Tag: motion de censure

  • 12.11.2017 (mise à jour)

    12.11.2017 (mise à jour)

    Défense – Le ministre roumain des AE, Teodor Melescanu, participe lundi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. A l’agenda des pourparlers figurent des thèmes d’intérêt majeur, dont les relations UE- Afrique, en vue des préparatifs du sommet Union Africaine – Union Européenne d’Abidjan (en Côte d’Ivoire). Lundi encore, les chefs des diplomaties européennes participeront à une réunion formelle et à un déjeuner de travail aux côtés des ministres communautaires de la Défense, dont le ministre roumain Mihai Fifor. A cette occasion, sera signée Notification commune pour le lancement de la Coopération Structurée Permanente. Autre sujet important : le renforcement de la coopération UE-OTAN.

    Patriot – Le projet de loi portant sur l’acquisition du système de missiles Patriot figurera lundi à l’agenda des débats du Sénat de Bucarest, la fait savoir le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor. Cette technologie devrait devenir opérationnelle en 2019, a-t-il encore ajouté. Le projet de loi porte plus concrètement sur le rachat de 7 systèmes de défense antimissile d’une valeur totale de 3,9 milliards de dollars. 4 de ces systèmes serviront à doter l’Etat-major des Forces Aériennes, les 3 autres – sont destinés à l’Etat – major des Forces terrestres. Le premier système devrait être procuré avant la fin de l’année en cours. Patriot est considéré comme le système de défense sol-air le plus avancé au monde, un des rares à avoir été testé dans des conditions réelles de combat. Il est doté d’un radar complexe capable de détecter en temps record un missile lancé par l’ennemi et réagir à la menace dans l’espace de quelques secondes. Seuls 12 pays du monde détiennent un tel système : les Etats-Unis, les Pays Bas, l’Allemagne, la Grèce, l’Espagne, le Japon, Israël, le Koweït, la Corée du Sud et l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.

    Budget – Le ministère roumain des finances a annoncé qu’en ce mois e novembre un deuxième collectif budgétaire sera opéré. Celui-ci sera positif et respectera un déficit de 2,96% du PIB. Les ministères de l’Intérieur, des Transports, de la Santé, de la Justice et de l’Education bénéficieront d’enveloppes budgétaires plus généreuses. Par ailleurs, des coupes budgétaires seront opérées aux ministères du Milieu des Affaires, du Développement régional, de la Culture et de l’Environnement. Ces calculs reposent sur une croissance économique de 6,1% par rapport à 5,6%, selon les chiffres du premier collectif et de 5,2% selon les estimations utilisées pour l’élaboration du budget 2017.

    Motion – A Bucarest, l’opposition libérale déclenchera lundi les procédures de déposition d’une motion de censure contre le gouvernement, en raison des modifications fiscales récemment approuvées par celui-ci, des modifications fortement critiquées par les syndicats et par une partie de la société civile. Le PNL va déposer une saisine aussi auprès de l’Avocat du Peuple (l’équivalent du Défenseur des droits) lui demandant d’attaquer le décret d’urgence de l’Exécutif à la Cour Constitutionnelle. Rappelons-le, le gouvernement formé de la coalition PSD-ALDE a décidé, entre autres, de transférer les contributions sociales intégralement à la charge des salariés et de réduire l’impôt sur le revenu de 16 à 10% à partir du 1er janvier prochain. L’Exécutif assure que les salaires ne baisseront pas, et que les employeurs ne devront eux non plus verser davantage d’argent à l’Etat. La ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu, a précisé que ce transfert a été fait parce que 30% des entreprises roumaines ne payaient pas de contributions à la Caisse d’assurance maladie et à la Caisse de retraites. Pour sa part, le ministre des Finances, Ionut Misa a confirmé que plus de 157 mille compagnies n’avaient pas payé cette année les contributions d’environ 2 millions de salariés.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Monica Niculescu, a remporté dimanche le tournoi WTA de Limoges, en France, après avoir vaincu Antonia Lottner d’Allemagne sur le score de 6-4, 6-2. Dimanche encore, la Roumaine Mihaela Buzarnescu a été vaincue dimanche par la Chinoise Shuai Zhang (36e au classement WTA), score 6-4, 6-0, dans la finale du tournoi ITF de Tokyo. Grâce à sa qualification en finale à Tokyo, Mihaela Buzarnescu occupe désormais la 69e place au classement WTA, la meilleure de sa carrière.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera plus chaud que la normale saisonnière en Roumanie. Le ciel sera couvert notamment sur le nord-ouest et sur l’ouest. Le vent sera plus fort surtout dans le nord-est du pays où les rafales pourraient atteindre les 55 – 60 km/h. Les températures maximales de lundi iront de 13 à 21 degrés.

  • 12.11.2017

    12.11.2017

    Budget – Le ministère roumain des finances a annoncé qu’en ce mois e novembre un deuxième collectif budgétaire sera opéré. Celui-ci sera positif et respectera un déficit de 2,96% du PIB. Les ministères de l’Intérieur, des Transports, de la Santé, de la Justice et de l’Education bénéficieront d’enveloppes budgétaires plus généreuses. Par ailleurs, des coupes budgétaires seront opérées aux ministères du Milieu des Affaires, du Développement régional, de la Culture et de l’Environnement. Ces calculs reposent sur une croissance économique de 6,1% par rapport à 5,6%, selon les chiffres du premier collectif et de 5,2% selon les estimations utilisées pour l’élaboration du budget 2017.

    Motion – A Bucarest, l’opposition libérale déclenchera lundi les procédures de déposition d’une motion de censure contre le gouvernement, en raison des modifications fiscales récemment approuvées par celui-ci, des modifications fortement critiquées par les syndicats et par une partie de la société civile. Le PNL va déposer une saisine aussi auprès de l’Avocat du Peuple (l’équivalent du Défenseur des droits) lui demandant d’attaquer le décret d’urgence de l’Exécutif à la Cour Constitutionnelle. Rappelons-le, le gouvernement formé de la coalition PSD-ALDE a décidé, entre autres, de transférer les contributions sociales intégralement à la charge des salariés et de réduire l’impôt sur le revenu de 16 à 10% à partir du 1er janvier prochain. L’Exécutif assure que les salaires ne baisseront pas, et que les employeurs ne devront eux non plus verser davantage d’argent à l’Etat. La ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu, a précisé que ce transfert a été fait parce que 30% des entreprises roumaines ne payaient pas de contributions à la Caisse d’assurance maladie et à la Caisse de retraites. Pour sa part, le ministre des Finances, Ionut Misa a confirmé que plus de 157 mille compagnies n’avaient pas payé cette année les contributions d’environ 2 millions de salariés.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, participe lundi, à Bruxelles, aux réunions du Conseil Affaires Etrangères et au Comité Directeur de l’Agence Européenne de Défense. Selon un communiqué du ministère de Bucarest, les activités débuteront par une cérémonie de signature du document de Notification du Haut représentant de l’UE et du Conseil en ce qui concerne l’association des pays intéressés au processus de coopération structurée permanente (PESCO). Les ministres européens de la Défense, aux côtés des ministres des AE participeront ensuite à un déjeuner conjoint. Ce sera l’occasion de se pencher sur différents sujets liés à la mise en place de la Stratégie Globale de l’Union dans le domaine de la sécurité et de la défense. De même, les participants au Conseil Affaires Etrangères débattront des progrès enregistrés dans la coopération entre l’UE et l’OTAN, en présence du secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. Enfin, les sujets à l’agenda des pourparlers dans le cadre du Comité directeur de l’Agence Européenne de Défense viseront le développent des capacités militaires au niveau européen, avec un accent mis sur la mise en œuvre des tâches clé de l’Agence, dans le contexte des récentes évolutions de la Politique de Sécurité et de Défense Commune.

    Patriot – Le projet de loi portant sur l’acquisition du système de missiles Patriot figurera lundi à l’agenda des débats du Sénat de Bucarest, la fait savoir le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor. Cette technologie devrait devenir opérationnelle en 2019, a-t-il encore ajouté. Le projet de loi porte plus concrètement sur le rachat de 7 systèmes de défense antimissile d’une valeur totale de 3,9 milliards de dollars. Le premier système devrait être procuré avant la fin de l’année en cours. Patriot est considéré comme le système de défense sol-air le plus avancé au monde, un des rares à avoir été testé dans des conditions réelles de combat. Il est doté d’un radar complexe capable de détecter en temps record un missile lancé par l’ennemi et réagir à la menace dans l’espace de quelques secondes. Seuls 12 pays du monde détiennent un tel système : les Etats-Unis, les Pays Bas, l’Allemagne, la Grèce, l’Espagne, le Japon, Israël, le Koweït, la Corée du Sud et l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Mihaela Buzarnescu (72 WTA) a été vaincue dimanche par la Chinoise Shuai Zhang (36e au classement WTA), score 6-4, 6-0, dans la finale du tournoi ITF de Tokyo. La même adversaire avait déjà vaincu la joueuse roumaine en 2012 dans le deuxième tour préliminaire de Roland Garros. Grâce à sa qualification en finale à Tokyo, Mihaela Buzarnescu occupe désormais la 69e place au classement WTA, la meilleure de sa carrière.

    Météo – Le ciel est couvert ce dimanche sur le centre de la Roumanie. Il pleut par endroits un peu partout à l’exception de l’est du pays, alors qu’en montagne, à plus de 1800 m d’altitude, l’on signale de la neige et de la giboulée. Les températures maximales de la journée iront de 9 à 18 degrés. 11 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La chute du gouvernement Grindeanu

    La chute du gouvernement Grindeanu

    A Bucarest, on cherche un nouveau premier ministre après que la coalition au pouvoir formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates eut destitué, mercredi, par motion de censure, son propre cabinet, une première pour le Parlement roumain. Les seuls membres de la coalition gouvernementale à s’être opposés à cette démarche ont été le chef du cabinet, Sorin Grindeanu, le secrétaire général de l’Exécutif, Victor Ponta et le ministre des Communications, Augustin Jianu. Les autres formations politiques ont préféré se tenir à l’écart des disputes au sein du Parti social-démocrate, tandis que le groupe des minorités ethniques nationales, dont le vote est immanquablement identique aux représentants du pouvoir en place, a pour une fois décidé d’appliquer le principe du libre choix de chacun de ses membres.

    Au total, 241 des élus ont voté en faveur de la motion, soit huit de plus que le nombre nécessaire prévu par la loi. Membre du Parti social-démocrate depuis une vingtaine d’années, Sorin Grindeanu est devenu indésirable à moins de six mois depuis son installation à la tête du gouvernement.

    Le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, affirme que la destitution de Sorin Grindeanu est censée écarter du pouvoir un gouvernement qui n’a pas respecté le programme de gouvernance et a manqué aux promesses faites pendant la campagne électorale de décembre 2016. Après avoir évalué la situation, le PSD a retiré son appui politique à Sorin Grindeanu, en arguant du fait que celui-ci n’aurait pas mis en oeuvre les réformes économiques nécessaires, accusation rejetée par le premier ministre. Celui-ci a refusé de démissionner, ce qui a amené le parti qui l’a propulsé à recourir à la motion de censure.

    Après le vote de défiance du Parlement, Sorin Grindeanu, qui a plaidé en faveur de l’unité du parti, a déclaré qu’il poursuivrait son activité jusqu’à ce que le Législatif approuve un nouveau cabinet : « L’important, c’est de sortir de ce blocage et de transmettre aux investisseurs et aux chancelleries du monde entier que la Roumanie reste stable et prédictible. »

    Pour sa part, Liviu Dragnea soutient que l’action politique démarrée par la coalition gouvernementale a eu pour effet le renforcement du parti qu’il dirige. Et lui d’ajouter qu’à l’occasion des consultations que le chef de l’Etat Klaus Iohannis aura lundi avec les partis parlementaires, il allait proposer pour le poste de premier ministre une personne capable de mener à bien les objectifs du programme de gouvernance.

    Liviu Dragnea: « La Roumanie est revenue à la normale et aux rigueurs de la Constitution. Cette action politique a été assumée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des libéraux et des démocrates. Nous ne voulons pas risquer qu’un programme de gouvernance ambitieux soit mis en doute. »

    En ce qui le concerne, le leader de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu Tăriceanu, a estimé que le résultat du vote sur la motion de censure témoigne de l’existence d’une majorité fonctionnelle. Quant aux libéraux, ils n’ont pas participé à ce vote et souligné que tous les faits reprochés à Sorin Grindeanu peuvent également être imputables au Parti social-démocrate et à l’Alliance des libéraux et des démocrates, qui, selon eux, sont incapables d’une gouvernance de type européen.

    Voici les propos du nouveau leader des libéraux, Ludovic Orban : « Nous aurons, lundi, une réunion du Bureau politique national avec les groupes parlementaires, afin d’élaborer la stratégie du Parti national libéral. Le retour à la normale en Roumanie ne sera possible que lorsque tous les sociaux-démocrates seront débarqués du pouvoir. »

    Traian Băsescu, le leader du parti du Mouvement populaire, partage cette opinion : « Le Parti social – démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates s’avèrent inaptes à gouverner. Voilà pourquoi, chers majoritaires, vous devriez emprunter la voie de l’opposition. »

    Les parlementaires issus de l’Union Sauvez la Roumanie n’ont pas voté, eux non plus. Un député de cette formation politique, Dan Barna, déclarait même que la mobilisation pour le vote des partis membres de la coalition gouvernementale aurait été digne d’une meilleure cause.

  • 21.06.2017 (mise à jour)

    21.06.2017 (mise à jour)

    Politique – Le Parlement de Bucarest a adopté aujourd’hui la motion de censure déposée par la coalition majoritaire formée par le PSD et par l’Alliance des libéraux et des démocrates contre son propre gouvernement dirigé par le premier ministre Sorin Grindeanu. 241 élus nationaux se sont prononcés en faveur de la motion de censure, alors que pour passer elle devait être votée par 233 sénateurs et députés. Les autres partis parlementaires – le Parti national libéral, l’Union sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire ne se sont pas exprimé par vote affirmant que cette situation était un problème interne de la coalition gouvernementale. Sorin Grindeanu a refusé de démissionner même s’il s’est vu retirer le soutien de la coalition gouvernementale. Il a rejeté les conclusions de l’évaluation faite par le PSD des six mois depuis l’installation du cabinet, selon laquelle, des retards avaient été enregistrés dans la mise en œuvre du programme économique. Le président Klaus Iohannis a demandé aux partis majoritaires de résoudre la crise et assuré que malgré celle-ci, la Roumanie était un pays stable, avec une bonne situation économique et un partenaire fiable.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie affirme que les personnes ayant déjà purgé une condamnation, celles réhabilitées ou ayant fait l’objet d’une amnistie ainsi que les personnes dont l’infraction pour laquelle elles ont été condamnées ne constitue un fait pénal, peuvent faire partie du gouvernement. Les juges de la Cour ont motivé leur décision par le fait qu’il existe actuellement une certaine incohérence législative, puisqu’une personne ayant été condamnée dans un dossier pénal ne peut pas faire partie du gouvernement, mais elle peut être chef de l’Etat ou bien élu national. La Cour constitutionnelle de Roumanie à recommandé au Législatif de résoudre cette anomalie. Elle s’était prononcée suite à la saisine déposée par l’avocat du peuple, soit le défenseur des droits, au début de cette année. La législation en vigueur n’a pas permis au leader du PSD, Liviu Dragnea de devenir premier ministre, après la victoire de son parti au scrutin législatif de décembre 2016. Il a été condamné avec sursis pour avoir tenté de frauder le référendum de 2012, visant à destituer le président de l’époque, Traian Basescu.

    Fonds – 400 millions d’euros seront disponibles pour le financement des PMEs roumaines après la signature aujourd’hui de plusieurs accords entre six banques locales et la Banque européenne d’investissements. En vertu de ces documents, les institutions financières pourront accorder des crédits tant pour la création de nouvelles PMEs que pour le développement de celles qui existent déjà. L’accord de collaboration entre la Banque européenne d’investissements, la Commission européenne et le gouvernement roumain a été signé à Bucarest en octobre dernier.

    Agriculture – Les affaires du secteur des céréales ont doublé ces sept derniers mois, se chiffrant en 2015 à environ 3,5 milliards d’euros, selon une analyse de la société KeysFin, basée à Bucarest. Plus de 7 mille sociétés qui emploient plus de 40 mille personnes sont actuellement actives dans ce secteur. Par rapport à l’année 2009, le nombre de ces entreprises a augmenté de près de 30%. Conformément à cette analyse qui repose sur les chiffres fournies par la Commission européenne, à la fin mai 2017, la Roumanie serait devenue le principal exportateur de céréales de l’Union. Par ailleurs, selon le vice-gouverneur de la Banque centrale, Liviu Voinea, la Roumanie a enregistré un processus ininterrompu de récupération des décalages qui la sépare des pays développés.

    Conseil – Le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Manoiu a participé mardi au Luxembourg à la réunion du Conseil des Affaires générales ciblé principalement sur les préparatifs pour le Conseil européen les 22 et 23 juin 2017. Le responsable roumain a souligné que les mesures à adopter dans les domaines de la sécurité et de la défense devraient être équilibrées et aboutir au renforcement de la cohésion entre les pays de l’Union, assurer de la plus-value à la contribution de l’Union et de la complémentarité avec les mesures de l’OTAN dans ce domaine. Il a également réitéré l’intérêt de la Roumanie pour appliquer les instruments qui visent la protection des frontières extérieures de l’UE. Pour ce qui est de la migration, le secrétaire roumain d’Etat a souligné l’importance de la consolidation des progrès enregistrés dans la coopération avec les pays d’origine et de transit en vertu du Cadre de partenariat adopté en 2016. Bogdan Manoiu a également réitéré l’ouverture de la Roumanie pour ce qui est de la poursuite du dialogue visant à identifier une solution consensuelle en matière de réforme du Système européen d’asile.

  • A la Une de la presse roumaine 21.06.2017

    A la Une de la presse roumaine 21.06.2017

    Un seul titre à la Une de la presse roumaine, en ce mercredi matin : « Journée décisive pour le premier ministre Grindeanu. Les députés et sénateurs de Bucarest se réunissent pour voter la motion de censure déposée par la coalition au pouvoir contre le gouvernement qu’elle avait formé elle-même il y a 5 mois. La presse fait des calculs et des pronostics. En attendant le résultat final, parlons économie. La presse constate que «la Roumanie est devenue le plus grand exportateur de céréales de l’UE» ou bien elle dresse un nouveau bilan des 10 années d’appartenance de la Roumanie à l’UE et analyse les principaux pièges pour le développement du pays, tels qu’ils sont exprimés par les différents ambassadeurs de Bucarest.

  • 20.06.2017

    20.06.2017

    Visite – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe, ce mardi, à Berlin, à une cérémonie de commémoration des victimes du refuge et de l’expulsion, organisée au Musée historique allemand, lors de laquelle il doit prononcer un discours. Toujours mardi, Klaus Iohannis, prendra part aux festivités accueillies par l’ambassade de Roumanie à Berlin pour marquer les 50 ans écoulés depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérales. Lundi, au premier jour de sa visite en Allemagne, le chef de l’Etat roumain a eu des entrevues avec la chancelière allemande Angela Merkel ainsi qu’avec son homologue, Frank-Walter Steinmeier.

    Politique – La crise politique se poursuit à Bucarest à la veille du vote du Législatif sur la motion de censure que la coalition gouvernementale formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates a déposée contre son propre gouvernement. Même s’il a perdu l’appui politique de la coalition et si la plupart des ministres ont déposé leur démission, le premier ministre Sorin Grindeanu refuse de démissionner. Le leader du PSD, Liviu Dragnea, mais aussi le président de l’ALDE, Calin Popescu Tariceanu, ont déclaré que le changement du gouvernement s’imposait en raison des retards pris dans la mise en pratique du programme de gouvernance. Ces propos ont été rejetés par le premier ministre qui accuse de manque d’objectivité les auteurs du rapport d’évaluation de son activité. Celui-ci a été réalisé par un proche du président social-démocrate. Le cabinet Grindeanu avait été installé à la suite du scrutin législatif de décembre 2016. Si la motion est adoptée, ce sera pour la première fois dans l’histoire de la Roumanie post-communiste qu’une coalition au pouvoir renverse sont propre gouvernement.

    Justice – La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest débat ce mardi des nouveaux délais de jugement dans les dossiers visant le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, le président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, l’ex premier ministre Victor Ponta et l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea. Călin Popescu-Tăriceanu est accusé de faux témoignage et d’avoir favorisé l’activité du délinquant dans une affaire de rétrocession de terrains situés dans le nord de la capitale. Quant à Liviu Dragnea, il est accusé d’instigation à l’abus de pouvoir relatif à l’embauche de deux membres du Parti social-démocrate comme employées de la Direction d’Assistance sociale du département de Teleorman (sud du pays). Enfin, le chef d’accusation formulé contre Gabriel Oprea est celui d’abus de fonctions dans la dépense de certaines sommes du budget du Département de renseignement et de protection interne du ministère de l’Intérieur. L’ancien premier ministre Victor Ponta et l’ex député Dan Şova font l’objet d’un dossier portant sur des passations de marchés publics pour les complexes énergétiques de Turceni et de Rovinari (sud-ouest). Victor Ponta est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, faits qu’il aurait commis en sa qualité d’avocat. Dan Şova est accusé de complicité d’abus de fonctions, de faux en écritures sous seing privé, d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent.

    Enquête – A Bucarest, les travaux de la Commission parlementaire chargée d’enquêter sur les élections présidentielles de 2009 seront prolongés de 60 jours, en raison du grand nombre de documents à examiner. Ce mardi, devaient être auditionnés la cheffe du Parquet national anticorruption Laura Codruţa Kövesi, qui en 2009 occupait le poste de procureur général de Roumanie et l’ancien premier adjoint du directeur du Service romain de renseignement, Florian Coldea. Tous les deux avaient fait savoir lundi qu’ils ne se présenteraient pas devant la Commission. La création de cette commission avait été décidée suite aux révélations d’un journaliste controversé, selon lequel les élections présidentielles auraient été influencées par de hauts dignitaires. C’est le représentant de la droite, Traian Băsescu, qui avait remporté le scrutin présidentiel de 2009 contre son rival social-démocrate Mircea Geoană.

    Exercice – Un exercice militaire conjoint roumano-américain se déroule à Câmpia Turzii, dans le centre-nord de la Roumanie. Y prennent part près de 200 militaires roumains, pilotes et personnel technique, ainsi que deux aéronefs MiG-21 LanceR et des hélicoptères IAR-330 Puma. La partie américaine y participe avec 300 soldats et des aéronefs F-15. Selon le ministère roumain de la Défense, cet exercice, qui devrait s’achever en août, offre aux militaires roumains la possibilité d’exercer les techniques, les tactiques et les procédures associées aux opérations aériennes, en conformité avec les normes de l’OTAN.

    Réfugiés – Le 20 juin marque, depuis 2001, la Journée mondiale des réfugiés. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, leur nombre atteignait, fin 2016, le chiffre historique de 65,6 millions. Le conflit en Syrie, qui a commencé en 2011, continue de générer le plus grand nombre de réfugiés (5,5 millions au total), avec près de 825.000 nouveaux enregistrements en 2016, précise encore le rapport du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Depuis 1991, près de 27 mille personnes ont sollicité une forme de protection en Roumanie. 5000 ont déjà obtenu le statut de réfugié ou une protection subsidiaire. Par ailleurs, depuis le début de l’année en cours, 1.700 demandes d’asile ont été déposées auprès des autorités roumaines. La plupart des demandeurs d’asile sont originaires de Syrie, d’Irak et du Pakistan.

  • 19.06.2017

    19.06.2017

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, fait, du lundi au mercredi, une visite en Allemagne. Il doit s’entretenir aujourd’hui avec son homologue Frank-Walter Steinmeier et avec la chancelière Angela Merkel. L’agenda sera ciblé sur l’approfondissement des relations bilatérales à caractère stratégique et sur les principaux sujets à l’agenda européen et international. Cette année, les deux pays comptent 50 ans depuis l’établissement des relations diplomatiques au niveau d’ambassade, 25 depuis la signature du traité de coopération et du Partenariat entre la Roumanie et l’Allemagne et 10 ans depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Mardi, le président Klaus Iohannis participera, en tant qu’invité d’honneur, à la cérémonie de commémoration des victimes du refuge et de l’expulsion, qui aura lieu à Berlin, au Musée historique allemand et à une exposition de photographie consacrée à l’anniversaire des relations bilatérales roumano-allemandes.

    Motion – A moins de 6 mois depuis son investiture, le cabinet du premier ministre Sorin Grindeanu est confronté à sa première motion de censure, initiée par les partis mêmes qui l’avaient formé – le Parti Social-Démocrate (PSD) et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Intitulée « La Roumanie ne peut pas être confisquée. Nous défendons la démocratie et le vote des Roumains », la motion de censure a été lue, dimanche, en séance plénière au Parlement de Bucarest. Les débats et le vote auront lieu mercredi. Les signataires de la motion affirment qu’au moment où ils ont décidé de retirer leur soutien au premier ministre, celui-ci a perdu son mandat et aurait dû démissionner tout de suite.

    Météo
    – La semaine commence par du beau temps en Roumanie, avec des températures à la
    hausse par rapport au week-end. Le ciel est toujours couvert et il pleut par
    endroits sur le sud et l’est et sur les montages. Les températures maximales du
    jour iront de 22 à 30 degrés. Nous avions 25 degrés et du soleil à midi à
    Bucarest.

  • PSD contre PSD

    PSD contre PSD

    Les 222 signataires de la motion de censure accusent Sorin Grindeanu de s’accrocher à son fauteuil de premier ministre, bien qu’il n’ait plus de légitimité, affirment-ils, suite au retrait du soutien de la majorité parlementaire pour retards dans l’application du programme économique et suite aussi à son exclusion du PSD. Le débat et le vote sur la motion sont prévus mercredi ; pour être adopté, le document doit avoir les votes d’au moins 233, c’est-à-dire de la majorité simple des élus. Or, l’arithmétique oscillante des deux camps accroît le suspense et promet de voir le sort du gouvernement tranché au dernier moment.

    L’opposition de droite – le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti du Mouvement populaire – ne nie pas souhaiter la chute de l’Exécutif, mais elle n’a pas l’intention de se mêler du scandale « PSD contre PSD » et ne participera au vote. Sans occuper des postes gouvernementaux, mais ayant signé un accord de collaboration parlementaire avec le pouvoir, l’Union démocrate magyare de Roumanie préfère attendre jusqu’à mercredi pour faire connaître son option. Ceci étant, le premier ministre d’un côté et les chefs de la coalition (Liviu Dragnea pour le PSD et Călin Popescu-Tăriceanu pour l’ALDE), de l’autre, font tout ce qu’ils peuvent pour accroître leurs chances.

    Devant les représentants des médias, les parlementaires de la majorité promettent de respecter la discipline de parti et les consignes de vote. La quasi-totalité des filiales départementales du PSD a annoncé soutenir Liviu Dragnea, à l’exception de celle de Timiş (ouest de la Roumanie), dirigée par le premier ministre Sorin Grindeanu, qui s’y est d’ailleurs rendu samedi, pour échanger avec ses troupes. Après la démission de la plupart de ses ministres, le chef du gouvernement a appelé en renfort l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, qu’il a nommé secrétaire général du gouvernement. De l’avis des analystes, ce serait le premier d’une liste d’anciens leaders de premier rang de la gauche qui se joindraient à l’équipe Grindeanu par antipathie pour Dragnea, ce qui pourrait rebattre les cartes du vote de mercredi.

    En attendant, les accusations fusent entre le siège de l’Exécutif et le PSD. M. Grindeanu accuse M Dragnea de vouloir concentrer tout le pouvoir entre ses mains. M. Dragnea affirme que son ancien émule, qu’il avait lui-même installé à la tête de l’Exécutif, répondrait actuellement à d’autres centres de commande, se trouvant peut-être du côté de la présidence de la République ou des services secrets. Les commentateurs neutres croient, en revanche, que les leaders sociaux-démocrates sont mécontents parce que Sorin Grindeanu n’a pas réussi à alléger la législation anti-corruption, plusieurs d’entre eux, Liviu Dragnea en tête, étant visés par cette législation.

    Déjà condamné définitivement à deux ans de prison avec sursis dans une affaire, M. Dragnea est impliqué dans une autre, où les procureurs anti-corruption l’accusent d’incitation à l’abus de fonction. Amusée ou consternée, l’opinion publique espère une fin rapide à ces règlements de compte au PSD. Car, au-delà des jeux politiques, l’instabilité gouvernementale a déjà des répercussions sur l’évolution de l’économie, tandis que la monnaie nationale, le leu, a connu la semaine dernière son taux de change par rapport à l’euro le plus bas depuis cinq ans.

  • A la Une de la presse roumaine – 19.06.2017

    A la Une de la presse roumaine – 19.06.2017

    La motion de censure déposée par la coalition gouvernementale contre son propre gouvernement est une première pour la Roumanie, amplement décortiquée par les quotidiens nationaux. Quels sont les chances de succès de cette motion de censure et quel sera l’avenir politique des protagonistes de cette crise politique, Liviu Dragnea et Sorin Grindeanu? Autant de questions auxquelles la presse tente de trouver une réponse.


  • La semaine du 12 au 17 juin 2017

    La semaine du 12 au 17 juin 2017

    Crise politique à Bucarest

    La scène politique roumaine traverse ces jours-ci une crise sans précédent pour ses presque 3 décennies de démocratie post-communiste. Investis il y a 6 mois, le premier ministre Sorin Grindeanu et son cabinet viennent de perdre le soutien de la coalition au pouvoir en Roumanie, à savoir le Parti Social-Démocrate (PSD) et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Votée par les directions des deux partis, la décision a été doublée par la démission de la plupart de l’équipe de l’Exécutif. Le leader du PSD, Liviu Dragnea, s’est déclaré mécontent de l’activité de plusieurs ministres, car 60% des mesures figurant au programme de gouvernance n’ont pas été mises en œuvre, estime-t-il.

    Liviu Dragnea: « Le PSD est prêt, aux côtés de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, à former un nouveau gouvernement, avec une feuille de route mieux structurée, qui comportera les actions et les mesures nécessaire pour récupérer les délais enregistrés. A continuer la gouvernance actuelle, avec ou sans Sorin Grindeanu en tant que premier ministre, le programme de gouvernance risquait, d’ici trois mois, de devenir un document impossible à mettre en œuvre en Roumanie ».

    Le coup de théâtre est toutefois venu de la part du premier ministre, Sorin Grindeanu: « Je ne démissionne pas ! Et je vous dirai pourquoi. J’ai l’obligation d’avoir un comportement responsable face à la Roumanie et face au parti dont je suis membre. Ce gouvernement est le gouvernement de la Romanie et non pas le gouvernement du Comité exécutif. Je crois que nous devons tous nous en sentir responsables ! Moi, je le suis ! ».

    M Grindeanu a précisé qu’il ne renoncerait à ses fonctions que si le chef de l’Etat, nomme un nouveau premier ministre social-démocrate, après avoir consulté les formations politiques.

    Dans ce contexte, le PSD a annoncé l’exclusion de Sorin Grindeanu des rangs des sociaux-démocrates et sa décision de déposer lundi une motion de censure, soutenue par ALDE, contre son propre gouvernement – comme seule solution possible pour limoger le premier ministre, après son refus de démissionner.

    Cependant, par la voix de sa porte-parole, Mădălina Dobrovolschi, le président, Klaus Iohannis a demandé aux deux partis de la coalition au pouvoir de résoudre la crise intérieure suite à laquelle elle avait retiré son soutien politique au cabinet Grindeanu. Mădălina Dobrovolschi: « Le président exige la solution urgente de la crise au sein de la coalition au pouvoir pour éviter l’instabilité politique. La solution de la crise à l’intérieur de la coalition incombe uniquement aux partis dont elle est constituée. »

    Dans l’opposition, les libéraux ont déclaré qu’ils décideraient de leur réaction après la solution constitutionnelle de la crise politique au sein de la coalition au pouvoir. L’Union Sauvez la Roumanie (USR) a demandé des élections anticipées. Le Parti du Mouvement Populaire (PMP) estime, lui, que les sociaux-démocrates doivent assumer l’échec du gouvernement.

    Le dossier de la descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990

    Partiellement éclipsé par la crise politique en déroulement, le dossier de la descente des mineurs sur Bucarest du 13 au 15 juin 1990, revient dans l’attention publique. La Roumanie a commémoré en début de semaine les 27 ans écoulés depuis la descente des mineurs, qui a mis fin à une ample manifestation contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste en décembre 1989. En même temps, mardi, 14 personnes ont été déférées à la Justice dans le dossier appelé de la « minériade », accusés de crimes contre l’humanité. Parmi elles : l’ancien président de gauche Ion Iliescu, l’ancien premier ministre Petre Roman, l’ancien vice premier ministre Gelu Voican Voiculescu, ou encore l’ancien leader syndical des mineurs du bassin carbonifère de la Vallée du Jiu (centre-ouest), Miron Cozma.

    Rappelons-le, sur toile de fond d’échauffourées à Bucarest, que les forces de l’ordre avaient déjà réussi à contrôler, le président de l’époque, Ion Iliescu, avait invoqué une tentative de putsch de l’extrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu à Bucarest, où ils ont attaqué l’Université, les sièges des partis d’opposition et les rédactions des quotidiens indépendants, s’est soldée par quatre décès officiellement enregistrés, des centaines de blessés et un million de personnes arrêtés abusivement. L’image de la Roumanie à l’étranger a été affectée par les violences de juin ’90. Dans le réquisitoire des procureurs militaires qui ont investigué les événements, il est stipulé que des forces du ministère de la Défense et de l’Intérieur ainsi que du Service roumain de renseignement, plus 10.000 mineurs et autres ouvriers y ont été illégalement impliqués. De même, le président de l’époque, Ion Iliescu, aurait ordonné que les militaires soient dotés d’armes et de munitions de guerre pour lutter contre les civils, lit-on dans le même document.

    Nouvelles majorations salariales

    En attendant la loi des salaires dans le secteur public, en train d’être promulguée, plusieurs catégories de personnels payés par l’Etat et qui n’avaient pas bénéficié depuis longtemps d’une majoration salariale, se verront accorder des augmentations. Les revenus du personnel des bibliothèques nationales, des salariés des ministères de l’Agriculture et de la Culture et de certains personnels de santé, des cadres militaires actives et du personnel civil du ministère de la Défense font l’objet d’un projet de loi adopté mardi par la Chambre des Députés. Selon les statistiques, depuis un an, le salaire que touchent les employés roumains a augmenté en moyenne de 13,4%. Le salaire moyen net se montait en avril dernier à 2.366 lei (soit 520 euros).

    Le festival international du théâtre de Sibiu

    Le rideau tombera ce dimanche sur le Festival international du théâtre de Sibiu, dans le centre de la Roumanie. 10 jours durant, des milliers de spectateurs ont eu l’occasion de suivre les plus de 500 spectacles et évènements à l’affiche du festival. La ville de Sibiu, mais aussi une partie du département homonyme ont accueilli des spectacles présentés par pas moins de 3 mille artistes Une des attractions, c’était la présence du célèbre danseur Mikhaïl Baryshnikov, qui a présenté un one-man show fondé sur les poésies de Joseph Brodski – lauréat du Prix Nobel. L’artiste s’est déclaré impressionné par le Festival de théâtre de Sibiu.

  • Tensions politiques à Bucarest

    Tensions politiques à Bucarest

    Situation aussi embarrassante qu’insolite aussi sur la scène politique post-communiste de Roumanie, car la coalition au pouvoir, constituée par le Parti Social Démocrate (PSD) et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe (ALDE), va déposer lundi au Parlement une motion de censure contre son propre gouvernement. Le vote est prévu mercredi. Cette décision extrême a été prise ce jeudi après le refus obstiné du premier ministre Sorin Grindeanu de présenter sa démission, ce qui lui a valu l’exclusion des rangs sociaux-démocrates. Installé au pouvoir il y a 6 mois, après la victoire écrasante obtenue par le PSD aux élections législatives de décembre dernier, le cabinet Grindeanu s’est vu retirer, dès mercredi, le soutien politique de la coalition. Les démissions en masse des membres de son équipe n’ont pas déstabilisé, elles non plus, le premier ministre, à présent en conflit ouvert avec le président du PSD, Liviu Dragnea.

    Le chef des sociaux-démocrates déclarait: « C’est une situation que nous n’avons pas souhaitée et que je regrette, mais nous en sommes là. Malheureusement, depuis plusieurs mois, la plupart des ministres s’adressaient à moi et au parti, se plaignant du fait qu’ils ne réussissaient pas à communiquer normalement avec le premier ministre, accusant aussi des blocages administratifs que celui-ci devait résoudre. Il paraît qu’il ne l’a pas fait. »

    Le président de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu-Tăriceanu, a critiqué l’attitude du premier ministre Sorin Grindeanu: « Nous assistons à une sorte de cirque répréhensible de la part d’une personne qui n’est pas parvenue à occuper le poste de premier-ministre grâce à ses mérites, mais pour avoir été désignée par la coalition majoritaire au Parlement ; en ce moment, bien sûr, il aurait été normal qu’il comprenne qu’il n’y a qu’une seule solution politique – sauf celle constitutionnelle – à savoir le dépôt de son mandat. »

    Les leaders de la coalition au pouvoir ont affirmé que les retards enregistrés dans la mise en œuvre du programme de gouvernement avaient rendu impératif le remplacement de l’Exécutif. Le manque d’efficacité a été réfuté par le premier ministre, qui considère que les six mois écoulés depuis l’installation de son Cabinet étaient insuffisants pour appliquer des réformes d’ampleur. De plus, Sorin Grindeanu, que Liviu Dragnea lui-même avait imposé au poste de premier ministre, dénonce le manque d’objectivité du rapport d’évaluation de son activité.

    Le Parti National Libéral (PNL), d’opposition, souhaite la solution constitutionnelle de la crise – déclare la présidente par intérim de cette formation politique, Raluca Turcan: « Nous demandons fermement à l’alliance PSD-ALDE au pouvoir de mettre un terme à cette guerre, qui met en danger la stabilité économique et la prédictibilité internationale du pays et qui touche le citoyen ordinaire, préoccupé, lui, par des mesures d’intérêt public. »

    Toujours dans l’opposition, l’Union Sauvez la Roumanie (USR) affirme que les élections anticipées représentent la seule solution décente. De son côté, le Parti du Mouvement Populaire (PMP) estime que le PSD devrait reconnaître son incapacité à honorer les promesses électorales. Le président de la République, Klaus Iohannis, a demandé, lui, aux deux partis de la coalition au pouvoir, de résoudre la crise éclatée au sein de l’Alliance. (Trad. Dominique)

  • 15.06.2017 (mise à jour)

    15.06.2017 (mise à jour)

    Politique – Le Comité exécutif national du Parti social-démocrate, (principale composante de la coalition au pouvoir en Roumanie) a décidé, ce jeudi, d’introduire une motion de censure contre son propre gouvernement et d’exclure du parti le premier ministre Sorin Grindeanu, qui refuse de démissionner. Le leader de l’autre composante de la coalition au pouvoir, l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu-Tăriceanu, qui est aussi le président du Sénat, a annoncé que la motion serait déposée au Parlement lundi. Le leader des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, qui est en même temps, le président de la Chambre des députés, et Popescu-Tăriceanu reprochent au premier ministre une mise en œuvre inefficace du programme de gouvernement, accusation que Sorin Grindeanu a rejeté. Par ailleurs, le président roumain Klaus Iohannis demande à la coalition gouvernementale PSD – ALDE de trouver une solution rapide à la crise politique, pour éviter le risque de déstabiliser le pays.

    Déclaration – La Grande Bretagne souligne « son engagement ferme » en faveur de la Roumanie dans le contexte de « l’agression continue » de la Russie, a déclaré, ce jeudi à Bucarest, le ministre britannique de la défense, Michael Fallon, à l’issue de l’entretien avec son homologue roumain, Gabriel Leş. Et lui d’ajouter que Londres continuerait à s’impliquer dans les actions de sécurité en Europe, malgré sa sortie de l’Union européenne. A son tour, le ministre roumain de la défense, Gabriel Leş, a fait savoir que le partenariat stratégique roumano-britannique connaissait une évolution excellente et que « l’engagement britannique était une contribution majeure aux mesures prises par les alliés, ainsi qu’un pilier de la consolidation de l’aspect ‘défense et découragement’ de l’OTAN. Mercredi, les deux responsables se sont rendus à la base aérienne Miahil Kogalniceanu, dans le département de Constanta (sud-est de la Roumanie), où ils ont rencontré les pilotes et le personnel technique qui desservent les quatre appareils Typhoon des Forces aériennes britanniques se trouvant actuellement en Roumanie dans le cadre de missions de police aérienne.

  • Crise politique à Bucarest (mise à jour)

    Crise politique à Bucarest (mise à jour)

    Le refus obstiné du premier ministre roumain Sorin Grindeanu de démissionner de ses fonctions, malgré la requête explicite de son propre Parti social-démocrate (principale composante de la coalition au pouvoir à Bucarest), malgré aussi la démission en bloc des membres du Cabinet, ce refus donc est la source d’une première surprenante dans l’histoire post-communiste de la Roumanie.

    Ce jeudi, le Comité exécutif national du Parti Social Démocrate (PSD) a décidé d’introduire une motion de censure contre sa propre équipe gouvernementale, installée après la victoire écrasante (45% des suffrages) obtenue par le parti aux élections législatives de décembre dernier. Ajoutons à cela l’autre décision du Comité exécutif du PSD, de sanctionner l’attitude rebelle de Sorin Grindeanu et de l’exclure des rangs sociaux-démocrates. La coalition au pouvoir, formée par le PSD et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), avait déjà retiré, mercredi, le soutien politique à son propre gouvernement, mais, puisque Sorin Grindeanu s’est montré intraitable, son parti s’est vu obliger à faire le pas suivant, en prenant les décisions rendues publiques ce jeudi.

    Les leaders de la coalition au pouvoir, le social-démocrate et président de la Chambre des députés Liviu Dragnea, et le libéral-démocrate et président du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu, ont affirmé que les retards enregistrés dans la mise en œuvre du programme de gouvernement avaient rendu impératif le remplacement de l’Exécutif.

    Le manque d’efficacité est réfuté par le premier ministre, qui considère que les six mois écoulés depuis l’installation de son Cabinet étaient insuffisants pour appliquer des réformes d’ampleur. De plus, Sorin Grindeanu, que Liviu Dragnea lui-même avait imposé au poste de premier ministre, dénonce le manque d’objectivité du rapport d’évaluation de son activité, rapport rédigé par le parti et auquel il n’aurait pas eu accès. Les analystes considèrent que le limogeage de Sorin Grindeanu a été expressément demandé par Liviu Dragnea, mécontent que le premier ministre ait abandonné l’attitude docile du début de son mandat pour se transformer en un personnage en quête d’une autonomie qui dérange.

    En même temps, l’équipe Grindeanu n’a pas réussi à imposer une législation pénale qui rende la vie plus facile à Dragnea, déjà condamné définitivement à une peine de prison avec sursis dans une affaire et en situation extrêmement compliquée dans une autre.

    Par ailleurs, le président de la république, Klaus Iohannis, demande à la coalition gouvernementale PSD-ALDE de trouver rapidement une solution à la crise politique, pour éviter le risque de déstabiliser le pays. L’Administration présidentielle a précisé que c’était aux deux partis de chercher et de trouver la solution. Reste à voir comment le PSD gérera la situation et si l’opposition de droite, généralement inerte, entend profiter d’une situation inespérée jusqu’il y a peu. (Trad. Ileana Taroi)

  • 08.02.2017 (mise à jour)

    08.02.2017 (mise à jour)

    Motion – La première motion de censure introduite par le Parti National Libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), d’opposition, contre le gouvernement de coalition en place Parti Social-Démocrate (PSD) – l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a été débattue mercredi au plénum réuni du Parlement de Bucarest et rejetée par 161 votes pour et 8 votes contre. Pour être adoptée, la motion devait réunir au moins 233 votes en sa faveur. Le PSD, l’ALDE et l’Union Démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) se sont abstenus. Intitulée « Le gouvernement Grindeanu – gouvernement du défi national. Ne légalisez pas le vol en Roumanie », la motion a été déposée la semaine dernière et lue lundi en séance plénière du Législatif. Ils demandent au premier ministre social-démocrate Sorin Grindeanu d’assumer l’erreur d’avoir adopté le décret d’urgence sur la modification des Codes pénaux et un projet de loi portant grâce. Les signataires de la motion demandent également au gouvernement de démissionner, l’accusant d’abus institutionnel. Rappelons que l’adoption du décret de modification de la législation pénale, ultérieurement abrogé, a généré d’amples protestations dans tout le pays, mais aussi dans la diaspora.

    Constitutionnalité – La Cour Constitutionnelle de la Roumanie a décidé mercredi qu’il n’y avait pas de conflit juridique de nature constitutionnelle entre les pouvoirs de l’Etat suite à l’adoption du décret d’urgence portant modification aux codes pénal et de procédure pénale. La Cour a formulé cette conclusion après avoir débattu des demandes du président Klaus Iohannis et de la chef du Conseil Supérieur de la Magistrature, Mariana Ghena. Rappelons-le, dimanche, le gouvernement de Bucarest a abrogé le décret en question et fait savoir qu’il renonçait, pour le moment, à l’idée de modifier la législation pénale. Mardi, au plénum du Parlement, le président Iohannis a demandé à l’Exécutif de trouver des solutions pour la crise qu’il a engendrée en adoptant le décret.

    Protestations – En Roumanie, les protestations ont continué mercredi pour le 9e jour consécutif, mais elles étaient moins amples que les jours précédents en raison entre autres de la météo défavorable. Les gens demandent toujours la démission du premier ministre Sorin Grindeanu et de son cabinet. Par ailleurs, les protestations se sont poursuivies aussi devant le siège de la présidence de Bucarest, où les manifestants affirment leur soutien pour le gouvernement en place et demandent la démission de chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Mercredi le président est enfin allé parler avec les protestataires qui demandaient sa démission depuis 4 jours déjà.

    Magistrats – La Section pour les Juges du Conseil Supérieur de la Magistrature de Roumanie a décidé mercredi d’exclure de la magistrature la juge Camelia Bogdan. Elle avait présidé l’instance d’appel qui, en 2014, avait condamné à 10 de prison ferme le puissant homme d’affaires roumain Dan Voiculescu dans une affaire de privatisation frauduleuse de l’Institut de recherches alimentaires de Bucarest. Cette décision du Conseil Supérieur de la Magistrature n’est pas définitive et peut être attaquée à la Haute Cour de Cassation et de Justice. La juge Camelia Bogdan a été sanctionnée pour avoir transgressé la loi portant sur l’incompatibilité et les interdictions visant les juges et les procureurs. Elle a été accusée d’avoir participé pendant le procès de Dan Voiculescu, à un cours de spécialisation sponsorisé par le Ministère de l’Agriculture qui s’était constitué partie civile dans le dossier en question.

    Militaires – Les 500 militaires de l’armée de terre des Etats Unis stationnés en Europe, qui ont quitté lundi la Pologne pour la Roumanie, s’installent, ces jours-ci, à la base aérienne de Mihail Kogălniceanu du comté de Constanţa (sud-est de la Roumanie), informe un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest. Les militaires américains, qui font partie du bataillon 1 « Les Aigles combattants » (‘Fighting Eagles’) vont effectuer des exercices de tir aux côtés de militaires roumains de sous-unités de chars et d’infanterie mécanisée, ce qui exprime l’engagement des Etats Unis d’assurer la sécurité du flanc est de l’OTAN, dans le cadre de la mission Atlantic Resolve. L’unité de combat américaine devrait y stationner 9 mois durant, après quoi elle sera relayée par une autre. La présence tournante des forces américaines sur le territoire national et dans la région de la mer Noire ainsi que l’appui assuré par les Etats Unis à la modernisation des facilités nationales de défense ont un rôle essentiel dans le contexte sécuritaire actuel de la région, est-il encore indiqué dans le communiqué.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le sud-est. Dans les 24 prochaines heures il continuera à neiger sur le sud, le sud-est et en montagne, alors que sur l’ouest et le centre l’on attend de la pluie et de la giboulée. Les températures maximales iront de -8 à 7 degrés.

  • 06.02.2017

    06.02.2017

    Manifestations – Plus d’un demi-million de personnes ont manifesté hier soir dans les villes de Roumanie contre le décret gouvernemental qui allégeait la loi pénale et que le gouvernement avait décidé d’abroger en début d’après-midi, reculant ainsi sous la pression de la rue. Les participants à la plus ample manifestation jamais enregistrée au pays ont à nouveau scandé des messages contre le gouvernement et contre le Parti social-démocrate, au pouvoir. Egalement hier, mais dans l’après-midi, une manif de soutien au gouvernement Grindeanu a rassemblé, pour la première fois, environ 2 000 personnes devant le siège de la présidence de la République. Par ailleurs, le ministre de la justice, Florin Iordache, a fait savoir qu’il proposerait, ce lundi, un projet de loi de révision des Codes pénal et de procédure pénale, afin de les mettre en accord avec des décisions de la Cour constitutionnelle.

    Motion – La motion de censure contre le gouvernement roumain, déposée par les élus de l’opposition parlementaire (Parti national libéral (PNL) et Union Sauvez la Roumanie (USR) ) a été lue devant les deux Chambres réunies du parlement de Bucarest. L’opposition a déposé cette motion après l’adoption, mardi dernier, par l’Exécutif, du décret controversé par lequel il a tenté de modifier les lois pénales. La présidente par intérim des libéraux, Raluca Turcan, a affirmé que l’action du Cabinet social-démocrate et libéral démocrate était un affront sans précédent à l’adresse de la population. Le leader de l’USR, Nicusor Dan, a déclaré que l’Exécutif éloignait la Roumanie de la zone civilisée du monde et donnait libre accès à la corruption. L’Union Démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) a exprimé, elle aussi, son désaccord à l’égard du décret gouvernemental décrié par la rue. Le PMP a rejoint la démarche parlementaire du PNL et de l’USR. La coalition Parti Social Démocrates (PSD) -Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) dispose d’une majorité confortable au Législatif roumain.

    Budget – Les Chambres réunies du parlement de Bucarest débattent aujourd’hui sur le projet de budget de l’Etat pour 2017. Le ministre des finances publiques, Viorel Stefan, a assuré les membres des commissions parlementaires spécialisées que le projet respectait les principales directions du programme de gouvernement, dont la baisse de la TVA, qui devrait passer de 20% à 19%, et la suppression de l’impôt sur le revenu dans le cas des retraites jusqu’à 2 000 lei (environ 400 euros). La construction budgétaire s’appuie sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit de 3%, ce qui permettra à la Roumanie de tenir les engagements assumés, en allouant à la Défense 2% du PIB. De l’avis de l’opposition de droite, les recettes prises en compte pour le budget 2017 sont surestimées.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, participe lundi à Bruxelles au Conseil Affaires Etrangères de l’UE. Les principaux sujets à l’agenda de la réunion visent l’Ukraine et les modalités de renforcer la relation de l’UE avec ce pays, les évolutions en Lybie après le sommet de l’Union à Malte, les relations de l’UE avec l’Egypte et le processus de paix au Moyen Orient. En marge du Conseil, le chef de la diplomatie roumaine aura des pourparlers avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avec le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans et avec la haute représentante pour la Politique Etrangère, Federica Mogherini. Dimanche, le ministre Melescanu avait déclaré qu’il allait présenter aussi les récentes évolutions de Roumanie à ses interlocuteurs de Bruxelles.

    Moldova – Le président moldave Igor Dodon, un socialiste pro-russe, entame ce lundi une visite de 3 jours à Bruxelles, où il doit rencontrer des responsables européens et pourrait s’entretenir aussi avec des représentants de l’OTAN. Elu en 2016, Igor Dodon a choisi Moscou pour sa première visite officielle à l’étranger, où il s’est déclaré en faveur de l’idée de renoncer à l’Accord d’association avec l’UE et pour un rapprochement de l’Union Eurasiatique. Il a également fait savoir qu’il souhaitait avoir une entrevue avec les responsables de l’OTAN, pour leur demander de reconnaître la neutralité de la République de Moldova. Cités par les correspondants de Radio Roumanie à Chisinau, les experts moldaves craignent que la visite de Dodon à Bruxelles n’empire les relations du pays avec l’Occident. Par ailleurs, le président du Parlement moldave, Adrian Candu, a souligné que le chef de l’Etat avait des compétences limitées en ce qui concerne la politique étrangère et que l’actuelle majorité parlementaire considérait comme prioritaire la mise en œuvre de l’Accord d’association avec l’UE.

    Météo – Un redoux s’est installé en Roumanie, où il pleut dans l’ouest et il neige en montagne. Le thermomètre grimpera jusqu’à 13 degrés cet après-midi. A Bucarest, il y avait 3 degrés, à midi.