Tag: motion de censure

  • 19.12.2018 (mise à jour)

    19.12.2018 (mise à jour)

    Motion – Jeudi, le Parlement de Bucarest examinera et votera la motion de censure contre le cabinet Dancila déposée, la semaine dernière, par l’opposition. 163 députés et sénateurs du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et du Parti du Mouvement Populaire (PMP) ainsi que des parlementaires non affiliés ont signé le document. Toutefois, 233 voix sont nécessaires pour faire tomber le cabinet Dancila. Les signataires du document ont qualifié l’actuel gouvernement « d’association de malfaiteurs » qui détruit l’Etat de droit et la stabilité économique et politique du pays dans un moment d’instabilité internationale. Le leader libéral, Ludovic Orban, a appelé les parlementaires à voter la motion. Pour sa part, le président de l’UDMR, Kelemen Hunor, a annoncé que les parlementaires de l’Union seront présents en salle jeudi, mais qu’ils s’abstiendront. Selon lui, les initiateurs de la motion n’ont ni un programme transparent de gouvernance, ni un premier ministre capable de se porter candidat à la tête du pays. L’opposition, a encore affirmé M. Hunor, soit n’est pas capable, soit elle ne veut pas gouverner.



    Bourse – Les milieux économiques de Roumanie ont tiré mercredi la sonnette d’alarme quant aux possibles effets négatifs que les taxes annoncées mardi par le gouvernement pourraient avoir. Mercredi matin, la bourse de Bucarest a ouvert en nette baisse. Les actions des banques et des compagnies énergétiques ont enregistré des pertes significatives de 10 à 20%, tandis que la confiance des investisseurs est en berne après l’annonce faite par le gouvernement, selon la Chambre de commerce américaine de Roumanie qui a demandé le retrait immédiat du projet du décret d’urgence visant les nouvelles mesures fiscales. Rappelons-le, mardi, le ministre Eugen Teodorovici a annoncé que le gouvernement taxera les banques d’une soi-disant « taxe sur l’avarice » calculée en fonction de l’évolution de l’indice ROBOR. Par ailleurs, un paquet de mesures à l’intention des compagnies énergétiques sera également mis en place. Il supposera une contribution de 3% de leur chiffre d’affaires, le plafonnement du prix du gaz naturel et le contrôle des prix sur le marché de l’électricité. Sur la scène politique, ALDE, le partenaire du PSD au sein de la coalition au pouvoir, insiste sur la nécessité de l’adoption d’une ordonnance d’urgence visant les nouvelles mesures de fiscalité. Pour sa part, l’opposition critique cette démarche qui, dit-elle, portera atteinte à l’économie.

    Cour Constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi de l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement et le président du pays, Klaus Iohannis, après que ce dernier a reporté la nomination des deux ministres, part d’un remaniement plus ample du Cabinet. Le 7 décembre, la première ministre, Viorica Dăncilă avait annoncé que le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle en l’absence de décision présidentielle à l’égard de la nomination des nouveaux titulaires aux Transports et au Développement régional. Le président avait antérieurement déjà refusé la nomination de Lia Olguţa Vasilescu à la tête des Transports et d’Ilan Laufer au Développement régional. Selon la première ministre Viorica Dăncilă, l’analyse prolongée du chef de l’Etat sur les nouvelles propositions avancées pour ces deux postes ministériels- Lia Olguţa Vasilescu au Développement régional et Mircea Draghici aux Transports- outrepasserait la loi et pourrait être considérée comme du « refus arbitraire ». Klaus Iohannis avait annoncé attendre la décision de la Cour avant de prendre ses dispositions.

    CSAT – A Bucarest, la séance du Conseil suprême de défense du pays (CSAT), suspendue par le président Klaus Iohannis, le 11 décembre, à la demande des membres du Conseil, a repris mercredi. Lors de la réunion Klaus Iohannis a annoncé que le programme d’équipements 2019-2028 de l’Armée roumaine a été approuvé. Par la même occasion, le Conseil a approuvé les forces militaires qui seront déployées l’année prochaine dans les théâtres d’opérations, hors des frontières nationales. 1902 militaires roumains seront présents dans les théâtres d’opérations internationaux, soit 127 de plus par rapport à 2018. Aussi, le ministère de l’Intérieur participera à l’effort avec 759 militaires et policiers sous les bannières de l’UE, OSCE, OTAN et des Nations-Unis. La Roumanie poursuivra son engagement dans l’opération de l’OTAN en Afghanistan « Resolute Support », et maintiendra sa contribution aux opérations alliées dans les Balkans de l’Ouest. Un détachement d’hélicoptère de transport et d’évacuation participera, en première, à la mission des Nations-Unis au Mali.


    Retraite – La Chambre des députés a adopté ce mercredi la loi sur les retraites, après que les députés ont accepté mardi un amendement de l’UDMR. Rejeté dans un premier temps par la Commission du travail, l’amendement vise les droits des personnes porteuses de handicap. Ainsi a-t-on approuvé l’octroi de la pension d’ancienneté pour toutes les personnes atteintes de handicap grave, à condition qu’elles aient accompli au moins un tiers de la durée maximale de cotisation retraite. Le projet est passé avec 193 votes pour, un contre et 14 abstentions. La nouvelle loi de la retraite stipule, entre autres, qu’une personne ne peut bénéficier de retraite et d’assurances sociales que si elle a accompli la durée de cotisation retraite minimale requise, qui est de 15 ans. Eliminer les iniquités, accorder au conjoint survivant le droit le plus avantageux et aux mères de trois enfants la possibilité de prendre leur retraite 6 ans plus tôt, voilà quelques-unes des nouveautés de cette loi, a souligné Olguţa Vasilescu, députée sociale-démocrate et initiatrice du projet législatif en question, à l’époque où elle était ministre de l’Emploi. Et elle d’ajouter que suite à la majoration progressive de la pension de retraite, le point de retraite atteindra d’ici 2020 les 400 euros.

    Météo – Il gèle en Roumanie où le thermomètre indique des températures minimales de -14 à -2 degrés, tandis que celles maximales iront de -7 à 3 degrés. Le ciel demeure couvert et le brouillard persiste dans le sud et l’est du pays. Plusieurs départements du pays ont été fortement touchés par les chutes de neige des derniers jours qui ont perturbé le trafic routier, ferroviaire, maritime et aérien.

  • Motion de censure contre le cabinet Dăncilă

    Motion de censure contre le cabinet Dăncilă

    Le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti du Mouvement populaire resserrent les rangs dans une nouvelle tentative de débarquer le gouvernement en place, formé des représentants des sociaux-démocrates et de l’Alliance des libéraux et des démocrates. La motion de censure avancée par les partis de droite, auxquels se sont ralliés les parlementaires sociaux-démocrates dissidents, a recueilli 163 signatures, un chiffre de beaucoup inférieur aux 233 votes nécessaires pour destituer le cabinet. D’où la grande réserve des observateurs quant aux chances de réussite de cette démarche.

    Intitulé « Ca suffit! Le gouvernement Dragnea – Dăncilă, une honte pour la Roumanie! », la motion a été lue devant le Parlement par le député libéral Pavel Popescu, qui a critiqué l’absence des membres du gouvernement et de Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et chef de file des sociaux-démocrates. « Le gouvernement marionnette de Liviu Dragnea, personnage poursuivi par la justice pénale, doit partir aujourd’hui même! Ce n’est pas une demande de l’opposition, mais une urgence nationale! » proclame la motion. « L’association de malfaiteurs dirigée par Liviu Dragnea, qui s’est installée à la tête de la Roumanie, a affaibli l’Etat pour l’assujettir, au moment où nous devons être plus forts que jamais. Nous affirmons fermement et en toute responsabilité que c’est dangereux pour les intérêts nationaux que le pays demeure entre les mains de cette association de malfaiteurs, qui détruit l’Etat de droit et sape la stabilité politique et économique de la Roumanie. » peut-on encore lire dans le texte de la motion.

    Les signataires de la motion mettent en garde les parlementaires du pouvoir et ceux de l’Union démocratique des Magyars de Romanie, formation politique qui a conclu un protocole de collaboration avec la coalition gouvernementale, contre le fait que s’ils tentaient de sauver une nouvelle fois Liviu Dragnea, ils endosseraient une responsabilité historique, car ils auraient à choisir entre ce dernier et la Roumanie. Comme il fallait s’y attendre, le cheval de bataille c’est Liviu Dragnea, l’homme fort du PSD, contre lequel les juges ont prononcé des condamnations pénales et qui fait l’objet d’autres procès en cours. L’opposition le considère comme le coordinateur des efforts visant à subordonner la justice et le tient pour responsable des dérapages par rapports aux normes de l’Etat de droit.

    La première ministre Viorica Dăncilă et les membres de l’Exécutif n’échappent pas non plus aux vives critiques de l’opposition. Celle -ci leur reproche d’être incompétents et d’avoir reporté après 2021 tous les engagements pris dans le cadre du programme de gouvernance. « Le vote favorable, affirme l’opposition dans le texte de la motion – est un vote pour la Roumanie, pour sauver le pays des griffes des voleurs et des incompétents, qui en épuisent les ressources et appauvrissent la population. Montrez que vous souhaitez que le mensonge et l’imposture n’aient plus leur place dans la politique roumaine! Affirmez votre volonté que la Roumanie soit représentée l’année prochaine au Conseil de l’UE par un gouvernement et par des ministres dont nous n’ayons pas honte et que l’on sauve le pays d’un effondrement économique prévisible! »

    Aucun représentant du gouvernement n’a été présent pour rétorquer à l’opposition. Les parlementaires du pouvoir n’ont pas décidé pour l’instant s’ils choisiraient de ne pas voter ou bien de voter contre la motion. La semaine dernière, la cheffe du cabinet de Bucarest déclarait faire confiance aux partis membres de la coalition au pouvoir et n’avoir aucune émotion. L’Union démocratique des Magyars de Roumanie, qui pourrait renverser le rapport de force, a laissé entendre qu’elle ne soutiendrait pas la motion en l’absence d’une alternative politique clairement définie et d’une proposition pour le poste de premier ministre. (Trad. Mariana Tudose)

  • 14.12.2018

    14.12.2018

    Motion – A Bucarest, l’opposition de droite a déposé ce vendredi une motion de censure au Parlement contre le gouvernement de l’alliance de gauche formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). 163 députés et sénateurs du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et du Parti du Mouvement Populaire (PMP) ainsi que des parlementaires non affiliés ont signé le document. Toutefois, 233 votes sont nécessaires pour faire partir le cabinet de Viorica Dancila. Qualifiant le pouvoir « de groupe criminel organisé », l’opposition accuse l’Exécutif de miner l’Etat de droit et de dynamiter la stabilité politique et économique de la Roumanie, dans un moment d’instabilité internationale. De l’avis des signataires, cette motion est bien plus qu’une demande de l’opposition, c’est une urgence nationale et ceux qui la rejetteront devront assumer une responsabilité historique. Pour sa part, la première ministre Viorica Dancila a déclaré que déposer une telle motion juste avant la reprise par la Roumanie de la présidence tournante de l’UE n’était pas au bénéfice du pays. Elle affirme également ne pas avoir de soucis pour son cabinet. La motion sera débattue et votée la semaine prochaine.

    Sommet – Le Conseil européen d’hiver se poursuit à Bruxelles. La Roumanie y est représentée par son président, Klaus Iohannis. Aujourd’hui en débat : la réforme de l’Union économique et monétaire. Jeudi, au premier jour du sommet, les leaders européens se sont penchés sur le Brexit en présence de la première ministre britannique Theresa May, rejetant toute renégociation de l’accord déjà convenu, malgré le risque qu’il soit rejeté par le Parlement de Londres. Autre sujet à l’agenda des discussions était le budget de l’UE. Dans ce contexte, la Roumanie, en tant que future présidente du Conseil de l’UE, a été exhortée à poursuivre les efforts afin d’aboutir sur un accord sur le budget à l’automne 2019.

    Révolution – Timisoara (ouest) marque aujourd’hui les 29 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 89. La Philharmonie Banatul accueille une exposition d’art, une présentation de livre ainsi que le lancement du concours consacré aux « Œuvres d’art les plus illustratives de la Révolution roumaine ». Samedi, les habitants de Timisoara sont attendus à la Marche de la Liberté et à un débat sur les premiers mouvements de protestation qui allaient entraîner le déclenchement de la révolution anticommuniste. Dimanche aura lieu la traditionnelle réunion festive du Conseil local consacrée à la mémoire des héros martyrs. Ensuite, des activités pour les jeunes sont prévues sous le titre « Remember 89 », suivies par un spectacle. Par la suite, lundi sera une journée de deuil à Timisoara pour rendre hommage aux héros de la Révolution, alors que le 20 décembre les manifestations culmineront par la célébration de la journée où Timisoara est devenue la première ville roumaine libérée du communisme. Rappelons-le, la révolution anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timisoara, pour continuer à Bucarest, à compter du 21 décembre, puis dans d’autres villes à travers le pays. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3000 ont été blessées pendant les événements. Notons aussi que la Roumanie est le seul pays de l’Europe de l’Est où le renversement du régime communiste s’est produit par la violence et où les leaders communistes ont fini par être exécutés.

    Journaliste – La Cour d’appel de Bucarest a rejeté, vendredi, la demande des autorités turques d’extradition de Kamil Demirkaya, journaliste de la publication « Zaman Roumanie » motivant que les conditions d’extradition n’étaient pas réunies. Un mandat d’arrêt avait été lancé contre le journaliste par les autorités turques. Toutefois, les procureurs qui l’ont auditionné ont conclu qu’il n’était pas nécessaire de l’arrêter et ont envoyé la demande d’extradition au tribunal. Le 6 décembre dernier, devant la Cour d’appel, Kamil Demirkaya a déclaré qu’il ne souhaitait pas être extradé car la justice de Turquie ne fonctionnait pas. Il a expliqué que les autorités de son pays l’accusent d’avoir eu sur son portable une application utilisée par les partisans de Fethullah Gulen. Notons aussi que le journaliste turc habite à Bucarest avec son épouse et son fils.

    Handball – La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie affronte, ce vendredi soir, à Paris, la sélection de la Russie, dans les demi-finales du Championnat européen de France. Dans la même étape de la compétition, l’équipe du pays hôte joue contre les Pays-Bas. Les Roumaines ont également leur participation assurée au Championnat mondial prévu en 2019, au Japon. La vedette et la cheffe de l’équipe, Cristina Neagu, la meilleure buteuse de l’histoire des championnats d’Europe, est toutefois indisponible après l’accident qu’elle a eu dans le match perdu, mercredi, dans les groupes principaux, face à la Hongrie.

    Météo – Le temps est plutôt morose aujourd’hui en Roumanie. Quelques flocons de neige sont signalés sur le nord et le nord-est. Une alerte jaune à la neige concerne toutefois 18 départements du pays à compter de la nuit de vendredi à samedi et une alerte orange aux chutes de neige abondantes et aux tempêtes de neige sera en vigueur dans 9 départements du centre, du sud et de l’ouest, de samedi matin jusqu’à dimanche. Les températures maximales d’aujourd’hui iront de -1 à 6 degrés. Zéro degrés à midi à Bucarest.

  • La motion de censure a été rejetée

    La motion de censure a été rejetée

    Initiée par le Parti national libéral et soutenue par l’Union Sauvez la Roumanie et par le Parti du mouvement populaire, la motion de censure reprochait avant tout aux gouvernants la grave détérioration du climat macroéconomique. La majoration de l’indicateur Robor fixé par la Banque centrale, soit le taux moyen d’intérêt pour les crédits en monnaie nationale accordés sur le marché interbancaire, la montée en flèche de l’inflation, le chaos engendré par les modifications apportées au Code fiscal, le manque d’investissements dans l’infrastructure, les tentatives de nationalisation des pensions de retraite privées, voilà les principaux chefs d’accusation du réquisitoire dressé par l’opposition.

    Les signataires de la motion affirmaient également qu’à l’instar des Exécutifs précédents, à la tête desquels se sont trouvés Sorin Grindeanu et respectivement Mihai Tudose, le gouvernement actuel est en fait dirigé par Liviu Dragnea, leader social-démocrate et président de la Chambre des députés. Voici les propos du sénateur Radu Mihail, membre de l’Union Sauvez la Roumanie: Si nous débattons aujourd’hui d’une motion de censure contre le troisième gouvernement, pour lequel M. Dragnea se porte garant, c’est parce que le cabinet Dăncilă menace la propriété privée de sept millions de contribuables au deuxième pilier des retraites. Rien ne garantit que les employés ne seront privés de leur argent destiné aux pensions. Depuis votre investiture, en début d’année, au poste de premier-ministre, vous n’avez réussi qu’à faire sombrer l’économie, à semer la panique et la méfiance, à chasser les investisseurs étrangers et à accentuer les évolutions économiques négatives.

    La cheffe de l’Exécutif de Bucarest a rétorqué que la motion de censure contenait de fausses affirmations, qu’elle était dépourvue d’arguments rationnels et qu’elle ne représentait qu’un jeu politique de la droite. Viorica Dăncilă: Je ne me suis pas attendue à ce que la motion tout entière soit un enchaînement de mensonges. C’est comme si l’on décrivait avec mauvaise foi une toute autre réalité. Tout ce qui fait le pouvoir est mauvais, alors que tout ce que vous faites, vous, est bon. Vous refuser d’admettre même les bonnes choses les plus évidentes accomplies par ce cabinet. La première désinformation et la plus grave est celle qu’il n’y aurait plus de fonds pour les pensions de retraite, accompagnée de la soi-disant nationalisation du deuxième pilier du système des retraites.

    Pour que la motion passe, il aurait fallu 233 votes favorables, mais elle n’en a recueilli que 166, tandis que quatre sénateurs et députés ont voté contre. Les élus de la majorité gouvernementale ont été présents pendant le vote, alors que ceux de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, formation politique qui ne fait pas partie de la coalition au pouvoir, mais qui a signé un protocole de collaboration parlementaire, ont quitté la salle. Les sociaux-démocrates se sont félicités du résultat et ont insisté sur le fait que le maintien du cabinet en place assurerait la stabilité de la Roumanie. Par contre, les libéraux ont affirmé que le résultat du vote témoignait du manque de responsabilité envers le destin du pays. Certaines voix de l’opposition extra-parlementaire soutiennent la nécessité d’organiser des élections législatives anticipées, car l’actuelle majorité a perdu sa légitimité, vu les démêlés avec la justice de Liviu Dragnea.

  • A la Une de la presse roumaine 28.06.2018

    A la Une de la presse roumaine 28.06.2018

    Au lendemain de la motion de censure
    échouée contre le gouvernement de Bucarest, la presse nationale commente les
    raisons de cet échec et fait des prévisions sombres pour l’avenir politique du
    pays.

  • 27.06.2018 (mise à jour)

    27.06.2018 (mise à jour)

    Motion – Le parlement de Bucarest a rejeté mercredi la
    motion de censure intitulée La démission
    du gouvernement
    Dăncilă, une urgence nationale et initiée par le principal
    parti d’opposition, le Parti national libéral. L’opposition n’a pu rassembler
    que 166 voix autour du texte de la motion, alors qu’elle en avait besoin de
    233, pour que la motion passe. Les parlementaires de la coalition au pouvoir
    n’ont pas pris part au vote. Dans le texte de la motion, les parlementaires
    libéraux, soutenus par leurs alliés de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du
    Mouvement populaire, ont accusé l’Exécutif de réformer le Code de procédure
    pénale et de limiter les prérogatives présidentielles à dessein, mais également
    de mettre à mal l’économie nationale. L’opposition pointe le pic d’inflation,
    arrivée à 5,4%, le taux le plus élevé des 5 dernières années, affirmant que la
    politique fiscale a été chamboulée par les nombreuses modifications apportées
    au Code fiscal.

    Manifestation – Des milliers de
    manifestants se sont massées mercredi aux abords du parlement de Bucarest en
    soutien à la motion de censure déposée par l’opposition. Les manifestants ont
    réclamé la démission de l’Exécutif, reprochant au gouvernement son manque
    d’intérêt pour les investissements dans les domaines de l’infrastructure, de la
    Santé et de l’Education, préoccupé qu’il est de résoudre les problèmes pénales
    de certains membres marquants du parti au pouvoir, à coups de modifications
    législatives en matière pénale.

    Présidence – Le chef de l’Etat, le
    président Klaus Iohannis, va participer jeudi et vendredi à Bruxelles à la
    réunion du Conseil européen, où il affirmera la position de la Roumanie en
    faveur des initiatives de l’OTAN et de l’UE destinées à améliorer les capacités
    visant la mobilité militaire. Selon l’Administration présidentielle, M Iohannis
    plaidera également pour le maintien de l’attractivité de l’UE pour les
    investisseurs. Des thèmes d’actualité, tels la migration, le Brexit, la construction
    du futur budget communautaire ou encore les relations extérieures de l’UE se
    retrouveront également à l’agenda de la réunion.

    Justice -
    L’ancienne ministre roumaine du développement régional, Sevil Shhaideh, a été
    mise en examen pour abus de fonctions dans l’affaire dite « Belina »,
    a fait savoir la Direction nationale anti-corruption de Bucarest. Selon les
    procureurs, en 2013, lorsqu’elle était ministre secrétaire d’Etat dans le même
    ministère, Mme Shhaideh avait présenté au gouvernement un projet de décret qui
    transférait illégalement des superficies de l’île Belina et du bras secondaire
    Pavel, sur la Danube, au département de Teleorman et dans l’administration du
    Conseil départemental. Les superficies en question faisant partie du domaine
    public de l’Etat, leur transfert devait être réglementé à travers une loi, non
    pas par un décret gouvernemental.

    Mandat – La
    police roumaine a annoncé mercredi avoir lancé un mandat d’arrêt international
    contre l’ancienne cheffe du Parquet antiterroriste de Roumanie, Alina Bica,
    condamnée en dernière instance à quatre ans de prison, pour avoir favorisé l’infraction.
    A présent Mme Bica se trouve au Costa Rica où, selon son avocat, elle avait
    reçu le statut de réfugié politique

    Météo – Le temps sera frais les prochaines 24 heures en Roumanie. Des nuages
    vont s’amonceller, notamment au-dessus du Sud, du Centre, et plus localement du
    reste du territoire. Les températures descendront jusqu’à 11° la nuit, alors qu’elles
    ne dépasseront pas les 28° jeudi après-midi. Une vigilance jaune aux pluies
    fortes et une autre orange aux inondations sont en vigueur dans plusieurs
    régions du pays.

  • A la Une de la presse roumaine 27.06.2018

    A la Une de la presse roumaine 27.06.2018

    La presse examine aujourd’hui les
    chances de réussite de la motion de censure déposée par l’opposition contre le
    gouvernement, une mission impossible, vu que le Parti Social Démocrate a sécurisé sa majorité au
    sein du Parlement en acceptant les demandes des représentants de la minorité
    magyare de Roumanie en échange pour son soutien.



  • Motion de censure contre le gouvernement Dăncilă

    Motion de censure contre le gouvernement Dăncilă

    Le gouvernement de la coalition Parti social-démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) y est critiqué, entre autres, pour les modifications apportées au Code de procédure pénale, pour la diminution des attributions du président de la Roumanie et pour les évolutions économiques négatives. Le député libéral, Robert Sighiartău, chargé de présenter le document aux élus nationaux, a montré que l’actuel Cabinet a fait monter l’inflation à 5,4%, le taux le plus élevé depuis cinq ans.

    Les signataires de la motion affirment également que la politique fiscale a été cassée par les modifications fréquentes opérées dans le Code fiscal. Ils y ajoutent le fait que, dans l’infrastructure, les autoroutes promises manquent à l’appel, tout comme les investissements dans la recherche et l’éducation, et que, dans le secteur de la santé, les majorations salariales ont englouti les finances des hôpitaux, qui n’ont plus un minimum de ressources pour continuer à fonctionner.

    Robert Sighiartău : « La politique sociale du gouvernement de la Roumanie repose sur le principe « prenez aux uns et donnez aux autres », parce que le gouvernement est incapable de distribuer l’éventuel bienêtre produit par la croissance économique. Vous n’avez pas suffisamment d’argent pour payer les retraites et les salaires jusqu’à la fin de l’année, bien que vous affirmiez qu’il y a croissance économique. »

    L’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) a fait savoir qu’elle allait prendre une décision concernant le vote de mercredi, le jour même. Victor Ponta, ancien premier ministre social-démocrate, actuel président du nouvellement créé Parti Pro Roumanie et leader des députés indépendants, a précisé que son groupe souhaitait le remplacement de l’Exécutif en place, mais pas dans n’importe quelles conditions. Les représentants des minorités nationales et, en théorie, même une partie des élus sociaux-démocrates pourraient faire basculer le vote, sur la toile de fond de la condamnation, en première instance, à une peine de prison ferme du chef de file social-démocrate Liviu Dragnea. Celui-ci affirme, cependant, que la motion de censure est vouée à l’échec, puisque, le jour du vote venu, les élus de son parti seront présents pour assurer le quorum, sans pour autant exprimer leur option :

    Liviu Dragnea : « Nous y seront présents tant qu’il est nécessaire, juste pour avoir le quorum, mais nous ne voterons pas. Qu’ils s’assurent le nombre de voix, puisqu’ils ont déposé la motion de censure. Pourquoi nous impliquer dans cette démarche de l’opposition ? Qu’ils trouvent les voix dont ils ont besoin ! »

    Pour que la motion passe et que le gouvernement tombe, il faut le oui de 233 élus – quelques dizaines de plus que les voix réunies du Parti National Libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement Populaire. (Trad. Ileana Taroi)

  • A la Une de la presse roumaine – 26.06.2018

    A la Une de la presse roumaine – 26.06.2018

    Pouvoir / opposition, le grand face à face au Parlement et dans les rues, titre Gandul.info. Entre temps, la modification du code pénal vise tous les dossiers dont fait l’objet Liviu Dragnea, selon G4media.ro. Enfin Adevarul évoque une affaire d’espionnage russo-roumaine.



  • 25.06.2018

    25.06.2018

    Motion – Des milliers de Roumains sont à nouveau descendus dimanche dans les rues de la capitale, Bucarest, et dans les grandes villes du pays demandant la démission du gouvernement dirigé par Mme Viorica Dancila. Les manifestants craignent notamment que l’Exécutif pourrait adopter par décret d’urgence les modifications qu’il souhaite opérer dans la législation pénale, récemment adoptées par le parlement. Ces modifications font également l’objet de la motion de censure initiée contre le gouvernement par le PNL, d’opposition et dont le texte doit être lu ce lundi au plénum du Parlement. Le vote de la motion est prévu mercredi. Selon l’opposition de droite, les mesures prises par l’actuel cabinet « ont détruit l’économie et la justice.» Et c’est toujours ce lundi que les députés et sénateurs de Bucarest débattent d’une motion simple déposée par un autre parti de l’opposition, l’Union Sauvez la Roumanie, qui demande la démission du ministre des Transports, Lucian Sova. Celui-ci est accusé d’incompétence et d’avoir bloqué les démarches destinées au financement des projets de construction d’autoroutes.

    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, participe ce lundi à la réunion du Conseil Affaires étrangères, qui se tient à Luxembourg. Pendant la session de travail conjointe, les ministres des Affaires étrangères et ceux de la Défense doivent examiner notamment les avancées dans le dossier portant sur la sécurité et la défense. Ils devraient également discuter, en présence du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, du renforcement de la relation entre l’UE et l’Alliance. Ce lundi encore, la Roumanie et la Bulgarie présenteront le stade et les perspectives des initiatives de coopération régionale à la mer Noire, avec l’appui de l’UE.

    Défense – Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie se réunira mercredi dans une séance dirigée par le président Klaus Iohannis. Les débats porteront notamment sur les objectifs de Bucarest en vue du sommet de l’OTAN accueilli le mois prochain par Bruxelles et sur les effectifs des Forces Armées disponibles pour participer aux missions et opérations internationales en 2019. S’y ajoutent des débats sur la position de Bucarest dans sa relation avec l’UE et l’OTAN en vue du même sommet. Par ailleurs, l’Alliance lancera une nouvelle mission d’instruction en Irak à l’occasion du sommet de Bruxelles. L’OTAN envisage également de créer des commandements pours les forces terrestres. Pour sa part, la Roumanie a déjà fait part de sa disponibilité d’accueillir un tel commandement.

    Recherche – Des chercheurs du monde entier participent ces jours-ci à Brasov (centre) à la Conférence internationale de photonique nucléaire. La Roumanie a été choisie pour accueillir la 2e édition de cet événement, vu que le laser le plus puissant au monde y fonctionnera à compter de l’année prochaine. Dimanche, le scientifiques réunis à Brasov ont discuté de la mise en application de cette technologie, après avoir visité l’Institut de physique de Magurele (près de Bucarest), l’institution qui a construit et abrite le laser. La première édition de Conférence internationale de photonique nucléaire a été organisée en 2016 en Californie.

    BAC – Les épreuves écrites du Baccalauréat ont commencé aujourd’hui en Roumanie par l’examen de langue et de littératures roumaines. Quelque 137.000 élèves ont été accueillis par les 440 centres d’examen. Mardi, les jeunes faisant partie des minorités nationales passeront l’épreuve de langue et littérature maternelle. Mercredi sont prévus les tests à la discipline spécifique de chaque profil, alors que jeudi les élèves passeront l’examen d’une discipline de leur choix. Pour la première fois, les épreuves orales du Baccalauréat ont eu lieu au cours de l’année scolaire.

    Chisinau – La Cour Suprême de Justice de la République de Moldova voisine doit juger aujourd’hui la contestation de la décision d’annulation des élections anticipées à la mairie de la capitale moldave, Chisinau, émise antérieurement par deux tribunaux inférieurs. Rappelons-le, Rappelons-le, le 3 juin, le représentant de l’opposition pro-européenne, Andrei Nastase, a remporté le deuxième scrutin des élections, devançant le russophile Ion Ceban. La décision des juges d’annuler les élections ont causé des manifestations et des marches spontanées de protestation en République de Moldova. Le l’UE et l’ambassade américaine à Chisinau ont aussi réagi, demandant que les procédures de contestation se déroulent de manière transparente. A Bucarest, le ministre des AE, Teodor Melescanu, a mis en garde contre le fait que l’annulation des élections pourrait affecter la stabilité du pays. L’opposition de droite de Bucarest a elle aussi exprimé son soutien pour le gagnant Andrei Nastase. Si son mandat n’est pas validé non plus par une instance supérieure, la capitale moldave sera dirigée par un maire par intérim jusqu’aux élections locales prévues l’année prochaine.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep reste à la tête du classement mondial WTA. C’est sa 34e semaine en tant que leader mondial du tennis féminin. Elle est suivie par Caroline Wozniacki (Danemark) et Garbine Muguruza (Espagne). Cinq autres Roumaines sont à retrouver parmi les 100 meilleures joueuses du monde : Mihaela Buzarnescu (n° 28), Irina Begu (n° 33), Sorana Cîrstea (n° 47), Monica Niculescu (n° 59) et Ana Bogdan (n° 63).

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie. Le ciel est plutôt couvert sur le nord-ouest et sur le relief, où l’on attend de la pluie. Les températures maximales de la journée iront de 19 à 28 degrés. 24 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Motion simple contre la ministre du Travail

    Motion simple contre la ministre du Travail

    Le transfert intégral des contributions sociales à la charge de l’employé à compter du 1er janvier 2018 a provoqué la baisse des revenus d’une bonne partie des Roumains. Conformément à des estimations non officielles, quelque deux millions de personnes seraient concernées, notamment dans le secteur privé, là où l’Etat ne peut pas imposer la majoration des salaires bruts, mais aussi dans le système public, où la nouvelle loi de la grille unique des salaires vient d’entrer en vigueur.

    L’année dernière, la ministre de l’Emploi, la sociale-démocrate Lia Olguta Vasilescu, assurait les Roumains qu’elle allait respecter les promesses faites durant la campagne électorale, qui évoquaient des majorations salariales et qui ont propulsé le PSD en première position au scrutin législatif de 2016. Dans le cas des employés de l’Etat, ceux-ci ont bénéficié d’une majoration de 25%, mais ses effets ont été annulés par le transfert des contributions sociales et par l’élimination de certains bonus dans le cas d’autres fonctionnaires.

    Dans le secteur privé, les choses s’avèrent même plus compliquées, car une partie des patrons ont décidé de ne pas majorer les salaires et de bénéficier ainsi d’un allégement de leurs charges sociales. Sur la toile de fond de ces mécontentements, une soixantaine de députés libéraux ont déposé une motion simple à l’encontre de la ministre du Travail. Ses signataires affirment que par les lois et les décrets gouvernementaux qu’elle a soutenus, Lia Olguta Vasilescu a généré du chaos tant dans le secteur public que dans le secteur privé. De l’avis des libéraux, une démission de la ministre s’impose. Ecoutons le député Dan Vâlceanu : « Votre propre incompétence à fait surface et vous avez continué à défier la population. Expliquez aux plus de deux millions de Roumains ayant touché moins d’argent au mois de janvier pourquoi vos initiatives ont eu des effets positifs sur le papier, mais négatifs dans leurs poches », a martelé l’élu libéral.

    La ministre du Travail a affirmé lundi durant le débat au Parlement de la motion que les estimations des libéraux n’étaient pas correctes. Elle a toutefois concédé que la loi des salaires n’était pas parfaite, mais expliqué que l’acte réglementaire respectait le principe à travail égal, salaire égal. Lia Olguta Vasilescu : « Certes, pour moins de 3% des salariés de la fonction publique, des ajustements ont dû être effectués, en raison notamment de ce principe. Mais n’oublions pas que les autres 97% des salariés de l’Etat gagneront suite à la mise en application de cette loi ».

    Malgré les efforts de l’opposition, les mesures appuyées par la ministre de l’Emploi provoquent de l’instabilité dans le milieu économique est sont perçues avec une bonne dose de méfiance par les patrons. Par ailleurs, les représentants de la coalition gouvernementale formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates ont rappelé que les initiateurs de la motion étaient justement ceux qui en 2009, sur toile de fond de crise économique, avaient rendu possibles des coupes salariales de 25% sur l’ensemble du secteur public. (Corina Cristea)

  • La semaine du 20 au 25 novembre 2017

    La semaine du 20 au 25 novembre 2017

    Le gouvernement de Bucarest surmonte la motion de censure

    Investi fin juin dernier, le gouvernement en place à Bucarest, formé par le Parti Social-Démocrate (PSD) et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) et ayant à sa tête le social-démocrate Mihai Tudose, a été confronté cette semaine à la première motion de censure déposée contre lui par l’opposition de droite. 159 parlementaires se sont prononcés jeudi en faveur de la motion, alors que 233 votes auraient été nécessaires pour qu’elle puisse passer. Les signataires de la motion – députés et sénateurs du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), du Parti Mouvement Populaire (PMP) ainsi que par les élus nationaux indépendants – réclamaient la démission du gouvernement dirigé par le social-démocrate Mihai Tudose, qu’ils accusent de bouleverser l’économie roumaine et le système judiciaire et d’entraîner une baisse du niveau de vie de la population. Les initiateurs de la motion estiment notamment que la modification du Code fiscal, avec le transfert des charges sociales de l’employeur à l’employé et la diminution de l’impôt sur le revenu de 16 à 10% à partir du 1er janvier prochain, aura un impact dévastateur sur l’économie roumaine. Le premier ministre affirme, pour sa part, que grâce à la réforme fiscale, les recettes au budget de l’Etat et celles de la Caisse de retraites augmenteront, tandis que les entreprises bénéficieront de procédures bureaucratiques simplifiées. Mihai Tudose a assuré, par ailleurs, que le projet du budget d’Etat pour 2018 serait finalisé dans les plus brefs délais et que les administrations locales auraient leurs revenus assurés, pour qu’elles n’aient pas de raisons d’accroître les taxes.

    Les lois de la justice en débat

    Le Direction nationale anticorruption (DNA) a placé sous séquestre les biens et les comptes en banque de Liviu Dragnea, leader du PSD, principal parti de la coalition au pouvoir en Roumanie, pour récupérer le préjudice de plus de 27 millions d’euros dans un dossier où il est accusé de constitution d’une association de malfaiteurs et d’abus de fonctions. Ce dossier, le troisième contre Liviu Dragnea, est lié à la réhabilitation de routes départementales financé de fonds européens, à l’époque où il était président du Conseil départemental deTeleorman (dans le sud du pays).

    Liviu Dragnea a contesté le séquestre. Se considérant victime d’une campagne politique, il déclarait ces derniers jours : « J’ai été pris pour cible à chaque fois que le PSD a voulu faire quelque chose d’important pour la Roumanie. A présent on se sert de moi comme moyen de bloquer les lois de la Justice. »

    Le projet de modification des lois de la Justice est contesté par la société civile, l’opposition et les magistrats, ainsi que par le président roumain, Klaus Iohannis. Ceux qui le contestent estiment qu’il n’y a pas de raisons viables pour justifier la hâte avec laquelle on tente de modifier ces lois et dénoncent le manque de transparence dans le processus de leur élaboration.

    La cheffe de la DNA, Laura Codruţa Kövesi : « Aucun magistrat de Roumanie ne nie le fait qu’il y a des problèmes auxquels il faudrait remédier. Ce que tous les magistrats ont contesté, à mon avis, c’était la façon dont on tente d’opérer cette modification, dans un manque total de transparence et un manque de consultation. On assiste à une tentative d’accroître l’autorité du ministre de la Justice sur l’activité des procureurs, ce qui portera une grave atteinte à l’indépendance de ces derniers – et non seulement, car cela affectera, indirectement, l’indépendance des juges aussi. »

    La Roumanie se dote du système de missiles Patriot

    L’armée roumaine se dotera de sept systèmes de missiles Patriot d’une valeur totale de 3,9 milliards de dollars, hors TVA. Le ministre de la Défense, Mihai Fifor, a souligné que cet achat renforcerait la sécurité nationale et régionale et contribuerait au renforcement du Partenariat stratégique bilatéral.

    Mihai Fifor : « Le partenariat lancé entre la Roumanie et les Etats-Unis le 11 juillet 1997 a constitué et constitue un repère essentiel de la politique étrangère de la Roumanie, ainsi qu’un instrument efficace d’appui aux efforts ménés par Bucarest dans le domaine de la défense. Cette acquisition aidera à consolider la coopération militaire entre la Roumanie et les Etats-Unis, à transférer les technologies et les informations sensibles, à renforcer la confiance entre les deux alliés. »

    De l’avis des spécialistes, le système Patriot est le plus avancé au monde, puisqu’il est équipé de missiles de dernière génération et d’un radar complexe capable de détecter et de réagir à des menaces en quelques secondes seulement.

    La Foire internationale « Gaudeamus – livre d’apprentissage » a ouvert ses portes à Bucarest

    La Foire internationale « Gaudeamus – livre d’apprentissage » – a ouvert ses portes mercredi à Bucarest. Organisé par la Radio publique roumaine, unique radio au monde à avoir assumé ce rôle, l’événement est, depuis pas mal d’années, un véritable repère tant pour les spécialistes que pour le grand public. L’actuelle édition de la Foire accueille jusqu’à dimanche plusieurs centaines d’exposants et plus de 800 événements. A l’affiche, des dizaines de milliers de titres, livres-événement, lancements de livre et de livres audio, rencontres avec des écrivains, des historiens, des éditeurs, des traducteurs, des critiques littéraires, des politologues, des photographes et des journalistes célèbres. L’invité d’honneur de cette édition n’est pas un pays, mais la Commission européenne. On souhaite marquer ainsi les 60 années écoulées depuis la signature des Traités de Rome, ainsi que le trentième anniversaire du programme Erasmus et le dixième anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Matei Vişniec, célèbre dramaturge et journaliste roumain établi en France, est le président d’honneur de l’actuelle édition. Pendant ses plus de deux décennies d’existence, la Foire internationale du livre « Gaudeamus » a accueilli 1,7 millions de visiteurs et quelque 6.200 exposants.

  • 23.11.2017

    23.11.2017

    Motion – Le Parlement de Bucarest soumet au vote ce jeudi la motion de censure déposée par l’opposition de droite contre le gouvernement de coalition formé par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates. Le texte a été signé par les députés et les sénateurs du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire, ainsi que par les élus nationaux indépendants et lu lundi dernier devant le Parlement. Les signataires de la motion réclament la démission du gouvernement dirigé par le social-démocrate Mihai Tudose, qu’ils accusent de bouleverser l’économie roumaine et le système judiciaire, ainsi que de la baisse du niveau de vie de la population. Pour sa part, le premier – ministre affirme que grâce à la réforme fiscale, les recettes au budget de l’Etat et celles de la Caisse de retraite augmenteront, tandis que les entreprises bénéficieront de procédures bureaucratiques simplifiées. De l’avis des analystes, la motion a peu de chances de réussite, d’autant que l’Union démocrate-magyare de Roumanie a choisi de d’abstenir du vote.

    Infrastructure – La Roumanie dispose de plus de 5 milliards d’euros dans le cadre du programme « Grande infrastructure », mais pour une absorption efficace de ces fonds elle se doit d’élaborer un plan réaliste, de préparer en détail et de mettre en œuvre avec efficacité les projets du domaine. C’est ce qu’a déclaré Corina Cretu, commissaire européenne à la politique régionale, lors de son entretien à Bruxelles avec le ministre roumain des Transports, Felix Stroe. Les discussions ont porté sur les projets et les propositions de projets dans le cadre du Programme opérationnel « Grande infrastructure 2014-2020 », cofinancé par le Fonds européen de développement régional et par le Fonds de cohésion. Corina Cretu a souligné la nécessité que le ministre roumain de tutelle assume le rôle de manager, vu que les litiges contractuels impliquant entrepreneurs et bénéficiaires majeurs des transports ont mené à des retards dans la mise en pratique des projets. Les autorités de Bucarest collaborent actuellement avec des experts internationaux afin d’élaborer un nouveau contrat type, prévoyant des clauses d’arbitrage pour la résolution des conflits.

    Loi – Selon la décision de la commission parlementaire en charge des lois de la justice, le président de la Roumanie ne pourra plus refuser la nomination des magistrats. On a donc abrogé l’article de la loi sur le statut des juges et des procureurs, aux termes duquel le chef de l’Etat peut refuser une seule fois leur nomination. Les représentants des libéraux ont critiqué cette proposition, précisant qu’en sa qualité de chef du Conseil suprême de défense du pays, le président doit avoir le droit de refuser la nomination d’un magistrat. Les travaux de la commission ont démarré mercredi et suscité des tensions entre le pouvoir en place et une partie de l’opposition. Les élus libéraux ont quitté les travaux, mécontents du rejet de leur proposition que le paquet de lois concernant la Justice soit débattu suivant la procédure parlementaire normale et non pas par une commission spéciale. Les lois de la Justice sont vivement contestées par la société civile. Le président Klaus Iohannis a lui aussi exprimé son inquiétude à ce sujet.

    Livre – Poursuite à Bucarest de la 24e édition de la Foire internationale du livre d’apprentissage « Gaudeamus », organisée par la radio publique roumaine. L’évènement accueille jusqu’à dimanche 300 exposants et comporte plus de 800 événements éditoriaux et professionnels. Y participent maisons d’édition, universités, diffuseurs de livres et publications, associations professionnelles et ONGs. Le président d’honneur de la Foire est le célèbre dramaturge et journaliste roumain établi en France, Matei Vişniec, tandis que l’invité d’honneur est la Commission européenne.

    Football – Le FCSB (ancien Steaua Bucarest), vice-champion de Roumanie de football, rencontre ce soir, en déplacement, l’équipe tchèque Viktoria Plzeň, dans un match comptant pour le pénultième round du Groupe G de la Ligue Europa. Le FCSB, qui a engrangé 10 points lors des 4 premiers matches, est leader de son groupe. Mathématiquement parlant, le club est qualifié pour les 16e de finale de la Coupe de la Ligue, qui se tiendront l’année prochaine. Les Tchèques arrivent en deuxième place, avec 6 points, suivis par les Israéliens de l’Hapoel Beer Sheva (4 points) et par les Suisses du FC Lugano (3 points).

    Météo – Le temps s’adoucit sur la plupart des régions du pays. Le ciel est variable, plutôt couvert dans le nord, le centre et l’est du territoire. Les températures maximales de la journée iront de 4 à 16°. Il faisait 6° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • La semaine du 13 au 18 novembre 2017

    La semaine du 13 au 18 novembre 2017

    Le 2e collectif budgétaire de l’année

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé, cette semaine, le deuxième collectif budgétaire de l’année en cours. Il est positif et ne dépasse pas le déficit budgétaire de 3% du PIB, imposé par les normes européennes. Des fonds supplémentaires sont alloués aux ministères de l’Emploi, de l’Intérieur et de la Santé, de la Justice, des Transports et de l’Education. Par contre, les ministères pour les PMEs, de la Culture, de l’Environnement, du Développement régional, des Fonds européens et des Finances recevront moins d’argent. Le deuxième collectif budgétaire de l’année coïncide avec les bonnes nouvelles de la part d’Eusrostat ou de l’Institut national de statistique au sujet de la croissance économique de la Roumanie, des nouvelles qui confortent le gouvernement de coalition PSD-ALDE.

    Et qui ont fait le premier ministre Mihai Tudose s’exclamer : « Une très bonne nouvelle pour ceux qui la connaissent déjà ou mauvaise pour ceux qui nous souhaitaient une fin tragique, en agonie : 8,8% de croissance économique au 3e trimestre par rapport au 3e trimestre de l’année dernière, et qui prête à l’optimisme pour une croissance totale avoisinant les 6% pour 2017. Non seulement nous ne sommes pas morts, comme certains le souhaitaient, bien au contraire – nous sommes 3e du monde, une place convoitée. »

    Certains analystes ne sont pourtant pas convaincus que ce rythme sera maintenu. Aurelian Dochia compte parmi eux : « Il est peu probable que le rythme de croissance puisse être maintenu à ce niveau aussi en 2018 ; certains des aspects qui semblent ne pas susciter d’inquiétude pourraient changer l’année prochaine. Pour moi, une des principales inquiétudes a trait au déficit budgétaire. Il convient de tenir compte aussi du fait que nous avons des indicateurs tels que le taux d’intérêt qui a commencé à croître très rapidement, et l’inflation a déjà dépassé les seuils auxquels la Banque nationale s’attendait. Cela engendre aussi certaines pressions inquiétantes sur le taux de change. » depuis au moins une semaine, la monnaie nationale roumaine, le leu, enregistre un minimum historique par rapport à l’euro.

    Motion de censure à l’adresse du gouvernement PSD-ALDE

    Le Parti national libéral (PNL) est décidé à faire débarquer le gouvernement de Bucarest par motion de censure. La récente modification du Code fiscal par ordonnance d’urgence a fait déborder le verre des mécontentements. Il s’agit, entre autres, du transfert de toutes les contributions sociales à la charge de l’employé ainsi que de la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10%. Contestées par les patronats, les syndicats et par une partie de la société civile, ces mesures sont largement critiquées par l’opposition parlementaire de droite dont les libéraux sont le fer de lance. Pour avoir du succès, ils doivent convaincre autant de parlementaires que possible, y compris ceux du pouvoir, à voter pour la motion de censure. C’est pourquoi, en dehors des négociations naturelles avec les partis de l’opposition, chaque parlementaire libéral a essayé, ces jours-ci, à convaincre un collègue de la coalition au pouvoir à soutenir sa démarche.

    Le leader des députés du PNL, Raluca Turcan, a précisé : « Le sujet n’a pas été abordé afin de remplacer Mihai Tudose par quelqu’un d’autre et de renverser le gouvernement uniquement pour dire que nous avons fait cela. Nous avons discuté de ce qui va se passer en Roumanie au moment où ce gouvernement s’en va, parce que si nous voulons stopper l’absence de prédictibilité, la baisse du pouvoir d’achat, la déstabilisation des institutions du pays, ce gouvernement doit s’en aller. »

    Le PNL a annoncé qu’il organiserait également des campagnes d’information des citoyens au niveau national, des meetings à Bucarest et ailleurs dans le pays. Il a également saisi l’Avocat du peuple, pour qu’il conteste la réforme fiscale du gouvernement auprès de la Cour constitutionnelle.

    Un nouveau rapport du Mécanisme de coopération et de vérification

    La Commission européenne a rendu public mercredi dernier un nouveau rapport sur le Mécanisme de coopération et de vérification dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption. Il est affirmé dans le document que rythme global des réformes a stagné cette année, et que les défis à l’adresse de l’indépendance du système judiciaire constituent une source sérieuse d’inquiétudes. D’autre part, certains progrès ont été faits tels la vérification des conflits d’intérêts dans le domaine de l’attribution des marchés publics.

    Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, estime que le rapport met en exergue des progrès et que la Roumanie peut remplir son objectif, à savoir la levée, en 2018, du Mécanisme de coopération et de vérification. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, n’est pas du même avis. Depuis Göteborg, en Suède, où il participait à un sommet européen, il a qualifié l’optimisme des représentants de la coalition au pouvoir de « pour le moins inapproprié ». Le chef de l’Etat pense que le rapport MCV de la Commission européenne est un véritable signal d’alarme. Et lui d’ajouter que tous les efforts entrepris par la Roumanie pour renforcer les réformes dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption peuvent être périclités par les actions de certains politiciens qui refusent d’accepter que leur devoir, c’est d’œuvrer au service des citoyens et non pas pour des intérêts partisans ou de groupe.

    Missiles Patriot en Roumanie

    Le projet de loi visant l’achat de systèmes de missiles sol-air Patriot américains fait l’objet d’un débat au Parlement de Bucarest cette semaine. Le document prévoit l’achat de sept batteries de missiles Patriot, dont quatre pour les Forces aériennes et trois pour les Forces terrestres. La valeur du contrat s’élève à environ 3,9 milliards de dollars sans compter la TVA. Le premier système, de 764 millions de dollars, fera l’objet d’un contrat avant la fin de l’année pour devenir opérationnel en 2019, espère le ministre de la Défense, Mihai Fifor. Débattu auparavant par le gouvernement, le projet de loi stipule que dans le cas de la Roumanie, la création d’une capacité de défense aérienne basée au sol est d’une importance majeure, puisqu’elle assure le renforcement de la sécurité nationale et régionale et contribue d’une manière significative à la consolidation du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 14.11.2017

    14.11.2017

    Motion – L’opposition libérale démarre aujourd’hui les négociations avec les représentants d’autres partis du Parlement de Bucarest leur demandant d’appuyer la motion de censure qu’elle est en train de déposer contre le gouvernement de la coalition PSD – ALDE. Le président du PNL, Ludovic Orban a annoncé que des campagnes d’information des citoyens seront organisées au niveau national ainsi que des manifs à Bucarest et à travers le pays. Les libéraux déposeront également une saisine auprès de l’Avocat du Peuple, soit le Défenseur des Droits, lui demandant de contester à la Cour Constitutionnelle de la réforme fiscale promue par l’Exécutif. Le premier ministre Mihai Tudose et le leader du PSD, Liviu Dragnea affirment que ces modifications, parmi lesquelles figurent entre autres le transfert de toutes les contributions sociales à la charge de l’employé, ainsi que la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10%, apporteront davantage de recette au du budget d’Etat et à la Caisse de pensions de retraites, tout en simplifiant les procédures que les entreprises doivent respecter.

    Dobroudja – Aujourd’hui, la Roumanie célèbre les 139 ans écoulés depuis son union avec la Dobroudja, région située dans le sud-est de son territoire actuel et qui avait fait partie jusque-là de l’Empire Ottoman. Après avoir participé du côté de la Russie à la guerre russo-turque de 1878, la Roumanie obtenait, au Congrès de paix de Berlin, tant une reconnaissance de son indépendance que la région de Dobroudja, le delta du Danube et l’île des Serpents en mer Noire, comprises. Le 14 novembre de la même année, les autorités roumaines prenaient en charge l’administration de la région. Les autorités des départements de Tulcea et Constanta organisent donc des cérémonies pour marquer ce deuxième pas, après l’Union des Principautés de Moldavie et de Valachie en 1859, vers la Grande Union de 1918. C’est à ce moment-là que toutes les régions à population majoritairement roumaine, qui faisaient des empires de l’Autriche-Hongrie et des Tsars, ont été réunies sous l’autorité de Bucarest.

    Economie – Le PIB de la Roumanie a progressé de 2,6% durant le troisième trimestre de 2017 par rapport au trimestre précédent. Par rapport à la même période de l’année précédente, l’avancée a été de 8,8%, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. De même, durant les neuf premiers mois de cette année, l’économie roumaine a enregistré une croissance de 7%. En début d’année, la Commission nationale des prévisions a révisé à la hausse ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie en 2017, à 6,1%, par rapport à 5,6% comme estimé auparavant. Selon la Commission européenne, l’économie roumaine devrait enregistrer une avancée de 5,7% en 2017, soit une progression significative par rapport aux estimations de ce printemps qui faisaient état d’une croissance de 4,3%. Pour sa part, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement affirme que l’économie roumaine devrait enregistrer cette année une croissance de 5,3% et que l’avancée économique devrait connaitre une légère baisse en 2018, vers 4,2%. En octobre, le FMI a également révisé à la hausse de 4,2% à 5,5% ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine durant cette année.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie rencontre aujourd’hui à Bucarest les Pays-Bas dans le cadre d’un match amical. La semaine dernière, également dans un match amical, la Roumanie a battu à domicile, à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie, la Turquie sur le score de 2 buts à 0. Le match contre les Pays-Bas est le deuxième du nouveau coach de la Roumanie, l’ex footballeur Cosmin Contra, qui a remplacé en septembre l’Allemand Christoph Daum. Avec le premier sélectionneur étranger de son histoire, la Roumanie a raté l’accès à la Coupe du Monde de l’année prochaine en Russie. Egalement aujourd’hui, la sélection nationale des moins de 21 ans de Roumanie affronte le Pays des Galles dans le cadre du 8e groupe préliminaire du Championnat Européen des moins de 21 ans de 2019. Avec trois victoires et deux égalités, la Roumanie occupe la première place dans son groupe, suivie par la Bosnie – Herzégovine, la Suisse, le Pays des Galles, le Portugal et le Lichtenstein.

    Tennis – Dans le tennis, le double roumano-néerlandais Horia Tecau – Jean Julien Rojer rencontre aujourd’hui le pair Henri Kontinen (Finlande) / John Peers (Australie) dans le deuxième round du groupe Eltingh / Haarhuis du Tournoi des Champions de Londres. Dimanche, lors du premier match, Tecau et Rojer se sont inclinés devant de double français Pierre-Hugues Herbert / Nicolas Mahut : 1-6, 7-6, 10-8. Pour Horia Tecau, c’est la cinquième participation à l’épreuve de double du tournoi des champions, après celles de 2011, 2012, 2014 et 2015. Au cours de cette dernière, le joueur de tennis roumain a remporté le trophée de la compétition aux côtés de son partenaire néerlandais.

    Météo – Températures à la baisse en Roumanie, notamment sur le nord-est du pays. Des pluies sont signalées sur l’ouest, le sud-ouest et sur le centre. Les précipitations sont plutôt isolées sur le reste du pays. Les températures vont de 5 à 18 degrés avec 12 degrés en ce moment à Bucarest.