la Roumanie, qui sera chargée du portefeuille de la Politique régionale, sera auditionnée le mercredi, 1er octobre, par la commission spécialisée du Parlement Européen, lit-on sur le portail EurActif. Le même jour la commission le Britannique Jonathan Hill, le Hongrois Tibor Navracsics, la Belge Marianne Thyssen, la Tchèque Věra Jourová et l’Espagnol Miguel Arias Canete se présenteront devant la commission spécialisée pour une évaluation des compétences dans le domaine qui leur a été attribué par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.



    Météo — Les météorologues annoncent du beau temps, jeudi, en Roumanie. Il fera assez frais le matin, notamment dans le nord et le centre du pays, alors que le ciel sera couvert par endroits dans le sud-est extrême. Le vent sera plus fort dans le sud-est et au sommet des montagnes. Les températures maximales iront de 20 à 26 degrés.

  • La semaine du 26 au 31 mai 2014

    La semaine du 26 au 31 mai 2014

    L’alliance PSD-UNPR-PC — gagnante des élections européennes en Roumanie



    L’alliance Parti Social Démocrate — Union Nationale pour me Progrès de la Roumanie — Parti Conservateur (au pouvoir en Roumanie) a remporté 37,40% des voix exprimées aux élections pour le Parlement Européen de dimanche dernier, selon les résultats finaux annoncés par le Bureau électoral central. Deux formations de centre-droit occupent les places suivantes, à grande distance, à savoir le Parti National Libéral avec 15% et le Parti Démocrate – Libéral, avec 12,23%. Le score de 6,81% propulse l’indépendant Mircea Diaconu dans l’hémicycle européen ; il devance l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie (6,30%) et le Parti du Mouvement Populaire (pro-présidentiel, avec 6,21%). Le reste des compétiteurs se sont classés en dessous du seuil électoral de 5%. La présence aux urnes a été de 32,44%.



    Le PNL et le PDL ont décidé de former une alliance



    Après les élections européennes, toute la direction du PNL, avec à sa tête le leader Crin Antonescu, a démissionné à cause du score décevant obtenu par le parti. Pour contrecarrer le PSD, le PNL et le PDL ont décidé de fusionner pour créer ce qu’ils ont appelé un projet solide. Les deux formations se proposent de former un grand parti de centre-droit et de fonctionner comme alliés tant au niveau parlementaire qu’au niveau local. Sur le court terme, leur objectif est d’imposer un candidat unique, fort, à la présidentielle prévue en novembre. La fusion entre le PNL et le PDL, considérée avec assez de réserves, tente d’isoler le PMP nouvellement créé, constitué des fidèles du président de la Roumanie et qui a franchi de justesse la barre de son premier test électoral.



    LEurope, après les élections européennes



    LEurope se ressent après le séisme politique engendré par le triomphe des partis dextrême droite et populistes aux élections européennes de la semaine dernière. Un résultat qui témoigne du rejet de lUE telle quelle est organisée à lheure actuelle, ainsi que des élites nationales au pouvoir. Ce sont les populaires européens qui ont réuni le plus grand nombre de mandats, à savoir 213 sur 751; toutefois, ils ne détiennent pas la majorité au sein du législatif européen. Cest au Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, le candidat du Parti Populaire Européen à la fonction de président de la Commission européenne, de tenter de réunir une majorité simple de 376 mandats. Les spécialistes parlent dune possible alliance des populaires européens et des socialistes, classés en deuxième position, avec 190 sièges. Le Parlement européen et le Conseil Européen, dont font partie les chefs dEtats et de gouvernements des 28 membres de lUnion décideront qui sera le président de la Commission européenne. Notons aussi que sur lensemble de lUE, le taux de participation à ces élections européennes a été de 43,1%.



    Motion de censure contre l’exécutif de Bucarest



    Le Parlement de la Roumanie a rejeté la première motion de censure déposée contre le gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta, lancée par le PNL (d’opposition). Le document n’a recueilli que 176 voix favorables, même moins que le nombre des signatures, à savoir 231. Au moins 286 voix sur 571 auraient été nécessaires pour qu’elle passe. L’opposition y accuse le cabinet Ponta de tergiverser la mise en place des mesures attendues par le milieu des affaires, dont la diminution de 5% des contributions sociales patronales et l’élimination de l’impôt sur le profit réinvesti. Les signataires de la motion ont également reproché au chef du cabinet de Bucarest l’utilisation des ressources budgétaires à des fins électorales et la tentative de contrôler la justice.



    L’Ukraine a un nouveau président



    Le milliardaire pro-occidental Petro Porochenko a remporté 54% des suffrages aux élections présidentielles anticipées qui ont eu lieu dimanche dernier en Ukraine. La conclusion d’un accord avec les sécessionnistes pro-russes de l’est du pays et l’intégration européenne de l’ancienne république soviétique comptent parmi les priorités de Porochenko. Les 28 ont demandé à Porochenko de lancer le processus de réforme et ont promis leur soutien dans cette démarche compliquée. L’appui européen visera notamment la réforme constitutionnelle, la stabilisation économique et une sécurité énergétique accrue. Ils ont également exhorté la Russie à coopérer avec les nouvelles autorités de l’Ukraine, à retirer ses troupes massées aux frontières de ce pays et à user de son influence sur les groupes armés pour réduire la tension dans l’est de l’Ukraine.



    LAllemagne soutient lintégration européenne de la République de Moldova, de lUkraine et de la Géorgie



    Par la voix de la chancelière Angela Merkel, lAllemagne a réitéré son soutien de lintégration au sein de lUE de la République de Moldova, de lUkraine et de la Géorgie, 3 pays ex-soviétiques qui ont décidé de sorienter vers lOccident. Lors dentretiens, à Berlin, avec les premiers ministres moldave, ukrainien et géorgien, Angela Merkel a déclaré que les accords dassociation avec lUE, que la République de Moldova et la Géorgie doivent signer le 27 juin prochain, jetteraient les fondements dun partenariat des réformes censé renforcer leur démocratie, leur Etat de droit et leur économie de marché. A son tour, le premier ministre moldave, Iurie Leanca, a réaffirmé la position ferme de Chisinau en faveur de lintégration européenne, considérée comme d’intérêt vital pour la République de Moldova.



    Crues sur le Danube



    En Roumanie, les départements riverains du Danube ne sont pas encore à labri des inondations, avertissent les hydrologues. Dans la ville-port de Galaţi, leau a partiellement inondé le chantier naval et la promenade en bord du fleuve, tandis quà Brăila, les autorités font état dinfiltrations dans la digue de protection de la ville. Les pouvoirs locaux assurent toutefois quil ny aura pas de problèmes, alors que les hydrologues estiment que le niveau du fleuve naugmentera pas trop les jours à venir. (Trad. Ligia Mihaiescu, Valentina Beleavski)

  • Nouvelle motion de censure

    Nouvelle motion de censure

    Inerte après les législatives de 2012, l’opposition de Roumanie commence à reprendre des couleurs. Ce revirement, point fortuit, a coïncidé avec la décision du Parti national libéral, deuxième force politique du pays, d’abandonner le pouvoir, suite à un conflit ouvert l’ayant opposé au premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Pour faire sentir leur présence dans les bancs de l’opposition, les libéraux ont eu recours à l’instrument au plus grand impact dont ils disposaient, à savoir la motion de censure.



    Pourtant, cette motion, signée par tous les partis de l’opposition, a été rejetée lundi au Plénum des chambres réunies du Parlement de Bucarest. Cela prouve que l’opposition n’embarrasse pas tellement le pouvoir représenté par l’alliance tripartite Parti social-démocrate-Union nationale pour le progrès de la Roumanie-Parti conservateur et Union démocratique des Magyars de Roumanie. Le document n’a recueilli que 176 votes, même moins que le nombre des signatures, à savoir 231.



    L’opposition y accuse le cabinet Ponta de tergiverser la mise en place des mesures attendues par le milieu d’affaires, dont la diminution de 5% des contributions sociales patronales et l’élimination de l’impôt sur le profit réinvesti. Les signataires de la motion ont également reproché au chef du cabinet de Bucarest l’utilisation des ressources budgétaires à des fins électorales et la tentative de contrôler la justice. Si la mobilisation de l’opposition a été plutôt lente, affirment les analystes politiques, c’est aussi à cause du fait que le vote du législatif a été prévu juste au lendemain des élections européennes, lesquelles ont sans doute consommé bien des énergies.



    Le premier ministre a lui-même fait le rapprochement entre le scrutin européen et la motion de censure, qui avait besoin de 286 voix pour être adoptée. Victor Ponta : ”La motion actuelle a été déposée pour servir dans la campagne électorale. Maintenant que la campagne a pris fin, que les gens ont voté, je pense que nous devons tous reprendre notre travail ”.



    Le président démissionnaire du PNL, Crin Antonescu, a catalogué de non démocratique le refus du premier-ministre de répondre aux accusations énoncées dans la motion de censure. Crin Antonescu: ”Vous êtes peut-être fatigué par la campagne électorale, mais, monsieur le premier-ministre, ce n’est pas une raison pour traiter avec superficialité cette démarche fondamentale de la démocratie parlementaire qu’est la motion de censure et tenir ces propos. Vous êtes tenus d’y répondre”.



    Notons que c’est pour la première fois, depuis sa prise de fonction, que le premier ministre Victor Ponta se voit confronter à une motion de censure. (trad. : Mariana Tudose)

  • 26.05.2014

    26.05.2014

    Elections européennes — L’alliance PSD-UNPR-PC (au pouvoir en Roumanie) a remporté 37,60% des voix exprimées aux élections pour le PE de dimanche, selon les résultats partiels annoncés par le Bureau électoral central. Deux formations de centre-droit occupent les places suivantes, à savoir le PNL avec 15% et le PDL, avec 12,23%. Le score de 6,81% propulse l’indépendant Mircea Diaconu dans l’hémicycle européen ; il devance l’UDMR (6,30%) et le PMP (pro-présidentiel, avec 6,21%). Notons également que le Bureau permanent national du PNL a décidé le ralliement de cette formation au Parti populaire européen et non plus aux libéraux européens de l’ALDE.



    Motion de censure – Les sénateurs et les députés roumains ont rejeté la motion de censure élaborée par le Parti National Libéral (d’opposition) contre le cabinet du social-démocrate Victor Ponta. 176 élus ont voté en faveur de ce document et 19 se sont prononcé contre, tandis que 286 voix auraient été nécessaires pour faire adopter cette motion. Les initiateurs du document accusaient l’Exécutif d’avoir manqué aux promesses relatives à l’élimination des taxes sur le profit réinvesti et à la diminution des cotisations de sécurité sociale. Pour sa part, le ministre délégué en charge du budget, Liviu Voinea, a assuré que la mesure concernant la réduction de 5% des cotisations sociales patronales prendrait effet à partir du 1 juillet.



    Exercice — Des appareils des Forces aériennes roumaines participent jusqu’au 4 juin à l’exercice multinational Thracian Star 2014, accueilli par la Bulgarie. Ces manœuvres sont organisées conjointement par la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et les Etats-Unis et ont pour but l’amélioration de la formation des militaires dans un environnement multinational, le renforcement de la coopération et de l’interopérabilité des armées des pays membres de l’OTAN. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, cet exercice n’a pas de lien avec les derniers événements intervenus dans la région, étant planifié depuis un an.



    Inondations — Sur le secteur roumain du Danube, la crue se propage vers l’embouchure dans la mer Noire, alors qu’à l’entrée du fleuve en Roumanie, les débits ont commencé à baisser. Les spécialistes estiment que le danger des inondations se maintient sur le Danube jusqu’à la fin du mois. Une grande partie des départements riverains continuent d’être placés en vigilance orange aux inondations. Dans certaines régions, le fleuve a inondé des terrains agricoles, des forêts et des pâturages, sans avoir gravement endommagé de logements. En Roumanie, le temps se maintient plus chaud que la normale, et il est généralement instable. Des pluies à verse sont signalées sur la plupart des régions, ainsi que des phénomènes électriques et un peu de vent. Il y a également des chutes éparses de grêle; en outre, les quantités de pluie peuvent dépasser les 20…25 l/m². Les maximales du jour vont de 23 à 31°. Nous avions 27° à midi à Bucarest.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea, n° 26 dans le monde, affrontera aujourd’hui Aleksandra Wozniak, du Canada, au premier tour à Roland Garros, 2e tournoi de Grand Chelem de l’année. Mardi, toujours au 1er tour, Simona Halep, 4e du monde, rencontrera la Russe Alissa Kleibanova, tandis que Alexandra Cadanţu, n° 81 mondial, jouera contre la Néerlandaise Kiki Bertens. Dimanche, Monica Niculescu, 76e au classement WTA, s’est qualifiée qu second tour, après avoir dépassé, en trois sets, la 25e favorite, Kaia Kanepi, d’Estonie. Pour les messieurs, la Roumanie est représentée au tournoi parisien par Horia Tecău, dont le couple avec le Néerlandais Jean-Julien Rojer a été désigné tête de série n° 13, et par Victor Hanescu.